تقي زاده

تقي زاده

dimanche, 04 avril 2021 22:13

Accord Lion-Daragon s'étend à l'espace

Hossein Amir-Abdollahian, assistant spécial du président du Parlement iranien pour les affaires internationales, a soulevé les efforts américains et européens pour accéder au contenu du document stratégique Iran-Chine et de le neutraliser. 

« Pour les États-Unis et l’Europe, il est très important qu’ils puissent neutraliser le pacte stratégique sino-iranien en recourant aux différents moyens », a déclaré l’assistant spécial du président du Parlement iranien pour les affaires internationales.

Hossein Amir-Abdollahian, expliquant l’importance de la signature du document de coopération stratégique Iran-Chine, l’a décrit comme une vision de relations stratégiques à long terme entre les deux pays et a déclaré : « Il s’agit d’un pacte stratégique qui a été signé dans le cadre des intérêts nationaux en évaluant toutes les régions du monde et les principaux acteurs mondiaux, en particulier les pôles économiques du monde. »

Les Saoudiens ont recruté les terroristes d’al-Qaïda et de Daech pour les faire combattre Ansarallah à Maarib sans être conscients des impacts dangereux de cette décision dont l’un pourrait être la fuite de ces éléments takfiristes vers les territoires de l’Arabie saoudite. 

Sur le front de Maarib, les forces de Sanaa continuent d’enregistrer d’importantes percées et de prendre, l’une après l’autre, les localités stratégiques de la province de Maarib. Pris de panique, les Saoudiens ont recours à différents moyens et à des médiateurs étrangers pour se sauver, eux-mêmes et leurs supplétifs, de ce bourbier par un accord de cessez-le-feu. Du côté des Yéménites, ils n’ont aucune hâte là-dessus et préfèrent continuer d’enregistrer de nouvelles victoires sur le front de Maarib. 

L’Arabie saoudite a récemment beaucoup compté sur les terroristes d’al-Qaïda pour l’aider à remporter le conflit à Maarib. Dans le même temps, les Américains tentent de revivifier les cellules de Daech à Maarib pour donner un coup de main aux Saoudiens. 

En décembre 2020 la flotte de guerre russe a fait son apparition- éclair en océan Indien à  l'invitation de l'Iran qui venait de boucler une dizaine d'exercices navals, aériens, aérospatiaux d'une complexité inouïe en à peine une vingtaine de jours.  Les deux marines ont mené des manoeuvres défensives puis offensives sous les yeux ahuris d'un l'US Navy qui même en présence de l'USS Georgia a pris la précaution de se replier dans le nord de l'océan Indien pour éviter des missiles antinavires de longue portée iraniens d'une prévision hors paire et d'une portée de 1800 kms. L'exercice naval s'est avéré si stratégique que l'Inde n'a pas pu s'empêcher d'y prendre part en y envoyant deux navires de guerre.

Un pacte Varsovie bis? Samedi 2 avril la marine pakistanaise a accosté au port iranien Bandar Abbas pour un exercice conjoint de 4 jours. C'est une marine de mieux en mieux équipée par la Chine qui vu ses projets d'investissement à Gwadar livre régulièrement ses équipements navals les plus performants aux Pakistanaise. D'ailleurs la Chine a mis à l'eau en janvier les deux nouveaux navires de guerre, l’un pour sa propre marine et l’autre, pour le Pakistan, soit le navire d'assaut amphibie type 075 et la frégate de classe 054A / P pour la marine pakistanaise. Le chef de la marine pakistanaise a reconnu que le 054A / P améliore considérablement la capacité de défense et de dissuasion maritimes du Pakistan. Or des exercices navals conjoints avec l'Iran prennent tout autre sens depuis l'annonce de la signature d'un pacte stratégique de 25 ans Chine-Iran. Iraniens et Pakistanais tiendront pour 4 jours des exercices hybrides des marines iranienne et pakistanaise sur l’île de Larak, sur les rives du golfe Persique et dans le but d'échanger expériences, savoir-faire et renseignement, et d'assurer la sécurité des lignes commerciales maritimes de la région. Les bâtiments présents seraient dotés de DCA de missiles subsurface entre autre. Le commandant de la première zone de la marine de l'armée iranienne, le contre-amiral Jaafar Tazakkor, est allé de son commentaire : «Téhéran et Islamabad poursuivent leur coopération navale pour soutenir la sécurité maritime. L’Iran et le Pakistan entretiennent depuis longtemps une coopération maritime mais la contextualisation est une nécessité », a déclaré Tazakkor. D'autres navires rejoindront cette coalition qui a l'air de s'agrandir.

