
تقي زاده
Al-Azhar met en garde contre l’infiltration de Daech en Afrique
L’Observatoire de l’extrémisme de l’Université d’al-Azhar d’Égypte a mis en garde contre l’influence accrue du groupe terroriste et takfiriste Daech dans les pays africains.
En Égypte, l’Observatoire de l’extrémisme de l’Université d’al-Azhar a averti, le dimanche 7 janvier, que les groupes terroristes, dont et surtout Daech, avaient renforcé leur présence dans les pays africains.
« Les éléments de Daech se sont regroupés et réorganisé dans les pays africains afin d’y préparer des attaques terroristes contre les autres pays. Les groupes terroristes Boko Haram au Nigeria et al-Shebab en Somalie utilisent les pays comme le Cameroun, le Nigeria, la Somalie et d’autres pays de l’Afrique centrale pour préparer des attaques contre les civils innocents qui souffrent déjà de la pauvreté et de la maladie », a indiqué l’Observatoire de l’extrémisme dans un communiqué.
L’institut égyptien a ensuite appelé à une large mobilisation pour aider les pays africains à se débarrasser du terrorisme.
Dans la foulée, Oussama Nabil, ex-président de l’Observatoire de l’extrémisme d’al-Azhar, a déclaré que cet institut avait récemment entrepris des mesures sérieuses pour empêcher la propagation des pensées extrémistes dans les pays africains.
Nasrallah surprendra à nouveau Israël
La première semaine de l'année qui s'ouvre a été riche en événements. Israël s'est fait une joie de voir, sans doute un peu précipitamment, à travers la grogne sociale dans quelques villes iraniennes, les prémices d'une "révolution colorée".

En Israël, l'euphorie s'est si rapidement emparée de la classe dirigeante que le Premier ministre Netanyahu, oublieux de toutes les insanités qu'il avance régulièrement sur l'Iran et les Iraniens (menace de guerre, de bombardement...), est apparu à l'écran en personne pour appeler à la guerre civile dans les rues de Téhéran et de la province. Or cette immense joie a quelque peu distrait Netanyahu et son clan de l’un des événements majeurs qui s’est produit cette semaine et qu’analyse l'éditorialiste de Raï al-Youm, Adbel Bari Atwan : le célèbre chroniqueur revient sur l'entretien accordé par le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah à la chaîne Al Mayadeen.
L'entretien, empreint d’une extrême simplicité, contient, selon le journaliste, «quatre grandes surprises pour Israël » :
«1 Nasrallah a reconnu avoir rencontré une délégation de Fatah et s’être entretenu avec elle de la perspective d’un élargissement du soulèvement qui secoue les territoires palestiniens depuis que Washington a reconnu la judaïsation de Qods. Un soulèvement qu'appuie le mouvement de Mahmoud Abbas, président de l’Autorité autonome. Et les groupes palestiniens, dans leur totalité, n'attendent que cela: un retour de l’OLP à l’option armée face à Israël maintenant que les États-Unis ont enterré tout espoir de compromis.2 Nasrallah a évoqué la guerre qu'Israël finira par imposer tôt ou tard au Liban, guerre qui sera « pleine de surprises » et qui aura "comme point de départ la Galilée" dans le nord d’Israël. De toute évidence, le Hezbollah n’aura plus une posture défensive, mais offensive.
3 À sa sortie de guerre en Syrie, le Hezbollah semble avoir pleinement pris conscience des vertus du principe de "surprise" à titre d’une tactique de combat. Le Hezbollah se réserve donc le droit de prendre de court l’adversaire et n’hésitera pas à recourir à "des armes nouvelles" qui lui garantissent la victoire.
4 Dans son entretien avec Al Mayadeen, Nasrallah a tenu aussi à souligner un point crucial dont Israël devra tenir compte : "quiconque aurait mis au pas Daech, vaincra Israël". Après tout, les soldats israéliens ne sont ni aussi coriaces que les combattants de Daech ni aussi déterminés qu'eux pour "se faire sauter" pour battre l’adversaire».
