تقي زاده

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« La coopération russo-iranienne aura un impact positif sur la sécurité du Moyen-Orient et contribuera à la stabilisation de la région à l’avenir », a affirmé le chef d’état-major adjoint des forces armées iraniennes, le général de brigade Mahdi Rabbani, devant le 9e forum de Xiangshan.

« La situation sécuritaire au Moyen-Orient n’est malheureusement pas très satisfaisante à l’heure actuelle, mais grâce aux coopérations entre des pays tels que l’Iran et la Russie, la situation va s’améliorer », a affirmé le général de brigade Rabbani cité par l’agence de presse russe Sputnik.

 

Le président syrien s’est déplacé, triomphalement, dans la province d’Idlib pour rendre visite aux forces de l’armée syrienne qui mènent, depuis quelque temps, une lutte acharnée contre les groupes terroristes soutenues entres autres par la Turquie. C’est certes un autre échec pour le président turc, dont l’opération « Source de paix » lancée dans le nord-est de la Syrie a entaché l’image de la Turquie. Les images diffusées sur la toile dévoilent les crimes commis par les militaires turcs à l'encontre des Kurdes. Et qui plus est, Erdogan doit bientôt répondre, à Sotchi, de son intervention illégitime en Syrie.

L’agence de presse syrienne SANA a annoncé que le président syrien a rendu visite aux forces de l’armée syrienne, sur les lignes de front avec les groupes terroristes dans le sud d’Idlib. Le bureau de la présidence syrienne a affirmé, ce mardi 22 octobre, que le président Bachar Assad accompagné de plusieurs commandants de l’armée s’est rendu dans la ville de Hobait, un des premiers fronts dans le sud d’Idlib.

Sur place, le président syrien a durci le ton contre son homologue turc Recep Tayyip Erdogan qu’il a jugé de « voleur »:

« Erdogan est un voleur. Il a volé, hier, les usines, le blé et le pétrole de la Syrie. Il est aujourd’hui en train de voler le territoire syrien. Il est vrai que toutes les régions de la Syrie ont la même importance, mais nous agissons conformément aux priorités et aux conditions militaires qui s’imposent. »

 

Un journal israélien a écrit que les capacités iraniennes en matière technologique étaient désormais telles qu’elles pouvaient changer l’équilibre mondial des forces.

Le général israélien Eitan Ben Eliyahu, ancien commandant de l’armée de l’air d’Israël s’est penché à travers un article paru ce lundi dans le journal Yediot Aharonot sur les capacités de l’Iran dans le domaine de la technologie.

« Les capacités technologiques de l’Iran et de ses différents mandataires ont atteint un niveau tel qu’ils peuvent maintenant modifier l’équilibre des pouvoirs dans le monde », a-t-il déclaré.

Évoquant l’attaque en représailles de l’armée yéménite du 14 septembre contre les installations pétrolières saoudiennes (Aramco), le journal israélien a souligné qu’elle a été un franc succès opérationnel sous plusieurs angles :

1. Les Saoudiens ont découvert l’attaque trop tard pour l’en empêcher ;

2. L’emplacement exact de la base utilisée pour lancer les missiles reste inconnu ;

3. La coordination entre les drones et les missiles de croisière était impressionnante,

4. Les images post-attaque montrent des résultats précis, avec chaque cible touchée en son centre.

Les informations publiées sur le système de défense antiaérienne Oghab et les explications des responsables militaires iraniens montrent bien que l’Iran envisage de développer un système de défense antiaérienne similaire au Pansir russe.

L’un des systèmes de défense à basse altitude déployés ces dernières années pendant la guerre de Syrie, dont les performances ont été appréciées est le Pantsir S-1 russe, qui utilise à la fois des systèmes de missiles et d’artillerie. En déployant ce système autour de ses bases en Lattaquié en Syrie, la Russie a été en mesure de détruire des drones kamikaz.

Le Premier ministre israélien avoue avoir échoué à former un nouveau cabinet et a fini par y renoncer, laissant la place à son rival centriste, Benny Gantz qui pour ce faire dispose de 28 jours.
Apparu dans une vidéo publiée ce 21 octobre sur sa page Facebook, Benjamin Netanyahu, Premier ministre israélien, a annoncé ne pas être parvenu à la tâche de former le prochain cabinet que le président israélien Reuven Rivlin lui avait confiée, vient de rapporter Haaretz.

Le président israélien a indiqué dans un communiqué avoir chargé le militaire centriste Benny Gantz de former un cabinet.

Invoquant les enquêtes sur Netanyahu, Benny Gantz avait auparavant littéralement refusé la proposition du Premier ministre sortant qui est aussi le leader du parti Likoud (droit), de former un « gouvernement d’union », rappelle RT.

