
تقي زاده
La Reconnaissance de l'Unicité
بسم الله الرحمن الرحيم
Grâce au Nom de Allah,
Le Tout-Miséricordieux et Très-Miséricordieux
La création du monde et la preuve de l'existence de Son Créateur
selon Ali Ibn Mansour déclarant que Hichem Ibn Al-Hakam lui a dit : " Un incroyant d'origine égyptienne ayant entendu parler de l'Imam As-Sadiq (s) se rendit à Médine afin de le rencontrer, mais à cet instant précis l'Imam s'était rendu à La Sainte Mecque où l'égyptien décida de l'y rejoindre. L'Imam accomplissait le tawaf-Circumambulations rituelles autour de la Ka'aba [effectuées sept fois dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, la Ka'aba se trouvant à gauche du Pèlerin - note du traducteur].
" Le visiteur s'approcha de l'Imam (s) au point où son épaule toucha celle de l'Imam. Avant même que le visiteur adressa la parole à l'Imam, celui-ci lui demanda : " Quel est votre nom ? "
" Le visiteur déclina son identité : " Je m'appelle Abdul Malik, - le serviteur du Roi - ".
" L'Imam désireux d'en savoir davantage : " Et quel est votre prénom ? "
" L'homme lui répondit : " Abou Abdi Allâh-le père du Serviteur de الله-ALLAH ! "
" A ce niveau de l'entretien, l'Imam (s) continua à lui poser des questions : " De quel Roi êtes-vous le serviteur ? Est-ce un Roi des Cieux ou un Roi de la terre ? Et votre fils, est-il le serviteur de Dieu des Cieux ou de Dieu de la Terre ? "
" L'homme marqua un temps de réflexion. L'Imam lui suggéra de dire quelque chose : " Dites ce que bon vous semble, nous saurons vous convaincre ".
" Hichem Ibn Al-Hakam déclare s'être adressé au visiteur : " Pourquoi ne répondez-vous pas à l'Imam ? "
" L'homme n'apprécia pas l'intervention du partisan de l'Imam.
" L'Imam (s) proposa alors au visiteur : " Après le tawaf, venez me rejoindre ".
" Quelques instants plus tard, l'homme pouvait rencontrer l'Imam qui en avait terminé avec les rites du Pèlerinage, et l'entretien se poursuivit.
" L'Imam (s) : " Savez-vous que la Terre possède une surface et une profondeur ? "
" Le visiteur : " Oui, je le sais ".
" L'Imam : " Avez-vous pénétré dans ses profondeurs ? "
" Le visiteur : " Non, jamais ".
" L'Imam : " Connaissez-vous ce que renferme ses profondeurs ? "
" Le visiteur : " Je n'en ai aucune idée, mais je suppose qu'elles sont vides de toute présence ".
" L'Imam : " L'absence de conviction est un obstacle à ce que votre réflexion admet comme certain. Etes-vous monter dans les espaces célestes ? "
" Le visiteur : " Non ".
" L'Imam : " Savez-vous ce qu'ils contiennent ? "
" Le visiteur : " Non ".
" L'Imam : " Vous êtes une personne étrange et étonnante ! Vous n'avez atteint ni l'Orient ni l'Occident. Vous ne vous êtes pas élevé dans les Cieux. Vous n'êtes pas descendu dans les profondeurs de la Terre. Vous n'avez fait aucun effort en vue d'acquérir du savoir concernant Celui qui les a créés et vous ignorez en conclusion ce qu'ils recèlent. Al-Aqil-L'être intelligent peut-il nier ce qu'il ignore ? "
" Le visiteur : " Jamais un être humain ne m'a tenu de tels propos véridiques ".
" L'Imam : " Et qui plus est vous doutez toujours ! "
" Le visiteur : " Oui ! Cela est vrai ".
" L'Imam : " ô toi, l'homme ! La personne qui ignore n'a aucun argument à présenter face à la personne qui possède la connaissance. Il n'y a aucune conviction chez l'ignorant. ô frère des gens de l'égypte, comprenez que nous, les Ahlul Beyt nous ne doutons jamais de l'existence de الله-ALLAH, exalté soit-IL. Avez-vous remarqué que le soleil, la lune, la nuit et le jour possèdent chacun un rôle bien particulier, une place préétablie dans l'espace ? Sachez que si l'un d'entre eux avait eu le droit de disparaître, il ne serait plus là. N'avez-vous pas remarqué qu'une loi les régit car dans le cas contraire nous serions en droit de nous poser la question du pourquoi ils restent fidèles à leur mission, à leur lieu, à leur fonction, à leur position ? Pourquoi le jour ne pourrait-il pas être au temps de la nuit, et la nuit au temps du jour ?
" Par الله-ALLAH, exalté soit-IL ! Ils sont astreints à accomplir leur mission tant qu'ils existeront ! ? frère des gens de l'égypte ! Celui qui les a contraints est plus Sage, plus Puissant et plus Connaissant qu'eux tous ".
" Le visiteur : " La démonstration est pertinente, vous avez entièrement raison ! "
" L'Imam : " ô frère des gens de l'égypte ! C'est vers LUI que vous marchez ! Même si vous prétendez à l'incroyance de Son Existence ! "
" Selon certains non croyants c'est l'âge avancé qui nous procure la mort pourquoi alors ce même âge ne pourrait-il pas nous faire revenir à la vie ? Et si c'était l'âge qui nous fasse naître pourquoi n'aurait-il pas la faculté de nous reprendre ?
" Rien de tout cela ! Les créatures sont soumises dans la globalité de leur existence ! ô frère des gens de l'égypte ! Pour qu'elle raison le Ciel est-il au-dessus et la Terre en-dessous ? Et pour quelles raisons les couches terrestres sont-elles différentes les unes des autres ? Pourquoi demeurent-elles en des lieux bien précis ?
Pourquoi ne peuvent-elles d'elles mêmes faire changer leur composition ou bien choisir leur végétation ? "
" Le non croyant : " C'est bien, certes, leur Seigneur et Créateur qui les soutient dans Son Ordre ".
" Il a été dit : " Là, le non croyant est devenu Croyant entre les mains d'Abu Abdullah (s) ".
" Omran a dit à l'Imam (s) : " Que je sois ta rançon ! Si les non croyants deviennent des Croyants par ton intermédiaire, les polythéistes le sont devenus par l'intermédiaire de ton père ".
" L'homme devenu croyant par l'intermédiaire de Abu Abdullah (s) dit : " Compte-moi parmi tes élèves ".
" Abu Abdullah (s) : " ô Hichem Ibn Al-Hakam ! Prends-le et enseigne-lui ".
" Hichem lui enseigna pour finalement être l'enseignant des gens du Cham et des gens de l'égypte dans les domaines de la foi. Sa purification fut un succès au point où Abu Abdullah (s) le compta parmi les siens ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - Al-Tawhid - page 95, hadith 211 -
selon Ahmed Ibn Mohsen Al-Maythani ayant dit :
" J'étais chez Abi Mançour Al-Moutatabbib qui m'informa qu'un homme d'entre nos compagnons lui a dit :
" J'étais en compagnie de Ibn Abi Al-Awja'a et de Abdullah Ibn Muqaffa'a dans la Mosquée Al-Haram.
Désignant de la main le lieu où s'accomplit le rite des circumambulations, Muqaffa'a dit : "
Apercevez-vous cette créature ? Aucun d'entre eux ne mérite qu'il lui soit attribué le nom d'humain comme le mérite ce scheikh assis - sous-entendu Aba Abdullah Ja'afar Ibn Mohammed (s) -. Quant aux autres, ils composent la populace et son troupeau ".
" Ibn Abi Al-Awja'a enchérit disant : " Pour quelle raison exclusive as-tu attribué le qualificatif d'humain à ce scheikh (s) en excluant les autres ? "
" Il répondit : " Car je dénote en lui ce que je ne peux dénoter chez personne d'autre ".
