
تقي زاده
Un sermon instructif du Commandeur des croyants (p): « Que Dieu maudisse ceux qui ordonnent le bien mais qui se détournent du bien, et ceux qui interdisent le mal mais qui le pratiquent »
Un sermon instructif du Commandeur des croyants (p)
Nous profitons d'occasion du 13 Rajab, pour cueillir des renseignements et des instructions à partir de certains discours de l'Imâm Ali (p), parmi ceux qu'il adressait à ses compagnons. Il s'agit d'un discours qu'il a prononcé probablement un vendredi et qu'on retrouve dans son recueil intitulé « Nahj al-Balâga ». Il y est dit : « Vous êtes arrivés à une époque où le bien va en reculant, le mal vient en avançant et le Diable nourrit davantage d'espoir de pouvoir faire périr les hommes.
Il s'agit d'un moment où les moyens du Diable sont puissants, ses fourberies sont immenses et ses proies innombrables». En fait, si vous regardez ce qui se passe dans ce monde, vous constateriez que le bien est en train de reculer alors que le mal est en train d'avancer. Les gens, bien qu'ils soient musulmans, se haïssent les uns les autres, se portent ennemis les uns aux autres.
Ils nuisent les uns aux autres et ils s'entretuent. Cela est clair dans les agissements de certains dans le monde musulman où le mal constitue la plus grande manifestation, alors que le bien se réduit à des catégories parmi les plus restreintes. Le Diable est actuellement très populaire dans la vie des gens. Il leur embellit le laid et leur enlaidit le beau. Il leur insuffle tout ce qui est susceptible de les égarer et de les éloigner du chemin de Dieu.
Pourtant, les gens l'adorent à la place de Dieu, alors qu'il les désavoue et leur rejette leurs fautes : ((Quelle autorité avais-je sur vous ? Sinon que je vous ai appelés puis vous m'avez répondu.)) (Coran XIV, 22). Il les accusent même de n'avoir pas réfléchi et suivi le Coran et les Messagers. Quel est ce monde qu'est le monde islamique d'aujourd'hui ? Quel est ce monde assujetti par les diables humains que sont le diable américain, le diable européens et les diables arabes qui confisquent la liberté des gens et leur vie ?!
Puis l'Imâm Ali (p) demande aux gens d'étudier leur réalité, que ce soit au niveau de la micro société qu'est la patrie, ou au niveau de la macro société qu'est la Nation ou le monde entier. Il dit à ce propos : « Dirige tes regards là où tu veux sur les gens. Voix-tu autre chose que des pauvres qui endurent leurs privations, et des riches qui, à la place de reconnaître les bienfaits de Dieu, s'engagent dans la mécréance.
Voix-tu autre chose que des avars qui font des économies en privant les pauvres de leurs droits, ou que des révoltés qui, les oreilles sourdes, n'entendent pas les conseils. Nous sommes à Dieu et c'est vers Lui que nous reviendrons. On ne trouve pas ceux qui désapprouve le mal et appellent au changement ; on ne trouve pas ceux qui réprimandent et ceux qui se laissent attendrir par les réprimandes.
Est-ce ainsi que vous comptez être les voisins de Dieu dans la demeure de Sa sainteté ? Est-ce ainsi que vous compter être Ses amis les plus respectés ? Que non ! On ne peut pas tromper Dieu et obtenir Son Paradis ; on ne peut pas obtenir Sa satisfaction qu'en Lui obéissant », car il n'y a pas de parenté entre Dieu et quiconque.
Le Prophète (P) lui-même disait : ((J'ai reçu l'ordre d'être le premier des soumis)) (Coran XXXIX, 12), et Dieu lui a dit : ((Dis : ‘J'aurais à redouter le châtiment d'un Jour terrifiant))(Coran XXXIX, 13). Le Prophète (P) a dit dans son dernier sermon : « par Dieu qui m'a envoyé par la vérité comme prophète, si je désobéis je serais perdant ».
Le Commandeur des croyants (p) nous parle ainsi d'une société de pauvres qui souffrent sans que personne, même parmi les Musulmans, ne les aide. Une société où ceux qui ont des grandes fortunes ne reconnaissent pas les bienfaits de Dieu, car les reconnaître ne se fait qu'en donnant aux pauvres et aux démunis une partie de leur argent qui n'est qu'un dépôt divin qu'ils doivent bien gérer et non pas bien digérer.
