
تقي زاده
Bataille de Nehm : le Hezbollah émerge en mer Rouge
Les récentes opérations des forces armées yéménites, après la victoire historique d’Ansarallah à Nehm face à la coalition saoudienne, envoient un message significatif : « la Résistance ne permettra pas que les rapports de forces changent en sa défaveur. À Nehm a émergé une autre dimension des capacités militaires de la Résistance yéménite jusqu'ici inconnue».
Le porte-parole du mouvement Ansarallah y est revenu en effet en affirmant que l’opération de Nehm au nord est de Sanaa, était une riposte a l'obstination de l'agresseurs qui semble avoir oublié que la donne a définitivement changé : «cette opération s'est accompagnée de tirs de missiles intense de l’armée et les Comités populaires contre les sites sensibles situés en profondeur du territoire saoudien a savoir les installations d’Aramco », a dit Mohammad Abdel Salam en allusion à la contre-offensive de la Résistance yéménite qui a stoppé net Riyad et pro-Hadi aux portes de Sanaa.
L’Arabie saoudite, l'Égypte, l'Irak et la Jordanie risquent d’être annexés
Selon l'éditorial du journal Rai al-Youm signé par le célèbre analyste du monde arabe, Abdel Bari Atwan, les clauses du Deal du siècle ne visent qu'à faire pilier le peuple et les dirigeants palestiniens face aux exigences israéliennes.
Il a comparé le Deal du siècle à une nouvelle version du régime d'apartheid en Afrique du Sud. « Les habitants palestiniens seront donc intensément installés dans certaines zones, y compris les zones "A" et "B" et la bande de Gaza ; leurs ressources en eau et leur sécurité seront à la merci du régime sioniste. Et les Palestiniens n'auront d'autre fonction que de servir le régime occupant Qods.
Ce projet entend reconstruire l’imaginaire temple Haikal Solomon à la place de la mosquée al-Aqsa. Qods sera présentée comme la capitale d'Israël et les Palestiniens devront la reconnaître en tant que telle. En outre, le droit au retour sera aboli et les colonies sionistes et la vallée du Jourdain devront être reconnues comme des territoires appartenant à Israël. Enfin, l'Autorité palestinienne doit jouer un rôle plus important dans la lutte contre la Résistance et le désarmement de la bande de Gaza ».
Le duo israélo-américain pourra-t-il véritablement envoyer les Palestiniens à al-Anbar en Irak ?
Selon un analyste irakien, la présence des forces américaines en Irak et en Syrie fait partie du « Deal du siècle ».
Ce jeudi 30 janvier, l’analyste politique irakien, Sabah al-Okaili, a déclaré que l’insistance de Washington sur le maintien de ses troupes en Irak fait partie du Deal du siècle qui a pour objectif de protéger l’entité sioniste de tout ciblage de l’axe de la Résistance.
« L'insistance de l’administration américaine à maintenir ses troupes, en particulier dans la région ouest de l'Irak depuis la fin de la présence des terroristes en 2017, montre que Washington a prévu un certain plan pour la région », a-t-il estimé.
Se basant sur certaines informations divulguées, l’analyste irakien a noté que Washington envisageait de loger les Palestiniens dans des régions de l’ouest de l’Irak. Selon lui, les États-Unis cherchent également à faire bloc à la toute voie de communication entre Téhéran et Damas qui ferait d’Israël une ligne de mire à la portée de la Résistance.
Redoutable arme gazaouie à Qods ?
Les jeunes Palestiniens ont lancé des ballons incendiaires depuis al-Issawiya dans la Bande de Gaza vers les colonies israéliennes adjacentes.
Outre les attaques aux missiles de la Résistance palestinienne et une sorte de dissuasion de la part des Palestiniens, les cerfs-volants et ballons incendiaires envoyés de Gaza contre Israël ne cessent de contrarier les forces israéliennes.
Depuis le début de la « Marche du retour », le 30 mars 2018, les Palestiniens lâchent à la frontière des cerfs-volants, des ballons, remplis d’hélium, auxquels ils attachent un ruban enflammé. Ces engins artisanaux ont brûlé plusieurs kilomètres carrés de terres, causant des centaines d’incendies et trois millions de dollars de dommages.