" Ibn Abi Al-Awja'a ajouta : " Il serait bien de réfléchir sur ce que tu dénotes en lui ".
Ibn Al-Muqaffa'a répondit : " Ne t'y aventures pas car je crains qu'il ne rende vaine ta préoccupation ".
" Al-Awaja'a ajouta : " Ceci n'est pas ce que tu penses vraiment. En fait, tu crains que ton jugement de valeur le concernant et la position que tu lui accordes ne soient remis en cause par moi ".
" Ibn Al-Muqaffa'a enchérit par ceci : " Puisque telle est ta pensée à mon égard, lève-toi et va à sa rencontre, mais, fais preuve de vigilance, ne t'abandonne pas à la prolixité car il aura le dessus, il déterminera rapidement ce qui est en ta faveur et ce qui est à ton désavantage ".
" Alors, l'homme d'entre les compagnons de Al-Maythami dit : eIbn Abi Al-Awja'a se leva, me retrouvant seul assis en compagnie de Ibn Al-Muqaffa'a. Au retour de Ibn Abi Al-Awja'a, il raconta : " Malheur à toi, ô Ibn Al-Muqafffa'a ! Il n'est pas un humain commun ! Si dans ce monde il existe un être capable de se présenter sous la forme apparente d'un humain ou bien sous celle d'un pur esprit, alors, il s'agit d'évidence de lui ".
" Al-Muqaffa'a répondit : " Comment est-ce possible ? "
" Al-Jawa'a raconta : " J'ai pis place à ses côtés puis vint le moment où je fus seul en sa compagnie. Il entreprit la conversation avec moi par ceci : Si le propos est tel ce que prétendent ceux-là, alors, il en est bien ainsi. - Ceux-là sous-entendant les gens du rite des circumambulations -. Ces gens sont sains et saufs, et vous êtes dans la perdition. Au cas où votre propos serait identique au leur, mais en fait il ne l'est pas, vous seriez sur le même plan ".
" Al-Awja'a dit : " Que الله-Allah te fasse miséricorde ! Quel est leur propos ? Mon propos et le leur ne font qu'un ! "
" L'Imam (s) répondit : Il n'est pas possible que ton propos et le leur soient un même propos car, ceux-là affirment qu'il y a un Retour vers الله-ALLAH, une Récompense et un Châtiment, ils professent l'existence de الله-Allah au Ciel, que celui-ci est habité. Alors que vous, vous affirmez que le Ciel est inhabité et vide de toute présence ".
" Al-Awja'a : " Là, j'ai pris la parole pour lui dire : " Si tel est le sujet de leurs propos, quel est l'empêchement à Son apparition face à Ses créatures et à Son Appel pour qu'ils L'adorent. Ainsi, il n'y aurait aucune divergence entre deux personnes. Pour quelle raison s'est-IL voilé à leur regard ? Pourquoi leur a-t-Il envoyé des Messagers ? En venant Lui-Même, la croyance en Lui serait rendue bien plus immédiate ".
" L'Imam (s) m'a répondu : " Malheur à toi ! Comment peut-IL être caché à toi Celui Qui t'a montré Sa Puissance en ton âme et dans ta création. Tu n'étais rien puis tu as connu le vieillissement après avoir connu la jeunesse ; la force après avoir connu la faiblesse ; la faiblesse après avoir connu la force ; la maladie après avoir connu la bonne santé ; la bonne santé après avoir connu la maladie ; la satisfaction après avoir connu le mécontentement ; le mécontentement après avoir connu la satisfaction ; la tristesse après avoir connu la réjouissance ; la réjouissance après avoir connu la tristesse ; l'affection après avoir connu la haine ; la haine après avoir connu l'affection ; la détermination après avoir connu la résignation ; la résignation après avoir connu la détermination ; le désir après avoir connu le mépris ; le mépris après avoir connu le désir ; l'audace après avoir connu la crainte ; la crainte après avoir connu l'audace ; l'espoir après avoir connu le désespoir ; le désespoir après avoir connu l'espoir ; tu as pensé à quelque chose qui ne fait pas partie de ton esprit, écarte de lui la conviction à laquelle tu crois ".
" Puis, l'Imam (s) poursuivit en évoquant la puissance divine placée en moi, sans pouvoir le contredire au point de penser qu'il avait compris ce qui nous séparait ".
" D'une personne ayant rapporté de certains de nos compagnons le complément suivant au hadith de Abi Al-Jawa'a composé de questions qui lui furent posées par Abi Abdullah (s) : " Le jour suivant, Ibn Abi Al-Jawa'a revint dans l'assemblée patronnée par Abi Abdullah (s). Il prit place et demeura silencieux.
" Alors, Abi Abdullah (s) le questionna : " Es-tu de retour à des fins de continuer notre entretien ? "
" Il répondit : " Oui, c'est mon souhait, ô fils du Messager de Allah ! "
" Abi Abdullah (s) : " Ta réponse est surprenante ! Tu nies l'existence de الله-Allah et tu reconnais que je suis le fils du Messager de الله-ALLAH (pslf) ! "
" Al-Jawa'a : " L'habitude me porte à répondre ainsi ".
" Le savant : " Pourquoi demeures-tu sans parler ? "
" Il répondit : " Par preuve de respect et d'estime envers toi d'autant que ma langue est muette lorsque je suis face à toi. J'ai assisté à des causeries de savants, j'ai discuté avec des théologiens mais jamais je n'ai été autant pénétré de respect à leur égard comme je le suis face à toi ".
" Aba Abdullah (s) : " Cela est ainsi. Toutefois, je débuterai par une question : Es-tu un être créé ou un être incréé ? "
" Abd Al-Karim Ibn Al-Awja'a répondit : " A vrai dire, je suis un être incréé ".
" Le savant (s) continua : " Décris-moi ta forme au cas où tu serais un être créé ? "
" Abd Al-Karim demeura un moment sans répondre, se distrayant avec un bâton, puis, il entreprit une description : " Je me vois grand, large, gros, petit, en mouvement, immobile ". - Là sont les images produites de son imagination.
" Le savant (s) dit : " Si tu ne perçois aucune autre image de l'être créé, alors, souhaite d'être créé telle te le suggère ton imagination ".
" Abd Al-Karim ajouta : " Tu m'as posé une question sur un sujet et personne auparavant ne m'en avait fait part ni aucune autre ne le fera ensuite ".
" Aba Abdullah (s) : " En admettant que personne ne t'ait questionné auparavant, qui aurait pu prévoir que tu ne le serais jamais.ô Abd Al-Karim ! Ici tu contredis ta façon de penser car, tu as prétendu que tout est semblable à son commencement. Comment est-ce possible d'avancer un propos pour ensuite te contredire ? - Ajoutant :ô Abd Al-Karim ! Je vais t'éclairé davantage. Au cas où tu détiendrais une bourse contenant des bijoux puis, une personne te poserais la question suivante : Y a-t-il un dinar dans ta bourse ? Alors, après avoir répondu qu'elle ne contient aucun dinar, le questionneur te demandes de lui décrire un dinar dont tu ignores l'aspect. Là je te pose la question suivante : Comment peux-tu nier la présence d'un dinar dans ta bourse alors que tu en ignores l'aspect ? "
" Abd Al-Karim : " Je l'ignore ! "
" Aba Abdullah (s) enchérit disant : " L'univers étant plus vaste, plus grand et plus large que la bourse, il peut être admis, dans l'univers, la présence d'une création dont tu en ignores l'aspect créé ".
" Abd Al-Karim demeura silencieux. Finalement, certains de ses compagnons adhérèrent à l'Islam et d'autres demeurèrent de son côté.
" Au troisième jour, Abd Al-Karim revint et dit : " Je reprends le sujet de ma question ".