Dieu dit : ((Donnez des biens que Dieu vous a accordés)) (Coran XXIV, 33). ((Au mendiant et au déshérité appartient une part bien déterminée de leurs biens)) (Coran, LI, 19). Une Tradition dit : « Dieu a consacré aux pauvres une partie qui leur suffit dans les biens des riches. Si cette part n'avait pas été suffisant, Il l'aurait augmentée ». Une autre Tradition dit : « Dieu a rendu les pauvres des associés aux riches dans leurs fortunes ».
Le Commandeur des croyants (p) finit par s'adresser aux prêcheurs qui ordonnent le bien et interdisent le mal mais sans mettre en application eux-mêmes ce qu'ils prêchent aux autres :
« Que Dieu maudisse ceux qui ordonnent le bien mais qui se détournent du bien, et ceux qui interdisent le mal mais qui le pratiquent ».
Face à ce fragment du sermon prononcé par l'Imâm Ali (p), nous avons l'impression qu'il est présent parmi nous et qu'il traite nos problèmes. Nous vivons dans des conditions sociales semblables aux siennes. Nous devons donc tirer les leçons de ce sermon historique qui s'ouvre sur la réalité de l'Islam et des Musulmans, pour ainsi suivre la ligne de Dieu, de Son Messager (P) et des Gens de la Maison (p), tel que Dieu, le Très-Haut, nous l'a ordonné en disant :((Vous n'avez d'autre ami que Dieu, son Messager et les croyants qui font la prière et s'acquittent de l'impôt alors qu'ils s'inclinent)) (Coran V, 55). C'est ainsi que se présente la fidélité à Dieu ; c'est ainsi que se présente la reconnaissance de l'Autorité de Ali et des Gens de la Maison (p).
Imam Ali, le prince des croyants, Une science éternelle
Imam Ali, le prince des croyants, Une science éternelle
En nous penchant sur la contribution de l'Imâm Ali Ibn Abû Tâlib (p) dans le mouvement visant à instruire les hommes, à les diriger, à étudier leurs situations et à résoudre leurs problèmes, ainsi que sur le grand intérêt qu'il portait à critiquer la réalité négative dans laquelle ils vivent, et la déviance pratique qui dirige leurs pas… En lisant Ali (p), nous constatons qu'il ne se proposait pas seulement de traiter les problèmes de la génération à laquelle il appartenait, mais aussi de se pencher sur les problèmes des hommes à travers le temps.
En lisant ce qu'il disait dans ses discours et sermons, nous avons l'impression que Ali (p) dressait un tableau de notre époque et des complications qui entourent notre réalité présente, et qu'il donnait des solutions à nos problèmes. Nous avons l'impression qu'il vit parmi nous ici et maintenant. C'est la grandeur de Ali (p) qui se représente dans son ouverture vis-à-vis du monde dans son parcours historique, dans son enracinement au plus profond de la vérité qui circule dans la ligne islamique qui se prolonge et se transmet de génération en génération.
L'Islam que Dieu, le Très-Haut, a fait descendre dans Son Noble Livre vers Son Messager (P) qui a été chargé de le communiquer aux hommes, cet Islam n'appartient pas à une seule génération. Il est la religion des hommes, tous les hommes, et de la vie, toute la vie. Tout l'héritage qu'il nous a laissé, à commencer par les fondements de la doctrine et à finir par les qualifications légales, en passant par les concepts en relation avec la vie, ne fait que proposer des solutions aux problèmes de tous les hommes. De la biographie de l'Imâm Ali (p), nous apprenons que toutes ses connaissances lui étaient transmises par le Messager de Dieu (P).
Le Messager de Dieu (P) était pour Ali (p), qui a vécu auprès de lui dès sa tendre enfance, le maître et l'enseignant. L'Imâm Ali (p) dit à ce propos : « Chaque jour, il m'apprenait l'un de ses bons caractères, et je le suivais comme le petit chameau qui suit sa mère ». Ali (p) passait avec le Prophète (P) ses jours et ses nuits.
