تقي زاده

تقي زاده

Le Conseil international de supervision de la gestion par l'Arabie saoudite, des deux saintes mosquées, a annoncé le lancement d'une campagne pour la création d’un bureau de gestion et de supervision constitué par plusieurs pays islamiques, pour empêcher la politisation du pèlerinage et les abus dans la gestion des lieux saints.
 
Selon Al Jazeera, ce projet est soutenu par des dizaines de savants musulmans d'Asie, d'Afrique et d'Europe.
 
Dans un communiqué, les organisateurs de ce projet ont rejeté le monopole de la gestion des sites islamiques par l'Arabie saoudite, et demandé à l'Arabie saoudite de prendre des mesures pratiques pour impliquer les associations et les gouvernements islamiques dans la gestion des lieux saints.
 
Parmi les signataires les plus éminents de cette déclaration figurent le cheikh Ezzami Abdul Hamid, président du Conseil des institutions islamiques de Malaisie, le cheikh Osman Nourani du Pakistan, le cheikh Sharif Mabalu, membre du Conseil des chercheurs islamiques du Sénégal, et le cheikh Ahmad al-Qaderi de l’Inde.
Comité international de supervision de la gestion des lieux saints a déclaré dans un communiqué que le roi saoudien Abdoul Aziz avait accepté lors de la création de la dynastie saoudienne, la participation des gouvernements islamiques dans la gestion des lieux saints, mais que le prince Ben Salman était récalcitrant dans l’application de cet accord. 
 
Les signataires ont souligné que les sites sacrés d’Hedjaz, appelé plus tard « Arabie saoudite », et les lieux saints d'Arabie saoudite étaient la propriété de toute l’Ummah islamique et qu’aucun pays arabe ou islamique, tribu ou famille n’en avait le monopole. 
 
Les signataires ont déclaré que les responsables saoudiens abusaient du Hadj et des cérémonies islamiques pour faire pression sur certains pays, qu'ils poursuivaient des intérêts politiques et que de nombreux pays et personnalités islamiques ne pouvaient pas accomplir les rituels du Hadj et de l’Umrah pour des raisons politiques. 
 
« Des gens ont été arrêtés dans le cadre d'affaires politiques liées à leur pays et des monuments islamiques historiques ont été détruits sous prétexte de constructions nécessaires pour le pèlerinage », a déclaré le cheikh Azmi Abdul Hamid, religieux de Malaisie, qui a déclaré posséder le document historique signé par le roi Abdul Aziz Al Saud.
 
« Ce document que le prince héritier Mohammed bin Salman avait refusé de fournir, indique que les musulmans ont le droit de gérer les affaires des deux sanctuaires sans entraves », a-t-il précisé.
 
Le Conseil international de surveillance de la gestion saoudienne des deux sanctuaires sacrés avait été formé afin d'empêcher la destruction de l'identité islamique de La Mecque et de Médine, lors des opérations saoudiennes de développement de génie civil. Il veille également à ce que l'Arabie saoudite distribue équitablement les quotas obligatoires du Hadj et de l’Umrah aux pays islamiques, ne politise pas les rites religieux et protège la santé des pèlerins.
 
La délégation a annoncé qu'elle mènera des enquêtes périodiques sur les abus de pouvoirs des autorités saoudiennes au cours des 100 dernières années, la politisation des cérémonies du Hadj et la violation par l'Arabie saoudite, des conventions historiques signées par les pays islamiques. 
Selon Al Jazeera, des organisations islamiques et des personnalités internationales ont lancé une campagne pour une gestion internationale des lieux saints en Arabie saoudite. 

Voilà trois quarts de siècle qu’une colonie anglo-saxonne, devenue un arsenal US, tente de conquérir toutes les terres du Nil à l’Euphrate (l’Égypte, la Palestine, la Jordanie, le Liban, la Syrie et une partie de l’Iraq). Et voici quelques années que des citoyens de cette même colonie aspirent à la transformer en un État normal. Ce conflit d’un autre âge a franchi une étape avec la nomination d’un gouvernement bicéphale : deux Premiers ministres représentant les deux visions politiques vont se paralyser mutuellement. Les seules avancées ne pourront être qu’en matière sociale et de santé, accélérant encore la modernisation de la société et donc, la fin du fantasme colonial.

La nomination du gouvernement de coalition israélien ne clôt pas la bataille acharnée ouverte depuis six ans entre deux visions opposées et inconciliables d’Israël [1], ni la paralysie gouvernementale qui dure depuis un an et demi. Au contraire, elle marque le début de l’agonie d’un des deux protagonistes et la lente transformation du pays en un État normal.

Il n’est pas fortuit que ce débat ait éclaté sous les coups de l’ex-Soviétique Avigdor Liberman autour des privilèges des étudiants de yeshivas. L’ancien ministre de la Défense en affirmant que l’alibi religieux ne dispense personne du service national a contesté le nœud du mensonge sur lequel est fondé l’Israël d’il y a soixante-douze ans.

L’appel du général Ehud Barack d’en finir avec Benjamin Netanyahu par la voie judiciaire a échoué. Les partisans du rêve colonial sont toujours là. Ils ont plongé leurs concitoyens dans une sorte d’effroi en les persuadant qu’ils sont menacés par les étrangers. Comme au temps des ghettos, pour les « protéger », ils les ont enfermés derrière un Mur qui les sépare même de leurs concitoyens arabes.

Rappelons qu’Israël n’est pas le produit de la culture juive, mais de la volonté des puritains anglais [2].

Dès le XVIIème siècle, le Lord protecteur Cromwell s’engagea à créer un État juif en Palestine, thème qui ne fut pas repris lors de la restauration dynastique. Au XVIIIème siècle, les leaders de la guerre d’Indépendance US, héritiers de Cromwell, se prononcèrent également pour cette création de sorte que le Royaume-Uni et les États-Unis sont les parrains naturels de cette entité. Au XIXème siècle, le Premier ministre de la reine Victoria, Benjamin Disraeli, théorisa le sionisme comme instrument de l’impérialisme britannique et inscrivit la « Restauration d’Israël » au programme du Congrès international de Berlin de 1878. À cette époque aucun juif ne soutenait ce projet farfelu.

JPEG - 14.9 ko
Théoricien de l’Empire britannique, Cecil Rhodes fut Premier ministre de la colonie anglaise du Cap (Afrique du Sud). Il créa la compagnie diamantaire De Beers et donna son nom à la Rhodésie. Les statuts de l’Agence juive sont juste un copier-coller de ceux qu’il rédigea pour la colonisation de l’Afrique australe.

Il fallut attendre l’affaire Dreyfus en France pour que Theodor Herzl s’engage à convertir la diaspora juive au sionisme anglo-US. Il conçut un système colonial sur le modèle de celui mis en pratique par Cecil Rhodes en Afrique et parvint à rallier progressivement de nombreux intellectuels juifs athées.