Arrivé à ce stade de l'article Atwan évoque la force qui se dégagerait d'une alliance entre les nationalistes palestiniens et la Résistance:
« Que le secrétaire général du Hezbollah entre en contact avec le Fatah, il y a là un tournant stratégique : le poids politique et militaire du Fatah est important pour le Hezbollah qui a déjà à ses côtés la Résistance palestinienne. La rencontre de Nasrallah avec les représentants du Fatah signifie à vrai dire qu'Abbas et son entourage ont noyé toute illusion de compromis avec Israël, quitte à couper les ponts avec les Américains et leurs alliés, et à se retirer des accords d'Oslo. Dans la foulée, il se peut que Washington cesse plutôt que prévu son assistance budgétaire à l'Autorité autonome palestinienne et pousse de la sorte Abbas à s'éloigner de son siège à Ramallah.
Mais pour revenir au principe de surprise si mystérieusement évoqué par Nasrallah au cours de son entretien avec Al Mayadeen, on se rappelle fort bien du destroyer israélien abattu sur les côtes libanaises en juillet 2006 (guerre Israël/Liban) alors qu'Israël ne s'y attendait pas. Ou encore de cette navette conçue par le Hezbollah qui, à en croire le commandant en chef de la marine israélienne, Eli Sharvit, est l'une des meilleures du monde, capable de porter des missiles multifonctionnels. Cette navette a même poussé les Israéliens à équiper leurs terminaux gaziers en Méditerranée de batteries de missiles anti-missiles "Dôme de fer". Le commandant du port Ashdod n'écarte pas non plus d'autres surprises comme celles qui pourraient émerger par exemple du fond des mers comme des submersibles-kamikazes ou des commandos marins qui sachent planter des mines sous l'eau, au passage des embarcations israéliennes".
Et Atwan de conclure :
" Partout au Moyen-Orient, la Résistance gagne du terrain et paradoxalement, la décision de Trump de reconnaître Qods comme capitale d'Israël a fait accélérer cette ascension. Nasrallah n'est pas du genre à faire des promesses en l'air et à prendre ses rêves pour la réalité : quand il confirme l'existence des coopérations sécuritaires entre le Hezbollah et les pays européens, il faut le prendre à la lettre. Après tout, l'arsenal du Hezbollah pourrait ne pas contenir que des armes russes ou iraniennes. Cela veut dire très clairement que l'Europe pourrait faire du Hezbollah son allié favori, dans la lutte qui est la sienne contre le terrorisme. Très mauvaise nouvelle pour Israël et ses alliés arabes qui ont longuement poussé le bloc européen à agir contre le Hezbollah".
Violences envers les Rohingyas: la rébellion revendique une embuscade contre l'armée birmane
Les rebelles ont revendiqué cette attaque sur leur compte Twitter officiel.
"L'Arsa déclare que nous avons mené une embuscade contre l'armée terroriste birmane le 5 janvier 2018 aux environs de 10h00", dit le texte sans autre précision sur la nature de l'attaque.
"Le peuple rohingya doit être consulté sur toutes les prises de décision qui affectent ses besoins humanitaires et son avenir politique." La capacité actuelle de combat de l'Arsa n'est pas connue. Dans un récent rapport, l'ONG International Crisis Group (ICG) remarquait cependant que l'organisation "semble déterminée à rassembler ses forces et rester pertinente" et pourrait s'appuyer sur le désespoir des réfugiés bloqués dans des camps.
Environ 650.000 Rohingyas ont fui au Bangladesh voisin après le début des violences au Myanmar. Là, ils ont livré des récits éprouvants, parlant de meurtres et de viols. L'armée birmane dément toute exaction et soutient que ses opérations constituaient une réponse proportionnée à la menace "terroriste".
Les musulmans rohingyas représentent la plus grande population apatride du monde depuis que la nationalité birmane leur a été retirée en 1982, sous le régime militaire.
Victimes de discriminations, ils n'ont pas de papiers d'identité, ne peuvent pas voyager ou se marier sans autorisation. Et ils n'ont accès ni au marché du travail ni aux services publics comme les écoles et hôpitaux.
