تقي زاده

تقي زاده

Toutes les sept minutes un missile : voici pourquoi près de 30% des colons israéliens, vivant dans des colonies à proximité de la bande de Gaza ont été amenés à fuir les colonies de peur des missiles de la Résistance. Plus de 400, selon des chiffres publiés par les Israéliens qui toute la journée de mercredi n'ont pas cessé d'appeler leurs émissaires égyptiens et onusiens à Gaza, pour les pousser à quémander une trêve avec le Jihad islamique et ce, sur fond des annonces de Netanyahu et Cie comme quoi "Israël ne veut pas d'une escalade".

La situation n'allait guère mieux à Beersheba à l'est et même Gush Dan, la zone qui comprend la ville de Tel Aviv et qui est considérée comme le centre névralgique. Sur une bande large de 80 kilomètres, Bennett avait décrété l'état d'urgence. Tel-Aviv que l'armée israélienne croyait pouvoir garder intact face au Jihad islamique a aussi reçu une salve de missiles dès les premières heures de mardi, ce qui a poussé Tel-Aviv à mettre des verrous à la porte des écoles, une première depuis la seconde guerre du golfe Persique. Dans la soirée de mercredi, le Jihad islamique a mis en garde contre une nouvelle vague de frappes au missile visant Haïfa, plus au nord. L'avertissement n'a pas du tout pris à la légère puisque Bennett, nouveau ministre de la Guerre qui a fait son baptême de feu dans le sang de quelques 32 Palestiniens tués depuis mardi, a tenu une réunion d'urgence pour examiner les conditions posées le soir même par le secrétaire général du Jihad islamique de la Palestine, Ziyad al-Nakhalah. 

Mardi le régime terroriste israélien a raté l'un des deux assassinats ciblés visant les commandants du Jihad islamique de la Palestine. Trois missiles ont visé un bâtiment à l'ouest de la capitale à Dariya non loin de l'ambassade libanaise. Les S-200 syriens en ont intercepté un. Or Avia.Pro vient de faire d'intéressantes révélations. 

L'armée de l'air russe aurait intercepté un avion de guerre israélien alors qu'elle tentait de mener mardi matin 12 novembre une attaque sur la capitale syrienne, a annoncé le site spécialisé russe Avia.Pro.

Les positions de l’armée israélienne sur les fronts nord et sud sont depuis quelque temps la cible des attaques unifiées de la Résistance. Ce mercredi, c’était au tour du FPLP de frapper la base militaire israélienne de Nahal Oz près de Gaza.

Les Brigades d’Abou Ali Mustafa, branche armée du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), ont frappé une base militaire israélienne à l’est de Gaza.

Selon la chaîne de télévision Al-Mayadeen, les Brigades d’Abou Ali Mustafa, branche armée du FPLP, ont frappé ce mercredi 13 novembre la base militaire israélienne Nahal Oz. Des véhicules et des équipements militaires de l’armée israélienne se trouvant dans cette base militaire ont été ravagés par l’incendie causé par l’attaque du FPLP, ajoute Al-Mayadeen.

Cette base se situe à Nahal Oz, un kibboutz au sud de la Palestine dans le nord-ouest du désert du Néguev, près de la bande de Gaza et des villes de Sderot et Netivot. Le kibboutz compte une population d’au moins 400 âmes.

La base Nahal Oz est l’endroit même d’où l’armée israélienne envoie régulièrement des drones à l’assaut des Palestiniens.

Cette nouvelle tombe alors que mardi soir, un char Merkava de l’armée israélienne avait été visé à l’est de Khan Younes, toujours dans la bande de Gaza, rappelant chez les sionistes, les moments terribles vécus lors de la guerre de 2006 contre le Hezbollah. Dans le même temps, des médias ont annoncé que des dizaines d’Israéliens avaient été blessés lors des attaques au missile de la Résistance contre différentes régions à population israélienne aux alentours de Gaza.

 

Un colon israélien a été abattu par un missile de la Résistance palestinienne.

Selon les Brigades al-Qods, branche armée du Jihad islamique, « un colon israélien a été abattu à Ashkelon suite à un tir de missile de la Résistance ».

