
تقي زاده
Irak: Paris offre ses soldats à Trump à titre de bouclier humain
À peine quelques heures après l’attentat terroriste américain de vendredi qui a coûté la vie à Qassem Soleimani, Mike Pompeo est apparu à l’antenne de Fox News pour reprocher à la France, à la Grande-Bretagne et à l’Allemagne de « ne pas avoir été utiles », ou en d’autres termes de ne pas avoir apporté leur soutien plein et entier à l’opération terroriste contre le commandant iranien. Deux jours plus tard, le président français Emmanuel Macron s’est précipité sur le téléphone, et ce, au mépris total des intérêts de la France et des Français, pour appeler Donald Trump et lui faire part de « l’entière solidarité » de la France « avec les alliés » dans la guerre totale que les Américains ont déclenchée contre l’Iran.
La France n’a pas l’intention de réduire ses effectifs en Irak pour le moment, a déclaré mardi 7 janvier une source auprès du gouvernement français, citée par Reuters.
La ministre des Forces armées, Florence Parly, a déclaré sur Twitter qu’étant donné les événements de Bagdad, la France avait déjà renforcé la sécurité de ses 160 soldats stationnés en Irak.
Dans la foulée, le chef de la diplomatie française a demandé à l’Iran de ne pas chercher à riposter à l’assassinat du commandant en chef de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique.
Tout en soutenant l’acte terroriste des États-Unis, Jean-Yves Le Drian a prôné le recours à la diplomatie pour régler les tensions entre l’Iran et les États-Unis.
« Il faut que la partie iranienne renonce à des ripostes et des représailles, mais qu’on ouvre aussi des négociations, que l’Iran revienne dans l’accord nucléaire de Vienne et que la négociation sur la stabilité régionale puisse se mettre en œuvre », a déclaré Jean-Yves Le Drian, cité par l’AFP.
« La situation est très grave : il y a un enchaînement d’escalade qui devient extrêmement préoccupant et qui peut amener à une situation de conflit », a déclaré le chef de la diplomatie française sur BFM TV. « Mais personne ne veut la guerre », a-t-il ajouté.
« La position de la France est une volonté d’aboutir à une désescalade et de faire en sorte que les mauvaises décisions qui ont été prises de part et d’autre puissent être gommées par une volonté de négociation », a-t-il encore affirmé.
Jean-Yves Le Drian a déclaré qu’il y avait encore une place pour la diplomatie. « La seule condition, c’est que les deux s’engagent dans un processus de négociations pour permettre la stabilité régionale », a déclaré le ministre français des Affaires étrangères.
Parlement iraniens vote: "les membres du Pentagone, les commandants, les agents et les responsables US seront visés"
Baptisé « Implacable vengeance», un projet de loi que certains analystes qualifient de "Patriot Acte iranien" vient d'être voté ce mardi à l'unanimité des voix et en toute urgence. Le Parlement iranien a ratifié ce mardi 7 janvier un projet de loi classé "très urgent" et baptisé « Implacable vengeance» pour ouvrir pleinement la voie à une fulgurante riposte après l'assassinat du haut commandant iranien le 3 janvier à Bagdad, assassinat revendiqué de manière parfaitement éhontée par Washington.
La désormais loi « Implacable vengeance » constitue une modification du projet de loi précédemment ratifié le 23 avril 2019 lequel désignait le Commandement central américain (CentCom) comme étant une "entité terroriste", et ce, en représailles au blacklistage du CGRI par l'administration de Donald Trump.
Lire aussi : Bases militaires US en Irak, cibles potentielles de la « vengeance Implacable »
«Aujourd'hui, à la suite du criminel assassinat du général de corps d'armée, Soleimani, acte de surcroît revendiqué par le président américain, nous modifions la loi précédente et annonçons que tous les membres du Pentagone, les commandants, les agents et les responsables impliqués dans la mort en martyr du général Soleimani sont considérés comme des forces terroristes et passibles d'attaques », a déclaré le président du Parlement iranien, Ali Larijani, lors d'une séance publique.
