تقي زاده

تقي زاده

« La résistance ferme et armée des Palestiniens et son extension en Cisjordanie sont la seule solution pour faire face au régime sioniste » a affirmé l'Ayatollah Khamenei, Guide Suprême de la Révolution islamique.

Faisant allusion aux évolutions pénibles dans la bande de Gaza, lors d'une réunion de 150 minutes le 23 juillet 2014, avec quelques 1000 étudiants de différentes universités iraniennes, le Guide Suprême de la Révolution islamique a précisé que ces crimes inconcevables dénonçaient la réalité de ce régime cruel et infanticide, et que la solution était son anéantissement.

Évoquant les raisons et les origines des souffrances que subissent les habitants opprimés de Gaza, l'Ayatollah Khamenei a fait remarquer : «Cette situation est le résultat de la politique de violence et de «poigné de fer» appliquée à maintes reprises et avec fierté, par ce régime factice et illégitime, durant les 66 ans de son existence ».

Faisant allusion aux paroles de l'imam Khomeiny (que sa demeure soit au paradis), déclarant qu' «Israël doit être rayé de la carte», le Guide suprême a rappelé que l'anéantissement d'Israël ne signifiait pas la disparition du peuple juif de la région et qu'il existait un mécanisme cohérent pour régler ce problème que la République islamique d'Iran avait présenté à la communauté internationale. D'après ce mécanisme, a noté le Guide suprême, « les populations qui vivent en Palestine et en sont originaires, participeraient à un référendum pour s'exprimer sur le modèle de gouvernement qu'elles souhaitent, mettant fin ainsi à l'existence de ce r&eacut e;gime factice et usurpateur. Bien sûr, en attendant, des réactions puissantes et la résistance résolue et armée sont les seuls moyens pour faire face à ce régime dévastateur, meurtrier et cruel qui sera par la grâce et avec l'assistance de Dieu, anéanti».

Son Éminence a fait remarquer que ce serait une erreur de supposer que sans les missiles de Gaza, le régime sioniste se serait entendu avec les Palestiniens. « Même en Cisjordanie, où les gens ne possèdent que des pierres, ce régime tue et oppresse également les habitants cisjordaniens », a-t-il souligné.

Le Guide suprême a rappelé l'humiliation et l'empoisonnement de l'ancien leader palestinien, Yasser Arafat, par les sionistes, et déclaré : « Les occupants n'ont aucune considération même envers ceux qui font des compromis. Seuls la puissance et le combat des Palestiniens pourront éventuellement les faire reculer».

Évoquant les efforts des sionistes et de leurs partisans pour négocier un cessez-le-feu, l'Ayatollah Khamenei a déclaré : « Ce régime qui commet des crimes au-delà des limites de l'imagination et des pensées humaines, face à la puissante résistance des Palestiniens, se décourage et est à la recherche d'une solution pour sortir d'un problème qu'il a lui-même engendré. Cela prouve que le seul langage que les sionistes comprennent est le langage de la force. Nous pensons que la Cisjordanie aussi, doit être armée comme Gaza, et que ceux qui sont intéressés par le sort des Palestiniens doivent travailler dans ce domaine pour que les peines et les douleurs du peuple palestinien diminuent grâce sa puissance et à la faiblesse de l'ennemi sioniste ».

Son Éminence a déclaré que le soutien politique au peuple de Gaza était un devoir pour l'ensemble des pays musulmans et non-musulmans. Se référant aux manifestations dans le monde, contre la conduite sauvage du régime sioniste, l'Ayatollah Khamenei a exprimé l'espoir que lors de la Journée internationale de Qods, la grande nation iranienne aussi, manifestera avec ferveur son appui à la nation palestinienne opprimée.

L'Ayatollah Khamenei a également évoqué un slogan « Ni Gaza, ni Liban, je sacrifie ma vie pour l'Iran», scandé par des manifestants après les élections présidentielles de 2009, et a ajouté : « Ce groupe voulait donner une image déformée de la mentalité des Iraniens mais les gens les ont arrêtés et vendredi, les Iraniens montreront qu'ils sont toujours partisans des opprimés et ennemis des oppresseurs ».

