تقي زاده

تقي زاده

Le général Abbas Nilforushan, commandant adjoint des opérations du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), a été tué en martyr lors de la frappe aérienne israélienne de vendredi à Beyrouth, qui a également entraîné le martyre du chef du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah.

Lors de ces frappes aériennes massives, les forces israéliennes ont largué des bombes anti-bunker, réduisant à l’état de ruines plusieurs immeubles résidentiels dans le quartier densément peuplé de Dahiyeh, dans le sud de Beyrouth, provoquant également la mort de civils. 

Selon le ministère libanais de la Santé, six personnes ont été tuées et 91 autres blessées dans le bombardement, qui a détruit six immeubles d’habitation. On craint que des centaines d’autres personnes ne soient tuées alors que les opérations de sauvetage sont en cours. 

La récente frappe meurtrière marque une escalade majeure dans le conflit entre Israël et le Hezbollah, puisqu’après une année d’opérations du mouvement en soutien au peuple palestinien, le bilan de la guerre de Gaza a dépassé les 41 500 morts.

Dans un communiqué publié ce dimanche 29 septembre, le CGRI a confirmé la mort en martyr du général Nilforushan qui était également conseiller militaire au Liban, lors des frappes aériennes de vendredi.

Le CGRI a condamné les « crimes du régime sioniste » au Liban et a présenté ses condoléances et ses félicitations à l’honorable Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, commandant en chef des forces armées iraniennes, à l’occasion de la mort en martyr du général Nilforushan.

Qui était le général Nilforushan ?

Né en 1966 dans la ville iranienne d’Ispahan, Nilforushan a joué un rôle essentiel au sein du CGRI, supervisant les forces terrestres en tant que commandant adjoint des opérations.

Ce chef militaire de 58 ans a commencé sa carrière militaire en 1980 en rejoignant le Bassij puis le CGRI. Il a rejoint le CGRI à un jeune âge et a progressivement gravi les échelons.

Le général Nilforushan a joué un rôle actif dans la guerre Iran-Irak, baptisée la Défense sacrée en Iran, qui a duré huit ans dans les années 1980 contre le régime baasiste de Saddam Hussein.

Il était notamment présent sur les fronts ouest et sud pendant la guerre à l’âge de 14 ans.

Cette implication précoce dans le conflit a démontré son engagement et son dévouement à la défense de l’Iran, façonnant finalement sa carrière militaire et contribuant à son ascension dans les rangs.

Tout au long de la guerre, il s’est distingué comme un commandant de premier plan, menant avec succès plusieurs opérations militaires cruciales.

Après la fin de la guerre Iran-Irak, Nilforushan a continué d’élargir son expertise en poursuivant des études universitaires en gestion stratégique.

Il a finalement obtenu un doctorat de l’Université Imam Hossein (béni soit-il), renforçant ainsi ses références en tant que commandant militaire et stratège au sein du CGRI.

De 2005 à 2007, il a occupé le poste de commandant adjoint des opérations au sein des forces terrestres du CGRI.

Cette expérience a jeté les bases de sa nomination ultérieure au poste de commandant du Collège de commandement et d’état-major du CGRI de 2010 à 2014, où il a contribué au développement et à l’éducation de la prochaine génération de dirigeants militaires iraniens.

En juin 2019, Nilforushan a été officiellement nommé commandant adjoint des opérations du CGRI par ordre du commandant en chef du CGRI, le général de division Hossein Salami, poste qu’il a occupé jusqu’à son assassinat tragique.

Le rôle clé de Nilforushan dans l’Axe de la Résistance

Grâce à sa grande expérience du champ de bataille et à ses efforts indéfectibles pour soutenir l’Axe de la Résistance, qui comprend des groupes tels que le Hezbollah au Liban et les groupes de résistance palestiniens, le général Nilforushan est devenu une figure essentielle dans la promotion de la cause de la Résistance contre l’occupation et l’intervention étrangères.

Son engagement indéfectible dans les stratégies militaires et diplomatiques s’est avéré déterminant pour renforcer l’Axe de la Résistance.