Et « ce ne sera pas une pure et unique opération »
La douleur est immense et la colère est à son hauteur : A mesure que les heures passent, l'implacable vengeance iranienne se précise : et « ce ne sera pas une seule et unique opération », selon le secrétaire général du Conseil suprême de la sécurité nationale, le contre-amiral Ali Chamkhani.
Il a précisé que 13 scénarios sont à l'ordre du jour du Conseil pour "la vengeance de l’assassinat du général de corps d’armée Qassem Soleimani. « Nous disons aux Américains que le moins sévère de ces scénarios de riposte, dès qu'il fera l’unanimité, sera le pire cauchemar, un cauchemar historique pour vous ».
Le contre-amiral Chamkhani a précisé que la riposte ne se résumera pas à une seule opération dans la mesure où le Leader de la Révolution islamique et commandant en chef des forces armées iraniennes a déjà indiqué que toutes les forces de l’axe de la Résistance vengeraient le sang du général martyr : « Les Américains auraient dû éviter de commettre ce crime, mais ils l'ont commis et ont désormais les mains souillés de sang du commandant Soleimani et ils doivent donc en assumer l'entière responsabilité et la responsabilité toutes les conséquences éventuelles de leur crime », a averti le contre-amiral Chamkhani.
Plus loin, il a fourni des explications sur la nature de la riposte iranienne : « Au total, 19 bases américaines, dont 11 considérées comme des bases de commandement des Américains dans la région, et situées non loin des frontières est et ouest de l’Iran, et dans 8 autres pays de la région, se trouvant dans le nord et le sud de l'Iran, sont en état d’alerte ; nous sommes bien informés du nombre exact des militaires et des équipements qui y sont déployés et nous surveillons minutieusement le moindre de leurs agissements ».
message_coranique
Dis: Ô vous, les hommes! Certes la vérité vous est venue de votre Seigneur. Donc, quiconque est dans le bon chemin ne l'est que pour lui-même; et quiconque s'égare, ne s'égare qu'à son propre détriment. Je ne suis nullement un protecteur pour vous.
قُلْ يَأَيهُّا النَّاسُ قَدْ جَاءَكُمُ الْحَقُّ مِن رَّبِّكُمْ فَمَنِ اهْتَدَى فَإِنَّمَا يهَْتَدِى لِنَفْسِهِ وَ مَن ضَلَّ فَإِنَّمَا يَضِلُّ عَلَيهَْا وَ مَا أَنَا عَلَيْكُم بِوَكِيل
? Coran: Sourate Younos (10) / Verset: 108
? Message:
1️⃣ Ce qui est révélé par Dieu (comme le Coran et les enseignements des prophètes) sont toute vérité et réalité et sont des manifestations de sa seigneurie. Car Allah a dit dans ce verset: "Certes la vérité vous est venue de votre Seigneur ..."
2️⃣ La mission de tous les prophètes et d'envoyer les livres sacrés est de former tous les êtres humains. Allah a mentionné ce point avec ce passage du verset: "la vérité vous est venue de votre Seigneur ..."; Car l'un des sens principales du mot "Seigneur" c'est la "éduquer et développer". c'est claire dans le mot "Rabb ربّ".
3️⃣ Dieu a énoncé la vérité et l'a clarifiée et nous n'avons aucune excuse pour ne pas l'accepter. "Certes la vérité vous est venue de votre Seigneur ..."
4️⃣ Dieu n'a pas besoin que nous soyons guidés, donc l'avantage et le mal de nous guider et de nous induire en erreur ne sont que pour nous-mêmes. Car Allah Ta'ala a dit: "Quiconque prend le bon chemain ou la mauvais, ne l'est que pour lui-même ..."
5️⃣ Les êtres humains ont la liberté, et chacun a son propre destin; Donc même les prophètes (psl) ne sont pas autorisés à forcer les gens. "Je ne suis nullement un protecteur pour vous"
6️⃣ Le devoir des prophètes (psl) est de guider le peuple vers la religion qu'elle est le plan divine de notre vie.
L'assassinat de Suleimani a transformé la région en poudrière
Le Corps des gardes iraniens promet une "vengeance sévère" contre les États-Unis
Le commandant en chef du CGRI d'Iran, le général de division Hossein Salami, promet une "vengeance sévère" contre les États-Unis pour le meurtre de Soleimani.
