تقي زاده

تقي زاده

Cité par RussiaToday, l'ex conseiller du Pentagone pour les dossiers iran-Irak, Micheal Robin reconnait " de grands progrès réalisés par l'Iran dans le domaine de technologie balistique". Partant de ce point de vue, le site russe poursuit : " selon un haut responsable militaire russe, Téhéran se dotera très bientôt d'un système de défense anti missile , identique au dôme de fer israélien ou encore des Patriot US, car c'est un système capable d'intercepter des missiles en air. le commandant en chef de la base aérienne iranienne, Khatam al Abiya, le général Esmaili a annoncé le dévoilement de ce système le 22 septembre sans en expliquer les détails". Russia Today demande ensuite à Micheal Robin si l'Iran est oui ou non capable de concevoir un bouclier anti missile identique au dome de fer ? et Robin de répondre : " pourquoi pas? il ne faut pas oublier que les ennemis des Etats Unis cherchent sans cesse à tirer profit de leurs échecs. en annonçant la mise au service de ce système , l'Iran veut faire une démonstration de force dans la région." l'ex conseiller n'a pas pu se garder de faire un parallèle entre l'Iran et la Corée du nord tant est grande au sein de l'administration US la colère et le sentiment d'impuissance face à un Etat iranien qui va de l'avant bien qu'il soit victime des sanctions : " A chaque fois qu'il est question du nucléaire iranien, une seule idée me vient à l'esprit : l'Iran est sur le point de devenir une seconde Corée du nord"

Un document extraordinaire publié le 31 juillet sur les préparatifs militaires américains demande au Pentagone de se préparer à mener en même temps pas moins d'une demi douzaine de guerres, dont des guerres où l'adversaire dispose d'armes nucléaires.

Ce document intitulé “Ensuring a Strong Defense for the Future,” (Assurer une défense forte pour l'avenir) a été rédigé par le National Defense Panel, un groupe d'anciens haut responsables militaires et civils, chargés par le Congrès de fournir un examen critique du document officiel de préparatifs du Pentagone publié en début d'année, le Quadrennial Defense Review 2014.

Le National Defense Panel est dirigé conjointement par William Perry, ministre de la Défense du gouvernement Clinton et le général John Abizaid, ancien chef du commandement central américain. Parmi ses membres on compte quatre autres généraux à la retraite, ainsi que Michèle Flournoy, ancienne ministre adjoint à la Défense sous Obama et Eric Edelman, néoconservateur en vue et sous-secrétaire à la Défense dans le gouvernement de George W. Bush.

Ce groupe est donc bipartite et représente l'ensemble du spectre de l'élite responsable de la sécurité dans le Washington officiel. Son rapport est sorti sous les auspices d'une agence financée au niveau fédéral et qui se consacre à l'étude de la guerre et dont le nom, dans la plus pure logique orwellienne, est l' US Institute of Peace (l'Institut américain pour la Paix.)

Ce document met en garde contre les dangers confrontant les Etats-Unis, avec en premier lieu le pouvoir grandissant de la Chine et de la Russie, suivi par la Corée du Nord, l'Iran, l'Irak, la Syrie, l'ensemble du Moyen-Orient, puis l'Afrique. La Chine et la Russie sont ainsi placées en haut de la liste des cibles potentielles pour une action militaire américaine, devant les trois pays choisis par George W. Bush dans son fameux discours de 2002 sur « l'Axe du mal. »

Ce document fait remarquer que depuis les deux dernières décennies, depuis l'effondrement de l'Union soviétique en 1991, la doctrine de défense des Etats-Unis exige qu'il soit possible de mener de front deux guerres majeures. Puis il exige que l'on procède à un changement radical dans cette doctrine:

« Etant donné que le climat de menace empire, nous estimons qu'une structure plus expansive des forces militaires, une qui soit différente de celle permettant de mener de front deux guerres, mais tout aussi puissante, est appropriée. »

