
تقي زاده
Les navires US exposés aux missiles ultrasoniques iraniens!!
Le commandant en chef adjoint du Corps des Gardiens de la Révolution Islamique (CGRI) a mis en garde les ennemis contre tout agissement éventuel contre la RII. Nos missiles ultrasoniques sont capables facilement de prendre pour cible les porte-avions des ennemis, a affirmé, ce jeudi, le général Hossein Salami. Ces acquis ont été obtenus malgré les sanctions, a-t-il ajouté en allusion aux avancées réalisées dans les différents domaines scientifique. En utilisant les acquis de la science expérimentale, l'Occident s'est livrée à la guerre contre les humains, a indiqué le général Salami.
Palestine: appui de principe du Parlement européen
Le Parlement européen a apporté mercredi son soutien de "principe" à la reconnaissance de l’État palestinien, mais sans appeler les États membres de l'UE à le faire comme le souhaitaient plusieurs groupes politiques.
Le Parlement européen "appuie en principe la reconnaissance de l’État palestinien et la solution fondée sur deux États", mais cela "devrait aller de pair avec le processus de paix, qui devrait être remis en marche", selon la résolution adoptée par 498 voix contre 88.
Ce texte sans valeur contraignante a été élaboré par cinq groupes politiques du Parlement au terme de difficiles négociations.
Les socialistes, les Verts et la gauche radicale souhaitaient appeler les États membres à reconnaître l’État palestinien, mais le PPE (droite), principale formation politique du Parlement, a pesé pour lier cette perspective à une relance des pourparlers de paix.
Ces différentes approches, entre ceux qui voient dans la reconnaissance de l’État palestinien un catalyseur pour la paix et ceux pour qui la paix doit être une condition préalable, avaient déjà conduit les eurodéputés à reporter leur vote en novembre.
"Le socialiste Gianni Pittella, à la tête des eurodéputés socialistes, a salué "une journée historique" et une "victoire de l'ensemble du Parlement, puisque c'est la victoire de la paix".
Le peuple iranien est à côté du peuple irakien dans toutes les scènes
La relation proche, amicale et fraternelle entre l'Iran et l'Irak doit être renforcée dans tous les domaines. Loin des tendances ethniques et religieuses, la République islamique d'Iran soutient toujours l'unité, la sécurité et la stabilité de l'Irak, a déclaré Hassan Rohani, président iranien.
Malgré que les peuples iranien et irakien eussent deux Etats différents, les deux peuples ont une origine religieuse et culturelle commune, a dit le président iranien dans son rencontre avec le chef du parlement irakien, Salim al-Jaburi.
Le grand peuple irakien a pu bien résister avec le gouvernement irakien contre les terroristes et les insurgés. Ils ont pu libérer une grande partie du pays et nettoyer des territoires de la présence des terroristes, cela est appréciable, a-t-il suivi.
Le président iranien a félicité au gouvernement et au peuple irakien la sécurité mise en place dans la cérémonie de l'Arbaïn de l'Imam Hossein (AS). Cela était une démonstration de force du gouvernement et du peuple irakien, a-t-il insisté.
Au cours de l'Histoire, il y avait une coexistence de paix entre les diverses ethnies irakiennes. La République islamique d'Iran voit l'Irak comme un peuple uni, frère et voisin, a-t-il ajouté.
Déclarant que l'Iran et l'Irak ont des relations et de nombreux intérêts communs, le chef du parlement irakien a précisé: nous insistons sur le renforcement de nos relations avec Téhéran.
Le Pakistan prépare un plan national de lutte contre le terrorisme
Le Pakistan va préparer en une semaine un plan national de lutte contre le terrorisme, a indiqué mercredi le Premier ministre Nawaz Sharif, au lendemain de l'attaque par des talibans d'une école d'enfants, faisant 141 morts dont 132 enfants.
Nawaz Sharif a expliqué que d'importants dirigeants politiques qui s'étaient rencontrés à Peshawar à son invitation étaient "résolus à poursuivre la guerre contre le terrorisme jusqu'à l'élimination du dernier terroriste du sol pakistanais".
Il a précisé lors de la conférence qu'il n'y aurait aucune discrimination entre bons et mauvais talibans et que la guerre contre le terrorisme continuerait avec le même esprit d'union national.
Le Premier ministre a présenté une résolution unanime approuvée par les dirigeants politiques nationaux lors de la conférence qui a duré toute la journée.
Les dirigeants ont décidé de former un comité sous la présidence du ministre de l'Intérieur Nisar Ali Khan afin de préparer en une semaine un Plan national d'action contre le terrorisme.
Le comité aura également un représentant pour chaque parti politique parlementaire ou autre et également des représentants des forces armées et des agences de renseignement.
Le Plan national d'action sera présenté dans une semaine devant les dirigeants politiques nationaux pour approbation.