Sous sa direction, ces groupes ont réussi à renforcer leur influence et leurs capacités malgré les menaces constantes posées par le régime sioniste.

En tant que commandant stratégique, Nilforushan a joué un rôle crucial dans la coordination des opérations entre les différentes forces de résistance, assurant l’unité et l’efficacité de leurs efforts.

Fortement ancré dans les principes de la Révolution islamique, il était un fervent défenseur des droits des nations opprimées de la région, en particulier des peuples palestinien et libanais.

Il a constamment souligné l’importance de résister à l’oppression mondiale et de lutter contre l’arrogance, une position qui lui a valu un grand respect et une grande admiration parmi les mouvements de résistance.

Une attaque a visé une base militaire abritant les forces d’occupation américaines et située dans la province de Deir ez-Zor, dans l’est de la Syrie.

Citant des sources fiables, la chaîne d’information libanaise Al Mayadeen a rapporté ce dimanche 29 septembre qu’une salve de roquettes et de drones a ciblé la base américaine du champ gazier de Conoco et a atteint directement sa cible.

De fortes explosions ont été entendues près de l’installation militaire américaine, rapportent les médias syriens sans fournir plus d’information sur l’ampleur des dégâts infligés à l’installation ni sur les pertes en vies humaines.

 

Dans une lettre adressée samedi au Conseil de sécurité de l’ONU, l’ambassadeur permanent de l’Iran auprès des Nations unies, Amir Saeed Iravani, a appelé cette instance à convoquer une réunion d’urgence pour faire face à l’agression meurtrière continue du régime israélien dans la région, qui a récemment conduit à l’assassinat du secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah.

Le vendredi 27 septembre, le régime sioniste a lancé d’intenses frappes aériennes contre la capitale libanaise Beyrouth, provoquant la mort en martyr du secrétaire général du mouvement de résistance libanais ainsi que de nombreuses autres personnes.

Cet assassinat s’inscrit dans le cadre de la campagne offensive du régime israélien contre le Liban et de la guerre génocidaire contre la bande de Gaza, qui ont fait des centaines de victimes parmi les Libanais et au moins 41 586 parmi les Palestiniens, dont la plupart sont des femmes et des enfants.

Au moment où le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu rentrait de sa visite à New York, les forces armées yéménites ont mené une opération qualitative sur l’aéroport Ben Gourion, dans le centre des territoires palestiniens occupés.

« En soutien au peuple palestinien opprimé et en réponse aux crimes de l’ennemi sioniste à Gaza et au Liban, l'unité de missiles des forces armées yéménites a mené une opération de ciblage sur l’aéroport de Jaffa, appelé “Ben Gourion” par l’entité israélienne, lors de l’arrivée du criminel Benjamin Netanyahu », a déclaré le porte-parole des forces armées yéménites, le général de brigade Yahya Saree, dans un communiqué publié samedi 28 septembre.

Le général de brigade Yahya Saree a expliqué que l’opération a été exécutée avec un missile balistique de type Palestine-2.

Les forces armées yéménites, ainsi que tout le peuple honorable et libre de la nation, continuent de répondre aux crimes de l’ennemi israélien et n’hésiteront pas à intensifier les opérations suivant les impératifs de la situation, en participant à la défense de Gaza et du Liban, a indiqué le général yéménite.

« Ces opérations ne s’arrêteront pas tant que l’agression contre Gaza et le Liban n’aura pas cessé », a souligné le général de brigade.

 

« La communauté internationale n’oubliera pas que l’ordre d’Israël d’assassiner le secrétaire général du mouvement de résistance libanais Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, a été donné depuis New York », a déclaré le président iranien, Massoud Pezeshkian.

Dans un communiqué publié samedi 28 septembre, le Hezbollah a confirmé le martyre de son secrétaire général, Seyyed Hassan Nasrallah, lors de frappes aériennes massives qui ont visé un groupe d’immeubles résidentiels dans le sud de Beyrouth vendredi.