Un peu plus loin des précisions sont apportées: « Nous estimons … que la capacité à mener une guerre mondiale est la condition sine qua non d'une superpuissance et donc une condition essentielle à la crédibilité de la stratégie de sécurité nationale globale des Etats-Unis. Dans le climat actuel de menace, il serait possible que l'on fasse appel aux Etats-Unis pour dissuader ou combattre dans plusieurs régions durant des périodes qui se recoupent: sur la péninsule coréenne, en Mer de Chine orientale ou du Sud, au Moyen-Orient, en Asie du Sud et très probablement en Europe. Les Etats-Unis sont aussi confrontés à la perspective de combattre des adversaires disposant de l'arme nucléaire. De plus, la propagation d'Al Qaïda et de ses dérivés dans de nouvelles régions en Afrique et au Moyen-Orient signifie que l'armée américaine doit être capable de supporter des opérations de contre-terrorisme et de défendre la patrie américaine même lorsqu'elle est engagée dans des conflits régionaux à l'étranger. [caractères gras ajoutés]

Cette liste suggère que les Etats-Unis doivent se préparer à combattre cinq ou six guerres majeures simultanément. Ce n'est rien de moins que d'exiger que l'impérialisme américain commence à se préparer à mener une guerre mondiale qui menacerait d'extinction l'humanité entière.

Présenter la Chine et la Russie comme des cibles probables de l'action militaire américaine a des implications des plus sinistres, étant donné que ces deux pays disposent des deuxième et troisième plus importants arsenaux nucléaires de la planète, derrière les Etats-Unis.

Le rapport soutient la position du gouvernement Obama de « ré-équilibrage » des forces militaires américaines afin de confronter la Chine, décrivant cette initiative stratégique comme étant un effort visant à réaffirmer « la primauté de la région Asie-Pacifique parmi les intérêts sécuritaires des Etats-Unis. »

Quant à la probabilité qu'une telle guerre éclate, il faut faire remarquer que le National Defense Panel discute des détonateurs possibles pour une conflagration majeure, notamment en Extrême-Orient. Le langage est peut-être truffé de jargon mais il n'empêche que la perspective fait froid dans le dos.

« La prolifération de systèmes ne nécessitant pas de pilote et qui sont de plus en plus autonomes en Asie-Pacifique ainsi qu'au Moyen-Orient, par exemple, aura un impact préjudiciable sur la capacité à maintenir la stabilité lors d'une crise ou à gérer l'escalade si un conflit survenait. Ces systèmes, combinés à la prolifération d'armes offensives et défensives dans le cyberespace et l'espace lui-même, affecteront grandement la relation entre la capacité militaire offensive et défensive dans les régions clé, augmentant le risque qu'une crise ne se transforme rapidement en un conflit avant que les décideurs politiques et les commandants militaires n'aient le temps nécessaire pour réagir. »

Pour dire les choses simplement, une guerre majeure peut être déclenchée par l'interaction d'armes fixées sur des drones et de systèmes de riposte automatisés des deux côtés, sans même qu'il y ait d'intervention humaine.

Le rapport ne met pas ouvertement en question la professionnalisation de l'armée, mais se concentre sur son coût en augmentation et exige « des réformes des salaires et des prestations sociales qui soient significatives et permettent de réduire le coût » afin de le rendre plus abordable. La logique des pressions conjointes de l'augmentation des coûts et de l'expansion des déploiements militaires est cependant inexorable: cela veut dire que tôt ou tard, et cela viendra plus tôt qu'on ne le croit, la classe dirigeante américaine devra opter pour une forme de conscription qui aille encore plus loin que la conscription économique actuelle où les couches les plus pauvres de la classe ouvrière s'engagent dans l'armée de « volontaires » de façon disproportionnée.

Le rapport sur la défense exprime l'inquiétude de voir les préparatif de guerre du Pentagone être affectés par les contraintes financières sur l'impérialisme américain, notamment les limitations auto-imposées comme le blocage budgétaire (« sequester ») de certaines dépenses militaires choisies et imposées conformément à la Budget Control Act (loi de contrôle du budget) de 2011.

