
تقي زاده
Iran: Rohani veut une entente constructive avec le monde
Le président iranien élu Hassan Rohani a affirmé samedi que son gouvernement appliquerait une politique d'entente constructive avec le monde et défendrait tous les droits de l'Iran.
la modération ne signifie pas en politique étrangère reddition ni querelle. Elle signifie une entente constructive et effective avec le monde, a-t-il déclaré, lors d'une intervention télévisée.
Dans le discours modéré, le réalisme est un principe de base en tenant compte des valeurs et des idéaux de la République islamique, a-t-il ajouté.
L'entente constructive avec le monde et le dialogue avec les autres doivent être menés sur la base de l'égalité et du respect mutuels, des intérêts (...) et de la confiance mutuelle, a-t-il dit.
Cette politique sera menée en tenant compte de tous les droits de la nation (notamment en matière nucléaire, ndlr), de la volonté et de la grandeur du pays en suivant les directives du guide suprême l'ayatollah Ali Khamenei, le numéro un du pays, a-t-il déclaré.
Le nouveau président a aussi prôné une politique de détente mutuelle avec l'Occident. M. Rohani, un religieux modéré, a été élu le 14 juin dernier avec 50,7% des voix et doit succéder le 3 août prochain à M. Ahmadinejad.
Le message des électeurs était un message de paix et de réconciliation, un message d'unité et de cohésion nationale. Un message du refus de la violence et de l'extrémisme, a déclaré encore M. Rohani, en ajoutant que tout le monde doit comprendre ce message et y répondre de manière appropriée.
Les Iraniens ont choisi un nouveau chemin (...) Ils ont voulu dire qu'ils voulaient le changement (...) le prochain gouvernement est engagé par le vote de la majorité de la population (...) et le chemin choisi qui est celui de la modération, a-t-il dit.
Il a aussi affirmé que l'élection du 14 juin avait mis un terme à toutes les ambiguïtés et toutes les questions sur la légitimité de l'Etat islamique.
M. Rohani a assuré que le prochain gouvernement ne sera pas partisan, il n'est redevable à aucun parti et tendance politique. Il utilisera les personnalités les plus compétentes de toute tendance politique à condition qu'elles soient modérées.
Quand Washington cautionnait le bombardement chimique de l'Iran
Le 29 juin 2013 est baptisé "journée de lutte contre les armes chimiques et microbiennes". Ce jour marque, également, le 26ème anniversaire du bombardement chimique, par l’ancien régime dictatorial de Saddam, de la ville de Sardasht, située dans l’Ouest de l’Iran. Ce régime, appuyé par les deux superpuissances de l’époque, les Etats-Unis et l’Union soviétique, ainsi que par les pays mercenaires de la région, lança, le 22 septembre 1980, son offensive aérienne et terrestre contre l’Iran. Cette guerre s’acheva, après huit années, en été 1988, sans que l’ancien régime irakien de Saddam Hussein puisse atteindre ses objectifs. Durant cette guerre imposée, l’armée irakienne a fait usage d’armes chimiques et microbiennes contre les combattants et les civils iraniens. C’est, en juin 1987, que l’aviation irakienne a largué des bombes chimiques sur quatre quartiers de forte affluence populaire de la ville de Sardasht. 110 habitants de cette ville sont tombés en martyrs et 8.000 autres ont été asphyxiés par des gaz toxiques, dont les séquelles continuent, toujours, de les faire souffrir. Voyant, dans cette offensive, un acte inhumain, la République islamique d’Iran a baptisé Sardasht, la première ville, victime des armements chimiques. A l’époque, les instances internationales n’ont pas réagi à ce crime de guerre, car elles soutenaient le régime de Saddam. Mais, le Conseil de sécurité a fini, en 1986, par préparer une résolution, pour condamner l’usage des armes chimiques par le régime de Saddam, résolution qui s’est heurtée au veto américain. C’est pour cette raison que la fondation pour la préservation et la propagation des valeurs de la défense sacrée, dans un communiqué, publié, aujourd’hui, a souligné que le bombardement chimique de la ville iranienne de Sardasht, en juin 1987, par le régime Baath irakien, était un document éclaboussant les prétendus défenseurs des droits de l’Homme. «Le silence odieux des instances internationales, à l’égard des crimes inhumains du régime Baath irakien, durant la guerre imposée, a servi de prélude aux crimes de guerre commis, à l’encontre des nations musulmanes, en Irak, en Afghanistan et en Palestine.
