Les réactions à l’assassinat du noir George Flyod par un policier blanc ne renvoient pas à l’histoire de l’esclavage aux États-Unis, mais —de même que l’opposition systémique au président Trump— à un problème profond de la culture anglo-saxonne : le fanatisme puritain. Il faut se souvenir de la violence intérieure qui a secoué ce pays lors des deux guerres civiles que furent celles d’Indépendance et de Sécession pour comprendre les événements actuels et prévenir sa résurgence. Attention : aux États-Unis, la classe politique prêche désormais un racisme égalitaire. Tous égaux, mais séparés.

تقي زاده
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères répondent aux accusations infondées
Certains membres du Conseil de la coopération du golfe Persique par crainte des Etats-Unis et contrairement aux volontés des nations arabes et islamiques sont restés silencieux envers les questions et les menaces principales du monde musulmans et des nations opprimées de la Palestine venues de la part des Etats-Unis et du régime sioniste. Ces membres bombardent le peuple patient et résistant du Yémen et imposent un embargo injuste à ce pays, a-t-il insisté.
La manière du comportement des Saoudiens et du gouvernement démissionnaire de Mansour Hadi face à l'initiative du secrétaire général de l'ONU concernant l'arrêt des conflits partout dans le monde et surtout au Yémen montre les positions hypocrites de ces agresseurs. Malgré le cessez-le-feu annoncé par le représentant du secrétaire général de l'ONU, la coalition saoudienne continue à bombarder barbarement le Yémen. Les Saoudiens refusent le plan de la paix présenté par le représentant du secrétaire général de l'ONU. Ils insistent sur la résolution militaire de ce crise et essaient de détourner l'attention du monde de leurs agressions en accusant les autres pays, a-t-il ajouté.
Ansarullah a mencé l'Arabie saoudite de la viser par d'autres attaques
Dans son message, le porte-parole de l'Ansarullah a indiqué des versets du poète yéménite Amin al-Jawfi et a menacé l'Arabie saoudite de mener d'autres attaques.
Le porte-parole du mouvement d'Ansarullah a adressé Mohammad Ben Salman, prince héritier saoudien: tu mérites la mort, Ben Salman, tu mérites la mort.
En menaçant l'Arabie saoudite d'être visées par d'autres attaques, Abd al-Salam a affirmé que les missiles de la résistance ne seraient pas interceptés.
Le Venezuela relance la production d'essence grâce à l'aide de l'Iran
Le Venezuela a redémarré la production d'essence dans sa raffinerie de Cardon, quelques semaines après que l'Iran a envoyé des équipes dans le pays pour réparer les raffineries.
L'unité de craquage catalytique de la raffinerie de Cardon, située dans la péninsule de Paraguaná (nord-ouest) et appartenant à l'État de Falcón, avait cessé ses activités la semaine dernière après un incendie dans l'usine qui a été rapidement maîtrisé.
Une source proche du dossier, qui a parlé sous couvert d'anonymat, a déclaré lundi que l'unité de craquage catalytique - un processus crucial pour la production de carburant - fonctionnait tard la semaine dernière.
Le leader du syndicat Ivan Freites avait rapporté samedi que l'installation avait repris sa production dans les jours qui ont suivi l'incident et produisait aujourd'hui environ 30 000 barils par jour d'essence.
Cardon est la seule raffinerie qui produit actuellement de l'essence au Venezuela. Les sanctions économiques sévères imposées par les États-Unis ont fortement affecté le secteur pétrolier vénézuélien, bloquant les investissements étrangers dans les installations pétrolières et arrêtant les exportations du brut du pays, dont les revenus dépendent beaucoup.
La République islamique d'Iran a aidé le pays sud-américain au cours des derniers mois à atténuer la pénurie de carburant dont il souffre en raison des sanctions américaines.
Entre mai et juin de cette année, l'Iran a livré environ 1,5 million de barils d'essence et d'additifs au Venezuela, envoyant cinq pétroliers avec le drapeau iranien.
L'administration du président américain Donald Trump a tenté d'arrêter les expéditions avec intimidation, mais a choisi de ne pas intercepter les navires iraniens en réponse aux menaces de Téhéran de riposter.
Les autorités iraniennes et vénézuéliennes ont assuré à maintes reprises qu’elles continueront de renforcer la coopération dans divers secteurs tels que le pétrole et la santé ; avertissant Washington de ne pas intervenir dans les questions d'intérêt mutuel entre les deux pays.
USA : le dérapage du racisme égalitaire
Environ quatre cent fidèles de l’Église d’Angleterre fuirent leur pays où ils étaient considérés comme des fanatiques. Ils se réfugièrent à Leiden (Hollande) où ils purent vivre selon la tradition calviniste, ou plus exactement l’interprétation puritaine du christianisme. Probablement à la demande du roi James Ier, ils envoyèrent deux groupes aux Amériques pour y lutter contre l’Empire espagnol. Le premier fonda ce qui devait devenir les États-Unis, le second se perdit en Amérique centrale.
