
تقي زاده
La Nature de l'attitude de l'imam Ali et celle de Mu'awiya face au conflit (2)
L'Imâm 'Alî disait: «Muawiya ne représentait aucune des lignes de l'Islam et de son grandiose Message. Il ne représentait que le préislamisme (jahiliyya) de son père Abû Sufian. Il voulait saboter l'entité islamique et transformer la société islamique en une tout autre société qui ne croit ni à l'Islam ni au Coran. Il cherchait à forger le Califat à l'image des empires de César et de Cyrus».
En revanche, le procès de Muawiya contre 'Alî se résumait ainsi: «L'Imâm a incité les gens à se révolter contre 'Othmân, alors que celui-ci était le calife légitime. Ses partisans et sa famille étaient à la tête des révoltés contre 'Othmân. Il s'est servi de ceux-ci pour assassiner 'Othmân et prendre sa place».
Muawiya s'est accroché à cette thèse «sensualiste» pour faire le procès de 'Alî, dissimulant, ainsi, son objectif réel. Il en est résulté que les discussions sur le prétexte invoqué par cette thèse, se sont amplifiées pour éclipser le vrai problème. (14)
Dans quelle mesure, les allégations de Muawiya étaient-elles crédibles au niveau de «la sensation» ? Qui pouvait mettre en doute les dires de Muawiya sur des Compagnons, tels Muhammad Ibn Abû Bakr, Abû Tharr al-Ghifâri, Ammâr Ibn Yâcer, Mâlik al-Achtar, Muhammad Ibn Huthaifa, 'Ubaidallah Ibn Mas'ûd et bien d'autres qu'il accusait d'avoir entrepris l'assassinat de 'Othmân et qui constituaient l'appui populaire du régime de l'Imâm 'Alî?
Ammâr attaquait publiquement le calife Othmân; Abû Tharr incitait les pauvres à se révolter, accusait ouvertement 'Othmân et ses gouverneurs de sortir de la Chari'a islamique et appelait les riches à cesser de thésauriser, jusqu'à ce que 'Othmân l'ait exilé à Damas, sous la surveillance de Mu'awiya; Muhammad Ibn Abî Huthaifa et Muhammad Ibn Abû Bakr lançaient en Egypte le même appel que celui d'Abû Tharr; à Kûfa, al-Achtar a attaqué violemment le régime de 'Othmân, l'accusant d'injustice et de tyrannie. (15)
Que peut en conclure «la sensation», sinon que 'Alî a tué 'Othmân d'une main, et s'est emparé du pouvoir, de l'autre?
La thèse de Muawiya était relativement admissible, parce qu'elle était proche de «la sensation».
Quant à l'interprétation réelle de l'attitude de 'Alî vis-à-vis de Muawiya, elle nécessitait un degré plus élevé de conscience.
Aujourd'hui, nous pouvons porter sur Muawiya un jugement de réalité et le voir à nu, en nous rappelant ce qu'il a dit lorsqu'il est monté sur la chaire, l'Année de Jama'a. (16)
«Ce n'est pas pour vous inciter à prier, à faire le jeûne et le pèlerinage que je vous ai combattus, mais pour être votre maître et vous commander. Dieu m'a accordé ce que je voulais, malgré vous». (17)
Nous pouvons encore mieux le juger, ayant appris comment il a empoisonné l'Imâm al-Hassan et désigné son fils, libertin et débauché, Yazid, pour sa succession, défiant et ignorant, ainsi, le traité de réconciliation qu'il avait conclu lui-même avec sa victime. Muawiya a dit à ce propos: «J'ai promis de donner à al-Hassan beaucoup de choses, mais je les foule toutes sous mes pieds. Je ne tiendrai aucune de mes promesses. Je passe l'éponge sur tout bien dépensé et tout sang versé lors de cette émeute. Toute clause signée, je la foule sous mes pieds». (18)
Nous, nous pouvons juger Muawiya à travers ces critères et ces considérations, puisqu'il a disparu et qu'il appartient désormais à l'Histoire. Quant aux masses musulmanes de l'époque, elles ne le jugeaient pas comme nous le jugeons maintenant, car elles n'avaient pas vécu ces événements avec la même clarté que nous.
Si nous pouvions faire abstraction de l'histoire de Muawiya, en nous contentant de le regarder sans cette histoire (c'est-à-dire avec la vision des masses inconscientes qui avaient vécu sous Abû Bakr, 'Omar et 'Othmân et les avaient préférés à l'Imâm 'Alî) nous penserions comme elles - qu'il était l'un des Compagnons du Prophète (P), l'un des protégés du calife Abû Bakr qui lui confia le commandement de son armée pour la conquête de la Syrie, qu'il fut nommé plus tard, gouverneur de cette province par le calife 'Omar qui avait beaucoup de confiance en lui, sans oublier que celui-ci était très vénéré par les masses.
Ce Muawiya-là n'est donc pas le Muawiya que nous connaissons aujourd'hui.
Muawiya réclamait à 'Alî les assassins de 'Othmân, et l'accusait d'avoir incité à son assassinat. Il disait que 'Alî était en principe en mesure de rendre justice à 'Othmân en arrêtant et condamnant ses assassins. S'il en était incapable, il ne serait donc pas en mesure d'appliquer la chari'a et devrait par conséquent se démettre et céder sa place à quelqu'un de plus compétent que lui pour gouverner les Musulmans. (19)
Ainsi se résume donc le procès que Muawiya faisait à 'Alî. Et c'est en raison d'une série de circonstances complexes et d'équivoques qui l'entouraient, qu'un germe de suspicion fut conçu progressivement dans la société de 'Alî, cet Imâm grandiose qui a mené son combat à travers cette même société, pour corriger la déviation née à l'intérieur ou évoluant à l'extérieur, et voulu faire comprendre aux masses qu'il dirigeait, que ce combat n'était ni de caractère à satisfaire son intérêt pour le leadership, ni de nature à servir sa tribu, son clan ou ses gloires personnelles, mais le combat de l'Islam contre les jahilites de la terre, celui de la sauvegarde du Dépôt de Dieu pour lequel des dizaines de milliers de prophètes et de réformateurs ont lutté.
Alors que l'Imâm s'efforçait de rendre les masses conscientes du motif réel du combat et de sa nature sacrée, ces mêmes masses ont pris le chemin opposé en émettant des doutes sur sa vraie raison d'être. Il en est résulté que plus l'Imâm les appelait à lui obéir et à s'engager dans la bataille contre Muawiya, plus elles s'entêtaient et insistaient sur leur position. Il leur a dit à ce propos:
«Je remercie Dieu de ce qu'IL a décidé et imposé, et de la tâche épineuse - d'avoir à faire à vous - qu'IL m'a confiée: «O vous qui désobéissez lorsqu'on vous ordonne, qui ne répondez pas si l'on vous appelle. Si on vous néglige, vous faites des bêtises et lorsqu'on vous combat, vous flanchez». (20)
En fait, ces masses ont été atteintes par la fatigue et épuisées par le jihad(21), après avoir offert d'énormes sacrifices que beaucoup d'autres sociétés n'auraient pu consentir. Mais leur effort pour le jihad n'était pas de longue haleine. La déviation s'avérait être plus tenace.
Ces masses fatiguées et épuisées par la longue marche du jihad commencèrent à se sentir dans un état anormal, à sentir qu'elles avaient divorcé de ce bas-monde, de leurs familles, de leurs enfants et de leurs biens, pour une cause qui ne touchait pas directement à leurs intérêts personnels, et enfin à inspirer le doute à elles-mêmes. Car, le relâchement inspire le doute à l'homme ou le provoque en lui.
