تقي زاده

تقي زاده

Zarif a critiqué dans une lettre les pays Européens signataires de l'accord nucléaire pour leur non-respect des engagements écrits dans l'accord nucléaire.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a fait état d’une lettre du chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, à l’adresse du haut-représentant de l'Union européenne (UE) pour les affaires étrangères, et coordinateur du Plan global d’action conjoint (JCPOA), Josep Borrell, où il a de nouveau renvoyé les cas de non-respect des pays européens à la Commission mixte pour le règlement, conformément à l'article 36 de l’accord nucléaire.

Selon le service de la presse du ministère iranien des Affaires étrangères, le porte-parole de ce ministère, Seyed Abbas Moussavi a ajouté: « Suite à l'action irresponsable et illégale des trois gouvernements européens (Allemagne, Grande-Bretagne et France) en présentant le projet de résolution anti-iranien au Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), ainsi que le non-respect continu des obligations internationales liées au PGAC, par le groupe E3, Mohammad Javad Zarif, le Chef de la diplomatie de la République islamique d'Iran (RII), a de nouveau écrit une lettre au chef et coordinateur de la politique étrangère de l'Union européenne, Josep Borrell, où il  a de nouveau renvoyé les cas de non-respect des pays européens à la Commission mixte pour le règlement, conformément à l'article 36 du Conseil de sécurité des Nations unies.

Le diplomate a rappelé: « Dans la lettre du ministre des Affaires étrangères, il est souligné que toute ingérence dans la coopération actuelle des garanties entre l'Iran et l'Agence est contraire aux dispositions du JCPOA et peut avoir des effets négatifs sur les bases de la coopération des garanties existante.

Les garanties de l'AIEA sont un système d'inspection et de vérification des utilisations pacifiques des matières nucléaires dans le cadre du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), supervisé par l'Agence internationale de l'énergie atomique.

La diplomatie iranienne insiste par la voix de son porte-parole sur le maintien du JCPOA et la pleine mise en œuvre des dispositions du pacte historique par toutes les parties à l'accord, et sur la nécessité pour l'Iran de bénéficier pleinement des effets économiques du  régime de la levée des sanctions, comme envisagé par le JCPOA.

« Téhéran prendra des mesures appropriées et proportionnées contre tout comportement maximaliste et irresponsable, et exhorte vivement les trois pays européens à maintenir et à mettre pleinement en œuvre les engagements liés au JCPOA, au lieu de s’aligner sur la politique américaine de pression maximale », a prévenu le diplomate.

Il est à noter qu’auparavant, en deux autres phases, la République islamique d'Iran avait renvoyé la non-conformité des États-Unis et de trois pays européens à la Commission mixte en vertu de l'article 36 du JCPOA, mais en raison du non-règlement de ces différends, les évolutions contre-productives ont conduit Téhéran à une réduction graduelle (en cinq étapes) de ses engagements liés à l’Accord.
 
 
dimanche, 05 juillet 2020 10:10

Question d'Imamat selon Imam Ali ar-Reda(as)

☘️☘️Imam Reda as ☘️☘️

Partie 1.

Sur ce que l’Imam ar-Reda (Psl) a dit concernant l’Imamat, Ses noblesses et le rang de l’Imam

Abul Abbas Muhammad ibn Ibrahim ibn Ishaq al-Taleqani - que Dieu soit satisfait de lui - a rapporté que Abou Ahmad Al-Qasim ibn Muhammad ibn Ali al-Haruni cita sur l'autorité de Sa'id Al-Hussein, Ali ibn al-Adawi cita sur l'autorité de Abu Hamid Imran ibn Musa ibn Ibrahim, sur l'autorité d'Al-Hassan Ibn Al-Qasim Ar-Raqqam, sur l'autorité d'Al-Qasim ibn Muslim, sur l'autorité de son frère Abdul Aziz Ibn Muslim :


« Durant la période d'Ali Ibn Moussa ar-Reda (Que la Paix de Dieu soit sur lui), nous étions dans Marva. Nous nous étions rassemblés dans la mosquée Jami’a, un jour de Vendredi, et les gens parlaient du concept de l’Imamat et des nombreuses différences que les gens avaient les uns avec les autres à cet égard.

Je suis allé voir mon Maître et mon Mawlây ar-Reda (Que la Paix de Dieu soit sur lui) et lui rapportai ce que les gens disaient à ce sujet. Il (Que la Paix de Dieu soit sur lui) sourit et dit:

« O Abdul Aziz ! Les gens sont ignorants et ont été trompés au sujet de leur Religion. Allah, Le Béni, l’Elevé, n'a pris la vie de Son Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille)qu'après avoir achevé et complété la Religion pour lui, et Il lui a envoyé le Coran dans lequel tout, y compris le licite, l’illicite, les limites, les décrets et tout ce qui est nécessaire est clarifié. Puis Allah le Puissant, le Majestueux a dit : «... Nous N’avons rien omis dans le Livre ...» [6 :38]

Au cours du Pèlerinage d'Adieu, qui a eu lieu dans les derniers jours de la vie du Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille), Allah lui révéla : « ... Ce jour, J'ai parachevé pour toi ta Religion, accompli sur toi Mon bienfait, et J’agrée l’Islam comme Religion pour toi... » [5 :3]

C'est la question de l’Imamat qui complète la Religion. Le Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) n'est pas mort jusqu'à ce qu'il (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) leur ait clarifié la connaissance de leur religion, leur ait montré la Voie, les mette sur le droit chemin, établisse Ali (Que la Paix de Dieu soit sur lui) comme leur Guide et leur Chef Divin, et indique tout ce que les gens avaient besoin.

Celui qui pense qu'Allah le Puissant le Majestueux n'a pas parachevé Sa Religion, a sans aucun doute refusé le Livre de Dieu. Quiconque nie le Livre de Dieu est un athée.

