
تقي زاده
Iran et la carte eurasiatique
Hormis sa richesse agricole qui provient de ses sols fertiles et de ses réserves d’eaux souterraines, la province d’al-Jawf possède également les plus grandes réserves de pétrole et de gaz non seulement du Yémen, mais de toute la région, ce qui en a fait un pôle économique fournissant des besoins alimentaires au Yémen. Et si la coalition saoudo-américaine fait tout pour que la réelle quantité des richesses de cette province reste cachée, c’est pour pouvoir poursuivre ses frappes sanglantes contre les civils yéménites.
Cependant, en dépit de l’existence des dizaines de puits de pétrole de l’autre côté de la frontière en Arabie saoudite, aucune des sociétés n’a été en mesure de découvrir un seul puits ou champ de pétrole au Yémen. Certaines sources affirment que les dirigeants des tribus yéménites affiliées à l’Arabie saoudite sont à l’origine du blocage des travaux de l’exploration des gisements de pétrole dans de nombreuses régions à al-Jawf.
C’est ainsi que la province d’al-Jawf attend toujours l’annonce officielle de la quantité réelle de ses richesses souterraines, dont les gisements pétroliers : alors que les sociétés étrangères prétendent avoir quitté la province, les habitants voient toujours leurs empreintes dans diverses zones d’al-Jawf, notamment des équipements d’exploration pétrolière dans les bois, mais aussi des dunes de sable qui sont visibles partout dans les déserts d’al-Jawf et suscitent des doutes.
Par ailleurs, les rapports économiques indiquent que le Yémen possède 34 % des réserves mondiales de pétrole. En outre, le plus grand gisement de pétrole au monde est situé à la frontière entre le Yémen et l’Arabie saoudite. La partie qui se trouve en Arabie saoudite est facilement repérable à une profondeur de 1800 mètres.
Les réserves de ce champ pétrolier sont si importantes que l’Arabie saoudite détient actuellement 34 % des réserves mondiales de pétrole. L’exploration et l’identification de ses puits situés au Yémen donneront au pays plus de 34 % des réserves mondiales de pétrole ; d’où les révélations selon lesquelles, les différends entre les États-Unis et la Russie au Yémen sont dus aux gisements et aux puits de pétrole du pays, et non à d’autres facteurs.
Sur ce fond, les promesses de Washington et de Riyad de mettre fin à l’agression contre le Yémen n’ont jamais été tenues : la plupart des villes et villages yéménites y compris des zones résidentielles sont quotidiennement cibles des bombardements de la coalition saoudienne.
Ciblant des civils aussi bien que des positions militaires, les frappes dont se vante al-Maliki, ont fait un certain nombre de morts et de blessés parmi les civils et causé des dommages considérables aux infrastructures yéménites de même qu’aux biens particuliers.
À cet égard, le porte-parole des forces armées yéménites, Yahya Saree a mis en garde contre une riposte proportionnée et décisive aux récentes agressions saoudiennes, dont les 90 frappes sur différentes régions à travers le Yémen.
Ansarallah frappe fort, Sanaa vengé
Au moyen de quatorze drones utilisés dans le cadre d’une série d’opérations baptisées « Equilibre de dissuasion », les forces armées yéménites ont mené des frappes d’envergure sur des cibles vitales en Arabie saoudite.
Lors de la huitième opération « Equilibre de la dissuasion », des zones vitales en Arabie saoudite ont été prises pour cible par quatorze drones utilisés par les combattants d’Ansarallah, a déclaré le porte-parole des forces armées yéménites, Yahya Saree, cité par la chaîne de télévision Al-Masirah.
Yahya Saree rappelle que l’opération est lancée en riposte à l'escalade des attaques menées par la coalition saoudo-émiratie contre le Yémen, à la poursuite des crimes, mais aussi au siège imposé au pays par l’Arabie saoudite.
Située à Khamis Mushait dans le sud de l’Arabie saoudite, la base militaire de King Khalid a été frappée par trois drones de type Samad-3, a affirmé le haut responsable militaire de la Résistance yéménite avant de préciser que quatre drones Samad-2 ont bombardé des positions militaires à l’aéroport de Djeddah et la raffinerie de la compagnie Aramco qui se situe dans la ville.