" Aba Abdallah (s) lui répondit : " Questionne sur le sujet de ton choix ! "
" Il lui dit : " De quelle manière est venue à l'existence un corps alors qu'il n'existait pas ? "
" Aba Abdullah (s) : " Je ne connais pas un corps petit ou grand qui pour en augmenter sa masse n'ait pas eu besoin qu'il lui soit ajouter un élément semblable à sa constitution. Dans cette règle il y a fin de l'état premier par sa modification. Si l'état premier était éternel, il n'y aurait ni fin ni modification alors que ce qui a une fin et une modification est sujet à exister et à disparaître. L'existant après avoir été non existant est une entrée dans ce qui existe en réalité. Le fait d'avoir une fin est un retour à l'état de non existant. Les attributs de l'existant, du non existant, de ce qui existe en réalité et de ce qui est éternel ne peuvent se réunir en un seul corps ".
" Abd Al-Karim dit : " J'admets que tes arguments concernant les états et les temps soient justes, que la démonstration qu'ils impliquent à propos de la création des corps soit correcte, toutefois, au cas où les corps demeureraient à l'état de petit sans nécessité de grandir, comment, dès lors, argumenteras-tu pour démontrer leur venue à l'existence alors qu'ils n'existaient pas ? "
" Le savant (s) : " Donc, nous traitions de cet univers établi. Au cas où nous voudrions le changer par un autre cela n'en établirait pas pour autant la preuve du début. Ma réponse correspond à ta question. Cependant je ferai remarquer ceci : Quant au fait d'ajouter à un corps un élément semblable à sa constitution à des fins d'en augmenter sa masse, il demeurerait une utopie d'après ta question. Je rappellerai aussi que la modification s'opérant sur un corps le fait sortir de son état premier et que cette modification fait aussi partie de son commencement. A cela, ô Abd Al-Karim, tu ne peux rien ajouter ". - Alors, Abd Al-Karim, confus, s'est tu.
" L'année suivante, les partisans de l'Imam l'informèrent de la conversion à l'Islam de Ibn Abi Al-Awja'a. Ce à quoi répondit le savant (s) par : " Il est aveugle envers cela, il ne peut se convertir ".
" Lorsqu'il le rencontra au Sanctuaire Sacré, l'homme concerné s'exclama de la façon suivante : " Mon honorable maître ! "
" Le savant (s) : " Quelle est la raison de ta présence en cet endroit ? "
" Il répondit : " L'habitude et la coutume du pays, ainsi que pour constater l'état de déchéance des gens se rasant le cuir chevelu et jetant des cailloux ". " Le savant (s) : " Tu es demeuré arrogant et dans la voie de l'égarement, ô Abd Al-Karim ! "
" Ce dernier se mit à parler.
" Le savant (s) lui dit : " Pas de polémique lors du rituel du Pèlerinage -, puis, il (s) libéra son vêtement de la main de l'interlocuteur en lui disant : Si ce que tu prétends est vrai, mais ça ne l'est pas, nous serons l'un et l'autre saufs ; si ce que je prétends est vrai, et il l'est, je serai sauf et tu seras châtié ".
" Là, Abd Al-Karim s'en alla à la rencontre de ceux qui l'avaient accompagné et leur dit : " J'ai ressenti dans mon cœur de la rancœur ! Allons-nous en ! - Ils s'en allèrent. Il décéda. Que الله-Allah ne lui fasse pas Miséricorde ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - Hadith 212 - page 97 à 100.
selon Mohammed Ibn Abdullah Al-Khorasani, serviteur de Al-Redha (s) ayant dit :
" Un homme d'entre les non croyants entra chez Abi Al-Hassan (s) qui était en réunion avec un groupe de personnes. Abi Al-Hassan (s) déclara : " ô l'homme ! Si ce que tu prétends est vrai, mais ça ne l'est pas, ne sommes-nous pas légalement égaux ? Pour nous, prier, jeûner, faire l'aumône purificatrice, témoigner, n'est pas une charge ".
" L'homme demeura silencieux.
" Abu Al-Hassan (s) continua : " Si ce que je dis est vrai, et il l'est, ne vas-tu pas être châtié, et nous préservés ? "
L'homme ajouta : " Que الله-Allah te fasse miséricorde ! Informe-moi du comment IL est et du où IL est ! "
" Il lui fut répondu : " Malheur à toi ! Ce que tu prétends est erroné. IL est Celui Qui a fait le où sans où, Qui a fait le comment sans comment. IL ne peut être défini ni par le comment ni par le où ni saisi par un membre ni mesuré ".
" L'homme dit : " Donc, IL n'est rien, puisque IL ne peut être saisi par l'un de ses membres ! "
" Abu Al-Hassan (s) : " Malheur à toi ! Par la simple raison que tes membres ne peuvent Le saisir tu en nies Sa Seigneurie, alors que nos membres sont autant incapables de Le saisir, nous sommes convaincus qu'IL est notre Seigneur sans égal ! "
" L'homme dit : " Réponds-moi ! Quand est-IL apparu ? "
" Abu Al-Hassan (s) : " éclaire-moi ! A quel moment ne fut-IL pas, pour que je puisse t'instruire du moment où IL est apparu ? "
" L'homme : " Quel est ton argument pour cela ? "
" Abu Al-Hassan (s) : " Lorsque j'observe mon corps et que je n'y décèle rien qui doive s'y ajouter ni être retranché dans sa hauteur et sa largeur, dans son état défensif face aux attaques, dans sa disposition d'attirance au bien, alors, je comprends que pour cet édifice il y a eu un Bâtisseur. Dès lors, je l'ai affirmé en y ajoutant ce que je vois de la rotation céleste par Sa puissance, ce que je vois de la formation des nuages, de l'orientation des vents, du parcours du soleil, de la lune, des astres, ainsi que d'autres signes merveilleux et clairs, là aussi, j'ai compris qu'il y avait un Ordonnateur et un Formateur préalable ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 100.101., hadith 213.
selon Mohammed Ibn Ishaq ayant rapporté que Abdullah Al-Dayaçani a posé la question suivante à Hichem Ibn Al-Hakam :
" As-tu un Seigneur ? "
" Hichem lui répondit : " Oui ! "
" Est-IL puissant ? "
" Il répondit : IL est Puissant et Dominateur ".
" Il lui demanda : " Peut-IL mettre le monde entier dans un œuf sans que l'œuf augmente de volume ni que le monde soit réduit ? "
" Hichem lui rétorqua : " Accorde-moi un délai de réponse ".
" Il lui répondit : " Je t'accorde un délai d'une année ".
" Hichem sortit de chez-lui, chevaucha sa monture et se rendit chez Aba Abdullah (s). Il demanda la permission d'entrer. Elle lui fut accordée.
" Hichem : " ô fils du Messager de الله-ALLAH ! Abdullah Al-Dayaçani m'a posé une question, aussi, je ne compte que sur الله-ALLAH et sur toi pour y apporter une réponse ".
" Aba Abdullah (s) : " Quel est le sujet de la question posée ? "
" Hichem lui (s) fit part de la question.
" Aba Abdullah (s) lui dit ceci : " ô Hichem ! Quel est la quantité de tes membres ? "
" Hichem : " Cinq ! "
" Aba Abdullah (s) : " Quelle est la dimension de l'œil ? "
" Hichem : " Celle d'une lentille voire un peu moins ".
" Aba Abdullah (s) : "ô Hichem ! Porte le regard devant et au-dessus de toi et dis-moi ce que tu y vois ".
" Hichem : " Je vois un ciel, une terre, des maisons, des palais, des vallées, des montagnes et des rivières ".
" Aba Abdullah (s) : " Celui Qui fait entrer tout ce que tu vois dans une lentille voire dans plus petit encore, peut faire rentrer le monde entier dans un œuf sans pour autant que le monde soit réduit ni que le volume de l'œuf augmente ".
" Hichem s'inclina vers lui (s), lui (s) embrassa ses mains, sa tête et ses pieds, lui (s) disant ceci : " Cela me suffit, ô fils du Messager de الله-ALLAH (pslf) ! "
- Puis, il s'en retourna chez lui.