« Oiseau de mer » espionne le Hezbollah libanais
« Oiseau de mer », c'est le nom que porte un bataillon de l'armée israélienne, installé aux frontières nord d'Israël et dont la mission est d'espionner le Hezbollah libanais. Il s'agit du deuxième grand bataillon de l'armée qui vient d'achever, récemment, ses exercices, qui ont duré 5 semaines et dont l'objectif était s'entrainer pour faire face à toute éventuelle menace ». C'est au cours de ces exercices que « l'Oiseau de mer » a élargi la liste de ses cibles à être visées, en cas d'une éventuelle guerre ». « Nous surveillons de près le Hezbollah et en fonction de notre mission, nous actualisons la liste des cibles à détruire, lors de la future guerre. Nous étendons, régulièrement, cette liste et c'est ça, le principal objectif de nos activités » déclaré, le commandant de ce bataillon, cité par Jérusalem Post. «
Iran et la Russie menées manœuvre navale conjointe
Les forces iraniennes et russes tiendront une manœuvre navale conjointe dans la mer Caspienne, dans la seconde moitié de 2013, a rapporté vendredi le commandant adjoint de la Caspienne flottille russe, Nikolai Yakoubovski.
L'armée russe a révélé l'information après une réunion avec le commandant des navires de la Marine de l'Armée de l'Iran a envoyé à la ville portuaire russe d'Astrakhan (sud).
En 2009, les deux pays ont mené leur premier exercice naval conjoint dans la mer Caspienne, avec la participation d'environ 30 bateaux.
Colonel Soleiman Adeli, attaché militaire à l'ambassade d'Iran en Russie, a déclaré vendredi que la flotte de transport de l'Iran à Astrakhan porteur d'un message de paix et d'amitié, tant dans le pays d'Eurasie et le reste des pays riverains de la mer Caspienne.
La flotte iranienne, composée de deux navires de missiles, croisières Joshan Type (bouclier) et Peykan (flèche) restent quatre jours dans le port russe de consolider les relations amicales entre Téhéran et Moscou.
Pendant le séjour de la flotte perse dans les eaux russes, officiers de la marine iranienne visité certaines installations militaires et les ports de la Russie, se réuniront également avec plusieurs Russes hauts commandants.
Le 21 Avril, navires de la Marine russe ont accosté au port de Bandar Abbas (sud persan), après avoir parcouru l'océan Pacifique.
La flotte, qui comprenait le grand navire anti-sous-marin "Admiral Panteleyev 'débarquement' Peresvet» et «Admiral Nevelski ', avec un équipage de 712 marins entré zone navale iranienne de renforcer davantage les relations de Téhéran et Moscou, et maintenir la sécurité maritime par la promotion de la coopération bilatérale.
Au cours des dernières années, les forces navales iraniennes ont renforcé leur présence dans les eaux internationales pour protéger les voies maritimes, et de promouvoir les pétroliers océaniques et de sécurité.
Guide de la Révolution : l’élection présidentielle a été une épopée politique
Le guide suprême de la révolution islamique l'ayatollah Sayed Ali Khamenei a estimé que « la récente élection présidentielle a été une épopée politique dessinée par le peuple iranien », appelant « le peuple iranien à soutenir le président élu dans l'exercice de ses fonctions dans la gestion des affaires du pays » selon l’agence d’information iranienne Mehrnews.
L’ayatollah Khamenei a souligné que « les complots des ennemis du peuple iranien sont complexes et à multiples facettes » rappelant « leurs tentatives désespérées à saboter les élections ou à créer une atmosphère d’indifférence pour décourager le peuple à participer ».
Son éminence a félicité la large participation du peuple iranien à l'élection présidentielle: « Ce qui s’est passé prouve que même ceux qui ne soutiennent pas le système, ils ont la confiance en ce système et en les élections, car ils savent que la République islamique se dressera comme un lion face aux Arrogants et défendra les intérêts nationaux et la dignité nationale ».
Le guide suprême de la révolution islamique a qualifié « l’épopée politique réelle du peuple iranien vigilant à la dernière élection présidentielle de tâche essentielle », insistant « sur la nécessité de soutenir le président élu pour assumer ses responsabilités ».