"Au début, je dis le dernier mot : nous viendrons, nous arriverons dur, sévèrement et d'une manière différente", a rassuré mardi le commandant en chef du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI).
Dans un discours prononcé lors des funérailles - à Kerman - du lieutenant-général Soleimani, Salami a souligné que le meurtre du commandant de la Force Quds du CGRI d'Iran par Washington en Irak, mettrait fin à la présence militaire américaine dans la région
Soulignant le rôle pertinent joué par le martyr Soleimani dans la défense de la stabilité et de la sécurité régionales, Salami a décrit le commandant de la Force Quds du Guardian Corps comme « l'architecte de la défaite américaine dans la région de l'Asie occidentale ».
« Soleimani a contrecarré les plans des États-Unis visant à troubler la paix des musulmans. Il n'a pas laissé le pays américain dominer l'Irak. Il n'a pas permis au Yémen d'échouer avant les complots (américains). (…) Il a également neutralisé les complots américains pour détruire l'axe de la résistance en Syrie », a-t-il dit.
L'ennemi américain doit savoir que le martyr Soleimani est plus dangereux que vivant, a ajouté le général de brigade Salami.
« Les graines de la rancune américaine Ils ont été semés dans le cœur des nations musulmanes et non musulmanes, car les musulmans ne laisseront aucun endroit sûr pour les États-Unis nulle part (dans le monde) », a-t-il averti.
Aux États-Unis, frappe aérienne à Bagdad, capitale de l'Irak, des martyrs ont également abattu des combattants des unités de mobilisation populaire des forces populaires irakiennes (Al-Hashad Al-Shabi, en arabe), y compris son sous-commandant Abu Mahdi al-Muhandis.
Bagdad et Téhéran ont fermement dénoncé l'acte terroriste des États-Unis, qui constitue une violation flagrante de la souveraineté irakienne. Le Parlement irakien a approuvé dimanche l'expulsion des forces américaines de leur pays.
La République islamique a à son tour averti Washington qu'elle était entrée dans un jeu dangereux en tuant Soleimani et qu'elle devrait s'attendre à des réponses dures de l'Iran.
Et « ce ne sera pas une pure et unique opération »
La douleur est immense et la colère est à son hauteur : A mesure que les heures passent, l'implacable vengeance iranienne se précise : et « ce ne sera pas une seule et unique opération », selon le secrétaire général du Conseil suprême de la sécurité nationale, le contre-amiral Ali Chamkhani.
Il a précisé que 13 scénarios sont à l'ordre du jour du Conseil pour "la vengeance de l’assassinat du général de corps d’armée Qassem Soleimani. « Nous disons aux Américains que le moins sévère de ces scénarios de riposte, dès qu'il fera l’unanimité, sera le pire cauchemar, un cauchemar historique pour vous ».
Le contre-amiral Chamkhani a précisé que la riposte ne se résumera pas à une seule opération dans la mesure où le Leader de la Révolution islamique et commandant en chef des forces armées iraniennes a déjà indiqué que toutes les forces de l’axe de la Résistance vengeraient le sang du général martyr : « Les Américains auraient dû éviter de commettre ce crime, mais ils l'ont commis et ont désormais les mains souillés de sang du commandant Soleimani et ils doivent donc en assumer l'entière responsabilité et la responsabilité toutes les conséquences éventuelles de leur crime », a averti le contre-amiral Chamkhani.
Plus loin, il a fourni des explications sur la nature de la riposte iranienne : « Au total, 19 bases américaines, dont 11 considérées comme des bases de commandement des Américains dans la région, et situées non loin des frontières est et ouest de l’Iran, et dans 8 autres pays de la région, se trouvant dans le nord et le sud de l'Iran, sont en état d’alerte ; nous sommes bien informés du nombre exact des militaires et des équipements qui y sont déployés et nous surveillons minutieusement le moindre de leurs agissements ».
