
تقي زاده
Syrie : La CIA active depuis 2000 à Qusseir!!
Le gouverneur de la province de Homs vient de l'affirmer : la CIA est active depuis l'an 2000 à Qusseir sur les frontières syro libanaises !
Ahmad Mohamad Monir interviewé par le site d'information Panorama Al Chargh Al Ossat confirme que les forces de sécurité ont identifié les traces d'une intense activité de la CIA dans cette région , une activité qui a fini par faciliter le trafic des terroristes et des armes depuis le Liban vers le territoire syrien. " " les habitants patriotes de Qusseir donnent une petite image de tous les habitants de Homs . ils s'opposent au terrorisme et ils ont été poussés à quitter la province après l'infiltration des terroristes. " plus de 80% de la province est contrôlées par l'armée arabe syrienne qui continue à mener ses opérations.
La Turquie en ébullition, le Qatar panique!!
Pris de paniqué après des révoltes qui secouent la Turquie, le gouvernement qatari vient de décider d'une nouvelle série de restrictions contre l'usage des réseaux sociaux . le PM Jassem ben Al Thani vient de proposer l'avant texte d'un projet qui définit très minutieusement les cybercrimes. Impliqué dans le printemps arabe via sa chaine Al Jazeera et les fameux réseaux sociaux, le Qatar s'apprête visiblement à faire face à une " révolte populaire" le texte prévoit la punition de quiconque répandrait " de fausses informations" à travers le réseau facebook twitter ...avec l'objectif de porter atteinte à la sécurité nationale et la paix dans le pays". .le texte prévoit aussi de punir toute personne diffusant des clip vidéo ou des files audio trompeurs ...."!! Il est vrai que le Qatar a déjà l'expérience libyenne , syrienne derrière lui.....!!
Pourquoi un printemps turc ?
Avec un taux de croissance économique de près de 8%, un chômage bien contrôlé, un tourisme florissant, le peuple turc n'a aucune raison de se mettre en colère. et pourtant, il est en colère. les événements de ces trois derniers jours qui ont éclaté d'aébord à Istanbul pour s'étendre très rapidement à Ankara et à Izmir le confirment encore une fois, Erdogan ne fait plus l'unanimité. Pour le journaliste turc, Hassan Tahravi qui se confiait à Al Alam, " C'est contre les politiques d'Erdogan aussi bien sur le plan intérieur qu'extérieur que le peuple turc s'est élevé ", constate-t-il. " les politiques d'Erdogan ont provoqué un véritable schisme au sein de la société turque. c'est une politique de repression , d'étouffement à l'encontre des turcs. ce qui fait peur aux dirigeants de l'AKP c'est que les manifestations de la place Taksim se transforment en un printemps turc". Les policiers turcs ont eu recours ces deux derniers jours aux grenades du gaz lacrymogène . plus de 100 personnes ont été arrêtés. le journaliste a dénoncé " la violence policière qui ne fera qu'attiser le mouvement protestataire. " Erdogan a crée une dictature noire et notre société en souffre enormément. les jeunes sur la place Taksim rappelle trop à Erdogan et son equipe les événements de la place Tahrir... les Frères ont peur et ils ont raison"!!
Salehi : La Syrie s'est transformée en un problème pour les Occidentaux
« La Syrie s'est transformée en un problème pour les Occidentaux » c'est ce qu'a souligné, aujourd'hui, le Ministre iranien des Affaires étrangères , Ali Akbar Salehi, lors de la rencontre d'adieu de l'ambassadeur géorgien, en poste à Téhéran.
« La destruction de la Syrie et les activités des groupes terroristes sont le résultat de l'attitude injuste de certains pays » a-t-il indiqué. Faisant allusion aux affinités culturelles et historiques unissant l'Iran et la Géorgie, le chef de la diplomatie iranienne a qualifié de bon le niveau des relations entre les deux pays.
