
تقي زاده
La Turquie ne semble pas capable d'occuper Tall Rifaat (député syrien)
Un député kurde du Parlement syrien a déclaré que les forces syriennes, stationnées à Tall Rifat, entre Afrin et Alep, empêcheraient l’armée turque d’occuper la ville syrienne à majorité kurde.
« Le projet militaire turc au nord de la Syrie inclut quatre phases dont la première consistait à s’en prendre à Afrin. Les soldats turcs devaient occuper par la suite Tall Rifaat. Cependant, le déploiement de l’armée syrienne a déjoué leur complot », a déclaré le membre kurde du Parlement syrien, Omar Oussi.
Il a ajouté : « Les Unités de protection du peuple (YPG) ont quitté Tall Rifaat à destination de Manbij à l’est de l’Euphrate et l’armée syrienne a maintenant pris le contrôle de la ville. »
Selon Oussi, l’annonce par Donlad Trump du retrait des forces US de la Syrie fait partie de la tractation en coulisse Ankara/Washington sur l’occupation du nord du pays voisin.
Le parlementaire syrien a expliqué :
" Dans un deuxième temps, l’armée turque est censée prendre le contrôle complet de Manbij, et ce, dans le cadre d'un accord déjà fait entre Ankara et Washington."
« Dans les étapes suivantes, les militaires turcs prendront respectivement le contrôle d'Aïn al-Arab et de Qamichli », a précisé Oussi.
Le député syrien a averti que l’armée turque prendrait d’assaut Manbij d'ici quelques jours et que si les YPG ne rejoignent pas l’armée syrienne déployée dans la ville, les militaires turcs occuperont la ville.
Oussi a conseillé au peuple kurde de la Syrie de prendre parti pour le gouvernement syrien et de devancer leurs revendications par le dialogue.
« Les Kurdes syriens doivent renoncer aux politiques qui ne sont pas du tout compatibles avec leur situation et couper tout lien avec les parties étrangères », a-t-il signalé.
« Les déplacés d’Afrin dans le nord-ouest d’Alep vivent une situation déplorable, quoique le gouvernement s’efforce d’alléger leurs souffrances », a regretté Oussi.
Tel-Aviv publie la liste des aides apportées en 2017 aux terroristes
Israël vient d'annoncer très fièrement l'aide qu'il a apportée tout au long de l'année 2017 aux groupes terroristes takfiristes, au plus fort de la guerre de l'armée syrienne et de ses alliés contre Daech, al-Nosra et autres groupuscules terroristes.
Depuis leur émergence en Syrie, al-Nosra, Daech et autres groupes d'obédience wahabo- takfiriste n’ont jamais exprimé la moindre aversion contre le régime israélien, à l’origine des plus grands massacres commis contre les Palestiniens et les musulmans. Selon Al Masdar News, Israël reconnaît avoir fourni en 2017 aux terroristes takfiristes en guerre en Syrie 13 générateurs d’électricité, 542.000 litres d’essence, 174 tonnes de vêtements, 12.000 de produits hygiéniques.
Pendant ce temps, les hôpitaux israéliens n’ont cessé d’accueillir à bras ouverts les terroristes d’al-Nosra et de Daech, blessés au cours des combats contre l’armée syrienne, le Hezbollah ou encore les forces russes. La bienveillance israélienne à l’égard d’al-Nosra et de Daech n’en est pas restée là : l’armée israélienne a même créé l'opération « Bon Voisin » chargée de fournir aux terroristes une aide médicale et logistique.
Les terroristes ainsi couverts par le régime israélien continuent à opérer dans le sud de la Syrie, essentiellement à Deraa, au Golan occupé ou encore à Deir ez-Zor où ces derniers bénéficient dans le même temps de l’appui des États-Unis .
Les employés du bureau de bon voisinage sont d’ailleurs chargés d’expédier tous les jours des colis de bienveillance aux tueurs à gages du Mossad et de la CIA que sont les terroristes d’al-Nosra et Cie. Les champs palestiniens expropriés servent ainsi à planter du blé et des céréales qui sont systématiquement expédiés en Syrie. En 2017, quelque 694 tonnes de denrées alimentaires sont arrivées depuis Israël dans des camps des kamikazes daechistes et nosratistes.