" Al-Dayaçani lui rendit visite. Il lui dit : " ô Hichem ! Je viens à toi non pour avoir la réponse mais juste pour te saluer ".
" Hichem lui dit : " Si tu es venu pour connaître la réponse, alors, la voici ".
" Al-Dayaçani sortit de chez-lui pour se diriger vers la porte de Aba Abdullah (s). Il demanda la permission d'entrer. Elle lui fut accordée. Il dit : " ô Ja'afar Ibn Mohammed (s) ! Guide-moi vers Celui que j'adore ".
" Aba Abdullah (s) : " Quel est ton nom ? "
" Il le (s) quitta sans lui avoir donné son nom. Ses compagnons lui demandèrent la raison de son refus. Il leur dit ceci : " Si je lui avais dit : je m'appelle Abdullah, il (s) m'aurait posé la question suivante : De quel الله-Dieu es-tu le serviteur ? "
" Ses compagnons : " Retourne chez-lui (s) et demande-lui (s) de te guider vers ce que tu dois adorer. Il (s) ne te demandera pas ton nom ".
" Il retourna chez l'Imam (s). Il lui (s) dit : " ô Ja'afar Ibn Mohammed (s), guide-moi vers ce que je dois adorer et ne me demande pas mon nom ".
" Aba Abdullah (s) : " Assieds-toi ".
" Un enfant présent jouait avec un œuf. - Aba Abdullah (s) : ? garçon ! Donne-moi cet œuf. - Il le lui (s) donna. - Abu Abdullah (s) : " Ceci est une citadelle dont le dessus est une couche solide, épaisse, le dessous est une couche très fine et, l'intérieur est fait d'un jaune liquide couleur or et d'un autre liquide couleur argent. Ni la couleur jaune ne se mélange au liquide de couleur argentée, ni la couleur argentée ne se mélange à la couleur or. Ainsi est la constitution de son intérieur. Aucun informateur ne sort de son intérieur pour nous informer de son mauvais état. Nul ne sait s'il est fécondé pour donner naissance à un mâle ou à une femelle. Puis, un jour, l'œuf éclot, laissant apparaître des couleurs telles celles du paon. N'y vois-tu pas là le signe d'un Ordonnateur ? "
" L'homme demeura pensif, marquant un temps d'arrêt, puis il dit : " J'atteste qu'il n'y a de الله-Dieu que الله-Dieu, Unique, sans associé, que Mohammad est Son Serviteur et Son Messager, que tu es Imam, la Preuve de الله-ALLAH pour Ses créatures. Je me repends pour ce que j'étais auparavant ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 101 à 103, hadith 214.
selon Hichem Ibn Al-Hakim, et à propos d'un libre penseur ayant rendu visite à Aba Abdullah (s). Le contenu des propos de l'Imam (s) étant le suivant : " Ta supposition, pour une partie, est loin d'être totalement insensée lorsque tu dis : Ils sont deux sans début et puissants ou bien ils sont deux impuissants ou bien encore l'un des deux est puissant et l'autre impuissant. Reprenons. S'ils sont l'un et l'autre puissants, alors, pour qu'elle raison l'un des deux ne chasserait-il pas l'autre à des fins de s'accaparer pour lui-même de l'autorité ? Par contre, lorsque tu prétends que l'un est puissant et l'autre impuissant, alors, cela soutient que le premier est bien Wahid-Unique tel nous le témoignons en soulignant chez l'autre son impuissance évidente.
" Si, malgré tout, tu soutiens qu'ils sont deux, cela implique entre eux, une absence sur tous les plans d'accord ou de désaccord. Mais, lorsque nous constatons que la création suit bien un Ordre, que la sphère céleste est bien en mouvement, que l'agencement général est unique, et que la nuit, le jour, le soleil et la lune démontrent l'affirmation de l'Ordre et de l'agencement général en question, alors, tout concorde avec le fait que l'Administrateur ne peut être qu'Un.
" Or, pour toi, la prétention à vouloir qu'ils soient deux est une cause de déficience chez les deux, se transformant en une troisième déficience impliquant la présence d'un troisième, et si tu avances un troisième cela t'impose d'alléguer ce que tu as déclaré pour les deux autres qui sont cause de déficience, pour finalement être cinq, et ainsi de suite, le nombre se multipliant sans fin ".
" Hichem dit : " La question du libre penseur fut celle-ci : " Quelle est la preuve de tout cela ? "
" Aba Abdullah (s) lui répondit ceci : " L'existence des faits prouve qu'il y a bien un Producteur qui les a produits. N'as-tu pas remarqué à la vue d'un édifice que celui-ci a un constructeur même si tu l'ignores et que tu ne l'as pas vu ? "
" Le libre penseur : " Qui est ce constructeur ? "
" L'Imam (s) : " C'est là un sujet différent à tout autre, et je redis et confirme cette affirmation qu'IL est la réalité manifestée, affirmée et constatée objectivement et concrètement ; IL n'est ni volume, ni représentation ; IL ne peut être ni senti ni touché ; IL ne peut être atteint par aucun des cinq sens ni imaginé ; le temps et les époques ne peuvent ni Le diminuer ni Le transformer ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 103, hadith 215.
selon Abi Ja'afar (s) dit ceci :
" Il suffit, comme arguments du Seigneur, à ceux qui sont doués d'intelligence : la Création du Seigneur, Celui Qui assujettit tout ; La Souveraineté du Seigneur, Le Victorieux ; La Majesté manifestée du Seigneur ; La Lumière éclatante du Seigneur ; L'Argument véridique du Seigneur ; Le par quoi IL fit parler les langues des serviteurs ; Le pourquoi IL a envoyé les Messagers, ainsi que tout ce qu'IL a révélé aux serviteurs ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 104, hadith 216.
Au sujet du propos disant qu'IL est une chose
selon Abderrahmane Ibn Abi Najran ayant dit avoir questionné Abi Ja'afar (s) au sujet de la Reconnaissance de l'Unicité :
" Je L'imagine sous l'aspect d'une chose ! - L'Imam (s) : Bien ! IL n'est ni accessible ni limité. IL n'est semblable à nulle autre chose de tout ce que tu peux imaginer comme choses, rien ne peut s'y apparenter, les imaginations ne peuvent Le percevoir. En effet, comment les imaginations pourraient-elles Le percevoir alors qu'IL est différent de tout ce qui peut être pensé et imaginé ? En fait, on veut imaginer quelque chose qui n'est ni perceptible ni saisissable ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 104, hadith 217.
selon Al-Hossein Ibn Saïd ayant rapporté que Abu Ja'afar Al-Thani [Second] (s) fut questionné ainsi : "
Est-il licite d'avancer que Allah est une chose ? " - L'Imam (s) : " Bon ! A condition de Le maintenir en dehors des deux limites : la limite de l'immobilisme et la limite de la ressemblance ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 104, hadith 218.
selon Abi Al-Moughra le détenant de Abi Ja'afar (s) ayant dit ceci : " الله-ALLAH est différent de Ses créatures, Ses créatures sont différentes de Lui, et tout ce qui est nommé par chose est créé, ce qui ne convient pas à الله-ALLAH ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 104, hadith 219.
selon Zourara Ibn A'ayan ayant dit avoir entendu Abi Abdullah (s) dire : " الله-Allah est différent de Ses créatures, Ses créatures sont différentes de Lui, et tout ce qui est nommé chose étant créé, cela ne s'applique pas à الله-ALLAH. الله-Allah est Le Créateur de toutes choses. Bénis celui Qui n'a pas de semblable. IL est السميع-Al-Samiou-Celui Qui entend et qui voit ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 104.105., hadith 220.
selon Hichem Ibn Al-Hakam, selon Abi Abdullah (s) ayant répondu à un libre penseur lui ayant posé la question : " Qui est-Il ? "
" L'Imam (s) : " IL est une chose différente de toutes choses. Je reviens à mon propos confirmant le sens qu'IL est une chose selon la réalité objective, sauf qu'IL n'est ni corps, ni image, qu'IL ne peut être ni senti ni touché, ni accessible par aucun des cinq sens. Les imaginations ne peuvent le percevoir ; les époques ne peuvent Le diminuer ni le temps ne peut le transformer ".