Il était avec lui dans ses voyages et dans ses séjours. Après le Prophète (P), Ali (p) était le premier qui entendait les Versets révélé. Il s'asseyait avec le Messager de Dieu (P) qui lui parlait du Coran, de ses horizons et des profondeurs de ses significations. C'est de cela que l'Imâm Ali (p) parle en disant : « Le Messager de Dieu m'a ouvert mille portes dans la science. Chaque porte s'ouvrait sur mille autres ». Il ne se contentait pas mémoriser ce qu'il entendait. Il y réfléchissait et en déduisait ce dont l'homme a besoin dans sa vie.
Le Messager de Dieu (P) lui apprenait les fondements et, à partir de ces fondements, l'Imâm (p) déduisait les ramifications. C'est pour cette raison que le Messager de Dieu (P) a dit : « Je suis la cité de la science et Ali en est la porte». C'est comme s'il disait que celui qui veut entrer dans la ville doit le faire en passant par sa porte.
Cela veut dire que nous ne pouvons pas accéder à la science du Messager de Dieu (P), qu'à travers celle de Ali (p). Une confirmation nous est donnée par une Tradition émanant de l'Imâm as-Sâdiq (p) : « Mes paroles sont celles de mon père ; celles de mon père sont celles de mon grand-père ; celle de mon grand-père sont celles de Ali ; celles de Ali sont celles du Messager de Dieu ; celles du Messager de Dieu sont celles de Jibrîl et celles de Jibrîl sont celles de Dieu ». Un certain poète a dit à ce propos :
« Sois le partisan de ceux dont les paroles sont : ‘Notre grand-père tient de Jibrîl qui tient du Créateur !».
Pour cette raison, notre fidélité aux Gens de la Maison (p) est la suite normale de notre fidélité au Messager de Dieu (P), et notre fidélité au Messager de Dieu (P) est la conséquence de notre fidélité à Dieu, le Très-Haut, car Dieu a visé le Prophète (P) par Ses soins et par la Révélation, et l'a distingué par la charge qui est celle d'être l'Envoyé à tous les hommes et la Miséricorde pour tous les Mondes.
13 du mois Rajab, Heureuse naissance de Imam Ali , Le Prince du Croyants
L’Imam Ali Et L’Argent Publique
Le prince des croyants est connu par sa forte précaution dans la dépence de l'argent publique. Et on démontre comme suit des exemples de sa vie bénie dans ce domaine. Il était précautieux à dépenser l'argent publique à part ce qui concerne les cas pulics des musulmans. Il ne dépensait rien de cet argent dans les relations privées. Et ce qui est mentionné, il écrivait dans la maison de l'argent, Talha et Zoubair sont venus le voir, il éteint la lumière et a demandé d'emmener une autre lampe de chez lui. Et quand ils l'ont demandé à ce sujet, il a répondu: l'huile était de la maison de l'argent(Beytul-Male, la trésorerie publique ), et il ne faut l'utiliser en votre compagnie(Amies privés) .
Il ordonnait ses ouvriers d'être précautieux à dépenser l'argent publique même dans l'écriture des rapports qu'ils envoyent à lui et il leur demandait d'exposer la tête du crayon afin de ne pas gaspiller l'encre et de serrer les lignes pour ne pas écrire beaucoup car l'argent des musulmans ne supporte pas les dégats, et il interdissait offrir l'argent publique, il disait: l'offre des gouverneurs de l'argent des musulmans est une injustice et une lassitude (c'est à dire une trahision).
Il était dur dans son interaction concernant l'argent publique comme témoigne son conte avec son frère Akil qu'a raconté le prince des croyants lui-même disant: par Allah, j'ai vu l'indulgence de Akil et j'ai vu ses enfants les cheveux hérissés à cause de leur pauvreté comme si leurs visages sont noirs et il m'a demandé de nouveau, je l'ai entendu, il a cru que je lui vends ma religion et a continué dans une voie différente. J'ai chauffé un fer puis je l'ai rapproché de son corps pour qu'il perme une leçon, il a fait du vacarme à cause de la douleur et il faillit se brûler de son touche. Je lui ai dit: qu'elle te perde les perdantes Akil, est ce que tu as mal d'un fer chauffé par un être humain et tu me pousse à un feu qu'a flambloyé le fort à cause de sa colère? Est-ce que tu as mal du feu et je n'ai pas mal de la chaleur?