Lorsque les gouvernements britannique et états-unien furent occupés par des puritains (David Llyod George et Woodrow Wilson) durant la Première Guerre mondiale, un accord fut conclu entre les deux pays pour créer Israël. Le principe d’un « foyer national juif » fut rendu public par une lettre du ministre des Affaires étrangères Lord Balfour à Lord Rotschild, puis le président Wilson fixa officiellement la création d’Israël comme l’un des 14 buts de guerre des États-Unis. À la conférence de la paix, l’émir Fayçal souscrivit au projet sioniste et s’engagea à le soutenir.

Des juifs commencèrent à coloniser la Palestine mandataire avec l’aide de la bourgeoisie locale, mais au détriment du petit peuple, puis à s’émanciper de Londres. En 1948, un juif athée, Ben Gourion, précédant cette fois de cinq ans le modèle rhodésien, proclama l’indépendance d’Israël avant que les Nations unies n’en aient défini les frontières. Ce n’est qu’alors que les rabbins apportèrent massivement leur soutien au projet colonial.

Depuis soixante-douze ans, la Palestine endure une guerre perpétuelle. À l’issue de plusieurs vagues d’immigration successives, l’État d’Israël s’est inventé de toutes pièces une « culture » autour d’un peuple imaginaire (incluant des ethnies allant du Caucase à l’Éthiopie), d’une langue artificielle (l’hébreu actuel n’a pas grand rapport avec le patois antique et s’écrit en caractères araméens) et d’une histoire fictive (malgré les objurgations de l’Unesco, on a confondu l’antique cité-État de Jérusalem avec l’État d’Israël). L’assimilation de cette création intellectuelle au projet colonial puritain s’est solidifiée autour d’une interprétation sacralisée de certains crimes nazis, qualifiés d’« holocauste » par les puritains et de « shoah » par les juifs.

Rien dans cette construction factice ne résiste à l’analyse. Tout y est fait pour faire accroire en la continuité d’un Peuple et d’un État, alors qu’il ne s’agit que d’une colonie anglo-saxonne.

Cependant tous les États coloniaux ont disparu aujourd’hui à l’exception d’Israël et, avec le temps, la majorité des Israéliens d’aujourd’hui sont nés en Israël. Désormais deux conceptions de cet État cohabitent :
- d’un côté les partisans du colonialisme anglo-saxons qui revendiquent la souveraineté des terres du Nil à l’Euphrate. Ils se pensent en île des pirates, abritant des criminels du monde entier et refusant tout accord d’extradition. Ils s’affirment comme un « peuple élu », supérieur aux autres hommes, et considèrent Israël comme « L’État juif ».
- de l’autre des gens qui veulent vivre en paix avec leurs voisins, quelle que soit leur religion ou leur absence de religion et quelle que soit leur ethnie. Ils ne veulent rien avoir à faire avec les fantasmes coloniaux des siècles passés, mais n’entendent rien abandonner de ce qu’ils ont hérité de leurs pères, même si ceux-ci l’ont volé. Ils aimeraient que l’on résolve les ahurissants problèmes sociaux de leur patrie.

Ce sont deux visions inconciliables qui sont incarnées par deux Premiers ministres, Benjamin Netanyahu et son « suppléant » le général Benny Gantz.

Jamais ce tandem ne pourra résoudre quoi que ce soit des conflits avec les peuples arabes. Tout au plus pourra-t-il enfin considérer les terribles injustices du pays. Par exemple près de 50 000 citoyens étant passés par les camps de la mort nazis survivent aujourd’hui dans le pays comme ils peuvent, sans aide de l’État qui les ignore, mais a encaissé les indemnités qui leur étaient destinées en prétendant les sauver.

Par la simple pression du Temps et de la Démographie, après trois élections législatives successives et inutiles, la décolonisation d’Israël a commencé.

 

[1] “The Geopolitical Approach : Two States for Two Peoples”, by Commanders for Israel’s Security, Voltaire Network, 30 October 2014. La solution à deux États pose l’inégalité essentielle des Juifs et des Arabes. Elle est profondément raciste, mais elle représente une rupture avec le projet de conquête coloniale en lui opposant une forme de paix. L’assassinat de son concepteur, le Premier ministre Yitzhak Rabin, en 1995, atteste qu’Israël n’était pas encore prêt à y renoncer.

[2] « Qui est l’ennemi ? », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 4 août 2014.

C’est le pire sentiment et à ce moment une seule pensée nous vient à l’esprit : Ô Seigneur ! Si seulement tu pouvais me redonner la vie ! Il y a aussi un autre niveau de regret, il s’agit des regrets envers les actions obligatoires, de nos devoirs envers Allah (swt).

« J’ai 20 ans, je vais approximativement vivre jusqu’à 80 ans. Je prierai plus tard, laissez-moi profiter de la vie avant d’accomplir ces obligations… »
Le sentiment de regret apparaîtra ainsi : « On n’a pas arrêté de me dire d’aller au Hajj…mais j’ai toujours reporté, tous les ans, jusqu’à aujourd’hui, mais c’est trop tard. »

On regrettera toutes ces années où l’on n’a pas parlé à notre frère, notre cousin ou à un membre de notre famille. On voudra pardonner, on voudra demander pardon, mais ce sera trop tard…

Si par exemple, nous avons un membre de notre famille qui est hospitalisé, que pouvons-nous faire pour atténuer sa souffrance ?
S’il existe un remède contre sa maladie, vous ne pouvez pas refuser ce remède, ni le matériel médical mis à disposition. Mais vous pouvez refuser uniquement si c’est pour améliorer le confort du malade.

L’euthanasie ou le suicide assisté est interdit même si le malade est dans un état végétatif, même s’il souffre. L’euthanasie est différente de la morphine qui est autorisée.
L’euthanasie est interdite car la personne que vous croyez être en stade final ne l’est peut-être pas. Le pouvoir d’une invocation peut l’aider ! Souvent, une personne est sur le point de mourir mais un dou’a sincère peut la sauver.

Les juifs estiment que nous avons souffert au moment de venir au monde et nous souffrirons au moment de le quitter. Nous avions du mal à respirer la première fois et nous aurons du mal à respirer la dernière fois.

Le Christianisme dit que l’euthanasie n’est pas autorisé car la douleur et la souffrance à la fin de la vie constituent un moment spirituel, c’est un test spirituel pour le malade. C’est un test de la foi et de la patience. Des savants de la religion disent qu’il s’agit d’une purification de notre âme qui a été terni par nos péchés. Nous sommes purifiés intégralement avant de rencontrer notre Seigneur, nous retournons à Lui dans un état où Il est satisfait de nous.
Il y a des péchés qui affectent la foi d’un individu durant ses derniers moments avant de rendre l’âme :
- La médisance : ceux qui pratiquent la médisance font partie des personnes qui auront un doute sur leur foi au moment de quitter ce bas-monde. Certains disent que la médisance c’est dire une chose vraie derrière le dos d’une personne. Non, médire c’est dire une chose vraie derrière le dos d’une personne qui n’aurait pas aimé que quelqu’un aille le raconter aux autres.
- L’envie touche ceux qui ne supportent pas de voir plus beaux qu’eux, plus intelligents qu’eux, plus riches qu’eux, plus célèbres qu’eux. Cette jalousie coutera très cher à l’approche de la mort.
- Les alcooliques : Même s’ils ont un amour inconditionnel pour l’Imam Houssain (a), ils ne peuvent se séparer de l’alcool. Ces individus souffriront beaucoup.
- Le fait de ne pas respecter sa mère ou de couper toute relation avec elle : Peu importe la raison, continuez à faire salam à votre mère et à garder des relations avec elle car un jour arrivera où elle ne sera plus dans ce monde.