" Alors, le questionneur fit remarquer : " Tu dis qu'IL entend et qu'IL voit ! "
" L'Imam (s) : " IL est السميع-Al-Samiou-Celui Qui entend et Qui voit. IL entend sans l'organe de l'ouïe et IL voit sans l'appareil de la vision car, IL entend par Lui-Même et IL voit par Lui-Même. Je ne dis pas que le fait d'entendre par Lui-Même et voire par Lui-Même est une chose et que Son Essence est une autre chose. Mon propos vient de moi-même afin de te donner une réponse compréhensive car je suis le questionné et tu es le questionneur. Je redis qu'IL entend par Son tout car, Son tout n'est pas constitué de parties. A vrai dire, dans mon expression, je n'émets que la référence du fait qu'IL est السميع-Al-Samiou-Celui Qui entend, Qui voit, qu'IL est Celui Qui sait tout, qu'IL est Celui Qui est bien informé, sans modification de Son Essence ni modification dans le sens ".
" Le questionneur ajouta : " Qui est-IL ? "
" Aba Abdullah (s) répondit : " IL est Le Seigneur ; IL est L'adoré ; IL est الله-Allah. Je ne veux pas dire par الله-Allah qu'IL est confirmé par des lettres telles que alif, lam, hâ'a, ni ra'a ni bâ'a, mais je soutiens bien le sens qu'IL est la Chose créatrice et formatrice de toutes choses. Les terminologies de ces lettres s'arrêtent au sens par qui est nommé Allah wa Al-Rahman wa Al-Rahim wa Al-Aziz et à tout ce qui peut être assimilé à Ses Noms. IL est l'Adoré, L'Exalté et Le Majestueux ".
" Le questionneur fit remarquer : " Nous avons constaté que seul l'imaginable est créé ".
" Aba Abdullah (s) lui dit : " Si tel est ton propos, alors, la Reconnaissance de l'Unicité serait pour nous facultative car, l'on ne peut imposer quelque chose d'inimaginable mais, nous ajoutons que tout ce qui est imaginable par les sens est également limité, appréhendé, et formé par ces mêmes sens ce qui finalement correspond à l'état de créature, donc, la négation de cette évidence consiste à nier et à rejeter.
" Autrement dit, si la similitude est le qualificatif apparent de ce qui est créé et formé, alors il n'est pas nécessaire de faire la démonstration de l'élément créateur vis-à-vis des choses créées, d'admettre et de souligner qu'elles sont créées et que leur créateur leur est différent et dissemblable car, s'il est semblable à elles dans l'apparence, la forme et la constitution ainsi que dans leur début après ne pas avoir existé, dans leur progression du petit au grand, dans leur passage de l'obscur à la clarté, de la force à la faiblesse, et d'autres états existants dont nous n'avons pas besoin de les citer parce qu'ils sont évidents et vivants ".
" Le questionneur lui fit remarquer : " Ici, tu L'as limité en prouvant son existence ! "
" Aba Abdullah (s) répondit : " Je ne L'ai en rien limité mais seulement démontré car, ici, il n'y a aucun espace entre la négation et l'affirmation ".
" Le questionneur enchérit : " Mais IL a bien un pourquoi et une essence ? "
" L'Imam (s) : "Bien ! Les choses ne se démontrent que par l'essence et le pourquoi ".
" Le questionneur ajouta : " A-t-IL un comment ? "
" L'Imam (s) : " Non ! Car, le comment est synonyme de qualificatif et de délimitation, or, il est indispensable de sortir de la terminologie de la ressemblance et de l'immobilisme car, celui qui Le nie, Le désavoue, rejette Sa Seigneurie et la rend caduque. Celui qui L'assimile à autre que Lui ne fait que Le démontrer par le qualificatif des créés et des formés ne méritant pas le qualificatif de Seigneurie. Cependant, il faut prouver qu'IL a bien un comment que d'autres ne méritent pas et qu'ils ne le partagent pas avec Lui car, IL n'est saisi et connu que par Lui-Même ".
" Le questionneur demanda : " Ordonne-t-IL les choses de Lui-Même ? "
" L'Imam (s) : " IL est au-dessus du fait d'ordonner et de traiter des choses par un début car, cela est la spécificité de la créature qui n'obtient quelque chose que par le début d'une entreprise et sa réalisation. IL est Très élevé, Sa Volonté et Son Bon vouloir sont primordiaux, IL fait ce qu'IL veut ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 105 à 106., hadith 222.
LA CONCEPTION ISLAMIQUE DE LA MORALE
Selon ce que nous rapporte la tradition ,Jaffar ibn ABI talib, chef du premièr groupe musulman émigré, répondant au Negus d'ethiopie qui lui avait accordé l'hospitalité définit ainsi l'islam:
" le prophète(sawas) envoyé par Dieu nous demanda de renoncer à nos idoles et d'adorer Allah, le Dieu unique.il nous ordonne à dire le vérité, de rester fidèle à la parole donnée,d'agir avec bienveillance envers nos parents et non voisins, d'éviter le mal,de ne pas verset le sang des innocents de ne pas mentir, de ne pas nous emparer des biens des orphelins et de ne pas nos attaquer à l'honneur des femmes.
Nous avons cru en lui; nous l'avons suivi; nous avons tenu à conformer notre vie aux préceptes qu'ils nous enseignait. Cette définition montre clairement qu'outre la foi et la loi que l'islam renferme un aspect moral très évident.
MOHAMMAD n'a-t-il pas dit ,lui-même,qu'il avait été envoyé afin de parfaire les nobles caractères? ceci semble,d'ailleurs avoir été sa préoccupation principale,au début de sa mission à la Mecque.Le coran confirmé la nature éminente et exemplaire du prophète.
Toutefois, sa "morale était le coran":en d'autre terme ,cette morale n'était pas "éthique particulière,mais ouvraient l'ensemble des actions quotidiennes,entant qu'application des préceptes énoncés dans la loi divine".La loi révélée à toi règle et n'a laissé aucun acte du croyait indifférent, guidant sa conduite personnelle,ses relations avec autrui et son comportement dans la société musulmane, on en dehors d'elle.
L'impératif morale de l'islam, qui pouvait être qualifié selon Marcel Boisard" d'eschatologique" est caracteristique: la pensée du jugement dernier incite le musulmans à respecter la loi,à renoncer au mal et à prêcher le bien."il induit donc un aspect inclinant vers la morale de récompense que toute doctrine religieuse peut difficilement eviter".Cette optique s'insère d'ailleurs parfaitement dans l'économie globale de l'islam.
En effet,la révélation d'adresse à la nature véritable de l'homme qui porte en lui le bien et le mal, et pour qui la peur de sanctions contribué à imposer une conduite directe. L'éthique religieuse s'en sépare cependant,puisque tout acte social, au même titre que les pratiques culturrelles,ne doit être exécuté qu'en tant qu'expression de la foi intérieure."
Parallèlement au sens moral,l'âme est donnée d'intelligence et de raison.Le coran essaie de faire transcender nos sentiments actuel en invoquant à son appui le témoignage des compétences,à savoir les sages et les saints de tous les temps.
C'est la raison pour la quelle un des termes très chére à la révélation coranique est de s'attacher solidairement à celle qui l'ont précédée".Le musulman considéré ainsi qu'au cœur des grands précédent moraux des religions qui ont précédé la révélation coranique n'est étranger à sa foi.
Qui sont les Ahl-e Haqq ?