Le désir de ces masses d'arrêter les guerres et de mettre fin à l'effusion de sang a créé en fait un doute illogique, doute à la création duquel beaucoup de facteurs et d'influences ont contribué. En voilà quelques-uns:
1- Des compagnons qui étaient considérés par les fidèles comme des pieux doctrinaires et idéalistes, laissaient croire aux masses qu'il n'était pas bon de s'engager dans ce combat et que: «Celui qui y reste assis est mieux que celui qui s'y tient debout, celui qui s'y endort est mieux que celui qui y demeure éveillé, celui qui y marche est mieux que celui qui y court».
2- Les fidèles étaient beaucoup plus sensibles à la suggestion d'Abû Moussa al-Ach'ari qu'à celle de Ammâr Ibn Yâcer. Car le premier les incitait à préserver leur vie, à s'éloigner des dangers, à rester chez eux, à s'écarter de l'Islam et à éviter ses risques et ses ennemis, le second les appelait à poursuivre le jihad, à abandonner ce bas-monde et ses plaisirs et à sacrifier leur vie.
Ammâr Ibn Yâcer était un Compagnon notoire, Abû Moussa aussi - du moins à leurs yeux. Celui-ci leur demandait de survivre, celui-là de mourir!
Tout homme normal et simple préférait le conseil d'Abû Moussa à celui de Ammâr, car il tenait à sa vie, si insignifiante fût-elle, sous l'ombre du régime jâhilite de Muawiya et de ses idoles.
3- Il y avait également le facteur du conflit traditionnel entre les Omayyades et les Banî Hâchim. Ce conflit s'est prolongé à l'époque islamique et a contribué à renforcer le doute en question.
En effet, les gens se sont mis à se creuser le cerveau en cherchant un point faible dans le combat engagé, pour justifier leur défaitisme et leur défection. Ils ont fini par trouver ce qu'ils cherchaient dans ce conflit. Ils se sont efforcés de répandre l'idée selon laquelle le combat de 'Alî n'était que la continuation du conflit traditionnel (historique) entre les Omayyades et les Banî Hâchim.
Ces facteurs et bien d'autres ont fini par faire planer le doute sur le combat mené par l'Imâm 'Alî, et conduire les masses à ne pas percevoir clairement le caractère idéaliste et missionnaire de la lutte. L'Imâm 'Alî, constatant le refus des fidèles de s'engager dans le jihad, s'est adressé à eux, de sa chaire, en ces termes:
«Par Dieu! Est-ce possible qu'à ce point, ni la religion ne vous réunisse ni la fierté ne vous meuve?! Il n'est donc pas étonnant de constater que lorsque je vous demande - à vous qui êtes les héritiers de l'Islam et les notables des fidèles - de l'aide ou un peu de sacrifice, vous vous éloignez de moi et vous vous mettez en désaccord à mon sujet, tandis que lorsque Muawiya appelle des gens grossiers et de basses conditions morales, ils le suivent sans demander en contrepartie ni aide ni rétribution!». (22)
Ou encore: «Ouf! J'en ai assez de vous blâmer! Comment avez-vous accepté de substituer ce bas monde à l'au-delà, et l'humiliation à la fierté? Lorsque je vous appelle au jihad contre votre ennemi, vos yeux se tournent, comme si vous étiez dans l'abîme de la mort et l'ivresse de la stupéfaction... Par Dieu, si la guerre venait à s'attiser et la mort à se présenter, vous vous écarteriez de moi comme une tête qui se fend en deux irréversiblement». (23)
L'Imâm avait beau essayer de susciter leur détermination et leur fierté, ses efforts étaient vains. Car ils étaient imprégnés de doute. Or, douter du Commandant, c'est le coup le plus dur qu'on puisse infliger à un Commandant sincère, et c'est également le plus grand danger auquel s'expose l'Umma qu'il dirige.
L'amertume et les peines profondes que l'Imâm ressentait à cause de ce doute, sont très manifestes dans son combat.
L'Imâm s'en plaignait auprès de Dieu: «Mon Dieu! J'en ai assez d'eux et ils en ont assez de moi. Je suis las d'eux et ils sont las de moi. Remplace-les pour moi par d'autres, meilleurs qu'eux. Et mets à leur tête, au lieu de moi, quelqu'un d'autre, moins bien que moi. Mon Dieu fait suinter leurs cœurs comme le sel suinte dans l'eau». (24)
Mais malgré ce vent de doute qui soufflait violemment, l'Imâm n'a ni fléchi ni reculé. Il est resté sur ses positions, poursuivant l'action de mobilisation pour mener le jihad contre Mu'awiya et le schisme jusqu'à la dernière année de sa vie. Et même jusqu'au dernier jour de sa noble vie, lorsqu'il fut assassiné dans la mosquée de Kûfa alors qu'il était au sommet de l'effort en vue de mettre fin à la dissidence, puisqu'il venait de constituer les noyaux d'une armée formée et approvisionnée spécialement pour se diriger vers la Syrie et écraser le camp dissident de Muawiya.
Avec le martyre de l'Imâm. les forces révisionnistes ont mis fin à la dernière lueur d'espoir de revenir à la ligne juste de l'Expérience islamique, espoir de ces Musulmans conscients, qu'incarnait le grandiose Imâm qui a vécu, dès le premier moment où il avait accédé au pouvoir, les préoccupations et les peines de l'Appel(25) et qui a participé à son édification, brique par brique, et dressé avec le Messager, sa citadelle, durant toutes ses étapes.
Notes :
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14- "La Gauche et la Droite en Islam", op. cit., p. 116.
15- "Daïrat al-Ma'ârif ...", op. cit., p. 97.
16- L'année de la réunion (de la réconciliation entre l'Imâm al-Hassan et Mu'awiya).
17- "A'yân al-Shi'a", Tom. IV, p. 26. Voir aussi: Ibn Abî Hadid.
18- Idem.
19- "Les artisans de l'Histoire Arabe", op. cit., p. 65.
20- "L'Explication de Nahj al-Balâghah", Ibn Abi Hadid, Tom. X, p. 67.
21- Jihad: lutte missionnaire.
22- "L'explication de Nahj al-Balâghah", Ibn Abî Hadid, Tom. X, p. 67
23- Idem ibid, Tom. II, p. 189.
24- Idem ibid, Tom. I, p. 332.
25- L'appel à l'Islam lancé par le Prophète(P).
la nature du conflit entre l'Imâm Ali et Muawiya(1)
Dés le début, il y avait dans la nature de l'attitude de l'Imâm - qui représentait la ligne de l'Appel islamique - et celle de l'attitude de Muawiya - qui incarnait la ligne de la déviation - de quoi imposer le résultat auquel le conflit entre les deux hommes a abouti.(1)
Pour traiter de la nature du conflit entre l'Imâm Ali et Muawiya, il y a plusieurs indications et points qu'il faut prendre en considération:
1- L'attitude de l'Imâm 'Alî face au conflit (avec Muawiya) et aux équivoques de ses circonstances consistait à s'attaquer à Muawiya pour le liquider politiquement. Donc, alors que l'Imâm 'Alî était, dans ce conflit, en position d'offensive, Muawiya se trouvait sur la défensive.
En effet, lorsque l'Imâm a pris la responsabilité du pouvoir de l'Etat islamique, il s'est considéré directement et personnellement chargé de mettre fin à la scission et aux tentatives de révolte illégale provoquée par Muawiya et la ligne Omayyade «qui ont usurpé le pouvoir et qu'on peut qualifier de Tulaqâ'» (2) ainsi que par «leurs descendants et tous ceux qui ont gardé une attitude belliqueuse et hostile à l'égard de l'Islam et qui ne s'y étaient convertis que par crainte et hypocrisie. (3)
La mission d'extirper ce schisme du corps de la Umma islamique était donc impérative pour l'Imâm. Elle constituait le problème le plus pressant qu'il devait résoudre. Ainsi, lorsqu'il a fixé sa capitale en Iraq et y a consolidé sa base populaire, son premier objectif politique était de mobiliser cette base sur laquelle il s'appuyait pour gouverner, et de liquider par la suite la scission illégitime que Muawiya avait provoquée au sein de la nation islamique. En revanche, le seul souci de Muawiya était de bien conserver Damas et de consacrer sa séparation des autres parties de la Umma islamique.