Un jour, un jeune homme allait mourir. Le Saint Prophète (s) lui a dit de réciter la Shahaadah. Il n’arrivait pas. Le Saint Prophète (s) lui a demandé à plusieurs reprises et malgré tous ses efforts, le jeune homme n’y arrivait pas. Il ne pouvait pas prononcer « Laa ilaaha ilallah ».
Le Saint Prophète (s) s’est tourné vers la maman du garçon et lui a demandé : « Cela fait combien de temps qu’il ne vous parle plus ? »
D’après des traditions, la maman a dit que cela faisait maintenant 6 ans. Le Saint Prophète (s) a dit : « Sans aucun doute, une personne qui a ainsi coupé les relations avec sa maman ne pourra jamais prononcer la Shahadah ! »

Des personnes disent qu’ils n’ont pas besoin de prier toute leur vie, ils n’ont qu’à réciter la shahaadah avant de mourir et ce sera suffisant. Mais comment pouvez-vous savoir si vous aurez cette chance de la réciter ou non ? Aurez-vous tous vos sens pour la réciter ?
Ne soyez pas comme Pharaon !

Que pouvons-nous réciter pour nos proches lorsqu’ils sont en plein Sakrat al-Mawt ?
Récitez le Dou’a-e-Adeelah, la Sourate al Yassine, la Sourate al Safaat, la Sourate al Ahzaab, les 3 derniers versets de la Sourate al Baqarah.
Ces Sourates vont aider et joueront le rôle de bouclier pour contrer les murmures de Shaytan lorsqu’il tentera de ternir la croyance du mourant.
Récitez également « Ya Allahou Ya Rahmanou Ya Rahimou, Ya Mouqalibal Qouloub, Sabith Qalbi ala deenika » et « Allahoumaj’al Mahya, Mahya Mouhammad wa ale Mouhammad, wa Mamaati, Mamaat Mouhammad wa ale Mouhammad. »

Traduit par l’équipe Shia974 ✨ 

samedi, 30 mai 2020 23:27

Les derniers moments (1e partie)

À quoi ressemble les derniers moments de la vie ? Que ressentons-nous à l’approche de la mort ? Cette discussion nous affecte tous. Nous avons déjà médité sur ces moments : Comment allons-nous mourir ? Paisiblement ou plein de remords ? Allons-nous mourir en sommeil ou serons-nous torturés ou allons-nous souffrir ?

Si nous regardons autour de nous, nous remarquons que certains décèdent paisiblement. Les gens sont heureux car cette personne n’aura pas souffert au moment de quitter ce bas monde. D’autres souffrent, avant de décéder ; ils doivent passer par différentes thérapies douloureuses. Nous souhaitons tous mourir sans souffrir, sans subir de pression physique ou émotionnelle.

Cependant, nous avons beaucoup de questions : Est-ce que si je souffre avant de mourir ou si mes parents souffrent avant de mourir, cela voudrait dire qu’ils étaient des pécheurs ? Est-ce qu’il s’agit d’une épreuve pour eux ?

Il y a des années, des gens réclamaient l’autorisation de l’euthanasie afin que personne ne puisse souffrir en mourant puisque s’il est aussi difficile pour nous de voir un individu souffrir, que doit-il ressentir, lui ? Quel doit être son degré de souffrance ?

Est-ce qu’au moment de mourir, j’aurai atteint le niveau spirituel que j’ai toujours voulu ou est-ce qu’à ce moment, je commencerai à questionner ma foi ? Est-ce que Shaytan arrivera à me faire douter ?

Nous examinerons les derniers moments de la vie comme suit :
- Pourquoi ces derniers moments avant la mort sont-ils connus sous le nom de Sakrat al-Mawt ? Quel lien a ce terme avec l’état d’intoxication ?
- Comment Imam Ali (a) décrit-il les derniers moments sur Terre et comment, après ces derniers moments, un sentiment de regret nous envahit ?
- Un proche que j’apprécie beaucoup est en train de souffrir alors qu’il passe les derniers moments de sa vie sur le lit d'hôpital : Puis-je demander à l’euthanasier  pour atténuer sa souffrance ?
- Spirituellement, comment une personne appréhende-t-elle la souffrance de son bien-aimé alors que ce dernier est en plein Sakrat al-Mawt ?
- Quelles sont les actions qui ne me serviront pas et qui au contraire m’apporteront beaucoup de difficultés durant ces moments ?
- Quelles actions puis-je accomplir ou que ma famille peut accomplir après ma mort qui m’aidera à consolider ma foi et ne pas me laisser avoir par Shaytan ?
- Je demande à Allah (swt) de faire en sorte que je vive la vie du Saint Prophète (s) et de sa famille et de m’accorder la mort du Saint Prophète (s) et de sa famille, ainsi, il n’y a pas d'inconvénient si je souffre avant de mourir puisqu’ils ont également souffert ?

Sakrat al-Mawt est normalement traduit par « les derniers moments avant la mort » mais dans le Saint Qour’an, nous lisons : « L’agonie de la mort fait apparaître la vérité : « Voilà ce dont vous vous écartiez ! » » (50 : 19)

Ici, Sakrat al-Mawt est traduit par « l’agonie de la mort ». Ceux qui connaissent l’arabe peuvent confirmer que le mot Sakrat a une autre signification : un individu ivre dans la rue est appelé Sakraan car il est affecté par un stupéfiant qui est ici l’alcool.

Ainsi, cette intoxication affecte de nombreuses manières, notamment la perte de la raison et c’est pour cela que l’Islam a interdit sa consommation. Les individus qui en consomment se battent souvent, voient les choses différemment, ils ne sont pas dans leur état normal et sont capables de faire des choses qu’ils ne feraient pas en temps normal.
Et le lendemain, si vous leur demandez : Comment était votre soirée ?
Ils répondront que cette soirée était incroyable ! Mais qu’ils ne se rappellent de rien.
Comment une chose peut être incroyable si l’on ne se rappelle même pas de ce qui s’est passé ?

Une deuxième chose qui arrive lors d’une intoxication est la perte des sens : Pourquoi y a-t-il une loi qui interdit aux personnes ivres de conduire ? Car quand vous conduisez, vous avez besoin de votre raison, de vos sens ou sinon, vous pouvez faire un accident et tuer une personne.
Peut-être que vous trouverez des avantages à l’alcool, mais les inconvénients sont beaucoup plus nombreux.