Lire aussi : Manœuvre à Tel-Aviv, hausse de budget militaire, de quoi a peur Israël?

«Le parti blanc-bleu que je dirige n'acceptera pas de siéger dans un gouvernement dont le chef est sous le coup d’un grave acte d'accusation», avait affirmé Benny Gantz.

Avec ses alliés de droite et des partis religieux, Netanyahu ne compte pour l’instant que 55 soutiens sur les 120 députés de la Knesset. Mais, les conditions vont dans le même sens pour son rival qui avec le ralliement des partis de gauche et majoritairement Arabes, n’a quant à lui rassemblé que 54 députés, les deux parties étant loin d’obtenir le seuil de la majorité absolue de 61 députés au Parlement israélien.

Les différends entre les partis et l’exacerbation des fractures entre les politiciens israéliens ont empêché la formation du cabinet, et ce en dépit de la tenue d’une deuxième élection législative en six mois dans les territoires occupés.
La coopération russo-iranienne aura un impact positif sur la sécurité du Moyen-Orient et contribuera à la stabilisation de la région à l’avenir », a affirmé le chef d’état-major adjoint des forces armées iraniennes, le général de brigade Mahdi Rabbani, devant le 9e forum de Xiangshan.
 
« La situation sécuritaire au Moyen-Orient n’est malheureusement pas très satisfaisante à l’heure actuelle, mais grâce aux coopérations entre des pays tels que l’Iran et la Russie, la situation va s’améliorer », a affirmé le général de brigade Rabbani cité par l’agence de presse russe Sputnik.

« Nous avons la certitude que notre coopération efficace avec la Russie et avec des pays asiatiques comme la Chine est à elle seule un facteur positif », a également ajouté le haut cadre militaire iranien.

Le général de brigade Rabbani a également présenté une analyse sur les questions sécuritaires actuelles dans le monde surtout dans la région de l’Asie de l’Ouest, ajoutant :

« Par leur nouvelle doctrine et leur politique de ramener la sécurité mondiale à une question de business, l’Occident -surtout les États-Unis- cherche à représenter une nouvelle forme de “fascisme mondial” et à raffermir leur rôle dans le futur ordre international. »

« Cette politique a pour but d’inventer des menaces irréelles et d’assumer, à l’aide des alliés régionaux et transrégionaux, la tâche de suggérer la peur d’autrui. Et ils cherchent particulièrement à suggérer une peur envers les trois pays que sont l’Iran, la Chine et la Russie. Ce faisant, ils espèrent pouvoir justifier leur présence, l’augmentation de leurs bases militaires et leur ingérence grandissante dans différentes régions du monde, dont l’Asie de l’Ouest, de l’Est et du Sud-Est jusqu’aux frontières de l’Europe de l’Est. Cela leur permettrait de reprendre l’exemple de l’époque de la Guerre froide, afin de piller les richesses des régions concernées sous prétexte d’assurer la “sécurité des pays alliés“ ; alors qu’en réalité, ils empêchent les pays du monde de subvenir à leurs besoins vitaux en matière de paix, de sécurité et de développement durable. »

Le 9e forum de Xiangshan qui a pour thème « maintenir l’ordre international et promouvoir la paix dans la région Asie-Pacifique », se déroule du 20 au 22 octobre. 23 ministres de la Défense, six chefs d’état-major et des centaines d’experts et de scientifiques de plus de 100 pays du monde y participent.
mercredi, 23 octobre 2019 11:48

Le nouveau monde surgit devant nous

Thierry Meyssan souligne l’extrême gravité, non pas du retrait US de Syrie, mais de l’effondrement des repères actuels du monde. Nous entrons, selon lui, dans une courte période de transition, au cours de laquelle les actuels maîtres du jeu que sont les « capitalistes financiers » —et ceux qu’il désigne par là n’ont aucun rapport avec ni avec le capitalisme originel, ni avec la banque originelle— vont être écartés au profit des règles de droit énoncées par la Russie en 1899.

Le roi Salmane reçoit le président Vladimir Poutine, le pacificateur.

C’est un moment qui n’arrive qu’une ou deux fois par siècle. Un nouvel ordre du monde surgit. Toutes les références antérieures disparaissent. Ceux qui étaient voués aux gémonies triomphent tandis que ceux qui gouvernaient sont précipités aux enfers. Les déclarations officielles et les interprétations que livrent les journalistes ne correspondent manifestement plus aux événements qui s’enchainent. Les commentateurs doivent au plus vite changer leur discours, le renverser en totalité ou être happés par le tourbillon de l’Histoire.