Par la suite, les Puritains prirent le pouvoir en Angleterre avec Lord Cromwell. Ils décapitèrent le roi papiste Charles Ier, instaurèrent une République égalitaire (Commonwealth) et colonisèrent l’Irlande en y massacrant en masse les catholiques. Cette expérience sanguinaire fut de courte durée et discrédita pour longtemps l’idée d’un Intérêt général (Res Publica) aux yeux des Anglais.
Les 35 « pères pèlerins » (Pilgrim fathers) partirent de Leiden, firent escale en Angleterre ; puis traversèrent l’océan à bord du Mayflower. Ils arrivèrent en 1620 en Amérique du Nord pour y pratiquer librement leur religion. Durant leur voyage, ils signèrent un Pacte par lequel ils jurèrent d’établir une société modèle (stricte observance de la foi et du culte calviniste, vie communautaire intense, discipline sociale et morale sans faille). En créant la Colonie de Plymouth, ils eurent l’espoir de construire la « Nouvelle Jérusalem », après avoir fuit le « Pharaon » (James Ier) et traversé la « mer Rouge » (l’Atlantique). Au bout d’un an, ils rendirent grâce à Dieu de leur épopée, célébration commémorée chaque année sous le nom de Thanksgiving [1]. Ils établirent leur capitale à 60 kilomètres au Nord, à Boston. Leur communauté voilait ses femmes, pratiquait les confessions publiques et les châtiments corporels.
- Le logo de la très puissante Pilgrim’s Society : le Père pèlerin est figuré aux côtés du lion britannique et de l’aigle états-unien.
Ces événements ne sont pas seulement des mythes que tout États-unien doit connaître, ils forgent le système politique des USA. Huit présidents sur 45 (dont les Bush) sont des descendants directs des 35 « Pères pèlerins ». Malgré l’arrivée de dizaines de millions d’immigrés et les apparences institutionnelles, leur idéologie resta au pouvoir durant quatre siècles, jusqu’à l’élection de Donald Trump. Un club très fermé, la Pilgrim’s Sociey, réunit sous l’autorité du monarque anglais de très hautes personnalités britanniques et états-uniennes. Il a mis en place la « relation spéciale » (Special Relationship) entre Londres et Washington et a notamment fournit de nombreux secrétaires et conseillers au président Obama.
De nombreuses cérémonies prévues cette année pour le 400ème anniversaire du Mayflower ont été annulées en raison de la lutte contre l’épidémie de coronavirus, notamment la conférence que l’ancien conseiller de Sécurité national britannique devait prononcer devant la Pilgrim’s Sociey. Les mauvaises langues assurent que l’épidémie prendra fin le lendemain de l’élection présidentielle US, si Donald Trump la perd, et que les festivités pourront alors avoir lieu.
Il existe deux cultures depuis toujours opposées aux États-Unis parmi les chrétiens : les Calvinistes ou Puritains d’un côté, les Catholiques, Anglicans et Luthériens de l’autre. Si certaines « dénominations », parmi les huit cent Églises US, se rangent résolument d’un côté, la plupart sont traversées par ces deux courants car le puritanisme n’a pas de corpus théologique défini. C’est plutôt une manière de penser.
La Guerre d’indépendance a débuté en 1773 avec la Boston Tea Party (la révolte du thé de Boston). Son premier acteur avait pour avocat John Adams, autre descendant direct d’un des 35 « Pères pèlerins » et second président des États-Unis. Tandis que l’appel à l’Indépendance fut lancé par le journaliste politique Thomas Paine à partir d’arguments religieux quoiqu’il ne crut pas lui-même en quoi que ce soit.
D’une certaine manière, la guerre d’Indépendance prolonge, aux Amériques, la Guerre civile britannique de Lord Cromwell (la « Grande Rébellion »). Ce conflit ressurgira une troisième fois avec la guerre de Sécession qui, rappelons le, n’a aucun rapport avec l’esclavage (les deux camps le pratiquaient au début de la guerre et les deux camps l’abrogèrent au cours de la guerre pour engager d’anciens esclaves dans leurs armées).
Les Puritains perdirent en Angleterre avec la République de Cromwell, mais gagnèrent les deux fois suivantes aux États-Unis. L’historien Kevin Phillips, qui fut le conseiller électoral du républicain Richard Nixon (descendant d’un frère d’un des 35 « Pères pèlerins »), a longuement étudié ce conflit à travers les siècles [2]. C’est en fonction de ces données qu’il imagina la stratégie de « la Loi et l’Ordre » face au démocrate ségrégationniste George Wallace lors de l’élection présidentielle de 1968 ; stratégie reprise par Donald Trump pour celle de 2020.
Tout cela pour dire que les apparences sont trompeuses. Les lignes de clivages ne se trouvent pas où le reste du monde les pense.
Les Puritains ont toujours soutenu l’égalité absolue, mais entre les seuls chrétiens. Ils interdirent longtemps l’accès des Juifs à la fonction publique et massacrèrent les Indiens qu’ils prétendaient aimer. Durant la guerre de Sécession, ils étendirent leur égalitarisme aux Noirs (à la différence des Puritains d’Afrique australe qui défendirent l’apartheid jusqu’au bout) donnant naissance au mythe fallacieux d’une guerre contre l’esclavage. Aujourd’hui, ils défendent l’idée que l’humanité est divisée entre races égales et si possible séparées. Ils sont toujours réticents à ce qu’ils nomment des mariages interraciaux.
