تقي زاده

تقي زاده

Le commandant des gardes-frontières iraniens, le général de brigade Ahmad Ali Goudarzi, a fait part vendredi 20 septembre d'un coup sévère porté par les gardes-frontières iraniens à un groupe de terroristes cherchant à infiltrer la frontière sud-est dans la province du Sistan-et-Baloutchistan.

Le général Goudarzi a affirmé que les gardes-frontières du Sistan-et-Baloutchistan, stationnés dans la zone frontalière de Sirkan, utilisent des renseignements et une surveillance continue pour détecter les mouvements des terroristes cherchant à franchir la frontière et à mener des activités subversives en Iran.

« Le groupe terroriste avait l'intention d'entrer en Iran depuis la zone frontalière la nuit dernière pour mener des opérations destructrices », a-t-il annoncé soulignant les capacités opérationnelles et de lutte du Commandement des gardes-frontières iranien.

« Grâce à leur vigilance et à leur puissance de feu, les gardes-frontières ont neutralisé l'infiltration des terroristes », a-t-il indiqué.

Selon lui, deux membres du groupe terroriste ont été tués lors de cette opération.

Les gardes-frontières iraniens ont également saisi un grand nombre d'armes et de munitions, dont deux appareils portables sans fil, 21 coffres à chargeurs, deux chargeurs sans fil, une caméra infrarouge, un engin explosif improvisé, deux batteries d'engins explosifs et un smartphone. Parmi les autres objets trouvés figuraient des vêtements, des vivres et un téléphone satellite.

Le général Goudarzi a souligné que les gardes-frontières iraniens sont vaillants, courageux et dévoués au pays, il réagissent à toute agression transfrontalière des groupes terroristes et des bandits armés, et sont chargés de la protection de l'intégrité de l'Iran islamique.

 

Les forces armées iraniennes ont dévoilé des équipements et des munitions militaires sophistiqués, notamment un nouveau missile balistique d’une portée de 1 000 kilomètres, entièrement conçu et fabriqué par les experts et spécialistes militaires du pays.

Lors des défilés militaires des forces armées iraniennes qui ont débuté ce samedi matin au mausolée du défunt fondateur de la République islamique, l’imam Khomeini, au premier jour de la semaine de la Défense sacrée, qui évoque la guerre de huit ans menée contre l’Iran par le dictateur irakien de l’époque, Saddam Hussein, dans les années 1980, divers armes et équipements militaires sophistiqués ont été dévoilés. 

Le mouvement de la Résistance libanaise Hezbollah a confirmé vendredi soir la mort en martyr de son commandant en chef, Ibrahim Aqil, dans une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth.

Dans un communiqué publié vendredi soir, le Hezbollah a salué son commandant martyr en ces termes : « L’éminent chef jihadiste, Hajj Ibrahim Aqil [Hajj Abdul Qader], a rejoint les rangs de ses frères martyrs, ces grands hommes qui l’ont précédé ».

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a déclaré vendredi que l’attaque aérienne brutale du régime sioniste sur Beyrouth constituait une violation flagrante du droit international, de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Liban.

Kanaani a appelé la communauté internationale à condamner cet acte dans les termes les plus fermes précisant que le régime sioniste cherche, sans l’ombre d’un doute, à intensifier et à étendre la guerre et le conflit dans la région.

Il s’agit d’une politique malveillante qui constitue une menace claire et maximale pour la paix et la sécurité internationales, a-t-il poursuivi.

Une vidéo choquante a circulé jeudi sur les réseaux sociaux montrant des soldats israéliens jetant les corps d'hommes palestiniens depuis un bâtiment lors d'un raid en Cisjordanie occupée, incitant le mouvement de résistance du Hamas à exhorter le monde à condamner ce « crime odieux ».

Des images montrent jeudi des soldats israéliens maltraitant les corps de trois Palestiniens tués lors d'un raid israélien sur la ville de Qabatiya, dans le nord de la Cisjordanie, et les jetant un par un du toit d'une maison.

Selon les rapports palestiniens, les bulldozers israéliens ont ensuite balayé les corps et les ont saisis.

« Il n'y a aucune raison militaire de faire cela. C'est juste une façon sauvage de traiter les corps des Palestiniens », a déclaré à AP Shawan Jabarin, directeur de l'association de défense des droits de l'homme Al-Haq, après avoir visionné les images, qu'il a qualifiées de choquantes mais pas surprenantes.