Le parlement iranien consacre une séance aux troubles
La réunion au Parlement devait se pencher sur les causes de la contestation et la réponse des autorités, alors que les députés débattent du projet de loi de finances pour l'année iranienne 1397, qui commencera le 21 mars.
"Le Parlement n'est pas favorable à la poursuite du filtrage de Telegram, mais [ce réseau] doit donner des engagements pour qu'il ne soit pas utilisé comme un instrument des ennemis du peuple iranien", a écrit Behrouz Nemati le porte-parole de la présidence du Parlement sur sa page Instagram.
Mercredi, le blocage du réseau de partage de photos Instagram a été levé, mais Telegram, qui compterait plus de 25 millions d'utilisateurs quotidiens, continue de faire l'objet de restrictions: l'accès au réseau reste impossible à partir d'un téléphone portable.
Les autorités demandent à Telegram de bloquer certains canaux crées par des opposants iraniens à l'étranger qui appellent ouvertement la population à la violence.
L'armée américaine tente de se montrer rassurée
Pour Washington, qui combat depuis 16 ans en Afghanistan, le plus gros risque serait la fermeture par le Pakistan de ses frontières et du port de Karachi, ce qui empêcherait le ravitaillement des forces américaines en nourriture, biens et équipements, comme cela s'était produit en 2011.
A l'époque, Islamabad avait réagi à une série d'incidents diplomatiques avec Washington, notamment l'opération secrète américaine qui avait tué Oussama ben Laden dans la ville-garnison pakistanaise d'Abbottabad.
Les forces de l'Otan sous commandement américain étaient alors passées par une base aérienne au Kirghizstan et par une voie terrestre traversant la Russie, l'Asie centrale et le Caucase. Des routes plus longues et plus chères.
- 'Combien de temps?' -
Pour Christine Fair, spécialiste de l'Asie du sud à l'université de Georgetown, c'est la fermeture de l'espace aérien pakistanais aux avions cargo américains qui deviendrait un "énorme problème".
Car la base aérienne au Kirghizstan a été fermée en 2014, et l'accès aux pays d'Asie centrale pourrait être plus difficile en raison des relations tendues entre Washington et Moscou.
Des responsables américains assurent toutefois avoir mis en place une chaîne de ravitaillement "flexible et régulière".
"Dans le cadre de la planification militaire, nous avons développé de nombreux plans de continuité pour poursuivre notre mission d'entraînement, de conseil et d’assistance aux forces afghanes sur les théâtres d'opérations", affirme ainsi à l'AFP le lieutenant-colonel Kone Faulkner.
Le ministre de la Défense Jim Mattis s'est dit également "pas inquiet" d'un éventuel blocage des ravitaillements.
"La question est de savoir pendant combien de temps" les Etats-Unis pourrait financer ce surcoût, admet-il toutefois à l'AFP.
"Si c'est une question de semaines ou de mois, on pourrait gérer avec des solutions temporaires", dit-il, même si un embargo à long terme demanderait des solutions plus pratiques beaucoup plus onéreuses.
Nasrallah surprendra à nouveau Israël
La première semaine de l'année qui s'ouvre a été riche en événements. Israël s'est fait une joie de voir, sans doute un peu précipitamment, à travers la grogne sociale dans quelques villes iraniennes, les prémices d'une "révolution colorée".

En Israël, l'euphorie s'est si rapidement emparée de la classe dirigeante que le Premier ministre Netanyahu, oublieux de toutes les insanités qu'il avance régulièrement sur l'Iran et les Iraniens (menace de guerre, de bombardement...), est apparu à l'écran en personne pour appeler à la guerre civile dans les rues de Téhéran et de la province. Or cette immense joie a quelque peu distrait Netanyahu et son clan de l’un des événements majeurs qui s’est produit cette semaine et qu’analyse l'éditorialiste de Raï al-Youm, Adbel Bari Atwan : le célèbre chroniqueur revient sur l'entretien accordé par le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah à la chaîne Al Mayadeen.
