تقي زاده

تقي زاده

Les USA sont en pleine épreuve de force avec les Hachd al-Chaabi et ma foi, ils n'arrivent pas à y croire : en juin 2014, et à la première résurgence de Daech, les Américains avaient réussi à vider de l'intérieur l'armée irakienne, à pousser une grosse partie des unités militaires, à faire défection, à décapiter par Daech interposé, des centaines de jeunes soldats irakiens, bref à faire en sorte que Mossoul puis Bagdad tombent aux mains des terroristes. Mossoul tomba mais le Marjaiya, en lançant un appel à la mobilisation générale empêcha que le rêve de reconquête US se réalise. Six ans plus tard, les États Unis d’Amérique sont en train de revivre le même scénario à cette différence près qu'ils se heurtent de plein fouet à un mur baptisé Hachd al-Chaabi. Une première offensive éclair lancée samedi matin par terroristes daechistes héliportés depuis la prison d'al-Ghuwairan à Hassaké vers Aïn al-Asad a fait 11 morts dans les rangs de la Résistance mais elle a été violemment repoussée de quatre côtés par les patriotes irakiens. La méthode comme le disent les commandants des Hachd reprenait point par point celle des terroristes pro-américains opérant dans l'est de l'Euphrate. Depuis, plusieurs autres attaques contre Karbala, Samara et Diyala ont été repoussées, mais les Américains pourraient être encore davantage pris de court, car les Hachd ne resteront pas définitivement là à subir des coups. Elles ne tarderaient pas à passer à l'offensive préventive. 

Le reporter de la chaîne d’information Russia Today a rapporté que les informations divulguées faisaient état d’une nouvelle émeute au sein de la prison de Ghuwairan dans la ville de Hassaké où sont emprisonnés les daechistes. La source russe annonce également le vol des hélicoptères américains au-dessus de la prison. La raison de l’émeute? Le reporter de RT dit que les terroristes emprisonnés voulaient rencontrer leurs familles.

En même temps, l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), vitrine médiatique du MI6 britannique, annonce de son côté, qu’une émeute a été rapportée depuis la prison à Ghuwairan et que les Forces démocratiques syriennes (FDS) ont été déployées tout autour de la prison, entreprenant des mesures de sécurité spéciales.

Aussitôt après, des attaques ont été menées par les terroristes héliportés de Syrie en Irak par les États-Unis, contre les positions des Hachd al-Chaabi dans diverses provinces irakiennes, offensives qui ont pourtant, été repoussées avec la vigilance et bravoure des combattants irakiens

En fait les terroristes entendaient pénétrer Jurf al-Sakhar pour y mener des opérations suicides. Le reporter de la chaîne d’information libanaise Al-Mayadeen a annoncé que les Hachd avaient réussi à contrer l’offensive des terroristes à Dejail dans le sud de Salaheddine.

 

La chaîne avait déjà annoncé que la 21e brigade des Hachd a repoussé l’attaque des terroristes à al-Aith dans l’est de cette même province de Salaheddine.

Plus à l’ouest, à Diyala, les affrontements avec des daechistes se sont soldés par la mort de deux membres des forces de sécurité irakiennes tandis que sept autres ont été blessés, selon Al-Mayadeen. 

Une attaque à l’artillerie des Hachd contre l’est de Tikrit a fait quatre morts parmi les terroristes de Daech, selon la même source.

De même, les médias irakiens font état d’intenses heurts entre les forces de sécurité et les terroristes de Daech dans le village d’al-Islah dans le nord-est de Diyala.

Les États-Unis déploiement des bombardiers B1 à Guam où 1500 marines sont en escale pour cause de Covid-19.

L’armée américaine a déployé quatre bombardiers lourds B-1B et des centaines de soldats sur le territoire des États-Unis au Pacifique occidental, à Guam, pour mener des « missions de dissuasion » visant Pékin après des jours de manœuvres provocatrices près d’un territoire contesté dans la mer de Chine méridionale.

Des avions de combat et des soldats de l’US Air Force sont arrivés vendredi 1er mai à la base aérienne Andersen sur l’île de Guam, selon l’US Strategic Command qui a ajouté que trois des B-1B avaient volé directement à la base tandis qu’un autre a volé vers les eaux près du Japon pour s’entraîner avec l’US Navy.

« Quatre bombardiers et environ 200 soldats du 9e et du 7e Escadron de bombardement ont été déployés à Guam pour soutenir les efforts de formation des Forces aériennes du Pacifique avec des alliés, des partenaires et des forces conjointes », a indiqué le communiqué, soulignant que les avions de combat participeraient également à « des missions de dissuasion stratégiques pour renforcer l’ordre international fondé sur des règles dans la région indopacifique ».

Cependant, l’US Air Force n’a pas précisé la durée du nouveau déploiement.