Les gens sont-ils conscients du degré et de la valeur de l’Imamat et de son rang au sein de la Communauté pour qu’ils sachent si le fait qu’ils choisissent un imam est acceptable ?

L’Imamat est beaucoup plus majestueux, plus noble dans son statut, plus élevé et beaucoup plus profond que d'être compris par l'intellect ou par les opinions (imaginations) des gens pour qu'ils puissent élire un imam par eux-mêmes.


L’Imamat a été placé par Allah le Puissant le Majestueux au troisième rang après la Prophétie, et l'Amitié d'Allah accordée à Abraham ((Que la Paix de Dieu soit sur lui). Allah lui a donné une grande noblesse par cela et l’a rendu bien connu.


Allah Le Puissant, le Majestueux dit : « Je ferai de toi un Imam (Guide à suivre) pour les gens. » [2 :124]

Alors, Abraham (Que la Paix de Dieu soit sur lui) se réjouit et dit : «... Et parmi (des Imams) de ma descendance ? » [2 :124]

Alors, Allah Le Puissant, le Majestueux a dit : « Mon engagement ne s’applique pas aux injustes. » [2 :124]

Ainsi ce verset fermera pour toujours toute possibilité d’Imamat pour tout oppresseur jusqu'au Jour de la Résurrection. Par conséquent, l’Imamat a été limité aux Elus.

Puis, Allah l'honora en établissant l’Imamat pour les élus purs (infaillibles, purifiés) de la progéniture d'Abraham (Que la Paix de Dieu soit sur lui).

Allah Le Puissant, le Majestueux dit : « Et Nous lui donnâmes Isaac et, de surcroît Jacob, desquels Nous fîmes des gens de bien, et Nous les fîmes des Imams qui guidaient par Notre ordre. Et Nous leur révélâmes de faire le bien, d’accomplir la prière et d’acquitter la Zakât. Et ils étaient Nos adorateurs. » [21 :72-73]

Ainsi l’Imamat est resté dans sa descendance d'une génération à l'autre jusqu'à ce que le Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) en ait hérité.

Allah Le Puissant, le Majestueux a dit : « Certes les hommes les plus dignes de se réclamer d’Abraham sont ceux qui l’ont suivi, ainsi que ce Prophète-ci, et ceux qui ont la foi. Et Allah est l’allié des croyants. » [3 :68]

Par conséquent, cet Imamat était surtout pour le Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille), et, par les ordres de Allah, il (Pslf) l’a transmis à Ali (Que la Paix de Dieu soit sur lui). Il resta ensuite dans les mains de ceux de sa (Ali) descendance qui ont été choisis et à qui fut accordés le savoir et la foi par Allah, comme le dit Allah le Puissant, le Majestueux : « Tandis que ceux à qui le savoir et la foi furent donnés diront: « Vous avez demeuré d’après le Décret d’Allah, jusqu’au Jour de la Résurrection, voici le Jour de la Résurrection. » [30 :56]

Par conséquent, l’Imamat reste dans les mains de la descendance d'Ali (Que la Paix de Dieu soit sur lui) jusqu'au Jour de la Résurrection, car il n'y aura pas de Prophètes après Mohammad (Pslf). Maintenant, comment ces ignorants peuvent-ils choisir ?

L’Imamat est le rang des Prophètes, et l'Héritage des Dépositaires. L’Imamat est la position de Lieutenance d'Allah le Puissant, le Majestueux et de Lieutenance du Prophète. C'est la position du Guide des Croyants. C’est l'Héritage d'Al-Hassan (Que la Paix de Dieu soit sur lui) et d’Al-Hussein (Que la Paix de Dieu soit sur lui).

L’Imamat est le règne de la Religion, le système pour les musulmans, le bien de ce monde et l'honneur des croyants. L’Imamat est le fondement solide de l'Islam et son plus grand fruit. La perfection de la Prière, l’acquittement de la Zakât (l'aumône purificatrice), le Jeûne, le Pèlerinage à la Mecque (Hajj), s'engager dans le Jihad sont faits par l’Imam, les butins acquis sans aucune effusion de sang, et la charité sont bénis par l’Imam. Les dispositions divine doctrinale et les punitions sont mises en pratique par l’imam, et les limites sont protégées par lui.

L’Imam légalise ce que Dieu juge licite, interdit ce que Dieu juge illicite, et exécute les dispositions doctrinales que Dieu a décrété, protège la Religion de Dieu, et appelle à la voie de son Seigneur en utilisant la sagesse, de bons conseils, et des preuves solides.

L’Imam est comme un soleil brillant dans le monde qui dépasse l'horizon hors de la portée des mains et des yeux.

L’Imam est comme une pleine lune lumineuse brillant comme une lampe claire et une lumière incidente, une étoile qui guide dans l'obscurité sombre, des déserts arides et des océans imposants.

L’Imam est comme l'eau délicieuse pour l’assoiffé, et comme un guide pour mener loin de la destruction.

L’Imam est comme le feu de guidance sur les hauts plateaux désertiques dont la chaleur va réchauffer les demandeurs de sa chaleur. Il nous dirige hors des dangers. Quiconque l’abandonne périra sûrement.

L’Imam est comme les nuages de pluie et le déluge torrentiel. Il est comme le soleil brillant et la vaste terre. Il est comme une source jaillissante, un jardin et un ruisseau.

L’Imam est comme un compagnon digne de confiance, un père gentil et un vrai frère. Il est comme un refuge pour les serviteurs.

L’Imam est le Dépositaire de Dieu sur Sa terre. Il est Sa preuve pour Ses serviteurs et Son vicaire dans Ses villes. Il est l'Appelant à Dieu, et le Protecteur des sanctuaires de Allah le Puissant, le Majestueux.