Les Puritains placent le mensonge au plus bas de leur échelle de valeurs. Ce ne peut pas être pour eux une ruse, mais toujours le pire des crimes, bien plus grave que le vol et le meurtre. Au XVIIème siècle, ils punissait du fouet le fait de mentir à un pasteur, quelle qu’en soit la raison. Ils ont établi des lois punissant aujourd’hui encore le mensonge à un fonctionnaire fédéral quelle qu’en soit la raison.
L’Évangélisme US
Avec le temps et particulièrement au XIXème siècle, un autre courant de pensée surgit au sein du christianisme américain : l’évangélisme. Ce sont des chrétiens de toutes dénominations qui tentent de se rapprocher du christianisme originel dont ils ne savent pas grand-chose. Aussi se fient-ils aux textes sacrés. Comme les Puritains, les Évangéliques sont des fondamentalistes, c’est-à-dire qu’ils accordent aux Écritures le rôle d’une parole divine et les interprètent en refusant toute contextualisation des textes. Mais ils sont beaucoup plus pragmatiques. Sur toute chose, ils ont une position de principe, mais confrontés à un problème, ils agissent en conscience et non pas selon le règlement de leur communauté.
Il est très facile de se moquer des convictions grotesques des Évangéliques contre la théorie de l’évolution, mais cela n’a guère d’importance et ils l’abandonnent lorsque c’est nécessaire. Il est beaucoup plus significatif, mais malheureusement plus rare, de dénoncer la vision puritaine d’une humanité divisée en races distinctes, égales, mais séparées. Cela a pourtant de graves conséquences quotidiennes.
Les Puritains restèrent les maîtres de la politique états-unienne jusqu’en 1997, date à laquelle le président libertin Bill Clinton interdit par décret toute expression de foi religieuse dans les Institutions fédérales. Il s’en suivit un déplacement de la religion de l’Administration vers le secteur privé. Toutes les grandes entreprises acceptèrent des groupes de prière sur leur lieu de travail. Ce déplacement fut favorable à l’émergence publique des Évangéliques au détriment des Puritains.
- Lors des émeutes devant la Maison-Blanche, le président Trump s’est rendu à l’église épiscopalienne Saint-John pour se présenter, Bible à la main, comme le défenseur des convictions religieuses de tous les chrétiens face au fanatisme puritain.
Le retour du fanatisme puritain
Le conflit entre les Puritains et le reste de la société reprend aujourd’hui une tournure radicale et religieuse. Il oppose deux mentalités, l’une idéaliste, égalitaire au sein de leur communauté et fanatique, l’autre parfois plus extravagante encore, s’accordant des inégalités, mais réaliste.
La puritaine Hillary Clinton a hésité à devenir pasteur méthodiste après son échec à l’élection présidentielle [3]. Elle a beaucoup péché (sa liaison avec Vince Foster), a été punie par Dieu (la liaison de son mari avec Monica Lewinsky) s’est repentie (au sein de la Family du Pentagone [4]) et a été sauvée. Elle est sûre d’avoir été choisie par Dieu et s’enorgueillit de sa violence contre les peuples non-chrétiens. Elle soutient toutes les guerres contre les « ennemis de l’Amérique » et espère voir le retour du Christ.
Au contraire, Donald Trump ne manifeste aucun intérêt pour la théologie, n’a qu’une connaissance approximative de la Bible et une foi sommaire. Il a autant péché que les autres, mais se vante de ce qu’il a réussi plutôt que de se repentir de ses fautes en public. Il doute de lui-même et compense son sentiment d’infériorité par un égotisme démesuré. Il adore rivaliser avec ses ennemis, mais ne veut pas les anéantir. Quoi qu’il en soit, il incarne la volonté de restaurer la grandeur de leur pays (« Make America Great Again ! ») plutôt que de poursuivre des guerres toujours et partout, ce qui en fait le champion des Évangéliques contre les Puritains. Il offre la possibilité aux chrétiens de se réformer eux-mêmes plutôt que de convertir le monde.
Lors de la campagne électorale de 2016, j’avais posé la question « Les États-Unis vont-ils se réformer ou se déchirer ? » [5]. À mes yeux, seul Donald Trump pouvait permettre aux USA de continuer comme Nation, tandis qu’Hillary Clinton provoquerait une guerre civile et probablement la dissolution du pays sur le modèle de la fin de l’URSS. Ce qui se passe depuis la mort de George Flyod montre que je ne m’étais pas trompé.
- Hillary Clinton durant la campagne électorale de 2016.
Les partisans d’Hillary Clinton et du Parti démocrate imposent leur idéologie. Ils luttent contre le mensonge et détruisent les statues comme leurs ancêtres puritains brûlaient les sorcières de Salem. Ils développent une lecture absurde de leur propre société, niant les conflits sociaux et interprétant les inégalités au seul regard de prétendues races humaines distinctes. Ils désarment les polices locales et contraignent des personnalités « blanches » à s’excuser en public de jouir d’un privilège invisible.