Cette vérité doit nous inciter à être conscients de la grande différence dans la nature des deux attitudes et de l'influence qu'elle exerce sur la nature du conflit. L'Imâm 'Alî était dans la situation d'un commandant qui donne l'ordre à son armée de s'expatrier en vue de livrer une bataille - offensive - pour laquelle elle n'a d'autre motivation que celle de faire régner le Message islamique. Car les Irakiens qui composaient l'armée de l'Imâm, n'étaient pas affectés, dans leurs intérêts par la séparation de Damas, et n'avaient rien de particulier contre les habitants de cette Province.
De ce fait, il fallait qu'ils fussent vraiment et fortement motivés par le Message islamique, pour livrer cette bataille, et qu'ils eussent assimilé profondément cette cause et été très conscients de son contenu et de ses dimensions, pour être à même de sacrifier leurs vies et leurs biens pour elle.
En revanche, Muawiya n'exigeait pas de son armée une telle générosité et un tel esprit de sacrifice. Il ne lui demandait ni d'occuper l'Iraq ni d'envahir le reste du monde islamique. Au contraire, il lui promettait la souveraineté et l'indépendance et à long terme, le leadership du monde islamique dont la capitale serait Damas.
La plupart de ceux qui ont combattu au côté de l'Imâm étaient des gens conscients ou presque de leur cause. Ils ont répondu aux impératifs du Message dès le début et ont senti que leur devoir islamique les obligeait à mettre fin à la scission. C'est pourquoi ils ont consenti les sacrifices qu'ils pouvaient. Ils ont livré courageusement plusieurs batailles acharnées, et ont offert à la cause islamique que l'Imâm défendait des sacrifices appréciables.
Mais inéluctablement, de tels sacrifices diminuaient progressivement, et proportionnellement au niveau de leur attachement à l'Imâm ou à celui de leur conscience de la cause. Cela vaut «notamment pour les chefs des tribus qui ont participé à la bataille, d'une part parce qu'ils vivaient sous le pouvoir de l'Etat que l'Imâm 'Alî présidait, d'autre part parce qu'ils voulaient soutenir les irakiens contre les gens de Damas, ou encore, parce qu'ils aspiraient à la souveraineté et à la victoire si l'Imâm 'Alî triomphait. En outre, l'armée de 'Alî comprenait des forces qui lui fournissaient leur appui pour sa politique sociale - soit par acquit de conscience, soit à cause de leur appartenance à certaines classes sociales». (4)
Ce sont ces faits qui expliquent le phénomène des trahisons successives, signalées dans les rangs des combattants de l'Imâm «et dont la plus étrange était celle de son cousin 'Abdullah Ibn 'Abbas, suivie de celle de son frère 'Obeidallah, lesquels ont accepté de se rallier à Muawiya à condition qu'il leur laissât ce qu'ils avaient pris de la trésorerie après l'assassinat de l'Imâm 'Ali». (5)
Ainsi, les deux thèses - celle de l'Imâm 'Alî et de Muawiya - étaient inégales, tant par l'effort exigé que par la motivation nécessaire.
La première thèse demandait à l'armée de s'expatrier en vue de faire une guerre pour la cause de Dieu, la seconde demandait à l'armée de rester dans ses bases et de défendre l'indépendance de son pays sur son propre territoire.
Cette grande différence entre les deux thèses jouait un rôle important dans l'attitude des deux antagonistes.
2- L'Imâm 'Alî devait faire face à une déviation à l'intérieur de la société islamique qu'il gouvernait, due aux circonstances et aux ambiguïtés politiques qui prévalaient avant son accession au Califat, ce qui s'ajoutait à sa responsabilité de mettre fin au schisme du monde islamique, tâche qui le préoccupait pleinement à ce moment-là.
L'Imâm 'Alî menait donc deux batailles, l'une contre le schisme politique, l'autre contre la déviation intérieure. (6)
Il lui fallait ainsi venir à bout des situations déviées, reprendre les biens concédés aux traîtres, combattre sans merci les pensées et les concepts déviationnistes et non conformes à la ligne islamique.
Les mesures prises par l'Imâm à cet effet ont touché quelques notables influents tels Talha et al-Zubair. Ceux-ci ont réagi en provoquant une révolte à Basrah pour renverser le gouvernement de l'Imâm sous le prétexte de venger 'Othmân.
Ainsi, alors qu'il devait s'appuyer sur toutes les forces intérieures pour mener son combat extérieur contre le schisme, l'Imâm 'Alî était contraint de mener un combat intérieur, difficile et épuisant, pour épurer et réformer la société qu'il gouvernait et qui vivait dans des situations complexes.
En revanche, Muawiya n'avait pas à mener un combat pour le changement à l'intérieur de sa société. Au contraire, il ne faisait que renforcer les tendances qui y prévalaient. Il s'est efforcé «d'acheter les consciences, de favoriser une catégorie de citoyens au détriment d'une autre, de fermer les yeux sur l'injustice faite aux cultivateurs et commerçants, contraints de payer des impôts pour financer les visées d'une poignée de chefs de tribu dont il se servait pour réprimer tout mouvement de libération». (7)
Il est notable - toutes les références historiques le confirment - que la province de Damas était entrée dans l'Etat islamique à la suite d'une conquête militaire et que l'Islam n'y a point pénétré profondément. De l'Islam, on n'y a retenu que le nom et les slogans. L'Islam, dans son contenu véritable n'avait pas trouvé le chemin des cœurs de ses habitants.
En effet, ceux-ci vivaient encore dans les résidus anté-islamiques et subissaient encore l'influence de la pensée qu'ils avaient épousée avant leur conversion à l'Islam; au point que leur état intellectuel, social et politique ne différait pas beaucoup de ce qu'ils étaient avant l'Islam.
C'est pourquoi, Muawiya ne voyait aucune contradiction entre sa thèse et ses objectifs d'une part, et la société de Damas d'autre part. Bien au contraire, celle-ci, par sa position économique, sociale, politique et intellectuelle, était toute désignée pour épouser sa thèse.
Alors que l'objectif de Muawiya consistait à fonder et à présider un «royaume-empire» n'ayant pas vraiment d'attaches religieuses, celui de l'Imâm 'Alî était de faire face à une déviation chronique datant de l'époque du Prophète (P) et qu'il devait impérativement éliminer.
3- La position que l'Imâm occupait avant l'accession au Califat et avant qu'il n'engageât la bataille contre Muawiya, différait de celle qu'occupait Muawiya avant cette bataille.
En effet, les fidèles ont conçu, dans leur esprit, l'Imâm 'Alî comme tout autre calife (au sens officiel du Califat) avant qu'il n'accédât au pouvoir. Cette conception consistait à ne considérer l'Imâm que comme un Compagnon vénérable qui avait rendu de nobles services du vivant du Prophète (P), tout comme n'importe quel autre Compagnon ayant rendu des services similaires.
L'Imâm 'Alî s'est élevé contre cette tendance dès le début, et a protesté contre les résolutions de Saqîfah visant à négliger sa thèse sur le leadership intellectuel et politique et à confier le pouvoir à d'autres que lui. C'est pourquoi il s'est abstenu de prêter le serment d'allégeance à Abû Bakr durant six mois. (8)
Mais les Musulmans résignés au fait accompli, et soumis à l'influence de la politique du pouvoir des trois premiers califes, ont persisté à appliquer à 'Alî la conception officielle du Califat. Vu cette appréciation, beaucoup de Compagnons s'estimaient être sinon dans la même position que celle de 'Alî, du moins, dans une position voisine.