En février 1943, la victoire soviétique face au Reich nazi marquait le basculement de la Seconde Guerre mondiale. La suite des événements était inéluctable. Il fallut pourtant attendre le débarquement anglo-états-unien en Normandie (juin 1944), la conférence de Yalta (février 1945), le suicide du chancelier Hitler (avril 1945) et enfin la capitulation du Reich (8 mai 1945) pour voir se lever ce monde nouveau.

En un an (juin 44-mai 45), le Grand Reich avait été remplacé par le duopole soviéto-US. Le Royaume-Uni et la France, qui étaient encore les deux premières puissances mondiale, douze ans plus tôt, allaient assister à la décolonisation de leurs Empires.

C’est un moment comme celui-là que nous vivons aujourd’hui.

Chaque période historique a son propre système économique et construit une super-structure politique pour le protéger. Lors de la fin de la Guerre froide et de la dislocation de l’URSS, le président Bush père démobilisa un million de militaires US et confia la recherche de la prospérité aux patrons de ses multinationales. Ceux-ci firent alliance avec Deng Xiaoping, délocalisèrent les emplois US en Chine qui devint l’atelier du monde. Loin d’offrir la prospérité aux citoyens US, ils accaparèrent leurs profits, provoquant progressivement la lente disparition des classes moyennes occidentales. En 2001, ils financèrent les attentats du 11 septembre pour imposer au Pentagone la stratégie Rumsfeld/Cebrowski de destruction des structures étatiques. Le président Bush fils transforma alors le « Moyen-Orient élargi » en théâtre d’une « guerre sans fin ».

La libération en une semaine d’un quart du territoire syrien n’est pas seulement la victoire du président Bachar el-Assad, « l’homme qui depuis huit ans doit partir », elle marque l’échec de la stratégie militaire visant à établir la suprématie du capitalisme financier. Ce qui paraissait inimaginable a eu lieu. L’ordre du monde a basculé. La suite des événements est inévitable.

La réception en très grande pompe du président Vladimir Poutine en Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis atteste du spectaculaire revirement des puissances du Golfe qui basculent dès à présent dans la camp russe.

La tout aussi spectaculaire redistribution des cartes au Liban sanctionne le même échec politique du capitalisme financier. Dans un pays dollarisé où l’on ne trouve plus de dollars depuis un mois, où les banques ferment leurs guichets et où les retraits bancaires sont limités, ce ne sont pas des manifestations anti-corruption qui stopperont le renversement de l’ordre ancien.

Les convulsions de l’ordre ancien s’étendent. Le président équatorien, Lenín Moreno, attribue la révolte populaire contre les mesures imposées par le capitalisme financier à son prédécesseur, Rafael Correa qui vit en exil en Belgique, et à un symbole de la résistance à cette forme d’exploitation humaine, le président vénézuélien Nicolás Maduro, bien qu’ils n’aient aucune influence dans son pays.

Le Royaume-Uni a déjà replié ses forces spéciales de Syrie et tente de sortir de l’État supranational de Bruxelles (Union européenne). Après avoir pensé conserver le Marché commun (projet de Theresa May), il décide de rompre avec toute la construction européenne (projet de Boris Johnson). Après les erreurs de Nicolas Sarkozy, de François Hollande et d’Emmanuel Macron, la France perd subitement toute crédibilité et influence. Les États-Unis de Donald Trump cessent d’être la « nation indispensable », le « gendarme du monde » au service du capitalisme financier pour redevenir eux-mêmes une grande puissance économique. Ils retirent leur arsenal nucléaire de Turquie et s’apprêtent à fermer le CentCom au Qatar. La Russie est reconnue par tous comme le « pacificateur » en faisant triompher le droit international qu’elle avait créé en convoquant, en 1899, la « Conférence internationale de la paix » de La Haye, dont les principes ont été depuis foulés aux pieds par les membres de l’Otan.

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La Conférence internationale pour la paix de 1899. Il aura fallu plus d’un siècle pour comprendre ses implications.

Comme la Seconde Guerre mondiale a mis fin à la SDN pour créer l’Onu, ce monde nouveau va probablement accoucher d’une nouvelle organisation internationale fondée sur les principes de la Conférence de 1899 du tsar russe Nicolas II et du Prix Nobel de la paix français, Léon Bourgeois. Il faudra pour cela d’abord dissoudre l’Otan, qui tentera de survivre en s’élargissant au Pacifique, et l’Union européenne, État-refuge du capitalisme financier.