Et lui de mettre en garde que les forces armées yéménites ont la capacité de mener des opérations offensives contre l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis ; des opérations qui s’inscrivent dans le cadre juridique de défendre la nation yéménite et qui se poursuivent tant que les agressions contre le pays n’auront pas pris fin.
« Les forces yéménites répondront à la tension par la tension », a-t-il conclu.
Cette opération d’envergure se déroule à un moment où la coalition saoudo-émiratie est dans une phase délicate au Yémen ; la province stratégique de Maarib est sur le point d'être libérée par les combattants d’Ansarallah alors que les mercenaires à la solde de Riyad et d’Abou Dhabi à Hudaydah désertent le navire en masse.
Au cours de ces derniers mois, l'armée yéménite et les Comités populaires du Yémen ont fait des progrès significatifs à Maarib, de sorte que les médias rapportent le début d'un compte à rebours pour la libération de la province riche en ressources naturelles.
Les avancées de la Résistance yéménite ont conduit les Américains à s'imposer comme le principal soutien de l'agression au Yémen et à revendiquer des négociations avec Ansarallah afin de sauver la face à leur allié saoudien.
Réitérant les affirmations de Washington contre Sanaa, la responsable américaine a déclaré : « Nous pensons que l'Arabie saoudite fait face à des menaces majeures sur son sol, nous nous engageons à travailler avec ce pays pour aider les Saoudiens à renforcer leurs défenses aériennes. »
Pour se faire, le département d'État américain a accepté de vendre à Riyad des missiles air-air et des équipements connexes dans le cadre d’un contrat se chiffrant à 650 millions de dollars. Mais, cette décision contraste fortement avec les promesses électorales du président Joe Biden de ne pas vendre d'armes à l'Arabie saoudite.
Annexion des navires « Shahid Soleimani » et « Shahid Nazeri » à la marine du CGRI
Le commandant de la marine du CGRI a fait état de l'annexion des navires « Shahid Soleimani » et « Shahid Nazeri » ainsi qu’un nouveau navire équipé de missiles de défense, à la marine du Corps des gardiens de la Révolution islamique.
Selon l’agence de presse iranienne Tasnim, le contre-amiral Alireza Tangsiri, commandant de la marine du Corps des gardiens de la Révolution islamique, a déclaré ce samedi soir : « Les jeunes doivent connaître l'importance du golfe Persique et savoir que notre pays est d'une grande importance géographique, et cette importance nous a permis de gifler les Américains à six reprises en un an et demi de conflit avec les Américains, dont beaucoup n'ont pas encore été médiatisés. » Il a souligné que l'Iran a le plus grand littoral au sud du pays dans le golfe Persique et la mer d'Oman.
Une attaque aux drones contre la première base d'Israël au Maroc?
Moins de deux semaines après l'assassinat de trois Algériens non loin de Tindouf au Sahara, Israël dont le ministre de la Guerre s'apprête à gagner le Maroc d'ici quelques jours pour y inaugurer la première base de drones kamikazes israélienne au Maghreb lance une nouvelle frappe au drone en assassinat un haut commandant sahraoui. Cette attaque intervient alors que le Pentagone a approuvé un accord entre Lockheed Martin et le Maroc pour acheter le système de défense aérienne. A quoi jouent les USA? A neutraliser l'armée de l'air algérienne tout en s'exerçant à ouvrir le ciel algérien à coup de drones.
Le commandant de la cinquième région du Front Polisario a été tué dimanche 14 novembre, lors d'une attaque menée par un drone marocain à l'est du mur de sable. Ce mur sépare la partie gérée par l'autorité marocaine du Sahara occidental et celle sous contrôle du Polisario.
Officiellement, le Maroc garde le silence sur cette frappe, mais la presse proche du pouvoir regorge de détails sur l'opération.
Selon les journaux, c'est lors d'une série de frappes de drones marocains que le chef militaire sahraoui a été tué. Il circulait à bord d'un 4X4 civil immatriculé en Mauritanie. Taleb Haidar commandait la cinquième région du Front Polisario.
La Résistance frappe un convoi US
En Irak, un attentat à la bombe a visé un convoi logistique américain, vendredi 19 novembre.
Une bombe a explosé sur la route d'un convoi logistique des forces américaines dans la province de Dhi Qar, au sud de l’Irak. Aucune victime n’a été signalée.