Comme lui, ils étaient des compagnons du Prophète. Comme lui, ils avaient puisé leur savoir dans celui du Prophète. Même s'ils concédaient - dans les meilleures hypothèses - que l'Imâm était le plus dévot et le plus savant d'entre eux, la différence qui les en séparait, n'était selon eux, qu'une question de degré.
Cette situation ne prévalait pas dans la société de Damas qui ne connaissait d'autre leader que Muawiya Ibn Abî Sufian. En effet, les habitants de Damas s'étaient convertis à l'Islam sous le gouvernement du frère de Muawiya, Yazid Ibn Abî Sufian qui fut nommé par Abû Bakr, comme gouverneur. Lorsqu'il mourut, c'est son frère qui le remplaça. (9)
Par conséquent ces habitants considéraient Muawiya avec respect et estime, puisque c'était grâce à lui et à son frère qu'ils étaient passés du polythéisme à l'Islam.
Les Omayyades ont exploité ce fait lorsqu'ils ont combattu al-Hussain qu'ils considéraient comme un hérétique, rebelle à la légalité du «pouvoir légitime». S'ils sont parvenus à s'assurer le soutien de leurs concitoyens, c'est parce qu'ils avaient constaté qu'ils pouvaient compter sur leur appui religieux. (10)
On peut remarquer donc que les gens et les notables de Damas avaient une vision différente de celle que les iraquiens avaient de l'Imâm 'Alî.
Cette différence dans la vision des deux communautés, de leurs imâms respectifs - Mu'awiya et 'Alî - a eu pour conséquence ce qui suit: alors que 'Alî se heurtait constamment à des avis et des opinions contradictoires de la part de ses fidèles, et souvent au refus de son point de vue, Muawiya bénéficiait de l'obéissance totale de ses sujets.
4- Le procès que faisait l'Imâm 'Alî à Muawiya n'était pas au niveau de «la sensation» (11) mais de «la conscience». Or, tous les Musulmans n'étaient pas conscients.
Car «la plupart des gens comprennent la réalité sous l'influence des interprétations superficielles - qui avoisinent la sensation - basées sur des facteurs facilement perceptibles, et ne se donnent pas la peine de chercher ce qu'il y a au-delà de la réalité sensible, ni de connaître les motifs lointains, de nature missionnaire, (12) qui auraient contribué à la création de cette réalité». (13)
En revanche, le procès que Muawiya fait à 'Alî se situait au niveau de «la sensation». Or, la plupart des gens vivent l'état de «la sensation» et peu d'entre eux, celui de «la conscience» missionnaire.
Notes :
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1- Nous ne pouvons que nous étonner et nous attrister devant ces allégations qui se veulent scientifiques et objectives en faisant croire que ce conflit constitue l'une des étapes de l'édification de l'Etat et que Muawiya était un homme d'Etat, un bon politicien ingénieux qui a suivi une politique réaliste habile face à des politiques utopiques adoptées par ses adversaires, les défenseurs de la justice sociale et de la dignité humaine. Car il ne faut pas oublier que l'Etat Omayyade n'a pas vécu longtemps. Il n'a pas tardé à s'écrouler sous les coups des révoltés.
2- "les libérés": ce sont les polythéistes de Quraych, capturés à la suite de la Conquête de la Mecque et qui furent graciés et libérés par le Prophète.
3- "La Droite et la Gauche en Islam", par Ahmad 'Abbas Salih, p. 30.
4- Idem, p. 138.
5- Idem, p. 142.
6- Voir: "Le Domaine administratif".
7- "La Révolution d'al-Hussain", Muhammad Mahdi Chams al-Dine, p. 46.
8- "La Protestation" ("Al-ihtijaj"), par al-Tabari.
9- "Les Artisans de l'Histoire Arabe", Dr. Philippe Hatti.
10- "L'Etat Arabe, sa chute", Wellhausen et al-Tabari, Tom. V, p. 331.
11- Perception ou compréhension immédiate et par les sens; ce qui est perçu immédiatement, ce qui est tangible.
12- Qui se préoccupe des exigences du Message islamique.
13- "Des Notions Islamiques Générales", 5e cycle, Sayyed Muhammed Hussain Fadhlallah, p. 43.
Unicité : Ses Noms sont autres que Lui et Lui est autre que les Noms
Abû ‘Abdallah (l’Imam as-Sâdiq (as)) dit: “Le Nom de Dieu est autre que Lui. Toute chose nommée par un nom est créée à l’exception de Dieu. Quant à ce qu’expriment les langues et ce que font les mains, il est créé et Dieu est un de ses buts (ou finalités). Et Ce qui est Visé par le but est autre que le but. Le but est décrit et tout ce qui est décrit est fabriqué. Celui qui fabrique [crée] les choses n’est pas décrit par une limite nommée. Il n’est pas “constitué” pour que Sa “Constitution” [Son Entité] soit connue par une fabrication d’autre que Lui! Et Il n’aboutit pas à un but qui ne soit autre que Lui! Ne s’égare jamais celui qui comprend cette règle qui est l’Unicité pure. Alors prenez-la en considération, entérinez-la et comprenez-la avec l’autorisation de Dieu!
Celui qui prétend connaître Dieu par un voile ou une image ou un exemple est un associationniste, parce que son voile, son exemple, son image est autre que Lui. Lui est Un, Unifié. Alors comment L’unifie-t-il celui qui prétend Le connaître par autre que Lui? Celui qui connait Dieu est celui qui Le connaît par Dieu. Aussi, celui qui ne Le connait pas par Lui ne Le connait pas, mais connait autre que Lui. Il n’y a rien entre le Créateur et le créé.
Dieu est le Créateur des choses, non pas [à partir] de quelque chose qui était au préalable. Dieu est appelé par Ses Noms et Il est autre que Ses Noms et les Noms sont autres que Lui. ”
Usûl al-Kâfî, vol. 1 Kitâb at-Tawhid Bâb 37 p165/6 H4
Hadiths d'Imam Jafar Sadeq as sur le Coran 3
«Comprenez ce Coran contient la lumière de la piété, les lumières de, il n’a qu’à tourner ses yeux et il les ouvre pour allumer sa route, la pensé c’est la vie du cœur d’une personne qui analyse, comme celui qui a la lumière marche dans les obscurités ».
L’Imam Djafar as-Sadiq (a.s) dit :
« celui qui lit le coran chaque fois qu’il arrive à un verset qui a une question ou crainte, il demande le bonheur qu’il espère et demande à Dieu de le protéger de l’enfer et des supplices».
L’Imam Djafar as-Sadiq (a.s) dit :
« celui qui maîtrise le coran et qui l’applique sera avec les anges très proche de Dieu ».
L’Imam Djafar as-Sadiq (a.s) dit :
« celui qui lit le Coran et le maîtrise difficilement, par la difficulté de le maîtriser il a deux bénédictions ».
L’Imam Djafar as-Sadiq (a.s) dit :
« celui qui récite le coran étant jeune croyant le coran se mélangera avec sa viande et son sang, et Dieu le fera avec les gens les plus proches de lui, le coran deviendra sa défense le jour du jugement, il dit : o seigneur tout travailleur est payé de son travail sauf mon travailleur, il faut le mettre dans ta haute générosité, il dit : en ce moment Dieu le couvre deux habits parmi les habits du paradis, on met un diadème de la vertu, puis on lui dit : est ce que tu es satisfais de cela ? En ce moment le Coran dit : o seigneur je souhaitais plus que ça pour lui, en suite on lui donne la paix par sa main droite, et l’éternité dans sa main gauche, puis il rentre au paradis puis on lui dit : lis un verset coranique tu montes à un étape, en suite on lui demande : est ce que nous t’avons satisfais ? Il répond : bien sûre, il dit : celui qui le lit beaucoup et se fatigue pour l’apprendre en tête Dieu le donnera une bénédiction deux fois plus que ça ».