Il faut bien comprendre ce qui se passe. Nous entrons dans une période de transition. Lénine disait, en 1916, que l’impérialisme était le stade suprême de la forme de capitalisme qui disparut avec les deux Guerres mondiales et la crise boursière de 1929. Le monde d’aujourd’hui est celui du capitalisme financier qui ravage une à une les économies pour le seul profit de quelques super-riches. Son stade suprême supposait la division du monde en deux : d’un côté les pays stables et mondialisés, de l’autre des régions du monde privées d’États, réduites à n’être que de simples réserves de matières premières. Ce modèle, contesté aussi bien par le président Trump aux États-Unis, les Gilets jaunes en Europe occidentale ou la Syrie au Levant agonise sous nos yeux.

Sermon de l'Imam Husayn (a) au jour d'Achoura
Texte Traduction
Ô gens d’Irak !
Ecoutez mes paroles et ne vous précipitez pas de couler le sang ! J’ai le droit de vous conseiller et de vous expliquer la raison de ma venue à Koufa. Si vous êtes justes et équitables à l’égard de moi, vous serez heureux et si vous n’êtes pas justes envers moi, aidez-vous l’un l’autre à me tuer sans me donner de délais. Mais, sachez que mon Maître est Allah, Celui qui a révélé le Livre Saint et Celui qui dirige les vertueux.

یا أَهْلَ الْعِرَاقِ وَ جُلُّهُمْ یسْمَعُونَ : فَقَالَ أَیهَا النَّاسُ اسْمَعُوا قَوْلِی وَ لَاتَعْجَلُوا حَتَّی أَعِظَکمْ بِمَا یحِقُّ لَکمْ عَلَی وَ حَتَّی أُعْذِرَ إِلَیکمْ فَإِنْ أَعْطَیتُمُونِی النَّصَفَ کنْتُمْ بِذَلِک أَسْعَدَ وَ إِنْ لَمْ تُعْطُونِی النَّصَفَ مِنْ أَنْفُسِکمْ فَأَجْمِعُوا رَأْیکمْ ثُمَّ لا یکنْ أَمْرُکمْ عَلَیکمْ غُمَّةً ثُمَّ اقْضُوا إِلَی وَ لاتُنْظِرُونِ[۹]إِنَّ وَلِیی اللَّهُ الَّذِی نَزَّلَ الْکتابَ وَ هُوَ یتَوَلَّی الصَّالِحِینَ
Lorsque les femmes de l’armée de l’Imam Husayn (a) entendirent ses paroles, elles se mirent à pleurer et à se lamenter. Aussi, les filles de l’Imam (a) pleurèrent à voix haute.
L’Imam Husayn (a) envoya son frère, Abbas b. Ali (a) et son fils, Ali Akbar vers les femmes, leur disant : Essayez de les calmer, car elles auront encore beaucoup de choses à pleurer.[9]

فلمّا سمع أخواته کلامه هذا صحن و بکین، و بکی بناته [و] ارتفعت أصواتهن، فأرسل إلیهن أخاه العباس بن علی و علیا ابنه و قال لهما: سکتاهن فلعمری لیکثرن بکاؤهن.
Puis, l’Imam Husayn (a) loua, glorifia Allah, rappela les mérites de Dieu et pria sur le Prophète (s) et les anges de Dieu et tous les prophètes.
D’après les rapports, son discours fut tellement éloquent que personne parmi les Arabes, n’avait entendu un discours autant éloquent que celui-ci. Ensuite, l’Imam dit :