Et d’ajouter : « L'échec des plans et des objectifs des ennemis à tous les niveaux, l’expression de la confiance du public envers les responsables du régime islamique , la garantie de la sécurité par les organisateurs de ces élections, le développement des infrastructures et de la prospérité, le respect pour les autres candidats en obéissant à la loi pour le président élu, la ténacité et la capacité de la République islamique dans la défense des intérêts du peuple, tells sont les enjeux importants de la dernière élection ».
Son Eminence a ajouté: « la rencontre des autres candidats avec le président élu, leurs félicitations pour sa victoire ont introduit la joie dans les cœurs des gens ».
Pour ce qui est du dossier nucléaire, son éminence a déclaré : « Comme je l’ai mentionné au premier jour de la nouvelle année, nombreux sont les pays qui ont formé un front d'opposition à l'Iran, mais ils ont tort de s’appeler la communauté internationale, ceux-là ne veulent pas résoudre la question nucléaire, sachant que le dossier nucléaire iranien peut être facilement réglé ».
Et de poursuivre : « la question nucléaire a réalisé beaucoup de progrès dans le fait de trouver une solution, mais les Américains ont cité de nouveaux prétextes ».
Citant un document écrit et signé par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) son éminence affirmé : « dans ce document l’agence reconnait que les questions vagues concernant le programme nucléaire de l'Iran ont été résolues, et donc sur cette base, le dossier nucléaire iranien doit être fermé, mais les Américains ont posé de nouvelle questions parce que la question nucléaire est pour eux le meilleur moyen de menace et de pression contre l'Iran ».
« La performance de la République islamique sur cette question était légale et transparente et sa logique était forte, mais le but de l'ennemi est de poursuivre la pression et transmettre le désespoir dans le cœur des gens pour qu’ils changent de régime, c’est pourquoi il n’est pas question pour eux de résoudre le dossier nucléaire ».
Le Guide de la Révolution islamique a déclaré que « jamais les ennemis de la révolution ne déclareront tout haut dans leurs conversations et les messages qu'ils veulent changer le régime, mais leur attitude laisse penser le contraire ».
Selon l’ayatollah Khamenei « les ennemis n’accorde aucune importance à la question nucléaire ni aux droits de l’Homme ni à la démocratie ni à rien d'autre tout ce qu’ils veulent c’est arrêter la roue de l'évolution du peuple iranien et rétablir leur hégémonie sur le peuple iranien, mais la République islamique résiste grâce à sa compétence et son indépendance et s'appuyai sur le peuple et la confiance en Dieu, pour défendre les intérêts de l'Iran.
Et de conclure : « l'expérience a prouvé que tous ceux qui se sont accrochés à la justice gagnent sans aucun doute et le peuple iranien affligera une gifle aux ennemis dans ce domaine aussi ».
Pakistan: un attentat contre une mosquée chiite fait au moins 15 morts
Un attentat à la bombe a fait au moins 15 morts et 25 blessés dans une mosquée de la minorité musulmane chiite et ses environs près de Peshawar (nord-ouest du Pakistan), ont annoncé les autorités en révisant à la hausse un premier bilan.
C'était un attentat suicide dans lequel 15 personnes ont été tuées et plus de 25 blessées, a déclaré sur place à l'AFP Shafi Ullah, un responsable policier.
Le kamikaze, qui était à pied, a d'abord tiré vers les gardes policiers déployés devant la mosquée, puis est entré dans la salle de prière où il s'est fait exploser parmi les fidèles, juste avant le début des prières, a-t-il ajouté.
La mosquée et ses bâtiments adjacents, dont une madrassa (école coranique), sont situés dans la Gulshan Colony, un quartier habité majoritairement par des chiites, aux abords de Peshawar.
Le bilan de 14 morts a été confirmé par deux autres responsables de la police, Shaukat Khan et Imran Shahid.
Peu après l'attentat, Jamil Shah, un responsable de l'hôpital public Lady Reading de Peshawar, avait indiqué que l'établissement avait reçu sept cadavres et 26 blessés. L'attentat n'a pas été revendiqué dans l'immédiat.
En fin de semaine dernière, un double attentat avait fait 25 morts à Quetta, dans le sud-ouest du pays. Il a été revendiqué par le Lashkar-e-Jhangvi (LeJ), un groupe extrémiste proche des rebelles talibans et allié à Al-Qaïda, qui a commis plusieurs attentats contre la minorité chiite.