L’Imam Djafar as-Sadiq (a.s) dit :
« celui qui a été offert le coran et la foie, il est comme le parfum son odeur est bon, son goût est aussi on, quant à celui qui n’a pas été offert le Coran ni la foie, il est comme un coloquinte son goût est douloureux, il n’a pas l’odeur »
L’Imam Djafar as-Sadiq (a.s) dit :
« celui qui lit le Coran et mange les gens avec lui, viendra le jour du jugement avec un visage d’os sans viande ».
L’Imam Djafar as-Sadiq (a.s) dit :
« celui qui lit cent verset coranique et prie par elles dans une nuit Dieu le donnera GHounout d’une nuit, celui qui récite deux cent versets en dehors de la prière de la nuit Dieu écriera pour lui une ghintar de la bénédiction dans lawhoul mahfouz, le ghintar c’est mille deux cent Oughiya, et un oughiya est plus grand que la montagne de Ouhoud ».
L’Imam Djafar as-Sadiq (a.s) dit :
« celui qui oublie une sourate du coran, il se figurera dans l’image d’un homme très joli et dans un dégréé très élevé dans le paradis, quand il le voit dit : qui es tus, quel bel est-tu ! Je souhaiterais que tu sois pour moi, il le répond : Tu ne m’a pas reconnu ? Je suis tel sourate, si tu ne m’avais pas oublié j’allais te faire monter dans cette étape ».
L’Imam Djafar as-Sadiq (a.s) dit :
( Ils ont rapporté de Yaghoub d’Ahmar qu’il dit : Je dis à Abû Abdullah : j’ai sur moi beaucoup de crédits je fallais oublier le coran, en ce moment Abû Abdullah dit :
« le Coran, le Coran, comprend qu’un verset coranique et une sourate viendront le jour du jugement jusqu'à ce qu’ils monteront mille étapes c'est-à-dire dans le paradis, puis disent : si tu m’avais maîtrisé je t’allais envoyer ici ».
L’Imam Djafar as-Sadiq (a.s) dit :
( Ils ont rapporté de Yaghoub Ahmar qu’il dit : « Je dis à Abû Abdullah (a s) : que Dieu te pardonne ! J’ai eu des problèmes et des choses ça ne me reste aucun bonheur sauf il est perdu dans ces problèmes, même le coran j’ai oublié quelque chose de lui, il se panique lorsque j’ai parlé du coran, puis dit : )
«un homme oublie une sourate du coran en suite il le vient le jour du jugement jusqu'à ce qu’il le fait monter quelques étapes, puis il dit : salut soit sur toi ! Il répond : à toi de même, qui est-tu ? il dit : je suis le tel sourate tu m’avais perdu et m’avais abandonné, mais si tu m’avais pris je t’allais te faire monter à cette étape, puis il indexas par son index puis dit : prenez le coran, apprenez le, il y a parmi les gens qui apprennent le coran pour qu’on dit celui là est lecteur du coran, il y a parmi eux qui l’apprend pour avoir la bonne voix, on dit : telle personne a une bonne voix, le bonheur n’existe pas sur ça, il y a parmi eux qui le lit dans la nuit et la nuit et puis n’a pas besoin qui a compris et qui n’a pas compris ».
L’Imam Djafar as-Sadiq (a.s) dit :
Ils ont rapporté de Sa’id bun A’araj il dit : « j’ai demandé Abû Abdullah d’un homme qui récite le coran puis l’oublie, puis le récite puis l’oublie, est ce qu’il a des péchés ? Il dit : non».
L’Imam Djafar as-Sadiq (a.s) dit :
« le coran est contrat de Dieu sur sa créature, il est nécessaire pour un musulman de regarder son contrat, et de lire chaque jour cinquante verset ».
L’Imam Djafar as-Sadiq (a.s) dit :
« la maison dont on lit le coran, on adore Dieu que sa grandeur soit exaltée de dans, sa bénédiction devient abondante, les anges la visite, les satans s’éloignent d’elle, elle est la lumière des gens des cieux comme les étoiles donne la lumière pour les gens de la terre, et la maison dont on ne lit pas le coran, on n’adore pas Dieu, sa bénédiction sera peu, les anges la quittent, et les satans viennent de dans ».
L’Imam Djafar as-Sadiq (a.s) dit :
« il nous réunissait et nous ordonnait d’adorer Dieu jusqu'au lever du soleil, il ordonnait de lire celui qui lisait entre nous, celui qui ne pouvait pas lire il l’ordonnait d’adorer Dieu, la maison où on récite le coran et on adore Dieu son bonheur est toujours abondant ».
L’Imam Djafar as-Sadiq (a.s) dit :
« qu’est ce qui empêche un commerçant d’entre vous qui s’occupe de son marché, quand il revient dans sa maison ne doit pas dormir avant de réciter une sourate du Coran, il aura de chaque verset qu’il récite dix bénédiction, et dix péché sera effacé pour lui ».
L’Imam Djafar as-Sadiq (a.s) dit :
«il me fait plaisir de l’existence d’un coran dans la maison qui chasse les Satan ».
L’Imam Djafar as-Sadiq (a.s) dit :
« trois se plaigneront chez Dieu, une mosquée détruite que ses gens ne prient plus de dans, un savant entre les ignorants et un coran monté que les poussières sont tombés sur lui, personne ne le lit ».
L’Imam Djafar as-Sadiq (a.s) dit :
« Analysez le Coran il est arabe ».
L’Imam Djafar as-Sadiq (a.s) dit :
« il est detesté de lire sourate Ikhas par une seule respiration ».
L’Imam Djafar as-Sadiq (a.s) dit :
Ils ont rapporté d’après Abû Basir, d’après Imam Abû Abdullah (a s) dans la parole de Dieu ?N~E^a' C,a'?N~A^a" E^N~E^i'a'C, il dit : « c'est-à-dire tu lis lentement et tu fais une bonne voix».
L’Imam Djafar as-Sadiq (a.s) dit :
« le coran est descendu par la tristesse il faut le lire par la tristesse »
L’Imam Djafar as-Sadiq (a.s) dit :
« Dieu que sa grandeur soit exaltée avait révélé à Moise fils d’Imran que si tu t’arrêtes devant moi t’arrêtes à la position d’un pauvre fatigué et si tus lis le taora il faut me le faire entendre par une voix de tristesse ».
L’Imam Djafar as-Sadiq (a.s) dit :
Ils ont rapporté de Mouawiya Ibn Ammar, il dit : « Je dis à Abû Abdullah (a s) : l’homme voit qu’il n’a rien fait dans l’invocation et dans la lecture jusqu'à ce qu’il lève sa voix, en ce moment dit :
« il n’est pas mal, comprends qu’Ali Bun Hussein avait la meilleure voix du coran entre les gens, il levait sa voix jusqu'à ce que les gens de la maison entendent, aussi Abû Diafar avait la meilleure voix du coran, quand il se levait dans la nuit il lisait en haute voix, ceux qui étaient en passage et autres se levaient et écoutaient sa lecture».
L’Imam Djafar as-Sadiq (a.s) dit :
« chaque chose a une ruse, la ruse du Coran est la bonne voix ».
L’Imam Djafar as-Sadiq (a.s) dit :
« Apprenez la langue Arabe comprenez qu’elle est la parole de Dieu dont qu’il a communiqué avec sa créature et les ancêtres ont parler; fin de citation ».