Les convois chargés d'approvisionnements et d'armes légères destinés aux forces américaines arrivent fréquemment en Irak, via le poste-frontière de Jarishan, entre l’Irak et le Koweït, qui échappe au contrôle de Bagdad.
Explosion au point de passage de Nassib
Décidément, le déploiement de l’armée syrienne à Deraa inquiète, non seulement le Golan occupé est désormais parfaitement accessible aux forces syriennes et leurs alliés du Hezbollah, mais encore Deraa devient la frontière d’une très rapide normalisation et retour de la Syrie au sein du monde arabe, et ce, mis à part l’aspect commercial et transitaire de cette province, d’où ces explosions qui ont frappé Deraa.
Alors que les forces de l’armée syrienne stabilisent leurs positions dans la province de Deraa, une explosion s'est produite sur le point de passage Nassib, entre la Syrie et la Jordanie.
Hassan al-Rifai, secrétaire général du parti Baas pour le gouvernorat de Deraa dans le sud de la Syrie, a fait état de l’explosion d’une bombe à proximité des logements préfabriqués mis en place pour l’accueil des autorités sur le point de passage Nassib, entre la Syrie et la Jordanie, d’après le journal syrien Al-Watan.
Entre temps, le responsable syrien a affirmé qu’un nouveau groupe de prisonniers à Deraa serait libéré, demain 21 novembre, conformément aux ordres de Bachar al-Assad d’une amnistie permanente.
Afin de faire avancer le processus de réconciliation nationale dans le pays, le gouvernement syrien a récemment régularisé la situation de dizaines de militants fugitifs cherchant à éviter le service militaire dans plusieurs villes et villages de la région de Yarmouk, dans le nord-ouest de la province de Deraa.
La province de Deraa a récemment été témoin de processus de réconciliation similaires qui ont commencé dans le quartier de Daraa al-Balad et se sont poursuivis dans les villes d'al-Yadoudah, d’al-Mazirib, de Tafas et de Tal Shahab au nord-ouest de Deraa.
La nouvelle intervient alors que les sources bien informées, citées par la chaîne de télévision Al-Alam, ont démenti les informations publiées sur le retrait des forces de l’armée syrienne de la province de Deraa, affirmant que les forces syriennes y maintiennent leur présence depuis la réalisation du processus de réconciliation et poursuivent les missions qui leur sont confiées.
Les sources ont précisé que l’armée syrienne avait stabilisé ses positions à Deraa après le retour des régions ouest et est de la province au gouvernement syrien. Et de poursuivre que les militaires qui se sont retirés de la zone faisaient partie des forces auxiliaires de la quatrième division de l’armée syrienne, qu' ils n’étaient pas censés y avoir une présence permanente et sont naturellement retournés à leur quartier général après la stabilisation de la situation sécuritaire.
La Résistance aura le contrôle d'un État détenteur de 34% des réserves mondiales du pétrole
Hormis sa richesse agricole qui provient de ses sols fertiles et de ses réserves d’eaux souterraines, la province d’al-Jawf possède également les plus grandes réserves de pétrole et de gaz non seulement du Yémen, mais de toute la région, ce qui en a fait un pôle économique fournissant des besoins alimentaires au Yémen. Et si la coalition saoudo-américaine fait tout pour que la réelle quantité des richesses de cette province reste cachée, c’est pour pouvoir poursuivre ses frappes sanglantes contre les civils yéménites.
Cependant, en dépit de l’existence des dizaines de puits de pétrole de l’autre côté de la frontière en Arabie saoudite, aucune des sociétés n’a été en mesure de découvrir un seul puits ou champ de pétrole au Yémen. Certaines sources affirment que les dirigeants des tribus yéménites affiliées à l’Arabie saoudite sont à l’origine du blocage des travaux de l’exploration des gisements de pétrole dans de nombreuses régions à al-Jawf.
C’est ainsi que la province d’al-Jawf attend toujours l’annonce officielle de la quantité réelle de ses richesses souterraines, dont les gisements pétroliers : alors que les sociétés étrangères prétendent avoir quitté la province, les habitants voient toujours leurs empreintes dans diverses zones d’al-Jawf, notamment des équipements d’exploration pétrolière dans les bois, mais aussi des dunes de sable qui sont visibles partout dans les déserts d’al-Jawf et suscitent des doutes.
