
تقي زاده
Dôme de fer est une "plaisanterie"
Selon le général Firouzabadi, l’inefficacité du système de défense antimissile israélien, Dôme de fer, a été portée au grand jour au fur et à mesure des agressions armées d'Israël contre Gaza.
Les plans de Washington sont tombés à l’eau
Selon le chef du parti turc Vatan Partisi, la récente politique étrangère de la Maison-Blanche s’est soldée par l’isolement de Washington sur le plan international.
« Le plan américain pour un grand Kurdistan comme ses autres plans de ces dernières années est tombé à l’eau », a déclaré Dogu Perinçek, le leader du parti, lors d’une interview avec Sputnik.
« Washington veut toujours dicter sa loi au reste du monde. Or, on peut dire que sa politique au Moyen-Orient face à l’Iran, la Turquie, la Russie et la Syrie aussi bien que celle face à l’Europe et à la Chine a dysfonctionné », a affirmé Perinçek.
« L’union de l’Iran, de la Russie, de la Turquie et de la Syrie, formée pour contrer les positions de la Maison-Blanche, a fait tomber à l’eau le sinistre plan de Washington pour créer un grand Kurdistan », a-t-il souligné.
« La résistance de l’Allemagne et de la Chine face aux tensions commerciales avec les USA a contribué à l’échec de la politique étrangère de Washington et l’a isolé au niveau international », a-t-il conclu.
Le régime sioniste n'est pas une puissance
Le général de Brigade Ahmad-Reza Pourdastan. (Archives)
« Pour assurer le retour du peuple innocent de la Palestine à sa terre ancestrale, le monde musulman est déterminé à lui venir en aide et à éliminer littéralement le régime d’Israël », a affirmé le général.
« Les faits témoignent du commencement du compte à rebours de l’anéantissement d’Israël dans un délai même plus court que celui de 25 ans prévu par le Leader de la République islamique », a-t-il ajouté.
« Suite à la Révolution islamique en Iran, le soutien à Israël a été ébranlé et a été transmis aux États arabes du golfe Persique, qui devaient dorénavant servir de ceinture de protection aux sionistes », a-t-il poursuit.
« La décision de l’Imam Khomeiny de décréter le dernier vendredi du mois de ramadan comme “Journée mondiale de Qods” a redonné du sens à l’aspiration du peuple palestinien, qui avait été affaiblie voire oubliée par les compromis, et en a fait une préoccupation majeure du monde musulman », a expliqué Pourdastan, directeur du Centre d’études stratégiques de l’armée iranienne.
« L’échec d’Israël dans la région a marqué la fin de ses ambitions. Craignant l’influence et la force des centaines de jeunes Palestiniens, Tel-Aviv n’a d’autre choix que de s’entourer d’une clôture de barbelés et d’ériger de longs murs autour des territoires qu’il occupe », a conclu le général Pourdastan.
Israël craint le déclenchement d’affrontements avec le Hamas
Citant des sources auprès de l’armée israélienne, le journal rapporte qu’un grand nombre de forces militaires seront déployées le long des frontières de la bande de Gaza : « Les estimations de Tel-Aviv laissent prévoir l’organisation d’une manifestation de masse susceptible de dégénérer en violence. Les Palestiniens tentent toujours de traverser la ligne de séparation. C’est pourquoi Israël prévoit des tués et des blessés. »
Selon le quotidien israélien, « Tel-Aviv n’a émis aucun nouvel ordre pour changer d’attitude vis-à-vis des Palestiniens qui lancent des cerfs-volants incendiaires car il craint que cela n’aboutisse à des affrontements avec le Hamas ».
« Il n’est pas dans l’intérêt stratégique d’Israël d’entrer en conflit avec le Hamas. Israël ne peut pas agir autrement avec ceux qui lancent des cerfs-volants incendiaires », ajoute le quotidien.
Dans la foulée, un site d’information israélien a révélé que le système sécuritaire israélien craignait les tirs de missiles en direction des territoires occupés dans la journée.
Près de 120 Palestiniens ont été tués et 10 000 autres blessés par les militaires israéliens depuis le début d’une série de manifestations marquant la Marche du grand retour.
La Jordanie croule sous les pressions de Washington et de Tel-Aviv
« Nous avons entamé le dialogue et prendrons dans les plus courts délais des mesures qui remettront le pays sur les rails », a déclaré le nouveau Premier ministre lors de sa première interview télévisée.
Avant que les manifestations n’entrent dans leur quatrième jour, Abdallah II, le roi jordanien, a demandé à Hani al-Moulki de démissionner et l’a remplacé par Omar al-Razzaz, ex-ministre de l’Éducation, qui doit former un nouveau gouvernement.
Le journal israélien Yediot Aharonot a révélé dans son édition d’il y a deux jours que Riyad, Tel-Aviv, Le Caire et Washington sont en grande partie à l’origine du soulèvement populaire en Jordanie.