Vendredi également, à Karachi, mégalopole du sud régulièrement déchirées par les violences politico-mafieuses de tous bords, des hommes armés ont tué un député provincial du MQM, le parti au pouvoir dans la ville, a indiqué à l'AFP la police locale.
Cette attaque a été revendiquée par les rebelles du Mouvement des talibans du Pakistan (TTP), en guerre contre les autorités et qui est considéré comme le principal auteur des centaines d'attentats qui ont tué plus de 6.000 personnes depuis six ans à travers le pays.
L’Assemblée mondiale d’Ahl ul-Bayt (AS) a publié une déclaration au massacre de Gizeh + images
Consenti à la survenue d'actes odieux commis groupes salafistes takfiristes en Egypte contre les citoyens chiites nui à la vie de Cheikh Hasan Sahatah et quatre autres personnes, l’Assemblée mondiale d’Ahl ul-Bayt (AS) officiellement a publié une déclaration dénonçant l'attitude de l'action brutale.
Synode a publié une déclaration importante dans l'avis de décès "le martyr cheikh Hassan chehata" et les cinq martyrs des chiites et condamné le massacre de Gizeh.
L’Assemblée en cette déclaration a annoncé que responsabilité du meurtre de du cheikh Shehata et ses compagnons sont les autorités égyptiennes et spécialement le président de ce pays « Mohamed Morsi » qui a assisté dans une conférence. Les dirigeants d'Al-Qaïda et Takfiris ont annoncé que les chiites sont infidèles en sa présence et le président du pays n'a pas réagit; cela signifie qui est admissible verser leur sang et de leur argent.
Et ce crime odieux est venu après fatwas et des sermons incitation sectaire révoltant par Mufti " Yusuf al-Qaradawi" et Et les dirigions takfiris et qui ont contribué à la perpétration de meurtres et de massacres.
L’Assemblée mondiale d’Ahl ul-Bayt (AS) a demandé d'Al-Azhar, des partis et des organisations de défense des droits fondamentaux et humains à l'intérieur et à l'extérieur Egypte à condamner ces actes criminels et la réduction de la récidive, et l'appel au peuple égyptien , en particulier les adeptes d’Ahl ul-Bayt (AS) du rassemblement autour du principe de l'unité et de l'harmonie contre les ennemis de la nation islamique .
Un village égyptien victime de l’incitation: 4 musulmans chiites tués
Quatre musulmans chiites ont été tués dimanche dans un village du gouvernorat de Guizeh, près du Caire, a-t-on appris de source policière.
La maison où s'étaient réunis des musulmans chiites dans la localité d'Abou Moussallam pour commémorer l’anniversaire du douzième descendant du prophète Mohammad (S) a été encerclée par des habitants victimes de l’incitation confessionnelle.
La maison a été attaquée et incendiée par une foule de plusieurs centaines de personnes, qui a tué quatre personnes et en a blessées d'autres aux cris de Allahou Akbar! Après leur mort, les victimes ont été traînées dans les rues du village.
Massoud Jazayeri: Al-Qaïda est la créature des États-Unis
Le commandant adjoint des forces armées iraniennes des affaires culturelles et de la propagande de la Défense, le général de brigade, a déclaré samedi que les citoyens américains eux-mêmes sont victimes de fonds des terroristes et des trains le gouvernement américain.
En plus de condamner fermement le comportement inhumain de l'administration américaine en Syrie, l'Iran Brigadier général affirme que certains rapports confirment que les terroristes et les groupes armés opérant sur le sol syrien sont une création des États-Unis et certains pays occidentaux.
"Le groupe terroriste Al-Qaïda est une créature des États-Unis, et a été créé avec deux objectifs: discréditer l'Islam et de mener des attaques terroristes commandités par les services de renseignement et de sécurité des pays étrangers, à l'extérieur de la région", souligné Jazayeri.
Après avoir condamné la position de certains pays arabes contre la Syrie, Jazayeri explique que certains gouvernements arabes de la région sont aussi coupables que les pays occidentaux des atrocités commises quotidiennement en Syrie.
Et si le "croissant chiite" devenait la "pleine lune" !!