La Résistance islamique au Liban, Hezbollah, a tiré mercredi un barrage de roquettes Katioucha sur le siège d'une compagnie liée à la 810e brigade Hermon d'Israël dans le site de Habushit, ainsi que le commandement du Bataillon al-Sahl dans la caserne Beit Hillel. 

Les positions d'artillerie de l'occupation à Neve Ziv ont également été touchées par une salve de roquettes.

La Résistance a affirmé que ces opérations ont été menées en solidarité avec le peuple palestinien à Gaza et en représailles aux attaques de l'occupation contre les villages du sud du Liban et les maisons d'habitation, notamment à Majdal Selm et Blida.

 

Le mouvement de résistance libanais Hezbollah a promis de continuer à défendre le Liban face aux actes d'agression de plus en plus meurtriers du régime israélien, tout en promettant de se venger d’Israël.

« Nous disons à l'ennemi sioniste que nous n'avons pas peur et nous ne reculerons pas », a déclaré mercredi Sayyed Hashem Safieddine, chef du Conseil exécutif du Hezbollah, lors d'une cérémonie funéraire organisée pour les membres du mouvement tombés en martyre lors de ses opérations.

« Nous avertissons tous les commandants militaires ennemis que la Résistance est prête. Tout le monde doit s’assurer que la Résistance a le dessus et peut infliger de lourds coups à l’ennemi », a-t-il martelé.

 

Le président russe Vladimir Poutine a approuvé une proposition soumise par le ministère des Affaires étrangères de signer un accord de partenariat stratégique avec la République islamique d'Iran.

Le document précise que la signature d’un tel accord serait « opportune », mais ne précise pas quand il pourrait être signé.

 

Au moins quatorze personnes ont été tuées dans une nouvelle série d’explosions d’appareils de communication au Liban, mercredi 18 septembre, un jour après que des explosions de téléavertisseurs ont fait une dizaine de morts et des milliers de blessés à travers le Liban.

Mercredi, des explosions ont été signalées à plusieurs endroits à travers le Liban, y compris sur le lieu des funérailles d’un enfant tué la veille dans l’explosion d’un téléavertisseur.

Selon les médias, plusieurs explosions similaires à celles survenues mardi ont eu lieu simultanément à Beyrouth. En outre, plusieurs explosions ont été signalées dans le sud et l’est du Liban.

Les États-Unis ont imposé une nouvelle série de sanctions à l’Iran, sous prétexte de violations des droits de l’homme. Washington poursuit sa politique infructueuse visant à faire pression sur Téhéran pour obtenir de nouvelles concessions politiques et militaires.

Les sanctions adoptées mercredi par le département du Trésor américain visent 12 membres du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), des responsables de l’Organisation des prisons iraniennes et des personnes accusées d’être responsables des opérations contre des personnalités de l’opposition iranienne basées à l’étranger.

Le Trésor américain a annoncé que ces sanctions ont été coordonnées avec les gouvernements du Canada et de l’Australie après qu’ils ont annoncé des sanctions liées aux droits de l’homme contre l’Iran à l’occasion du deuxième anniversaire des émeutes qui ont éclaté en Iran en septembre 2023 après la mort d’une jeune femme en garde à vue.

Les personnes sanctionnées sont également accusées d'être impliquées dans le contrôle des manifestations qui ont suivi la hausse des prix du carburant en Iran en novembre 2019.

Cinq commandants du CGRI, deux personnes affiliées à la force militaire d’élite, trois directeurs généraux de départements pénitentiaires provinciaux, un directeur de prison et un responsable du ministère du Renseignement sont parmi les personnes visées.

Ils sont désormais soumis aux règles de gel des fonds et avoirs aux États-Unis, a déclaré le Trésor, ajoutant que les ressortissants américains n’ont pas le droit d’avoir de relations avec ces personnes.

Les sanctions interviennent malgré le fait que l'Iran a déclaré à plusieurs reprises que les interdictions unilatérales imposées par Washington et ses alliés ces dernières années ne changeraient pas les politiques fondamentales du pays.

L’Iran est soumis à une série de sanctions économiques depuis que les États-Unis se sont retirés unilatéralement en 2018 d’un accord international sur le programme nucléaire du pays.

Les experts affirment que les sanctions visent à forcer l’Iran à modifier ses positions politico-militaires et à retirer son soutien aux groupes de résistance qui s’opposent aux États-Unis et à Israël en Asie de l'Ouest.