Liban a arrêté un chef terroriste qui a attaqué l'ambassade iranienne
Le terroriste «dangereux» identifié comme " Mahmud A. " a avoué son implication dans plusieurs attentats à la bombe et de leur possession et possession d'armes prohibées, des sources de sécurité libanaise ont rapporté jeudi.
Les attentats terroristes contre l'ambassade d'Iran en Novembre 2013 et le centre culturel de l'Iran en Février de cette année a fait au moins 32 morts et plus d'une centaine de blessés.
Le " Abdollah Azam Brigades " un groupe terroriste takfiri lié à Al-Qaïda opérant à partir du territoire libanais, la responsabilité pour les deux attaques ont été attribuées.
L'année dernière, les forces de sécurité libanaises ont arrêté le chef de l’Abdollah Azam Brigades, un Saoudien identifié comme Majeed al-Majeed, qui assument également la responsabilité de l’attaque contre l'ambassade de Perse à Beyrouth, a révélé ses liens secrets avec chef du renseignement de l'Arabie saoudite, le prince Bandar bin Sultan.
Un grand nombre de preuves et de documents confirmant la complicité dans ces actes de violence en Arabie Saoudite, qui approuve financière aux groupes armés opérant dans la régio125n et commettent des actes terroristes.
Le carnage taliban dans une école a fait 141 tués dont 132 enfants
Les talibans pakistanais ont perpétré mardi la plus sanglante attaque terroriste de l'histoire du pays dans une école d'enfants de militaires, tuant 141 personnes dont 132 écoliers, pour se venger des récentes offensives de l'armée dans leurs bastions.
L'assaut de Peshawar (nord-ouest), qui s'est achevé après plus de sept heures de combat avec la mort des six assaillants, a tenu en haleine le pays, glacé par les récits de survivants racontant comment les talibans passaient de classe en classe en abattant à la chaîne des enfants parfois âgés d'à peine 12 ans.
Il a provoqué une vague de condamnations internationales, de l'ONU aux grandes puissances occidentales et à l'Inde, traditionnel rivale du Pakistan.
L'attaque a été revendiquée par le Mouvement des talibans du Pakistan (TTP), principal groupe rebelle du pays et auteur de l'attaque contre Malala en 2012, qui a montré sa capacité à pouvoir faire couler le sang en dépit des récentes offensives militaires qui l'ont affaibli.
Islamabad a en retour réaffirmé sa détermination à éliminer ce groupe dont les attaques ont tué plus de 7.000 personnes dans le pays depuis 2007, notamment dans le nord-ouest et à Peshawar.
L'assaut a débuté vers 10H30 locales (05H30 GMT) lorsque six talibans déguisés en militaires ont pris d'assaut l'école, située dans les faubourgs de la ville.
Près de 500 élèves, la plupart âgés de 10 à 20 ans, étaient alors présents dans cet établissement choisi par le TTP car "les enfants de plusieurs hauts gradés de l'armée y étudient", a expliqué à l'AFP Muhammad Khurasani, un porte-parole taliban.
Daesh prépare la destruction de quatre mosquées historiques à Mossoul
Les éléments takfiristes de Daesh ont vidé plusieurs anciennes mosquées à Mossoul en Irak, préparant leur destruction. Selon le site d’information sotaliraq, une source locale dans le gouvernorat de Ninive a annoncé que les éléments de Daesh avait évacué trois mosquées historiques d’Al Bariqi, Ham-ul-Qudw et cheikh Al Shat au centre de Mossoul, les transportant vers une destination inconnue.
Les membres de Daesh ont annoncé que l’accomplissement de la prière était interdit dans ces mosquées, à cause des tombes qui y existaient.
Les membres de Daesh ont placé un pancarte sur la mosquée Al Umaria dans le quartier Bab al Jedid au centre de Mossoul, appelant les habitants à exhumer les restes de leurs proches enterrés dans la mosquée avant sa destruction.
La décision de Daesh de détruite ces mosquées intervient alors que ces dernières comptent parmi les anciennes mosquées de Mossoul et datent d’il y a plusieurs siècles.
Daesh a déjà détruit de nombreuses mosquées, sanctuaires et sites historiques à Mossoul.
Le miracle du saint Coran et de la sunna dans le traitement des maladies sexuellement transmissibles
La religion musulmane, à travers le Coran et la sunna, avait devancé les recherches scientifiques dans le domaine d'identification des causes des maladies sexuellement transmissibles, a indiqué, mardi à Oran, un chercheur en médecine et en pharmacologie dans une conférence sur "El Iâdjaz El Ilmi" (le miracle scientifique) dans le saint Coran et la sunna.
Dr Fawzi Ramdane, chercheur algérien membre de l’instance mondiale d’"El Iâdjaz El Ilmi" dans le Coran et la Sunna, a fait un rapprochement entre les maux sociaux et les MST, en s'appuyant sur des versets du saint Coran et hadith, indiquant que dans ces cas le taux de mortalité reste élevé.