Une personne ivre perd ses sens et n’arrive pas non plus à parler. Remarquez que cette personne ne pourra jamais terminer ses phrases même si elle est la personne la plus éloquente !

Le Saint Qour’an nous informe que lors de ces derniers moments, l’être humain est dans la même situation qu’une personne intoxiquée qui perd ses sens.

Imam Ali (a) dit dans le Nahjoul Balagha que lorsque nous sommes sur le point de mourir, nous pouvons regarder autour de nous et nous pouvons voir nos parents, les membres de notre famille, nos amis. Nous pouvons également les entendre et nous pouvons légèrement leur répondre. Mais soudain, l’intoxication de la mort commence à prendre le dessus. Une personne peut nous demander si nous allons bien, nous le voyons, nous l’entendons, mais nous ne pouvons plus lui répondre. C’est le Sakrat al-Mawt. Ensuite, petit à petit, nous n’arrivons plus à entendre ce qui se passe autour de nous et enfin, nous perdons la vue. Tout disparaît et c’est à ce moment que l’âme quitte le corps.
Nous qui pensions être si puissant, nous qui pensions qu’aucune chose ne pouvait nous affecter ! C’est un moment très difficile car nous perdons nos sens ! Imam dit que non seulement l’intoxication de la mort s’empare de nous, mais il y a également le sentiment de regret qui nous envahit : Combien de choses ai-je manqué ? Ai-je négligé ? Aurai-je pu faire ?

[À suivre inshAllah…]
Traduit par l’équipe Shia974 ✨

La conjecture de l'homme est le critère de son intelligence* ?
*_Imam Ali (as)*_

Asbagh ibn Nabatah a rapporté que l'imam Ali (a.s) a dit ceci

Gibril (as) vint chez Adam (a.s) et lui dit:

" J'ai reçu l'ordre de te proposer le choix entre trois choses, tu peux en choisir une et laisser les deux autres".

Adam (as) le questionna: "Quelles sont ces trois choses ? "

Gibril répondit: " La raison, l'honneur et la religion.

Adam dit, " je choisis la raison. "

Alors, Gibril garda l'honneur et la religion, laissant la raison avec Adam.

La religion et l'honneur parlèrent à Gibril:

"Ô Gibril, nous avons reçu l'ordre d'ètre avec la raison où qu'elle soit."

Gibril leurs dit: " Vous resterez alors avec elle. " et il remonta aux cieux.

«YAWMOUL QODS AL 'ÂLAMY»
LE Noble Messager de DIEU(PSLF) à dit:«Celui qui ne se soucie pas des affaires des Musulmans n'est pas l'un d'eux»
L'ISLAM est une religion de paix,d'amour et de Partage,qui protège les faibles,les opprimés et les déshérités contre toute sorte d'injustice,d'arrogance,d'agression et d'oppression quelque soit leur identité et appartenance Religieuse.
Aujourd'hui 22 mai 2020,'28éme jour du mois béni de Ramadan,nous célébrons la JOURNÉE MONDIALE DE QODS,
Journée de la libération de LA TERRE SAINTE DE QODS(JÉRUSALEM) des griffes du Sionisme
Journée qui commémore la victoire de la LUMIÈRE sur les ténèbres,du JUSTE contre l'injustice,du VRAI contre le faux.
Pour ceux qui l'ignorent encore,nous rappeller ons qu'il y a maintenant 40 ans,, au début de l'été 1981,'Le guide de la révolution Islamique d'Iran L'ayatollah Imam Khomeiny,que le paradis lui soit réservé,dans un message proclamé le.dernier vendredi du mois béni de Ramadan de chaque année « JOURNÉE MONDIALE DE QODS»
L'imam avait alors déclaré dans son message:« Durant de longues années,j'ai mis en garde contre le danger d'Israël, l'Usurpateur.Je demande.à tous les musulmans du monde et aux gouvernements Islamiques de s'unir pour mettre fin à la main-mise des Usurpateurs et de leurs maîtres,et j'invite tous les musulmans du monde à faire du dernier vendredi du mois béni de Ramadan une journée pouvant déterminer le sort du peuple palestinien en tant que JOURNÉE MONDIALE DE QODS et de proclamer leur solidarité internationale avec le peuple musulman de la Palestine pour l'obtention de ses droits legitimes
Cet appareil historique ouvrit une nouvelle ère dans l'histoire des luttes des Musulmans contre le SIONISME INTERNATIONAL.
Le peuple palestinien,torturé,et humilité est chassé de façon inhumaine avec des violations des droits de l'homme,les massacres,la torture,les disparitions,les enlèvements et les humiliations continuent
Reste à savoir si la Palestine fait oui ou non l'objet des droits de l'homme.
Le peuple palestinien est martyrisé depuis plusieurs décennies.
Les Juifs ont fait l'objet de dures répressions et souffrances et de ségrégations en Europe de l'est et en Russie.Les juifs en Europe se virent obligatés de vivre dans des ghettos privés de leur droits pendant que leur situation étaient améliorées chez les musulmans.
Que fit alors l'occident?  Au lieu de s'incliner devant les conséquences de Ses horribles actes,Il pensa à s'en débarrasser en entonnant le chant du retour à la terre promise,
Qui n'est,en réalité,que la patrie des Palestiniens musulmans.
Musulmans ,Arabes et Palestiniens ont toujours vécu dans la tolérance.
Ils ont aussi maintenu des relations pacifiques avec les juifs.
Mais ils n'avaient pas à payer les conséquences d'actes commis par d'autres ,et assumer la responsabilité qui revenait aux Européens
Toutefois,l'on exploita leur esprit dépourvu de complexité,leur négligence et leur amabilité.
Et c'est ainsi que les juifs d'Europe,soutenus par celle ci ont commencé à émigrer en Palestine,et chasser les Palestiniens par force de leur terre

Le chiisme contemporain et la cause palestinienne : la révolution iranienne et le Hezbollah libanais, deux freins du projet sioniste de Grand Israel.