De même, lors de la rencontre d'adieu de l'ambassadeur saoudien, à Téhéran, le Ministre iranien des Affaires étrangères a qualifié d'importantes les visites et les concertations régulières des autorités iraniennes et saoudiennes pour résoudre les questions entre les deux pays. « Il existe, actuellement, certains malentendus entre Téhéran et Riad, qui devront être dissipés, d'une juste manière » a indiqué, encore, M. Salehi.
Larijani : L'instabilité en Syrie consolide l'extrémisme dans la région
Le président du Conseil iranien de la Choura, Ali Larijani, a affirmé que la situation actuelle en Syrie aura un impact stratégique sur la région, tout en mettant en garde contre l'instabilité en Syrie, laquelle consolidera l'extrémisme dans la région tout entière.
Rencontrant aujourd'hui à Téhéran l'ex-président libanais, Emil Lahoud, à l'issue de sa participation à la conférence internationale de Téhéran sur la Syrie, Larijani a qualifié d' "irréelles" les positions de certains pays régionaux et internationaux appelant à l'enracinement de la démocratie en armant les terroristes et en tuant les civils en Syrie.
Il a fait noter que l'exportation de la démocratie à la Syrie de l'extérieur sous la menace d'armes et de terrorisme est irréalisable.
De son côté, Lahoud a estimé que l'entité sioniste œuvre pour provoquer le chaos et l'instabilité dans la région, notamment en Syrie et au Liban, pour porter atteinte à la résistance.
Lahoud a appelé les Amis de la Syrie à soutenir l'Etat syrien dans sa guerre contre le terrorisme pour préserver l'axe de la résistance.
Irak: démantèlement d'une cellule d'Al-Qaïda qui fabriquait des armes chimiques
Les autorités irakiennes ont annoncé samedi le démantèlement d'une cellule d'Al-Qaïda qui fabriquait des armes chimiques, dont du sarin et du gaz moutarde, destinées à des attentats en Irak, en Europe et en Amérique du Nord.
Les services de renseignement du ministère de la Défense étaient au courant de l'existence de deux usines situées à Bagdad et d'une troisième en province dès leurs débuts, a assuré Mohammed al-Askari, porte-parole du ministère lors d'une intervention télévisée.
Selon lui, cinq membres du réseau extrémiste, soupçonnés d'avoir conçu ces usines, ont été arrêtés, sans toutefois préciser quand l'opération s'est déroulée.
Cette cellule a reçu des directives d'un autre groupe lié à Al-Qaïda sur la façon de produire ces armes, a-t-il ajouté.
Le groupe a réussi à produire du sarin, un neurotoxique dont un demi-milligramme suffit à tuer un adulte, et du gaz moutarde.
La cellule démantelée comptait utiliser ces armes dans le cadre d'attaques en Irak, mais aussi dans un pays frontalier (de l'Irak), en Europe et en Amérique du Nord, a assuré M. Askari.
La télévision publique irakienne a montré des images de petits avions téléguidés saisis par les enquêteurs, à l'aide desquels les militants pensaient lancer leurs attaques.
Le gaz sarin est un puissant neurotoxique, inodore et invisible.
Des responsables internationaux et de ONG ont fait état ces derniers mois de l'utilisation d'armes chimiques en Syrie par des groupes rebelles.
Le gaz moutarde, a notamment été utilisé par l'armée irakienne dans le bombardement de la ville d'Halabja, au Kurdistan irakien, qui avait fait près de 5.000 morts parmi la population en mars 1988 et pendant la guerre contre l'Iran (1980-1988).
Syrie: les rebelles utilisent les civils comme boucliers humains
Les rebelles syriens luttaient avec acharnement samedi pour défendre leurs positions à Qousseir, soumises à un assaut de l'armée, tandis que l'ONU s'inquiétait pour les civils pris au piège.
Malgré les efforts diplomatiques, la guerre en Syrie ne donnait aucun signe de répit, l'opposition exigeant une nouvelle fois le départ du président Bachar al-Assad à la conférence internationale de paix que Washington et Moscou cherchent à organiser.
Les combats font rage à Qousseir (centre), longtemps place forte de la rébellion près de la frontière libanaise mais cible d'une offensive lancée le 19 mai.