Les incessants feux déclenchés par les cerfs-volants et ballons incendiaires ont donc mis le régime israélien à genoux et le Premier ministre Benjamin Netanyahu a récemment reconnu que cette nouvelle méthode d’attaque le préoccupait et que d’ingénieuses dispositions devraient être mises en place pour la contrer.
Au début, loin de penser à l’ampleur des dégâts, personne ne se souciait des quelques ballons lancés depuis la Bande de Gaza. Mais face aux hectares de champs réduits en cendre, les autorités israéliennes ont réalisé la dimension du défi qui les attendait.
Coran : Tentative d'altération du Livre Saint en hébreux
Il y a 300 « fautes » dans le Coran en hébreux imprimé en Arabie saoudite: parmi lesquelles le Temple remplace la mosquée al-Aqsa.
Une version du Noble Coran traduite en hébreux en Arabie saoudite comprend quelques 300 « fautes de traduction », laissant penser qu’elles ont été commises volontairement pour adhérer le plus à la version de la Thora.
Selon le chercheur palestinien dans les affaires israéliennes, cité par l’agence palestinienne Shehab news, Alaeddine Ahmad, c’est le complexe du roi Fahd pour l’impression du Noble Coran qui a effectué la traduction en question. Cette institution située dans la ville sainte de Médine a déjà traduit le Livre saint en 63 langues.
M. Ahmad précise que lors de sa révision de cette version du Coran, il a trouvé 300 erreurs environ.
Elle contient des erreurs catastrophiques affectant la foi islamique, a-t-il dénoncé.
Selon lui, l’une des fautes les plus graves est que le mot « temple » y remplace le mot « mosquée » dans le 7ème verset de la sourate al-Isra, et qui fait allusion à la mosquée al-Aqsa. Le mot « mosquée » y est ajouté mais entre guillemets. (photo à droite)
Les juifs sionistes avancent comme mythe que le temple du prophète Salomon, connu en arabe par l’appellation le prophète Soleïman se trouve sous la mosquée al-Aqsa, lieu à partir duquel le messager de l’Islam Mohamad (S) a effectué son voyage céleste. D’ailleurs, le Coran le reconnait comme étant l’un des prophètes de Dieu.
Dans son tableau qui répertorie les noms des prophètes, cette traduction en hébreux du Coran ne cite pas le nom de Mohamad (S), constate M. Ahmad. Ni celui du prophète Issa (Jésus). Il en est de même dans l’un de versets qui comprend le nom d’Ismaïl, il n’y figure plus. Etant donné que la religion juive ne les considère pas tels quels.
« À la fin du Coran, le prophète Ibrahim est identifié comme étant le père d’Isaac et de Jacob et non celui d’Ismaïl, un effort qui se veut être compatible avec la version de la Thora », a accusé le chercheur palestinien.
Lors d’un contact avec un autre chercheur travaillant pour une librairie de Haïfa dans les territoires occupés, Ibrahim Saleh Abbaci, Ahmad rapporte que celui-ci lui a confié que les erreurs commises vont bien au-delà des 300. « Il m’a dit que la traduction des versets coraniques dans certaines paragraphes s’est faite sur le même style que celui de la Thora », rapporte M. Ahmad.
Dans d’autres cas, les visées des erreurs de traduction sont plus pernicieuses. Comme c’est le cas du terme « Promesse », évoqué dans certains versets coraniques, comme celui « Et ils disent c’est quand cette promesse si vous êtes sincères ». Il est traduit par le mot « jugement ».
La préface du Noble Coran en hébreux
Dans le reportage réalisé par l’agence Shehab news, M. Ahmad indique que le traducteur de cette version hébraïque est un certain D. Assaad Namir Bssoul : « c’est un palestinien qui vit aux Etats-Unis depuis 20 ans », a-t-il précisé.