L’Imam Djafar as-Sadiq (a.s) dit :
« il est un homme non arabe de ma nation qui lit le coran par son accent les anges le monte à un accent arabe».
Hadiths d'Imam Jafar as-Sadeq sur le saint Coran 2
Hadiths d'Imam Jafar as-Sadeq sur le saint Coran
« Trois choses se plaindront à Allah, le Noble le Grand, [le Jour du Jugement] : une mosquée désertée dans laquelle les gens de la ville n’[y] lisaient pas la prière, un Savant qui était parmi les ignorants [toutefois, les gens se servaient pas de lui] ; et le Coran qui n’était pas lu et était laissé que la poussière s’amasse dessus ».
Usul-ul-Kafi,vol. 2, p. 613
L’Imam Djafar as-Sadiq (a.s) dit :
« Allah récompensera la personne qui lit beaucoup le Coran et fait une promesse avec lui pour essayer de le mémoriser même si cela pourrait occasionner une grande difficulté, d'une double récompense ».
Thawabul-A'mal, p. 227
L’Imam Djafar as-Sadiq (a.s) dit :
« Celui qui garde le Coran et agit aussi selon lui sera avec les Anges nobles, dévoués le Jour du Jugement ».
Usul-ul-Kafi, vol. 2, p. 603
L’Imam Djafar as-Sadiq (a.s) dit :
« Celui qui lit le Coran et est un jeune croyant, le Coran se mélange avec sa chaire et son sang, et Allah, le Noble et Grand, le placera avec les Anges nobles, dévoués. De plus, le Coran agira comme une barrière [entre lui et le Feu de l'Enfer] le Jour du Jugement ».
Thawab-ul-A'mal, p.226
L’Imam Djafar as-Sadiq (a.s) dit :
« Assurément, le Coran ne doit pas être lu en hâte ou très rapidement. Il doit plutôt être lu lentement, par parties mesurées. Toutes les fois que vous atteignez un Verset qui parle du Paradis, alors arrêtez-vous [à ce Verset] et demandez à Allah [les délices] du Paradis. Et à chaque fois que vous parvenez à un Verset qui parle de l'Enfer, alors arrêtez-vous [à ce Verset] et cherchez protection d'Allah du Feu de l'Enfer [et de la punition] ».
Usul-ul-Kafi, vol. 3, p.301
L’Imam Djafar as-Sadiq (a.s) dit :
« Je souhaiterai voir un Coran dans chaque maison afin qu'à travers ceci, Allah repousserait Satan [de cette maison] ».
Fadhl-ul-Qur'an, p. 669
L’Imam Djafar as-Sadiq (a.s) dit :
« un fils d’Adam sera appelé le croyant pour le jugement, le coran se présente devant lui d’une façon très merveille et dit c’est moi le Coran et voilà ton serviteur croyant qui se fatiguait beaucoup pour me lire, me récitait durant toutes les nuits, en pleurant quand il me récite, il faut le faire satisfait comme il me satisfaisait, il dit : en ce moment il dit : Mon serviteur tends ta main droite, et prends plein de la satisfaction de Dieu, et remplit sa main gauche par la miséricorde de Dieu puis on lui dit : ce paradis est licite pour toi, tu lis tu montes, quand il récite un Verset Il monte une étape »
L’Imam Djafar as-Sadiq (a.s) dit :
« il est bon pour un musulman de n’est pas mourir jusqu'à ce qu’il apprend le coran, ou bien il soit dans le chemin de l’apprendre ».
L’Imam Djafar as-Sadiq (a.s) dit :
« si Dieu que sa grandeur soit exaltée réunit les premiers et les derniers et soudain une très jolie personne vient qu’on n’a jamais vu comme lui, si les croyants le regarde-il est le coran – ils disent : celui –ci fait parti de nous, il est la meilleure chose que nous avons vu, quand il les approche, il les paye (jusqu'à ce qu’il dit jusqu'à ce qu’il s’arrête à la coté droite du trône, en ce moment Dieu que sa grandeur soit exaltée dit : je jure par mon honneur et par ma haute place aujourd’hui je vais honoré celui qui t’a honoré et j’insulte celui qui t’a insulté.
Une sublime définition du Tawhid donnée par l'Imam Ali ibn Abi Taleb (as) dans Nahjul-Balagha
(2) Tout ce qui est déterminé a été créé. Toute chose qui dépend d’une autre n’est qu’effet.
(3) Dieu agit sans le secours d’un instrument, prévoit sans avoir besoin de réfléchir ; il est riche sans chercher un profit, il n’est pas soumis au temps, et se passe d’organes ; son existence, son essence, son éternité ont précédé toute durée, tout néant, tout début.
(4) En dotant les sens de sensibilité il a été reconnu comme n’ayant point des sens ; en accordant la contradiction aux choses, il a été reconnu comme n’ayant point de contradiction ; en confrontant les choses, il a été reconnu comme n’ayant point de semblable.
(5) Il opposa la lumière aux ténèbres, la clarté à l’obscurité, l’immobilité au mouvement, le chaud au froid, il concilia leurs contradictions, renoua leurs divergences et distingua leurs différences.
(6) Nulle limite ne le borne, nul calcul ne le dénombre. Cependant les outils se limitent et les machines se comparent entre elles. « Depuis », « peut-être », « cependant » sont des termes inapplicables à son antériorité, à son éternité et à sa perfection.
(7) Par ses attributs il s’est laissé pressentir par la raison et par eux il s’est refusé aux regards ; il n’est soumis ni à l’immobilité, ni au mouvement. Comment serait-il donc soumis à son œuvre ? S’il en était autrement, son essence serait multiple et son éternité aléatoire ; il aurait eu un prédécesseur s’il avait un successeur, et il aurait cherché la perfection s’il avait une imperfection. Alors, il serait marqué du cachet du créé et serait devenu signe au lieu d’être source de référence.
Il aurait perdu son pouvoir d’invulnérabilité et aurait été affecté par les choses comme chaque créature.
(8) Il est immuable, éternel, ne connaît pas de fin. Il n’engendra point pour qu’il soit engendré ; il ne fut pas engendré pour connaître des limites.
(9) Il est au-dessus de toute paternité et de toute souillure féminine ; l’imagination ne l’atteint point pour pouvoir l’évaluer ; les intelligences ne le conçoivent point pour pouvoir le décrire ; les sens ne parviennent point à le saisir pour en avoir une sensation ; les mains ne sauraient le toucher pour en prendre contact ; il ne change point d’état, les circonstances n’influent point sur lui.
(10) La succession des nuits et des jours ne l’use point ; de même les ténèbres et la lumière ne le modifient point. Il ne peut être décrit comme étant un ensemble de parties, d’organes ou de membres ou un phénomène quelconque, on ne peut le connaître par le « qui » et le « comment » ; on ne peut parler à son propos de limite ou de fin, de rupture et de but.
(11) Les choses ne sauraient le contenir ni pour le rehausser ni pour le rabaisser ; aucune chose ne peut l’incliner ni l’équilibrer. Il ne s’incarne ni ne se désincarne. Il informe sans le secours d’une langue ni d’une gorge. Il entend sans oreille, ni organe. Il s’exprime sans parler, retient sans mémoire, il veut sans intention, aime et accorde ses faveurs sans pour autant faire preuve de faiblesse, il déteste et se fâche sans souffrir. Il dit à ce qu’il veut créer : « Sois » et il est, sans proférer ni lancer un appel
retentissant. Cependant son Verbe est en lui-même un acte qu’il a créé et modulé de par sa grâce. Le Verbe n’existait pas avant qu’il ne l’eût créé car s’il pouvait exister, il y aurait eu alors un second Dieu.