Les comportements malsains (adultère, fornication, actes contre nature, entre autres) sont réprouvés par Dieu et le prophète Mohamed (QSSSL) de par leur dangerosité sur toute la société, a expliqué ce chercheur qui a réalisé des travaux de recherche sur le Sida en Afrique et aux USA, soulignant, à ce propos, que cette vérité a été prouvée par la science moderne qui a découvert que les relations sexuelles perverses engendrent des virus mortels.
"Plus de 90% des cas de SIDA dans le monde sont liés à des rapports contre nature", a-t-il soutenu, faisant remarquer que ce taux "a atteint 98% aux Etats unis d’Amérique."
Le même chercheur a signalé, d'autre part, que les rapports du Programme des Nations unies sur le SIDA font état de plus de 34 millions de porteurs du virus actuellement dans le monde, dont 12.000 cas meurent chaque jour, avant d'appeler les praticiens et les imams, présents à cette rencontre, à sensibiliser davantage les jeunes pour "lutter contre cette épidémie mortelle".
Dr Ramdane a réalisé des thèses de recherche dans le domaine de l’Iâdjaz El Ilmi dans le coran et la sunna dont celles intitulées "Créature humaine dans la science et le Coran" et "El hikma el ilahia wal mouaadjiza el iilmia" (la sagesse divine et le miracle scientifique).
LES DOCTRINES
Tout au long de l’histoire de l’Islam, les Musulmans, en dépit de leurs différences, se sont entendus sur beaucoup de choses, pas seulement sur les principes de l’Islam, mais aussi sur beaucoup de ses pratiques. Le Coran et la grande personnalité du Prophète, d’une part et l’amour sincère et la dévotion de tous les Musulmans envers eux, d’autre part, ont unifié les Musulmans et ont abouti vers une réelle nation qui a sa propre identité, son héritage, ses buts, ses objectifs et sa destinée. L’hostilité des ennemis de l’Islam, ainsi que les épreuves du temps, ont aussi aidé réveillé et fortifié le sens de l’unité et de fraternité parmi les Musulmans. L’appel Coranique et prophétique à l’unité a toujours été rappelé les grandes personnalités dirigeantes islamiques de différentes écoles de l’Islam.
Avec le respect aux croyances, tous les Musulmans ont partagé la croyance en Dieu et Son Unicité, les prophètes en général et la mission du Prophète Mohammad en particulier, la Résurrection, et le traitement juste et équitable de chacun le Jour du Jugement. Ce sont les principes les plus fondamentaux de l’Islam qui sont acceptés par tous les Musulmans. Une vue générale des étendues d’accord entre les Musulmans Chiites et les Sunnites est exprimée dans le passage suivant:
Depuis la Révolution Iranienne, tout le monde sait que les Chiites sont des Musulmans, comme les Sunnites respectant le dogme central de l’Unicité de Dieu, les mêmes écritures saintes (Le Coran), le même Prophète Mohammad, la même croyance en la Résurrection suivie du dernier Jugement et les obligations fondamentales, la prière, le jeûne, le pèlerinage, l’aumône, et lejihad (guerre sainte). Ces points communs sont plus importants que les différences: il n’y a pas longtemps, aucune objection théorique n’empêchait un chiite d’accomplir ses prières avec un sunnite, et vice versa, bien que beaucoup de difficultés eut existé dans le passé et qui demeurent encore en pratique. (Richard, p. 5; with abbreviation)
Dans ce qui suit, nous allons souligner les principes de la religion ou les articles de foi. Certaines des croyances caractéristiques des Chiites seront examinées ci-après [1].
Les principes de la religion.
(1) L’Unicité de Dieu:
La foi islamique est formulée par la déclaration de deux faits: Il n’y a pas de dieu (entité digne d’adoration) excepté Dieu (Allah), et Mohammad est Son Messager(Là ilàhà illallàh, Mouhamadou rassouloullah). Les Musulmans croient qu’Allah est UN. Il n’a ni partenaire, ni enfants. Il est le Premier et le Dernier. Il est Omnipotent, Omniscient, Omniprésent. Le Coran dit qu’Il est plus près de l’homme que sa veine jugulaire, mais Il ne peut être vu par les yeux, ni compris par l’intellect humain. Dans une invocation Imam Ali dit:
«Oh Dieu, certes, je Te demande par Ton Nom, grâce au nom d’Allah, Le Clément, Le Miséricordieux; O le Possesseur de la Majesté et de la Splendeur, le Vivant, l’Autosuffisant, l’Eternel, il n’y a pas d’autre Dieu que Toi.»