Les auteurs déplorent à maintes reprises les limites imposées sur les dépenses militaires des Etats-Unis du fait du fardeau des programmes sociaux dans le pays, en attirant l'attention sur « l'énorme fossé grandissant entre le montant collecté pour soutenir les programmes sociaux, notamment la sécurité sociale et les principaux programmes de santé, et l'argent dépensé pour ces programmes. »

Ils déclarent, « Les Etats-Unis doivent mettre de l'ordre dans leur fiscalité tout en finançant simultanément et de façon robuste les dépenses militaires. Une maîtrise agressive du coût des soins de santé doit certainement être poursuivie à la fois au sein du Département militaire [c'est à dire pour les soldats et leur famille] et plus largement dans tous les programmes du gouvernement. »

Il faut le répéter: Il s'agit d'un rapport bipartite. Démocrates et Républicains, libéraux et conservateurs ont approuvé les exigences exprimées dans ce rapport de réduire drastiquement les programmes sociaux dont dépendent les travailleurs afin de s'assurer que des milliers de milliards soient disponibles pour les déverser dans la gueule insatiable de la machine de guerre américaine.

Le caractère bipartite de ce document atteste de l'unité de toutes les sections de la classe dirigeante américaine sur le recours à une violence sans précédent pour sauvegarder sa richesse et sa domination sur de vastes régions du monde. Cela confirme que la lutte contre la guerre impérialiste ne peut être menée que par la classe ouvrière qui se libère du système politique existant au Etats-Unis et qui construise un mouvement politique de masse indépendant, fondé sur un programme socialiste révolutionnaire et internationaliste.

Le premier ministre dit avoir gagné la guerre, l'armée prétend s'être combattu bravement , alors pourquoi Israël ne gagne-t-il pas? pourquoi à tout moment les tunnels du Hamas risquent-ils de surgir dans nos chambres à coucher ? Ces questions sont celles posées par Isaac Ben Meir dans son article paru jeudi dans les colonnes de Maariv : " Israël est pris de court par de larges capacités des combattants palestiniens . les services de renseignement israéliens se sont avérés incapables de mener à bon terme trente jours d'offensive terrestre, aérienne et maritime contre Gaza pour démanteler les tunnels ou ramener le calme dans le sud d'Israël. la question qui se pose est celle-ci : et si la trêve proposée par l'Egypte n'aboutissait pas, qu'est-ce qui va arriver? A titre d'un soldat ou d'un simple citoyen qui a vécu plusieurs guerre au cours de sa vie, je dois le reconnaitre: nous avons perdu notre guerre juste , pire nous en sortons dans des conditions encore plus compromettantes que celles où nous avons commencé notre guerre . 64 soldats d'élite ont été tués , des milliers de dollars de dégâts infligés , de nombreux israéliens sont blessés . force est de constater que nous n'avons pas tiré de notre guerre contre le Hezbollah les leçons qui s'imposent:

-Nos services de renseignements n'ont pas été prêts et les capacités du Hamas les a surpris. les palestiniens avaient tourné à leur avantage les faiblesses de l'armée israélienne dans les combats précédents, faiblesses qui les avaient rendus intrépides et bien confiants en soi! "

selon l'auteur les raisons de la défaite s'énumèrent ainsi

1La stratégie des tunnels sous terrains du Hamas : le renseignement israélien, si fier de son action, a été incapable de cerner l'ampleur du problème bien qu'il se dise l'un des meilleurs du monde. pendant ce temps, les groupes palestiniens amélioraient leurs capacités et inventaient de nouvelles tactiques de la guerre

2 Une véritable armée , bien entrainée est entrée en guerre contre Israël , pas semblable à celle, fragile et vulnérable que connaissait Israël. l'orgueil et l'outrecuidance au sein de l'état major armé israélien est honteux et empêchent les commandants d'avoir une juste évaluation des capacités de l'ennemi . le Hamas semble désormais capable de faire ce qu'il veut sans l'aide des grandes puissances . Que compte faire dans ce contexte notre armée ?