(12) On ne peut dire de Lui : Il fut après n’avoir pas été, sinon il aurait été soumis aux lois de la création ; et il n’y aurait point de différence entre la création et Lui, il n’aurait point de supériorité sur elle. Alors le créateur égalerait la créature, le maître d’œuvre, l’œuvre.
(13) Dieu conçut les créatures sans modèle préexistant et ne recourut à aucune de ses créatures pour l’aider. Il fit la terre et la soutint sans effort et l’installa sans le secours d’un support ; il l’établit sans colonnes et la suspendit sans appui. Il l’immunisa contre toute déviation et inclinaison, il la protégea de la chute et de l’effritement ; il ancra ses montagnes et les éleva ; il en fit jaillir des sources, traça ses vallées ; son œuvre ne connut point de faiblesse, ni d’ébranlement. Il la domine par sa puissance et sa gloire. Il en connaît les secrets grâce à sa science et à sa sagesse. Il est au-dessus de toute chose par sa majesté et sa puissance.
(14) Rien ne peut s’opposer à ses désirs, ni s’opposer à lui ou le vaincre, ni être plus rapide que lui ou le dépasser. Il n’a nul besoin d’un possédant pour s’enrichir. Les choses lui sont soumises et se courbent humblement devant sa grandeur ; elles ne sauraient échapper à sa puissance pour un autre et se dérober ainsi à ses faveurs ou ses sanctions.
(15) Il n’a point de semblable pour se comparer à lui, ni d’adversaire pour se mesurer à lui.
C’est lui qui anéantira la création et ce qui restera du monde sera comme ce qui en manquera.
(16) L’anéantissement du monde après sa création, est-il donc plus étonnant que son modelage et sa création ?
(17) Si tous les animaux (volant et marchant) vivant dans des enclos quels que soient leurs genres, leurs races ou leurs espèces, leurs communautés intelligentes ou inintelligentes, si tous s’unissaient pour créer le plus petit des insectes, ils en seraient incapables et ne sauraient comment lui insuffler la vie leurs intelligences les plongeraient dans l’indécision et les égareraient ; leurs forces seraient pour toujours impuissantes. Ils finiraient par être avilis, épuisés et reconnaîtraient leur défaite, leur incapacité de créer le plus petit insecte et admettraient humblement leur incapacité de pouvoir l’exterminer.
(18) Dieu (que son nom soit béni) redeviendra absolument seul après la disparition du monde ; tel qu’il était avant la création du monde, il sera après la disparition de celui-ci. Il n’y aura ni temps, ni espace, ni moment, ni durée. Les termes et les destinées disparaîtraient, alors les années et les heures subiraient le même sort. Rien d’autre que Dieu, l’unique et le dominateur de qui dépendent toutes choses. Il a créé le monde sans qu’il ait besoin de son aide et l’anéantira sans le consulter. S’il pouvait se refuser à sa puissance, le monde demeurerait éternel. Nulle création ne lui a coûté un effort et n’a été pour lui une charge. Il n’a pas créé le monde pour renforcer une puissance, ni par peur de disparition ou d’affaiblissement, ou pour en recevoir un quelconque appui contre quiconque, ni pour se protéger contre un adversaire séditieux, ni pour étendre par lui son empire, ni pour se faire des associés dans son royaume, ni pour combler une solitude.
(19) Puis, il anéantira le monde après sa création non par lassitude, née de son organisation et de sa direction, ni pour prendre repos ou pour se débarrasser d’une charge. Dieu n’est point rebuter par une longue durée pour être porté à en hâter la fin.
(20) Il a aménagé le monde par sa mansuétude, l’a maintenu par ses ordres, et l’a perfectionné par son vouloir. Il le reconstitue après sa disparition sans qu’il en ait besoin, sans se faire aider par qui que ce soit, ni pour se débarrasser de l’isolement en faveur d’une compagnie, ni pour se tirer d’une situation d’ignorance et d’aveuglement à un état de connaissance et de clairvoyance, ni pour se tirer d’un état de pauvreté et de besoin à un état de richesse et d’abondance, ni d’un avilissement et de bassesse à une situation de grandeur et de puissance.
Les Yéménites aguerris prennent les armes contre Israël et ses alliés occidentaux
Par Wesam Bahrani
Après que les États-Unis et l’Arabie saoudite ont lancé une guerre dévastatrice au Yémen, le chef martyr du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, s’est vigoureusement attaqué à leurs piètres justifications.
« Ils (les Saoudiens) ont dit : c’est la guerre des Arabes, c’est la guerre de l’arabisme. Une guerre des Arabes contre qui ? Contre un peuple arabe ? Contre de purs Arabes ? », a-t-il déclaré dans son discours du 18 avril 2015.
« Regardez leurs traits, leur dialecte, leur langue, leur poésie, leur littérature, leur éloquence, leur aisance, et regardez leur dignité, leur courage, leur enthousiasme, leur paternité, leur refus de l’injustice, leur honneur, leur fierté, leur générosité et leur bienveillance. Si le peuple yéménite n’est pas arabe, alors qui sont les Arabes ? » a-t-il ajouté.
Le chef du mouvement de résistance islamique au Liban, tombé en martyr lors d’une frappe aérienne israélienne le 28 septembre en raison de son soutien à la Palestine, a rendu hommage à la grande civilisation yéménite.
« Avant l’islam, ils étaient la civilisation des Arabes. Lorsque la péninsule arabique et ses habitants ne savaient ni lire ni écrire et se disputaient un canal d’eau ou une épouse kidnappée, le Yémen avait une civilisation et le Yémen avait une urbanité », a-t-il noté.
« Après l’islam, la contribution des Yéménites au djihad dans l’islam est bien connue et documentée dans l’histoire, attestée par tous les pays musulmans. L’Indonésie, le plus grand pays musulman aujourd’hui - qui a apporté l’islam à l’Indonésie ? Les érudits, les commerçants et les prédicateurs yéménites ».
Il a ensuite parlé des tribus yéménites – « bien connues en généalogie, profondément enracinées dans l’histoire et présentes dans les livres, dans la science humaine, dans la science de la généalogie et dans la science des tribus. »
« Les Yéménites n’ont pas besoin d’une certification de leur identité arabe ou de leur islam. Je dis plutôt que ceux qui agressent le peuple yéménite aujourd’hui sont ceux qui devraient chercher à obtenir une certification de leur islam et de leur arabité », a déclaré Sayyed Hassan Nasrallah.
« C’est une honte. Il y a des gens (faisant référence aux royaumes arabes du golfe Persique) dont on ne connaît pas l’origine, qui veulent débattre de la question de savoir si les Yéménites sont arabes ou non et défendre leur propre arabité. »
Ce discours était une véritable leçon de maître sur la manière de comprendre la dynamique de la résistance yéménite et sur les raisons pour lesquelles le régime sioniste continuera d’échouer dans sa mission suicidaire délirante de « décapiter le Yémen ».
Ce pays du sud de la péninsule arabique a dû faire face pendant huit ans à une agression avec des armes américaines de pointe, des renseignements et d’autres formes de soutien logistique sous différentes formes et provenant de différentes sources.
Et durant ces huit années, rien n’a été épargné. L’aéroport international de Sanaa, le port de Hudaydah et de nombreuses autres infrastructures vitales ont été réduits en miettes.
Malgré tout cela, la révolution très populaire menée par Ansarallah et sa résistance contre l’hégémonie américaine, qui dirigeait la guerre aux côtés d’autres grandes puissances occidentales, en est sortie victorieuse.
Le régime sioniste veut désormais tenter de briser la fermeté du gouvernement de Sanaa, qui bénéficie du soutien populaire de ce pays arabe.
Beaucoup se demandent pourquoi l’attention se porte désormais sur le Yémen.