Et il insistait de conserver l'argent des musulmans à tout prise. Et c'est lui qui a parlé de l'argent qu'a pris Bani-Omayade et distributé à leur familles injustement à l'époque du Calife précédant. Par Allah, si je l'ai trouvé épouser les femmes ou acheter les servantes je l'aurai empêché. Car il ya une place dans la justice et celui qui en a mare de la justice, l'injustice est plus étroite à lui .
Et il est mentionné qu'il a appri le comportement de l'un de ses gouverneurs concernant l'argent des musulmans injustement. Il lui a envoyé une lettre disant: Est-ce que tu ne crois pas au jour du jugement? Comment tu joui de boire et de manger et tu connais que tu manges du haram et bois tu haram. Penses à Allah et rend puissant envers toi, je t'accuserai à Allah et je frapperai avec mon épée que je n'ai pas frappé quelqu'un sans qu'il n'entre à l'enfer.
Et notre denière demande: louange à Allah seigneur des mondes.
Ziyârat Amin Allah
magnifique version de Ziyârat Amin Allah, récitée en arabe, soustitrée en francais et anglais...
Récitation par Sibtain bhay Ghulam Hussain
Que la paix soit sur toi, ô Dépositaire de Dieu (Amin Allah) sur Sa terre, et Son argument (hojjat) envers Ses serviteurs !
Que la paix soit sur toi, ô Prince des croyants !
J’atteste que tu as combattu en Dieu d’un combat à sa juste valeur, que tu as agi en fonction de Son Livre, que tu as suivi les traditions de Son Prophète – que Dieu prie sur lui et sur sa famille,
Jusqu’à ce que Dieu t’ait appelé à Ses Côtés, ayant alors pris à Lui ton âme par Son Choix, et ait imposé à tes ennemis l’argument, en plus de ceux évidents, à l’ensemble des créatures.
Mon Dieu, rends mon âme rassurée de Ton Décret (qadar), satisfaite de Ton Décret Arrêté (qadhâ’), passionnée par Ton évocation et Ton invocation,
Aimant l’élite de Tes Elus, aimée sur Ta terre et dans Ton ciel, patiente devant la descente des épreuves,
Remerciant les faveurs de Tes Bienfaits, reconnaissante devant l’abondance de Tes Dons, impatiente devant la joie de Ta rencontre, approvisionnée de piété pour le Jour de Ta Rétribution,
Suivant les règles de Tes élus, se dissociant de la morale de Tes ennemis, occupée à Te louer et à faire Ton éloge, délaissant le monde d’ici-bas.
Puis en posant sa joue contre la tombe de l’Imâm ’Ali, l’Imâm Zayn-ol-’Abidin dit :
Mon Dieu, les cœurs des humbles (mokhbitin) sont éperdus de Toi, les chemins pour ceux qui désirent (râghibin) sont tracés vers Toi,
Les marques de ceux qui se dirigent vers Toi (qâsidin) sont claires, les cœurs des gnostiques (’ârifin) sont effrayés par Toi,
Les voix de ceux qui appellent (dâ’in) montent vers Toi, les portes des réponses sont ouvertes pour eux,
La prière de celui qui s’est confié à Toi est exaucée, le repentir de celui qui est revenu à Toi est accepté, les larmes de celui qui a pleuré de crainte de Toi sont prises en pitié,
Le secours est apporté à celui qui a appelé au secours, l’aide est fournie à celui qui a appelé à l’aide,
Tes promesses sont réalisées pour Tes serviteurs, les faux-pas de celui qui T’a demandé d’en être relevé, sont remis, les bonnes actions de ceux qui agissent sont conservées auprès de Toi,
Les moyens de subsistance descendent de chez Toi pour les créatures, les bénéfices supplémentaires leur sont parvenus,
Les péchés de ceux qui demandent pardon sont pardonnés, les besoins de Tes créatures sont satisfaits auprès de Toi, les rétributions de ceux qui demandent sont prodiguées auprès de Toi,
Les bénéfices supplémentaires se répètent, les tables de ceux qui demandent à manger sont servies, les abreuvoirs des assoiffés sont remplis.