Ces jours-ci, Amman est confronté à deux problèmes : sa mise à l’écart de l’accord conclu entre Washington, Tel-Aviv, Riyad et Le Caire sur le transfert de l’ambassade américaine à Qods, et la vague de manifestations en cours dans les grandes villes contre le projet de loi fiscale et l’augmentation du prix du carburant et de l’électricité, a expliqué le journal.
Selon l’analyse du quotidien israélien, il y a bien un lien fort entre ces deux affaires qu’en apparence tout sépare. Derrière un fard de richesse et de fortune, la Jordanie n’arrive pas à joindre les deux bouts sans l’aide financière de ses alliés.
Le roi Hussein et son fils Abdallah II avaient pu bénéficier du soutien financier des alliés du golfe Persique de Washington et, de plus, d’une somme fixe du Fonds monétaire international (FMI). Mais d’un seul coup tout a changé. Pour s’aligner sur la Maison-Blanche, Riyad a mis fin à son soutien à Amman. L’Égypte, dont les caisses de l’État sont vides, et les EAU n’ont pas tardé à suivre le mouvement, a conclu le journal.
D’ailleurs, une vidéo publiée le mercredi 6 juin montre une partie de la réunion du roi jordanien lors de laquelle il déclare : « On nous dit : rejoignez notre camp pour l’affaire de Qods en contrepartie d’une d’atténuation des pressions économiques auxquelles la Jordanie est confrontée. »
Selon certains observateurs, Abdallah II ferait allusion au prince héritier saoudien Mohammed Ben Salmane.
Chine, Russie et Iran en sommet pour aborder les questions internationales
Des véhicules blindés et d'importantes forces de sécurité quadrillaient samedi les rues de la cité portuaire, connue pour ses collines de pins et villas de style allemand. Les autorités ont évacué commerçants, résidents et touristes dans plusieurs quartiers, avant une céremonie officielle d'ouverture programmée tard dans la journée.
Aux côtés du président russe Vladimir Poutine et du chef d'Etat chinois Xi Jinping, un invité particulier participe à la rencontre: le président iranien Hassan Rohani. Même si la question du nucléaire iranien ne figure par à l'ordre du jour, ce dernier devrait avoir l'occasion d'évoquer le dossier avec ses homologues.
Moscou comme Pékin sont signataires, aux côtés des Etats-Unis, de la France, de l'Allemagne et du Royaume-Uni, de l'accord de 2015 par lequel Téhéran acceptait de limiter ses activités nucléaires en échange d'un allègement des sanctions internationales.
Mais la décision du président américain Donald Trump de retirer Washington du traité ouvre la porte à de nouvelles sanctions contre l'Iran et les entreprises étrangères présentes dans le pays. Téhéran cherche désormais à s'assurer l'appui des autres signataires, et notamment de la Chine, grande consommatrice de pétrole iranien, afin de maintenir à flot son économie.
Interrogée mercredi sur le plan de Téhéran d'augmenter ses capacités d'enrichissement d'uranium, la diplomatie chinoise s'est abstenue de toute critique, appelant simplement les parties concernées à "continuer d'appliquer l'accord" de 2015.
M. Rohani est le deuxième président iranien à assister à un sommet de l'Organisation de Shanghai, où l'Iran n'a qu'un statut d'observateur. L'OCS compte parmi ses membres quatre ex-républiques soviétiques d'Asie centrale (Ouzbékistan, Kazakhstan, Tadjikistan, Kirghizstan) et deux nouveaux membres: l'Inde et le Pakistan. Le Premier ministre indien Narendra Modi est également attendu à Qingdao.
La Chine devrait, de son côté, profiter du sommet pour pousser son grand projet d'infrastructures des "Nouvelles routes de la soie", à l'heure où le géant asiatique reste sous la menace de sanctions douanières américaines, prélude à une possible guerre commerciale.
Enfin, Moscou, comme Pékin, voit dans l'Organisation de Shanghai un moyen de faire pièce à l'influence des Etats-Unis et à l'Otan. Lancée en 2001 principalement pour résoudre des questions frontalières, l'OCS ne fait plus profil bas, a déclaré Vladimir Poutine cette semaine à la télévision chinoise CGTN.
Le monde musulman célèbre la Journée mondiale de Qods
« A bas Israël » et « A bas les États-Unis » sont les slogans en vogue pour dénoncer les politiques hostiles d’Israël et des États-Unis et exprimer le soutien au peuple opprimé de la Palestine.
Des millions de personnes à travers l’Iran, toutes classes sociales confondues, se sont rassemblées pour les marches de la Journée internationale de Qods afin de montrer leur solidarité avec les Palestiniens et condamner l’occupation et les atrocités que commet Israël depuis des décennies.
Des manifestations similaires sont en cours à Londres et à Toronto ainsi que dans 800 villes du monde où les participants scandent des slogans anti-israéliens et brûlent les drapeaux du régime israélien.