L’Imam est purifié des péchés et exempt de défauts, il lui est donné une connaissance exclusive, il se caractérise par la Patience (longanimité), il est l'Ordre (ordonnateur- prescripteur) de la Religion, l’Anse solide des croyants, la cause de la colère des hypocrites, et la perdition des négateurs de la Vérité.

L’Imam est celui qui ne peut être surpassé durant son propre temps. Personne ne peut atteindre son niveau et aucun savant ne peut l'égaler. Il ne lui existe aucun substitut, et il n'a pas d’équivalent ou de correspondant pour lui.
A suivre incha Allah

Sa connaissance de ce que pensent les gens

Il est rapporté d’Ahmed fils de Mohammed fils d’Abû Nasr al-Bizanti qui raconte :

« Je doutais d’Abû-l-Hassan al-Reda (Psl), alors je lui écrivis une lettre lui demandant l’autorisation de le voir. Je lui avais dissimulé mon intention de l’interroger sur trois versets sur lesquels mon coeur accrochait, en allant chez lui.

La réponse à ce que je lui avais écrit me parvint : « Que Dieu nous accorde la santé/salut ainsi qu’à vous.
A propos de ta demande de l’autorisation de me voir, cela est difficile car ceux-là (les dirigeants Abbassides d’alors) m’en empêchent.
Aussi je ne peux le faire à l’heure actuelle. Cela sera, avec la Volonté de Dieu. »

Puis, il (Psl) m’avait écrit les réponses de ce que je voulais l’interroger à propos des trois versets du Livre (le Coran).

Par Dieu ! je ne lui avais pas évoqué mes questions. Aussi, je fus étonné de les voir évoquées.
En fait, je n’ai su que c’était la réponse (à mes questions) que plus tard et je suis resté sur le sens qu’il (Psl) m’avait indiqué par écrit. »


Il est rapporté de Rayyân fils d’as-Salt : « Quand je voulus me rendre en Iraq, je décidais de faire mes adieux (à l’Imam al-Reda (Psl)) et me dis en moi-même que quand je lui ferais mes adieux, je lui demanderais une chemise des vêtements de son corps pour m’en faire un linceul et des dirhams de ses biens pour faire des bagues à mes filles.

Quand je lui fis mes adieux, j’étais occupé à pleurer et à regretter de le quitter et (j’oubliais) de les lui demander. Après que je l’eus quitté, il (Psl) m’appela et me demanda de revenir. Je revins.

Il (Psl) me dit : « Aimerais-tu que je te donne une chemise des vêtements de mon corps qui te servira de linceul quand viendra ton terme Aimerais-tu recevoir de mes dirhams pour faire des bagues à tes filles ? »

Je lui dis : « Ô mon maître ! Je pensais te le demander, mais la tristesse de te quitter m’en avait empêché. »

Il (Psl) souleva le coussin et en sortit une chemise et me la remit. Il souleva un coin de son tapis de prière et en tira des dirhams qu’il (Psl) me remit.
Je les comptai. Il y en avais trente. »

Et selon une autre version de ce propos, il est précisé que les dirhams étaient frappés à l’éffigie de l’Imam al-Reda(Psl). »


Il est rapporté de Mohamed fils de Fadl qui raconte : « Je suis rentré chez Abu-l-hassan al-Reda (Psl) et l’interrogeai sur un certain nombre de choses. Je voulais l’interroger sur l’arme du Messager de Dieu (s) et j’oubliai. J’étais sorti de chez lui et me trouvais chez Hassan fils de Bashîr quand arriva son serviteur avec un mot de lui (Psl) sur lequel il était écrit :

« Par la (grâce) du Nom de Dieu, le Tout-Puissant, le Tout-Miséricordieux, je suis du rang de mon Père, son héritier et se trouve chez moi ce qui se trouvait chez lui. »

L’Imam Rida (as) et la philosophie de la nécessité de la prière


L’un des éléments qui permet la croissance spirituelle est l'adoration et la servitude envers un Dieu unique; car l’adoration est le passage salvateur qui permet de faire passer l’homme de la forteresse étroite du monde d’ici-bas et de la vie matérielle, au monde sacré de la spiritualité, tout en renouvelant et renforçant sa relation naturelle et primordiale (fetri) avec le Principe de la création. Si le noble Prophète de l'islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sa famille) arrive à une position aussi éminente que celle de la prophétie, c’est parce qu’il est le serviteur de Dieu avant d’être Son prophète. Nous témoignons de cette réalité en ces termes: "Je témoigne que Muhammad est Son serviteur et Son prophète. "

Parmi cela, la prière est la manifestation la plus claire de l'adoration et de la servitude envers la Créateur; ainsi, la prière est présentée comme étant le pilier de la tente de l’islam (Majlissi, Bihar al-Anwar, Vol. 82, p. 218.) et l'ascension des croyants (Ali Namazi, Mostadrak Safinat al-Bihār al-Anwar Vol. 6, p. 343.). La prière a de nombreux effets et recèle des secrets particuliers; nous en rappelons certains en citant cette tradition de l’Imam Rida (as). Lorsque Muhammad ibn Sinan lui demanda la raison du caractère obligatoire de la prière, l'Imam Rida évoqua plusieurs points à titre de réponse, notamment:
1- L’aveu de la seigneurie de Dieu et la négation de tout associé auprès de Sa divinité absolue
2- La manifestation d’humilité et l'expression de son besoin auprès de Celui qui est exempt de tout besoin
3- Reconnaître ses péchés et demander pardon à Dieu
4- Exprimer sa révérence et rendre hommage à Dieu l'Eminent, et confesser Sa grandeur
5- Se rappeler de Dieu et ne pas L’oublier
6- Demander l'augmentation de sa foi et le renforcement de sa religion
7- S'éloigner de la corruption et déclarer son aversion du péché.
dimanche, 05 juillet 2020 09:32