C'est la hantise de Riyad! le prince Maqran , ex chef du renseignement saoudien a envoyé un message aux diplomates américains les mettant en garde contre une influence iranienne qui s'élargit de jour en jour : " le croissant chiite risque de devenir la pleine lune "!! dans un article signé Anges McDowell, Reuters fait écho aux inquiétudes des princes saoudiens , qui tombés dans le piège du sectarisme tendu par l'occident, ont peur de l'influence iranienne . " cette hantise, bien manifeste depuis 2009 à travers des câbles diplomatiques s'est entièrement portée sur la Syrie. Riyad dit avoir peur de la progression fulgurante des forces du hezbollah en Syrie vers ce qu'il qualifie de positions des sunnites , soit les terroristes qu'il soutien et finance depuis deux ans . selon Reuters, " la guerre en Syrie est aux yeux des saoudiens une guerre géopolitique contre l'Iran , un pays que l'Arabie saoudite qualifie de "belliciste" , " d'extrémiste" et d'expansionniste" (!!) , de "menace potentielle" pour Riyad" . Abdel Aziz Al Saqarn président du centre d'étude du Golfe à Djedda révèle d'autres aspects des préoccupations stratégiques de l'Arabie en Syrie : " si le gouvernement Assad parvient à vaincre ses ennemis, les pays arabes de la région finiront par comprendre que l'Iran est bien capable de soutenir ses alliés régionaux et ce sera le pire des choses pour les alliances déjà faites entre les arabes et les pays occidentaux" depuis la victoire de Qusseir, les dirigeants de Riyad ont un double motif de préoccupation . les pays occidentaux et à leur tête les USA semblent changer de stratégie : certes ils veulent toujours le départ d'Assad mais ils s'éloignent de l'idée d'un armement effectif des rebelles Obama a annoncé vouloir livrer des armes létales à la rébellion mais il ne dit ni comment ni quand . ce qui rend les saoudiens plutôt méfiants. ces derniers ont envoyé des missiles anti aériens aux rebelles mais ne croient plus à ce que la livraison d'armes ou les consultations tactiques soient suffisants pour que les rebelles parviennent au bout du régime Assad. quatre hommes forts de l'Arabie saoudite à savoir le roi et trois de ses neveux , Fayçal MAE, Bandar, chef du renseignement et Salman Ben Sultan , numéro deux du conseil de sécurité nationale sont partisans d'une intervention militaire US en Syrie. la présence du Hezbollah est aussi doublée de celle de la brigade irakienne Abol Fazl Al Abas que le prince Turki qualifie de poignée de fer de l'Iran. en effet c'est cette présence qui a poussé les dirigeants arabes du golfe ¨Persique et leurs nervis à recourir au discours confessionnel tant est désormais grande leur crainte. mais un analyste saoudien le confirme : " les dirigeants de Riyad sont bien conscient du danger qu'un tel discours confessionnel fait encourir à la région bien qu'ils ne cessent de traiter les chiites de païens et de corrompus. ils savent que des attaques du genre contre Assad ne fera que mobiliser les jeunes chiites en sa faveur. et puis les excès des salafistes fera le reste dans la mesure où ces excès les rendra haïssables aux yeux de l'Occident " " Riyad a aussi peur du retour de ses propres combattants wahhabites à la maison . il a menacé ces takfiris de prison si de retour à Riyad l'envie leur prenait de prendre des armes contre le régime saoudien.
En cas de guerre directe contre Assad , l'Arabie saoudite , bien que dépositaire d'une Armée de l'Air performante ne pourra que jouer un rôle limité l'aviation saoudienne a bien montré ses limites en 1991 au cours de la guerre contre l'Irak saddamiste . L’analyste saoudien Al Saghar fait remarquer : la Russie respecte ses engagements envers la Syrie, l'Iran en fait de même, mais les Occidentaux s'en moquent de leurs engagements et c'est cela qui pourrait finir par faire triompher Assad. Riyad est conscient des dangers d’une ingérence US en Syrie d’autant que les rangs des rebelles sont loins d’être unis . Riyad a un dilemme à résoudre comment faire des rebelles, excité par la pensée extrémiste wahhabite, des partisans de la « démocratie occidentale » de sorte qu’Obama puisse leur apporter son soutien ? c’est dans ce contexte quasi catastrophique, que le modéré Rohani arrive au pouvoir : à la dernière nouvelle, le vice ministre saoudien des AE s’est félicité de l’appel à l’apaisement lancé par le président Rohani réclamant une amélioration des liens mutuels sur base de respect mutuel » . une porte de sortie ?