Hazrat Ali (as) a déclaré : « يهلك في اثنان : محبّ غال و مبغض قال » (Bihar al anwar vol 25 p 270)
Cette parole de l’Emir des croyants (as) nous montre qu’en plus de ses ennemis, certains par exagération à son sujet, ont fait fausse route et ont perdu la bonne direction. Ces gens en général renommés, sont appelés dans le livre Al–Milal wa Al-Nihal, « les Ghulat » (les extrémistes), terme utilisé par les musulmans des courants majoritaires pour décrire les groupes musulmans qui exagérèrent le statut de certains saints ou membres de la famille du prophète (as), le plus courant étant Ali (as). Ces groupes seraient allés jusqu’à lui attribuer le statut de divinité, chose interdite en islam, et ont constitué des groupes dont le plus important est celui des Ahl-e Haqq « Peuple de la vérité ».
Ce groupe qu’on appelle aussi les Ali Alahi, considèrent Ali (as) comme la manifestation de Dieu et ces idées qui ont été présentées dans de nombreux livres, sont en fait, un mélange de manichéisme, d’anciennes religions, d’ismaïlisme, de réincarnation des religions de l’Inde et d’autres sectes.
D’après les dignitaires de cette secte, il est nécessaire de faire des efforts pour se rapprocher de Dieu et pour cela, dans la première étape, il faut respecter les obligations apparentes de
la religion et ensuite, parcourir différentes étapes du mysticisme pour la connaissance de Dieu et l’union avec Dieu.
Les divergences entre les membres de ce groupe sont si nombreuses qu’on peut difficilement parler d’un groupe homogène, et certains chercheurs en fonction des documents présentés par les membres, considèrent qu’il existe trois groupes dans cette communauté :
1- Les groupes satanistes qui considèrent comme sacrés, le diable et le porc, mangent leur viande et sont opposés aux règles de pureté
2- Les « Ali Alahi » qui représentent plusieurs groupes des Ahl-e Haqq et pensent qu’Hazrat Ali (as) est Dieu par nature, ils sont séparés de l’islam et ne reconnaissent pas les obligations religieuses islamiques
3- Les Ahl-e Haqq qui sont musulmans en apparence, et se considèrent comme faisant partie des chiites imamites
Malgré ces divisions, ces groupes ont cinq choses en commun :
1- L’obéissance
2- La présence d’un maitre et d’un guide
3- La prière
4- Le jeune de trois jours
5- L’interdiction de se couper la moustache
Notre étude critique sur cette secte se fera uniquement en fonction de ces points communs.
1- Au niveau des principes
Il faut considérer les principes des Ahl-e Haqq comme des principes issus de différentes religions et sectes, qui ont constitué cette nouvelle religion et étaient malheureusement chaque fois, les pires principes de ces différents courants religieux et ceux qui avaient le moins de valeur.
* Au niveau du monothéisme, les Ahl-e Haqq ont défendu l’idée de la matérialité de Dieu, et disent que Dieu, avant la création, se trouvait dans un fossé au fond de la mer, et que les anges sont issus de Dieu. Le premier ange est « sorti de l’aisselle de Dieu », « le second, de sa bouche », « le troisième de son souffle », « le quatrième de ses veines et ainsi de suite ».
Le manque de valeur de ces idées est si évident qu’il est inutile de s’étaler davantage, et il suffit de préciser que dans les enseignements islamiques, Dieu n’a pas de corps, de lieu ni de temps, et est le créateur de toutes les créatures.
Hazrat Ali (as) à ce sujet, a déclaré : « Il (Allah) est plus grand que ce que disent ceux qui le comparent aux créatures ou le nient » (49ème discours du Nahjol Balagha)
Dans un autre sermon, l’Imam Ali (as) déclare aussi : « Il est impossible de le décrire et le temps ne le change en rien, la succession des jours et des nuits ne le font pas vieillir, la lumière et l’obscurité ne le
transforment pas, et on ne peut lui attribuer des parties, des organes ou des membres. Il n’existe pas pour lui, de mesure ni de fin. (49ème discours du Nahjol Balagha)
* Refus de la résurrection et croyances à la réincarnation. Les Ahl-e Haqq ne croient pas à la résurrection comme elle est présentée en islam, et l’ont remplacée par les idées de réincarnation des religions de l’Inde, estimant que l’esprit renait 1000 fois dans des corps différents, sous la forme d’êtres humains, de plantes ou d’animaux, et qu’après ces 1000 renaissances, il devient clair s’il est destiné au paradis ou à l’enfer.
En plus des critiques raisonnables et logiques qui ont été faites dans les livres de philosophie et de kalam, il faut se demander pourquoi se fait ce transfert de l’esprit et pourquoi, il n’est pas clair dès la première fois, si la personne est destinée à l’enfer ou au paradis, et pourquoi après ces 1000 réincarnations inutiles en fait, elle n’arrive pas au stade de perfection nécessaire. La question est aussi de savoir si ces esprits ont tous été créés en même temps et sont en attente depuis la création d’Adam (as), pour effectuer ces 1000 réincarnations. De plus, comment imaginer les possibilités de perfectionnement si comme ils le disent, certains ont été créés à partir de « terre jaune » et certains de « terre noire » leur
refusant ainsi toute possibilité de progrès et de perfectionnement.
2- Au niveau des actes. Bien que les Ahl-e Haqq se considèrent comme des musulmans, ils n’ont pas les mêmes croyances et principes que les musulmans, et n’agissent pas non plus selon les mêmes règles.
* L’abandon de la prière et du jeûne : Les Ahl-e Haqq ne pratiquent pas le jeûne et la prière comme les musulmans, et Sultan Sahâk, fondateur de la voie des Ahl-e Haqq, a déclaré expressément que le jeûne est un jeûne de trois jours, et que la prière peut être remplacée par le don d’un mouton cuit et offert aux autres Ahl-e Haqq, estimant que la prière sans don est inefficace, et que le don exempte de la prière, en contradiction avec les versets coraniques sur le jeûne du mois de ramadan, et l’obligation de la prière dans le Coran au verset 183 de la sourate Baghara : « Ô les croyants ! On vous a prescrit le jeûne comme on l'a prescrit à ceux d'avant vous, ainsi atteindrez-vous la piété »
* Le changement de la direction des prières : les Ahl-e Haqq ne considèrent pas la Mecque comme la qibla et la direction des prières, mais considèrent comme direction des prières, un endroit à l’ouest de la région de Paveh en direction de laquelle ils enterrent leurs
morts et sacrifient leurs offrandes, et toute région en général qui se trouve à l’ouest.
* L’interdiction de se couper la moustache pour les hommes : un vrai membre de cette communauté se reconnait à la longueur de sa moustache, et on raconte qu’à l’époque où Dieu s’était manifesté dans le corps de l’Imam Ali (as), il fut convenu que personne ne touche à sa moustache, ne fume le narguilé et ne jeune avec du pain et de l’eau. Ce fut un accord que nous avons pris et nous avons convenu auprès de Mohammad (as) de nous séparer de quiconque ne respecterait pas ces trois choses.
Les idées des Ahl-e Haqq sont donc un amalgame de récits et d’idées issues des religions indiennes et iraniennes, sans principes clairs et précis, sans règles homogènes, et ne peuvent pas être considérées comme faisant partie de l’islam ni comme faisant partie d’une religion indépendante. Ce sont des gens qui ont exagéré le statut d’Hazrat Ali (as) et sont tombés dans l’erreur.
Question : Les Ahl-e Haqq disent que les chiites aiment Ali (as) en paroles et que s’ils l’aimaient vraiment, ils le considéreraient aussi haut que le considèrent les Ahl-e Haqq.
Réponse : Certains considèrent le respect de la wilayat comme le fait de réciter les salavat quand le
nom de l’Imam Ali (as) est cité, ou de l’aimer tout simplement. Bien entendu l’aimer et respecter son nom sont des choses importantes, et toute personne musulmane ou impartiale, qui le connait, l’aime et respecte son nom. Mais pour les vrais chiites, cela n’est pas suffisant et le respect de la wilayat doit s’étendre aux domaines de l’action, de la politique et de la religion, et créer dans l’âme, une dépendance idéologique et pratique, la plus forte possible, à l’émir des croyants (as). Connaitre le Wali signifie se sentir lié au niveau idéologique, pratique et moral, au Wali, suivre ses enseignements et ne pas s’y opposer. Celui qui le ferait n’aurait pas compris le statut et la grandeur de l’émir des croyants (as).
