تقي زاده

تقي زاده

En Libye, la donne militaire vient-elle de changer? Après des semaines de cuisants échecs militaires face à la puissance armée de Haftar que les Emirats, Israël, l'Arabie saoudite et la Russie ont soutenu dans l'objectif, dit-on, de mettre au pas la Turquie et ses mercenaires et d'enterrer les velléités gazières d'Ankara, une importante base aérienne vient d'être reprise par le gouvernement de Serraj et donc par la Turquie. l'effet d'annonce et l'impact stratégique sont dont garantis : ces milliers de terroristes fréristes qu'Ankara faisait trafiquer jusqu'ici à bord de bateaux et en passant par la Tunisie voisine vers la Libye, il saura désormais les faire transiter par avion tout comme en Syrie de 2011, le but étant entre autre d'ouvrir grand le ciel des pays nord-africains à l'OTAN et aux USA.

Mais les Emirats sont-ils réellement un rival stratégique pour la Turquie comme veut nous le faire croire la presse atlantiste? Dimanche 18 mai, des sources d'information ont fait état des batteries de missiles russes Pantsir-S acheminé par Abou Dhabi à la base d’al-Watiya qui vient de tomber entre les mains d'Ankara. Un jeu croisé inter OTAN, visant à doubler la Russie et par dessus le marché, les amis de Moscou en Afrique du nord? Une chose est sûre: sans l'Amérique, la Turquie ne saurait s'emparer d'al-Watiya. Raï al-Youm y revient. 

En propulsant l'ex-chef d’état major, Gabi Ashkenazi, à la tête de la diplomatie sioniste, Netanyhau a prouvé qu’il est suffisamment naïf pour croire possible l’annexion de la Cisjordanie sans qu’Israël en entier n’implose. Et pourtant, même l’intéressé est pris de panique : « l’annexion de la Cisjordanie menace les relations avec la Jordanie et l’Égypte… Or ce sont les « alliés » avec qui il faut préserver nos accords sécuritaires pour pouvoir relever les défis régionaux ».

 

C’est la confusion la plus totale dans le camp pro-Israël et c’est visiblement l’effet recherché par les forces « alliées » : alors même que depuis une dizaine de jours Américains et Israéliens accompagnés de la presse turque et saoudienne ne parlent que du « retrait forcé de l’Iran » de la Syrie, relatant tantôt une "collusion" Moscou-Tel-Aviv contre Téhéran tantôt un méga lâchage d’Assad par Poutine, The Jerusalem Post fait publier un article où il croit savoir que tout ceci n’est que du bluff et qu’au contraire de ce que veut faire croire l’Amérique de Trump, l’axe de la Résistance et la Russie se mettent en ordre de bataille, là où le front contre USA/Israël est déjà largement ouvert, soit, l’est de Deir ez-Zor sur la frontière avec l’Irak.

Alors que les États-Unis se coupent les quatre veines pour arracher aux membres du Conseil de sécurité une prolongation de l'embargo sur la vente d'arme à l'Iran, Moscou dit ne pas écarter une amorce des négociations sur la fourniture d’armes russes à l’Iran, une fois que l’embargo du Conseil de sécurité des Nations unies aura été levé, à savoir au mois d'octobre. Il y a quelques jours, le représentant spécial du président russe pour l’Afghanistan et directeur du deuxième département asiatique du ministère russe des Affaires étrangères Zamir Affirma Kabulov en évoquait l'idée. 

Après le harcèlement américain sur les pétroliers iraniens qui transportent du carburant pour le Venezuela, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Seyyed Abbas Moussavi, a affirmé que le libre-échange entre les pays indépendants est un acte légitime et ce qui est illégitime est la piraterie maritime dont les États-Unis sont au premier plan.

« L’Amérique de Trump perturbe l’ordre mondial, ignore les normes et cherche l’anarchisme mondial. Ce que les Américains ont dit sans vergogne de nos navires recevra certainement une réponse de notre part », a indiqué Seyyed Abbas Moussavi.

« Nous avons envoyé aux Américains les recommandations nécessaires via l’ambassade de Suisse et notre représentation à New-York. Nous avons fermement averti dans la lettre du ministre iranien des Affaires étrangères à l’adresse du secrétaire général des Nations unies. Nous espérons que les Américains ne commettront pas une telle action illégale », a-t- il ajouté.

Le ministère iranien de la Défense a procédé fin avril à la livraison en masse de nouveaux drones de combat et de surveillance à l’armée de l’air et à la force de la défense aérienne.