Les forces de l’armée vénézuélienne sont en état d’alerte le long de la frontière séparant le Venezuela de la Colombie. Cette région reste le théâtre d’affrontements depuis le 21 mars. 

Le commandement militaire du Venezuela a déclaré avoir pris le contrôle des villes de La Victoria et d’El Ripial, les principales scènes d’hostilités.

Le Commandement stratégique opérationnel des Forces armées nationales bolivariennes (FANB) reste en état d’alerte à la frontière colombo-vénézuélienne, scène d’affrontements armés depuis plusieurs jours.

C'est curieux : moins d'une semaine après le séisme «économico-géostratégique» que fut pour l'Égypte de Sissi, allié «difficile» de l'axe US/Israël, le méga-bouchon du canal de Suez, bouchon qui a infligé des milliards de dollars de pertes à l'économie du pays, c'est le tour de la Jordanie, autre ami «pas facile» de l'axe US/Israël à être secouée : car cette tentative de coup d'État contre quoi les USA se sont insurgés dès ce samedi matin, en réitérant leur soutien au trône d'Abdallah et qui apparaît dans la quasi-totalité de la presse israélienne, a quelque chose de trop semblable à l'affaire Ever Given pour que l'observateur averti ne remarque cette coïncidence et prenne la «compassion américaine» ou «les révélations israéliennes» pour argent comptant. 

Israël propose de couper la Syrie en morceaux et d’occuper la majeure partie de son territoire.

Selon Avia-Pro, Israël a proposé de démembrer le territoire syrien à l’instar du scénario yougoslave et d’en céder une partie à la Turquie, une partie à la Russie et une partie aux États-Unis, ce qui équivaut apparemment jusqu’à 50 % de la superficie actuelle de la Syrie.

« La solution doit reposer en la partition de la Syrie : un État alaouite dans l’ouest de la Syrie et un État sunnite à l’est, comme le Kosovo a été séparé de la Serbie dans des circonstances similaires », indique le Jerusalem Post.

Lire aussi: Israël bascule dans le camp des ennemis de la Russie

Apparemment, « c’est ainsi que la partie israélienne a l’intention non seulement de prendre le contrôle des hauteurs du Golan, mais aussi de minimiser la menace d’une attaque iranienne », indique Avia-Pro.

À noter que la Russie ne reconnaît pas le Golan occupé comme territoire israélien. 

Ce dimanche matin, alors même que les médias mainstream communiquaient les rapports les plus saugrenus sur le coup d'État «raté» du demi-frère du roi Abdallah II de Jordanie et ce, grâce «à la substantiel appui d'Israël et des États-unis», la Résistance yéménite, elle, s'approchait à grand pas de «Sahn-al Jin», cette localité du nord-est de Maarib que d'aucuns qualifient de «nerf» US/GB dans la province. Certains disent même que c'est sur base militaire que les officiers US/britanniques commanderaient des unités de daechistes ou encore de qaïdistes à défaut des mercenaires yéménites qui ont massivement fait défection puisque la chute de la ville est l'affaire de jour.

Les avions américains et britanniques déguisés, pris de panique, se sont mis à bombarder mais ils n'ont osé frapper que les champs agricoles de la province. C'est par crainte de cette avancée fulgurante vers Sahn al-Jin, le centre de commandement US que des déplacements majeurs auraient même été décidés. Une information là encore de source officieuse dit même que les Américains ont déployé l'une des batteries de missiles Patriot à Maarib et ce serait visiblement à Sahn al-Jin.  Le site Internet "al-Mashhad al-Khaleeji" a cité une source disant qu'un certain nombre du système de défense "Patriot" de la coalition arabe a été récemment déployé dans la province de Maarib. Il est vrai que Riyad est ces jours-ci dans tous ses états non pas parce que Biden a donné l'ordre ce vendredi pour que certaines batteries de Patriot quittent le sol saoudien, mais bien plutôt à cause de ces mêmes Patriot qui se sont tus depuis le début mars et presque constamment à chaque frappe d'envergure des nuées de missiles et de drones yéménites. Un Patriot à Maarib ne serait-il pas plutôt un coup de pub?   