Justice Divine:
Parmi les attributs divins, les Chiites mettent un grand accent sur la justice. Bien sûr, tous les Musulmans croient que Dieu est Juste (àdil), tel que Dieu ne commet aucune injustice envers Ses serviteurs et qu’Il n’oppresse jamais personne. Ce fait est clairement exprimé dans le Coran:
Dieu n’est point injuste envers Ses serviteurs. (3:182 & 8:51 & 22:10)
Votre Seigneur n’est pas injuste envers Ses serviteurs (4:46)
Je ne suis point injuste envers Mes serviteurs (5:29)
Certes, Allah ne lèse (personne), fût-ce du poids d'un atome (4:40)
En vérité, Allah n'est point injuste à l'égard des gens, mais ce sont les gens qui font du tord à eux-mêmes (10:44) [2]
En plus de l’importance de la justice divine en elle-même, l’autre raison pour l’accentuation de cette doctrine par les Chiites est que les Ascharites, un groupe de théologiens Sunnites, croit qu’il n’y a aucun critère objectif pour les actions moralement bonnes ou mauvaises. «Bon» signifie ce que Dieu fait ou ce qui est commandé par Dieu. Par conséquent, les actions et les commandes de Dieu sont bonnes et justes par définition. Ils croient que si Dieu nous avait demandé de dire des mensonges, les mensonges seraient devenus bons et si Dieu allait envoyer les gens pieux en enfer, ce serait juste. Naturellement, ils croient que Dieu ne fait jamais de telles actions, non pas parce qu’elles sont mauvaises en elles-mêmes, mais parce qu’en pratique Il a dit que ces actions sont mauvaises. Les Ascharites croient aussi que les êtres humains n’ont pas le libre arbitre et c’est Dieu qui créée leurs actions sans qu’ils jouent un rôle en cela. Ils sont seulement les réceptacles d’actions divines.
Les Chiites et certains théologiens Sunnites, tels que les Moutazilites croient que le bien et le mal, et le bon et le mauvais sont objectifs, et qu’il y a des critères rationnels pour les jugements moraux. En d’autres termes, ils croient en la bonté et la méchanceté intrinsèque. Ils croient qu’en réalité il y a une différence entre, disons, la justice et l’oppression et ce n’est pas arbitrairement que Dieu nous a commandé d’être juste et de n’oppresser personne, même vos ennemis. Ils croient aussi que les êtres humains sont libres et responsables de leurs actes. Bien sûr, les Moutazilites croient en tawfi*, c’est à dire que Dieu a transmis Son autorité sur les actes volontaires humains et ils ont un contrôle complet sur leurs actes. Mais les Chiites croient bien que le déterminisme (jabr) est mauvais et contraire à la justice divine et que les êtres humains sont libres, leur liberté et leur pouvoir sont limités, et Dieu a une autorité absolue sur leurs actes. Ce fait est exprimé dans la célèbre formulation d’Imam Jaffar As Sadiq:
«Il n’y a aucune force (jabr), ni délégation absolue du pouvoir (tawfi*), mais la position véritable est entre les deux extrêmes» [3]
Etant donné l’extrême importance de ce sujet pour tout système valable, les Chiites ont toujours insisté sur cette doctrine de justice divine et l’ont fréquemment introduit avec le Tawhîd (Unicité de Dieu), les Prophètes, l’Imamat (leadership divin) et la Résurrection comme un des cinq principes de la foi (Oussoul al Madhhab) en contraste au Tawhid, Prophètes et Résurrection qui comptent comme les trois principes de religion (Oussoul al Din), qui sont partagés par tous les Musulmans.
Cet accent sur le sujet de justice divine n’est pas limité à l’aspect théorique de l’Islam Chiite. Les Chiites voient vraiment la question de justice comme un aspect fondamental de l’Islam, ils ont toujours appelé pour l’application de ce principe de justice sur le plan social aussi.
(2) Les Prophètes:
Dieu a créé l’humanité pour un but (51:56). Il a donné à l’homme la raison et le libre arbitre pour trouver son chemin grâce à sa capacité de perfection et le bonheur. Il a aussi donné à la raison humaine un complément avec la révélation divine. Grâce à Sa Sagesse et Sa Justice, Il n’a laissé aucun peuple, ni aucun coin du monde sans guidance, Il a envoyé des prophètes à toutes les nations pour les instruire et les guider (10:47 et 16:36)
Le premier prophète fut Adam et le dernier était Mohammad, le Sceau des Prophètes (33:40). Le Coran mentionne vingt cinq des prophètes et dit qu’il y en a eu beaucoup d’autres (40:78). A travers les indications des hadiths, les Musulmans croient qu’il y a eu 124 000 prophètes. Parmi ceux mentionnés dans le Coran, il y a Adam, Noé, Abraham, Ismaël, Isaac, Lot, Jacob, Joseph, Job, Moïse, Aaron, Ezekiel, David, Salomon, Jonas, Zacharie, John le Baptiste, Jésus et Mohammad. Parmi eux, Noé, Abraham, Moïse, Jésus et Mohammad avaient une mission universelle et ont apporté de nouvelles lois. Ils sont appelés «‘Ouloul ‘Azm» signifiant de grande détermination.