Les États-unis souhaitent envoyer 21 officiers US en Algérie
Les États-Unis ont adressé une requête à l’Algérie pour pouvoir envoyer 21 officiers dans ce pays, qui seront chargés de prendre connaissance de l’expérience engrangée par ce pays en matière d’éradication de l’« extrémisme religieux », a rapporté Fars News citant Mohamed Aissa, ministre algérien des Legs pieux (Awqaf) et des Affaires religieuses.

« L’Algérie restera à l’affût de ceux qui visent à porter préjudice à sa stabilité et à remettre en question son référent religieux », a affirmé le ministre, soulignant à ce propos qu’il avait reçu une requête lui demandant d’accueillir 21 officiers supérieurs de l’Armée américaine, qui est intéressée par l’expérience de l’Algérie et du ministère des Affaires religieuses en matière d’éradication de l’extrémisme religieux, a écrit l’agence de presse algérienne APS.
« La lutte de l’État contre les partisans de la division sectaire n’est en aucun cas “liée à une quelconque idée de combattre les voix dissidentes”, comme l’ont avancé certaines parties, » a affirmé Mohamed Aissa, qui a en outre annoncé que l’on travaillait actuellement sur des dispositions juridiques criminalisant l’intolérance, en vue de les incorporer lors de la prochaine révision du Code pénal.
Il a également assuré que la décision de combattre tous ceux qui tentent de faire douter les Algériens de leur appartenance et de leur référent religieux national « ne concerne pas uniquement le ministère, mais l’État algérien tout entier », rappelant, à ce propos, que le président de la République avait été « très clair, en mettant en garde contre les risques de la division du pays en mini-États sectaires », a précisé APS.
Israël sera-t-il lâché une seconde fois ?
Pas plus tard que le mardi 3 avril, le prince héritier Ben Salmane, qui croyait avoir conquis les États unis d’Amérique à l’aide de son carnet de chèques, a eu le droit à un cinglant désaveu.
Donald Trump a annoncé que Riyad devrait encore et encore desserrer les cordons de la bourse, s’il veut que le Pentagone reste en Syrie. Il s’agirait de 7 billions de dollars dépensés depuis 17 ans par les États-Unis au Moyen-Orient en échange de quoi, selon Trump, « l’Amérique n’a rien obtenu ». Que « la vache à lait » mette donc la main à la poche, si elle veut que l’Amérique l’accompagne dans sa conquête du Moyen-Orient face aux coriaces adversaires que sont l’Iran et la Turquie.
S’il est vrai que l’annonce d’un retrait US de Syrie a mis sens dessus dessous le camp saoudien, il est aussi vrai que l’Arabie saoudite n’est pas la seule partie à pâtir d’un retrait US de la Syrie, si toutefois cette annonce s’avérait plus qu’une simple manœuvre de diversion.
DEBKAfile, site proche du renseignement de l’armée israélienne, revient sur la teneur des entretiens de Ben Salmane avec Trump au cours de son séjour aux États-Unis. « Donnez-moi 4 milliards de dollars pour maintenir l’administration à flot et réhabiliter le nord de la Syrie », aurait dit le 20 mars le président américain à Ben Salmane. Trump aurait ainsi fait allusion à ces régions du nord de la Syrie qu’occupent les USA au mépris de la souveraineté syrienne, soit en y implantant leurs bases militaires, soit par l’entremise des FDS (Forces démocratiques syriennes). Cette déclaration a été le premier défi lancé par Trump à son hôte saoudien. À peine quelques jours plus tard, à savoir le 30 mars, un autre s’est ensuivi : devant une assemblée de diplomates dans l’Ohio, le président US a affirmé : « Les Américains vont partir de Syrie “très vite” maintenant que les terroristes de Daech sont en passe d’être totalement vaincus. Laissons d’autres personnes s’occuper de la Syrie. »
Bien que le président US n’ait fixé ni de calendrier de retrait ni de perspectives pour ce retrait, nombreux sont les experts qui qualifient ses propos de « bien réfléchis ». Mais que les États-Unis aient décidé de faire place nette à leurs supplétifs européens, ou qu’ils aient abandonné la partie en faveur de Damas et ses alliés (ce qui paraît peu probable), cela revient au même : Trump croit que l’Amérique a assez fait en Syrie et qu’il est grand temps que les alliés de Washington y prennent le relais et assurent eux-mêmes leur sécurité. Pour DEBKA, la décision de Trump de suspendre l’aide américaine de 200 millions de dollars aux séparatistes kurdes que les Américains appelaient euphémiquement « aide à la reconstruction » s’inscrit dans la même logique.