Les rebelles sont désormais retranchés dans le nord de la ville, et leurs positions sont soumises à l'artillerie lourde de l'armée, qui cherche à ouvrir un passage sûr entre la capitale et le littoral.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a appelé les combattants à laisser les civils quitter la ville".
Dans un communiqué conjoint, la responsable de l'ONU pour l'humanitaire, Valerie Amos, et celle chargée des droits de l'Homme, Navi Pillay, se sont dites "extrêmement inquiètes" pour les civils de Qousseir.
"Nous comprenons qu'il pourrait y avoir jusqu'à 1.500 personnes requérant une évacuation immédiate pour des soins médicaux d'urgence et que la situation générale à Qousseir est désespérée", insiste le texte.
Outres les civils restés bloqués dans la ville, "plus de 10.000 habitants ont déjà fui dans les localités de la région (...). Ils ont besoin de toute urgence de nourriture, de couvertures, d'eau propre et de soins médicaux", ajoutent les deux responsables.
Plus au nord, l'armée a repris samedi le contrôle de deux localités à majorité alaouite dans la province de Hama (centre), après des combats contre les rebelles qui les occupaient depuis plusieurs semaines.
Syrie : L'Occident prépare son plan B pour le jour d'après
L’ex vice-président du Conseil des ministres syrien pour les affaires économiques,
M. Abdallah al-Dardari, se prépare à rejouer un rôle politique de premier plan dans « la Syrie de l’après guerre » !
M. Al-Dardari a tourné la page du soutien tacite aux groupes armés, et s’est porté volontaire pour coordonner un projet de financement [de plus de vingt milliards de dollars] pour la reconstruction de la Syrie après la guerre ; projet présenté comme le « Plan Marshall pour la Syrie » en référence au plan, du même nom, ayant aidé à la reconstruction de l'Europe après la Seconde Guerre mondiale [1].
C’est en tant que fonctionnaire international [2] que M. Al-Dardari a rencontré le président Bachar al-Assad ; lequel, d’après des témoignages de personnalités jordaniennes, n’aurait prêté aucune attention particulière à l’idée même du projet et l’aurait carrément rejetée lorsqu’il a été directement interrogé sur ce sujet. Des sources de presse ont rapporté que la réplique de certains milieux diplomatiques occidentaux a consisté à déclarer que « M. Al-Assad n’avait pas de droit de veto sur un gouvernement dirigé par M. Al-Dardari, dans le cadre d'un règlement interne ! ».
L’important ici, n’est pas la personne de M. Al-Dardari. L’important est le projet qu’il annonce et qui commence à prendre forme dans les milieux occidentaux des affaires et des finances, milieux probablement en étroite collusion avec leurs homologues arabes et syriens.
Un projet ou « plan B » concocté suite à l'inéluctable défaite politique et militaire du plan précédent [3] destiné à renverser le gouvernement syrien. Sa mise en application ne fait que commencer et son schéma directeur se résume à profiter de l’épuisement infligé au gouvernement syrien en exploitant son nécessaire besoin de réconciliation interne et de reconstruction accélérée ; ce qui permettrait aussi bien à l’Occident qu’aux États du Golfe et à la Turquie de « renverser économiquement la Syrie » ! Un renversement censé aboutir au contrôle de ses ressources et richesses par l'imposition d’un « système néolibéral » sur tout son territoire et dans tous les domaines : privatisations à grande échelle, libéralisation du marché et de la circulation des capitaux, concentration des investissements étrangers dans les secteurs les plus rentables tels ceux de l’infrastructure, de l'immobilier, du tourisme et de la finance.