Al_Araf_Surreh_Versue_128

Al_Araf_Surreh_Versue_128

قَالَ مُوسَىٰ لِقَوْمِهِ اسْتَعِينُوا بِاللَّهِ وَاصْبِرُوا ۖ إِنَّ الْأَرْضَ لِلَّهِ يُورِثُهَا مَن يَشَاءُ مِنْ عِبَادِهِ ۖ وَالْعَاقِبَةُ لِلْمُتَّقِينَ ﴿١٢٨﴾

Sourate 7, verset 128 ➡️
Musa (Moïse) dit à son peuple : « Demandez aide auprès d'ALLAH et soyez patients, car la terre appartient à ALLAH. IL en fait héritier qui IL veut parmi Ses serviteurs. Et la fin (heureuse) sera aux pieux. »

Dans ce verset, ce que Moïse (as) veut de sa nation, l'Imam Mahdi (ajtfs) le veut aussi de nous.
Dans ce verset, il nous est demandé "patience" et "exaltation". La patience de ce verset inclut une personne qui est agitée et qui meurt à cause de l'éloignement de son chef, ils sont donc invités à attendre.
Et dans ce verset, il nous est conseillé de demander l'Aide d'ALLAH swt ; s'il vous plaît, pensez à ce sujet : combien de fois demandons-nous l'Aide d'ALLAH swt pendant la journée ?
Nous devons demander l'Aide d'ALLAH swt chaque jour en ce qui concerne notre religion et dans les questions les plus fondamentales et les plus générales de notre vie.

L'imam Hussein (as) n'a-t-il pas dit :  "Quelqu'un qui a ALLAH swt, qu'est-ce qu'il n'a pas... ?!"
Si nous avons ALLAH swt, alors nous avons tout ... ?!  Pourquoi donc notre main est-elle vide ?
Parce que nous ne demandons à ALLAH swt aucune aide dans chacun de nos travaux quotidiens. Le verset disant qu'ALLAH swt est Le Propriétaire de la Terre ? عبْض الْأَرَّ إنَّاءِ يُورَهُهَا مَن يَشَاءِث مِنْ عِبَادلِلِ ۖ, alors demandez-lui d'être le propriétaire de la terre sous le drapeau de l'Imam Mahdi (ajtfs) inshaAllah.    .
La Terre a un propriétaire depuis l'époque d'Adam (as) ; elle passe de génération en génération pour atteindre le serviteur d'ALLAH swt.
Soyons le serviteur d'ALLAH swt, pas le serviteur de nos désirs et de satan....

Le soutien du Cher Imam (ajtfs) est quelqu'un qui ne pense pas être seul dans son travail personnel, mais s'arrête un peu avant de faire quoi que ce soit et établit une relation avec ALLAH swt.
Le partisan du Cher Imam (ajtfs) ne fait rien, ne dit rien, à moins qu'il ne se connecte constamment à sa prise de conscience de la présence de son Imam (ajtfs), bien sûr, pour le bien de la rapidité de sa réapparition.

dimanche, 05 juillet 2020 09:25

Abbass Abu Fadel as

L’Amour que Portait Abul-Fadl al-Abbass (Psl) à son frère, Imam  al-Hussein Ibn Ali (Psl)

??????????

L’amour que portait Abul-Fadl al-Abbass (Psl) à son frère Al Hussein Ibn Ali (Psl) était incommensurable et infini…

❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️

Quand le seigneur Abul-Fadl vit qu’il ne restait plus que lui et son bien aiméHussein (Psl) face à l’armé du maudit il s’approcha de l’Imam (Psl) et lui demanda :
-Mon Maitre, c'est maintenant à mon tour de marcher au combat, comme ont fait tous les autres avant moi, me permets-tu d’aller me battre pour ta cause car je suffoque de l’injustice qu’ils sont en train de commettre ?

L’Imam al-Hussein (Psl) se rappelait que son noble père Amir al Muminin (Psl) lui avait dit :
- Hussein, je te confie cet enfant.
Il me représentera le jour de ton Martyre, et il donnera sa vie pour ta défense et celle des tiens, mieux que je ne le ferais moi-même si j'étais encore en vie ce jour-là…

Avec une voix douloureuse L’Imam al-Hussein (Psl) s’exclama :
- Ô mon frère ! tu es mon porte étendard et ma bannière ! Si tu t’en vas, tout sera dispersé…

Mais Abul-Fadl (Psl) répondit le coeur lourd :
- Comment pourrais-je rester la alors que toi et les tiens vous avez soif o mon maître, mon coeur se déchira à l’appel de ta Sukayna (Psl) assoiffée par la chaleur aride de cette terre d’épreuve…

Le coeur déchiré L’Imam al-Hussein (Psl) accepta et le regarda s’éloigné avec a ses côtés  sa petite Sukayna (Psl) qui portait tant d’amour à son oncle et tant qu’ils purent voir sa silhouette, ils restèrent la, sans bouger.
Il s’avançait vers les partisans du shaytane et quand ils commencèrent à l’attaquer, Abbas (Psl) s’écria :
- Je ne crains pas la mort, car ma vie doit être sacrifiée pour mon maître et mon Imam…
JE SUIS ABBAS IBN ALI… Rien ne m’effraye en vérité.

Ses paroles effraya l’ennemi qui commença à se disperser et le seigneur Abbas (Psl) put atteindre l’Euphrate, son cheval se jeta dans l’eau, il descendit de sa monture, rempli l’outre et voulu boire de l’eau mais il se rappela de Hussein (Psl) seul avec ses enfants assoiffé par l’oppressante chaleur depuis des jours…

- Comment pourrais-je boire et oublier que mon Maitre Hussein ainsi que Sukayna et les enfants n'ont rien bu depuis trois jours, par Allah je ne boirais pas tant qu’ils n’auront pas bu ?