ثُمَّ حَمِدَ اللَّهَ وَ أَثْنَی عَلَیهِ وَ ذَکرَ الله بِمَا هُوَ أَهْلُهُ وَ صَلَّی عَلَی النَّبِیصوَ عَلَی مَلَائِکةِ اللَّهِ وَ أَنْبِیائِهِ فَلَمْ یسْمَعْ مُتَکلِّمٌ قَطُّ قَبْلَهُ وَ لَا بَعْدَهُ أَبْلَغُ فِی مَنْطِقٍ مِنْهُ، ثُمَّ قَالَ
« Dites-moi qui suis-je ? puis, référez-vous à vos cœurs et blâmez-les et réfléchissez bien si le fait de me tuer et de manquer le respect envers moi est un bienfait ? Ne suis-je pas le fils de la fille de votre Prophète (s), et le fils de son successeur et de son cousin ? Ne suis-je pas le fils de la première personne qui se convertit à l’islam et qui a cru à l’Envoyé d’Allah ? Est-ce que Hamza, le maître des martyrs n’est pas mon oncle ? Est-ce que Ja’far at-Tayyâr n’est pas mon oncle ? N’avez-vous pas entendu le hadith du Prophète (s) sur mon frère et moi qui avait dit : « Hasan et Husayn sont les maîtres des jeunes du Paradis » ? Si vous croyez à mes paroles, sachez qu’elles sont, par Allah, toutes vraies, et que je ne mens pas. Si vous me réfutez, demandez à ceux qui sont parmi vous et qui savent la vérité. Demandez à Jâbir b. Abd Allah al-Ansârî, à Abû Sa’îd al-Khudrî, à Sahl b. Sa’d as-Sâ’idî, à Zayd b. Arqam et à Anas b. Mâlik. Ils vous diront qu’ils avaient entendu cette parole du Prophète (s). Est-ce que ce hadith ne vous interdit pas de couler mon sang ? أَمَّا بَعْدُ فَانْسُبُونِی فَانْظُرُوا مَنْ أَنَا ثُمَّ ارْجِعُوا إِلَی أَنْفُسِکمْ وَ عَاتِبُوهَا فَانْظُرُوا هَلْ یصْلُحُ لَکمْ قَتْلِی وَ انْتِهَاک حُرْمَتِی، أَ لَسْتُ ابْنَ بِنْتِ نَبِیکمْ وَ ابْنَ وَصِیهِ وَ ابْنِ عَمِّهِ وَ أَوَّلِ الْمُؤْمِنِینَ الْمُصَدِّقِ لِرَسُولِ اللَّهِ بِمَا جَاءَ بِهِ مِنْ عِنْدِ رَبِّهِ، أَ وَ لَیسَ حَمْزَةُ سَیدُ الشُّهَدَاءِ عَمِّی أَ وَ لَیسَ جَعْفَرٌ الطَّیارُ فِی الْجَنَّةِ بِجِنَاحَینِ عَمِّی، أَ وَ لَمْ یبْلُغْکمْ مَا قَالَ رَسُولُ الله لِی وَ لِأَخِی هَذَانِ سَیدَا شَبَابِ أَهْلِ الْجَنَّةِ، فَإِنْ صَدَّقْتُمُونِی بِمَا أَقُولُ وَ هُوَ الْحَقُّ وَ اللَّهِ مَا تَعَمَّدْتُ کذِباً مُنْذُ عَلِمْتُ أَنَّ اللَّهَ یمْقُتُ عَلَیهِ أَهْلَهُ، وَ إِنْ کذَّبْتُمُونِی فَإِنَّ فِیکمْ مَنْ لَوْ سَأَلْتُمُوهُ عَنْ ذَلِک أَخْبَرَکمْ سَلُوا جَابِرَ بْنَ عَبْدِ اللَّهِ الْأَنْصَارِی وَ أَبَا سَعِیدٍ الْخُدْرِی وَ سَهْلَ بْنَ سَعْدٍ السَّاعِدِی وَ زَیدَ بْنَ أَرْقَمَ وَ أَنَسَ بْنَ مَالِک یخْبِرُوکمْ أَنَّهُمْ سَمِعُوا هَذِهِ الْمَقَالَةَ مِنْ رَسُولِ اللَّهِ صلِی وَ لِأَخِی، أَ مَا فِی هَذَا حَاجِزٌ لَکمْ عَنْ سَفْک دَمِی
Shimr b. Dhi al-Jawshan dit : « Il n’adore Allah qu’avec hésitation et ne comprend pas ce qu’il dit ». فَقَالَ لَهُ شِمْرُ بْنُ ذِی الْجَوْشَنِ هُوَ یعْبُدُ اللَّهَ عَلی حَرْفٍ إِنْ کانَ یدْرِی مَا تَقَوَّلَ
Habîb b. Muzâhir lui répondit : « Je jure par Allah que tu ne comprends pas ce qu’il dit et qu’Allah a scellé ton cœur ». فَقَالَ لَهُ حَبِیبُ بْنُ مُظَاهِرٍ وَ اللَّهِ إِنِّی لَأَرَاک تَعْبُدُ اللَّهَ عَلَی سَبْعِینَ حَرْفاً وَ أَنَا أَشْهَدُ أَنَّک صَادِقٌ مَا تَدْرِی مَا یقُولُ قَدْ طَبَعَ اللَّهُ عَلَی قَلْبِک
Puis, l’Imam Husayn (a) leur dit : « Si vous doutez sur ce que je viens de vous dire, doutez-vous sur le fait que je suis le fils de la fille de l’Envoyé d’Allah ? Je jure par Allah que sauf moi, vous ne trouvez pas de fils de la fille de votre Prophète (s). Malheur à vous ! Suis-je le meurtrier d’un de vous et voleur de vos biens ou celui qui blesse vos hommes ? » ثُمَّ قَالَ لَهُمُ الْحُسَینُ(ع) فَإِنْ کنْتُمْ فِی شَک مِنْ هَذَا أَ فَتَشُکونَ أَنِّی ابْنُ بِنْتِ نَبِیکمْ فَوَ اللَّهِ مَا بَینَ الْمَشْرِقِ وَ الْمَغْرِبِ ابْنُ بِنْتِ نَبِی غَیرِی فِیکمْ وَ لَا فِی غَیرِکمْ وَیحَکمْ أَ تَطْلُبُونِّی بِقَتِیلٍ مِنْکمْ قَتَلْتُهُ أَوْ مَالٍ لَکمُ اسْتَهْلَکتُهُ أَوْ بِقِصَاصِ جِرَاحَةٍ
Ils gardèrent leur silence et ne parlèrent plus avec l’Imam (a). فَأَخَذُوا لَا یکلِّمُونَهُ
L’Imam les appela en disant : « Ô Shabath b. Rib’î, ô Hajjâr b. Abjar, ô Qays b. al-Ash’ath, ô Yazid b. al-Hârith, ne m’avez-vous pas écrit que les arbres me porteront des fruits et que votre armée est prête à me soutenir ? » فَنَادَی یا شَبَثَ بْنَ رِبْعِی یا حَجَّارَ بْنَ أَبْجَرَ یا قَیسَ بْنَ الْأَشْعَثِ یا یزِیدَ بْنَ الْحَارِثِ أَ لَمْ تَکتُبُوا إِلَی أَنْ قَدْ أَینَعَتِ الثِّمَارُ وَ اخْضَرَّ الْجَنَابُ وَ إِنَّمَا تَقْدَمُ عَلَی جُنْدٍ لَک مُجَنَّدٍ
Ils répondirent : « Non, nous ne l’avons pas fait ». قالوا له: لم نفعل!
Qays b. al-Ash’ath dit à l’Imam (a) : « Nous ne comprenons pas ce que tu dis. Pourquoi ne prêtes-tu pas le serment d’allégeance à ton cousin ? Il ne te fera pas du mal ». فَقَالَ لَهُ قَیسُ بْنُ الْأَشْعَثِ مَا نَدْرِی مَا تَقُولُ وَ لَکنِ انْزِلْ عَلَی حُکمِ بَنِی عَمِّک فَإِنَّهُمْ لَمْ یرُوک إِلَّا مَا تُحِبُّ
L’Imam Husayn (a) lui dit : « Tu es comme ton frère, Muhammad b. Ash’ath. Non, par Allah, je ne rentre pas sous votre autorité comme des humiliés et je ne m’enfuis pas comme des esclaves ». Puis, l’Imam s’écria :
« Ô serviteurs d’Allah, je cherche protection auprès de mon Seigneur et votre Seigneur, pour que vous ne me lapidiez pas. Je cherche protection auprès d’Allah de tout orgueilleux qui ne croit pas au Jour du Jugement ».[10]