La question la plus méprisée par les peuples de cette région est l’hégémonie et l’impérialisme. C’est la pire forme d’humiliation, en particulier dans le monde arabe, que les États-Unis et leurs supplétifs sionistes occupent des terres, en particulier la terre sainte de l’Islam.
La Palestine occupée est à l’avant-garde de cette lutte.
Le peuple lui-même est le seul moyen de vaincre toute source d’insécurité en Asie de l’Ouest en proie à des guerres et à des conflits.
La clé pour mettre fin à cette ignorance est de créer un environnement favorable à la lutte palestinienne. Les gouvernements ne peuvent pas y parvenir seuls si la population ne partage pas ce désir.
Lorsque nous évaluons les pays individuellement, le problème réside principalement dans les dirigeants eux-mêmes, qui interdisent les manifestations, les festivals, les conférences pro-palestiniens et bien d’autres moyens de sensibilisation.
Jusqu’à ce que ces dirigeants soient renversés.
Quelques pays font exception à cette règle : l’Irak, la République islamique d’Iran, le Liban et plus important encore, le Yémen. Le Yémen, pays le plus pauvre de la région de l’Asie occidentale, est un cas très particulier.
Chaque vendredi, des manifestants envahissent les rues de toutes les grandes villes du pays pour manifester leur soutien à la Palestine. Ces rassemblements prennent de l’ampleur dans le contexte du génocide à Gaza, qui a déjà coûté la vie à plus de 45 400 Palestiniens, en majorité des enfants et des femmes.
Au niveau gouvernemental, la coalition dirigée par Ansarallah à Sanaa affirme que les attaques du régime sioniste, des États-Unis et de la Grande-Bretagne n’affecteront pas son soutien à la Palestine « quel qu’en soit le prix ».
Chaque jeudi, le chef d’Ansarallah, Sayyed Abdul-Malik al-Houthi, prononce un discours décrivant les développements régionaux.
C’est ce que Sayyed Nasrallah a fait dans ses discours lorsqu’il les a divisés en segments qui expliquaient clairement ce qui se passait et quelles devraient être les positions du Hezbollah et du monde islamique.
Al-Houthi a repris ce rôle, comblant le vide laissé par le leader emblématique du Hezbollah.
Les forces armées yéménites ont interdit aux navires israéliens et affiliés à Israël de transiter par la mer Rouge pour accoster au port d’Eilat ainsi qu’à ceux qui tentent d’atteindre d’autres quais israéliens dans la mer d’Arabie.
Les forces armées yéménites attaquent Tel-Aviv, échappant aux systèmes d’interception de missiles du CENTCOM et des sionistes avec des missiles balistiques hypersoniques à un rythme beaucoup plus élevé désormais, parallèlement aux attaques de drones.
« Dans cette bataille et ce devoir sacrés et humanitaires, rien ne nous arrêtera », a récemment déclaré le porte-parole militaire yéménite, le général Yahya Saree. Ses déclarations interviennent à chaque fois que les Yéménites lancent une attaque.
En substance, le Yémen a endossé le rôle du Hezbollah avec tous les ingrédients nécessaires pour en faire une force redoutable au sein de l’Axe de la Résistance contre l’Axe du Génocide israélo-américain.
Le peuple, le gouvernement, les forces armées et un leader inspirant ont tous dépassé les attentes des observateurs régionaux et ont été à la hauteur du discours du martyr Sayyed Nasrallah en avril 2015.
Pour les sionistes, le Yémen n’est ni le Liban ni Gaza. Pour attaquer l’aéroport international de Sanaa, jeudi, il a fallu que les avions de combat fassent un aller-retour de 2 000 kilomètres.
Jeudi soir, un missile hypersonique yéménite a frappé l’aéroport Ben Gourion, l’aéroport le plus fréquenté des territoires palestiniens occupés, blessant des dizaines de colons.
Alors que plusieurs puissances régionales et occidentales ont mené huit années de guerre sans succès contre le Yémen, le régime sioniste envisage de consacrer plus du double de ce temps à tenter d’avoir un impact sur la Résistance yéménite.
En outre, les bases militaires américaines dans la région sont à portée des missiles yéménites. C’est un point évoqué par les responsables d’Ansarallah.
Plus important encore (en dehors de la confusion du Pentagone sur la vitesse des missiles yéménites), quand le moment sera venu, Sanaa fermera le détroit de Bab el-Mandeb.
Ce sera un cadeau de bienvenu pour le président américain élu Donald Trump alors que les prix du pétrole grimperont à 200, 300, voire 500 dollars le baril.
« Nous les paralyserons (le Yémen) jusqu’à ce qu’ils apprennent ce que le Hamas et le Hezbollah ont appris », s’est pour sa part vanté Benyamin Netanyahu, parmi d’autres balivernes embarrassantes sur la défaite de l’Axe de la Résistance.
Les faits sur le terrain mettent en évidence une réalité radicalement différente, mais bonne chance pour conquérir le Yémen ou ouvrir le port d’Eilat, qui a fait faillite à la suite d’une décision prise à Sanaa sur la mer Rouge.
Bébés morts de froid à Gaza : la position de l'ambassadeur allemand provoque la colère de Tel-Aviv
Les récentes positions de l'ambassadeur d'Allemagne en Palestine occupée concernant le martyre des bébés et des nourrissons palestiniens à Gaza à cause du froid ont provoqué la colère de Tel-Aviv.
Le ministère israélien des Affaires étrangères a exprimé sa protestation contre le message publié par l'ambassadeur d'Allemagne en Palestine occupée concernant la mort de trois bébés palestiniens à cause du froid dans la bande de Gaza.
Selon le magazine Al Qods al-Arabi, le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères a critiqué la réaction de Steffen Seibert, ambassadeur d'Allemagne en Palestine occupée, pour avoir publié un message sur le martyre de trois bébés palestiniens morts à cause du froid, de la persistance de la guerre et d'un siège qui dure depuis plus de 14 mois. Le responsable sioniste a prétendu qu’il s’agissait d’une histoire montée de toutes pièces et n’était pas basé sur les réalités actuelles dans la bande de Gaza.
Le Hamas a mis en garde contre la politique expansionniste d'Israël en Syrie
Le mouvement de résistance palestinien Hamas a mis en garde contre la politique expansionniste israélienne en Syrie après la chute de l'ancien président Bachar al-Assad.
Faisant référence aux commentaires du ministre israélien de la Communication d'extrême droite, Shlomo Karhi, selon lesquels Israël devrait atteindre les portes de Damas, le Hamas a déclaré dimanche que ces propos indiquaient les intentions agressives du régime israélien envers la région et son peuple.
Le mouvement a déclaré que l'assaut du terroriste Karhi dans les cours de la mosquée Al-Aqsa avec des dizaines de colons extrémistes et ses déclarations confirmant les aspirations de son entité voyou à atteindre les portes de Damas sont une confirmation des intentions et des ambitions coloniales d'Israël envers les territoires arabes.
Le groupe a appelé les nations arabes et musulmanes à s’unir face à la politique expansionniste israélienne et à affronter les plans du « régime fasciste et son agression continue ».
40 militaires israéliens tués dans le nord de Gaza depuis octobre (radio de l'armée israélienne)
Les groupes de résistance palestiniens poursuivent leurs opérations anti-israéliennes et tirent davantage de missiles et de roquettes sur des cibles israéliennes dans les territoires occupés.
La radio de l'armée israélienne a reconnu ce dimanche 29 décembre que 40 militaires israéliens avaient été tués dans le nord de Gaza depuis le début de l'offensive militaire du régime sioniste à Jabalia en octobre 2024.
Entre-temps, 5 541 militaires israéliens ont été blessés au cours de cette période, selon l'armée israélienne, qui est accusée de dissimuler un bilan plus élevé.