L’Imam Sadegh (as) à ce sujet, a déclaré : « Celui qui agit (selon nos enseignements) est notre ami et celui qui ne le fait pas est notre ennemi » par conséquent, aimer l’Imam Ali (as) mais ne pas lui obéir ne suffit pas, de même que mal le connaitre et exagérer son statut, et ce faisant, ne pas respecter ses directives. Il est donc nécessaire en premier lieu, d’observer le statut de cet Imam chez les chiites et les Ahl-e Haqq, et ensuite de juger qui est seulement en apparence, l’ami de l’émir des croyants (as).
Chez les chiites imamites, l’Imam Ali (as) est comme le prophète (as) une créature de Dieu, et est aussi le premier successeur du prophète (as) et le maitre des
croyants qui dès le début de sa vie jusqu’à la fin, a fait des sacrifices pour défendre le monothéisme, et a toujours agi de façon juste et encouragé la bienfaisance. (Al-Irshad, également appelé le Livre d'orientation sur la vie des 12 imams, biographie des vies des 12 imams chiites du cheikh Mofid, vol 1 p 172)
Ali (as) fut le premier à croire au monothéisme comme le dit le commentaire du verset 11 de la sourate Al Vaq’ia :
« Les premiers (à suivre les ordres d'Allah sur la terre) ce sont eux qui seront les premiers (dans l'au-delà) 11 Ce sont ceux-là les plus rapprochés d'Allah »
qui attribue ce verset à l’Imam Ali (as).
Les discours de l’Imam Ali (as) et les livres de hadiths sont remplis d’attestations de l’unicité de Dieu et de l’impossibilité pour les humains, de le définir par un corps ou des membres. Les chiites n’ont jamais élevé l’Imam Ali (as) plus haut qu’au niveau de l’Imamat, et pour eux, le prophète (as) est la plus haute des créatures de Dieu, suivi par l’émir des croyants (as) et les Saints Imams (as) de sa lignée, qui sont les humains les plus élevés et les meilleurs, et des créatures totalement soumises à Dieu.
Dans ce sens, il existe dans le Coran, de nombreux versets qui présentent cet Imam comme le successeur du prophète (as) mais les chiites n’ont
jamais utilisé ces versets pour donner à l’Imam Ali (as) un statut divin ou supérieur à celui du prophète (as). Au contraire, tous ces versets sont les preuves de son Imamat comme le verset de la wilayat, le verset 55 de la sourate Al Maidah qui dit :
« Vous n'avez d'autres alliés qu'Allah, Son messager, et les croyants qui accomplissent la Salat, s'acquittent de la Zakat, et s'inclinent (devant Allah) »
D’après les revayats et les avis des commentateurs coraniques chiites et sunnites, ce verset concerne le successeur du prophète (as) c’est-à-dire l’Imam Ali (as).
Le jour de Ghadir Khom, le prophète (as) rassembla les gens et leur transmit le message que Dieu lui avait envoyé au verset 67 de la sourate al Maidah :
« Ô Messager, transmets ce qui t'a été descendu de la part de ton Seigneur. Si tu ne le faisais pas, alors tu n'aurais pas communiqué Son message. Et Allah te protègera des gens. Certes, Allah ne guide pas les gens mécréants »
Puis il prit la main d’Ali (as) qu’il éleva en disant : « Celui dont je suis le maitre, Ali est (aussi) le maitre ».
Ce verset et d’autres versets selon les chiites, ont été révélés au sujet de la succession de l’Imam Ali (as) et
de sa responsabilité de faire appliquer les ordres du Livre divin fondé sur le monothéisme, après le prophète (as).
L’Imam Ali (as) n’a jamais rien professé d’autre que sa croyance au Dieu unique, et a toujours averti les musulmans sur les dangers de l’exagération de son statut, disant :
« Dites à notre sujet ce que vous voulez mais sans jamais nous élever au-dessus du statut de soumis (à Dieu), et n’exagérez pas comme l’ont fait les chrétiens car je déteste cela »
(Bihar al anwar de Majlessi vol 4 p 304)
(Ehtejaj de Tabarsi vol 2 p 437).
Il a aussi déclaré :
« N’exagérez pas notre statut car nous ne sommes que des créatures de Dieu qui lui obéissent et dites ensuite ce que vous voulez à notre sujet »
et
« Celui qui nous aime nous obéit, fait ce que nous faisons et respecte la vertu »
Par conséquent, connaitre le statut de l’Imam (as) et l’aimer signifient lui obéir et non l’élever au niveau de l’idolâtrie en négligeant ses enseignements.
Pour les Ahl-e Haqq, l’Imam Ali (as) n’est pas l’Imam et le successeur du prophète (as) mais une manifestation du divin, supérieure au prophète (as). Il est celui « dans lequel Dieu s’est incarné » et « le dieu de l’univers ». Les Ahl-e Haqq disent entre autre que :
1- Dieu s’est incarné dans le corps d’Ali qui est don dieu
2- Etant donné que les musulmans des débuts de l’islam, ne supportaient aucune religion en dehors de l’islam, les Ahl-e Haqq se sont alignés derrière Ali ibn Abi Taleb (as) alors que leur religion est tout à fait différente de celle des musulmans
Celui qui a écrit cette phrase dans le journal des Ahl-e Haqq est aujourd’hui, responsable de l’association des Ahl-e Haqq à l’étranger.
Comment peut-on accepter que quelqu’un prétende suivre l’Imam Ali (as) et déclare en même temps, que sa religion est différente de l’islam et d’avoir choisi l’Imam Ali (as) seulement pour être à l’abri des musulmans.
3- Jeyhoun Abadi, un des leaders de la secte des Ahl-e Haqq, a déclaré qu’Ali (as) était Dieu
4- Jeyhoun Abadi dans de ses écrits contre la République islamique d’Iran, a déclaré qu’ils étaient obligés de se présenter comme musulmans car la République islamique ne les reconnaissait pas comme les membres d’une religion officielle. « Dans les papiers officiels, nous nous déclarons musulmans, comme ce fut
le cas au début de l’islam où le prophète et l’Imam Ali menaçaient de leur épée les gens qui ne voulaient pas se convertir », dit-il.
Vu ces quelques exemples et documents, sur les principes religieux des Ahl-e Haqq, il est clair que ce sont les chiites qui ont bien compris le statut de l’Imam Ali (as) et qui ont suivi les instructions divines et coraniques, en le considérant comme « le successeur du prophète (as) » et « le présentateur de l’islam », alors que les Ahl-e Haqq non seulement n’ont pas compris ni respecté son statut mais en lui accordant une nature divine, se sont distancés du droit chemin et ont proféré des choses inacceptables à son sujet, en manifestant de manière hypocrite, une appartenance à l’islam, en Iran.
Moscou prêt à une guerre nucléaire limitée face à l’Occident (un expert russe)
Dans une analyse partagée sur le site web Window on Eurasia, le commentateur moscovite Aleksandr Skobov indique que le président russe se prépare à se battre et à gagner une guerre nucléaire limitée, sous peine d’être confronté à une escalade probable avec l’Occident et dans la visée de prévenir un « Armageddon nucléaire » qui pourrait détruire à la fois la Fédération de Russie et l'Occident.
Lundi 4 mars, le président russe a signé le moratoire visant à annoncer le retrait officiel de Moscou du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire en réaction aux viols par les États-Unis dudit traité. Aleksandr Skobov a ses propres interprétations des escalades des dernières semaines entre Moscou et Washington :
« La doctrine de la guerre froide partait du principe que ni l'une ni l'autre des superpuissances n'utiliserait jamais l'arme nucléaire pour attaquer, mais seulement pour se défendre, et que l'une et l'autre seraient prêtes à escalader si l'autre agissait en premier, hypothèse offrant moins de certitude que la guerre pourrait être évitée. Beaucoup le croient maintenant. »
D'une part, chacun des deux gouvernements avait, poursuit le commentateur, élaboré des plans d'utilisation d'armes tactiques, puis stratégiques, si l'autre partie les utilisait. Et de l’autre, les deux pays devaient continuer à investir dans le domaine d’armes toujours plus apocalyptiques en tant que dernière ligne de défense de ce que chacun considérait comme son modèle de civilisation.