En dehors de lui-même, le Coran parle de quatre Livres Célestes: Le Livre d’Abraham (87:19); les Psaumes de David (4:63 et 17:55); La Torah de Moïse (2:87, 3:3 & 4, 6:91 & 154) et l’Evangile de Jésus (5:46).
Un Musulman doit croire en tous les Livres Célestes (2:4 & 285) et en tous les prophètes (4:152). Comme nous le verrons plus tard, les Chiites croient aussi que tous les prophètes étaient nécessairement infaillibles et exempts de péchés avant et durant leur mission.
Les Chiites, comme les autres Musulmans, ont un grand amour pour le Prophète Mohammad. Ils voient dans le Prophète Mohammad un modèle parfait d’entière confiance en Dieu, une profonde connaissance de Dieu, une dévotion totale à Dieu, une sincère obédience à la volonté divine, un caractère des plus nobles, et la compassion et une miséricorde pour toute l’humanité. Ce ne fut pas par accident qu’il fut choisi par Dieu pour délivrer Son message final et le plus parfait pour l’humanité. Pour être capable de recevoir la révélation divine et assumer les exigences Célestes, il faut être d’un haut rang. Naturellement, pour être capable de recevoir la révélation la plus parfaite, l’exigence du plus haut rang est nécessaire.
Le caractère et le comportement personnel du Prophète ont grandement contribué au progrès de l’Islam. Il était connu comme étant la personne la plus honnête, sérieuse et pieuse depuis son enfance. Durant le temps de son état de prophète, il a toujours vécu avec ces valeurs et principes. En temps d’aise ou de difficulté, de sécurité ou de danger, de paix ou de guerre, de victoire ou de défaite, il a toujours manifesté l’humilité, justice et confiance. Il était si humble qu’il ne s’est jamais admiré, ni ne s’est jamais senti supérieur aux autres, ni n’a jamais vécu une vie luxueuse. Aussi bien quand il était seul et sans puissance que lorsqu’il régnait sur la péninsule Arabe et les Musulmans le suivaient du fond de leur cœur et récupéraient même chaque goutte de son eau d’ablution, il avait gardé le même comportement. Il vivait très simplement et était toujours avec le peuple, spécialement avec les démunis. Il n’avait ni palais ni gardes. Quand il s’asseyait avec ses compagnons, on ne pouvait pas le distinguer des autres par rapport à sa place ou ses vêtements. Ce sont seulement ses paroles et sa spiritualité qui le faisaient distinguer des autres.
Il était si juste qu’il n’a jamais négligé les droits d’autrui, même de ses ennemis. Il a montré par l’exemple de sa vie le commandement Coranique, «ô les croyants ! Soyez stricts (dans vos devoirs) envers Allah et (soyez) des témoins équitables. Et que la haine pour un peuple ne vous incite pas à être injuste. Pratiquez l'équité : cela est plus proche de la piété. Et craignez Allah. Car Allah est certes Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites» (5:8)
Avant les batailles, il donnait toujours des instructions à ses soldats de ne pas faire de mal aux femmes, aux enfants et aux vieillards et à ceux qui se rendent, de ne pas détruire les fermes et les jardins, de ne pas chasser ceux qui ont fui du front de guerre et d’être bons avec les captifs.
Juste avant son décès, le Prophète a annoncé à la Mosquée:«Celui qui, parmi vous, estime que j’aurai été injuste envers lui, qu’il s’avance pour réclamer la justice. En vérité, rendre justice dans ce monde est meilleur à mes yeux qu’avoir à rendre compte dans l’au-delà devant les Anges et les Prophètes.». Ceux qui étaient présents dans la Mosquée pleuraient en se souvenant de tous les sacrifices que le Prophète avait endurés pour eux et les problèmes qu’il avait supportés pour les guider. Ils savaient qu’il n’avait jamais donné priorité à ses propres besoins, ni n’avait préféré son propre confort ou convenance à celui des autres. Par conséquent, ils lui ont montré leur sentiment de profonde gratitude et de respect.
Mais un homme, parmi eux Sawada b. Qays, se mit debout et dit: «Ô Messager de Dieu, que mon père et ma mère soient sacrifiés pour vous! Ô Messager de Dieu, lors de votre retour de Taif, j’étais suis venu vous accueillir, alors que vous étiez sur votre chameau, vous aviez levé votre bâton pour diriger le chameau mais le bâton avait percuté mon ventre. Je ne sais pas si vous aviez frappé intentionnellement ou non». Le Prophète dit:«Je me repens à Dieu pour l’avoir fait sans intention». Puis le Prophète dit à Bilal d’aller à la maison de Fatima et d’apporter le même bâton. Dès que le bâton fut apporté, le Prophète dit à Sawada qu’il peut se venger en frappant son dos. Sawada dit alors que le bâton avait atteint la peau de son ventre. Le Prophète a alors soulevé sa chemise pour que la vengeance soit équitable. A ce moment Sawada demanda: «Ô Messager de Dieu, permettez vous que ma bouche puisse toucher votre ventre?». Le Prophète lui donna la permission. Sawada se mit alors à embrasser par respect le corps du Prophète en invoquant à Dieu que grâce à cet acte, Dieu le préserve du feu de l’enfer le Jour du Jugement. Le Prophète demanda à Sawada s’il le pardonnait ou s’il voulait prendre sa revanche? Il dit Ô Prophète de Dieu, je vous pardonne. Le Prophète pria alors:«Ô Dieu, pardonne Sawada b. Qays car il a pardonné Ton prophète Mohammad».