L'entretien, empreint d’une extrême simplicité, contient, selon le journaliste, «quatre grandes surprises pour Israël » :
«1 Nasrallah a reconnu avoir rencontré une délégation de Fatah et s’être entretenu avec elle de la perspective d’un élargissement du soulèvement qui secoue les territoires palestiniens depuis que Washington a reconnu la judaïsation de Qods. Un soulèvement qu'appuie le mouvement de Mahmoud Abbas, président de l’Autorité autonome. Et les groupes palestiniens, dans leur totalité, n'attendent que cela: un retour de l’OLP à l’option armée face à Israël maintenant que les États-Unis ont enterré tout espoir de compromis.2 Nasrallah a évoqué la guerre qu'Israël finira par imposer tôt ou tard au Liban, guerre qui sera « pleine de surprises » et qui aura "comme point de départ la Galilée" dans le nord d’Israël. De toute évidence, le Hezbollah n’aura plus une posture défensive, mais offensive.
3 À sa sortie de guerre en Syrie, le Hezbollah semble avoir pleinement pris conscience des vertus du principe de "surprise" à titre d’une tactique de combat. Le Hezbollah se réserve donc le droit de prendre de court l’adversaire et n’hésitera pas à recourir à "des armes nouvelles" qui lui garantissent la victoire.
4 Dans son entretien avec Al Mayadeen, Nasrallah a tenu aussi à souligner un point crucial dont Israël devra tenir compte : "quiconque aurait mis au pas Daech, vaincra Israël". Après tout, les soldats israéliens ne sont ni aussi coriaces que les combattants de Daech ni aussi déterminés qu'eux pour "se faire sauter" pour battre l’adversaire».
Arrivé à ce stade de l'article Atwan évoque la force qui se dégagerait d'une alliance entre les nationalistes palestiniens et la Résistance:
« Que le secrétaire général du Hezbollah entre en contact avec le Fatah, il y a là un tournant stratégique : le poids politique et militaire du Fatah est important pour le Hezbollah qui a déjà à ses côtés la Résistance palestinienne. La rencontre de Nasrallah avec les représentants du Fatah signifie à vrai dire qu'Abbas et son entourage ont noyé toute illusion de compromis avec Israël, quitte à couper les ponts avec les Américains et leurs alliés, et à se retirer des accords d'Oslo. Dans la foulée, il se peut que Washington cesse plutôt que prévu son assistance budgétaire à l'Autorité autonome palestinienne et pousse de la sorte Abbas à s'éloigner de son siège à Ramallah.
Mais pour revenir au principe de surprise si mystérieusement évoqué par Nasrallah au cours de son entretien avec Al Mayadeen, on se rappelle fort bien du destroyer israélien abattu sur les côtes libanaises en juillet 2006 (guerre Israël/Liban) alors qu'Israël ne s'y attendait pas. Ou encore de cette navette conçue par le Hezbollah qui, à en croire le commandant en chef de la marine israélienne, Eli Sharvit, est l'une des meilleures du monde, capable de porter des missiles multifonctionnels. Cette navette a même poussé les Israéliens à équiper leurs terminaux gaziers en Méditerranée de batteries de missiles anti-missiles "Dôme de fer". Le commandant du port Ashdod n'écarte pas non plus d'autres surprises comme celles qui pourraient émerger par exemple du fond des mers comme des submersibles-kamikazes ou des commandos marins qui sachent planter des mines sous l'eau, au passage des embarcations israéliennes".
Et Atwan de conclure :
" Partout au Moyen-Orient, la Résistance gagne du terrain et paradoxalement, la décision de Trump de reconnaître Qods comme capitale d'Israël a fait accélérer cette ascension. Nasrallah n'est pas du genre à faire des promesses en l'air et à prendre ses rêves pour la réalité : quand il confirme l'existence des coopérations sécuritaires entre le Hezbollah et les pays européens, il faut le prendre à la lettre. Après tout, l'arsenal du Hezbollah pourrait ne pas contenir que des armes russes ou iraniennes. Cela veut dire très clairement que l'Europe pourrait faire du Hezbollah son allié favori, dans la lutte qui est la sienne contre le terrorisme. Très mauvaise nouvelle pour Israël et ses alliés arabes qui ont longuement poussé le bloc européen à agir contre le Hezbollah".