فقال الحسین(ع): أنت أخو أخیک [محمد بن الاشعث] أ ترید ان یطلبک بنو هاشم بأکثر من دم مسلم بن عقیل؟! لَا وَ اللَّهِ لَا أُعْطِیکمْ بِیدِی إِعْطَاءَ الذَّلِیلِ وَ لَا أَفِرُّ فِرَارَ الْعَبِیدِ ثُمَّ نَادَی یا عِبَادَ اللَّهِ إِنِّی عُذْتُ بِرَبِّی وَ رَبِّکمْ أَنْ تَرْجُمُونِ أَعُوذُ بِرَبِّی وَ رَبِّکمْ مِنْ کلِّ مُتَکبِّرٍ لا یؤْمِنُ بِیوْمِ الْحِسابِ.

Mon Dieu, les péchés m’ont revêtu du manteau de l’humiliation, l’éloignement de Toi m’a enveloppé du vêtement de la misère, la grandeur de ma faute a fait mourir mon coeur, aussi, vivifie-le d’un repentir/retour de Toi, ô mon espoir, mon désir, ma prière et mon voeu!

Par Ta Toute-Puissance, je ne trouve personne d’autre que Toi pour pardonner mes péchés, et je ne vois personne d’autre que Toi pour réparer ce qui est brisé en moi, déjà, je me suis soumis à Toi en me repentant à Toi et je me suis courbé d’humiliation devant Toi.

Si Tu me repousses de Ta Porte, auprès de qui trouverai-je refuge? Si Tu me rejettes de Ton entourage, auprès de qui trouverai-je protection?

Quel malheur, ma honte et mon opprobre! Quel désastre, les mauvaises actions que j’ai commises!

Je Te demande, ô Celui qui pardonne les péchés graves et qui panse les os brisés, d’effacer les dangers du péché, de dissimuler le scandale de mes secrets, de ne pas me priver, au Jour de la Résurrection, de la fraîcheur de Ta Rémission et de Ton Absolution, ni de me dépouiller de la beauté de Ton Pardon et de Ta Dissimulation.