Imâmat:
Comme mentionné plus haut, les Chiites croient dans l’institution d’Imamat comme un prolongement des prophètes. En terme arabe «Imam» veut dire littéralement «leader». En terminologie générale, un Imam peut être bon ou mauvais et l’étendue de son leadership peut être très large, telle que diriger toute une nation, ou limitée à diriger une congrégation dans une mosquée. Cependant, dans la foi chiite, l’Imam dans son sens restrictif est une personne qui a la responsabilité des affaires politiques et religieuses de la nation Islamique. Plus exactement, l’Imam est la personne indiquée par Dieu et présentée par le Prophète, puis chaque Imam le précédant par une désignation explicite (nass), pour diriger la communauté Musulmane, interpréter et protéger la religion et les lois (Shar’iah) et guider la communauté dans toutes les affaires. L’Imam est le Représentant de Dieu sur la terre (Khalifat' Allah) et le successeur du Prophète. Il doit être exempt de péchés et posséder une connaissance divine de la signification du Coran aussi bien exotérique qu’ésotérique.
La vue Sunnite:
Les Musulmans Sunnites utilisent le terme «Imam» comme un équivalent du terme «Khalife» (Khalifat). En terme arabe, «Khalifat» signifie successeur. Le terme a été utilisé comme un titre pour quiconque ayant pris le pouvoir et ayant dirigé l’Etat Islamique après le décès du Prophète Mohammad. Un Khalife peut être élu, ou nommé par son prédécesseur, ou sélectionné par un comité, ou peut même acquérir le pouvoir avec une force militaire. Un Khalife n’a pas besoin d’être exempt de péchés. Ni d’être supérieur aux autres en qualités telles que la foi ou la connaissance.
Les Chiites duodécimains qui constituent la vaste majorité des Musulmans chiites croient que douze Imam [4]ont succédé au Prophète. Ils sont:
1. Imam Ali b. Abou Talib[5]
Martyrisé en 40/659
2. Imam Hassan b. Ali
Martyrisé en 50/669
3. Imam Housayn b. Ali
Martyrisé en 61/680
4. Imam Ali b. Housayn
Martyrisé en 95/712
5. Imam Mohammad b. Ali
Martyrisé en 114/732
6. Imam Ja'far b. Mohammad
Martyrisé en 148/765
7. Imam Moussa b. Ja'far
Martyrisé en 183/799
8. Imam Ali b. Moussa
Martyrisé en 203/817
9. Imam Mohammad b. Ali
Martyrisé en 220/835
10. Imam Ali b. Mohammad
Martyrisé en 254/868
11. Imam Hassan b. Ali
Martyrisé en 260/872
12. Imam al-Mahdi
Né en 255/868
La croyance en un sauveur est partagée par la plupart des religions (sinon toutes).En Islam, l’idée d’un sauveur est très délibérément présentée dans la doctrine d’Al Mahdi (Le guidé) qui s’élèvera avec la bénédiction divine et remplira la terre de justice après qu’elle aura été emplie d’injustice et d’oppression. L’idée d’un sauveur ou d’une bonne fin pour le monde est indiquée dans beaucoup de versets du Coran et des hadiths Islamiques. Par exemple, on lit dans le Coran:
Et Nous avons certes écrit dans le Zabour, après l'avoir mentionné (dans le Livre céleste), que la terre sera héritée par Mes bons serviteurs (21:105)
Mais Nous voulions favoriser ceux qui avaient été faibles sur terre et en faire des dirigeants et en faire les héritiers (28:5)
; Ci-dessous quelques exemples de hadiths sur la même idée du sauveur raconté par les sources aussi bien Sunnites que Chiites.