Auparavant, des sources d’information israéliennes avaient rapporté que deux colons avaient été blessés et transférés à l’hôpital.

La Résistance palestinienne a tiré une vingtaine de missiles Grad vers deux colonies d’Ashkelon et de Sdérot ce mercredi 13 novembre.

« Les Brigades al-Qods et les Brigades al-Mojahedin ont tiré une vingtaine de missiles Grad vers Ashkelon et Sdérot. Les missiles ont touché leur cible avec précision, mais le régime israélien a l’habitude de ne pas médiatiser les dégâts qu’il subit », indique un communiqué publié par les deux groupes de Résistance.

 
jeudi, 14 novembre 2019 11:24

Le dernier acte du fiasco yéménite

De Riyad les signaux qui arrivent vont dans le même sens : le royaume s’apprête douloureusement à se rendre à l’évidence, le Yémen l’a mis au pas. Le ministre adjoint saoudien de la Défense, Khaled ben Salmane, s’est rendu en quasi catimini à Mascate, capitale omanaise où il aurait rencontré une délégation d’Ansarallah.

C’est le fils du roi saoudien, Khaled ben Salmane ben Abdelaziz, et il est arrivé inopinément lundi 11 novembre à Mascate pour s’entretenir avec le sultan Qabous ben Saïd al-Saïd. On ne dispose que de peu d’informations sur le voyage du prince saoudien à Oman. Le ministère saoudien de la Défense s’est contenté d’annoncer dans un rapport que Khaled ben Salmane devait rencontrer plusieurs responsables omanais pour discuter des relations bilatérales, de la stabilité et de la sécurité de la région.

Des sources non officielles ont entre temps établi un lien entre la visite du ministre saoudien de la Défense à Mascate et la tentative de Riyad de conclure un accord avec Ansarallah..

« L’Iran se porte bien », lit-on à la tête d’un article signé Henry Rome dans l’édition du 5 novembre de la revue américaine Foreign Affairs qui dresse un tableau des effets de la campagne de pression maximale lancée par l’administration Trump contre l’Iran.  

Il y a un an cette semaine, l’administration du président américain Donald Trump a lancé ce qu’elle a appelé une campagne de pression maximale contre l’Iran. Les États-Unis s’étaient retirés de l’accord sur le nucléaire iranien en mai 2018. En novembre, ils ont de nouveau imposé une série de sanctions économiques réduisant les exportations de pétrole iranien et restreignant l’accès du pays au système financier international. Certains analystes ont prédit que les amis de l’Iran en Europe et en Asie défieraient les États-Unis en lui apportant une aide économique. D’autres ont estimé que les sanctions affaibliraient son économie et plongeraient l’Iran dans une « spirale de la mort », laissant à Téhéran le choix de se rendre ou de s’effondrer. Aucune de ces prédictions ne s’est réalisée.

Contre toute attente, l’Iran entre maintenant dans sa deuxième année sous « une pression maximale », confiant dans sa stabilité économique et sa position régionale. Le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Ali Khamenei, et d’autres responsables du pays vont donc probablement continuer dans la même lignée : celle qui consiste à « torturer » le marché pétrolier tout en renforçant son économie non pétrolière. Par ailleurs, Téhéran continuera d’étendre son programme nucléaire sans refuser toutefois de s’entretenir avec Washington.

Même après le retrait des États-Unis de l’accord sur le nucléaire (PGAC), l’Iran s’attendait à ce que les autres parties signataires de cet accord l’aident à renforcer son économie. Après tout, elles s’étaient engagées à soutenir les exportations de pétrole iranien. Mais en raison de la pression et des menaces de Washington, ce soutien ne s’est jamais matérialisé. L’Europe a effectivement aidé à concevoir un mécanisme financier (INSTEX) qui contournerait les sanctions américaines, mais ce mécanisme ne traite que du commerce humanitaire.