Les messages de condamnation et de condoléances ont afflué à la suite de la mort en martyr du secrétaire général du mouvement de résistance libanais Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah, lors des frappes aériennes du régime israélien contre plusieurs immeubles résidentiels dans le sud de Beyrouth, vendredi soir.

Le Premier ministre irakien, Mohammad Shia al-Sudani, a déclaré, ce samedi 28 septembre que l’entité sioniste avait franchi toutes les lignes rouges en perpétrant cet acte d’agression odieux.

« L’acte criminel de la veille qui a ciblé le quartier de Dahiyeh [dans le sud de Beyrouth] révèle la volonté imprudente d’Israël d’étendre le conflit aux dépens de la sécurité et de la stabilité des nations de la région », a-t-il ajouté.

M. al-Sudani a souligné que les organisations internationales, les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU et toutes les grandes puissances régionales ont la responsabilité de prendre des mesures décisives pour mettre fin à l’agression et empêcher le nettoyage ethnique des Palestiniens, que le régime usurpateur de Tel-Aviv commet depuis des décennies.

« Cette agression s’est intensifiée à la suite de l’attaque sanglante contre Gaza au début du mois d’octobre de l’année dernière, et s’est récemment étendue au Liban, où des assassinats aveugles ont coûté la vie à des centaines de personnes innocentes en l’espace de quelques jours. Quels sont les intérêts servis par l’expansion de cette férocité brutale ? » a souligné le président irakien, avant de réaffirmer la position de principe de l’Irak aux côtés des nations palestinienne et libanaise et d’annoncer trois jours de deuil national pour l’assassinat de Seyyed Hassan Nasrallah.

L’Ayatollah Ali Sistani, éminent religieux chiite irakien a également présenté ses condoléances pour le martyre du secrétaire général du Hezbollah.

« Le grand martyr était un modèle sans égal. Il a joué un rôle éminent dans la victoire sur le régime sioniste occupant en libérant les terres libanaises occupées et a soutenu les Irakiens de tout ce qu’il pouvait pour les aider à libérer leur patrie des griffes des terroristes de Daech », a déclaré le haut dignitaire religieux irakien dans un communiqué.

Le grand Ayatollah Sistani a également prié pour que l’âme de Seyyed Hassan Nasrallah repose en paix et demandé à Dieu Tout-Puissant d’accorder patience et réconfort à sa famille et à tous ceux qui pleurent sa perte.

En outre, Qaïs al-Khazali, le secrétaire général du groupe de résistance irakien Asaïb Ahl al-Haq, a déclaré que Nasrallah avait remporté des victoires exceptionnelles au cours de la lutte contre l’entité occupante et infligé de lourdes défaites aux sionistes.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, a présenté ses condoléances, samedi 28 septembre, à la suite de la mort en martyr du secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah.

En réaction à la mort en martyr du secrétaire général de la résistance libanaise, le haut responsable a déclaré :« Ce n’est pas la première fois que le régime sioniste tue en martyr les leaders et les commandants du Hezbollah, mais la lignée de la Résistance ne cesse de vivre et de grandir », a-t-il indiqué. 

Le martyre est en soi une preuve de la justesse de l’idéal, une motivation pour poursuivre dans cette voie, a ajouté Araqchi qui a poursuivi : « Aussi, je présente mes félicitations ainsi que mes condoléances au Leader de la République islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, à l’Oumma islamique et aux peuples de la région, aux peuples résistants et bienveillants du Liban et de l’Iran, ainsi qu’à toutes les composantes et à tous les piliers de l’Axe de la Résistance, à l’occasion du martyre du Maître de la Résistance, Seyyed Hassan Nasrallah, et ses compagnons par le régime cruel et abominable d’Israël. »

Sans nul doute, le sang pur des martyrs de la Résistance constituera la base de la victoire définitive et de la libération de la noble Qods des mains des criminels sionistes, a-t-il poursuivi.

La nouvelle de la mort en martyr de Hassan Nassrallah a été annoncée dans un communiqué du Hezbollah le samedi 28 septembre dans l’après-midi.