Les conséquences notoirement connues d’une telle approche sont l'endettement, les déficits budgétaires, la destruction des institutions industrielles et artisanales, le démantèlement de la production rurale et, par conséquent, la transformation de la Syrie d’un État national en plein développement en un « État comprador » ayant perdu son indépendance économique relative, avec tout ce que cela implique comme totale soumission aux forces du néolibéralisme et tout ce que cela engendre comme réseaux de corruption qui vont avec ! Dès lors, sa dépendance économique saperait nécessairement son indépendance politique. Et c’est tout naturellement qu’une telle dynamique, nourrie par le capitalisme mondial et ses acolytes des Pays du Golfe, mènerait vers « la désintégration » des constantes politiques syriennes ; celles du financement et de l’équipement de son Armée nationale, de sa résistance politique et militaire à l’occupation du Golan, de son soutien à la Résistance libanaise et palestinienne… Bref, la politique syrienne se désintègrerait d’elle-même !
Finalement, c’est par le biais économique que le plan Marshall devrait imposer à Damas ce qu’il n’a pu lui imposer par la force des armes et des sanctions. Il a cependant le mérite de souligner le seul point positif de cette approche de « la Syrie d’après la guerre », celui de reconnaître tacitement que l’option guerrière est caduque et qu’il est désormais inévitable de traiter avec le gouvernement du Président Bachar al-Assad… en usant de tentations séductrices !
Ici, j'appelle les dirigeants syriens à se rappeler ce qui suit :Tout d'abord, l'application partielle des politiques de privatisation et d’ouverture économique vers l'Occident, les États du Golfe et la Turquie - dont M. Al-Dardari fut le principal artisan lorsque, de par ses fonctions, il exerçait son contrôle sur les orientations et décisions économiques de la Syrie d’après 2005 - a été la principale raison ayant privé le gouvernement syrien de sa base sociale traditionnelle. Les paysans, artisans et ouvriers ont durement souffert du « choc néolibéral » au cours de la deuxième moitié de la dernière décennie. C’est en effet à partir de 2005 que sont apparues les pires manifestations de la pauvreté, du chômage et de la marginalisation. C’est sur cette frange de la société syrienne que se sont appuyés les forces réactionnaires hostiles à la Syrie. C’est à partir de ceux-là qu’ils ont recruté les combattants ayant rejoint les groupes terroristes, après l’endoctrinement sectaire de milliers d’entre eux. Par conséquent, que pouvons-nous attendre si une politique néolibérale était appliquée pleinement et sans conditions ?
Deuxièmement, les forces qui ont versé leur sang et ont défendu la République arabe syrienne et son gouvernement légitime sont principalement :
1. Les officiers et soldats de l'armée arabe syrienne issus des classes laborieuses.
2. Les groupes de jeunes patriotes progressistes.
3. Les militants des courants gauchistes et nationalistes qui espéraient que la guerre, bien que douloureuse, puisse justement ramener la trajectoire socio-économique syrienne vers le développement national et la démocratie sociale.
4. Les forces de la bourgeoisie patriote et les industriels syriens qui ont suffisamment pâtis de l'ouverture vers la Turquie.
Ce sont là les quatre forces qui seront les plus touchées si la Syrie était acculée à devenir un « état comprador » menant inéluctablement à la réduction des dépenses militaires, à l’aggravation du chômage pour les classes populaires et moyennes, à la dégradation de la qualité de vie des jeunes de la classe moyenne, à la destruction des projets industriels… Le gouvernement syrien ne peut donc céder à une telle tentation, au risque de se retrouver devant un consensus national déjà prêt à s’y opposer.
La Syrie d’après la guerre, ne sera que pour ceux qui se sont battus pour sa défense ; pour ses jeunes, ses travailleurs et ses paysans ; pour ses industriels patriotes qui n’ont pas dévié de la ligne de l'indépendance, du développement et de la résistance. C'est ce que nous aimerions entendre, mais cette fois-ci « en public », de son Président !