L’une des raisons pour lesquelles l’économie iranienne a survécu sous la pression des sanctions est sa diversification. En 2017, le pétrole brut ne représentait que 43 % des exportations iraniennes. Par conséquent, les secteurs des services industriels, agricoles et non pétroliers ont été en mesure de réduire l’impact de la baisse des revenus pétroliers. En outre, la plupart des possibilités d’emploi en Iran se situent dans les secteurs non pétroliers qui ont montré une résistance accrue aux sanctions américaines.

L’un des objectifs de la campagne de pression maximale des États-Unis était d’augmenter le coût des activités régionales de l’Iran. Pourtant, le pays semble entrer dans une deuxième année sous la pression avec une position régionale plus forte.

Le mois dernier, l’administration Trump a abandonné ses alliés en Syrie et a créé un vide que l’Iran a été en mesure de combler.

Insistant sur le fait qu’il ne délaisserait jamais ses alliés dans la région, Trump n’a montré aucune volonté de mener une action militaire contre les provocations de l’Iran. Pour l’Iran, l’Arabie saoudite, Israël et les Émirats arabes unis, le message est clair : les États-Unis pourraient renforcer leur défense dans la région, mais n’entreprendront jamais une guerre.

« Le chef du Jihad islamique de la Palestine sera assassiné si ce mouvement continue de tirer des missiles depuis Gaza », a menacé Tel-Aviv.

Nicolaï Miladinov, émissaire des Nations unies pour le Moyen-Orient, a transmis le message d’Israël à l’Égypte qui assume la médiation entre Tel-Aviv et les groupes palestiniens : « Israël assassinera Ziyad al-Nakhalah, secrétaire général du Jihad islamique, si ce dernier continue de tirer des missiles depuis la Bande de Gaza ».

Nicolaï Miladinov a ajouté que tous les efforts destinés à mettre fin au conflit et à rétablir le cessez-le-feu avaient jusqu’ici échoué.

Selon le quotidien saoudien Dar Haya, « Tel-Aviv a proposé un cessez-le-feu ».

Le journal a ajouté : « On dit que Ziyad al-Nakhalah est en Syrie. Israël menace qu’en cas de la poursuite du tir de missiles depuis la Bande de Gaza, Ziyad al-Nakhalah fera partie des cibles d’assassinat. Tel-Aviv ajoute toutefois que si le tir de missiles vers les colonies voisines de la Bande de Gaza s’arrête, Israël respectera toutes les conditions du cessez-le-feu. »

Dans ce droit fil, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a menacé le Jihad islamique de poursuite d’attaques contre ses positions.

Mercredi 13 novembre, Netanyahu a déclaré, au début de la session hebdomadaire du cabinet israélien, qu’Israël continuerait ses attaques, après l’assassinat du haut commandant du Jihad islamique à Gaza.

« Il [Baha Abu al-Ata, NDLR] était derrière la plupart des attaques terroristes en 2018 et il en préparait une autre série pour les jours à venir », a prétendu Netanyahu.

Le Premier ministre israélien a ensuite remercié les services impliqués dans l’assassinat du commandant palestinien, ajoutant que « d’importantes positions du Jihad islamique et de groupes palestiniens qui procédaient aux tirs de missiles vers Israël ont été frappées ».

Impuissant face à l’essaim de missiles palestiniens visant les territoires occupés, Benjamin Netanyahu a déclaré qu’il ne cherchait pas à avoir plus de tension avec Gaza. « Nous réagirons toutefois sévèrement à toute attaque », a-t-il dit.

Le membre du conseil de planification de l'École sunnite des sciences religieuses a déclaré que tout le monde avait reconnu le message du fondateur de la République islamique et que l’unité et les réformes exigent un dirigeant afin de ne pas subir le sort de certaines révolutions comme celle de l’Égypte.

Les jours bénis de la naissance du Prophète (que la paix soit sur lui) dans les récits sunnites et chiites, sont le 12 et le 17 Rabi-al-Awal, et entre ces deux dates a été fixée la semaine de l'unité. La clé de l'unité est que les érudits et les élites chiites et sunnites avancent dans la voie de l'unité et ne permettent pas que certains nuisent à l'islam.