1. Le Prophète a dit:
Même si la durée entière de l’existence de la terre est épuisée et qu’il reste seulement un jour (avant le Jour du Jugement), Dieu allongera ce jour d’une telle longueur pour établir le royaume d’une personne des gens de ma maison qui sera appelé par mon nom [6]
2. Le Prophète a dit aussi:
Al Mahdi est un des nôtres, membres des gens de ma maison ‘Ahloul Bayt). Dieu préparera pour lui (ses affaires) en une nuit. [7]
3. Le Prophète a également dit:
Al Mahdi sera de ma famille, de la descendance de Fatima. [8]
4. Jabir b. Abdallah al Ansari raconte qu’il a entendu le Messager de Dieu dire:
Un groupe de ma nation se battra pour la vérité jusqu’au Jour du Jugement. Quand Jésus, fils de Marie descendra et leur leader lui demandera de conduire la prière, Jésus déclinera en disant: «Non, en réalité Dieu a fait des leaders parmi vous pour les autres afin d’honorer cette nation». [9]
Ainsi Al Mahdi aura une mission universelle. Son nom sera le même que celui du Prophète Mohammad et il sera de la descendance de Dame Fatima. Les Chiites croient qu’il est le fils d’Imam Hassan Al ‘Askari. Il est né en 255 (A.H.). Son occultation a commencé en 260 (A.H.). Il est toujours vivant, sous la protection de Dieu, en état d’occultation jusqu’à ce que les préparations soient faites pour sa réapparition. La même est la croyance de certains érudits Sunnites, alors que d’autres érudits Sunnites croient qu’il n’est pas encore né. Sayyed Muhsin al-Amin dans don A’yàn al Shi’ah a nommé treize exemples de ces érudit Sunnites qui ont affirmé qu’Al Mahdi est le fils d’Imam Hassan et déjà né, tels que Mohammad b. Yousuf al-Kanjî al-Shafi’i dans son Al Bayàn fî Akhbàr Sàhib al-Zamàn et Kifàyat al-Tàlib fî Manàqib Ali b. Abî Tàlib; Nûr al-Dîn Ali b. Mohammad al-Màlikî dans son Al-Fussûl al-Mouhimmah fî Ma‘rifat al-A’immah et Ibn al-Jawzî dans son célèbre Tadhkirat al-Khawâss
(3) La Résurrection
Le monde arrivera à sa fin le Jour de la Résurrection (Qiyàmah), le Jour du Jugement. Tout le monde sera ressuscité est présenté devant Dieu qui décidera leur sort individuellement selon leurs croyances et actes dans ce monde. Le bien sera récompensé et le mal puni (22:1, 2 & 6-9; 3:185; 6:62). Dieu traitera les gens avec justice mais le facteur dominant dans l’administration de Sa Justice sera Sa Miséricorde (6:12)
Note:
Bien que tous les Musulmans croient aux principes de l’Islam ci-dessus, il y a une légère différence dans leur articulation de ces croyances et pratiques. Les Musulmans Chiites expriment les croyances ci-dessus comme les racines de la religion (Oussoul al-Dîne) et les actes d’adoration à suivre comme pratiques ou branches de la religion (Fourou al-Dîne). La raison d’une telle articulation est que ces croyances sont les aspects les plus fondamentaux de la religion et le critère pour être considéré comme Musulman. Cependant, les actes obligatoires d’adoration sont les implications d’être croyant, puisque la véritable foi se manifeste dans la pratique. Les Musulmans Sunnites présentent d’habitude la déclaration de foi de l’Islam (Kalimah) qui consiste à attester qu’il n’y a pas d’autres dieux que Dieu (Allah) et que Mohammad est Son Messager, ainsi que quatre actes d’adoration, c’est à dire les prières quotidiennes, le jeûne, le pèlerinage à la Mecque, et l’aumône comme les cinq piliers de l’Islam. Ils considèrent les autres actes d’adoration tels qu’apprécier le bon et interdire le mauvais, et la lutte sur le chemin de Dieu comme des actes obligatoires qui ne sont pas inclus parmi les Piliers de la Foi.
Note:
[1]Une des sources des discussions suivantes sur les principes et les pratiques de l’Islam est “An Introduction to Islam” par Bashir Rahim. Pour une version en ligne de cet article et autres introductions à l’Islam, voyez: http://www.al-islam.org.
[2]Il y a beaucoup d’autres versets dans le Coran affirmant la justice divine.
[3]Al-Saduq, Muhammad b. Ali b. Husayn b. Babawayh, Al-Taw13d (Qum: Jamā΄at al-Mudarris3n), p. 362.
[4]Il y a une série de hadiths, dans laquelle le Prophète a mentionné qu’il y aurait douze leaders après moi. Par exemple, Bukhari rapporte que le Prophète a dit: «Il y aura douze leaders ‘Amîr’ après moi. Puis le narrateur dit que le Prophète a dit quelque chose qu’il n’a pu entendre. Il a demandé à son père, qui était aussi présent en ce temps, pour savoir ce que le Prophète a dit. Son père lui dit que le Prophète a dit «Tous ces leaders seront de la tribu de Qoreish.» Les Musulmans rapportent cette tradition en disant que le narrateur de cette tradition est allé avec son père à l’endroit où se trouvait le Prophète et le Prophète a dit: «Cette religion ne se terminera pas jusqu’à ce qu’il n’y aura pas eu douze successeurs (Khalifat). Puis le narrateur dit: «Le Prophète a dit quelque chose que je n’ai pas compris et j’ai demandé à mon père. Il dit que le Prophète a dit «Ils sont des Qoreish».
