
تقي زاده
Manoeuvre Israël/Golfien: le Hezbollah réagit
Un haut responsable du Hezbollah libanais Cheikh Nabil Qavouq a déclaré que les manœuvres militaires conjointes arabo-israéliennes sont un coup de poignard au cœur de Qods et de la Palestine.
Le membre du Conseil central du Hezbollah, Cheikh Nabil Qavouq, a affirmé que « les manœuvres militaires conjointes arabo-israéliennes sont un coup de poignard au cœur de Qods et de la Palestine et au cœur de tous les peuples de la région, car ces manœuvres encouragent l'ennemi israélien à se livrer à plus d'agressions envers le Liban ou la Palestine, et elles sont une honte sur le front des dirigeants arabes qui optent pour la normalisation avec l’entité sioniste ».
« L'arme de la Résistance était, est et restera pour affronter l'ennemi israélien, et personne ne pourra changer ce cap, et quelles que soient les pressions, les crises et les interventions extérieures, la priorité de la Résistance est de rester mieux préparée et prête à faire face à toute agression israélienne. Et puis nous promettons à notre peuple que nous remporterons la plus grande victoire qui sera plus grande que la victoire de 2000 et 2006 », a souligné Cheikh Qavouq.
Cheikh Qavouq a souligné que « la Résistance a augmenté sa force en termes de quantité et de qualité qu'elle ne l'était en 2006, et aujourd'hui elle la forteresse de tout le pays et de tous les Libanais de toutes régions et sectes, et avec l'équation armée/nation/Résistance aujourd'hui, le sud du Liban est le premier rempart pour défendre la dignité et la souveraineté du Liban ».
Cela intervient alors le plus haut général de l'armée de l'air américaine au Moyen-Orient, lieutenant-général Grégory Guillot, a déclaré samedi que les États-Unis pourraient organiser un exercice aérien conjoint avec Israël, les Émirats arabes unis et Bahreïn
« Bahreïn et les Émirats arabes unis viennent de mener un exercice conjoint avec la marine américaine et Israël dans la mer Rouge », a dit le responsable US.
Guillot a déclaré que des exercices aériens avec Israël et ces pays pourraient également avoir lieu.
« Bahreïn et les Émirats arabes unis ont récemment organisé un exercice conjoint avec la marine américaine et Israël en mer Rouge », a déclaré Grégory Guillot aux journalistes à Dubaï, selon le site I24 News.
Dans le même temps, l'armée israélienne a annoncé samedi soir avoir achevé un exercice conjoint avec le commandement central américain (MARCENT) et l'US Marine Corps (USMC) après deux semaines.
Syrie: fin du veto pro-Israël de Poutine!
C’est bien faux de croire que la Russie de Poutine, en état de pré-guerre sur le double front urkaino- biélorusse contre un Pentagone dont le chef n’écarte plus désormais la possibilité de bombarder les « forces prorusses » de Donbasse, si « cela pouvait aider Kiev », et tout ceci parce qu’au Levant, Moscou a su parier au bon moment sur la Résistance et
que ce pari gagnant, lui apporte déjà, au terme d’une décennie de guerre en Syrie, d’énormes gains stratégiques, dont et surtout une présence renforcée en Méditerranée orientale où depuis plus d’une décennie l’Amérique ne jure que par une seule et unique obsession, « la recherche d’une alternative au gaz russe en Europe », finirait par passer à la trappe cette frappe du 9 novembre que les F-16 israéliens ou déguisés comme tels ont lancée depuis la Méditerranée contre Homs, mais surtout la base navale de Tartous.
Surtout que cette frappe, septième à avoir été lancée contre la Syrie en moins d’un mois, quatrième, depuis la rencontre du 21 octobre Bennett/Poutine, aurait été moins l’œuvre de la seule aviation israélienne qui n’oserait pour rien au monde s’en prendre directement à la Russie et à ses intérêts que celle du CentCom qui, désormais bien planté au sud des territoires occupés, en pilote le moindre acte et geste, puisque depuis le mois de mai, et l’Epée de Qods, ceci est un fait avéré au sein des milieux militaires occidentaux, Israël va à vau-l’eau et qu’en cas de bataille balistique multrifront, il mourra. Le 9 novembre en effet, et on se réfère aux sources russes, Tartous n’a pas pu se défendre comme il faut, contre de vastes campagne de suppression électroniques en provenance de la Méditerranée qui en ont presque paralysé le système de DCA et si ce n’était pas les radars et les missiles intercepteurs de la Résistance déployés sur les frontières syro-sud libanais et automatiquement activés, au premier tir de missile air sol Delilah contre Homs, Tartous aurait même pu en pâtir.