 

Mamousta Molla Qader Qaderi, membre du conseil de planification de l'École sunnite des sciences religieuses et imam de la prière du vendredi de Paveh, est un fervent partisan du rapprochement des écoles islamiques. 

 

A l'occasion de la semaine de l'unité, dans un entretien avec l’Agence iranienne de presse coranique, il a déclaré : « Je viens de la ville de Paveh dans la province de Kermânchâh, et je suis l'imam de la prière du vendredi de cette ville depuis près de 40 ans. Je suis aussi juge à Paveh depuis 24 ans, et j'ai un cours d'interprétation coranique dans la mosquée Qoba de Pave. Bien sûr, il existe différentes ethnies en Iran, mais nous n’avons pas eu de fracture entre chiites et sunnites, si cela a été le cas, elles ont été vite résolues. 

 

Pendant des années, des pays comme l'Afghanistan, l'Irak, la Syrie ou la Libye dont la plupart sont musulmans, se sont opposés, mais nous avons pu nous appuyer sur des points communs et sur une telle vie fraternelle à l'ombre d'une Qibla. Le jour où le message du fondateur de la République islamique a été transmis à à la population, tout le monde a reconnu que ce message était favorable pour la religion. 

 

Les gens ont donc prêté attention à ce message et ont continué à l’aider. Dans les prières du vendredi sur les révolutions appelées « révolution ou printemps arabe », j'ai souligné à plusieurs reprises que les révolutions n’exigent pas seulement la présence et la force des individus mais également un dirigeant courageux et sage. Le peuple opprimé d'Égypte a beaucoup souffert, mais à la fin, il n'a pas réussi et quelqu'un comme al-Sissi a pris la direction de la société égyptienne. 

 

En fait, les dirigeants musulmans d’Égypte n’ont pas pu unir le peuple et exercer une direction éclairée, alors que dans un pays comme l’Égypte, il n’y a pas de problèmes entre chiites et sunnites. Par conséquent, l'échec des musulmans est dû à l'absence de dirigeant courageux et sage. Bien sûr, la République islamique dans la réalisation de cette unité, a un leadership avec ces caractéristiques. Un autre point est qu’il semble impossible pour tous les musulmans de se rassembler et de lutter contre l’arrogance à ce stade, car chacune de ces puissances régionales dépend d’une puissance occidentale qui leur enlève leur prestige, leurs richesses et leur pétrole. 

 

Tant que ces pays seront contrôlés par des gouvernements occidentaux, ils ne réussiront jamais à réaliser l'unité à laquelle le Coran a prêté attention. Je crois que la menace aujourd'hui est plus dangereuse que la menace de 1980 quand Saddam a envahi l'Iran. Aujourd'hui, la guerre économique, politique et culturelle que les Occidentaux mènent contre nous, nous menace encore plus. 

 

Dans la guerre de Saddam contre l’Iran, nous avons tous abandonné nos ethnies et défendu ensemble notre pays mais à présent ces guerres culturelles menacent cette unité. Les religieux sunnites doivent prier pour les religieux chiites et vice versa. Si nous émettons des fatwas les uns contre les autres comme en Afghanistan, et appelons à des explosions et à des meurtres, nous n'aurons pas cette sécurité. Le Prophète (bénédiction et salut de Dieu sur lui) a déclaré dans dernier pèlerinage, qu’après moi, il ne devra y avoir aucune division ni que certains d'entre vous puissent offenser les autres. Notre chemin vers la victoire dans le monde et dans l'au-delà, consiste donc à revenir aux enseignements du Coran.»

Le dévoilement des œuvres distingués du rapprochement islamique dans la 33ème conférence de l’unité islamique.
Dans la cérémonie d’ouverture de la 33ème conférence de l’Unité islamique des œuvres distingués du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques ont été dévoilés.

12 livres préparés par le centre de la recherche du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques à l’aide des organisations culturelles et l’institut culturel Darolhadis ont été dévoilés par le président iranien Hassan Rohani et le secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques l’ayatollah Mohsen Araki.

Ces œuvres couvrent de différentes questions liées au monde musulmans. On peut trouver des questions historiques et récentes parmi les sujets abordés dans ces livres.