Le Hezbollah a fait le serment dans ledit communiqué de poursuivre son combat contre l’ennemi, en soutenant Gaza et la Palestine, et en défendant le Liban et son peuple loyal et honorable.

 

Par Denijal Jegic

Dans la plus grande attaque contre le Liban depuis des décennies, le régime israélien soutenu par l’Occident bombarde et massacre actuellement des habitants du sud et des banlieues de Beyrouth, tuant des centaines de personnes et en blessant des milliers, et infligeant d’importantes destructions aux infrastructures civiles.

L'intensification de la guerre du régime contre le Liban intervient après plusieurs jours de campagne terroriste israélienne renforcée dans tout le pays et le génocide en cours contre les Palestiniens à Gaza.

Alors qu’environ un demi-million de civils libanais ont été contraints de fuir leurs foyers dans un exode massif, il est évident que le régime colonial israélien utilise une fois de plus le nettoyage ethnique et les déplacements forcés comme moyen de guerre.

Après avoir bombardé sans discrimination pendant plusieurs jours des zones civiles dans le sud du Liban, le régime a mené vendredi une série de frappes aériennes dans la banlieue sud de Beyrouth, en utilisant des bombes fournies par les États-Unis.

Le nombre exact des victimes n'est pas encore connu car de nombreuses personnes restent coincées sous les décombres.

Campagne d'erreur

Plus de 600 personnes, dont de nombreux enfants, ont été tuées au cours des deux dernières semaines au Liban. Plus de deux mille personnes ont été blessées, et le bilan ne cesse de s'alourdir alors que l'agression se poursuit avec le feu vert des alliés et des parrains occidentaux.

L'intensification actuelle de la guerre d'Israël contre le Liban fait suite à une semaine de campagnes terroristes à grande échelle à travers le pays.

Alors que le régime poursuivait ses bombardements sur le Liban, de nombreux bipeurs et autres appareils électroniques ont explosé simultanément dans tout le pays pendant deux jours consécutifs à la suite d’infiltrations et de sabotages israéliens, tuant des dizaines de personnes et en blessant des milliers.

L'attaque a été largement qualifiée de terroriste. L'Institut Lemkin pour la prévention du génocide a condamné « les attaques terroristes d'Israël contre le peuple libanais ».

Dans un communiqué, l'Institut Lemkin a souligné : « Ce que nous voyons est un État génocidaire qui est complètement hors de contrôle et soutenu par un monde occidental qui est, dans une large mesure, trop raciste et islamophobe pour s’en soucier. »

Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme et même un ancien directeur de la CIA ont décrit l’attaque israélienne comme une forme de terrorisme.

Cette tragédie a été suivie d'un massacre perpétré par l'aviation israélienne dans les banlieues de Beyrouth, densément peuplées. Bien que les attaques terroristes du régime israélien de cette semaine aient été menées avec de nouvelles méthodes, elles s'inscrivent dans la longue lignée des incursions et invasions israéliennes au Liban et des attaques contre les infrastructures civiles libanaises.

Colonialisme et nettoyage ethnique

Le régime israélien perpétue actuellement une crise de déplacement au Liban, alors qu’environ un demi-million de personnes ont été à nouveau contraintes de quitter leur foyer.

Le régime de Netanyahu a récemment proclamé le « retour » des colons israéliens au nord des territoires de 1948 comme l’un des objectifs de la guerre. Les colons avaient quitté la région ces derniers mois en raison des frappes de représailles du mouvement de résistance libanais Hezbollah, entré en guerre en solidarité avec le peuple palestinien et pour réduire la pression sur les Palestiniens de Gaza.

Le régime de Tel-Aviv a subi une défaite stratégique à Gaza et au Liban. En intensifiant ses crimes de guerre contre la population libanaise, le régime cherche à affaiblir le Hezbollah et à contraindre la Résistance libanaise à se retirer de la zone frontalière.