Aussi, le jeudi 12 novembre, les sources russes ont-elles fait état du déploiement éclair par l’armée russe des batteries de S-300 à l’aéroport militaire de Tabqa à Raqqa, ce qu’Avia.pro a commenté le lendemain en ces termes : "Dans le contexte des frappes incontrôlées des États-Unis, d'Israël et de la Turquie sur la Syrie, la Russie a décidé de placer des systèmes de missiles anti-aériens S-300 Favorit sur la base aérienne de Tabka. Ce dernier suivra non seulement les violations de l'espace aérien syrien, mais attaquera également les avions ennemis en cas d'agression contre l'AAS et l'armée russe."
Décidément le mot est lâché et pris dans le contexte actuel des tensions Est/Ouest, il a tout son sens : « Frappes incontrôlées», cela veut dire de toute évidence que les accords conclus dans le temps tantôt entre Israël et la Russie tantôt entre celle-ci et USA n’ont plus trop de valeur et que partant, Moscou ne s’estime pas éternellement liée par ses promesses passées de laisser la vie sauve aux chasseurs israéliens qui ont osé ce 9 novembre à tenter une percée dans la bulle de DCA russe sur la côte ouest allant jusqu’à vouloir cibler Lattaquié et Tartous. Or, le S-300 à Tabqa ne vise pas qu’Israël, car tout compte fait, le ciblage de Tartous reste un message éminemment américain à l’adresse d’une Russie.
Il y a peu et alors même que le nord-est syrien continue à être le théâtre de très fortes frictions entre les populations locales d’une part et les troupes d’occupation US de l’autre, Moscou a pris de court le camp atlantiste en développant sa base d’hélicoptères à Qamichli (nord est), et en y déployant ses Su-35. Dans la foulée, les agences de presse ont parlé d’une troisième base que l’armée russe s’apprête à créer, cette fois un peu plus au nord à l’aéroport de Sarin à Ain al-Arab (Kobani) et ce dans le cadre de ses frappes punitives contre le Sultan Erdogan qui prétextant le péril kurde continue à faire la peau dure dans le nord syrien.
Mais avec trois bases aériennes d’envergure que sont Hmeimim, Kamichi et Kobani puis un bouclier anti missile S-300 à Takba, c’est tout le nord syrien qui se barricade contre non seulement l’entité sioniste mais encore les Américains et Cie. Mais ce n’est pas tôt.
Illustrant l’information sur l’émergence de S-300 à Raqqa, Avia. Pro écrit :
« la carte ci-joint met en scène la zone que couvrent des systèmes de défense aérienne S-300 situés sur la base aérienne de Tabka. Compte tenu du terrain, les complexes sont capables de contrôler toute la partie orientale de la République arabe, la quasi-totalité de la partie nord de la RAS et, surtout, de contrôler l'espace aérien sur la zone d'al-Tanf, qui est utilisée par Israël pour frapper la Syrie."
Entre autres choses, les experts estiment que les systèmes S-300 déployés par l'armée russe sont également conçus pour intercepter des missiles de croisière - ces derniers seront touchés par les systèmes de défense aérienne syriens, puisque les complexes russe et syrien sont intégrés les uns aux autres. En outre, il sera également l'occasion de couvrir la base aérienne militaire russe de la ville de Qamishli, située dans le nord de la Syrie. »
Peu de commentateur risquerait de ne pas voir à travers cette claire illusion à al-Tanf, la répercussion de ce qui s’y est passé le 20 octobre, quand l’axe de la Résistance a pris pour cible de ses missiles tactiques puis de ses cinq drones, cette base illégale que les Américains détiennent au centre de la Syrie, enfouie au tréfonds des déserts et qu’ils entourent d’un bouclier humain du nom de camp de réfugié de Rukban, rien que pour offrir une zone « tampon » aérienne à Israël à l’effet qu’il bombarde impunément la Syrie ? La Russie vient-elle de rallier la Résistance dans sa stratégie de chasse anti US en contribuant à casser, comme l’a fait cette dernière le 20 octobre, le « P55 » ou « périmètre sécuritaires de 55 km » au-dessus d’al-Tanf ? Possible.
