
تقي زاده
Pourquoi Israël et les USA s’inquiètent-ils des conséquences de l’accord militaire Téhéran-Damas ?
« Le message important de l’accord militaire et sécuritaire entre Téhéran et Damas et de l’accord stratégique de 25 ans entre Téhéran et Pékin est clair : les actions et les menaces des États-Unis et de leurs alliés n’ont pas pu contenir la politique régionale de la République islamique d’Iran », estime le quotidien Keyhan, publié à Téhéran, dans une note parue le 17 juillet.
L'auteur de l'article M. Saadollah Zareï souligne que les observateurs sont unanimes pour dire que les raids militaires israéliens contre le territoire syrien, tels qu’ils ont été menés par Tel-Aviv depuis huit ans, ne pourront pas du tout modifier le cours des événements ni en Syrie ni dans la région. Cela étant dit, il attire l'attention des faits importants qui peuvent expliquer le comportement des États-Unis et du régime israélien depuis une dizaine de jours.
Yémen: Ansarallah s’apprête à accueillir à sa façon la 1ère base navale d’Israël au sud
Au Yémen, Ben Zayed a suivi un seul objectif : s'emparer pour le compte d’Israël des îles du sud yéménite dans l'espoir de donner a l'entité sioniste une profondeur maritime qui remplacerait la totale absence d'une profondeur terrestre que les missiles de la Résistance ont brisée. Mais le projet israélo-émirati n'est-il-pas déjà tombé à l'eau? Vendredi Ansarallah promettait des surprises à Israël, résultats de ses coopérations assidues avec Gaza. Les sous-marins israéliens seront-ils pulvérisés en mer Rouge comme en son temps "Saer" en Méditerranée?
Des sources d'information israéliennes ont récemment qualifié le Conseil de transition du sud du Yémen (affilié aux EAU) de « nouvel ami secret d'Israël au Yémen » et ont souligné que des contacts secrets étaient en cours entre les deux parties.
Cela intervient alors que Hani ben Brik, vice-président du soi-disant Conseil de transition, s’est intéressé aux liens avec le régime d’occupation d’Israël.
Après le pacte Iran-Chine, voici le corridor Iran-Inde-Russie...
L'idée de créer un important corridor de transport à travers l'Iran remonte au début des années 2000, lorsque Moscou, Téhéran et New Delhi ont signé un accord sur un corridor de 7 500 km pour transporter des marchandises de l'Inde via l'Iran vers la Russie et l'Europe en utilisant une combinaison de voies maritimes, infrastructures terrestres et ferroviaires.
Plus tôt ce mois-ci, le directeur général de l'Organisation de la zone de libre-échange de Tchabahar, Abdul Rahim Kordi, a souligné les avantages de la création d'une route commerciale entre Mumbai, Saint-Pétersbourg et Hambourg via le port sud-est de Tchabahar en Iran. Il a dit que le corridor en Iran commence au port de Tchabahar, au sud-est et se termine au port Anzali, au nord-ouest pour arriver à la région russe d'Astrakhan, puis vers le nord de l'Europe.
150 000 soldats, des dizaines de navires de guerre....le risque de guerre?
Le président Vladimir Poutine a ordonné des exercices militaires massifs et rapides impliquant 150 mille soldats, des centaines d’avions et de navires de guerre pour assurer « la sécurité dans le sud-ouest de la Russie », a annoncé vendredi le ministère russe de la Défense.
« Conformément à la décision du commandant en chef des forces armées russes, des exercices rapides sont menés par les troupes du sud et de l’ouest », a déclaré le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, dans un communiqué cité par l’agence TASS.
D'après le ministère de la Défense russe, cette opération, mobilise près de 150.000 soldats, plus 400 aéronefs, 106 bâtiments et navires militaires, l'infanterie, l'armée de l'air et la marine, notamment les flottes du Nord et du Pacifique, dans 56 exercices tactiques sur 35 bases terrestres et 17 marines notamment dans les zones des mers Noire et Caspienne.
Les exercices visent à tester la disponibilité de l’armée russe à assurer « la sécurité dans le sud-ouest de la Russie où subsiste une grave menace terroriste » ainsi qu’à préparer les compétitions militaires annuelles du Caucase-2020.
Le Pentagone se dit inquiet du développement de la présence des forces maritimes russes en océan Atlantique, au pôle Nord, dans la mer Baltique, dans la mer Noire et en Méditerranée. Il estime qu’elle « augmenterait le risque de tensions et de conflits » dans diverses régions du monde.
Israël, 1er allié US à quitter le navire?
Après le pacte Iran-Chine, Israël n'aura qu'à se désespérer des USA et à se retourner vers l'Europe, dit i24 News. Pourquoi autant de panique?
Dans son éditorial du 17 juillet 2020, le journal Rai al-Youm s’est attardé sur les inquiétudes du régime israélien quant à la conclusion d’un accord stratégique économique de 25 ans entre la Chine et la République islamique d’Iran.