Parmi les drones dévoilés figurait le drone Nasseh, un drone avec un turboréacteur utilisé comme cible d’essai lors des exercices des systèmes de défense aérienne, ainsi que pour perturber les systèmes de défense aérienne de l’ennemi. Le drone Nasseh qui a été fabriqué d’après le drone américain MQM-107, est capable de voler pendant une heure à une vitesse de 0,7 Mach.

Le turboréacteur installé sur ce drone est un mini-turboréacteur Tolou'-4 qui a également été utilisé dans les drones Karrar et les missiles de croisière Nour.

La position des ailes du drone lui permet d’avoir une maniabilité à grande vitesse et de créer des conditions réelles pour des systèmes de défense aérienne lors d’exercices.

Suite à la découverte du corps de l’ambassadeur chinois à Tel-Aviv, retrouvé mort le 17 mai à son domicile à Herzylia et alors que le résultat final de l’enquête n’est pas encore publié, les médias du régime israélien tentent de suggérer qu’il est décédé d’une mort naturelle.

La chaîne 12 de la télévision du régime israélien a rapporté qu’aucun signe ou symptôme de violence n’avait été trouvé sur le corps de l’ambassadeur chinois en Israël, et que les évaluations préliminaires avaient montré que sa mort était naturelle.

Lire aussi: Aide massive chinoise à Israël débordée par la Covid-19

Par ailleurs, alors que la Chine prévoit d’envoyer une équipe d’enquêteurs à la Palestine occupée pour enquêter sur la cause du décès de son ambassadeur, une source israélienne a prétendu que Pékin n’enverrait pas son équipe d’enquêteurs en Israël.

Le 8 mai la presse israélienne a diffusé une nouvelle selon laquelle, l'Iran aurait mené une cyberattaque d'envergure contre le réseau hydraulique de Tel-Aviv, attaque qui représentait, insistait cette même presse, "une menace stratégique": « Cette attaque représente une menace stratégique sérieuse pour Israël, d'autant qu'elle a visé des infrastructures vitales. Elle a été prise très au sérieux par le gouvernement israélien, qui pourrait décider de riposter  », a d'ailleurs souligné au journal Le Point, Ely Karmon, politologue et chercheur des questions stratégiques auprès de The Interdisciplinary Center Herzliya. L'Iran n'a pas revendiqué cette attaque, n'empêche qu'un cyber-assaut de cette taille ne pourrait provenir que d'un ennemi de taille d'Israël. Un ennemi qui dit avoir réussi à coup de missiles à "réduire la présence iranienne en Syrie". Fox News qui a commenté le sujet, met en garde Israël contre un autre aspect de cette attaque, le fait que "les hackers iraniens auraient utilisé des serveurs informatiques situés aux États-Unis pour attaquer Israël". Est-ce la riposte parfaitement calibrée de l'Iran aux frappes balistiques sionistes contre la Syrie? Raï al-Youm y croit. 

Les commandos du Hezbollah, déjà en Galilée? Depuis dimanche 17 mai, les colons tout comme les militaires sionistes se la posent encore cette terrifiante question qui les préoccupent depuis que Hezbollah a crée trois petits "trous" sur la barrière de sécurité, façon de leur rappeler que ce n'est aps uniquement Dôme de fer qui ressemble à une passoire mais tout Israël. Dimanche, les "valeureux" soldats de "l'armée la plus puissante" du Moyen-Orient ont été encore une fois pris de panique quand un individu s'est rapproche de cette même "barrière de sécurité". Ils ont ouvert le feu et l'ont criblé de balle croyant sans doute qu'ils venaient à capturer un "commando" du Hezbollah. La personne se trouve à l'heure qu'il est entre la vie et la mort à l'hôpital mais l'armée israélien ne va guère mieux. Elle est en état d'alerte maximum le long de la frontière nord avec le Liban.

Selon la presse israélienne, les forces militaires sionistes ont augmenté le niveau d'alerte à la frontière nord avec le Liban sur fond d'"événements récents le long de la barrière de sécurité". Quel genre d’événements? 

Un avion-espion américain a survolé près d’une heure une zone à proximité de la base aérienne russe de Hmeimim dans la province de Lattaquié en Syrie.

« Un Boeing P-8A Poseidon de l’armée américaine a décollé de la base aérienne de Sigonella sur l’île de Scissile en Italie avant de survoler pendant plus d’une demi-heure le large des côtes syriennes où est située la base russe de Hmeimim », a rapporté Sputnik.

Cette base a été créée en 2015 lors de la lutte de l’armée russe contre Daech. Elle abrite des avions de combat et un système de défense antimissile S-400.