Actualités, Cause Palestinienne / Par laye
Située au Proche-Orient, la Palestine est une zone charnière aux enjeux culturels, économiques et stratégiques énormes entre l’Afrique, l’Asie et l’Europe. En effet, cette petite région est à la fois le berceau de trois religions révélées (Judaïsme, Christianisme et Islam) et abrite depuis l’antiquité le Croissant fertile (Palestine-Syrie-Irak), une oasis dans un immense désert. Aujourd’hui, à cause de ces enjeux, deux peuples différents (arabes musulmans et hébreux juifs) luttent pour un même territoire : la Palestine. La création de l’Etat d’Israël sur les ruines de l’empire turc ottoman a ouvert un cycle de conflits entre sionistes juifs et différents Etats arabes musulmans condamnant la population palestinienne à une vie en exil sous les yeux impuissants de la communauté internationale. Si les relations semblent se normaliser entre Israël et certains Etats arabes, les musulmans de par le monde partagent encore le chagrin du peuple palestinien. Cependant la plupart des recherches abordant la cause palestinienne mettent rarement l’accent sur l’apport de la révolution iranienne et ses effets. C’est dans ce sens que ce présent article prend son originalité dans la mesure où il se donne comme objectif de revenir sur une histoire séculaire de la Palestine avec ses différents rebondissements et ses incohérences accordant une place centrale à la branche chiite dont les efforts, ne semblent pas être reconnus ou appréciés à leur juste valeur, par la communauté musulmane et au-delà, celle internationale. Cet article est mise en place à la suite d’une solide littérature dans le cadre des cours et séminaires que nous assurons depuis presque une décennie. Ces informations sont soutenues par l’attention particulière que nous portons à l’actualité liée à la question palestinienne et la ville de Jérusalem (Al-Quds). Enfin, un voyage d’étude au Proche Orient en décembre 2018 nous a permis de découvrir des facettes nouvelles de cette hostilité historique dont l’issue déterminera sans l’ombre d’un doute l’avenir des relations internationales.

RAPPEL HISTORIQUE : la Palestine, territoire musulman envahi par les juifs sionistes
De l’empire ottoman au mandat britannique : la Palestine change de ‘propriétaire’ Pour plus d’objectivité et sans nous embourber dans les preuves souvent partisanes ou fanatiques des interprétations conflictuelles d’écritures saintes (Thora, Bible, Coran) sur la Palestine, cet article pend en compte l’évolution politique durant ces derniers 100 ans, c’est-à-dire à partir de la chute de l’empire islamique turc ottoman. En effet, vers la fin du XIX° siècle, la Palestine est composée de 85% de musulmans, 11% de chrétiens et seulement 4% de juifs vivant paisiblement dans l’empire musulman turc ottoman qui contrôlait l’essentiel du Proche-Orient. Elle était donc une terre musulmane. Mais l’empire est vaincu par la Grande Bretagne lors de la première guerre mondiale. En 1920, la Société Des Nations (SDN), place la Palestine et la Mésopotamie (Irak) sous le contrôle de la Grande Bretagne et confie la Syrie à la France. Cette dernière, sépare le pays en deux : la Syrie musulmane et le Liban chrétien. La Grande Bretagne donne l’indépendance à l’Irak mais elle prépare la Palestine pour la remettre aux Juifs dispersés dans le monde et qui ont fondé un mouvement appelé sionisme. La trahison du peuple palestinien par les britanniques : le sionisme, véritable vainqueur des deux guerres mondiales Le sionisme est un mouvement juif fondé par le journaliste juif d’origine hongroise Theodore Herzl et qui prônait la migration des juifs du monde vers la Palestine appelée Sion pour y créer un Etat organisé (Israël). En pleine guerre mondiale, (mars 1916), le ministre Britannique des affaires étrangères Arthur James Balfour écrit une lettre à Edmond James Rothschild, un éminent sioniste. Balfour, pour avoir le soutien des Etats-Unis d’Amérique (USA) dans la première guerre mondiale par le biais des sionistes (juifs), lui affirme que la Grande Bretagne accepte de favoriser la migration des juifs en Palestine (sous possession britannique) pour y fonder un foyer national juif. Cette lettre appelée déclaration de Balfour est rendue publique le 2 novembre 1917 : par le bais des sionistes, les Etats-Unis s’engagent et assurent la victoire aux Britanniques qui sont alors obligés de tenir leur promesse de conduire les juifs vers la Palestine hypothéquant ainsi les droits élémentaires des arabes de la région. La migration juive vers la Palestine s’accélère. Entre 1919 et 1939, les sionistes, aidés par les Anglais, favorisent la migration des Juifs d’Europe et d’Amérique vers la Palestine : 55000 en 1919 et 500.000 en 1946. Le phénomène s’accélère après la seconde guerre mondiale et le génocide juif par les nazis. Les juifs paient les meilleures terres en Palestine, forment des milices (Haganah, Irgoun, Stern…) contre les arabes nationalistes (musulmans et chrétiens) ou les britanniques qui essaient de s’opposer à la migration d’autres juifs vers la Palestine. Ne pouvant plus gérer ce problème qu’elle a elle-même créé, la Grande Bretagne décide de  ‘‘rendre’’ la Palestine à l’Organisation des Nations Unies (ONU), qui a remplacé la SDN. Cependant, vu l’influence des USA sur l’ONU et celle des juifs sionistes sur les USA, donner un dossier à l’ONU revient à le livrer aux USA ou aux juifs sionistes de l’époque.