Bien possible et dans ce cas, il est fort probable que la Résistance yéménite s'empare d'ici peu de la première batterie de Patriot comme il s'en est déjà emparé des Abrams, des Humvee, des MC-4 et de centaines de pièces de fabrication US/OTAN au cours de ses héroïques combats. 

 

Depuis 48 heures, Tankers Trackers, ce site très prisé en ces temps de changement de monopole énergétique au Moyen-Orient grâce à la Résistance, s'est focalisé sur un pétrolier battant le pavillon iranien, lequel superpétrolier, après avoir été bloqué comme des centaines d'autres cargos et navires dans le canal de Suez du fait de l'échouement spectaculaire et curieux de Ever Given, fait route en direction de Baniyas, ce port syrien où l'Iran décharge depuis longtemps de l'essence et d'autres dérivés pétroliers au mépris total des sanctions US et de la loi César.

Dans son tweet, Tanker Trackers tient surtout à souligner le parcours "sans incident" du pétrolier qui ayant traversé la mer Rouge avec une cargaison de pas moins de 1.5 millions de baril de brut, serait d'ici 3 jours en Syrie où, rappelons le, le pétrole et le blé sont détournés avec une cadence effrénée depuis l'est et le nord-est, par les Américains et les Turcs et ce, par l'entremise des FDS qui avec l'arrivée du duo Biden-Austin au pouvoir, semblent s'être mis encore à croire au père Noël US. 

 

L’épidémie de Covid-19 touche le monde entier, toutefois sa mortalité varie de 0,0003 % en Chine à 0,016 % aux États-Unis, c’est-à-dire plus de 50 fois plus. Cette différence peut s’expliquer par des particularités génétiques, mais surtout par des différences d’approche médicale. Elle atteste que l’Occident n’est plus le centre de la Raison et de la Science.

Il y a un an déjà, l’épidémie de la Covid-19 arrivait en Occident, via l’Italie. Aujourd’hui, nous en savons un peu plus sur ce virus, cependant, malgré les connaissances, les Occidentaux persistent à l’appréhender de manière erronée.

1- Qu’est ce qu’un virus ?

La Science est par définition universelle : elle observe et échafaude des hypothèses pour expliquer des phénomènes. Cependant elle s’exprime dans des langues et des cultures différentes qui sont sources de quiproquos lorsqu’on ne connait pas leurs spécificités.

Ainsi, les virus sont des êtres vivants selon la définition européenne de la vie, mais de simples mécanismes selon la définition anglo-saxonne de la vie. Cette différence culturelle induit des comportements chez chacun d’entre nous. Pour les Anglo-Saxons, il convient de détruire les virus, tandis que pour les Européens il s’agissait —jusqu’à l’année dernière— de s’adapter à eux.

Je ne dis pas que les uns sont supérieurs ou inférieurs aux autres, ni qu’ils sont incapables d’agir d’une manière différente de celle induite par leur culture. Je dis simplement que chacun appréhende le monde d’une manière qui lui est propre. Nous devons faire un effort pour comprendre les autres et nous n’en sommes véritablement capables que si nous sommes ouverts à cela.

Certes, l’Occident est un ensemble politique plus ou moins homogène, mais il est composé d’au moins deux cultures très différentes. Alors même que les médias ne cessent de minorer ces différences, nous devons toujours en être conscients.

Si l’on pense que les virus sont des êtres vivants, on doit les comparer à des parasites. Ils cherchent à vivre au détriment de leur hôte et surtout pas de le tuer, car ils en mourraient eux-mêmes. Ils tentent de s’adaptent à l’espèce hôte en variant jusqu’à ce qu’ils trouvent un moyen d’habiter en elle sans la tuer. Les variants de la Covid-19 ne sont donc pas les « cavaliers de l’Apocalypse », mais de très bonnes nouvelles conformes à l’évolution des espèces.

Le principe du confinement de populations saines a été édicté par le secrétaire à la Défense états-unien, Donald Rumsfeld, en 2004. Il ne s’agissait pas de lutter contre une maladie, mais de provoquer un chômage de masse pour militariser les sociétés occidentales [1]. Il a été diffusé en Europe par le docteur Richard Hatchett, alors conseiller Santé du Pentagone et aujourd’hui président de la CEPI. C’est lui qui, à propos de la Covid-19, a inventé l’expression « Nous sommes en guerre ! », reprise par le président Macron.