Mais quelle a été la réaction de Ben Salmane à l’annonce du retrait US ?
La réponse de Mohammed Ben Salmane à Trump n’a pas fuité, si toutefois il y a eu une réponse, mais l’homme a mis quelques jours avant de confier au Times sa crainte et son inquiétude face à la terrible perspective qui s’annonce, d’ailleurs pas pour l’Arabie saoudite directement, mais pour Israël : si les troupes US se retiraient de l’est de la Syrie, beaucoup de choses changeraient dans la région. Les Américains perdraient ce point de passage. »
Mais MBS est loin d’avoir peur pour les Américains. L’Arabie saoudite, et à travers elle Israël, vient de subir un second lâchage de la part de son allié américain. Après que les Américains ont laissé aux Russes le contrôle du ciel syrien au risque de réduire sensiblement le marge de manœuvre de l’armée de l’air israélienne, Israël vient de subir un deuxième coup, car tout le monde sait que dans l’est de la Syrie, l’ennemi de la Résistance n’est ni l’Arabie saoudite ni la Jordanie, mais bel et bien Israël. « Le départ des forces américaines de leurs bases situées à l’est de l’Euphrate (et entre autres à al-Tanf, NDLR) exposerait instantanément la Syrie orientale aux incursions iraniennes et pro-iraniennes depuis l’Irak et constituerait une menace directe pour Israël. Le président Trump semble avoir décidé que cette menace ne regarde pas l’Amérique et que ses forces en ont déjà fait assez », conclut le site.
Les armes d’Israël et de l’OTAN dans les mains de Daech
Des armes fabriquées par l’OTAN et le régime israélien ont été découvertes dans les stocks d’armes du groupe terroriste Daech à Deir ez-Zor en Syrie.
En vue de préparer le retour des habitants, l’armée syrienne et les forces de la Résistance procède actuellement au nettoyage des villages aux alentours de la région d’al-Mayadin. Ce mardi, 3 avril, dans les villages situés sur le Rif de Deir ez-Zor, les forces de la Résistance ont découvert et saisi des stocks d’armes où se trouvaient des munitions fabriquées par l’OTAN et Israël appartenant à Daech, a rapporté l’agence syrienne de presse SANA.
Les réserves découvertes abritaient des quantités importantes d’armes, de munitions, de substances chimiques, de lance-roquettes, des RPG, des obus de mortier, des ceintures explosives, des grenades, des missiles antichars, etc.
Moscou: « non » à une prochaine réunion du Conseil OTAN-Russie
Selon la diplomatie russe, l’affaire Skripal sert à expliquer l’augmentation du budget de l’OTAN et dans ces conditions, une prochaine réunion du Conseil OTAN-Russie ne peut avoir lieu.
"Publiant des communiqués absurdes, l’OTAN s’apprête d’une part à organiser la prochaine réunion du Conseil Otan-Russie et de l’autre à expulser les diplomates russes", a déclaré Alexandre Grouchko, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, cité par Sputnik.
"En expulsant sept diplomates russes, l’OTAN a coupé la branche sur laquelle elle était assise", a affirmé le vice-ministre russe des AE.
Pour Gruchko, ces mesures sont en contradiction avec les communiqués du secrétaire général de l’OTAN qui prétend privilégier le dialogue politique. Selon lui, dans les conditions actuelles, il est impossible de donner lieu à une prochaine réunion du Conseil OTAN-Russie.
Estimant que l’affaire Skripal sert à expliquer l’augmentation du budget de l’Otan, Grouchko a expliqué : « Je pense que tout cela a été prémédité. Parce que prochainement il faudra expliquer à l'opinion publique (des pays membres de l'OTAN) où va l'argent puisqu'il s'agit de dépenses colossales".
Leader iranien : La résistance est le seul moyen de sauver la Palestine
Le chef de la révolution islamique, l'ayatollah Seyed Ali Khamenei, a assuré mercredi que la résistance est le seul moyen disponible pour sauver la Palestine du régime d'occupation israélien qui a soumis le pays arabe pendant sept décennies.