Estimant que ces erreurs sont volontaires et relèvent d’une fausse interprétation aux intentions sournoises, il pense que l’Arabie saoudite est pleinement impliquée , d’autant qu’elle a été révisée et corrigée par D. Taycir Hassan Mohamad al-Azzam qui travaille pour le complexe Fahd en question et sa préface a été réalisée par le ministre saoudien de Affaires islamiques, Abdel Latif ben Abdel Aziz al-Cheikh.
Selon l’agence palestinienne Shehab news, quelques jours après la diffusion de son reportage, le complexe Fahd en question a retiré le coran en hébreux de son site en ligne.
Cette publication a ravivé les théories qui accusent les Saoud d’être une tribu juive qui fait semblant de faire partie des musulmans. A l’instar des Marrane, les Juifs de la péninsule Ibérique et de ses colonies (Espagne, Portugal, Amérique latine) convertis au catholicisme qui continuaient à pratiquer leur religion en secret.
LA VIE DE Hazrat FATIMA AUPRÈS DE SON PÈRE MUHAMMAD (Pslf) !!!!
- "Quand mon COEUR brûle du désir d'être au PARADIS, j'embrasse le cou de FATIMA" !!!
- Tous les historiens et tous les maîtres de hadiths, sont unanimes pour dire, que le Prophète (saw) éprouvait un incroyable sentiment d'affection, pour sa fille FATIMA(as).
- L'attachement profond du Prophète pour FATIMA n'était pas uniquement le fruit de la relation Père/Enfant, même si ce sentiment d'affection normal habitait L'ÂME du Prophète (saw).
- "Cet amour n'est pas un amour comme les autres. C'est l'amour de celui qui aime DIEU, c'est l'amour de DIEU" !!!
- Parmi les abondants récits, qui fûrent rapportés à ce propos, il nous suffit de n'en citer que quelques uns, auxquels il est fait référence, dans les célèbres ouvrages des chiites, comme des sunnites :
- "Personne parmi les hommes n'était plus aimé du Prophète (saw), que l'Emir des croyants, ‘Alî (as), et aucune femme parmi les femmes, n'était plus aimée de lui, que FATIMA (as)".
- Lorsque le verset 63 de la sourate an Noor (la lumière), fût révélé :
- "Ne considérez pas l'appel du Prophète comme un appel, que vous vous adresseriez les uns aux autres" !
- Les musulmans cessèrent d'appeler le Prophète (saw) "Ô Mohammad". Ils dirent, dès lors : "Ô Envoyé de DIEU", ou "Ô Prophète de DIEU" !!!
- FATIMA (as) a dit : "Après la descente de ce verset, je n'ai plus osé parler à mon Père, en lui disant "CHER PÈRE" !!!!
- Lorsque je me trouvais en sa présence, je lui disais : "Ô Envoyé de DIEU". Je l'ai ainsi interpellé, une, deux fois, puis j'ai vu qu'une profonde tristesse l'envahissait, et qu'il se détournait de moi.
- La troisième fois, il m'a regardée et m'a dit : "Ô FATIMA, ce verset n'est descendu ni pour TOI, ni pour ta DESCENDANCE et ta DYNASTIE. Car, tu es de moi, et moi, je suis de toi.
- Non ! Ce verset est descendu pour les gens MALVEILLANTS, et les MALPOLIS, COLÉREUX de Qoraich". Puis, il a ajouté cette étonnante phrase, qui nourrit l’esprit :
- "Tu peux m'appeler CHER PÈRE', car ceci, est plus vital pour le coeur, et plus appréciable pour DIEU" !
- Dans un autre hadith, il a été rapporté que le Prophète (saw), était tellement passionné par sa fille FATIMA (as) que, chaque fois qu'il partait en voyage, la dernière personne à qui il allait faire ses adieux, était az-Zahraa et, dès son retour, la première personne à qui il se hâtait d'aller rendre visite, cétait elle :
- « Celui qui la MOLESTE me MOLESTE, celui qui la met en COLÈRE, me met en COLÈRE, celui qui lui fait PLAISIR, me fait PLAISIR, et celui qui lui fait de la PEINE, me fait aussi de la PEINE » !!!!