Le régime espère peut-être détourner l’attention de sa campagne militaire désastreuse à Gaza et couper le lien entre les deux fronts, et éventuellement profiter de la crise des réfugiés au Liban pour exercer une pression sur le Hezbollah. Mais ces objectifs semblent irréalistes, car le mouvement de résistance continue de réagir en ciblant l’importante infrastructure militaire du régime israélien.

Même si le Hezbollah et ses alliés, dont l’Iran, ont clairement indiqué qu’ils ne voulaient pas d’extension de la guerre dans la région, le régime israélien ne peut exister sans guerre.

La campagne israélienne de nettoyage ethnique et de terreur au Liban risque de se retourner contre lui. Dépourvu de toute stratégie autre que la destruction incessante, le régime israélien continue de massacrer des civils, tandis que la Résistance libanaise fait preuve de retenue et de patience et répond en ciblant les infrastructures militaires plutôt que les colons.

En même temps, la guerre israélienne contre la population libanaise est une guerre idéologique et s’inscrit dans le cadre de la conquête coloniale israélienne en Asie de l'Ouest.

Depuis sa première agression contre le Liban lors de la Nakba de 1948, le régime israélien a envahi et occupé le pays et a déclenché des guerres à plusieurs reprises, mais a été vaincu par la Résistance libanaise.

En tant que régime colonial d’apartheid en constante expansion, la survie d’Israël nécessite une guerre perpétuelle contre les populations autochtones de la région et contre tous ceux qui représentent une menace significative pour son avancée coloniale.

Le déplacement forcé d’un demi-million de personnes du Sud-Liban et le massacre incessant de civils ne constituent donc pas aujourd’hui une stratégie de guerre, mais une méthode d’un système colonial débridé.

Intention génocidaire

Au fil des décennies, le régime israélien a affiché ouvertement ses intentions génocidaires à l'encontre du peuple libanais. Le régime de Netanyahu a déclaré depuis longtemps qu'il cherchait à transformer Beyrouth en un deuxième Gaza.

Alors que selon les mensonges du régime, destinés principalement à son public occidental, la « cible » de ses attaques est le mouvement de résistance libanais Hezbollah, des membres haut placés du régime ont réitéré qu’il n’y avait aucune différence entre le Hezbollah et le Liban et que le Liban serait anéanti, menaçant de renvoyer le Liban « à l’âge de pierre ».

Ces fantasmes israéliens de génocide ont été nombreux ces dernières années.

Ces fantasmes sont eux aussi une expression de l’idéologie coloniale sioniste. Bien que le régime soit cohérent dans ses intentions génocidaires, il continue de vendre ces fantasmes à des publics et des complices racistes occidentaux en reproduisant les mêmes mensonges peu créatifs sur une prétendue infrastructure « terroriste » au Liban.

Le mensonge selon lequel les habitations civiles sont utilisées comme usines de missiles et comme entrepôts de lance-roquettes est répété de manière exhaustive depuis des décennies, y compris dans la propagande israélienne lors de l’invasion et de l’occupation du Liban dans les années 1980 et pendant la guerre contre le Liban en 2006.

Le régime israélien a répété la même affirmation vendredi en larguant des bombes fournies par les États-Unis sur des maisons résidentielles dans la banlieue sud de Beyrouth, Netanyahu ayant donné son feu vert pour le dernier crime de guerre depuis le siège des Nations unies à New York.

Destruction totale

Le projet israélien cherche à détruire tout ce qui se dresse sur son chemin, dans le cadre de sa « légitime défense » et de la défense de l’Occident collectif qu’il représente. Et il ne s’arrêtera pas.

Alors qu’un an s’écoule depuis le début du génocide perpétré par Israël à Gaza, la communauté internationale n’a toujours pas réagi de manière significative. Au début de l’année, des chercheurs ont avancé une estimation prudente d’au moins 186 000 morts.

Déjà avant le 7 octobre, l’année 2023 avait été la plus meurtrière jamais enregistrée pour les Palestiniens.