Mais le S-300 visant potentiellement les F-16 et les F-15 et US/Israël dans le ciel d’al-Tanf pourrait avoir une autre signification encore plus inattendue pour le camp d’en face, genre : Au bord de la grande guerre contre US/OTAN sur son flanc ouest, la Russie a enfin fini par lever son veto sur une riposte balistique ou dronesque de la Syrie à la campagne de « guerre dans la guerre » de l’entité sioniste, allant même jusqu’à y prendre part indirectement . Après tout l’IL-20 russe que les Sionistes ont fait descendre à Lattaquié en 2018 en s’en servant à titre de bouclier, avait lui aussi déclencher un mouvement de S-300 à l’intérieur de la Syrie, bien que cette puissante DCA n’ait eu jamais l’occasion de défendre sa réputation, victime du politiquement correcte. Des essaims de drones partant de T-4 en direction des infrastructures israéliennes sur fond des S-300 prêts à abattre l’aviation sioniste à al Tanf, cela s’appellera « Méga gambit russe »… Sacrifier les liens avec Israël pour que la Biélorusse ou le Donbass ne s’embrasent pas ….
Russie: MBS se venge des USA
Le site Internet The Intercept a déclaré que le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane tentait de se venger des démocrates et du président américain en augmentant les prix du pétrole et les taux d'inflation mondiaux.
The Intercept a attribué la décision de Ben Salmane au Parti démocrate et aux positions récentes de Biden envers le royaume, comparant la conformité de Riyad avec la demande de l'ancien président Donald Trump il y a des années de réduire les prix du pétrole en augmentant la production, et son ignorance de la demande de Biden il y a deux mois d'augmenter à nouveau la production après la hausse des prix.
Le mois dernier, le président américain Joe Biden a lié, dans des déclarations à CNN, la hausse des prix du carburant sur les marchés mondiaux en Arabie saoudite et le manque d'approvisionnement des pays de l'OPEP, à de nombreuses personnes au Moyen-Orient qui veulent lui parler, mais qu’il ignore.
Biden n'a pas précisé qui, selon lui, voulait parler avec lui « au Moyen-Orient », mais il a confirmé depuis son entrée en fonction qu'il ne communiquera pas avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, et ne communiquera qu'avec le roi Salman bin Abdulaziz, selon le réseau américain.
Le rapport du site Internet The Intercept indiquait que Ben Salmane refusait de se conformer aux appels de Biden concernant les prix du pétrole car « il n'a pas eu de réunion avec Biden jusqu'à présent, et aussi en raison du retrait des États-Unis de la guerre au Yémen ».
Biden a déclaré plus tôt que son administration avait des moyens de faire face à la hausse des prix du pétrole après que l'OPEP et ses alliés (OPEP +) aient rejeté les appels des États-Unis aux producteurs de pomper plus de brut.
Et le secrétaire américain à l'Énergie a déclaré que le président Biden pourrait bientôt prendre des mesures pour faire face à la forte hausse des prix de l'essence.
Le site Web comparait les positions de l'Arabie saoudite entre les deux mandats de l'ancien président américain Donald Trump et de l'actuel Joe Biden, notant que « Riyad s'était conformé à la demande de Trump en 2018 lorsqu'il l'avait appelé à l'époque à réduire les prix du pétrole en augmentant la production ».
Puis, en juin 2018, l'ancien président Donald Trump a demandé à l'Arabie saoudite et à l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) de réduire les prix de l'énergie en augmentant la production, et le royaume s'est conformé, puis les prix sont tombés à leur plus bas niveau en 2020 en pleine pandémie de coronavirus, et l'utilisation est tombée à des niveaux records.