LA PROCLAMATION DE L’ETAT SIONISTE D’ISRAEL, SUR LA TERRE DU PEUPLE PALESTINIEN : cause des guerres chaudes (hard power) avec les Etats arabes
S’étant saisi du dossier palestinien, l’ONU décide le 29 novembre 1947 de la résolution 181 pour donner entre 55 et 56% de la Palestine aux juifs qui ne représentent que 34% de la population, créer aussi un Etat arabe avec Jérusalem (Al-Quds) comme une zone internationale. Voici les résultats du vote à l’ONU : 33 OUI dont les USA et L’Union soviétique (les deux superpuissances d’alors), 13 NON dont les Etats arabes et 10 ABSTENTIONS dont la Grande Bretagne. Contrairement aux arabes qui ont rejeté ce plan, les juifs l’ont accepté même s’il ne correspond pas à leur objectif final. Ils vont profiter notamment de quatre guerres pour agrandir leur territoire. En effet, le 14 mai 1948 après le retrait des Britanniques de la Palestine, le dirigeant juif David Ben Gourion déclare officiellement à Tel-Aviv la naissance de l’Etat d’Israël. Cette indépendance juive est pour les arabes la ‘‘Nakba’’ (catastrophe). Ils se mobilisent quelques heures plus tard (le 15 Mai) contre Israël, une installation provocatrice soutenue par les plus grandes puissances du monde. Même si les Palestiniens ne sont pas restés passifs en créant notamment l’Organisation de Libération de la palestinienne (OLP) en 1964, le combat contre l’Etat sioniste d’Israël a dès les premières heures été porté par les Etats arabes sous la direction de l’Egypte de Gamal Abdel Nasser, un pan arabiste convaincu. Par exemple : La première guerre israélo-arabe (Mai 1948) a vu les juifs sionistes gagner les pays arabes (la Syrie, l’Egypte et la Transjordanie soutenues par le Liban et l’Irak) et agrandir leur territoire de 6.000Km² expulsant 900 000 Palestiniens de leur territoire. La deuxième guerre (crise de Suez en 1956) mobilise une coalition occidentale (Grande Bretagne, France, Etat d’Israël) contre l’Egypte qui a nationalisé le canal de Suez. Israël a alors pris le Sinaï égyptien. La troisième guerre (guerre des six jours en 1967) permet aux sionistes de multiplier leur territoire de 1947 par 4 en occupant le Sinaï égyptien, la bande de Gaza, la Cisjordanie, Jérusalem-Est et le plateau syrien du Golan. La résolution 242 de l’ONU somme Israël à quitter les territoires agressés en vain. La quatrième guerre (guerre du Kippour ou du Ramadan juif en 1973), est encore une victoire juive même si les arabes ont gagné la première phase du conflit (2500 juifs tués). La résolution 338 de l’ONU réaffirme celle 242 en vain. III. LE RENOUVEAU DANS LA QUESTION PALESTINIENNE : la montée du chiisme La révolution iranienne et son antisionisme La plus part des textes historiques attribuent les négociations de paix et le recul relatif d’Israël aux conséquences de la guerre du Kippour suite au choc pétrolier (augmentation unilatérale du prix du pétrole) qui oblige l’Occident de chercher une paix au Proche Orient afin qu’une crise énergétique ne s’étale pas sur son économie et sa société. Mais la révolution iranienne menée par l’ayatollah Ruhollah Khomeiny (1902-1989) en 1979 basée sur le nationalisme islamique et surtout l’anti-impérialisme anglo-américain et l’antisionisme dans une Arabie musulmane, menaçait fortement les intérêts des USA, de la Grande Bretagne et surtout l’existence de l’Etat sioniste d’Israël qui continue l’occupation et la colonisation de terres arabes. Khomeiny a surtout initié en 1979 la Journée mondiale d’Al-Quds, un événement annuel célébré le dernier vendredi du mois de Ramadan et destiné à protester contre le contrôle israélien sur Jérusalem (dont le nom arabe est Al-Quds : القـُدْس) ainsi qu’à exprimer la solidarité avec le peuple palestinien, vivant dans l’occupation sioniste ou en exil. Pour les USA, l’exemple iranien ne doit pas être copié par les Etats arabes de la région (Egypte, Syrie, Irak, Jordanie, Liban par exemple). Il faut alors engager ou accélérer des négociations (en cours) pour que les Etats arabes acceptent Israël comme un Etat souverain qu’il ne faut plus attaquer. Prenons quelques exemples : Aux les accords de Camps David1 (1978), l’Egypte reconnait Israël (qui se retire du Sinaï) et pour cela elle est exclue de la ligue Arabe et son président Anouar Al Sadate est assassiné au Caire (Egypte) le 6 Août 1981 par les islamistes. Après les accords d’Oslo signés à Washington (1993), ce fut le tour de l’OLP de Yasser Arafat et du roi Hussein de Jordanie de reconnaitre Israël qui se retire de Gaza. Plusieurs autres négociations ont été menées depuis lors mais forces est de reconnaitre que la stratégie sioniste en particulier et occidentale en général a changé depuis la révolution iranienne qui a accéléré et privilégié les négociations. En effet, Israël n’a pas encore atteint son objectif d’annexion appelé le grand Israel. L’inquiétude des occidentaux de voir la révolution iranienne hors de l’Iran prend forme avec le Hezbollah libanais dirigé par l’emblématique Saïd Hassan Nasrallah. L’extension de la toile chiite au Moyen Orient : Le Hezbollah libanais et sa politique antisioniste En 1982, l’armée israélienne envahit le Liban alors en pleine guerre civile. Cette invasion sioniste favorise la naissance du Hezbollah (parti de Dieu en arabe), un groupe de résistants chiites pour libérer leur pays. Les sacrifices du Hezbollah finissent par payer avec le retrait des sionistes. Progressivement, le Hezbollah se structure davantage sur plusieurs plans sous l’égide d’Hassan Nasrallah. Sa notoriété est le fruit de leurs investissements militaires, sociaux, intellectuels, culturels, économiques et politiques au Liban. La révolution iranienne a inspiré les démarches du parti. En 2006, le Hezbollah fait échouer une nouvelle tentative d’invasion du Liban par Israël en un mois : c’est la guerre des 33 jours (12 juillet-14 Août). L’armée sioniste est obligée de battre en  retraite après la résolution 1701 de l’ONU. Cette fuite rappelle les mots du secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah qui a affirmé le 25 Mai 2000, après avoir libéré le Liban des sionistes israéliens que : « Israël est plus fragile qu’une toile d’araignée », une sorte de géant aux pieds d’argile. Il vient peut-être de détecter le talon d’Achille de l’Etat sioniste. Au sud du Liban (vers la frontière avec la Palestine), le musée à ciel ouvert de Mleeta exposant à l’air libre le butin de guerre pris aux sionistes  de 1982 à 2006 symbolise la faiblesse de l’Etat sioniste d’Israël. Ce retrait juif en 2006 n’a pas affaibli l’antisionisme du Hezbollah et sa résistance face aux tentatives des USA, allié historique d’Israel. Enfin, depuis la naissance du Hezbollah, Israël n’a pas annexé de territoire des pays voisins de la Palestine et sans le Hezbollah, une bonne partie du Liban actuel, notamment le sud, serait certainement à l’intérieur de l’Etat sioniste d’Israël, à l’image du plateau syrien du Golan. Pour les sionistes, tout comme la révolution iranienne, l’exemple libanais du Hezbollah ne doit pas être copié par des peuples de la région notamment en Syrie avec le Golan (Région de la Syrie annexée par Israël lors de la guerre des 6 jours) et peut-être même en Palestine. La réaction américano-sioniste face à la montée du chiisme : entre désinformation, sanctions économiques et attaques militaires Les USA et Israël ont beaucoup activé leur force et influence sur la communauté internationale et sur la plus part des pays pour bloquer la force chiite dont les stratégies risquent de gagner d’autres pays ou peuples, même par la sympathie. Les moyens d’actions d’Israël et des USA sont entre autres les assassinats ciblés (Qasim Soleimani), les enlèvements de dignitaires du Hezbollah, des sanctions économiques (ciblées), les sabotages médiatiques, politiques, technologiques ou physiques (attaques technologiques, surveillance/espionnage) etc. C’est dans ce sens qu’il faut comprendre que les USA et certains de leurs alliés considèrent le Hezbollah libanais et les gardiens de la révolution iranienne (une partie de l’armée iranienne dépendant directement du guide de la révolution, chef de l’Etat iranien) comme des organisations terroristes, l’Iran comme un Etat voyou. En effet, l’Iran et le Hezbollah sont peut-être un modèle réussi dans la lutte contre l’antisionisme au sens élargi, celui spoliant d’abord les terres palestiniennes, pour atteindre, avec l’inertie, la naïveté ou même la complicité de certains Etats musulmans, au projet de grand Israel, intégrant en plus de la Palestine une partie de plusieurs pays arabes (Egypte, Jordanie, Syrie, Liban, Arabie Saoudite), la colonisation de la Palestine n’étant qu’une étape initiale. CONCLUSION Si plusieurs Etats arabes ont montré un soutien sans faille au peuple palestinien dès la création de l’Etat sioniste par les anglo-saxons (Grande Bretagne et USA), aujourd’hui les musulmans semblent oublier ce peuple expulsé ou tout simplement soumis. La révolution iranienne et la naissance du Hezbollah sont un signe de la prise de conscience et d’une réorientation de l’antisionisme au Moyen Orient, face à des adversaires peu soucieux et immunisés contre les règles et sanctions internationales. Pour tous les Etats ou âmes sensibles à la cause palestinienne, qu’ils soient musulmans ou non, la journée mondiale commémorative d’Al-Quds célébrée un peu partout dans le monde reste la principale force subtile contre l’antisionisme israélien.