Critiquant vivement la complicité éhontée et injustifi able des puissances arrogantes mondiales dirigées par les États-Unis, dans la catastrophe humaine créée par les sionistes, le Guide suprême de la Révolution islamique a ajouté : « Les événements de Gaza sont douloureux mais plus important encore est l'analyse correcte du comportement des puissances hégémoniques dans cet évènement. Un certain nombre de gouvernements occidentaux, en particulier les États-Unis et la Grande-Bretagne, soutiennent ouvertement ces actes criminels inacceptables pour tout être humain ordinaire. A propos de ce massacre des enfants, de ces destructions et de ces tortures, le Président américain a recours à une logique ridicule en disant qu'Israël a le droit de défendre sa sécurité alors que les Palestiniens n'ont pas le droit de défendre leur sécurité et leur famille».

L'Ayatollah Khamenei a déclar&e acute; que les dirigeants des pays arrogants ne se rendaient pas compte qu'en soutenant les sionistes malfaisants et destructeurs, ils nuisaient en fait, à leur propre prestige et à celui de leurs pays, devant les nations du monde, et que l'Histoire aura un jugement sévère sur leur complicité dans ces crimes contre l'humanité.

« Le soutien aux actes criminels des sionistes a des racines dans la démocratie libérale et dans une logique dépourvue de toute valeur morale et de compassion pour les douleurs et les peines humaines », a dit le leader de la Révolution.

Son Éminence a souligné que la défense éhontée des États-Unis en particulier, et de l'Occident en général, des actes criminels du régime sioniste devait être une expérience importante dans notre connaissance, nos points de vue et notre approche de l'Occident : « Nous devons considére r cet événement comme une expérience importante pour nous-mêmes et mieux connaitre les États-Unis. Cette expérience devra influencer nos réactions, notre jugement et notre comportement à l'égard des États-Unis, devenir un critère pour notre nation, nos étudiants, nos intellectuels et l'ensemble de notre peuple, et nous aider à comprendre la réalité et la vraie nature des États-Unis. Le comportement des puissances hégémoniques doit être jugé en fonction de leur injustice envers les opprimés de Gaza qui prouve qu'ils ne croient absolument pas au respect des droits de l'homme et que tout ce qu'ils disent à ce sujet, n'est que moquerie de la liberté et des droits de l'homme », a rappelé le Guide suprême.

L'Ayatollah Khamenei a souligné qu'il n'entendait pas donner des conseils aux responsables américains mais que ces paroles avaient un usage interne pour montrer aux responsables iraniens comment ils devaient se comporter à l'égard des ennemis et comment juger et analyser la situation.

« Les slogans anti-américains et anti-occidentaux qui se font entendre dans le pays viennent de la réalité et de la vraie nature des États-Unis alors que certains pensent à tort, que ces slogans sont le signe d'un comportement fanatique et illogique », a précisé le Guide suprême avant d'ajouter que l'approche anti-américaine et anti-occidentale en Iran, est une approche « rationnelle fondée sur l'expérience et des calculs corrects ».

L'Ayatollah Khamenei s'est référé à ses commentaires dans sa récente rencontre avec les responsables du gouvernement iranien, ajoutant : « Comme je l'ai dit, l'objectif principal de l'ennemi est de perturber nos calculs car des calculs sabotés, même avec des donné es exactes, nous conduiront dans la mauvaise direction et nous empêcheront de profiter de notre expérience».

L'Ayatollah Khamenei a ensuite énuméré quelques expériences de la nation iranienne sur le comportement de l'Occident au cours des dernières décennies, à savoir les effort pour l'avènement de la dynastie des Pahlavis, l'occupation de l'Iran au cours de la Seconde Guerre mondiale, le pillage de la rente pétrolière du pays, l'organisation d'un coup d'État contre le Premier ministre Mohamad Mossadegh, le soutien à la dernière dictature monarchique iranienne, la résistance après la victoire de la Révolution islamique, l'encouragement du dictateur déchu irakien Saddam Hussein à mener une guerre dévastatrice contre l'Iran et des dizaines d'autres actes criminels et hostiles qui dans l'ensemble, ont permis à la nation iranienne de gagner une expérience précieuse et une profonde connaissance de la vraie nature des États-Unis. « Ces intellectuels intoxiqués par l'Occident, leur système de calculs étant déformé, tirent des résultats incorrects de ces expériences amères », a fait remarquer le Guide suprême de la Révolution.