[5]Comme on a vu plus haut, Imam Ali était le cousin et gendre du Prophète (le mari de la Dame Fatimah). Il fut le premier homme à embrasser l’Islam.
[6]Sunan de al-Tirmidhi, Kitab al-Fitan, Sakhr série no. 2156 & 2157 et Sunan de Abu Dawud, Kitab al-Mahdi, Sakhr série no. 3733 & 3734. Selon Abu Dawud, le hadith finit par, “Il remplira la terre de justice comme elle aura été emplie d’injustice et d’oppression.” Voir aussi Musnad de Ahmad, Musnad al-‘Asharah al-Mubashsharin bi al-Jannah, Sakhr série no. 734 and Sunan de Ibn Majah, Kitab al- Jihäd, série no. 2769.
[7]Sunan de Ibn Majah, Kitab al-Fitan, Sakhr serie no. 4075 et Musnad de Ahmad, Musnad al-‘Asharah al-Mubashsharin bi al-Jannah, Sakhr série no. 610.
[8]Sunan de Abu Dawud, Kitab al-Mahdi, Sakhr serie no. 3735. Voir aussi Sunan de Ibn Majah, Kitab al-Fitan, Sakhr série no. 4076.
[9]Sahih de Muslim, Kitab al-Iman, Sakhr serie no. 225 et Musnad de Ahmad, Baqi Musnad al-Mukthirin, Sakhr série no. 14193 & 14595.
Que cherche le chef de l’armée pakistanaise aux Etats-Unis ?
Le chef de l’armée pakistanaise, général Raheel Sharif, et le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, se sont entretenus lundi à Washington. Les deux hommes ont discuté de la sécurité au Moyen-Orient et du retrait des troupes étrangères d’Afghanistan. A l’heure actuelle, le torchon brûle entre les Etats-Unis et le Pakistan sur fond de la publication par le Département américain à la Défense d’un rapport faisant état du soutien d’Islamabad aux groupes terroristes. Le Pentagone vient de remettre un rapport au Congrès des Etats-Unis dans lequel il a accusé le Pakistan d’avoir soutenu les groupes terroristes. « Pour pouvoir faire face à la suprématie militaire de l’Inde, Islamabad exploite les groupes terroristes et extrémistes en faveur d’une guerre par procuration», a-t-on appris du rapport du Pentagone qui a provoqué la vive réaction du gouvernement pakistanais.
En outre la vive réaction du ministère pakistanais des Affaires étrangères aux accusations du Pentagone, le ministre de la Défense, Khawaja Asif, a récemment jugé la Maison Blanche, un ami à qui Islamabad ne peut pas faire confiance. Il ne s’agit pas de la première fois que Washington accuse Islamabad de soutenir les groupes terroristes et l’extrémisme au Moyen-Orient. Pendant les dernières années, la Maison Blanche a, à maintes reprises, accusé Islamabad d’avoir opté pour les politiques de deux poids deux mesures face au terrorisme et de manquer de l’honnêteté dans la lutte contre ce phénomène néfaste. Le Pakistan se croit la plus grande victime de la lutte contre le terrorisme et les responsables pakistanais exigent de la communauté mondiale le paiement des coûts qu’a payés Islamabad dans sa lutte contre l’extrémisme transféré de l’Afghanistan au Pakistan. Les aides financières et militaires de Washington à Islamabad ont accusé une baisse considérable depuis 2011 sur fond des relations tendues qu’entretiennent ces deux capitales. Il y a quelque temps, Daniel Feldman, émissaire spécial des Etats-Unis en Afghanistan et au Pakistan, a fait part du changement de la nature des relations Islamabad-Washington. Selon M. Feldman, les relations entre le Pakistan et les Etats-Unis seront désormais basées sur les commerces au lieu des aides financières. Par cette phrase, Feldman veut dire que le Pakistan ne doit pas s’attendre à ce que ses besoins militaires soient satisfaits d’une manière autre que le paiement de leurs coûts. Auparavant, le Pakistan s’est placé au troisième rang sur la liste des pays recevant des aides financières de la Maison Blanche. Une partie des discussions du chef de l’armée pakistanaise avec le secrétaire d’Etat américain s’est concentrée sur le réchauffement des relations bilatérales car le parti au pouvoir, bien qu’il ait réagi aux accusations de la Maison Blanche, cherche toujours à recevoir des aides financières de Washington en échange de lutter contre le terrorisme ou de favoriser le transfert des troupes étrangères depuis l’Afghanistan. Le Pakistan et les Etats-Unis s’efforcent depuis des années de parvenir à un cadre pour une coopération stratégique mais la méfiance mutuelle qui règne dans leurs relations a jusqu’ici empêché l’aboutissement des discussions.