Il convient de noter que jeudi dernier, l'OPEP +, un groupe de producteurs qui comprend l'Arabie saoudite, la Russie et d'autres pays, a rejeté les appels américains visant à contourner un précédent plan visant à augmenter la production de pétrole de 400 000 barils par jour à partir de décembre.
Le site Web américain a également déclaré qu'Ali Al-Shehabi, qu'il a décrit comme un citoyen saoudien considéré comme la voix de Mohammed ben Salmane à Washington, avait tweeté plus tôt, disant que « Biden a le numéro de téléphone de la personne qu'il devra appeler s'il veut des services ».
Al-Shehabi a écrit dans une déclaration au site, que « l'Arabie saoudite a fait beaucoup de travail pour rendre l'OPEP + cohérente pour fonctionner depuis la crise qui a fait chuter les contrats à terme sur le pétrole en dessous de zéro, et a déclaré que le Royaume n'aime pas être blâmé pour ce qui est essentiellement un problème structurel qui n'est pas de sa faute aux États-Unis et qui a entravé sa production d'énergie ».
The Intercept a également abordé la politique pétrolière, économique et étrangère des États-Unis, alors que l'administration Biden a procédé à une importante vente d'armes à l'Arabie saoudite en raison de sa guerre au Yémen, alors qu'elle faisait l'objet de vives critiques de la part d'un membre de la Chambre des représentants américaine, Ilhan Omar.
Omar, qui a soumis un projet de loi pour empêcher la conclusion de l'accord de missile air-air avec l'Arabie saoudite, d'une valeur de 650 millions de dollars, a déclaré qu'elle avait soumis le projet connu sous le nom de « décision de rejet conjointe » en raison du « rôle de l'Arabie saoudite dans la guerre au Yémen, qui est l'une des pires catastrophes humanitaires », et aussi en raison de « son bilan dans le domaine des droits de l'homme.
Les observateurs estiment que la position du président américain Joe Biden envers Riyad est « plus dure » par rapport à son prédécesseur, Donald Trump, en ce qui concerne son bilan en matière de droits humains et la guerre au Yémen.
Au début de cette année, l'administration Biden a publié un rapport aux services de renseignement américains, qui a pointé du doigt le prince Mohammed ben Salmane dans le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi en 2018.
Biden a annoncé début février qu'il cesserait de soutenir la guerre contre le Yémen, soulignant que la caractéristique la plus importante de la diplomatie américaine était de soutenir ses alliances, mais l'ironie est que la guerre contre le Yémen se poursuit encore aujourd'hui.
Quels sont les objectifs des manœuvres du régime sioniste dans la région?
Trois déclarations, deux aveux et deux manœuvres navales avec la participation des États-Unis, d'Israël et des pays du golfe Persique qui décrivent les caractéristiques de la tension et le potentiel d'une escalade militaire au Moyen-Orient. Quelle est la soudaine révélation secrète qui a été mentionnée dans le dernier discours de Seyyed Hassan Nasrallah, s’interroge Abdel Bari Atwan dans un article paru par Rai Al-Youm.
« Trois manœuvres militaires sont encombrées ces jours-ci des eaux de la Méditerranée orientale, de la mer Rouge et du golfe Persique. Israël est seul dans l'une d'entre elles près de la frontière libanaise, et dans une seconde il participe avec les États-Unis, les Émirats arabes unis et Bahreïn dans les eaux de la mer Rouge, de Bab el-Mandab et du golfe d'Aqaba, et la troisième manœuvre a eu lieu dans les eaux du golfe Persique, dans le but de tenter d’intimider l'Iran et ses alliés au Liban (Hezbollah), au Yémen (Ansarallah), et dans une moindre mesure, le Hamas et le Jihad islamique », a écrit Atwan.