L’incapacité de la communauté internationale à intervenir en Palestine au fil des décennies, en raison du déséquilibre des pouvoirs au sein des institutions de l’ONU et de l’hégémonie continue des États-Unis, a créé les conditions et l’infrastructure qui ont permis au régime israélien de perpétrer ce génocide et de commettre des crimes innommables.

Les États-Unis et leurs mandataires européens continuent non seulement de faire échapper le régime israélien à toute responsabilité, mais aussi de fournir un discours entier de justifications et d’euphémismes, tout en s’assurant que le régime puisse poursuivre ses crimes sans entrave, tant en Palestine qu’au Liban.

Si ces dynamiques méritent une analyse détaillée, la cause profonde est le racisme. Le projet colonial israélien a été établi comme un avant-poste européen et un régime d’apartheid raciste en Asie de l'Ouest et ne peut exister sous sa forme actuelle qu’en infligeant continuellement des violences aux populations autochtones et en opposant toute forme de résistance significative qui pourrait menacer le succès de ce projet colonial.

Tout un discours diplomatique s'est construit en Occident autour d'un prétendu « cessez-le-feu » et a largement servi de moyen rhétorique aux États-Unis au cours des derniers mois pour détourner l'attention du génocide réel, tout en s'assurant qu'Israël dispose de suffisamment de temps et de ressources pour poursuivre son assaut. En réalité, les États-Unis pourraient arrêter Israël aujourd'hui et mettre fin au génocide.

Cela aurait pu se produire n’importe quand depuis le 7 octobre. Le Hezbollah a clairement indiqué à plusieurs reprises qu’il ne peut y avoir de désescalade tant qu’il n’y aura pas de cessez-le-feu à Gaza et que le génocide se poursuivra.

Mais puisque Israël bénéficie du soutien total des États-Unis et des régimes mandatés par les États-Unis en Europe, ainsi que du soutien favorable – et parfois enthousiaste – des principaux médias, même après 12 mois de génocide incessants, pourquoi Israël envisagerait-il même de s’arrêter ?

En ce moment, le Liban est confronté à une guerre d’agression déclenchée par un régime colonial lourdement armé qui entraîne toute la région vers la mort et la destruction totale.

En fait, le Liban est une fois de plus attaqué par un régime colonial doté de l’arme nucléaire, qui bénéficie d’un soutien militaire, politique, économique et idéologique enthousiaste et d’une protection inconditionnelle de la part des États-Unis et de leurs mandataires.

Denijal Jegic est un écrivain et chercheur basé à Beyrouth, au Liban.

(Les opinions exprimées dans cet article ne reflètent pas nécessairement celles de Press TV.)

La Résistance islamique du Liban, Hezbollah, a confirmé la nouvelle du martyre de son secrétaire général Seyyed Hassan Nasrallah, dans un communiqué publié samedi après-midi 28 septembre.

Dans son communiqué, le Hezbollah libanais a annoncé que le secrétaire général du mouvement, Seyyed Hassan Nasrallah, est tombé en martyr lors de l’attaque aérienne intense de l’armée criminelle du régime sioniste contre la banlieue sud de Beyrouth, capitale libanaise, vendredi 27 septembre.

« Son éminence, le maître de la résistance, le serviteur juste, a rejoint son Seigneur et son plaisir en tant que grand martyr - un leader exceptionnel, courageux, sage et perspicace - rejoignant les rangs des martyrs rayonnants de Karbala dans le voyage divin de la foi, suivant les traces des prophètes et des imams martyrs », a déclaré le Hezbollah dans un communiqué samedi après-midi. 

Le porte-parole des forces armées yéménites a déclaré que les unités aériennes et de missiles yéménites ont lancé des frappes séparées sur des cibles dans les territoires occupés, invoquant la solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza et la nation libanaise qui subit l'agression israélienne incessante.

Le général de brigade Yahya Saree a déclaré dans une allocution télévisée ce vendredi 27 septembre dans l’après-midi que la force de missiles de l'armée yéménite avait lancé un missile balistique Palestine 2 sur une cible militaire dans la ville côtière de Tel-Aviv.