L'assassinat du général Soleimani: le parlement augmente le budget des forces de Qods
Le président du Parlement islamique d’Iran, Ali Larijani, a déclaré que le budget des forces de Qods du CGRI a augmenté 200 millions d’euros pour les deux derniers mois de cette année iranienne.
« Pour ces deux mois, 200 millions d’euros sera décerné depuis le Fonds national de Développement d'Iran pour soutenir les force de Qods du CGRI qui sont responsables de la résistance au niveau régional », a souligné M. Larijani.
Il a ensuite affirmé que le Guide suprême de la Révolution islamique d’Iran, l’ayatollah Seyed Ali Khamenei, a donné la permission.
Cela se produit après l’assassinat du général Qassem Soleimani dans une attaque terroriste des Etats-Unis à Bagdad.
Le président français a soutenu l'assassinat du général martyr Soleimani et a engagé la France dans la guerre
A peine quelques heures après l'attentat terroriste US qui a coûté la vie le 3 janvier à Bagdad au commandant en chef de l'axe anti-colonialiste et anti-impérialiste de la Résistance, Mike Pompeo est apparu à l'antenne de Fox News pour reprocher à la France, à la Grande-Bretagne et à l'Allemagne de "ne pas avoir été utiles", ou en d'autres termes de ne pas avoir apporté leur soutien plein et entier à l'un des actes les plus pernicieux et les abjects jamais commis par l'administration US depuis qu'elle existe, à savoir une opération terroriste revendiquée haut et fort contre un responsable étatique sur le territoire d'un autre État, opération dont un lointain et vague remake fin 19ème siècle à Sarajevo a déclenché la Première Guerre mondiale.
Riposte : Air Base US attaquée au Kenya, un "général de brigade tué"
Les Etats-Unis se sont précipités à démentir tout lien entre l'Iran et l'attaque spectaculaire qui a visé le dimanche 5 janvier une base américaine à Sima au Kenya et qui a coûté la vie à trois militaires américains dont un général de brigade et pas des moindres. Dans un communiqué émis expressément à cette fin, l'Africom ou commandement US en Afrique qui devrait en principe accuser l'Iran de lien avec les terroristes qaïdistes souligne noir sur blanc que "Shebab", de potentiels responsables, "n'ont aucun lien avec l'Iran " et qu’organiquement parlant, "ils sont parfaitement à même de mener cette opération.
Or dans cette annonce il y a deux paradoxes : Trump a ordonné l'assassinat du commandant en chef de la Force Qods, principale armée anti-Daech au monde pour cause de soutien au terrorisme, ce que dément catégoriquement le communiqué de l'Africom. Autres paradoxes : pour être censé combattre le terrorisme, comment se fait-il que le Pentagone et sa branche africaine sont au courant des "capacités opérationnelles" des Shebab?

Toujours est -il que la spectaculaire frappe du 5 janvier contre une base US au Kenya dépasse les capacités d'une "milice terroriste" quand bien même, elle serait une créature de la CIA.
En effet, la base militaire américaine au Kenya a été attaquée et plusieurs avions militaires au sol ont été détruits. Il s'agissait de la base aérienne Manda Bay où sont positionnés des centaines de soldats américains et des avions et des drones de tout genre. Après avoir nié le bilan de pertes américaines, les USA ont fini par reconnaître la mort de trois soldats US sans oser avouer que l'un d'eux serait le commandant américain Stephen Townsend. Parmi les six avions détruits par des hommes armés somaliens, un C-146A Wolfhound et un avion espion De Havilland Canada Dash-8 utilisé par la CIA.


L'Africom a diffusé dimanche soir un communiqué où il donne le bilan de l'attaque lancée dimanche matin, communiqué où il tente de minimiser l'attaque en reconnaissant "l'infiltration partielle de la base américaine et la mort d'un militaire et de deux «entrepreneurs». Selon l’US Africa Command, l'attaque avait été repoussée et quatre terroristes auraient été tués, n'empêche que le bilan des pertes et des dégâts est trop lourd: la tour de contrôle et le radar de l'aérodrome et des équipements de communication ont été tous incendiés et le feu a duré plusieurs heures, retardant l'arrivée des renforts de l'US Air Force.