Manifestation des milliers de protestataires contre la corruption du gouvernement Netanyahu
Ils étaient des milliers à défiler dans les rues de Tel-Aviv et quelques autres villes de la Palestine occupée (dit Israël) en guise de protestation contre la corruption du cabinet du régime israélien.
Environ 2. 000 personnes, habitants de Tel-Aviv, sont descendus, pour la sixième fois consécutive tous les samedis soir, dans la rue à Tel-Aviv exprimant leur protestation contre la corruption du Premier ministre Benyamin Netanyahu et de son cabinet.

Les manifestants brandissaient des pancartes, sur lesquelles étaient libellés "Crime Ministre" (Criminel ministre) au lieu de "Prime Ministre" (Premier ministre) et exigeaient la démission de Netanyahu et tous les membres corrompus de son cabinet.
Des manifestations semblables ont, également, eu lieu à Haïfa, Karkur et Afula.
Le parti Likoud, parti au pouvoir de Netanyahu, condamne, officiellement, ces manifestations qu'il juge dans le cadre des efforts de la gauche qui cherche à diviser les Israéliens.
Le Premier ministre israélien est accusé d’escroquerie, de corruption financière, de complot, de fraude et d’abus de confiance.
Qods : qui trahit la cause palestinienne ?
Les États-Unis ont fait chanter l’Égypte et l’Arabie saoudite pour arriver à leurs fins sur la ville sainte de Qods et la capitale du futur État palestinien.
« Après la décision controversée du 6 décembre du président américain de transférer l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Qods, l’Égypte et l’Arabie saoudite ont proposé que d’autres villes soient sélectionnées en tant que capitale du futur État de la Palestine », ont révélé les médias américano-israéliens ».
Le gouvernement égyptien a proposé que la ville de Ramallah soit choisie comme la future capitale de l’État palestinien dans le but de mettre fin à la récente crise créée par la décision de Trump sur la ville sainte de Qods », a révélé le samedi 6 janvier le quotidien américain, Le New York Times.
Résistance Qods l'Egypte continue sur sa lancée https://t.co/02RZNWmzUS
— Press TV Français (@PresstvFr) January 3, 2018
Un officier des services de renseignement égyptien a eu des contacts téléphoniques avec des journalistes et des professionnels de la presse en Égypte sur Qods.
« Comme tous nos frères arabes", l'Égypte a dénoncé, ouvertement, la décision de Trump », a déclaré l'officier des services de renseignement, le colonel Ashraf al-Kholi avant de poursuivre : « Les conflits avec Israël ne vont pas dans les intérêts nationaux de l'Égypte. Au lieu de condamner la décision de Trump, il vaudrait mieux que vous persuadez vos téléspectateurs de l’accepter ».
Selon le New York Times, Ashraf al-Kholi a donné ces directives aux quatre journalistes et présentateurs et ce au cours des contacts téléphoniques qui avaient été enregistrés.
Azmi Megahed, l’un des journalistes a confirmé l’authenticité des enregistrements qui avaient été mis à la disposition du New York Times.
Selon ce rapport, l’officier de renseignement égyptien a également donné les mêmes directives à Mofeed Fawzy et Said Hassassin deux autres présentateurs égyptiens qui font également partie du Parlement de ce pays.
Les propos de cet officier égyptien interviennent à un moment où le livre « Fire and Fury », (Feu et Fureur: à l'intérieur de la Maison-Blanche ) du journaliste Michael Wolff, est sorti le 5 janvier aux États-Unis. L’ouvrage est depuis un best-seller, et met la Maison Blanche dans l’embarras. Ce livre cite l'ancien conseiller du président, Steve Bannon, qui estime que conformément au « contrat du siècle » l’administration de Donald Trump est bien résolue à mettre fin à la crise palestinienne par le biais de l’annexion de la Cisjordanie à la Jordanie et de Gaza à l’Égypte.
« Après la décision de Trump ayant reconnu officiellement Qods comme capitale d’Israël, l’Arabie saoudite a proposé que la cité Abu Dis située dans l’est de Qods soit la capitale de la Palestine et l’Égypte a mis en avant l’idée que Ramallah en soit capitale», a écrit le samedi 6 janvier le quotidien israélien, Yediot Aharonot.