De même, si l’on pense que les virus sont des êtres vivants, on ne peut pas accorder de crédit aux modèles épidémiques développés par le professeur Neil Ferguson de l’Imperial College London et ses disciples, comme Simon Cauchemez du Conseil scientifique de l’Élysée. Par définition, la croissance d’aucun être vivant n’est exponentielle. Chaque espèce s’autorégule en fonction de son environnement. Tracer la courbe du début d’une épidémie puis l’extrapoler est une absurdité intellectuelle. Le professeur Fergusson a passé sa vie à prédire des catastrophes qui ne sont jamais survenues [2].

2- Que faire face à une épidémie ?

Toutes les épidémies ont historiquement été combattues avec succès par un mélange de mesures isolant les malades et augmentant l’hygiène.

Lorsqu’il s’agit d’une épidémie virale, l’hygiène ne sert pas à combattre le virus, mais les maladies bactériennes qui se développent chez les malades du virus. Par exemple, la grippe espagnole, qui sévit dans les années 1918-20, est une maladie virale. Il s’agissait en fait d’un virus bénin, mais dans le contexte de la Première Guerre mondiale, les très mauvaises conditions d’hygiène permirent le développement de maladies bactériennes opportunistes qui tuèrent en masse.

D’un point de vue médical, l’isolement ne s’applique qu’aux malades et à eux seuls. Jamais dans l’histoire, on n’a confiné de population saine pour lutter contre une maladie. Vous ne trouverez aucun ouvrage médical de plus d’un an, n’importe où dans le monde, envisageant une telle mesure.

Les confinements actuels ne sont des mesures ni médicales, ni politiques, mais administratives. Ils ne visent pas à diminuer le nombre de malades, mais à étaler leur contamination dans le temps, de manière à ne pas congestionner certains services hospitaliers. Il s’agit de compenser la mauvaise gestion des institutions de santé. La plupart des épidémies virales durent trois ans. Dans le cas de la Covid-19, la durée naturelle de l’épidémie sera prolongée de la durée administrative des confinements.

Les confinements pratiqués en Chine n’avaient pas plus de raison médicale. C’étaient des interventions du Pouvoir central contre les erreurs de Pouvoirs locaux, dans le contexte de la théorie chinoise du « mandat du Ciel » [3].

Le recours, par une population saine, à des masques chirurgicaux pour lutter contre un virus respiratoire n’a jamais été efficace. En effet, jusqu’à la Covid-19, aucun des virus respiratoires connus se transmet par les postillons, mais par aérosol. Seuls les masques à gaz sont efficaces. Il est bien sûr possible que la Covid-19 soit le premier germe d’un nouveau genre, mais cette hypothèse rationnelle est fort peu raisonnable [4]. Elle avait été envisagée pour la Covid-2 (le « Sars »), mais a déjà été abandonnée.

Il importe de préciser que la Covid-2 n’a pas simplement touché l’Asie en 2003-04, mais aussi l’Occident. Il s’est agi d’une épidémie au même titre que la Covid-19 en 2020-21. Elle est aujourd’hui soignée avec de l’interféron-alpha et des inhibiteurs de protéases. Il n’existe pas de vaccin.

3- Peut-on soigner une maladie que l’on ne connaît pas ?

Même sans connaître un virus, on peut et l’on doit toujours soigner les symptômes qu’il provoque. C’est non seulement un moyen pour soulager les malades, mais aussi une condition pour apprendre à connaître cette maladie.

Les responsables politiques occidentaux ont fait le choix de ne pas soigner la Covid-19 et de miser la totalité de leurs budgets sur les vaccins. Cette décision va à l’encontre du serment d’Hippocrate auquel chaque médecin occidental s’est engagé. Bien sûr de nombreux médecins occidentaux poursuivent leur activité, mais en se faisant le plus discret possible, faute de quoi ils sont menacés de sanctions ordinales et administratives.