Article présenté par Monsieur NDIAYE Bacary Kèba : Université Cheikh Anta Diop de Dakar, ED-ETHOS, Professeur d’Histoire et Géographie, chercheur en Géographie et en sciences islamiques. pour une publication à l’occasion de la journée mondiale d’Al-Quds organisée par le Conseil des Oulémas d’Ahlul-Bayt du Sénégal, Mai 2020.

L’histoire de Maytham ibn Yahya al-Tammar, l’un des plus grands compagnons de l’Imam Ali

Maytham ibn Yahya al-Tammar fut l’un des partisans privilégiés de l’Imam Ali, il fut l’esclave d’une femme de la tribu des Bani Asad, Ali l’acheta de cette femme et le libéra, Son titre fut “al-Tammar” car il vendait des dattes dans le marché de Koufa.

Lorsqu’Ali accéda au Califat, il déplaça capitale islamique de Médine à Koufa pour deux raisons : pour garder Moawiya sous contrôle et parce que Koufa avait une histoire illustre (de nombreux prophètes ont vécu à Kufa).

Déménageant à Koufa, Ali faisait le tour de la ville en cherchant un esclave pour le libérer. Un jour, Ali a vu une dame de la tribu des Bani Asad qui avait un esclave mâle d'origine perse. Ali s'approcha de la femme et commença à s'entretenir avec elle afin d'acheter son esclave. Les deux commencèrent à négocier un prix, et le prix initial demandé par la dame était de 50 dinars. Lorsqu’Ali lui donna les 50 dinars, elle changea le prix à 100 dinars. Elle continua à augmenter le prix car elle s'est rendu compte qu’Ali était prêt à lui payer un prix beaucoup plus élevé. Voyant le prix monter en flèche, un compagnon d’Ali lui a alors demandé :

- Ô Prince des croyants, qui est cet homme ? Il est persan et c’est un esclave, à quoi ça sert de payer autant ?

La femme s’arrêta finalement à 500 dinars et Ali lui a remis les 500 dinars. Elle a ensuite appelé l’esclave et lui a dit qu’Ali voulait l’acheter. Ali a alors pris l’esclave sous ses ailes après l’avoir libéré.

Cet esclave était Maytham mais tout le monde l’appelait “Salim”, Ali le salua alors sous le nom de “Maytham” qui était le nom que sa mère lui avait donné après sa naissance et personne à Koufa ne savait que Maytham était le vrai nom de Salim. En entendant un étranger l'appeler par Maytham, Salim a été choqué, déconcerté et étonné qu'une personne d’autre que ses parents connaissait son vrai nom. Il a alors demandé à Ali comment il savait que Maytham était son vrai nom. Ali lui a répondu :

- Viens avec moi, ne t'inquiètes pas. Le Messager de Dieu m'avait parlé de toi et m’avait dit à propos de ton vrai nom.

Maytham était ensuite devenu inséparable d’Ali et disait :

- Seul Allah sait quelles leçons j'ai apprises d'Ali ibn Abi Talib. Je n'ai pas trouvé d'humain sur cette terre comme lui. Ali est le calife de l'Etat et je suis un simple vendeur de dattes. Ali venait s'asseoir près de moi lorsque je vendrais des dattes. Quel roi pouvait s’asseoir à côté d'un homme qui vendait des dattes. Regardez l'humilité de cet homme.

Les gens qui connaissaient Ali étaient étonnés de le trouver parfois assis à côté d'un vendeur de dattes.

Durant son Califat Ali éduquait les gens sur les enseignements de l'Islam et il a enseigné de nombreux érudits religieux musulmans et non-musulmans. Parmi ces érudits religieux se trouvait Maytham. Il a enseigné à Maytham de nombreux secrets sur la foi, la religion et le monde. En outre, il a enseigné à Maytham de nombreuses branches de la connaissance, dont la connaissance ésotérique des événements futurs et l’interprétation et l’exégèse du Coran. Ali emmenait Maytham dans un désert proche au milieu de la nuit pour lui parler des événements futurs. Parfois, avec la permission d’Ali, Maytham avait l'habitude de faire connaître au public les secrets profonds qu'il avait appris d’Ali. Mais en raison du discours franc de Maytham, les gens pensaient qu’il avait perdu la tête et qu’il était devenu fou. Ils pouvaient à peine comprendre la profondeur et la logique de ses paroles. Maytham possédait des connaissances surnaturelles inégalées par les gens ordinaires.

Maytham n’a participé à aucune bataille avec Ali, il a connu Ali vers la fin de la vie de ce dernier.

Lorsque Maytham alla à la Mecque pour son pèlerinage, il a dit à Abdallah Ibn Abbas :

- Demande-moi l’interprétation de chaque verset que tu veux.

Ibn Abbas apporta des feuilles et une plume et écrivit tout ce que Maytham lui apprit. Maytham l'informa aussi de sa mise à mort par Ibn Ziyad. Ibn Abbas considéra ceci comme une prédiction interdite et douta sur la fidélité de Maytham. Il déchira donc tout ce qu’il avait entendu et écrit de Maytham, mais ce dernier lui demanda d’attendre pour voir si cela se réalisera ou non. Ibn Abbas accepta, attendit, et vit la réalisation de tout ce que Maytham lui avait prédit.

Un jour Ali déclara à Maytham qu'il serait pendu en raison de son amour pour lui. Il a également donné le lieu et lui a dit qu'il serait pendu dans une ferme à côté de la maison d'Amr ibn Huraith. Le palmier sur lequel il serait pendu était le plus petit des dix palmiers existant dans la ferme à cette époque. Maytham a également été informé que sa langue serait coupée car il ne cesserait de louer Ali.

Après le martyre d’Ali, Maytham se rendait à chaque fois vers le palmier indiqué par Ali et l’arrosait en disant :

- Ô palmier ! Tu es pour moi, des mois et des années se sont écoulées, Ali fut martyrisé et Maytham continue d'attendre son heure.

Lorqu’Ibn Ziyad a été nommé gouverneur de Koufa, les choses commencèrent à se compliquer.
Quand Maytham revenait de la Mecque après son pèlerinage vers Koufa, les agents d’Ibn Ziyad l’arrêtèrent et le mirent en prison. C’était une prison souterraine effrayante, Mukhtar al-Thaqafi était dans la même prison que Maytham. Maytham et Mukhtar tenaient des conversations dans cette prison.