Selon Skobov, « les deux parties étaient convaincues de la supériorité de leur propre système social et de l'effondrement éventuel du système social de leur adversaire en une défaite mondiale dans la compétition historique. En substance, les deux parties ont envisagé un affrontement militaire mondial avec leur adversaire historique comme étant pratiquement inévitable. »
Bande de Gaza: Israël frappe plusieurs cibles militaires de la Résistance
Ce 8 mars, les gazaouis ont manifesté pour le 50ème vendredi consécutif contre le régime de Tel-Aviv. Sur les frontières de Gaza avec les territoires occupés de la Palestine, dits Israël, de violents heurts ont eu lieu et les palestiniens se sont affrontés les militaires sionistes, les mains vides. La journée d'hier était consacrée aux femmes et des milliers de palestiniens dont des centaines de femmes palestiniennes y prenaient part. Les médias mainstream se sont tus aussi bien sur cet événement que sur la mort d'un des manifestants sous la balle des sionistes.
Sur 42 blessés des tirs israéliens de la Grande marche du retour du 8 mars, deux sont infirmières. Ce 50 ème vendredi de colère prouve une chose: Deal du siècle est une mascarade et il ne saura sauver Israël. Une nouvelle équation vient de s'établir entre Israël et Gaza : pour chaque palestinien tué, il y aura une roquette tirée. Ainsi, la colonie d'Ashkol a été prise pour cible d'une attaque aux roquettes dans les heures suivant la mort du manifestant palestinien. La crainte a poussé Tel-Aviv à envoyer ses avions frapper le centre et l'est de la bande de Gaza.
En effet, plusieurs bases de la Résistance palestinienne, dans le nord de la bande de Gaza, ont été ciblées par les chasseurs israéliens, dont une base navale appartenant aux Brigades Izz al-Din al-Qassam, branche militaire du Hamas, d'après le rapport de l'agence de presse palestinienne Shehab News qui précise également que la région de Deir el-Balah à l’ouest de Khan Younes a également été ciblée. La crainte des commandos marines de la Résistance ne quitte pas le régime israélien, commandos qui en 2014 ont réussi à s'infiltrer en Israël et à capturer les soldats israéliens.
Selon le Centre Palestinien d’Information (CPI), les forces israéliennes ont mené quatre frappes aériennes contre le nord, le centre, le sud et l’ouest de la bande de Gaza. Aucun bilan des dégâts n’a pour le moment été communiqué.
Un porte-parole du régime israélien a prétendu que ces attaques étaient menées en riposte aux roquettes lancées depuis la bande de Gaza contre les colonies israéliennes proches de la région.
Une base militaire israélienne attaquée simultanément à une visite de Netanyahu
Une base militaire israélienne a été la cible de tirs au moment où le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu visitait la frontière séparant la Palestine, la bande de Gaza et l’Égypte.
Juste au moment où Benjamin Netanyahu visitait la bande frontalière entre la Palestine, Gaza et l’Égypte, jeudi 7 mars au soir, une base militaire de l’armée israélienne a été la cible de tirs d’origine inconnue.

Lors de cette visite, Le Premier ministre israélien a fanfaronné, une nouvelle fois, et promis une « riposte doublement sévère » d’Israël à toute attaque survenue à la frontière de Gaza.
Il a rencontré le chef d’état-major de l’armée, le commandant de la Région Sud et le commandant d’un bataillon réservé à Gaza pour examiner la situation des frontières de la Palestine occupée.
Pence a demandé à Merkel d’envoyer ses navires dans le détroit de Kerch
Bloomberg a lancé une bombe jeudi. Citant des sources de haut rang au courant des discussions américano-allemandes lors de la Conférence sur la sécurité de Munich le mois dernier, l’agence de presse a révélé que le vice-président américain Mike Pence a tenté de persuader la chancelière allemande de provoquer directement la Russie en envoyant des navires allemands dans le détroit de Kerch.
Merkel n’aurait pas consenti à de tels agissements, les rejetant comme « une manœuvre navale dans l’arrière-pays de la Russie destinée à provoquer le président russe, Vladimir Poutine ». Selon des sources, Merkel aurait donc résisté aux pressions de Pence, citant les réserves exprimées par le président ukrainien Petro Porochenko qui considérerait cet acte comme « insuffisant » pour garantir que la Russie ouvre définitivement le détroit.
La marine iranienne déjoue une attaque de pirates contre un pétrolier iranien dans le golfe d’Aden
Les forces navales iraniennes ont réussi à contrecarrer une attaque de pirates contre un pétrolier iranien dans le golfe d’Aden.
Des pirates se trouvant à bord de 11 vedettes ont attaqué un pétrolier iranien transportant une cargaison de plus de 150 000 tonnes dans le détroit de Bab el-Mandeb, mais les commandos de la 60e flotte de navires de guerre de la Marine iranienne, qui patrouillent dans le golfe d’Aden dans le cadre d’une mission à l’étranger, ont réussi à repousser l’attaque.
La Chine met en garde contre les ingérences étrangères au Venezuela
Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a mis en garde ce vendredi 8 mars, contre les ingérences étrangères dans les affaires intérieures vénézuéliennes et les sanctions contre le Venezuela, dans lesquelles il voit « la répétition des voies catastrophiques ».
« Il ne faut s’engager de nouveau dans des voies catastrophiques. Le gouvernement chinois a jusqu’à présent mis en garde à plusieurs reprises contre les ingérences dans les affaires intérieures vénézuéliennes et les pressions exercées sur le président Maduro », a affirmé Wang Yi.
« Pékin prône un dialogue pacifique permettant de trouver une solution politique pour résoudre les divergences entre le gouvernement et ses opposants en vue de garantir la sécurité du peuple et la stabilité de ce pays », a-t-il ajouté.
Israël souhaite diviser l’Iran et l’Irak
C’est dans l’intérêt d’Israël de mener la politique de « diviser pour régner » dans la région pour que ses adversaires soient engagés dans des conflits les uns contre les autres, estime Glen Segell, chercheur au Centre Ezri pour les études sur l’Iran et le golfe Persique à l’Université de Haïfa.
Dans une note publiée dans le journal israélien The Jerusalem Post, Glen Segell évoque la récente réunion du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avec de hauts responsables des pays arabes du sud du golfe Persique pendant la tenue de la conférence de Varsovie (Pologne), ce qui a ouvert la porte, selon lui, à des spéculations sur un autre État du Moyen-Orient, c’est-à-dire l’Irak.
« Israël n’a jamais réussi à se lier d’amitié à la fois avec l’Iran et l’Irak. En effet, d’autres pays ont même cherché à attiser le feu du conflit entre Téhéran et Bagdad en croyant que cela créerait un équilibre souhaitable dans la région », a-t-il écrit.
« Israël et l’Iran sont en désaccord profond, tout le monde le sait. Mais si Israël essaie de se lier d’amitié avec l’Irak, cela ne surprendra personne », a-t-il ajouté.
L’auteur admet que le gouvernement israélien est à des années-lumière de l’établissement de relations diplomatiques avec un pays comme l’Irak. Mais il propose que Tel-Aviv essaie de profiter des conflits d’intérêts qui peuvent exister entre les acteurs publics et les acteurs de la société civile dans tous les pays de la région.
En conclusion, Glen Segell écrit : « La politique de diviser pour régner doit être menée par Israël de sorte que les États arabes et leurs acteurs non étatiques soient en conflit et en guerre les uns contre les autres. »