Mon Dieu, ombrage mes fautes des nuages de Ta Miséricorde, envoie sur mes vices la nuée de Ta Compassion.

Mon Dieu, l’esclave qui a fui son maître, ne revient-il pas que chez son maître? Un autre que son maître le protègera-t-il de sa colère?

Mon Dieu, si regretter la faute est un repentir vers Toi, alors me voici, de par Ta Toute-Puissance, parmi ceux qui regrettent; si demander le pardon pour ses fautes et une rémission des fautes, alors me voici parmi ceux qui implorent Ton Pardon.

A Toi le droit de me blâmer jusqu’à ce que Tu sois Satisfait.

Mon Dieu, par la Puissance que Tu as sur moi, reviens vers moi, par la Clémence que Tu as à mon égard, remets mes fautes, et par la Connaissance que Tu as de moi, témoigne-moi de Ta Bonté!

Mon Dieu, c’est Toi qui as ouvert à Tes serviteurs, une porte qui donne accès à Ton Pardon, que Tu as nommée le repentir. Tu as dit: { Revenez à Dieu d’un repentir sincère} ( CORAN LXVI, 8). Alors quelle est l’excuse de celui qui a négligé de franchir cette porte après que Tu l’eus ouverte?

Mon Dieu, si la laideur du péché vientd e Ton serviteur, que la Beauté du Pardon vienne de Toi!

Mon Dieu, je ne suis pas le premier à T’avoir désobéi, vers qui Tu es revenu, [le premier] à avoir demandé Tes Bienfaits, à qui Tu as témoigné de Ta Générosité.

O Celui qui exauce les nécessiteux, qui dissiple le malheur, ô Celui dont la Bonté est immense, ô Celui dont la Science pénétre les secrets, ô Celui dont la Dissimulation est belle, je sollicite l’intercession de Ta Générosité et de Ta Magnificence auprès de Toi, j’implore Ta Grâce et Ta Pitié.

Exauce mon invocation ! Ne déçois pas l’espoir que j’ai en Toi! Accepte mon repentir! Efface mes péchés, par Ta Grâce et Ta Miséricorde, ô le plus Miséricordieux de ceux qui font miséricorde!

إِلَهِي أَلْبَسَتْنِي الْخَطَايَا ثَوْبَ مَذَلَّتِي وَ جَلَّلَنِي التَّبَاعُدُ مِنْكَ لِبَاسَ مَسْكَنَتِي وَ أَمَاتَ قَلْبِي عَظِيمُ جِنَايَتِي فَأَحْيِهِ بِتَوْبَةٍ مِنْكَ يَا أَمَلِي وَ بُغْيَتِي وَ يَا سُؤْلِي وَ مُنْيَتِي فَوَعِزَّتِكَ مَا أَجِدُ لِذُنُوبِي سِوَاكَ غَافِراً وَ لاَ أَرَى لِكَسْرِي غَيْرَكَ جَابِراً وَ قَدْ خَضَعْتُ بِالْإِنَابَةِ إِلَيْكَ وَ عَنَوْتُ بِالاِسْتِكَانَةِ لَدَيْكَ فَإِنْ طَرَدْتَنِي مِنْ بَابِكَ فَبِمَنْ أَلُوذُ وَ إِنْ رَدَدْتَنِي عَنْ جَنَابِكَ فَبِمَنْ أَعُوذُ فَوَا أَسَفَاهْ مِنْ خَجْلَتِي وَ افْتِضَاحِي وَ وَا لَهْفَاهْ مِنْ سُوءِ عَمَلِي وَ اجْتِرَاحِي أَسْأَلُكَ يَا غَافِرَ الذَّنْبِ الْكَبِيرِ وَ يَا جَابِرَ الْعَظْمِ الْكَسِيرِ أَنْ تَهَبَ لِي مُوبِقَاتِ الْجَرَائِرِ وَ تَسْتُرَ عَلَيَّ فَاضِحَاتِ السَّرَائِرِ وَ لاَ تُخْلِنِي فِي مَشْهَدِ الْقِيَامَةِ مِنْ بَرْدِ عَفْوِكَ وَ غَفْرِكَ وَ لاَ تُعْرِنِي مِنْ جَمِيلِ صَفْحِكَ وَ سَتْرِكَ إِلَهِي ظَلِّلْ عَلَى ذُنُوبِي غَمَامَ رَحْمَتِكَ وَ أَرْسِلْ عَلَى عُيُوبِي سَحَابَ رَأْفَتِكَ إِلَهِي هَلْ يَرْجِعُ الْعَبْدُ الْآبِقُ إِلاَّ إِلَى مَوْلاَهُ أَمْ هَلْ يُجِيرُهُ مِنْ سَخَطِهِ أَحَدٌ سِوَاهُ إِلَهِي إِنْ كَانَ النَّدَمُ عَلَى الذَّنْبِ تَوْبَةً فَإِنِّي وَ عِزَّتِكَ مِنَ النَّادِمِينَ وَ إِنْ كَانَ الاِسْتِغْفَارُ مِنَ الْخَطِيئَةِ حِطَّةً فَإِنِّي لَكَ مِنَ الْمُسْتَغْفِرِينَ لَكَ الْعُتْبَى حَتَّى تَرْضَى إِلَهِي بِقُدْرَتِكَ عَلَيَّ تُبْ عَلَيَّ وَ بِحِلْمِكَ عَنِّي اعْفُ عَنِّي وَ بِعِلْمِكَ بِي ارْفَقْ بِي إِلَهِي أَنْتَ الَّذِي فَتَحْتَ لِعِبَادِكَ بَاباً إِلَى عَفْوِكَ سَمَّيْتَهُ التَّوْبَةَ فَقُلْتَ تُوبُوا إِلَى اللَّهِ تَوْبَةً نَصُوحاً فَمَا عُذْرُ مَنْ أَغْفَلَ دُخُولَ الْبَابِ بَعْدَ فَتْحِه ِ