Après Djibouti, le Pakistan abrite la seconde base navale chinoise à l’étranger
Certains médias ont fait part de la construction d’une base militaire par la Chine dans un port pakistanais, proche de la frontière avec l’Iran.
Après Djibotui, Pékin construit une 2ème base militaire au Pakistan près du port stratégique iranien de Tchabahar.
« Comme l'administration Trump a annoncé des plans cette semaine pour couper toute aide financière US au Pakistan, Pékin a révélé qu'il construirait une base navale offshore près du port stratégique iranien », expliquent certains médias.
The Economic Times explique que les positions de Trump sur l’arrêt de toute aide financière à la sécurité pakistanaise sous le prétexte de l’échec de la lutte contre le terrorisme n’aura pour conséquence que de faire rapprocher Islamabad et Pékin.
The Washington Times vient d’écrire que la Chine est en pourparlers avec le Pakistan pour construire sa deuxième base militaire à l'étranger dans le cadre d'une pression tactique afin de franchir un pas géant vers de plus grandes capacités maritimes le long des routes maritimes stratégiques.
La base navale de Jiwani sera située dans le port de Gwadar, dans la province pakistanaise du Baloutchistan. L'installation sera construite à Jiwani, un port proche de la frontière iranienne dans le golfe d'Oman.
À en croire des analystes, la nouvelle décision Pakistan/Chine est perçue comme une réaction à la stratégie commune Inde/US dans la région Indo-Pacifique. La Chine a construit la première base navale étrangère à Djibouti.
Iran:D'autres pays rejoignent la Russie pour contrer les Etats-Unis
"C'est à l'Iran de régler ses propres problèmes", a asséné ce dernier en évoquant "une situation interne (qui) est en train de se normaliser". Le diplomate russe a évoqué des "prétextes fantaisistes" pour la tenue de cette session, en évoquant une "ingérence dans les affaires intérieures iraniennes".
La Russie a été soutenue au Conseil par notamment la Bolivie, l'Ethiopie ou la Guinée équatoriale. Il ne faut "pas saper l'autorité du Conseil alors que son unité est cruciale", a souligné l'ambassadeur éthiopien, Tekeda Alemu. "La situation iranienne ne menace pas la stabilité régionale", a abondé l'ambassadeur adjoint chinois à l'ONU, Wu Haiteo, en déniant tout rôle au Conseil dans une situation interne à un pays.
Il s'agissait de la toute première réunion du Conseil de sécurité pour 2018 après des voeux d'"unité" formulés le 1er janvier par le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. "L'unité est la voie à suivre: notre avenir en dépend", avait-il alors dit.
Du côté européen, les prises de position ont aussi montré des divisions.
Si le Royaume-Uni a jugé tout à fait légitime une réunion du Conseil de sécurité sur l'Iran, la France s'est montrée beaucoup plus prudente. Cette semaine, le président français Emmanuel Macron avait plaidé la modération et mis en garde contre un risque de "guerre" si les discours belliqueux venus des Etats-Unis, d'Israël ou d'Arabie saoudite se poursuivent.
Vendredi, son ambassadeur à l'ONU, François Delattre, a souligné qu'il ne faut "pas d'instrumentalisation" de la situation iranienne "de l'étranger", a-t-il souligné.
Cette approche mesurée a été partagée par la Suède et le Pérou, autre nouveau membre non permanent du Conseil.
Dans une lettre mercredi à l'ONU, l'Iran, soutenue par la Turquie, avait dénoncé les "ingérences" des Etats-Unis à son égard, reprises vendredi par son ambassadeur aux Nations unies devant le Conseil de sécurité.
Contrastant avec le ton mesuré des Européens et de l'ONU, l'administration américaine de Donald Trump, qui est vent debout contre l'accord sur le nucléaire iranien signé en 2015, a apporté un soutien appuyé aux contestataires en Iran.
Les Etats-Unis ont imposé jeudi de nouvelles sanctions contre des groupes industriels de l'Iran.