72 heures après la visite de Ben Zayed à Damas, les Emirats se retirent de Hudeidah au Yémen
Décidément, c'est la saison des surprises "émiraties"au Moyen Orient. Alors même qu'on parle toujours de la visite éclair du MAE émirati, Al Nahyan à Damas où il a serré dans ses bras le président Assad contre qui les Emirats de MBZ se sont battus aux côtés des Américains, des Israéliens, des Saoudiens, des Turcs et des Qataris dix ans durant, embrassade qui a même poussé certains analystes à y voir un piège fait de pétrodollar tendu à Assad où il risque d'y tomber, sans trop le comprendre, quitte à blesser ses alliés russe et de la Résistance, Ben Zayed vient encore de prendre de court Amis et Ennemis, en retirant de façon parfaitement éclaire ses mercenaires du nord du port stratégique yéménite de Mocha à Hudeidah et ce au profit d'Ansarallah qui depuis vendredi soir s'en est emparé en un quart de tour, prêt à imposer totalement son contrôle sur le port de Hudeidah.
Les USA refusent de lever les sanctions pétrolières contre l'Iran pour tuer l'Europe ..
Dans la conjoncture où le président américain tente de suggérer que les Américains et les Européens n’auraient aucun problème pour garder leur foyer au chaud pendant cet hiver, et que le pétrole iranien ne pèserait pas grand chose sur le sort énergétique de l'Europe, la flambée des cours de brut parle autrement. Et si les Américains qui soufflent sur la crise de l’énergie en Europe reine qu'en cherchant la petite bête à la Russie tantôt en Ukraine tantôt en Pologne, cherchaient avant tout à mettre au pas énergétiquement l'Europe en refusant de lever les sanctions pétrolières contre l'Iran surtout que ce pétrole iranien continue à alimenter la Chine et à aller partout bon lui semble, en Syrie, au Liban et au Venezuela, grâce au mécanisme déjà avéré du contournement des sanctions dont l'Iran a secret et qu'il partage avec ses alliés?
Epée de Qods frappe encore ; l’armée sioniste se retire de la Palestine historique
Signe de contestation contre la guerre de 11 jours que le régime sioniste a lancée dans la bande de Gaza, les manifestations des Palestiniens à travers les territoires occupés ont mené l’armée israélienne à tenir ses exercices militaires à l’écart des villes de populations arabes.
Dans un communiqué publié hier, vendredi 12 novembre, le général de division Yitzhak Turgeman, chef de la direction technologique et logistique, a fait part des craintes et des préoccupations des autorités sionistes concernant les protestations des Palestiniens contre les exercices militaires de l’armée israélienne.
« Je suis vraiment préoccupé par l'impact des émeutes violentes sur la sécurité intérieure et le mouvement des convois de transport », a déclaré Turgeman lors d’une interview avec le journal Maariv au cours de laquelle il a fait état du transfert des forces terrestres de l’armée israélienne sur de futurs fronts de guerre.
Selon lui, il est désormais peu probable que des déploiements majeurs se produisent à travers la vallée de Wadi Ara où se trouve une autoroute, qui en passant entre les grappes étroites des villes de populations arabes, mène aux fronts nord sur les frontières avec le Liban et la Syrie.
Les Arabes, pour la plupart musulmans, représentent un cinquième de la population d'Israël et sont nombreux à se considérer palestiniens. Suite au déclenchement de la guerre de 11 jours contre la bande de Gaza en mai 2021, ils ont intensifié leur campagne de protestation qui s’est transformée en un affrontement sanglant avec la police du régime sioniste.
Plusieurs villes de la Palestine occupée à savoir, al-Lad, Rahat, Kafr al-Qara, Acre, Ramla, Tamra et Jaffa sont devenues le théâtre d'affrontements entre Arabes, Palestiniens et sionistes. De sorte que le maire de la ville d'al-Lad a annoncé que le contrôle de la ville avait été complètement perdu et que les rues de la ville étaient témoins d'une guerre civile. Sans oublier l’attaque des Palestiniens contre un bus transportant des troupes israéliennes vers la frontière de Gaza.
"Le Hamas continue de contrôler la bande de Gaza et renforce même son emprise sur elle" (général sioniste)
Un général israélien et chef du Département des Affaires palestiniennes du Renseignement militaire de Tsahal (AMAN) a qualifié la Résistance palestinienne (Hamas) de « Hezbollah de la Palestine » et reconnu l’échec de Tel-Aviv à créer un changement de fond dans les règles du jeu avec ce mouvement.