إِلَهِي إِنْ كَانَ قَبُحَ الذَّنْبُ مِنْ عَبْدِكَ فَلْيَحْسُنِ الْعَفْوُ مِنْ عِنْدِكَ إِلَهِي مَا أَنَا بِأَوَّلِ مَنْ عَصَاكَ فَتُبْتَ عَلَيْهِ وَ تَعَرَّضَ لِمَعْرُوفِكَ فَجُدْتَ عَلَيْهِ يَا مُجِيبَ الْمُضْطَرِّ يَا كَاشِفَ الضُّرِّ يَا عَظِيمَ الْبِرِّ يَا عَلِيماً بِمَا فِي السِّرِّ يَا جَمِيلَ السِّتْرِ (السَّتْرِ) اسْتَشْفَعْتُ بِجُودِكَ وَ كَرَمِكَ إِلَيْكَ وَ تَوَسَّلْتُ بِجَنَابِكَ (بِجِنَانِكَ) وَ تَرَحُّمِكَ لَدَيْكَ فَاسْتَجِبْ دُعَائِي وَ لاَ تُخَيِّبْ فِيكَ رَجَائِي وَ تَقَبَّلْ تَوْبَتِي وَ كَفِّرْ خَطِيئَتِي بِمَنِّكَ وَ رَحْمَتِكَ يَا أَرْحَمَ الرَّاحِمِينَ

Selon le calendrier Islamique, le 20e jour du mois Safar

(19 Octobre2019) est exactement 40 jours après le Martyre de Imam Hussein, le petit-fils du Prophète (sawas). Sa visite est très recommandée, en effet le premier visiteur de sa tombe est le grand Compagnon de Prophète (sawas), Jaber ibn Abdallah Ansari. Il est arrivé à Karbala le 20 du mois Safar donc on appel ce jour; Arbain.
Après avoir fait une ablution total dans  le fleuve de l’Euphrate, il s`est dirigé à pied nue  vers la tombe de Seyedna Hussein, ayant des larmes aux yeux, il a prononcée des salutations aux 72 martyres de Karbala (donc 18 membres de la famille du Prophète (sawas). 
 Il s`est rappelait les paroles de Messager de Dieu à propos de Hussein qui l`appelait mon fils, il disait Hussein est de moi et je suis de Hussein, Oh Allah aime celui qui aime Hussein».

Par la suite la visite d`Arba`in est devenue une coutume que les Imams de descendant du Prophète (sawas) la conseillait. Depuis l`heure durant ces 14 siècle, chaque année le 20 de mois Safar, les gens par l`amour pour le messager de Dieu et sa famille, 
 
Cette marche est un signe de solidarité avec le convoi des rescapés de la famille de l’Imam Hussein, qui ont été faits prisonniers par les soldats du despote Yazid, fils de Muawiya, et qui ont dû parcourir des centaines de kilomètres, avant d’arriver, en Syrie, où se trouve le palais de Yazid.
Les croyants parcourent a pied un long trajet  pour visiter les martyres  de Karbala, pour se rappeler comment défendre la religion et faire le vraie Djihad et la Résistance . Cette visite est l'expression d’amitié et de respect envers le maître des martyres Al-Hussein, ce n'est pas une adoration mais elle renforce la foi en Allah (swt).