Les organisateurs des marches à Toronto ont déclaré que le rassemblement de cette année était placé sous le thème de « la justice, la paix et l’amour », manière de s'opposer à l'islamophobie, au racisme, au sionisme et aux crimes de guerre d'Israël.
Près de la barrière de séparation séparant Gaza des territoires occupés, les Palestiniens devraient investir les zones qui étaient récemment devenues le théâtre de violents affrontements avec les forces israéliennes.
La Journée internationale de Qods est un héritage du défunt fondateur de la République islamique d’Iran, l’Imam Khomeiny, signe de la solidarité avec les peuple palestinien.
Cette année, l'événement est un cri de ralliement après des mois de manifestations massives à Gaza qui ont prouvé l’inefficacité de l'usage de la force par le régime de Tel-Aviv.
Depuis fin mars, plus de 120 manifestants palestiniens ont été tués et des milliers d'autres blessés par les tireurs d'élite de l'armée israélienne. Cette répression a fait l'objet de fortes critiques internationales.
Depuis le 30 mars marquant la Marche du grand retour, les tensions se sont intensifiées dans la bande de Gaza. Le mouvement réclame le droit de retour pour ceux qui ont été chassés des territoires palestiniens.
Les affrontements à Gaza ont atteint leur apogée le 14 mai, à la veille du 70ème anniversaire de la Nakba qui coïncidait cette année avec le transfert de l'ambassade américaine de Tel-Aviv à Qods.
L’attaque aérienne de l’Irak contre Daech sur le sol syrien
L’armée irakienne a procédé jeudi à des frappes aériennes contre les positions de Daech dans l’est de la Syrie, dans des zones contrôlées par les terroristes.
Les F-16 irakiens ont effectué des frappes contre un poste de commandement de Daech dans la région de Hajin, une cité de la province de Deir ez-Zor, située sur les rives de l’Euphrate, a indiqué jeudi 7 juin, l’armée irakienne dans un communiqué, rapporte la chaîne de télévision irakienne Al Sumaria News.
Les cibles visées ont été entièrement détruites.
Ce n’est pas la première fois que l’armée irakienne attaque les positons de Daech sur le sol syrien. Elle avait annoncé fin mai avoir frappé un point de rassemblement des terroristes toujours dans la région de Hajin où se trouvait également un dépôt d’armes et des munitions.
Les révélations d'un ancien haut fonctionnaire du régime israélien
Alors qu'Israël continue de menacer l'axe de la Résistance en Syrie, une information singulière vient d'être communiquée aux médias: l’ancien conseiller présidentiel israélien Uzi Arad a déclaré mercredi à une station de radio que les gouvernements israélien et syrien avaient tenu deux séries de négociations concernant le retrait du régime israélien des hauteurs occupés du Golan.

A défaut d'un soutien russo-américain à ses plans, Tel-Aviv est-il sur le point d'envoyer un message à l'État syrien ? L'imminence d'une offensive contre les terroristes retranchés à Deraa, offensive qui en cas de succès, ferait de la "Résistance" le voisin immédiat d'Israël, devrait pousser les Israéliens à revoir leur ligne.
Selon les affirmations d’Arad, le régime israélien et la Syrie auraient tenu des négociations «sérieuses» à deux reprises entre 2009 et 2011. Assad aurait exigé à l'occupant israélien de se retirer de la totalité des hauteurs du Golan qu'il occupe depuis 67.
« Il était clair que les Syriens voulaient revenir aux lignes de 1967, et malgré cela, Netanyahu n’a pas abandonné les pourparlers, il n’y a pas eu de moment où il a dit ‘sur mon cadavre' », a-t-il dit.
Moscou et Pékin resserrent les rangs devant Washington
La stratégie de sécurité nationale de Trump a poussé plus que jamais la Russie vers la Chine dans la mesure où les deux pays sont résolus à impulser un nouvel élan à leurs échanges à tous les niveaux.
Associated Press a publié le 6 juin un article dont le sujet principal pivote autour du fossé significatif qui se creuse de jour en jour entre la Russie et les États-Unis, après l’annonce par Trump de la nouvelle stratégie de sécurité nationale de la Maison Blanche qui présente la Russie et la Chine comme les plus grandes menaces contre la sécurité américaine.
Cela a poussé la Russie à se tourner encore une fois vers son allié traditionnel en Asie au point que seul, un mois après sa reconduction au poste de président de la fédération de Russie, Poutine se prépare pour une visite officielle à Pékin. Il est évident que la pression croissante des États-Unis attire de plus en plus les deux pays.
A vrai dire, la stratégie de sécurité nationale de Trump qui décrit les deux pays comme les adversaires de l'Amérique, a laissé Moscou et Pékin se rapprocher et développer leur coopération économique, politique et militaire. Ils cherchent également à renforcer l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS), une organisation intergouvernementale et régionale qu'ils ont créé.