L’outre pleine Abul-Fadl (Psl) se précipita vers le campement avec une seule idéeen tête : rapporter l’eau aux enfants assoiffés par la chaleur. Les soldats d’obeydollah Ibn ziyad (la) prit de panique à la pensé que Hussein (Psl) puissent se désaltérer, se mirent à sa poursuite afin de tenter de l’arrêter mais Abbas (Psl) se battit comme se battait son noble père, Ali Ibn Abi Taleb (Psl) et malgré la faim et la soif terribles qui l’affaiblissait il semait l'effroi dans les rangs de l’ennemi.
Impossible de venir à bout d'un tel adversaire, les hommes de Yazid lancèrent des centaines de flèches.
Abbas (Psl) n’avait en tête que l’outre remplie d’eau…

Tel un sournois serpent zeyd Ibn varghâ (la) sorti de derrière un palmier et du coup violent et haineux coupa le bras droit d’Abul-Fadl (Psl), il prit son épée de sa main gauche serrant l'étendard contre sa poitrine et cria:
- Par Celui qui m’a créé ! Malgré le fait que vous avez coupé mon bras droit je continuerais à défendre ma Religion et mon Imam celui même dont le Prophète chérissait et pour qui il aurait donné son âme.

Le sang jaillissant l’affaiblissait terriblement, et là Hakim Ibn Tofeyl (la) le maudit attendait caché derrière un palmier pour lui donner le deuxième coup fatal et avec une cruauté inhumaine il trancha le deuxième bras d’Abul-Fadl (Psl), Abbas (Psl) s’écria :
- O Allah ! Brûle-les dans la chaleur torride du Feu de l’Enfer !

Soudain une flèche transperça l'outre, qui se vida …
Et une autre flèche blessal'oeil d’Abbas Ibn Ali (Psl) attristé par la pensé de Sukayna assoiffée il tomba deson cheval…
Le seigneur Abul-Fadl al-Abbass (Psl) se battit jusqu'à a ses dernièresforces, puis Hakim le maudit prit sa massue de fer et frappa de toutes sesforces destructrice la tête de Abul-Fadl al-Abbass (Psl), profondément désemparédevant l’impuissance à pouvoir se protéger, Abul-Fadl (Psl) cria à l’aide pour queson frère l’entendît…
- Mon maître… Ô fils de mon père… Ô fils du prince des croyants… Ô amour et douceur d'az-Zahraa viens à mon secours…

L’Imam al-Hussein (Psl) accourut vers son frère bien aimé mais Abul-Fadl (Psl) ne voyant plus rien à cause du sang qui coulait sur son doux visage s’écria...
- Ô toi qui que tu sois ne me tue pas avant que je puisse faire mes adieux à mon tendre maître Hussein Ibn Ali !!!!

L’Imam al-Hussein (Psl) les larmes coulant sur son visage répondit :
- C’est moi, … c’est moi mon frère…, que t’ont-ils fait ô mon âme et mon bouclier, ô porteur de mon étendard, que soit maudit cette nation qui de part leurs actes ont commis des injustices indescriptibles sur ta personne.

L’Imam al-Hussein (Psl) posa la tête d’Abul-Fadl sur ses genoux mais celui-ci la retira..
- Pourquoi retires-tu ta tête ô mon frère, O Abul-Fadl ?

- Car ma tête est à présent sur tes genoux mais où sera la tienne et sur qui la poseras-tu après O Aba Abdillah ??? Personne ne soutiendra ta noble tête car elle sera suspendue au bout d’une lance !!!

L'Imam Hussein (Psl) nettoya le sang qui aveuglait l’autre oeil d’Abul-Fadl (Psl), Les deux frères échangèrent un long regard d'adieu ensuite Abul-Fadl (Psl) murmura :
- Mon frère ! Mon frère !

Et avec ces mots qu’il prononçait pour la première fois il rendit le dernier soupir.

L’Imam al-Hussein (Psl) s’effondra et cria :
- Mon dos est brisé, Ô Seigneur soit témoin de ce qu’Ils ont fait…Sans toi mon frère, il ne me reste plus aucun support, aucun défenseur et aucun guerrier…Que ferais-je après toi, Ô Abul-Fadl … ???

Ô Abbas que t’on-t-il fait Ô toi qui fût le fils d’Amir al Muminin (Psl)
Ô Abbas toi le fils da la noble Oum-l-Bannin (Psl)
Ô lune des bani hachem ton visage couvert de sang
N’a pas effrayé ceux qui sont les partisans de Satan
Tu fus roi dans le royaume de l’Amour d’Al Hussein
Tu es celui qui donna le sang qui coula dans tes veines .

Pour faire la paix, c’est assez simple : il suffit d’arrêter de se faire la guerre. Mais au Grand Moyen-Orient, c’est beaucoup plus compliqué, parce qu’il y a une multitude d’acteurs pour qui une solution, quelle qu’elle soit, doit satisfaire les revendications contradictoires. Dans ces conditions, aucune paix ne peut être totalement juste, mais elle peut au moins, et doit, garantir la sécurité de tous.

À Helsinki (Finlande), le 16 juillet 2018, les présidents Trump et Poutine ont débuté des négociations directes sur la cogouvernance mondiale. La presse occidentale a immédiatement développé une polémique sur l’implication russe dans les élections états-unienne de manière à masquer les avancées de ce sommet.

Durant toute l’année 2011 et le premier semestre 2012, les États-Unis et la Russie discutèrent en secret de leurs projets au Moyen-Orient élargi. Le Pentagone poursuivait la stratégie Rumsfeld/Cebrowski, c’est-à-dire le plan de destruction de toutes les structures étatiques (Afghanistan, Iraq, Libye, Syrie…), mais le président Barack Obama cherchait un moyen de se retirer militairement de la région de manière à pouvoir transférer ses troupes dans l’océan Pacifique, autour de la Chine (« Pivot to Asia »). La Russie, quant à elle, espérait retrouver son influence dans la région en s’appuyant sur la population russophone d’Israël et sur la Syrie.