3notre premier ministre et son ministre de la Défense, si habitués aux sorties médiatiques devant les caméras, se montrent bien dubitatifs, et hésitants dans leur prises de décision. ils parlement sans cesse des solutions qui ne viennent pas ! certes la prudence est bonne mais tout excès de prudence est un échec . est-ce la peur de voir le nom de certains des commandants de l'armée figurer sur la liste de la CPI qui modère à ce point les politiques du PM?

le pire est qu'Israël cherche sans cesse à se montrer plus sage, plus avisé que les autres , à se croire plus que les autres être en droit de poursuivre les pourparlers ! Netanyahu devra comprendre qu'en dépit des prises de position irresponsables de ses ministres , l'heure n'est plus à l'entêtement . il devra s'apprêter à signer un accord durable ou provisoire avec les palestiniens ... c'est à dire avec le Hamas ....

Cinq Palestiniens ont été tués samedi par des frappes israéliennes dans le centre de la bande de Gaza, ont annoncé les services de secours locaux.

Deux personnes ont été tuées dans une frappe sur le camp de Maghazi, dans le centre de la bande de Gaza et trois corps ont été sortis des décombres de la mosquée al-Qassam, à Nousseirat, bombardée par l'aviation israélienne, a déclaré Achraf al-Qodra, porte-parole des services d'urgence palestiniens, révisant à la hausse un premier bilan faisant état de quatre morts.

Les victimes sont des hommes âgés entre 19 et 56 ans, a-t-il précisé. A Gaza, les bombardements israéliens se poursuivaient aux premières heures de la journée de samedi. Et six roquettes lancées depuis l'enclave palestinienne ont atteint le territoire d'Israël, selon l'armée israélienne

Le magazine américain, "Time", estime que le contrat pétrolier entre Téhéran et Moscou neutralisera les sanctions occidentales contre l’Iran et la Russie. Le magazine "Time" a écrit que le récent contrat pétrolier signé par l’Iran et la Russie constitue une partie du plan du Président russe, Vladimir Poutine, pour riposter aux sanctions que les Etats-Unis et l’Union européenne ont imposées aux Russes. Jusqu’à présent, le gouvernement russe a pris plusieurs mesures, pour neutraliser les sanctions occidentales. La semaine dernière, la Russie a riposté aux sanctions américaines et européennes, en prenant de nouvelles mesures, dans le domaine des importations et des exportations des produits agricoles et alimentaires. L’Occident a été surpris par cette décision de Moscou. Selon le magazine "Time", pour se venger des sanctions occidentales, la Russie est capable de prendre une décision beaucoup plus efficace, dans le domaine de son contrat pétrolier avec la République islamique d’Iran. Avec la signature de ce contrat, à Moscou, l’Iran pourra vendre son pétrole à la Russie, en échange de l’importation de la technologie russe. C’est un moyen, pour l’Iran, de contourner les sanctions unilatérales de l’Occident, pour isoler l’Iran sur la scène internationale.

Une autorité iranienne, qui a requis l’anonymat, a déclaré au magazine "Time" que le ralentissement du progrès des négociations nucléaires entre l’Iran et les 5+1, (Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Russie, Chine et Allemagne), est, en partie, dû au rapprochement entre Téhéran et Moscou. Ce responsable iranien, qui a requis l’anonymat, a déclaré : «Le leadership iranien était méfiant vis-à-vis des tactiques des Occidentaux, dans les négociations nucléaires, d’où sa décision d’ouvrir un nouvel horizon, en autorisant la conclusion d’un contrat, en matière d’énergie avec la Russie».

Par ailleurs, Rajab Safarov, expert russe des affaires de l’Iran, qui est, parfois, consulté, aussi, par les responsables iraniens, estime : «Le dossier de ce contrat pétrolier est sur la table, depuis plusieurs mois. C’est un effort, de la part du Kremlin, pour rivaliser avec l’Occident, sur la scène régionale. Moscou estime que l’alliance avec des pays, comme la Chine, la Corée du Nord, Cuba ou l’Iran pourraient rendre service à Moscou, dans son bras de fer avec les Etats-Unis et l’Union européenne».

Par ailleurs, K. Kapchan, chercheur à l’Institut Eurasia, à New York, croit que la conclusion du contrat pétrolier entre l’Iran et la Russie permettra à l’Iran de renforcer sa position, lors des prochains tours de négociations nucléaires avec les 5+1, car, dans ce cas, les milieux conservateurs, en Iran, pourraient se rassurer sur le plan économique, même en cas d’un échec, dans les négociations nucléaires avec l’Occident. Selon le magazine "Time", en signant ce contrat pétrolier avec l’Iran, Moscou permettra aux Iraniens de retourner, plus activement, sur le marché mondial de l’énergie.