Le porte-parole du gouvernement iranien, Ali Rabei, a déclaré lors d’une conférence de presse samedi que « nous avons informé les États-Unis d’Amérique et l’Europe que la prolongation de l’embargo sur les armes imposé par la communauté internationale à l’Iran est incompatible avec les accords précédents et recevrait une réponse dure. »

Il a souligné que cette procédure « aura des répercussions graves sur l’accord nucléaire et au-delà de l’accord nucléaire, et aura des répercussions négatives sur la sécurité et la stabilité de la région ».

« Nous avons parlé avec les États membres de l’accord sur le nucléaire et ils nous ont informés qu’ils n’accepteraient pas la méthode des États-Unis de prolonger leur embargo sur les armes. »

Le porte-parole du gouvernement iranien a poursuivi : « Les États-Unis d’Amérique doivent se rendre compte que le monde et les accords internationaux ne sont pas un jeu entre leurs mains. »

Il a estimé que toute prolongation de l’embargo indiquerait que les États-Unis rechignent aux lois et utilisent unilatéralement les traités internationaux.

Apeurée par une infiltration ou attaque du Hezbollah en Galilée, l’armée israélienne a appréhendé "cinq suspects", sous prétexte qu’ils auraient cherché à s’infiltrer en Palestine occupée. Israël craint-il des "cellules pro-Hezbollah" déjà implantées en Galilée? Possible. D'où ce coup médiatique destiné, selon les observateurs, à amortir la démonstration de force de la Résistance la semaine dernière quand celle-ci a forcé la barrière dite de sécurité, ses centaines de caméras et de censeurs y introduisant trois "ouvertures" et ce, sans qu'Israël s'en aperçoit! 

« L’effondrement de la demande pour leurs principales exportations signifie que les Saoudiens ne sont pas le pouvoir qu’ils étaient. Les cheikhs du pétrole sont hors de poche et hors du temps », indique un journal britannique.  

Le quotidien britannique The Guardian a fait paraître, le dimanche 3 mars, un article sur les relations entre Londres et Riyad qui évoque des raisons selon lesquelles c’est le parfait moment pour briser ce lien.

« Maintenant que nous devenons plus autonomes en énergie, c’est le moment idéal pour nous éloigner d’un régime odieux.

Les baisses spectaculaires des prix mondiaux du pétrole sont principalement le résultat de l’effondrement de la demande en raison de la pandémie de coronavirus. D’autres facteurs antérieurs à la crise sont également à l’œuvre : la guerre des prix cette année entre l’Arabie saoudite et la Russie, la surproduction entraînant des excédents de pétrole brut et un manque de capacité de stockage.

Les forces militaires russes ont bloqué le passage des troupes américaines dans la province syrienne de Hassaké pour la deuxième fois en 24 heures, ont indiqué des sources d’information dans le nord de la Syrie, a écrit North Press.

« Les avions de combat américains ont multiplié leurs vols au-dessus des lignes de contact autour du village de Tall Tamr, au nord de la ville de Hassaké.

Simultanément à cette tension les forces russes menaient des patrouilles dans la région.

Les forces russes ont également bloqué le passage des forces américaines autour de la ville d’al-Qamichli samedi, qui avaient l’intention de pénétrer l’est de la ville.

L’ancien diplomate russe et spécialiste du Moyen-Orient, Mikhail Gusev, estime que de graves erreurs commises par Donald Trump aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur des États-Unis ont totalement désarmé l’administration US face à l’Iran. Force est de constater que la politique de pression maximale US n’a pas du tout atteint ses objectifs.

Mikhaïl Gusev, haut diplomate de l’ère soviétique juge le bilan intérieur de Trump plus que mitigé ce qui l’aurait poussé à chercher la noise à l’Iran, manière de tromper l’opinion publique US : « Aujourd’hui, le problème le plus important des États-Unis est la pandémie de covid-19 qui a coûté la vie à plus de 67 000 citoyens américains et touché un million de personnes, dont la plupart sont mis au chômage ». 

Les États-Unis occupent pour le moment le premier rang mondial en termes de nombre de victimes du coronavirus et Trump en est le responsable ne serait-ce que par son inaction et son manque de discernement.

« Si Trump n’avait pas négligé l’ampleur de la pandémie et qu’il ne l’avait pas comparé à la grippe, la situation aux États-Unis serait bien meilleure aujourd’hui. »

Les mosquées iraniennes, fermées depuis mi-mars dans le cadre du combat contre la propagation du nouveau coronavirus, rouvriront à partir de lundi dans 30% des comtés du pays, a annoncé dimanche le président Hassan Rohani.

« Nous avons décidé aujourd’hui de rouvrir les mosquées dans 132 comtés […] à faible risque (de la maladie Covid-19) dès demain, et d’y recommencer la prière du vendredi tout en respectant les protocoles sanitaires », a-t-il déclaré lors de la réunion du Comité national de lutte contre la pandémie diffusée à la télévision d’Etat.

Le comté (« chahrestân » en persan) est une subdivision de la province: l’Iran compte ainsi 434 comtés sur 31 provinces.
« Respecter la distanciation sociale est plus important qu’assister à la prière collective », a souligné M. Rohani.