Son Éminence a déclaré que la naissance d'un raisonnement approprié avait été un des principaux services rendus par la Révolution islamique à la nation iranienne, ajoutant : « Contrairement à la nation, certains veulent permettre à ces tendances pro-occidentales humiliantes de prendre le contrôle des affaires du pays. Nous devons résister à cette tendance, et cette résistance est tout à fait rationnelle et logique ».

Plusieurs personnes ont manifesté, après la grande prière du vendredi, dans les rues de Dakar, la capitale sénégalaise pour soutenir la Palestine.

Un millier de personnes, selon la police, ont marché, vendredi à Dakar après la grande prière. La procession partie de la grande mosquée de Dakar est arrivée à destination à la place de l’Obélisque, soit une distance de trois kilomètres. Encadré par les forces de l’ordre, les manifestants ont dénoncé les bombardements israéliens sur Gaza.

Au point de chute de la marche, des personnalités politiques, religieuses et défenseurs des droits de l’homme ont rejoint les manifestants. Parmi eux, les parlementaires Mbaye Niang, Thierno Bocoum, Cheikh Oumar Sy, Mamadou Diop Decroix, le maire de Plateau Alioune Ndoye et l’ancien ministre Landing Savané. L’ambassadeur de l’Etat de Palestine, Abdel Rahim Alfarra et plusieurs Libano-syriens résidant à Dakar ont participé à la manifestation.

L’armée israélienne poursuit ses bombardements de Gaza, malgré les efforts diplomatiques pour obtenir un cessez-le-feu dans le conflit avec le Hamas, qui a déjà fait près de 750 morts côté palestinien et 35 côté israélien selon les services d’urgence.

A l’approche de la fête de Fitr, parmi 1 600 000 000 de musulmans dans le monde, de nombreux musulmans vivent dans des conditions très difficiles.

A Gaza, le régime sioniste est entrain de massacrer la population civile de cette région qui vit depuis près d’un mois, dans la terreur. Plus de 1000 palestiniens dont 1/3 constitué de femmes et d’enfants, ont été tués et 6000 personnes blessées. Un grand nombre de gens ont perdu leur maison.

En Syrie, après quatre ans de conflits, plus de 9 millions d’habitants ont été obligés de quitter leur maison pour vivre dans des camps, et beaucoup de gens ont été tués.

Au Myanmar, la minorité musulmane des Rohingyas depuis 1982, a été privée de la nationalité birmane et est devenue la cible des attaques des bouddhistes extrémistes. Ces dernières années, un nombre important de musulmans ont été tués ou obligés de fuir dans les camps situés près de la frontière où ils sont exploités ou vendus comme esclaves. Le gouvernement n’a pris jusqu’à présent, aucune mesure pour la reconnaissance de ces musulmans qui vivent au Myanmar depuis des décennies.

En Afrique centrale, après le coup d’état et la chute du Président chrétien, les musulmans sont devenus la cible de chrétiens extrémistes et des milices chrétiennes africaines qui ont détruit les maisons, les mosquées, les biens des musulmans, et ont tué des milliers de femmes et d’enfants. Parmi la population de plus de quatre millions de musulmans, un millions vit en exil dans des conditions précaires.

En Chine, la minorité musulmane des Ouighours qui représentent huit millions de personnes vivant en majorité dans la région de Xinjiang, sont victimes de pressions gouvernementales spécialement pendant le ramadan où le jeûne et les activités coraniques sont interdits.

En Inde où vivent 140 millions de musulmans, les musulmans sont victime de discriminations dans l’emploi et les activités sociales et économiques. Avec l’élection de Narinda Moudi du Front national démocratique du Bodoland au poste de Premier ministre, le mois de ramadan cette année a été témoin de quatre meurtres de musulmans par les hindous extrémistes et 45 musulmans ont été abattus pour ne pas avoir soutenu le premier ministre.