Par ailleurs, les rapports économiques indiquent que le Yémen possède 34 % des réserves mondiales de pétrole. En outre, le plus grand gisement de pétrole au monde est situé à la frontière entre le Yémen et l’Arabie saoudite. La partie qui se trouve en Arabie saoudite est facilement repérable à une profondeur de 1800 mètres.
Les réserves de ce champ pétrolier sont si importantes que l’Arabie saoudite détient actuellement 34 % des réserves mondiales de pétrole. L’exploration et l’identification de ses puits situés au Yémen donneront au pays plus de 34 % des réserves mondiales de pétrole ; d’où les révélations selon lesquelles, les différends entre les États-Unis et la Russie au Yémen sont dus aux gisements et aux puits de pétrole du pays, et non à d’autres facteurs.
Sur ce fond, les promesses de Washington et de Riyad de mettre fin à l’agression contre le Yémen n’ont jamais été tenues : la plupart des villes et villages yéménites y compris des zones résidentielles sont quotidiennement cibles des bombardements de la coalition saoudienne.
Ciblant des civils aussi bien que des positions militaires, les frappes dont se vante al-Maliki, ont fait un certain nombre de morts et de blessés parmi les civils et causé des dommages considérables aux infrastructures yéménites de même qu’aux biens particuliers.
À cet égard, le porte-parole des forces armées yéménites, Yahya Saree a mis en garde contre une riposte proportionnée et décisive aux récentes agressions saoudiennes, dont les 90 frappes sur différentes régions à travers le Yémen.
Israël forcé de changer les clauses de Camp David...
Un journal arabe proche du Qatar a fait état des consultations des responsables israéliens avec l'appareil militaire et sécuritaire égyptien pour amender les accords de Camp David, révélant les détails des propositions de Tel-Aviv au Caire.
« Un état de mystère a dominé la visite d'une délégation sécuritaire israélienne de haut niveau dans la capitale égyptienne, Le Caire, lundi dernier, dirigée par le chef du Conseil de sécurité nationale israélien, Eyal Hulta, et le nouveau chef du Shin Bet, Ronen Bar, lors de la première visite du genre », a rapporté Al-Arabi Al-Jadeed.
Pourquoi Israël a-t-il peur d'entrer en guerre avec l'axe de la Résistance?
Entre juillet 2006 et la guerre contre la Résistance libanaise jusqu’à la bataille de « l’Épée de Qods » avec la Résistance palestinienne en mai dernier, le régime sioniste a perdu cinq guerres. Ce sont cinq batailles perdues contre l’axe de la Résistance c’est pourquoi Israël préfère se tenir à carreau et ne plus l’affronter.
À l’heure actuelle, Israël est largement menacé par plusieurs fronts ; le front Nord est le front le plus dangereux pour le régime sioniste, et le front de Gaza le moins stable et le plus critique. Et la Cisjordanie est devenue une arène effrayante pour les sionistes, où il y a une possibilité d’explosion à tout moment. De plus, la situation des Israéliens dans les territoires de 1948 est tout sauf favorable.
Les USA exigent d'Erdogan une guerre totale contre la Résistance. Cèdera-t-il aux sirènes US?
Et bien l'axe anglosaxone qui a réussi, en faisant chuter en l'espace d'à peine quelques semaines a livre turque au tréfonds des marchés, faire volatiliser des caisses de l'Etat turc des millions de dollars, quitte à jeter dans les rues les ouvriers les travailleurs qui terrorisés, n'arrivent à comprendre pourquoi l’économie libérale turque qu'Erdogan décrivait comme un modèle éternel commence à foncer, n'en resterait pas là; Il veut bien plus pour éviter à Erdogan une fin similaire à Morsi. Alors même que l'aventure ukrainienne du Sultan semble entrer dans une phase fatidique au point de provoquer un royal avertissement de la Russie dont le MAE a tenu à conseiller vivement ce samedi au Sultan d'éviter d'aller encore plus loin à Kiev, de le militariser, de participer par drones interposés à la tuerie des forces pro russes à Donbass, les cercles du pouvoir anglosaxone commence à pousser Ankara à en faire autant face à la Résistance. S'il est vrai que les liens Turquie/Axe de la Résistance n'ont jamais été faciles, il est aussi vrai que l'un et l'autre ont travaillé ensemble.