M. Rohani n’a donné aucune précision sur les noms des comtés concernés par cette mesure ni sur le nombre des mosquées devant rouvrir lundi.

A priori, la mesure ne sera pas applicable à la capitale, Téhéran, ni à Machhad et Qom, les deux principales villes saintes chiites du pays, qui font partie des zones les plus touchées par la pandémie.

La République islamique a enregistré officiellement 6.156 morts sur 96.440 cas de contaminations liés à la maladie Covid-19 depuis le 16 février quand les autorités ont annoncé les premiers cas de décès.

Depuis le 11 avril, l’Etat a autorisé une réouverture progressive des commerces et a levé les restrictions sur les déplacements à l’intérieur du pays.
Ecoles, universités, cinémas, stades et autres lieux de regroupement restent néanmoins fermés dans tout l’Iran.

Khadija s’est éteinte le dixième jour du mois de Ramadhãn à l’âge de 65 ans, dix ans après la Révélation. Elle fut enterrée au cimetière d’Abou Tãlib près de la Mecque, par le Prophète (Que la Bénédiction d'Allah soit sur lui et sur sa Sainte Famille) lui-même, très attristé qui nomma cette année, l’année de la tristesse car il avait perdu la mère de Fatima et ne trouvera plus jamais une femme si bonne et si compatissante. 

Je jure par Dieu, que je n’ai jamais trouvé une femme meilleure que Khadija Aicha a dit: "Le Prophète (Que la Bénédiction d'Allah soit sur lui et sur sa Sainte Famille) ne sortait jamais de chez lui sans évoquer Khadija et sans en faire la louange. Un jour je lui ai dit: "ce n’était qu’une vieille femme et Dieu vous a donné de meilleures épouses". Le Prophète (Que la Bénédiction d'Allah soit sur lui et sur sa Sainte Famille) se fâcha et en hochant violemment la tête, dit: " non je jure que Dieu ne m’a pas donné de meilleure épouse que Khadija. Elle a eu foi en moi alors que les gens étaient athées et m’a soutenu alors que les gens me rejetaient. Elle m’a aidé sur le plan financier alors que les gens m’avaient privé de tout. Dieu m’a donné d’elle un enfant qu’il n’a donné à aucune autre femme, Dieu m’a donné Fatima par le biais de Khadija". 

Oui, même plusieurs années après sa mort, le Prophète (Que la Bénédiction d'Allah soit sur lui et sur sa Sainte Famille) pensait encore à celle qui a avait été la seule à le soutenir. Il pleurait souvent en pensant à elle et comme l’a dit Aicha, chaque fois qu’il égorgeait un mouton, il ordonnait qu’on envoie de la viande aux amis de Khadija et Aicha se plaignait toujours du fait que le Prophète (Que la Bénédiction d'Allah soit sur lui et sur sa Sainte Famille) pensait souvent à Khadija. Quand quelqu’un lui apportait un présent, il disait qu’on le donne à telle ou telle amie de Khadija. 

Le Prophète de Dieu disait: "Elle a eu foi en moi alors que les gens étaient athées et m’a soutenu alors que les gens me rejetaient. Elle m’a aidé sur le plan financier alors que les gens m’avaient privé de tout. Dieu m’a donné d’elle un enfant qu’il n’a donné à aucune autre femme, Dieu m’a donné Fatima par le biais de Khadija" et il s’arrangeait toujours pour passer à coté du cimetière où reposait Khadija.

 

Les systèmes de défense aérienne russes S-400 seront finalement déployés en Turquie, malgré les menaces de Washington.

« Le déploiement des systèmes de défense antimissile russes S-400, prévu par la Turquie, a été reporté à cause de l'épidémie de coronavirus, mais se réalisera finalement », a déclaré, jeudi 30 avril, le porte-parole du président turc Recep Tayyip Erdogan, malgré les avertissements de Washington qui menace Ankara d'imposer de nouvelles sanctions en cas de la mise en place des S-400 russes.

« Il y a eu un retard à cause du coronavirus, mais les choses évolueront comme prévu », a déclaré Ibrahim Kalin lors d'une réunion en ligne organisée par le Conseil de l'Atlantique, ajoutant qu'Erdogan avait déclaré à plusieurs reprises au président américain Donald Trump qu'il était également intéressé par l'achat des systèmes américains Patriot. 

Plus tôt en avril, Reuters a signalé que la Turquie avait reporté la mise en service des systèmes de défense russes, qui, selon les États-Unis, sont incompatibles avec le système de défense de l'Otan et mettraient en péril les avions furtifs F-35 américains que la Turquie prévoyait d'acheter.

Le président turc avait précédemment déclaré que les S-400 seraient activés en avril mais la pandémie de coronavirus a changé les priorités. Ankara se doit de soutenir une économie qui fait face à une deuxième récession en deux ans.