L’étau se resserre sur les bases turques en Irak
Cette semaine, sept roquettes ont été tirées contre une base turque dans le nord de l’Irak à quoi s’est ajouté l’avertissement du chef de file de Fath, parti pro des Hachd lors de sa rencontre avec l’ambassadeur turc à Bagdad comme quoi la présence turque n’est pas tolérée. Fragilisée en Syrie par les coups russo-syriens, cette présence pourrait perdurer en Irak ?
Un grand nombre d’habitants du Nord irakien sont privés d’un toit en raison des politiques expansionnistes de la Turquie. La Turquie continue de bombarder les villages, situés dans le nord d’Irak, sous prétexte de vouloir lutter contre les terroristes du PKK. C’est ainsi que les maisons et les champs agricoles sont mis en feu et les habitants du Nord, privés de toit. Ce que la Turquie cherche en réalité est d’implanter une base militaire à l’intérieur du Kurdistan irakien, plus précisément à Zakho, une ville près de la frontière turque.
Séisme de 7.5 richter au Mossad !
La démission de trois hauts assistants du chef de l'agence d'espionnage du régime sioniste, Mossad, continue d'être largement couverte dans les médias sionistes.
Bien que les médias israéliens tentent de suggérer que cette démission était en quelque sorte une décision prise par le nouveau patron du Mossad David Barnea afin de le restituer, toutefois, il semble impossible de cacher les divergences qui ont éclaté après le départ de Yossi Cohen et la nomination d’un nouveau chef en juin dernier.
En allusion aux défaites successives d'Israël dans le domaine de la cyberguerre, la chaîne 12 de la télévision du régime sioniste a déclaré que le Mossad était à la recherche d’une reconstruction rapide et d'une nouvelle concentration sur les cyberopérations, et que l'intelligence artificielle (IA) serait utilisée à cet égard.
Cette approche a apparemment été contestée par un certain nombre de responsables du Mossad, suite à quoi trois d'entre eux ont démissionné. Et un quatrième haut directeur devrait bientôt remettre sa démission au chef du Mossad pour protester contre cette approche qui affectera le bilan du Mossad.
A en croire la chaîne 12, bien que les tâches principales du Mossad consistent à la collecte de renseignements, la préparation d'enquêtes de sécurité, l’exécution des opérations secrètes à l'étranger par l'intermédiaire de mercenaires et d'agents, dont assassinats, enlèvements, et collecte d'informations dans le cyberespace, pourtant le nouveau chef de l'agence d'espionnage du régime sioniste a mis à son ordre du jour une nouvelle approche.
David Barnea cherche à restaurer rapidement la structure du Mossad face au changement technologique dans le cyberespace et à investir dans l'intelligence artificielle, et préfère l’IA au développement d'autres secteurs du Mossad.
De l’avis d'un nombre important des directeurs du Mossad, cette approche du nouveau patron, signifie la réduction et l’abandon d’un nombre important de personnels qui ont travaillé dans cette organisation ces dernières années.
Dans ce droit fil, Alon Ben David, analyste militaire à la chaîne 13 de la télévision israélienne, s’est penché samedi sur cette crise, la qualifiant de « tremblement de terre » et de « tsunami » qui ont abîmé le sommet de la pyramide du Mossad. Selon l’analyste, lorsque des cadres supérieurs classés au niveau du « général » quittent le Mossad, il s’agit d’un grand séisme.
« Les retraités sont le chef de la division technologique, le chef de la division guerre contre le terrorisme et le chef de la division « jonction ». Un quatrième haut fonctionnaire, le chef de la campagne stratégique, est également sur le point de prendre sa retraite, qui n'est en poste que depuis six mois », a souligné David.
Aujourd'hui, il y a une nette différence entre les experts et le chef du Mossad, qui estiment que sa démarche portera un coup sévère aux activités de l’organisation, et qu'une unité comme « jonction » sera confrontée à de graves difficultés opérationnelles dans le cadre de ce changement de procédure.