"Sans aucun doute, la lutte et la résistance sont le seul moyen de sauver la Palestine opprimée, seul remède aux blessures subies par cette nation", affirme le chef perse dans sa réponse à une lettre du chef de la direction politique du Mouvement de résistance islamique palestinien (HAMAS), Ismail Haniya.
Après avoir exprimé le soutien inconditionnel de l'Iran à la Palestine et aux Palestiniens luttant contre Israël, l'ayatollah Khamenei estime que la question palestinienne sera résolue en renforçant la résistance dans le monde musulman et en intensifiant la lutte contre le régime d'occupation et ses parrains.
Le dirigeant iranien ajoute que les tentatives de "négocier" avec un régime "triche", "menteur" et "envahisseur" comme les Israéliens sont une "grande erreur impardonnable", qui "retarde" la victoire de la nation palestinienne opprimée et complique davantage votre situation
L'ayatollah Khamenei reprend une partie de la lettre de Haniya dans laquelle il abordait les plus grands défis du monde musulman, y compris les trahisons et les contradictions observées dans certains pays arabes d'Asie occidentale, ainsi que les plans « diaboliques » à suivre indications du « Grand Satan » (terme créé par l'Imam Khomeiny (P) pour désigner les États-Unis).
Pour restituer son puissant pouvoir au monde musulman, souligne le dirigeant iranien, les gouvernements, les nations et les mouvements musulmans ont le devoir de soutenir la cause palestinienne et de faire face aux complots des despotes du monde.
De même, l'ayatollah Khamenei implore le Dieu Tout-Puissant pour tous les combattants de la Résistance et l'accélération de la victoire de la Palestine devant Israël, ce qui, selon lui, « arrivera certainement ».
Erdogan accueille Poutine et Rohani pour un sommet sur la Syrie
La dernière rencontre entre les trois dirigeants sur le dossier syrien a eu lieu le 22 novembre à Sotchi, aboutissant à un Congrès national syrien dans la station balnéaire russe.
"L’objectif de ce sommet tripartite (...) est de réorganiser et de renégocier les zones d’influence en Syrie, ainsi que de réfléchir a l’avenir du nord de la Syrie (...) après le retrait américain", explique Jana Jabbour, docteure associée au CERI/Sciences Po et spécialiste de la Turquie.
Le président américain Donald Trump a réitéré mardi sa volonté de retirer les troupes américaines de Syrie, assurant qu'une décision serait prise "très rapidement".
Quelque 2.000 soldats américains sont déployés en Syrie.
Le retrait des Etats-Unis laisserait les mains libres à la Turquie, la Russie et l'Iran, qui dominent désormais le jeu sur le terrain.
Réaction russe au retrait annoncé des USA de la Syrie
Réagissant à une déclaration du président américain, Donald Trump sur le retrait des troupes américaines de la Syrie, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré que les évolutions actuelles en Syrie montrent que « Washington cherche, par contre, à renforcer sa position dans ce pays. »
S’exprimant, à l’occasion d’une conférence de presse, ce lundi 2 avril, le haut diplomate russe a déclaré que la position de Trump sur la Syrie et un éventuel retrait US de ce pays après la défaite totale de Daech contredit celle qu'affichait encore il y a quelques mois son nouveau conseiller à la sécurité nationale.
« Ce changement de ton intervient alors que nous sommes témoins du renforcement de la présence américaine, sur la côte orientale de l’Euphrate et sur une large partie des territoires syriens frontaliers avec l’Irak », s’est étonné Lavrov.
« Non seulement Washington a renforcé ses équipements et ses bases militaires dans la région, mais maintenant il continue à apporter son soutien logistique et financier aux milices opérant sur le terrain contre l’État syrien », précise le ministre russe.
Lavrov a réitéré que la présence militaire américaine en Syrie est « illégale », car cette intervention sans le consentement des autorités du pays est une violation des principes fondamentaux de la Charte de l’ONU.

Il est à noter que les États-Unis ont envoyé leurs troupes, leurs forces spéciales et leurs forces aériennes et ont créé une coalition internationale pour intervenir illégalement en Syrie, en violant la Charte de l'ONU qui appelle à respecter la souveraineté et l'intégrité territoriale de tous ses membres.