- Il ne fait pas de doute, que l'importante personnalité de FATIMA (as), sa vie brillante, son haut niveau gnostique, sa FOI et ses PRIÈRES, exigeaient un profond RESPECT, parce que non seulement, les IMAMS étaient tous de sa DESCENDANCE,
- Mais elle était aussi l'épouse du grand homme de L'ISLAM, l'Emir des CROYANTS, L'IMAM Alî (as).
- Le Prophète, par son comportement à l'égard de sa fille, voulait aussi provoquer une véritable RÉVOLUTION CULTURELLE, une RÉVOLUTION des IDÉES : « La FILLE n'est pas un être qu'il faut ENTERRER VIVANTE !
- D'ailleurs, voyez, moi j'embrasse les mains de ma fille, je la fais asseoir à ma place, et je lui rend les HONNEURS et le RESPECT qui lui sont dus.
- La FILLE est un être humain, comme n'importe quel autre être humain.
- La FILLE, c'est un DON comme n'importe quel autre DON de DIEU : elle est un DON de DIEU !!!
- La FILLE aussi doit, parcourir le chemin de la PERFECTION et franchir les ÉTAPES, comme le garçon.
- Elle se doit aussi d'entrer dans les limites du RAPPROCHEMENT avec DIEU ». C'est ainsi, que le Prophète (saw), a redonné toute sa valeur perdue à la FEMME, dans cette société d'OBSCURANTISME.
- Que la PAIX soit sur toi, Ô Prophète de DIEU !
- Par la GRÂCE d'ALLAH, les femmes ont enfin, retrouvé leur VRAI STATUT, de par ton ÉLOQUENCE et ton ÉTHIQUE, et de par l'amour que tu portais pour ta FILLE BIEN-AIMÉE ...
LABEYKI YA FATIMA !!!!!
Sayyidah Fâtimah(p) un fruit du Paradis
« Le Prophète(s) raconte :
« Quand il(p) me fit monter au ciel, l’Ange Gabriel(p) me prit par la main et me fit entrer au Paradis. Il(p) me donna alors de ses dattes mûres, fraîches et je les mangeai.
Elles se transformèrent en une goutte dans mes lombes.
Quand je redescendis sur terre, je m’unis à Khadîjeh et elle tomba enceinte de Fâtimah.
Fâtimah(p) est une créature céleste féminine.
Alors, chaque fois que l’odeur du Paradis me manque, je respire l’odeur de ma fille Fâtimah(p). » »
citée dans al-Qasas ar-rûhâniyyah ‘ind Ayatollah at-Tehrânî
(histoires rassemblées par Latîf ar-Râshdi) p276
Il est rapporté d’Abû Ja‘far (al-Bâqer)(p) de ses pères(p) :
« Alors que le Messager de Dieu(s) était assis, entra chez lui Oum Ayman portant quelque chose dans sa couverture.
Le Messager de Dieu(s) lui demanda : « Ô Oum Ayman, qu’est-ce qu’il y a dans ta couverture ? »
Elle dit : « Ô Messager de Dieu, une telle, fille d’une telle, quand ils la marièrent, ils étendirent sur elle cette couverture alors elle a pris quelque chose de sa couverture. » Puis Oum Ayman se mit à pleurer.
Le Messager de Dieu(s) lui demanda pourquoi elle pleurait.
Elle dit : « Fatimah, tu l’as mariée et tu n’as rien étendu sur elle. »
Le Messager de Dieu(s) lui dit : « Ne pleure pas ! Par Celui Qui m’a envoyé en Vérité annonçant la bonne nouvelle et mettant en garde, les Anges ont été témoins : [l’Ange] Gabriel, [l’Ange] Mikâ’il, [l’Ange] Isrâfîl et des milliers d’Anges.