Selon le site proche du renseignement de l'armée israélienne, les récentes offensives militaires contre la bande de Gaza ont permis à l'Iran de prendre amplement conscience des failles de l'armée israélienne. " Dans la foulée des récents combats dans la bande de Gaza, l'Iran a très bien pris conscience du fait qu'Israël a échoué: il a échoué à vaincre en l'espace de quelques années les groupes que Téhéran soutient et arme : le Hezbollah et le Hamas" . " En débit des pertes et des dégâts infligés au Hamas, ce dernier continue à se tenir debout . le Hamas est doté désormais des forces qui agissent à titre d'une armée régulière! or au cours de la précedente confrontation, le Hamas ne se trouvait nullement dans une telle position. Les experts du cabinet israélien sont d'avis qu'Abbas est un homme qui sied parfaitement à la situation et qu'il est capable de gérer Gaza. or la branche armée du Hamas n'acceptera jamais à lacher du leste . d'autant plus qu'Abbas est loin d'avoir de larges chances à mener à bon terme les plans israéliens à Gaza"

Salmãn Fãrsi a rapporté ces déclarations du Prophète (AS) qui a dit: «Ô les gens, ne voulez-vous pas que je vous annonce Mahdi (AS)?» «Sachez que Dieu fera venir dans ma communauté, un dirigeant juste et un Imam secoureur, qui remplira la terre de justice alors qu’elle aura été rempli d’injustice et d’oppression. Il sera le neuvième des descendants de mon fils Hussayn et aura mon nom et mon surnom»

(Asrãr ãl-e Mohammad, traduit par Salim ibn Gheis Hélãli, p. 679)

L’Imam du temps bien sûr, lors de sa venue aura un programme détaillé que nous essayerons de présenter en partie, à partir des versets coraniques et des hadiths des Saints Imams (AS).

1- Renaissance du Coran et de la tradition prophétique

L’Imam appellera les êtres humains fatigués par l’injustice et l’oppression de leur époque, à trois principes importants, le monothéisme, la prophétie et l’imamat. D’après les revayats, l’éducation atteindra son sommet et tous les objectifs des prophètes et des Amis de Dieu, dans la formation morale et l’éducation, seront réalisés et respectés.

Comme l’a dit l’Imam Bãqir (AS): «A l’époque de Mahdi, les sciences et la sagesse auront fait tant de progrès qu’une femme au foyer, sera capable de juger chez elle, en fonction du Coran et des méthodes du Prophète (AS).

(Gheibat Nehmãni, p. 238)

L’Imam Bãqir a aussi déclaré:

«يدعوا الناس إلي کتاب الله و سنة نبيه و الولاية لعلي ابن ابي طالب و البراءة من عدوه»

«Il invitera les gens à suivre le livre de Dieu, la tradition du prophète (AS) et la wilayat d’Ali ibn Abi Tãlib (AS), et à rejeter les ennemis»

(Bihãr Al-Anwãr, vol. 51, p. 47)

Dans un sermon nommé «Malahem», Imam ‘Ali (AS) a déclaré: «Quand Mahdi viendra, il rétablira les désirs et les passions dans la direction céleste, après que le salut aura dépendu de ces désirs. Il accordera les idées au Coran après que, sous prétexte de commentaire, le Coran aura été interprété selon la volonté humaine. Il punira les dirigeants pour leurs méfaits. Mahdi vous montrera la façon juste de gouverner et sortira ce qui aura été abandonné dans le livre et la tradition».

(Nahjol Balãghe, Discours 138)

2- Respect de la tradition prophétique

L’Imam Sãdiq (AS) au sujet de la méthode de cet Imam, a déclaré: «Il agira comme le Prophète et anéantira tout ce qui existait avant lui, comme le prophète de Dieu a anéanti les fondements de l’époque de l’ignorance, et il ressuscitera l’Islam»

(Gheibat Nehmãni, traduit par Ghafãri, p. 326)

Le nom de Marie (AS) est 34 fois dans le Coran et une sourate, la 19ème sourate du Coran, porte son nom et raconte, du verset 16 au verset 36, le récit de la naissance de Jésus (AS). Le Coran raconte comment Jésus (AS) parlait au berceau et comment il a prêché la religion aux gens. Avant la naissance de Jésus (AS), un ange avait informé Marie (AS) de cette naissance et de la personnalité de Jésus (AS).