Un nouveau rapport sur un projet américain visant à envoyer des forces supplémentaires dans le nord syrien après le retrait « rapide » US souhaité par Trump, pose plus de questions sur le rôle militaire de Washington en Syrie.
Citant des autorités américaines au sein du département de la Défense et de la Maison Blanche, CNN a rapporté lundi que des plans à cette fin sont au cœur des discussions depuis plusieurs jours au sein de l’administration US. L’intéressant c’est que l’annonce surprise de Trump pour un retrait rapide de la Syrie intervient alors que ces tractations en faveur des plans visant à renforcer la présence militaire américaine dans la région sont en cours.
Lavrov a cependant émis l’espoir de voir Trump réaliser sa décision de retirer les troupes US de la Syrie.
Afrin: comment les kurdes pourront-ils se venger des Américains?
Pour faire face à l’agression turque, des forces kurdes pourraient créer une chambre d’opération commune avec l’armée syrienne, réclame un député kurde au Parlement syrien.
Omar Oussi, membre du Parlement syrien et président de l'« Initiative nationale des Kurdes syriens », prévenant une éventuelle attaque de l’armée turque, dans les jours qui viennent, contre la ville de Manbij, au nord de la Syrie, a déclaré que les troupes d’Ankara ne peuvent pas s’emparer de la ville, car l’armée syrienne s’est déployée dans la ville de Tal Rifaat à l'est du canton d’Afrin, toujours au nord du pays, occupée par la Turquie.

«Catastrophique » c’est ainsi qu’a qualifié ce parlementaire la situation des déplacés d’Afrin, lors d’une interview accordée au journal syrien, Al-Watan.
« L’occupation d’Afrin par l’armée turque a provoqué cette crise », a insisté Oussi avant d’ajouter que les opérations de secours d'urgence et d'aide humanitaire se sont considérablement « améliorées » grâce à l’intervention de Damas.
Évoquant les chiffres officiels qui évaluent à 400 000 personnes, le nombre des déplacés venus de toute l'enclave kurde d’Afrin, le député syrien a salué l’intervention du gouvernement syrien pour répondre aux besoins d’aide humanitaire de la population de cette région.
Il a de même souligné qu’après le déploiement de l’armée syrienne dans la ville de Tal Rifaat, les militaires turcs ne pourront plus s’emparer de cette ville.
S’agissant de la décision du président américain, Donald Trump sur un retrait « très rapide » des troupes US de la Syrie, l’intéressé insiste sur le fait que ce projet va dans le cadre de la mise en œuvre d’un accord trouvé entre Ankara et Washington, visant à envahir le nord syrien.
«Le prétendu retrait américain souhaité par Trump vise à laisser le champ libre aux agresseurs turcs, membre de l’OTAN, pour mieux envahir la Syrie », a-t-il prévenu.
Qualifiant « d'ultra dangereux » les ambitions de la Turquie sur la Syrie, le président de l'« Initiative nationale des Kurdes syriens » a déclaré que plusieurs régions syriennes dont Jarabulous, Al-Raï, Al-Bab et même Alep sont dans le collimateur du président Recep Tayyip Erdogan et cela avec le feu vert même des États-Unis et de l’OTAN.
Le parlementaire Syrie met en garde, d’autre part, la Russie contre un changement de cap turc d’ici quelques semaines qui va « surprendre » Moscou.
Selon l’intéressé, Erdogan profite des différends opposant les Russes et les Américains pour ses propres intérêts.
"Que les Kurdes quittent la rive orientale de l'Euphrate"
Il a exhorté à cette occasion des unités kurdes présentes sur la rive orientale de l’Euphrate où ils servent de mercenaires aux Américains, à laisser ces derniers et à revenir rapidement à l’armée syrienne pour neutraliser les fallacieux prétextes d’Ankara qui cherche à s’emparer des territoires kurdes syriens au nom de la lutte anti-terroriste.
Mettant en garde contre une éventuelle attaque « imminente » de l’armée turque contre la ville de Manbij, ce membre du Parlement syrien a appelé les unités kurdes à coopérer avec l’armée syrienne et à créer une chambre d’opération commune avec Damas.