Mon Dieu, exauce ma demande, accepte mon éloge, rassemble-moi avec mes alliés (awliâ’) par le droit de Mohammad, Ali, Fatimah, al-Hassan et al-Hussein,
Car Tu es le Maître des Bienfaits, l’Aboutissement de mes vœux, le Summum de mon espoir dans mon ’renversement’ [dans l’Au-delà] et dans ma halte [ma tombe].
Tu es mon Dieu, mon Souverain et mon Maître, pardonne à nos alliés et écarte de nous nos ennemis, empêche-les de nous nuire,
Fais apparaître le mot de la Vérité, rends-le le plus élevé ; invalide le mot vain, rends-le vile, car Tu es puissant sur toute chose.
Les dimensions de la médisance selon le hadith
Les dimensions de la médisance selon le hadith
Imam Muhammad al-Baqer as
L'Imam al-Bâqir (Que la Paix soit sur lui) était un océan de connaissances et pouvait répondre à toute question sans hésitation. Ibn Ata al-Makki dit à ce propos «Je n'ai jamais vu de grands savants se sentir aussi inférieurs devant quelqu'un, qu'ils le sont devant l'Imam Mohammad al-Bâqir (Que la Paix soit sur lui) (c'est-à-dire : chaque fois qu'un savant se trouvait devant l'Imam, il sentait en lui-même un manque de connaissances). Ainsi j'ai assisté à son entretien avec Hakim Ibn Utayba : celui-ci était comme un enfant face à son instituteur».
Mohammad, fils de Muslim relate : «jamais une question ne m'est venue à l'esprit sans que je manque de la poser à l'Imam Mohammad al-Bâqir, jusqu'à ce que le nombre de questions que je lui ai posées ait atteint 30 000».
Il se rappelait toujours Allah. Son fils, l'Imam Jaafar al-Sadeq (Que la Paix soit sur lui) raconta : «Mon père se rappelait Allah à tout moment ; partout où je l'accompagnais, je le voyais évoquer Allah ; même lorsqu'il conversait avec les gens, il gardait Allah dans la mémoire ; il accomplissait la prière de Tahajjud 1 régulièrement, était dévoué à l'adoration d'Allah, et pleurait d'amour d'Allah.
Quelques paroles de l'Imam Mohammad al-Baqer
-Nul croyant ne voit son coeur touché par l'orgueil sans que sa raison n'en soit diminuée.
-Si tu es lésé, ne lèse personne.
-Si on te trahi, ne trahis personne.
-Si on te contredits, ne te mets pas en colère.
-Si on te fais éloge, ne te réjouis pas.
-Si tu es dénigré, ne t'affole pas.
Imam Muhammad al-Baqer as
L'Imam al-Bâqir (Que la Paix soit sur lui) était un océan de connaissances et pouvait répondre à toute question sans hésitation. Ibn Ata al-Makki dit à ce propos «Je n'ai jamais vu de grands savants se sentir aussi inférieurs devant quelqu'un, qu'ils le sont devant l'Imam Mohammad al-Bâqir (Que la Paix soit sur lui) (c'est-à-dire : chaque fois qu'un savant se trouvait devant l'Imam, il sentait en lui-même un manque de connaissances). Ainsi j'ai assisté à son entretien avec Hakim Ibn Utayba : celui-ci était comme un enfant face à son instituteur».
Mohammad, fils de Muslim relate : «jamais une question ne m'est venue à l'esprit sans que je manque de la poser à l'Imam Mohammad al-Bâqir, jusqu'à ce que le nombre de questions que je lui ai posées ait atteint 30 000».
Il se rappelait toujours Allah. Son fils, l'Imam Jaafar al-Sadeq (Que la Paix soit sur lui) raconta : «Mon père se rappelait Allah à tout moment ; partout où je l'accompagnais, je le voyais évoquer Allah ; même lorsqu'il conversait avec les gens, il gardait Allah dans la mémoire ; il accomplissait la prière de Tahajjud 1 régulièrement, était dévoué à l'adoration d'Allah, et pleurait d'amour d'Allah.
Quelques paroles de l'Imam Mohammad al-Baqer
-Nul croyant ne voit son coeur touché par l'orgueil sans que sa raison n'en soit diminuée.