Dans l’affaire russe, l’arrêt des poursuites contre l’ancien conseiller de Sécurité nationale Michael Flynn et la grâce présidentielle accordée à l’ancien conseiller de Donald Trump, Roger Stone, ont suscité les protestations enragées des puritains. Pourtant aucun de ces deux hommes n’a porté de tort à quiconque, mais ils avaient osé mentir au FBI pour le tenir hors de la Maison-Blanche.
Le maire de Minneapolis (la ville de George Flyod) a été humilié en public parce qu’il refusait de dissoudre la police municipale « raciste ». Tandis que le conseil municipal de Seattle vient de diminuer par deux le budget de sa police municipale. Cela ne gêne pas les classes sociales supérieures vivant dans des résidences privées, mais prive de sécurité ceux qui n’ont pas de quoi se payer de gardiens.
L’Associated Press, puis le New Yok Times, le Los Angeles Times et bientôt presque tous les médias US, ont décidé d’écrire Noir (Black) avec une majuscule lorsqu’il désigne la « race » (sic) [6], mais pas Blanc (white) dans le même usage. En effet, le fait d’écrire Blanc avec une majuscule (White) est un signe distinctif des suprémacistes blancs [7].
Le Pentagone a envisagé de renommer ses bases militaires portant le nom de personnalités sudistes accusées d’avoir été « racistes » ; puis a envoyé un mail à tout le personnel civil et militaire de l’Armée de Terre (US Army) dénonçant notamment comme d’« extrême-droite » l’affirmation selon lui mensongère qu’il n’y a qu’une seule et unique race humaine. Certes ces initiatives ont provoqué une vive réaction des GI’s trumpistes et ont échoué, mais elles marquent une très dangereuse escalade [8].
Autant de décisions qui manifestent une perte de rationalité collective.
[2] The Cousins’ Wars : Religion, Politics and the Triumph of Anglo-America, Kevin Phillips, Basic Books (1999).
[3] “Hillary Wants to Preach”, Emma Green, The Atlantic, August 6, 2017.
[4] The Family : The Secret Fundamentalism at the Heart of American Power, Jeff Sharlet, Harper Perennial (2009).
[5] « Les États-Unis vont-ils se réformer ou se déchirer ? », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 25 octobre 2016.
[6] « Racisme et antiracisme comme mensonges », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 16 juin 2020.
[7] Uppercasing ‘Black’, Dean Baquet and Phil Corbett, The New York Times, June 30, 2020.
[8] « L’US Army contre Trump », Réseau Voltaire, 10 juillet 2020.
Le traité de paix entre l’Imam Hassan ibn Ali et Moawiya ibn Abi Sufyan
Le traité de paix entre l’Imam Hassan ibn Ali(as) et Moawiya ibn Abi Sufyan
• Le contenu du traité
1- Moawiya doit gouverner selon les ordres du Coran et de la sunna.
2- Moawiya doit arrêter d’insulter l’Imam Ali et doit interdire ses partisans de le faire.
3- Moawiya ne doit pas élire aucun successeur.
4- Il doit garantir la sécurité pour les partisans de l’Imam Ali et ceux des Ahl-ul-Bayt.
5- Tous les musulmans doivent être en sécurité, quoique soit leur origine, leur racine et leur opinion concernant les Omeyyades. Et les soldats de Moawiya doivent s’abstenir de s’acharner sur eux.
Al-Kamil, Ibn Athir, v. 3 p. 405
• Les partisans de l’Imam Hassan opposants à ce traité
Hujr ibn Ouday, Ouday ibn Hatam, Musayyib ibn Najaba, Malik ibn Dhamrah, Sufyan ibn Abi Layla, Bachir Hamédani, Sulayman ibn Surad, Abdallah ibn Zubayr, Abu Saïd et Qays ibn Sa’d faisaient partie de l’armée de l’Imam Hassan et étaient contre le traité de paix.
Certains des opposants du traité allèrent auprès de l’Imam Hussain lui demandant d’être leur dirigeant. Mais l’Imam Hussain refusa et les invita à obéir à l’Imam Hassan.
• Les raisons pour lesquelles l’Imam Hassan accepta le traité
1- L’état perturbé à Koufa
2- L’absence des personnes dignes pour les charges de la responsabilité de diriger les différents domaines de la communauté islamique.
3- Le gouvernement de Moawiya à Damas et ses oppositions contre l’Irak.
4- Le manque d’une armée digne pour combattre contre Moawiya
5- La crédulité de certains vrais Ch’ites
Abou Saïd Ouqaysa a dit :
Je suis allé chez l’Imam Hassan et je lui ai dit :
- Ô fils de l’Envoyé d’Allah, pourquoi tu as accepté ce traité (avec Moawiya) alors que tu savais que c’est toi qui as le droit du Califat ?
L’Imam m’a répondit :
- Si je ne l’acceptais pas, personne de nos Chi’ites ne resterait en vie et Moawiya les tuerait tous.
Ilal al-Chara'i, al-Saduq, v. 1 p. 211
Après avoir accepté le traité de paix, un homme dit à l’Imam Hassan :
Ô humiliant des croyants !
L’Imam lui dit :
Je ne suis pas humiliant des croyants, je les ai plutôt rendus honorables. Car lorsque j’ai vu que vous n’aviez pas assez de force pour combattre l’armée de Damas, j’ai abandonné le Califat pour que vous et moi restions en vie.