Au verset 45 de la sourate «Al-e Imrãn» nous lisons:

إِذْ قَالَتِ الْمَلآئِكَةُ يَا مَرْيَمُ إِنَّ اللّهَ يُبَشِّرُكِ بِكَلِمَةٍ مِّنْهُ اسْمُهُ الْمَسِيحُ عِيسَى ابْنُ مَرْيَمَ وَجِيهاً فِي الدُّنْيَا وَالآخِرَةِ وَمِنَ الْمُقَرَّبِينَ

(Rappelle-toi,) quand les Anges dirent: {ô Marie, voilà qu’Allãh t’annonce une parole de Sa part: son nom sera "Al-Masih issa", fils de Marie, illustre ici-bas comme dans l’au-delà, et l’un des rapprochés d’Allãh}.

Dieu aux versets 23 et 24 de la sourate «Maryam», raconte le récit de la naissance de Jésus (AS) en ces termes:

فَأَجَاءهَا الْمَخَاضُ إِلَى جِذْعِ النَّخْلَةِ قَالَتْ يَا لَيْتَنِي مِتُّ قَبْلَ هَذَا وَكُنتُ نَسْياً مَّنسِيّاً

{Puis les douleurs de l’enfantement l’amenèrent au tronc du palmier, et elle dit: "Malheur à moi! Que je fusse morte avant cet instant ! Et que je fusse totalement oubliée! }

فَنَادَاهَا مِن تَحْتِهَا أَلَّا تَحْزَنِي قَدْ جَعَلَ رَبُّكِ تَحْتَكِ سَرِيّاً

{Alors, il l’appela d’au-dessous d’elle, [lui disant:] "Ne t’afflige pas. Ton Seigneur a placé à tes pieds une source}.

وَهُزِّي إِلَيْكِ بِجِذْعِ النَّخْلَةِ تُسَاقِطْ عَلَيْكِ رُطَباً جَنِيّاً

{Secoue vers toi le tronc du palmier: il fera tomber sur toi des dattes fraîches et mûres}.

Ces versets montrent que Marie (AS) était si affligée au moment de l’accouchement, qu’elle souhaitait être morte, car pour une jeune fille pieuse, il est très pénible d’être l’objet des calomnies surtout si elle fait partie d’une famille renommée pour sa vertu et sa grande morale.

La ville de Rey, parfois surnommée "Ancêtre de la Perse antique", compte aujourd’hui parmi les villes religieuses du pays visitées par de nombreux shiites du fait de la présence de sanctuaires, tombeaux et cimetières. Le monument attirant le plus de pèlerins demeure le sanctuaire de Shâh Abdol’azim.

Le sanctuaire de Shâh Abdol’azim (p)

Ce dernier était l’un des descendants du deuxième Imam shiite, l’Imam Hassan. Il s’enfuit de son pays natal pour fuir des persécutions politiques et se mit à parcourir les villes en tant que messager [1]. Après son arrivée à Rey, il y résida de façon cachée.

Selon Mantaghalat-ot-tâlebiet, il vint de Tabarestân et disparut à Rey. Ce grand homme fut l’un des compagnons des neuvième et dixième Imams shiites.

D’après le livre Jannat-on-naiim, Shâh Abdol’azim émigra de Samarra à l’époque du calife abbaside Almo’taz bellâh et mourut à Rey vers l’an 250 de l’hégire, au VIIIe siècle.

Ce grand mausolée somptueux comporte un dôme doré, de hauts minarets, une vaste cour et un sanctuaire avec un balcon orné de morceaux de miroir. Le bâtiment principal du sanctuaire

fut reconstitué par Mohammad, le fils de Dâ’ei Alavi, vers la fin du VIIIe siècle. La construction du seuil principal de l’entrée se situant vers le nord fut d’abord complétée sur

ordre des rois bouïdes et par la suite grâce aux efforts de Majdolmolk Qomi.