LE CHRIST DANS L’ISLAM (3)
L'ORIGINE DE SON MESSAGE
L'histoire est ainsi, mais d'où Mohammed (Ç) tenait-il son savoir? Il était oummi (illettré), il ne savait ni lire ni écrire. Il fut fait par Dieu Tout Puissant pour répondre aux nombreuses questions contenues dans les versets précédents et auxquelles il répondait que tout était "inspiration divine".
"Non!" répondait ses détracteurs "tout cela n'est que pure invention de Mohammed (Ç) il a copié ses révélations à partir des (en s'inspirant des textes') juifs et des chrétiens. Il les a plagiés, comme il les a fabriqués (contrefaites')".
Grâce à nos connaissances actuelles et notre croyance (foi') nous savons que le Coran est la véritable parole de Dieu. Nous pouvons néammoins accepter de prendre en considération un instant, les arguments des ennemis de Mohammed (Ç) qui faisaient qu'il l'aurait (le Coran') écrit. Nous pouvons attendre de leur part quelques concours.
Demandez-leur alors "Aurez-vous quelque inquiétude à admettre que Mohammed (Ç) fut un arabe ?" Seul un fou entêté pourrait hésiter et il n'y aurait aucun intérêt à poursuivre la discussion.
Poursuivons donc avec un individu capable de raisonner flonnalement: Cet Arabe s'est d'abord adressé aux Arabes, il ne parlait pas aux Indiens, ni aux Chinois, ou aux Nigériens musulmans, il s'adressait à son peuple, les Arabes. Qu'ils furent ou pas de son avis, il leur dit de façon sublime et avec des mots qui allaient être estampillés dans leurs Coeurs et leurs esprits. Marie, la mère de Jésus - une juive -fut choisie entre toutes.
Ce n'était ni sa mère (à Mohammed (Ç)) ni son épouse, Di sa fille, ni aucune autre femme arabe, mais une juive.
Est-ce que quelqu'un peut expliquer cela? Pour tout un chacun, la mère, l'épouse ou la soeur devraient être les premières entre toutes les femmes.
Pourquoi le Prophète de l'Islam aurait-il rendu hommage à une femme de ses ennemis, et de surcroit une juive, appartenant à une race qui, depuis plus de trois mille ans, regardait de haut son peuple comme ils* continuent à regarder leurs frères arabes de nos jours.
SARAH ET HAGAR
Il est dit dans la Sainte Bible que Abraham (p) le père des juifs, aurait eu deux épouses Sarah et Hagar (8). Enfourchant leur racisme absurde, ils* avancent le fait qu'ils sont les enfants d'Abraham (P) et de Sarah, son épouse légitime, alors que leurs frères arabes descendent de Hagar, une maîtresse de circonstance, ce qui en fait des descendants inférieurs.
Plairait-il à quelqu'un de m'expliquer pourquoi Mohammed (Ç) aurait alors choisi une juive pour un tel honneur? La réponse est simple - il n'avait pas le choix - il n'avait aucun droit de parler de son propre chef.
"Ce n'est en fait qu'une révélation inspirée"
(8) Hagar était une princesse d'Egypte et non une "courtisane" ou une esclave. Dans sa publication à venir, "les partisans et les opposants d'Israël', l'auteur fait la preuve, quelque soit la logique adoptée et en conformité avec les 'eugéniques" (Euphémistes*), le judaisme ou le simple bon sens que la descendance de Hagar est supérieure à celle
CHAPITRE A MARIE
Dans le Saint Coran, il y a un chapitre dédié à Marie, le chapitre XIX désigné ainsi en l'honneur de la mère de Jésus (P), honneur inexistant dans la Sainte Bible.
Parmi les 66 livres (sacrés*) des protestants et les 70 des catholiques, aucun ne relève de Marie ou de son fils. Vous pouvez trouver l'évangile selon Saint Matthieu, Marc, Luc, Jean, Pierre ou Paul ou encore selon deux autres noms peu connus mais pas un seul selon Jésus ou Marie!
Si Mohammed (Ç) avait été l'auteur du Saint Coran, il n'aurait pas hésité à ajouter à côté de Maryam la mère de Jésus (Marie en arabe*) sa propre mère Amina, sa chère épouse Khadija ou sa fille bien-aimée Fatima, mais non
Non ! Ceci ne pourra jamais être. Le Coran n'est pas son oeuvre (9).