Nous ne connaissons pas le contenu de ces discussions qui furent difficiles. Une polémique opposa les deux puissances tout au long du mois de juin, chacun accusant l’autre d’être du « mauvais côté de l’Histoire » [1]. Quoi qu’il en soit, Washington et Moscou convoquèrent ensemble une conférence internationale à Genève à propos de la Syrie, mais sans aucun Syrien, le 30 juin 2012. Tous deux, conscients que la guerre en Syrie n’avait rien d’une guerre civile, conclurent un Traité de paix entre eux devant leurs alliés respectifs comme témoins. Tous crurent que, malgré l’inégalité militaire entre les deux protagonistes, un nouveau Yalta, un nouveau partage du monde, avait eu lieu et que ce Traité en était la première manifestation [2].

Or, une semaine plus tard, le président français, François Hollande, organisait à Paris une réunion des « Amis de la Syrie » pour relancer le conflit [3]. Les alliés de l’Otan, en présence et avec la complicité de la secrétaire d’État Hillary Clinton [4], faisaient échouer les négociations Obama-Poutine. Le maître de cérémonie de la conférence de Genève et ancien secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan, dénonçait le double jeu d’un des protagonistes et démissionnait avec fracas de sa charge d’envoyé spécial des Nations Unies pour la Syrie, le 2 août. Inquiètes une partie des Non-alignés [5], puis la Chine [6], proposèrent de recoller les morceaux sans y parvenir.

9 ans de guerre suivirent.

En 2020, alors que le Pentagone poursuit avec constance la stratégie Rumsfeld/Cebrowski, le président Donald Trump négocie secrètement non seulement avec ses homologues Vladimir Poutine et Bachar el-Assad, et avec les deux premiers ministres Benjamin Netanyahu et Benny Gantz, mais probablement avec bien d’autres.

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Le 20 février 2019, le président Poutine révélait devant l’Assemblée fédérale russe, les performances de ses nouvelles armes. La Russie avait récupéré son statut de Grande Puissance.

Contrairement à une idée répandue, les contradictions de la partie US ne sont pas nouvelles puisqu’elles existaient déjà il y a 9 ans, sous Barack Obama. Elles ne sont donc pas dues à Donald Trump, mais à une crise profonde et ancienne des États-Unis que les Occidentaux refusent de considérer. À la différence de son prédécesseur, il ne cherche pas à déplacer ses pions d’une région à l’autre de l’échiquier mondial, mais à ramener ses troupes à la maison. Les exigences russes, quant à elles, ont considérablement augmenté. Moscou s’est investi militairement en Syrie et y a montré la puissance de son industrie militaire renaissante et de sa nouvelle armée. La Russie, jadis en ruine à l’effondrement de l’URSS et au pillage intérieur de Boris Elstine [7], est redevenue une Grande Puissance, en se donnant de la capacité non seulement de se défendre, mais aussi de détruire son rival US ce qu’elle est le seul État au monde à pouvoir envisager. Nous parlons de la gouvernance mondiale, il s’agit bien de rapports de force.

Nous ne savons pas plus qu’en 2011 la teneur des négociations entre la Maison-Blanche et le Kremlin, mais nous pouvons déduire ce qui est en jeu à partir des événements actuels. Soit la guerre qui déchire un à un tous les États de la région se poursuit, soit les Deux Grands se partagent la région en zones distinctes, soit ils la gèrent ensemble. Il est évidemment possible de mixer ces options : appliquer l’une de ces trois formules dans toute la région ou plusieurs selon les pays.

Tout accord doit se fonder sur une analyse réaliste du Grand Moyen-Orient et non pas sur les titres des journaux. Les médias ne rendent pas compte des véritables rapports de force dans la région car ils traitent les conflits comme s’ils étaient distincts les uns des autres ce qui n’est absolument pas le cas. Tout accord ici a des conséquences sur les autres de sorte que la paix pour les uns peut signifier un désastre pour d’autres.

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En juin 2919, un nouveau sommet sur la gouvernance mondiale se réunissait à Jérusalem au niveau des conseillers nationaux de sécurité (ici Nikolaï Patrouchev et John Bolton).

Contrairement à une idée reçue, ni les Palestiniens, ni les Kurdes ne sont aujourd’hui centraux. Ils ont perdu leur cause légitime en prétendant construire des États nationaux en dehors de leurs territoires historiques. Ni les Turcs, ni les Iraniens ne représentent de danger, ils sont toujours prêts à négocier sous la table. Le problème qui fait tout échouer depuis quarante ans est la volonté de certains Anglo-Saxons de poursuivre la colonisation de la région via Israël et la résistance de certains arabes via le Hezbollah libanais. Or, la faction coloniale d’Israël conduite par Benjamin Netayanhu est aujourd’hui en perte de vitesse face à la faction nationaliste conduite par Benny Gantz. D’autre part, le Hezbollah ne peut plus compter sur ses deux parrains : la Syrie qui est très affaiblie et l’Iran qui vient de pactiser avec les Britanniques au Yémen, de s’entendre avec les États-Unis en Iraq et de s’allier militairement aux Frères musulmans en Libye.

Par conséquent, toute solution durable passe à la fois par :
- une cogestion d’Israël par les États-Unis et la Russie et par
- une gestion du Liban et de la Syrie par la Russie, sous surveillance des États-Unis.

Cette évolution aura lieu tôt ou tard, malgré l’opposition d’une partie des Israéliens, des Libanais et des Syriens, parce qu’elle est la seule qui puisse garantir la sécurité de tous.