« Si nous voulons connaître la signification de l’accord sino-iranien dont certains détails ont été divulgués par le New York Times, nous devrons prendre en compte la vive réaction que le régime israélien a exprimé à cet égard », écrit l’éditorialiste de Rai al-Youm.
L’expert militaire israélien, Amir Shalom, exprime sa colère vis-à-vis de cet accord qu’il décrit comme « une étape de la création d’une nouvelle voie pour briser le blocus américain contre l’Iran ».
L’accord qui a été conclu entre les gouvernements chinois et iranien comprend un partenariat économique et de sécurité complet qui pourrait ouvrir la voie à des investissements chinois de plus de 400 milliards de dollars dans les infrastructures et les secteurs d’énergie et de transport de l’Iran (chemins de fer, ports, etc.) et les industries militaires sur une période de 25 ans.
Les éléments de la DCA iranienne ont-ils déjà passé à l'acte face à Israël?
Le ministre israélien de la Guerre a appelé au téléphone ce vendredi 17 juillet le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou pour dire aux Russes que ce pacte militaire et sécuritaire stratégique que l'Iran vient de signer avec la Syrie et qui plombe le ciel de l'est de la Syrie à la faveur du déploiement des éléments de la DCA made in Iran, et auquel Moscou a porté toute sa contribution en facilitant le transfert de ces mêmes "éléments" par base aérienne Hmeimim interposée, ne changerait rien à la donne et que le régime de Tel-Aviv, dont l'état économique, politique et social ressemble plus que jamais à une foire inextricable d'empoigne veut la guerre.
Introuvables silos à missiles du Hezbollah: comment l'Europe cause sa "perte" au Liban
La pseudo diplomate et ambassadrice des États-Unis, Dorothy Shea, a effectué vendredi une tournée auprès de la Force intérimaire de l’ONU au Liban (FINUL), au Liban-Sud pour « mieux comprendre le rôle et la complexité de la mission de la force onusienne le long de la ligne bleue ». Au faite cette pseudo diplomate à qui la justice libanaise a cloué le bec pour s'être permis d'injurier les acteurs politiques libanais, menacer l'Etat et lui dicter la démarche à suivre, a apparu au sud du Liban tout simplement pour faire un nouveau forcing dans le sens d'une reconversion de la mission de la FINUL d'un observateur à une milice espion au service des intérêts d’Israël, selon un communiqué publié par l’ambassade.
Cafouillage, silence, cacophonie, que cache le Pentagone?
Le navire militaire américain l’USS Bonhomme Richard a subi d'importants dégâts structurels, électriques et mécaniques, a déclaré ce vendredi un haut commandant de la marine cité par AP, après avoir visité les ferrailles du navire qui a brûlé pendant plus de quatre jours au large de San Diego.
Le chef des opérations navales l’amiral Mike Gilday a promis une enquête approfondie sur le pire incendie d’un navire de guerre américain en dehors du combat. L'incendie qui a commencé dimanche, a été éteint jeudi.
Lire aussi: Le flou le plus total maintenu sur l'origine de l'explosion à bord de l'USS Bonhomme Richard
L’amiral Gilday a déclaré qu'il croyait que le navire pouvait être réparé, mais la question demeure de savoir si cela en valait la peine étant donné qu'il a plus de 20 ans.
Irak: l'imam de Najaf insiste sur la nécessité d'expulsion des militaires américains
La décision du premier ministre irakien pour visiter l'Arabie saoudite, l'Iran et les Etats-Unis est un pas positif. Il doit insister dans ces déplacements sur la non-ingérence dans les affaires irakiennes et l'expulsion des forces américaines, a précisé Sayed Qabantchi lors de son discours à la prière du vendredi.
L'Irak ne cherche pas la guerre et veut une coexistence paisible avec tous ses voisins et les pays du monde, a-t-il suivi.
L'imam de la ville de Najaf a également apprécié la visite de Mastafa al-Kazemi des villes Karbala et Bassora. Les citoyens irakiens sentent les influences de ces visites, a-t-il poursuivi.
Sayed Qabantchi a aussi qualifié positif le projet des passages frontaliers et l'empêchement de l'entrée et de la sortie des marchandises sans une surveillance suivie. Ce projet doit être réalisé de manière réussie et tous les groupes politiques irakiens doivent agir dans l'intérêt de l'Irak, a-t-il marqué.
L'imam de la ville Najaf a remercié les forces sécuritaires irakiennes pour neutraliser un haut responsable du groupe terroristes Daech.
Il n'existe pas de retour pour le groupe Daech et ce groupe terroriste a connu la défaite en Irak. Il n'est pas possible que l'Irak soit transformé en un état takfiri. Il est une coexistence paisible entre tous les groupes politiques irakiens, a-t-il ajouté.
Le début des élections législatives en Syrie
Les Syriens prennent part à cette échéance pour choisir 250 membres parmi 1656 candidats, dont 200 candidates, pour les représenter à l’Assemblée du peuple, via 7277 bureaux de vote prêts à recevoir les citoyens dans tous les gouvernorats pour mieux conduire le processus électoral.