(9) Dans notre livre "le Coran, Miracle ultime", nous prouvons mathématiquement qu'aucun être humain, pas plus qu'une société humaine avec l'intelligence de la terre entière, n'aurait pu concevoir une oeuvre comme le Saint Coran.
CHAPITRE 4
La bonne nouvelle
"Et lorsque
les anges dirent Ô Marie! Dieu t'annonce
la bonne nouvelle de la prochaine venue d'une parole de Lui. Son nom est le Messie, Jésus fils de Marie notable dans ce monde et dans l'autre et parmi les rapprochés".
"Proche de Dieu" non pas physiquement ou géographiquement, mais spirituellement. Comparez ceci avec "et (Jésus) s'assit à la droite de Dieu " (Marc 16:19) (10).
Le comble des chrétiens fut de méconnaître ce verset
(10) Marc 16:19 Maintenant supprimée de la version anglaise R.S.V où
elle était intercalée. "La Bible est-elle parole de Dieu" l'explique.
comme beaucoup d'autres dans la Bible. lls imaginent le père (Dieu) assis sur un trône de gloire avec, à sa droite, son fils Jésus . Pouvez-vous évoquer cette image ? Si vous le pouvez, vous vous égarez complètement en ignorant tout de Dieu .11 n'est pas le père du christianisme, il est l'esprit au-delà de l'imagination des hommes. Il existe, Il est réel, mais il est différent de tout ce que nous pouvons imaginer
Dans les langues orientales etre assis ou penser. " "à la droite de" signifiait "occuper une place d'honneur" ce que justement le Saint Coran décrit "en compagnie des proches de Dieu".
Les versets précédents (Coran 3:45) confirment le fait que Jésus (P) était le Christ et qu'il était la parole que Dieu que Dieu avait accordée à Marie. Là aussi, le chrétien donne à ces mots un sens qu'ils n'ont pas. Ils donnent au terne "Christ" le sens de Dieu incamé et au terme "parole" de Dieu le sens de Dieu (lui-méme*).
CHRIST N'ETANT PAS UN NOM
Le mot "Christ" est dérivé du mot hébreu Messiah, en arabe Massih, la racine du mot masaha ou frotter, masser ouoindre. Les évêques et les rois étaient "oints" (bénis*) quand ils étaient intronisés.
Dans sa traduction, le terme Christ dans sa formulation grecque signifie "unique" : convenant seulement à Jésus (p) Les chrétiens étaient habiles pour transformer les métàux divers en or brillant. Ce qu'ils ont fait (dans la Sainte Bille') était de traduire dans leur propre langage les mots tels que "Céphas" en Pierre (11) et "Messie" en Christ.
A suivre ...
Une nouvellle usine mlitaire en Egypte
Le président a visité un certain nombre de chaînes de production et s’est entretenu avec les ingénieurs supervisant les opérations, a déclaré lundi le porte-parole présidentiel Bassam Rady. L’inauguration a réuni le Premier ministre Mostafa Madbouly, le commandant en chef des forces armées Mohamed Zaki, le ministre de la Production militaire Mohamed Al-Assar, le chef d’état-major des forces armées Mohamed Farid et d’autres ministres.
Selon le communiqué, le président a également inauguré, par vidéoconférence, un certain nombre de nouveaux projets de production militaire dans d’autres usines militaires, notamment l’usine 144 à Banha, l’usine 270 à Qaha et l’usine 999 à Helwan. Notons que l’Égypte est la première puissance militaire d’Afrique et le numéro 7 mondial.
Des surprise que réserve l'armée de l'air iranienne à l'ennemi
Lors d'une visite d'inspection sur les frontières est de l'Iran où une opération d'infiltration s'est heurtée à la vaillante réponse des gardes-frontières iraniennes, dont deux ont péri, le commandant en chef adjoint de la base de défense aérienne Khatam al-Anbia, centre de défense aérienne intégrée de l'Iran, le général de brigade, Qader Rahimzadeh est revenu sur la perspective d'un clash USA/Iran : " Il va sans dire que notre riposte à la moindre atteinte ennemie serait foudroyante et irait au-delà de nos frontières. Le ciel du pays est absolument sûr et nous riposterons fermement à toute agression, de quelle que origine que ce soit », a-t-il déclaré.