En Angola, le gouvernement a déclaré l’islam comme illégal et ordonné la fermeture des mosquées. Le ministre de la culture a présenté l’islam comme une secte et l’a déclaré illégal. Parmi les 78 mosquées de ce pays, seules quelques mosquées dans la capitale ont été épargnées, les autres ont été détruites.

Plus de 97 personnes ont été tuées et 400 autres blessées dans les combats qui opposent depuis le 13 juillet des milices rivales pour le contrôle de l'aéroport de Tripoli, selon un bilan établi dimanche par le ministère de la Santé.

Ce bilan s'appuie sur les rapports de huit hôpitaux publics à Tripoli et de ses banlieues, et ne prend pas en compte les victimes prises en charge dans des hôpitaux de campagne ou dans d'autres villes.

Le dernier bilan, qui datait du 20 juillet, faisait état de 47 morts et 120 blessés. Des affrontements opposent depuis le 13 juillet des milices rivales pour le contrôle de l'aéroport de Tripoli, dans le cadre d'une lutte d'influence politique et régionale.

Dimanche encore, des combats faisaient toujours rage autour de l'aéroport. Des explosions résonnaient depuis la matinée dans le sud de la ville, où se concentrent les affrontements. Ces violences risquent de plonger le pays dans la guerre civile, compte tenu de la faiblesse des autorités de transition qui ont jusqu'à présent échoué à construire une armée et une police professionnelles.

Dans un article publié dans le Magazine The Atlantic, l'analyste israélien, Jeffrey Goldberg estimé que, malgré la victoire militaire apparente, Israël est le vrai perdant de la guerre à Gaza. « Les choses changent, c'est, bien entendu, quelque chose de tout à fait naturel. Mais au moment où je suis en train de rédiger cet article, Israël est en train de perdre la guerre, à Gaza, même s'il remporte la victoire dans cette bataille et même s'il arrive à détruire les tunnels d'Israël », a souligné encore cet analyste israélien. « ce ne sera pas la première fois qu'Israël sent perdre une bataille, car cela se produira encore, et ce pour ces 5 raisons ci-dessous mentionnées :

1. Dans une bataille entre un régime et un acteur non étatique, l'acteur non étatique ne peut en sortir gagnant qu'avec la résistance. La partie qui dispose et des avions est supposée de gagner, mais le groupe non étatique a besoin de résister pour annoncer la victoire. Dans une situation subjective et émotionnelle, le Hamas peut se montrer comme la partie étant assiégée, même s'il soit la partie qui rejette le cessez-le-feu.

2. La stratégie du Hamas consiste à faire tomber Israël dans le piège du massacre des civils, et Israël s'y tombe, habituellement. Toutefois, en raison de sa nature prudente, le Premier ministre israélien s'est soumis, plus tard qu'habituellement, à cette tentation, mais, il a fini par s'y tomber, en tout cas.

3. Les gens parlent, en constance, du lobby juif, mais le lobby des Musulmans est beaucoup plus important, et est constitué d'au moins 54 pays membres de l'OCI et de l'ONU qui se disent solidaires avec la cause palestinienne. Ils font entendre leur voix au monde entier et contribuent à la création d'une alliance antisioniste.

4- Si vous avez un fait un tour, ces dernières semaines, sur le Twitter et les autres réseaux sociaux, vous vous en êtes surement rendu compte de la haine qu'éprouvent les populations vis-à-vis du régime sioniste, qui constitue entre autres l'une des raisons de l'isolement international du régime sioniste. Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan est allé de dire qu'Israël a surpassé Hitler. Un journaliste libanais a réclamé l'anéantissement atomique d'Israël. Et les manifestations de protestation contre l'offensive de Gaza ont entre Lieu en France et dans d'autres pays du monde.

5. La direction politique d'Israël a montré, au cours de ces dernières années, qu'elle a échoué à donner une image attrayante à sa cause. Il est impossible de persuader un juif qu'Israël peut faire une chose utile pour eux, si ce n'est autre chose que suicide collectif. Des millions de personnes ont braqué, partout dans le monde, leurs yeux sur le régime israélien et s'interrogent si un régime doit faire tout qui est dans son possible pour établir la paix et le calme ?

selon la chaine al Aqssa, qui cite le site israélien Walla, un avion militaire sioniste a effectué un atterissage d'urgence à l'aéroport militaire Sde Dov au nord de Tel -Aviv. le site israélien n'évoque évidemment pas les raisons de cet atterissage d'urgence, n'empêche que le lecteur pense tout de suite aux missiles de la Résistance.