Les archéologues ont mené des recherches sur les murs en brique du seuil de l’entrée principale, au-dessus de laquelle on peut également voir une épigraphe datant de l’époque seldjoukide. Selon eux, certaines parties de ces murs furent construites selon le style architectural de la dynastie bouïde, c’est pourquoi il est possible que tout l’ensemble de ces murs ait été construit par les Bouïdes, et aurait été ensuite restauré par Majdolmolk Qomi à l’époque seldjoukide.

Il est à noter que l’histoire de ce grand sanctuaire ne se limite pas à l’épigraphe seldjoukide. En réalité, son importance repose également sur l’existence d’une caisse en bois avec un tissu broché d’or, une porte antique en fer et son épigraphe, quatre portes en bois ciselé datant de l’

époque safavide, un manuscrit très ancien et précieux du Coran, des rideaux épais appartenant à l’époque qâdjâre et enfin une fenêtre en céramique sur laquelle figure le portrait de Nâssereddin shâh.

Le coffre du sanctuaire de Shâh Abdol’azim compte parmi les œuvres historiques de ce lieu. Il mesure 2,5 m de long, 1,5 de large et sa hauteur est de 1,20 m. Cette caisse en bois d’aloès et de noix d’arec est décorée par des épigraphes contenant des versets du Coran et diverses citations.

Les plus vieilles œuvres du sanctuaire sont deux épigraphes en fer écrites en coufique, chacune d’une longueur de 70 cm et d’une largeur de 12 cm. Elles furent installées, durant un certain temps, au-dessus d’une porte en fer datant probablement de l’époque seldjoukide. Outre ces pièces, plusieurs autres objets de valeur dont le manuscrit du Coran, des tapis et des chandeliers antiques ont été préservés dans le trésor du sanctuaire. De même, le mausolée de Hamzah, l’un des descendants des Imams shiites, le voisine.

Une grande partie de ce mausolée fut construite sous le règne de Nâsserddin shâh, mais certaines parties ne furent achevées que sous le règne de Mohammad shâh et Mozaffareddin shâh.Le sanctuaire de Shâh Abdol’azim fut reconstruit et restauré à plusieurs reprises sous différentes dynasties.

Le roi safavide Tahmasb, soucieux de la protection des monuments sacrés, fit également restaurer ce sanctuaire et y effectuait régulièrement un pèlerinage. De même, le roi Nâssereddin shâh qâdjâr ordonna de dorer le dôme du sanctuaire et de décorer le balcon avec des centaines de petits miroirs. Durant l’invasion mongole, le sanctuaire et ses alentours ne subirent

pas de grandes destructions et dès lors, son importance et sa splendeur se sont accrues, grâce à l’enthousiasme et à l’aide des musulmans chiites.

Notes

[1] Hâj Mirzâ Hossein Nouri, Mostadrak-ol-vassâyel, tome 3, p. 614

vendredi, 08 août 2014 11:41

Hazrat Khadija (SA)

Nom: Khadijà (SA)

Titre: Tàhira (pure)

Père: Khouwayled ibné Assad

Mère : Faatimah bint Za'idah

Lieu de naissance: Makkà

Enfant: Qàssim, Abdoullàh et Fàtémà (SA)

Décès: 10 Ramadan 2 avant l’hégire - 619 grégorien Amoul Houznn (l’année de la tristesse) Enterrée à Meccah

Khadîdjah binté Khuwaylid (SA) est née en 68 avant l'Hégire, de Khouwaylid bin Asad et de Faatimah bint Za'idah. Elle avait développé par son éducation des traits de caractères dignes d'éloges et était connue et appréciée pour son intelligence, sa pudeur et sa sagesse, au point que l'on commença à l'appeler "Tâhirah" (la pure).

Le père de Bibi Khadijà (SA) était un commerçant comme la plupart des gens de la tribu des Qoreish à Makkà. Il envoyait des caravanes vers les autres villes pour commercer en été et hivers. Sa mère et son père sont décédés, 10 ans l’un après l’autre.