Bihar al-Anwar, Allama al-Majlissi, v. 75 p. 287
Les gens abandonnèrent l’Imam Hassan, les kharidjites l’insultaient, le considéraient comme un polythéiste, regardaient son sang licite et s’emparèrent de ses biens. Il ne resta que peu nombreux des Chi’ites fidèles de son père et de lui-même contre l’armée immense de Moawiya.
Al-Irshad, al-Mufid, v. 2, p. 10
L’Imam Hassan répondit à une personne qui lui reprochait :
Du fait que je n’avais pas assez de partisans, j’ai confié le gouvernement à Moawiya. Si j’avais des secoureurs, je le combattrais sans cesse.
Al-Ihtijaj, Tabarsi, v. 2 p. 291
L’Imam Hassan n’avait aucune solution sauf accepter la paix et abandonner le combat. Car ses soldats n’avaient pas une forte croyance, ils virent le sang de l’Imam licite et voulaient même le livrer à Moawiya. Le cousin de l’Imam, Ubaydullah ibn Abbas, l’abandonna et joignit les ennemis. Généralement, ils s’attachèrent aux fioritures d’ici-bas et oublièrent la récompense divine.
Al-Irshad, al-Mufid, v. 2, p. 10
• Après le traité
Après le pacte de paix, Moawiya alla à Nukhayla, fit la prière du vendredi avec les gens et dit dans son discours :
Je ne vous ai pas combattu pour que vous fassiez la prière, le pèlerinage, le jeûne ou que vous donniez la Zakat. Vous les ferez vous-même. Je vous ai combattu pour gouverner. Sachez bien que j’ai fait un traité de paix avec Hassan et j’ai accepté certaines conditions, mais maintenant je les rejette tous.
Il alla ensuite à Koufa et y resta quelques jours pour que les gens lui prêtent le serment d’allégeance. Il monta en chaire et insulta l’Imam Ali et l’Imam Hassan.
L’Imam Hussain voulait lui répondre, mais l’Imam Hassan prit sa main et l’assit. Il se tint debout lui-même et dit :
Ô toi qui insultes Ali ! Je suis Hassan et mon père est Ali. Tu es Moawiya et ton père est Sakhr. Ma mère est Fatima et ta mère est Hind. Mon grand-père est l’Envoyé d’Allah et ton grand-père est Harb. Ma grand-mère est Khadijah et ta grand-mère est Qatila.
Donc, qu’Allah maudisse celui qui est plus inconnu, d’une mauvaise descendance et celui qui est malfaiteur et a une ancienne hypocrisie dans son cœur !
Un groupe dans la mosquée dit «amine».
Kashf al-Ghoumma, al-Irbili, v. 2 p. 341
Pourquoi essuyer son visage de sa main passée sur le lieu de la prosternation pour Dieu
Essuyer son visage de sa main passée sur le lieu de la prosternation pour Dieu
puis en la passer sur tout le corps !
Se protéger ainsi de toute maladie, de tout mal, de tout vice, de toute infirmité.
« Dieu Très-Elevé a révélé au Prophète Moussa(p) fils de ‘Imrân : « Sais-tu, ô Moussa, pourquoi Je t’ai privilégié de parmi Mes créatures et Je t’ai choisi pour Ma Parole ? »
Il(p) répondit : « Non ! Je ne sais pas, ô Seigneur ! »
Dieu lui a alors révélé : « J’ai regardé la terre et je n’ai trouvé personne de plus humble envers Moi que toi. »
Moussa(p) se jeta à terre prosterné et frotta sa joue sur la terre par humilité de sa part envers son Seigneur Tout-Puissant.
Dieu lui inspira alors : « Lève la tête ô Moussa et passe ta main sur l’endroit de ta prosternation puis essuie de ta [main] ton visage et passe-la sur ton corps, car c’est une sécurité contre toute maladie, tout mal, tout vice, toute infirmité. » »
rapporté par Jamîl fils de Darrâj d’Abû ‘Abdallah(p) in Wasâ’il ash-Shî‘at, vol.7 pp14-15
Verset du jour
An_Nesa_Surreh_Versue_155
..وَقَوْلِهِمْ قُلُوبُنَا غُلْفٌ ۚ بَلْ طَبَعَ اللَّهُ عَلَيْهَا بِكُفْرِهِمْ فَلَا يُؤْمِنُونَ إِلَّا قَلِيلًا ﴿١٥٥﴾
Sourate 4, verset 155 ➡️
".…...et leur parole: « Nos cœurs sont (enveloppés) et imperméables. » En réalité, c'est ALLAH qui a scellé leurs cœurs à cause de leur mécréance, car ils ne croyaient que très peu."
L'incrédulité est de deux genres, ainsi que l'attribution d'associés à ALLAH swt.
1. l'incrédulité cachée
2. l'incrédulité manifeste
Parfois, l'homme dit clairement : "Je ne crois pas en DIEU et au Coran" et refuse la vérité. Mais il arrive aussi que l'homme ne suive pas les lois et les commandements d'ALLAH swt par son cœur.