Dieu a ordonné à un arbre Tûba de les couvrir de sa parure, de sa soie légère, de son brocard doré, de ses perles, de ses émeraudes, de ses hyacinthes et de son parfum. Ils prirent de lui jusqu’à ne pas savoir quoi en faire. Mais Dieu a placé Tûbâ dans la dot de Fâtimah et il est dans la maison de ‘Alî fils d’Abû Tâleb. » »
citée dans al-Qasas ar-rûhâniyyah ‘ind Ayatollah at-Tehrânî
(histoires rassemblées par Latîf ar-Râshdi) p279
Les mérites de Fatima Al-Zahra (as) dans les sources sunnites
La première au paradis
Le Prophète (sawas) a dit : « la première personne qui entrera dans la paradis est Fatima »
أول من يدخل الجنة فاطمة
Al-Khassa’is Al-Kubra, d’Al-Soyuti, vol 2, page 225
Une partie du Prophète
Le Prophète (sawas) a dit : « Fatima est une partie de moi, donc celui qui lui fait du mal me fait du mal »
عن رسول الله ( صلى الله عليه وآله ) قال : فاطمة بضعة مني فمن أغضبها أغضبني
Sahih Bukhari, vol 5, hadith 3556, page 26
Bukhari a aussi rapporté que le prophète (sawas) dit : « Elle n’est rien d’autre qu’une partie de moi, l’énerve ce qui m’énerve et me fait mal ce qui lui fait mal »
عن رسول الله ( صلى الله عليه وآله ) قال : فإنما هي بضعة مني يريبني ما أرابها ويؤذيني ما آذاها
Sahih Bukhari, vol 7, page 47
Muslim l’a aussi rapporté dans son sahih, vol 4, le livre/chapitre des mérites de Fatima, mais avec une petite différence.
L’odeur du paradis
Le Prophète (sawas) a dit : « je sens l’odeur du paradis par le cou de Fatima »
أشم رائحة الجنة من نحر فاطمة
Yanabi’ Al-Mawadda, vol 1, porte 55
La princesse des femmes du paradis
Aïcha rapporte que le prophète dit quelque chose à Fatima qui la fit pleurer puis il lui dit autre autre chose qui la fit rire. Elle lui demanda ce que c’était mais Fatima refusa de lui dire. Après la mort du prophète, elle la demanda de nouveau. Fatima dit alors que le prophète l’informa qu’il mourra très prochainement et qu’elle sera la première de sa famille à le rejoindre, et elle alors pleurait.
Il lui avait alors dit : « N’accepte-tu pas d’être la princesse/maitresse des femmes du paradis ou des femmes des croyants ? » Et elle rigola pour cela.
عن عائشة قالت : أقبلت فاطمة تمشي كأن مشيتها مشي النبي ( صلى الله عليه وآله ) ، فقال النبي ( صلى الله عليه وآله ) : مرحبا بابنتي ، ثم أجلسها عن يمينه أو عن شماله ، ثم أسر إليها حديثا فبكت . فقلت لها : لم
تبكين ؟ ثم أسر إليها حديثا فضحكت . فقلت : ما رأيت كاليوم فرحا أقرب من حزن . فسألتها عما قال ؟ فقالت : ما كنت لأفشي سر رسول الله ( صلى الله عليه وآله ) ، حتى قبض النبي ( صلى الله عليه وآله ) فسألتها . فقالت : أسر إلي أن
جبرئيل كان يعارضني القرآن كل سنة مرة ، وإنه عارضني العام مرتين ، ولا أراه إلا حضر أجلي ، وإنك أول أهل بيتي لحاقا بي ، فبكيت . فقال : أما ترضين أن تكوني سيدة نساء أهل الجنة أو نساء المؤمنين ؟ فضحكت لذلك
Sahih Bukhari, vol 4, page 248
Fatima passe et les gens baissent leurs yeux
Le Prophète (sawas) dit : « Un annonciateur de la part de Dieu le jour du jugement annoncera ‘baissez vos yeux jusqu’à ce que Fatima passe’ «
مناد من قبل الله يوم القيامة ينادي غضوا أبصاركم حتى تمر فاطمة
Lisane Al-Mizane, d’Al Asqalani, vol 3, page 237
Première Dame de toutes les femmes des mondes
Pieuse et Pure, c’est aussi clair que la terre est ronde |
Le Jour de Décès de la Noble Fâtimah (P) (3 Jamadiol-Akhar)
Au Nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux
Az-Zahrâ’ (Que la Paix de Dieu soit sur elle) : Incarnation vivante des valeurs spirituelles et humaines
Az-Zahrâ’ (Que la Paix de Dieu soit sur elle) : Communion spirituelle avec le Messager (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille)
Dieu, le Très Haut, dit dans Son Noble Livre : (( Dieu ne veut qu’écarter de vous la souillure, ô Gens de la Famille et vous purifier totalement )) (Coran XXXIII, 33 ). Notre Dame la Sainte Purifiée az-Zahrâ’ (Que la Paix de Dieu soit sur elle) est selon maintes Traditions Prophétiques, « la Maîtresse des femmes des mondes », « la Maîtresse des femmes des croyants », « la Maîtresse des femmes du Paradis » et « la Maîtresse de femmes de cette Nation ». Nous assistons à l’anniversaire de son passage à l’Autre-Monde.