Leur richesse fut partagée aux enfants mais ce fut Bibi Khadijà (SA) qui reprit le commerce de la famille et le développa. Avec les profits qu’elle réalisa, elle a aidé les pauvres, les veuves, les orphelins, les malades et les handicapés de Makkà.

Elle avait un cousin appelé Waraqà ibné Naufal qui était un homme cultivé et n’était pas idôlatre. Waraqà et Bibi Khadijà (SA), tous deux, croyaient en un seul Dieu. Grâce à son excellent "akhlàq" (comportement) les arabes (qui à cette époque considèrent les femmes comme inférieures) l’ont nommé Tàhirà (la pure). Elle était aussi connue comme "la princesse de Makkà" à cause de sa richesse. Beaucoup de Noble Arabe et prince avaient demandé sa main, mais elle les avait tous refusés.

En 595 Bibi Khadija (SA) cherchait quelqu’un pour s’occuper et gérer ses caravanes pour Syrie. Hazrat Abou Tàlib (as) lui suggéra le Prophète (saw). Elle avait entendu parler de son sérieux et accepta de l’employer bien qu’il n’avait pas beaucoup d’expérience commerciale. Pour l’aider, elle l’envoya aussi son esclave Maysara. .

Là il vendit les articles avec lesquels il était parti et acheta ce qu'il désirait acheter pour le compte de Khadîdja (SA). Accompagné de Maysara, il embarqua pour Makkah avec une caravane. Les transactions qu'il fit rapportèrent deux fois plus de profit que le profit habituel… et le salaire qu'il reçut de la part de Khadîdja fut le double du salaire qu'elle donnait d'habitude.

Le commerce de la caravane fut un grand succès et quand Bibi Khadija (SA) a entendu l’habileté et l’excellente conduite du Prophète, elle devint son admiratrice. Peu après, Bibi Khadija (SA) se maria au Prophète (saw). Hazrat Abou Tàlib (as) prononça le Nikàh au nom du Prophète (saw) tandis que Waraqà le fit au nom de Bibi Khadija (SA).

Ainsi, le Messager de Dieu (saw) l'épousa et lui donna une dot de 20 chameaux et fit un festin de 3 jours pour les gens de Makkà. Bibi Khadija (SA) fit également un festin pour les gens. Elle fut sa première épouse. Le Prophète Muhammad (saw) ne prit aucune autre femme tant qu'elle fut en vie.

Ce fut un heureux mariage. Leur premier fils s’appela Qassim, leur second fut Abdoullàh. Mais les deux enfants moururent dans l’enfance. Leur troisième et dernier enfant est Bibi Fàtémà Zehrà (a.s.) (La mère des Onze Imams)

Quand le Prophète (saw) reçut la mission prophétique, elle fut la première à croire en Dieu et en son Messager Muhammad (saw); elle fut la première à croire en ce que Son Seigneur lui envoya et le soutint dans sa mission.

A chaque fois que le Prophète (saw) était confronté à des propos détestables de la part des polythéistes qui ne croyaient pas en son message, Dieu le consolait à travers Bibi Khadîdja (SA). Celle-ci atténuait ainsi la tristesse que provoquait chez le Messager l'attitude (de refus et de rejet) dont il était témoin de la part des gens.

En 616, les Qoreish ont boycotté les Bani Hàshim (la famille du Prophète) et les musulmans se sont réfugiés dans une vallée appelée Shib-é-Abou Tàlib. Bibi Khadijà(SA) y faisait partie et c’est sa richesse (dont elle a fait don en totalité à l’Islam) qui a soutenu les musulmans à ce moment. Le boycotte a duré 3 ans pendant lesquelles les musulmans ont endurés la faim, la soif et le dur climat du désert.

En 619, Bibi Khadijà (SA) est décédée. Quand elle quitta ce monde, elle avait dépensé toute sa richesse pour l’Islam. Hazrat Abou Tàlib (as) est décédé la même année. Le Prophète appela cette année, Amoul Houznn : année de la tristesse. Le prophète (saw) pensait beaucoup à elle après sa mort et ne se lassait pas de prier pour elle.