Il [le Coran] dit que si quelqu'un refuse la vérité, ALLAH swt le scellera. En fait, c'est le reflet de notre action. Lorsque nous cachons la vérité à nous-mêmes et aux autres, nos cœurs seront scellés et nous nous éloignerons de la vérité. Ainsi, le rideau sera écarté du cœur de quelqu'un proportionnellement à ce qu'il fait par rapport à ce qui est juste. De la même manière, la vérité sera cachée à ses yeux et à ceux des autres en proportion de ce qu'il aura caché la vérité à ses yeux et aux yeux des autres. Quand il est dit dans le verset "ALLAH swt les scellera", cela signifie que c'est la norme d'ALLAH swt dans la Création.
Le lent délitement de la République en France
Depuis trois ans, une contestation profonde se fait entendre partout en France. Elle a adopté des formes jusque-là inconnues. Se réclamant de l’idéal républicain, elle remet en cause la manière dont le personnel politique sert les institutions. Face à elle, le président de la République singe une concertation qu’il manipule à chaque étape. Pour Thierry Meyssan, les pires ennemis du pays ne sont pas ceux qui veulent le diviser en communautés, mais ceux qui ont été élus et ont oublié le sens de leur mandat.
En octobre 2018, en France, une sourde protestation montait des petites villes et des campagnes. Les dirigeants du pays et les médias découvraient avec stupéfaction l’existence d’une classe sociale qu’ils ne connaissaient pas et n’avaient jamais rencontrée jusque là : une petite bourgeoisie, qui avait été exclue des grandes villes et reléguée dans le « désert français », un espace où les services publics sont rationnés et les transports en commun inexistants.
Cette protestation, qui à certains endroits se transforma en soulèvement, fut déclenchée par la hausse d’une taxe sur le pétrole visant à réduire la consommation de carburant afin d’atteindre les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat. Ces citoyens étaient beaucoup plus touchés que les autres par cette hausse car ils vivaient loin de tout et n’avaient aucune autre option de transport que leurs moyens personnels.
Depuis la dissolution de l’Union soviétique, l’économie mondiale s’est réorganisée. Des centaines de millions d’emplois ont été délocalisés d’Occident vers la Chine. La plupart de ceux qui ont perdu leur travail ont dû en accepter d’autres moins bien payés. Ils ont été contraints de quitter les grandes villes, devenues trop chères pour eux, et de s’installer à leur périphérie [1].
Les Gilets jaunes rappelaient au reste de la société qu’ils existaient et ne pouvaient pas aider à lutter contre « la fin du monde » si on ne les aidait pas d’abord à lutter pour leurs « fins de mois ». Ils dénonçaient l’inconscience des dirigeants politiques qui, depuis leurs bureaux de la capitale, ne percevaient pas leur détresse [2].
Les premiers débats politiques qui opposèrent des politiques à quelques unes de leurs figures de proues furent encore plus stupéfiants : les politiques leur proposaient des mesures sectorielles visant à rendre le prix de l’essence abordable quand ils leur répondaient calmement sur les désastres causés par la globalisation financière. Les premiers paraissaient désarçonnés et dépassés, tandis que les seconds étaient les seuls à disposer d’une vue d’ensemble. La compétence était passée du personnel politique à ses électeurs.
Heureusement pour la classe dirigeante, les médias écartèrent ces trouble-fête et leur substituèrent d’autres manifestants, exprimant avec force leur colère sans la même intelligence. Le durcissement du conflit, soutenu par la majorité de la population, fit craindre une possible révolution. Paniqué, le président Emmanuel Macron se réfugia durant dix jours dans son bunker sous l’Élysée, annulant tous ses rendez-vous. Il pensa démissionner et convoqua le président du Sénat pour qu’il exerce l’intérim. Celui-ci le rabroua. Reprenant ses esprits, il apparut à la télévision pour annoncer diverses mesures sociales. Cependant aucune de ces allocations ne concernait les Gilets jaunes car l’État ignorait encore qui ils étaient.
Toutes les études d’opinion tendent à montrer que cette contestation n’est pas un rejet de la politique, mais au contraire une volonté politique de restauration de l’Intérêt général, c’est à dire de la République (Res Publica).
Les citoyens sont à peu près satisfaits de la Constitution, mais pas de la manière dont on s’en sert. Leur rejet est d’abord celui du comportement du personnel politique dans son ensemble, pas des Institutions.
Aussi, pour reprendre la main, le président Emmanuel Macron décida d’organiser un « Grand débat national » dans chaque commune, un peu sur le modèle des États généraux de 1789. Chaque citoyen pourrait s’exprimer. Les propositions seraient synthétisées et prises en compte.
Dès les premiers jours, le président s’employa à contrôler l’expression populaire. Il s’agissait de ne pas laisser la populace dire n’importe quoi. L’« immigration », l’« interruption volontaire de grossesse », la « peine de mort » et le « mariage pour tous » devaient être écartés des débats. Ainsi, alors que le président se pensait « démocrate », il se méfiait du Peuple.
Bien sûr, tous les groupes peuvent se laisser dominer par des passions. Durant la Révolution française, les sans-culottes ont pu perturber les débats des assemblées en invectivant les députés depuis les tribunes. Mais rien ne permet d’anticiper que les maires se seraient laisser déborder par leurs administrés.