D’ores et déjà, la partie russe s’est réorganisée en ce sens. L’ambassadeur russe pour le Levant, Alexandre Zaspikine, se concentre déjà sur le seul Liban où il est en poste, tandis que le nouvel ambassadeur russe à Damas, Alexander Efimov, a acquis la possibilité d’en référer directement au président Poutine sans passer par son ministère, où son prédécesseur en Syrie, Alexander Kinshchak, supervisera la région.

Ce qui se joue aujourd’hui a déjà échoué un très grand nombre de fois depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, mais la région a évolué et les Grandes Puissances aussi. Donald Trump est très réaliste tandis que Vladimir Poutine a un sens aigu du Droit international. S’ils parviennent tous deux à rapprocher leurs points de vue sur le Grand Moyen-Orient, cela aura aura immédiatement des conséquences positives en Extrême-Orient.

 
 

[1] « Du bon côté de l’Histoire », par Sergueï Lavrov, Réseau Voltaire, 17 juin 2012.

[2] « Communiqué final du Groupe d’action pour la Syrie », Réseau Voltaire, 30 juin 2012.

[3] « Discours de François Hollande à la 3ème réunion du Groupe des amis du peuple syrien », par François Hollande, Réseau Voltaire, 6 juillet 2012.

[4] “Clinton at Friends of Syrian People Ministerial Meeting”, by Hillary Clinton, Voltaire Network, 6 July 2012.

[5] “Final Statement from Tehran Consultative Meeting on Syria”, Voltaire Network, 9 August 2012.

[6] « La solution chinoise », par Thierry Meyssan, Tichreen (Syrie) , Réseau Voltaire, 5 novembre 2012.

[7] Toutes les grandes entreprises de l’URSS étaient publiques. Le président Boris Elstine rassembla des amis autour d’une table et leur distribua les joyaux industriels. Tandis que les amis du président devinrent instantanément milliardaires, l’espérance de vie des Russes chuta brutalement de 15 ans. Il aura fallu une décennie au président Vladimir Poutine pour restaurer le niveau de vie de ses concitoyens et le statut de son pays.

Les dernières informations sur la situation du Sheikh Zakzaky ont été présentées lors d’une réunion virtuelle à Londres, en présence d’un groupe d'experts de la Commission islamique des droits de l'homme.
Au cours de cette réunion, le groupe d”experts a examiné les dimensions du massacre des chiites nigérians à Zaria et la situation du cheikh Ibrahim Zakzaky, chef du Mouvement islamique nigérian, et déclaré que le gouvernement devait être tenu responsable des violences à l’encontre des chiites de ce pays.
 
En décembre 2015, l'armée nigériane a attaqué le centre chiite de la ville de Zaria dans l'État de Kaduna, tuant des centaines d'adeptes du cheikh Zakzaky. Des centaines de personnes ont été arrêtées dans cette attaque dont le cheikh Zakzaky, chef du mouvement chiite Nigérian, et son épouse, Zinat Ibrahim, qui sont en prison depuis près de cinq ans. Les corps des martyrs ont été enterrés dans des fosses communes et les responsables de ces atrocités n’ont pas été interrogés ni arrêtés.
 
Un récent rapport de la Commission islamique des droits de l'homme sur le massacre de Zaria, envoyé à la Cour pénale internationale, soutient que le gouvernement nigérian cherche à éliminer les preuves des événements de décembre 2015, et a demandé à la CPI de faire la lumière sur cette affaire avant qu'il ne soit trop tard. En conséquence, l'Organisation islamique des droits de l'homme a tenu une réunion virtuelle le 26 juin 2020, pour examiner les dimensions et les développements de cette affaire.
 
Jumay Ahmad Karufi, représentante du Mouvement nigérian de résistance islamique et témoin de la tragédie, a raconté ce qu’il avait vu jour de l'attaque brutale de l'armée nigériane contre Zaria et les partisans du cheikh Zakzaky.
برگزاری نشست مجازی آخرین تحولات پرونده شیخ زکزاکی در لندن
Mme Karufi a déclaré : « Ce jour-là, un grand nombre de soldats de l'armée ont attaqué le centre du cheikh Zakzaky. Ils ont tiré sur des jeunes femmes et des enfants. J'ai vu une fillette de 8 ou 9 ans et une fillette de 6 ans se faire tirer dessus. C'était effrayant. J'ai également été touchée deux fois. Un homme a voulu m'aider, mais il a été abattu et est tombé en martyr. Même maintenant, je suis terrifiée par ces souvenirs. Les forces armées incendiaient les maisons et n’épargnaient personne ».
 
Katrina Aina, auteure du rapport de la Commission islamique des droits de l'homme, a déclaré qu’il s’agissait d’un crime d’état contre les partisans du Mouvement islamique nigérian et leur chef. 
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« Cette situation se poursuit et il existe de nombreuses vidéos de manifestations chiites après cet incident, qui montrent que les soldats attaquent leurs manifestations pacifiques et leur tirent dessus. La Cour pénale internationale (CPI) a pris des mesures au cours des cinq dernières années, notamment en interrogeant le gouvernement nigérian sur cet incident et en appelant à une enquête ».
 
Femi Flana, militant pour le respect des droits de l’homme, représentant et avocat du cheikh Zakzaky et de sa femme dans plusieurs procès, a déclaré : « Les attaques contre des chiites et la famille du cheikh Zakzaky sont illégales ainsi que sa détention.  En 2016, le tribunal les a déclarés non coupables et a annoncé leur libération. Le cheikh Zakzaky, sa femme et un groupe de ses partisans sont actuellement en prison sans charges spécifiques.  L'État de Kaduna doit enquêter sur l'attaque militaire. Malgré l'épidémie de Corona, le cheikh n'a pas été libéré de prison. Ils l'ont gardé en prison alors qu'ils ne pouvaient pas s'occuper de lui et veulent le laisser mourir. Nous utilisons tous les moyens possibles pour prouver la responsabilité du gouvernement nigérian, en vertu du droit international.  Il n'y a aucune base légale pour les actions de l'armée et du gouvernement nigérians contre le Mouvement islamique nigérian, et cette décision du gouvernement nigérian est contraire aux principes de la Constitution nigériane ».
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Le Dr Kazem Dala, chef de l’équipe médicale chargée de la situation de santé du cheikh Zakzaky, se référant à la campagne de la Commission islamique des droits de l'homme à Londres, a déclaré qu’il fallait faire pression sur le gouvernement nigérian et se joindre à la campagne.
 