Plusieurs traitements médicamenteux sont pourtant administrés avec succès dans les pays non-occidentaux.
- Dès le début de l’année 2020 —c’est-à-dire avant que l’épidémie ne touche l’Occident—, Cuba a montré que certains malades pouvaient être soignés et guéris avec de petites doses d’Interféron Alfa 2B recombiné (IFNrec). La Chine a construit en février 2021 une usine pour produire ce médicament cubain à grande échelle et l’utilise depuis pour certains types de malades [5].
- La Chine a également utilisé un médicament anti-paludéen, le phosphate de chloroquine. C’est à partir de cette expérience que le professeur Didider Raoult a utilisé de l’hydroxychloroquine dont il est un des meilleurs connaisseurs mondiaux. Ce médicament est utilisé avec succès dans de nombreux pays n’en déplaise aux fake news grotesques du Lancet et des médias dominants selon qui ce médicament banal, administré à des milliards de patients, serait un poison mortel.
- Les États qui ont fait le choix inverse des Occidentaux, c’est-à-dire ceux qui ont privilégié les soins plutôt que les vaccins, ont collectivement mis au point un cocktail de médicaments bon marché (dont l’hydroxychloroquine et l’ivermectine) qui soigne massivement la Covid (voir encadré). Les résultats sont si spectaculaires que les Occidentaux mettent en doute les chiffres publiés par ces États, au premier rang desquels la Chine.

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Extrait d’un document confidentiel suisse. Les médicaments cités peuvent être vendus sous des noms de marque différents selon les pays.

- Enfin le Venezuela a commencé la distribution massive du Carvativir, un médicament issu du thym, qui donne également des résultats spectaculaires. Google et Facebook (et pendant un moment Twitter) censurent toute information à ce sujet avec autant de zèle que le Lancet a tenté de discréditer l’hydroxychloroquine.

4- Comment cette épidémie finira-t-elle ?

Dans les pays qui utilisent les réponses médicales exposées plus haut, la Covid-19 est toujours présente, mais l’épidémie est déjà finie. Les vaccins ne sont proposés qu’aux personnes très exposées.

En Occident, où l’on refuse de soigner les malades, la seule solution paraît de vacciner la totalité de la population. De puissants lobbys pharmaceutiques poussent à l’usage de masse de vaccins coûteux plutôt qu’à celui de médicaments bon marché pour des malades mille fois moins nombreux. On assiste alors à une rivalité meurtrière entre les États pour s’emparer des doses disponibles au détriment de leurs alliés.

Durant quatre cent ans, l’Occident était à la poursuite de la Raison. Il était devenu le héraut de la Science. Aujourd’hui, il n’est plus raisonnable. Il conserve de grands scientifiques, comme le professeur Didier Raoult, et une avancée technique, ainsi que l’attestent les vaccins à ARN messager, mais n’a plus la rigueur pour raisonner scientifiquement. Encore faut-il distinguer les régions d’Occident : les pays anglo-saxons (Royaume-Uni et États-Unis) ont été capables de fabriquer des vaccins à ARN messager, pas l’Union européenne qui a perdu son inventivité.

Le centre du monde s’est déplacé.

 
 
 

[1] « Le Covid-19 et l’Aube rouge », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 28 avril 2020.

[2] « Covid-19 : Neil Ferguson, le Lyssenko libéral », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 18 avril 2020.

[3] « Covid-19 : propagande et manipulation », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 20 mars 2020.

[4] « Panique et absurdité politique face à la pandémie », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 7 avril 2020.

[5] « Le monde après la pandémie », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 17 mars 2020.

dimanche, 04 avril 2021 21:50

Moralités d'un Chiite

Mohammed bin Ajlan a dit: J'étais  avec  Imam Jafar as-Sadeq  as,
  quand  un  homme  arriva  et  nous  salua.  L'Imam (as)  l'a  interrogé sur  les  mœurs  de  ses  amis.  L'homme  les  a  loué,  admiré  et  honoré.  L'Imam  (as) a  demandé: Qu'en  est  il  des  hommes  riches  qui  visitent  les  pauvres?  Il  répondit:  Ils  sont  peu.  L'Imam (a)  demanda:  Qu'en  est  il  des  hommes  riches  qui  aident  les  pauvres?  Il  a  dit:  Vous  parlez de  qualités  morales  que  nous  n'avons  pas.  L'Imam  (a)  dit:  Dans  ce  cas  comment  peuvent ils prétendre être chiites?

Refer to Mishkat ul-Anwar; 239, Bihar ul-Anwar; 68:168 H.27 (13)