L’organisation du « Grand débat national » revenait à la Commission nationale du débat public. Or celle-ci entendait garantir la libre expression de chaque citoyen, tandis que le président voulait au contraire la limiter à quatre thèmes : « transition écologique », « fiscalité », « démocratie et citoyenneté », « organisation de l’État et des services publics ».
La Commission fut donc remerciée et remplacée par deux ministres. Le chômage, les relations sociales, la dépendance des personnes âgées, l’immigration et la sécurité, tombèrent aux oubliettes.
Le président se mit alors en scène. Il participa à plusieurs réunions télévisées au cours desquelles il répondit à toutes les questions posées, imbu de sa propre compétence. On était passé du projet d’écouter les préoccupations citoyens à l’idée de leur répondre qu’ils étaient bien gouvernés
Trois mois, 10 000 réunions et 2 000 000 de contributions plus tard, un rapport fut rendu et classé dans un placard. Contrairement à ce que prétend cette synthèse, les interventions des participants au « Grand débat national » portaient sur les avantages des élus, la fiscalité et le pouvoir d’achat, la limitation de vitesse sur routes, l’abandon des territoires ruraux et l’immigration. Non seulement cet exercice de style n’a pas fait avancer les choses, mais il a donné aux Gilets jaunes la preuve que le président veut leur parler, mais pas les entendre.
- Partout en France, les Gilets jaunes ont organisé des pétitions pour la création d’un Référendum d’Initiative Citoyenne (RIC).
Puisqu’on vous dit que nous sommes démocrates
Non pas au cours du « Grand débat national », mais durant les manifestations, de nombreux Gilets jaunes firent référence à Étienne Chouard [3]. Depuis une dizaine d’années, cet homme sillonne la France en assurant ses interlocuteurs qu’une Constitution n’est légitime que si elle est rédigée par les citoyens. Il préconise donc de former une assemblée constituante par tirage au sort et de soumettre son résultat à référendum.
Le président Emmanuel Macron leur répondit en créant une assemblée tirée au sort, une « Convention citoyenne ». Dans la continuité du « Grand débat national », dès le premier jour, il pervertit l’idée qu’il mettait en œuvre. Il ne s’agissait pas de rédiger une nouvelle Constitution, mais de poursuivre un des quatre thèmes qu’il avait déjà imposé.
Cependant, il n’a pas considéré que le tirage au sort soit un moyen de dépasser les privilèges dont disposent certaines classes sociales ou de contourner ceux des partis politiques. Il l’a abordé comme un moyen de mieux connaître la volonté populaire, à la manière des instituts de sondage. Il a donc fait procéder à un découpage de la population selon des catégories socio-professionnelles ainsi que par région. Puis les membres ont été tirés au sort dans ces différents groupes comme pour un panel de sondés. La définition de ces groupes n’a pas été rendue publique. En outre, il a confié l’organisation des débats à un cabinet spécialisé dans l’animation de panels de sorte que le résultat est celui d’un sondage : cette assemblée n’a formulé aucune proposition originale, mais s’est bornée à prioriser les propositions qu’on lui a présentées.
Un tel processus est beaucoup plus formel qu’un sondage, mais n’a rien de démocratique puisque jamais ses membres n’ont pu exercer la moindre initiative. Les propositions les plus consensuelles seront transmises au Parlement ou soumises au Peuple par référendum. Or, le dernier référendum en France, il y a quinze ans, est un très mauvais souvenir : le Peuple a censuré la politique gouvernementale qui a pourtant été poursuivie par d’autres voies au mépris des citoyens.
Le caractère totalement illusoire de cette assemblée de citoyens est apparu avec une proposition que ses membres ont déclaré ne pas vouloir soumettre à référendum parce que le Peuple, qu’ils étaient censés représenter, la rejetterait à coup sûr. Ce faisant, ils ont admis avoir adopté une proposition en suivant les arguments qui leur avait été présentés, mais en sachant que le Peuple raisonnerait autrement.
Ce n’est pas moi, ce sont les scientifiques
Lorsque survint l’épidémie de Covid-19, le président Emmanuel Macron fut convaincu de la gravité du danger par le statisticien britannique Neil Ferguson [4]. Il décida de protéger la population en appliquant le confinement obligatoire généralisé que lui recommandait l’ancienne équipe de Donald Rumsfeld [5]. Il se prémunit des critiques en constituant un « Conseil scientifique » dont il confia la présidence à une personnalité morale qu’il pensait incontestable [6].
Une seule voix autorisée se leva contre ce dispositif : un des plus éminents médecins infectiologues au monde, le professeur Didier Raoult [7]. À la fin de la crise, il témoigna devant une commission parlementaire. Selon lui, Neil Ferguson est un imposteur ; le Conseil scientifique —dont il démissionna— est manipulé par des conflits d’intérêt avec Gilead Science (l’ancienne firme de Donald Rumsfeld) ; en situation d’urgence, le rôle des médecins est de soigner pas de faire des expériences ; les résultats des médecins dépendent de leur conception de leur métier, c’est pourquoi les malades confiés aux hôpitaux de Paris avaient trois fois plus de risque de mourir que ceux confiés aux hôpitaux de Marseille.