Concernant son état de santé, Dala a déclaré : « Lors de la dernière rencontre que j'ai eue avec le cheikh, je l'ai trouvé plus âgé et plus faible car il jeûnait pendant le Ramadan, mais le moral du cheikh était très bon. Pendant six jours, j'ai eu l'occasion de vérifier son état de santé. Dans toute ma vie professionnelle, je n'ai jamais vu une personne atteinte d’autant de maladies. Le cheikh a un problème de foie et suite aux balles qui sont dans son corps, il souffre d’un empoisonnement au plomb. De plus, ses deux yeux ont des problèmes de vision et son œil gauche est gravement endommagé. L'épouse du cheikh a également des problèmes aigus aux os et au foie, un taux de cholestérol élevé et un empoisonnement à l'arsenic et au plomb causé par les balles laissées dans son corps ».
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À l'issue de la réunion, Soheila Zakzaky, la fille du cheikh Zakzaky, qui a été témoin de la tragédie, a déclaré : « Le 13 décembre 2015, les forces armées ont d'abord attaqué le centre islamique puis notre maison. Ils ont brutalement tué les gens. Trois de mes frères sont tombés en martyrs et de nombreux blessés ont été transportés à l'hôpital sans que nous sachions ce qui leur est arrivé. Nous ne connaissions pas la raison de cette attaque, ils tiraient sans donner aucune explication. Mon père avait parlé de divers problèmes dans le pays, et le gouvernement n'avait pas apprécié. Cependant les partisans du mouvement sont forts et les événements de 2015 ne les ont pas affectés ».
mardi, 30 juin 2020 15:02

Nous ne reconnaissons jamais Israël

La totalité d'Israël est basé sur les territoires palestiniens. La Malaisie ne reconnaîtra jamais Israël, a dit l'ex-premier ministre malaisien.
 
 
Mahatir Mohammad, ex-premier ministre malaisien a affirmé que son pays refusait la normalisation des relations avec le régime sioniste et la présentation d'Al-Qods comme la capitale du régime sioniste était un acte illégal, a rapporté l'agence Taghrib (APT).

La question palestinienne doit être abordée par la tenue des pourparlers, mais ce que le régime sioniste veut est en opposition aux lois internationales. L'Organisation des Nations Unis doit envoyer cette question à la Cour Pénale Internationale pour désigner la vérité, a-t-il précisé dans un entretien avec la chaîne Al-Mayadine.  

La nomination d'Al-Qods comme la capitale du régime sioniste est un comportement illégal qui est contre toutes les lois internationales. Personnes ne peut occuper un terrain et le présenter le sien. L'intégrité de tout Israël est construite sur les terrains palestiniens, a-t-il ajouté.

Depuis la création d'Israël, nous ne l'avons pas reconnu. Jusqu'au maintenant, il n'y a pas de relations diplomatiques entre notre pays et le régime sioniste et nous condamnons toujours ce régime mais malheureusement certains pays ont choisi des politiques différentes, a-t-il marqué.

L'Iran délivre un mandat d'arrêt contre le président américain et plusieurs dizaines de personnes pour leur rôle dans l'assassinat du lieutenant-général iranien Qasim Someilani.

Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères pour les affaires juridiques et internationales, Mohsen Baharvand, a annoncé lundi que le pays avait jusqu'à présent identifié une quarantaine de personnes impliquées dans le meurtre de l'ancien commandant de la force Quds du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) d'Iran, le lieutenant-général Qasim Soleimani, dans un bombardement américain à Bagdad, la capitale de l'Irak.

Soleimani, considéré comme l'une des principales figures de la lutte contre le terrorisme, est décédé le 3 janvier après que le président américain Donald Trump a ordonné son exécution par une attaque de drone.

Le procureur général de Téhéran, Ali Alqasimehr, a pour sa part déclaré à cet égard que Téhéran avait émis un mandat d'arrêt et une notice rouge de l'Organisation internationale de police criminelle (Interpol) contre "36 responsables politiques et militaires américains et d'autres gouvernements » pour leur implication dans cette « attaque terroriste ».

Ces personnes, et en particulier Donald Trump, a poursuivi le procureur général, font face à "des accusations de meurtre et de terrorisme".

En outre, Alqasimehr a clairement indiqué que le gouvernement iranien continuera de poursuivre Trump, même après la fin de son mandat, soit en novembre prochain, soit dans quatre ans.

La tension déjà élevée entre l'Iran et les États-Unis Il a atteint son apogée après le meurtre du général Soleimani. Washington a accusé, sans aucune preuve, le haut commandement militaire perse d'avoir orchestré "des attaques contre des bases de la coalition dirigée par les États-Unis" en Irak.

Quatre jours après l'attaque, Téhéran a riposté et a lancé une série de missiles balistiques sur deux bases irakiennes qui abritent des troupes américaines.

Après cette opération énergique, les autorités iraniennes ont prévenu qu'elles "lanceraient d'autres scénarios plus puissants" face à toute nouvelle "stupidité" des États-Unis et ils attaqueraient non seulement toutes les bases américaines de la région, mais ils frapperaient également durement le régime d'occupation israélien, le principal allié des États-Unis en Asie occidentale.