Car d’après l’Imam Jaafar as-Sadeq (Que la Paix de Dieu soit sur lui), elle a vécu après la mort de son père, le Messager de Dieu (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille), pendant 75 jours. On rapporte qu’elle s’est présentée auprès du Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) alors qu’il agonisait ; Il l’a prise dans ses bras et, lui chuchotant quelque chose dans l’oreille, elle s’est mise à pleurer, puis il l’a prise dans ses bras et, lui chuchottant encore quelque chose dans l’oreille, elle a souri. On lui a dit alors : « Pourquoi tu as pleuré et pourquoi, ensuite, tu as souri ? ». Az-Zahrâ’ (Que la Paix de Dieu soit sur elle) a répondu : « Je ne suis pas celle qui divulgue le secret du Messager de Dieu (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) alors qu’il est encore en vie ».
Après sa mort, elle s’est expliquée ainsi : « La première fois, il m’a dit qu’il était sur le point de mourir ; et cela m’a fait pleuré. La seconde fois, il m’a dit que je serais la première des Membres de sa Famille à le réjoindre, et cela m’a fait sourir ». Elle voulait dire que leur séparation ne sera pas pour longtemps et qu’ils se rencontreront très prochènement.
Cela suggère la présence d’une relation spirituelle entre le Messager de Dieu (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) et az-Zahrâ’ (Que la Paix de Dieu soit sur elle). Imaginez une jeune femme de dix-huit ans qui est une épouse qui aime son époux et qui est aimée par son époux, qui est une mère qui aime ses enfants et qui est aimée par ses enfants qui sont encore à un âge où ils ont besoin de ses soins … et qui rit lorsque son père lui annonce qu’elle mourra de si peu. Cela s’explique par l’état spirituel que Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle) vivait avec le Messager (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) qu’elle couvait de toute sa tendresse depuis la mort de sa mère. Depuis ses plus tendres années, elle le surveillait et l’accompagnait lorsqu’il allait à la mosquée pour faire sa prière. Elle voyait comment il était maltraité par les polythéistes et, petite fille, elle le soutenait de ses larmes. Il l’appelait « la Mère de son père ». Après l’hégire, elle vivait avec lui dans une même maison. Elle était la dernière à le voir lorsqu’il voyageait et la première à le voir lorsqu’il rentrait. Le Messager (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) retrouvait repos, calme, sérénité et tendresse dans la Maison d'Ali (Que la Paix de Dieu soit sur lui) et de Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle), car cette maison incarnait l’Islam dans toutes ses valeurs, dans toutes ses significations, dans toute sa spiritualité et dans tout son jihad.
Au plus fort du sacrifice et d’altruisme:
Il savait que sa fille vivait avec le Seigneur toute la nuit jusqu’à l’aube. Selon son fils l’Imam al-Hassan (Que la Paix de Dieu soit sur lui) qui, très jeune enfant, la regardait tout en veillant, « elle priait jusqu’à voir ses pieds s’enfler ». Intelligent et particulièrement conscient, il était étonné de l’entendre prier pour les croyants et les croyantes sans le faire pour elle-même, elle qui est était fragile et faible à cause de son travail ménager et ses souffrances en faisant face à la déviance, et lui en demandant la raison, elle lui disait « Ô mon fils, le voisin avant la maison ».