Les propos de Didier Raoult ne furent pas analysés par les médias qui consacrèrent leur travail à la réaction outrée de la nomenklatura administrative et médicale. Pourtant la question de la compétence du président de la République, de son gouvernement et des élites médicales venait d’être posée par un membre incontesté de l’élite médicale.
La seconde vague
Le premier tour des élections municipales avait eu lieu au début de la crise sanitaire, le 15 mars 2020. Les villes périphériques et les campagnes, terres des Gilets jaunes, avaient souvent dégagé des majorités pour élire immédiatement leur maire. Comme à l’habitude les choses étaient plus complexes dans les grandes villes. Un second tour fut organisé à la fin de la crise, le 28 juin. Un nouveau pas a alors été franchi.
Six électeurs sur dix, échaudés par le « Grand débat national » et indifférents à la « Convention citoyenne », ont fait la grève des urnes.
Ignorant cette protestation silencieuse, les médias ont interprété le vote de la minorité comme un « triomphe des écologistes ». Il aurait été plus juste de dire que les partisans de la lutte contre la « fin du monde » ont définitivement divorcé de ceux de la lutte pour les « fins de mois ».
Les études d’opinion nous assurent que le vote écologiste est surtout le fait de fonctionnaires. C’est une constante dans tous les processus pré-révolutionnaires : des gens intelligents, s’ils se sentent liés au Pouvoir, sont aveuglés et ne comprennent pas ce qui se passe sous leurs yeux.
La Constitution ne prévoyant pas cette fracture au sein du Peuple, aucun quorum n’a été institué de sorte que ce scrutin est valide quoique non démocratique dans toutes les grandes villes. Aucun des maires, pourtant élus par seulement un cinquième de leurs administrés voire moins encore, n’a demandé l’annulation du scrutin.
Aucun régime ne peut se prolonger sans le soutien de sa population. Si cette grève des urnes se reproduit lors de l’élection du président de la République, en mai 2022, le système s’effondrera. Aucun des dirigeants politiques ne semble s’en soucier.
[2] « Une colère très politique », par Alain Benajam, Réseau Voltaire, 21 novembre 2018.
[4] « Covid-19 : Neil Ferguson, le Lyssenko libéral », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 18 avril 2020.
[5] « Le Covid-19 et l’Aube rouge », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 28 avril 2020.
[6] « C’en est assez du consensus ! », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 2 juin 2020.
[7] Site officiel de Didier Raoult et de son équipe : Méditerranée infection.
Il n’y a pas de capitulation dans le dictionnaire du Hezbollah
"La nation iranienne sait comment décevoir ses ennemis" (Leader de la RI)
Lors d’une visioconférence ce dimanche matin, le 12 juillet, avec les députés du nouveau Parlement iranien, le Leader de la Révolution islamique a affirmé que le 11ème Parlement est le « symbole même de l’espérance et de ce qu'attend le peuple iranien de ses députés».
Faisant allusion « au potentiel et aux larges capacités matérielles, spirituelles et religieuses dont jouissent l'Iran et sa nation », le Leader de la Révolution islamique a souligné : « J'ai la ferme conviction qu'il n'existe aucun problème non-solvable en Iran et en ce sens, il appartient au Parlement d’œuvrer dans le sens d'un règlement des problèmes et d'opérer efficacement, tout en évitant des questions subsidiaires. »
Pour l’Ayatollah Khamenei, « la présence massive des électeurs aux législatives du mois de février a été une réponse cinglante à la campagne de pression économiques et de propagande médiatique" et surtout "le signe qu'en dépit de tous ces problèmes, "la nation a fondé sa confiance et son espoir en ses responsables et "que les solutions aux problèmes du pays, c'est de ses responsables qu'elle les attend ». "C'est une opportunité que les députés devront saisir".
Plus loin dans ces propos, Le Leader de la RI a évoqué l'épidémie de Covid-19 dans le pays :
« La participation responsable et massive des Iraniens a su contrer la première vague du coronavirus tout comme la mobilisation nationale en faveur des couches les plus défavorisées. Cette mobilisation, identique à celle qui a eu lieu aux obsèques de notre défunt général Soleimani ne proviennent que d'un peuple profondément spirituel et qui croit fermement à la justesse de sa cause, de sa lutte et de sa résistance face à l'Arrogance; un peuple qui attache la plus haute des valeurs à ses héros, à ses symboles de résistance. »
Le Leader a ensuite évoqué les tentatives de déstabilisation, de révolution colorée que les ennemis de l'Iran ont pilotées contre le pays en 1999 ou encore en 2009 et surtout l'échec par quoi ces tentatives se sont soldées : « La nation iranienne sait comment décevoir ses ennemis. Connaissez-vous un talent pareil aux autres nations du monde?»
L'Ayatollah Khamenei a ensuite appelé à l'union de tout appareil étatique pour infliger une "réponse unique et forte" au front élargi des ennemis : " Le front ennemi qui compte au premier rang les Etats-Unis, notre ennemis le plus abject, a mis tout son poids politique, économique, médiatique dans la balance pour nous mettre à genou. Dans ce contexte, l'unité est un impératif. Il faut se prêter les mains fortes et avoir une seule et unique verbe.