Peu de temps après Ibn Ziyad convoqua Maytham dans sa Cour et lui dit :

- Tu es menteur et l’ami des menteurs (il considérait Ali comme un menteur).

Maytham lui répondit :

- Je suis véridique et amoureux de celui qui est véridique (Ali).

Ibn Ziyad demanda à Maytham d’annoncer en public qu’il détestait Ali, de l’injurier et de complimenter Uthman. Il menaça Maytham et lui dit :

- Si tu ne fais pas ce que je t’ai demandé, je couperai tes mains et tes jambes.

Maytham lui dit :

- Ali m’avait prédit que tu couperas aussi ma langue et me pendra sur un palmier.

Ibn Ziyad essaya de le tuer d’une façon contre celle qu’Ali avait prédite et ne coupa pas la langue de Maytham. Il ordonna de couper seulement ses mains et ses jambes et le pendit à côté de la maison d’Amr ibn Huraith.

Maytham qui fut pendu commença à parler à haute voix avec les gens et les appela à venir écouter les éloges d’Ali.

En voyant tout cela, Amr ibn Huraith alla tout de suite auprès d’Ibn Ziyad et l’informa de ce que Maytham était en train de faire.

De peur de la révolte des gens, Ibn Ziyad ordonna de fermer la bouche de Maytham. Amr ibn Huraith qui eut peur de soulèvement des gens demanda à Ibn Ziyad d’autoriser qu’il coupe la langue de Mayhtam. Ibn Ziyad accepta et ils coupèrent sa langue.

Dix jours avant l’arrivée de l’Imam al-Hussain en Irak, Maytham décéda en martyre. Ibn Ziyad n’autorisa pas de l’enterrer, mais certains vendeurs de dates de Koufa descendirent discrètement dans la nuit et l’enterrèrent.

Le tombeau de Maytham se situe aujourd'hui dans un sanctuaire près de la mosquée de Koufa.

Le jour de la distribution des cadeaux!
Après avoir jeûné pendant tout un mois et nous être tournés vers Dieu, uniquement vers Lui, durant ce mois, nous voilà arrivés au jour de la Fête (Aïd al-Fitr), le jour de la distribution des cadeaux! Car Dieu a réservé pour tout jeûneur véritable de ce mois une récompense! Il n’y a pas de doute à cela. C’est aussi le moment du constat: avons-nous amélioré notre comportement durant ce mois béni de Ramadan? Avons-nous augmenté notre capital en bonnes actions? Connaissons-nous mieux Dieu? Nous sommes-nous familiarisés davantage avec le noble Coran? Avons-nous pu obtenir le Pardon de Dieu pour nos péchés? Si nous ne constatons rien de tout cela, c’est que nous n’avons pas jeûné véritablement durant ce mois. Alors il n’y aura pas de cadeau divin. Cette invitation divine à laquelle plus d’un milliard de Musulmans se sont rendus dans le monde, individuellement et collectivement, avec l’intention de rencontrer Dieu et de Lui obéir, ne peut que laisser des traces positives en ce monde. Si seulement nous le savions! Si seulement nous en étions conscients! Mais, peut-être n’avons-nous pas honoré ce banquet spirituel grandiose! Peut-être nous sommes-nous contentés de jeûner le jeûne des animaux, en multipliant les “bons plats” au moment de la rupture du jeûne, en passant les nuits devant des séries télévisées ou à des futilités pour nous endormir avant la prière de l’aube, ou encore en cherchant à augmenter notre chiffre d’affaires… Mais cela n’est pas le jeûne demandé, le jeûne authentique! Alors quelle perte pour l’individu et pour la collectivité! Que Dieu nous en préserve et nous fasse connaître le jeûne véridique l’année prochaine! Que nous ne laissions pas alors échapper cette occasion, ce rendez-vous annuel! “Notre Dieu, prie sur Mohammed et sur sa famille, panse notre malheur [du départ] de notre mois et bénis-nous en ce jour de notre fête (l’Aïd) et de notre rupture du jeûne, rends-le le meilleur des jours passés, attirant le plus Ton Pardon et effaçant le plus nos péchés, pardonne nos péchés cachés et connus! Notre Dieu, dépouille-nous de nos péchés par le dépouillement de ce mois, retire de nous les mauvaises actions par son départ, fais de nous les plus heureux de ses gens par lui, les plus comblés d’eux et les plus fortunés parmi eux en chance!” (Les adieux au mois de Ramadan de l’Imam as-Sajjâd (as) in as-Sahîfah as-Sajjadiyyah N.45)

Eid al-Fitr Mubarak


Au nom Allah le miséricordieux, le plus miséricordieux
 
Dieu soit loué de nous avoir compté parmi ses fidèles cette année.
 
Seigneur ! Réjouis nos cœurs par la foi et par le Coran, par le bien, par la science et par la guidance.
Qu'Allah (SBT) nous assiste, nous protège et nous guide vers le droit chemin.
 
Notre bien aimé Le Noble Prophète (pslf) disait : "C'est une fête pour celui dont le jeûne et la prière ont été agréés par Dieu".
Rappelez, en rentrant chez vous, après la prière de la fête, le moment où vous rentrez, après le jugement, pour rejoindre le Paradis ou l'Enfer. Sachez, ô serviteurs de Dieu, que la moindre récompense qui sera allouée à ceux et à celles qui jeûnent sera le fait d'être appelés, au dernier jour du mois de Ramadân, par un Ange qui leur dit : "Ayez, ô serviteurs de Dieu, la bonne nouvelle : Dieu vous a pardonnés vos fautes passées, pensez donc à votre action à venir !" a dit Imam Ali lors d`un sermon de Eid Al-Fitr
La fête de Fitr : La joie de l'obéissance à Dieu, la joie spirituelle, la joie de la raison et la joie du bien successive à tout ce que nous avons donné.
EmojiEmojiEmojiEmojiEmojiEmojiEmojiEmojiEmojiEmojiEmojiEmojiEmojiEmojiEmojiEmoji 
اللهُ اَكْبَرُ اللهُ اَكْبَرُ لا اِلـهَ إلاّ اللهُ وَاللهُ اَكْبَرُ، اللهُ اَكْبَرُ وَللهِ الْحَمْدُ، الْحَمْدُ للهِ عَلى ما هَدانا وَلَهُ الشُّكْرُ على ما اَوْلانا.
Allâhu akbaru lâ ilâha illâ-llâhu wa-llâhu akbar, Alkâhu akbar wa lillâh-il-hamdu, al-hamdu lillâhi ‘alâ mâ hadânâ wa lahu-chukru ‘alâ mâ awlânâ.

Allah est Grand, Allah est Grand, Il n’y a de Dieu qu’Allah, et Allah est Grand; Allah est Grand et Louanges à Allah; lounages à Allah pour nous avoir guidé, et merci à Lui de nous avoir pris sous Sa Tutelle.