Le chef du parti travailliste israélien a dénoncé Netanyahu pour avoir imposé une "censure stricte sur le bilan des pertes militaires israéliennes". Selon Panorama d'Ash-Shargh al-Ossat , Isaac Herzog qui s'exprimait devant les étudiants de la ville de Tel-Aviv a ajouté : " le Hamas vise désormais des cibles sensibles en Israël mais le cabinet Netanyahu cherche à induire en erreur l'opinion publique et à cacher le vrai bilan des militaires tués ". " Les palestiniens on frappé l'aéroport de Tel-Aviv, et ce pour la première dans notre histoire . Il s'agit là d'une grande défaite , d'une inoubliable humiliation. Le cabinet Netanyahu ne cessait de mettre en garde contre la menace des missiles du Hamas mais le moment venu, il n'a pu rien faire, si ce n'est de proférer des mensonges pour tromper l'opinion publique israélienne". Herzog a précisé, " selon nos informations, une seule attaque au missile du Hamas a tué 9 Israéliens mais les médias n'en ont rien dit par crainte de la réaction de l'opinion publique. Les médias n'ont fait part que de deux blessés israéliens". " Mais Netanyahu ne peut pas cacher définitivement la vérité. Il doit le reconnaître, son dôme de fer est un système défaillant et condamné".

C'est World Tribun qui cite l'ex secrétaire d'état et sioniste convaincu, Henry Kissinger !! " dans les dix années à venir, les frontières israéliennes connaitront de très grisses turbulances et son régime politique s'effondrera, a dit Kissinger au risque de soulever une tempête aux Etats Unis. rejoint par les médias, le conseiller de Kissinger a démenti ses propos mais le journaliste de New York Post, Sindy Adams, à qui Kissinger aurait fait ses aveux, reste droit dans ses bottes : " c'est l'ex secrétaire en personne qui a prononcé ses mots et je n'ai fait que de les rapporter". Mais quels sont les arguments invoqués par Kissinger pour justifier sa prévision? Kissinger aurait évoqué la crise interne en Israël, les menaces en acte et en puissance aux quelles fait face le régime sioniste comme autant d'élements qui feront effondrer Israël : " L'emergence des groupes jihadistes au Moyen Orient, l'Iran, la Turquie et la Syrie précipiteront la disparition d'Israël" !!

lundi, 28 juillet 2014 12:34

Jabir Ibné Abdoullàh Ansàri

Il est né six ans avant la déclaration de la Prophétie, de Abdoullah bin Amr de la tribu de Banou Salma, qui vivait dans la région se trouvant actuellement entre le Masjidé Qiblatein et la ville de Madina.

Son grand père Amr était un homme très riche et après son décès, Abdoullah a hérité de cette richesse. Abdoullah était très bon et charitable, à tel point qu'il en est devenu endetté

Quant ils ont entendu le message du Prophète sur l'Islam, Jabir était un jeune homme de 16-17 ans. Ils avaient déjà entendu parler de la venue d'un Prophète par les juifs dont l'influence à Madina était forte.

Jabir et son père at d'autres membres de sa famille ont accepté l'islam sans voir le Prophète (saw)

La plupart des tribus à Madina avait accepté l'Islam et une fois ils se sont réunis pour discuter de leur point de vue. Ils ont conclu qu'ils avaient besoin d'avoir le Prophète près d'eux et comme le Prophète souffrait des persécutions à Makkàh, ils voudraient l'inviter à venir s'installer à Madina et vivre avec eux. Jabir était l'un de ceux qui étaient choisis pour représenter son tribu, malgré son jeune âge.

Une fois que le Prophète est arrivé à Madina, Jabir a passé le plus de son temps avec lui, bien qu'il vivait loin de Madina.

Dans la Bataille de Badr, Jabir avait très envie d'aller se battre avec les autres, mais son père lui a refusé la permission disant que s'ils y allaient tous les deux, alors il n'y aurait plus personne pour voir ses neuves autres sœurs. L'autre raison était qu'Abdoullah avait une dette et s'ils étaient tous les deux martyrisée, cette dette resterait impayées.