Tels sont les caractères des Gens de la Famille (Que la Paix de Dieu soit sur eux). Leur satisfaction était celle de Dieu et leur colère était celle de Dieu. Le Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) a dit : « Fâtimah fait partie de moi ; celui qui la met en colère me met en colère », car -comme le Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille)- Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle) n’était en colère contre quelqu’un que lorsqu’il s’éloignait de la vérité. Selon une autre Tradition, le Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) a dit : « Ma fille Fâtimah fait partie de moi ; ce qui ne lui plaît pas ne me plaît pas et ce qui lui porte préjudice me porte préjudice ». Ces Traditions sont transmises par al-Bukhârî et Muslim dans leurs deux « sihâh » (Authentiques).
Az-Zahrâ’ comme exemple à suivre :
On dit que chaque fois que le Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) se trouvait assis et qu'az-Zahrâ’ (Que la Paix de Dieu soit sur elle) arrivait, il se levait pour l’accueillir puis, par tendresse et affection, il lui besait la main et la faisait asseoir à sa place. De son côté, Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle) faisait de même pour le Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille). Il s’agissait d’une communion spirituelle qui incarne le sens de l’humanisme et qui fait de Fâtimah un exemple à suivre.
Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle) s’adressait aux Musulmans dans la Mosquée de Médine avec cette spiritualité qui ne décelait aucun égoïsme : « Sachez que je suis Fâtimah et que mon père est Mohammad ». elle voulait leur dire : je vous parle à partir du Message et non pas à partir de l’égo ; je suis une partie de Mohammad, non pas de Mohammad en tant que corps, mais de Mohammad en tant qu’esprit.
Cette femme qui s’est élevée par son esprit vers Dieu, s’est élevée par sa responsabilité dans sa maison et sa société. Elle était une enseignante lorsque les femmes se réunissaient autour d’elle pour apprendre ce qu’elle a entendu parmi les paroles du Messager de Dieu. Elle apprenait ses paroles par cœur.
Il lui a donné un jour un papier où il était écrit : « Que celui qui croit en Dieu et au Jour Dernier ne porte pas préjudice à son voisin ; que celui qui croit en Dieu et au Jour Dernier traite son hôte avec générosité ; que celui qui croit en Dieu et au Jour Dernier dise du bien ou se taise ». En assumant toutes ces responsabilités, elle possédait la force. La force de l’attitude, la force de la preuve et la force dans la confrontation. Elle a tant souffert après la mort du Messager de Dieu (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille).
Et à l’approche de la mort, elle a dit à Ali (Que la Paix de Dieu soit sur lui) : « Je n’étais pas menteuse ni traîtresse et je ne suis pas opposée à toi depuis le jour où je t’ai connu ». Il a répondu : « Tu es trop châritable, trop grande, trop pieuse et trop connaisseuse pour que je puisse te blâmer ». Il disait à son compte : « je ne l’ai pas mise en colère durant toute ma vie avec elle ; elle ne m’a pas mis en colère ni m’a désobéi durant toute sa vie avec moi ».
Elle a dit à Ali (Que la Paix de Dieu soit sur lui) : « Enterre-moi pendant la nuit. On ne s’accorde pas sur l’endroit où elle est enterrée. Certaines Traditions disent qu’elle l’est dans sa maison et l’endroit fait maintenant partie de la Mosquée. Il se peut que la Tradition Prophétique qui dit : « Entre ma tombe et ma chaire se trouve un jardin venu du Paradis » soit une allusion à l’enterrement de az-Zahrâ’ dans cet endroit. L’une des traditions dit qu’elle est enterrée à Baqî’.
Que la paix soit sur elle le jour où elle est née, le jour où elle est morte et le jour où elle sera ressuscitée ! Nous devons -hommes et femmes- la prendre comme exemple car elle est la meilleure parmi ceux qu’on peut prendre comme exemple. Elle était la bien aimée du Messager de Dieu, sa disciple et sa compagne.