Jabir est venu voir le Prophète qui a dit que si son père avait refusé, il ne pourrait y aller. Jabir était très triste. Cependant il est allé au champ de Badr pour donner à boire au Moudjàhides (Soldats) mais ne put pas participer au combat. Son père a néanmoins pris part au combat avec les 313 du Badr et est revenu sain et sauf.

Durant la bataille de Ohod, Jabir a encore été refusé de participer par son père qui lui dit qu'il sentait ne plus revenir cette fois-ci. Abdoullah Ansàri fut tué et son corps fut mutilé comme celui de Hamza. Jabir et la sœur de Abdoullah sont venus tous deux à Ohod pour s'enquérir des nouvelles et le Prophète (saw) leur présenta ses condoléances.

Jabir est venu voir le Prophète (saw) pour lui exprimer ses soucis de subvenir et voir après ses neuves sœurs et repayer la grande dette de son père. Il était aussi inquiet concernant l'âme de son père et ce qu'il lui est arrivé.

Le Prophète (saw) lui a dit qu'Allah swt a demandé à son père s'il avait un désir et son père de répondre qu'il voudrait retourner sur la Terre pour être tué encore une fois sur le chemin de l'islam. Son autre désir était de transmettre à ses enfants qu'il allait bien. Et ce fut la raison de la révélation du verset du Qour'àne suivant: "Et ne pensez pas que ceux qui ont été tué dans le chemin d'Allah sont morts. Au contraire, ils sont vivant auprès de leur Seigneur bien pourvus (3:169)

Jabir était encore soucieux sur la façon de pouvoir repayer la dette de son père. Jabir avait un chameau que le Prophète (saw) a demandé s'il pourrait l'acheter. Jabir lui dit qu'il l'en faisait cadeau, mais le Prophète (saw) a insisté pour le payer et donna à Jabir le prix qu'il avait payé augmenté de trois cinquième. Puis il redonna à Jabir le chameau en cadeau. Il lui demanda de payer la dette de son père avec cet argent.

Jabir a fait comme indiqué, mais il y avait encore beaucoup de débiteur à honorer, et il est revenu voir le Prophète (saw). Celui-ci lui a demandé s'il avait encore d'autres actifs. Jabir dit qu'il avait une petite ferme de datte. Le Prophète lui dit de l'appeler au moment où les dattes sont mûres et prêtes à être recoltées.

Quand le temps est venu, le Prophète (saw) a prié un salà'ah (namàze) près du petit tas de dattes qui ont été cueillies. Miraculeusement, tous les débiteurs ont été payés par ce revenu.

Jabir s'est marié à une dame qui s'appelait Souhaylà binti Mass-oud, qui a été avant mariée à un plus âgé que Jabir, et il (Jabir) avait besoin de quelqu'un de mature et de soigneuse pour être capable de voir après ses sœurs.

Quand le Prophète (saw) l'apprit, il a loué Jabir pour ses soucis et attentions vis à vis de sa famille et pria pour lui.

Ensuite Jabir a participé aux 18 autres batailles. Dans la bataille de Khandaq (Fossé ou Tranchée) le creusage du fossé était un travail dur et fastidieux. Jabir était parmi ceux qui l’ont creusé. Il y avait peu ou pas de nourriture et la plupart d’entre eux avaient ceinturé leur ventre à l’aide de pierres. Des larmes vinrent dans ses yeux. Il a couru à la maison pour demander à sa femme s’il n’y avait pas de quoi manger. Souhayla dit qu’il y a un peu de grain et un bébé agneau. Jabir repartit inviter le Prophète pour venir manger. Le Prophète a accepté et a annoncé que Jabir invitait tous les musulmans présents pour manger. Jabir ne savait pas comment allait-il faire pour nourrir tout ce monde, sachant qu’il n’y avait à manger que pour une personne. Le Prophète est venu et s’est servi lui-même, puis les autres.. il semblait que la nourriture ne finissait jamais et tout le monde a mangé plein le ventre !

Jabir n’aimait pas se séparer du Prophète (saw) pour longtemps. Il vivait loin de Madina et voulait déménager près du Porphète (saw). Une fois, il a entendu le Prophète dire que celui qui vient au Masjid, Allah lui accorde 70.000 çawàb (récompense) pour chaque pas et le pardon pour ses péchés. Jabir habitait loin, mais venait chaque jour au Masjid pour gagner plus de çawàb. Même plus tard dans sa vie, quand il avait perdu la vue, il continuait à venir au Masjid chaque jour.

Il fut profondément affligé par la mort du Prophète (saw) et a supporté ouvertement Imàm Ali (as) proclamant l’excellence de ahloul bayt dans les Bazars de Madina et chez les gens. Il fut vraiment respecté.

Jabir fut le premier " Zawàr " (visiteur) des tombes de shohadàs de Karbalà.

Le Saint Prophète (saw) avait prédit à Jabir qu’il vivrait longtemps et verra Imàm Mohammad Bàqir (as). Il lui a demandé de lui transmettre ses salàmes.

Il parcourais les rues de Madinas avec son âge avancé et ses yeux non voyants disant " Ayna Mohammad " (où est Mohammad) cherchant le 5è Imàm pour lui transmettre les salàmes du Saint Prophète (as). Il se débrouillait de cette façon…

Jabir est mort vers la fin de ses 90 années et est inhumé à Madayan dans Salman Park dans le faubourg de Baghdad.

lundi, 28 juillet 2014 12:27

Les Quatres Naïb d'Imàm Al Mahdi

Il y a eu quatre représentants :

Ossman bin Saîd (ar)

Mohammad bin Ossman (ar)

Houssein bin Rawh (ar)

Ali bin Mohammad Samry (ar)

Ossman bin Saîd (ar)

On dit qu'il était un serviteur du 9è Imam depuis qu'il était âgé de 11 ans, pour bénéficier de la confiance de l'Imam plus tard. Il a occupé la même position de confiance avec le 10è et 11è Imam qui avait dit à leurs Shiàs qu'après lui ils ne verraient pas le 12è Imam et qu'ils devraient obéir à Ossman. Après le Martyre du 11è Imam, Ossman s'est installé à Bagdad, et déguisé en vendeur de beurre il organise la collecte de Khoums pour l'Imam. Il a servi le 12è Imam pendant 18 mois et a reçu une lettre de l'Imam peu avant sa mort lui disant de désigner son fils Mohammad comme le représentant suivant.

Mohammad bin Ossman (ar)

Il a repris le chemin tracé par son père en se déguisant comme vendeur de beurre. Il a continué à garder secret l'existence de l'Imam sous le règne des Abassides jusqu'au début du règne d'Al Moutadid. Puis le dirigeant a commencé à chercher activement l'Imam et a fait tuer d'innombrables mo-mines ayant même une petite ressemblance avec l'Imam. Des espions ont été formés pour détruire le réseau du Khoums. L'Imam a délivré un ordre aux Shiàs de ne pas parler de lui et de ne pas montrer les mass'alàs de Khoums à autrui que s'ils sont absolument sur de leur sécurité. Comme indiqué par le 12è Imam, il a désigné Houssein bin Rawh comme le représentant suivant après son décès en 305 AH.

Houssein bin Rawh (ar)

Son kouniyya était Aboul Qassim. Sa nature sociable lui a fait gagner le respect même des ahlouls Sounnah. Il gardait secret ses activités de représentant tout en gardant de bonnes relations avec les dirigeants. C'est à lui qu'on adresse nos "Arizàs" pour être délivré à l'Imam. Il a servi avec dévouement jusqu'à sa mort en Shàbàne 326 AH, revelant la désignation de Ali bin Mohammad Samry après lui.

Ali bin Mohammad Samry (ar)

Il n'a servi que trois ans seulement. Une semaine avant sa mort, il a reçu une lettre de l'Imam lui disant sa future mort et qu'il n'y aurait plus de représentants désignés après lui et que l'Imam allait entrer maintenant en ghaybat-é-koubra (occultation majeure). L'Imam réapparaîtra ensuite par la volonté d'Allah. Ali bin Mohammad Samry est mort le 15 Shàbane 329 AH.