Notes :
[1] Le Plan Marshall / L’index historique
http://cartoflash.free.fr/motcle/pages/PlanMarshall.htm
« A partir de 1947, le plan Marshall est une arme économique utilisée par les Américains pour combattre le communisme. Il correspond au côté économique de la doctrine Truman le Containment (endiguement). L'idée est que la misère fait le lit du communisme, le plan Marshall permet donc à la fois de combattre le communisme et de convertir l'économie de guerre américaine en économie de paix, nécessaires. Par le plan Marshall les Américains entendent rallier l'Europe. L'aide financière est assortie de conditions d'achat de produits américains. L'U.R.S.S. s'oppose à ce projet et empêche les pays de l'Europe de l'Est de bénéficier de ce plan. Par exemple, le plan Marshall d'abord accepté en Tchécoslovaquie par le gouvernement doit être refusé sous la pression de Moscou. En revanche 17 pays qui acceptent cette aide créent en 1948 l'Organisation Européenne de Coopération Économique (O.E.C.E.) qui deviendra O.C.D.E. [Organisation de Coordination et de Développement Économique). En mai 1949 est créé la R.F.A. Un ancien résistant à Hitler, le démocrate chrétien Konrad Adenauer en devient le premier chancelier. Il ancre solidement la R.F.A. dans le camp de l'ouest et accepte le plan Marshall. Le plan Marshall permet aussi d'effectuer des pressions sur les alliés des États-Unis. Ainsi, les Américains menacent les Pays-Bas de suspendre le plan si ceux-ci n'accordent pas l'indépendance à l'Indonésie (chose faite en 1949) ». [Ce site n’est peut-être pas une référence mais, puisque l’Histoire n’est écrite que par les vainqueurs, il n’est pas interdit de lire aussi le revers de certaines médailles, NdT].
[2] M.Abdallah AL DARDARI, Economiste en Chef et directeur de la division du
développement économique et de la mondialisation et ESCWA [Economic and Social Commission for Western Asia].
http://www.leconomistemaghrebin.com/2013/05/30/forum-de-tunis-le-13-juin-2013/
[3] Comment le bloc atlantiste a construit la guerre en syrie
http://www.entrefilets.com/16_mois_pour_une_guerre.htm
Pourquoi la Russie devra-t-elle livrer les S300 à l'Iran?
Les Etats-Unis et leurs alliés ne souhaitent pas régler la situation en Iran –
ils voudraient changer le régime politique actuel même si Téhéran répondait à toutes les réclamations des six médiateurs.
Dans une interview exclusive accordée à RIA Novosti l'ambassadeur iranien en Russie, Mahmoud Reza Sajjadi, avait déclaré que Téhéran était prêt à faire preuve d'une plus grande transparence dans son travail avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et proposait de construire conjointement une centrale nucléaire. L'Iran a également suggéré d'autres axes de coopération avec la communauté internationale en échange de concessions mutuelles de la part des six médiateurs, notamment la levée des sanctions et le retrait du dossier nucléaire iranien de l'ordre du jour du Conseil de sécurité des Nations unies. En particulier, dans les propositions des six médiateurs, l'Iran avait confirmé ses engagements sur le Traité de non prolifération (TNP) et le refus de travailler sur l'arme nucléaire, demandant en échange de reconnaître son droit de produire de l'uranium enrichi.
"L'Occident n'est pas du tout intéressé par le règlement de la situation. Même si l'Iran répondait à toutes les revendications concernant les programmes nucléaires, on trouverait d'autres prétextes – par exemple en l'accusant de soutenir le Hezbollah ou d'envoyer de l'argent pour déstabiliser la situation dans la région. C'est une question politique", a déclaré Igor Korottchenko, rédacteur de la revue Natsionalnaïa oborona (Défense nationale).
C'est pourquoi une seule solution convient aux Etats-Unis et à leurs alliés : le changement de gouvernement et l'arrivée à Téhéran de dirigeants plus modérés, libéraux et pro-occidentaux que le pouvoir en place, affirme l'expert. Selon lui, aucun consensus n’est possible.
"La politique de la Russie doit être très pragmatique – en cas de changement de gouvernement en Iran, les conséquences pour la sécurité nationale du pays seraient catastrophiques. On assisterait au reformatage de l'ensemble de la région caspienne. Si l'Iran tombait ou changeait de gouvernement, les pays de l'espace postsoviétique opteraient forcément pour un rapprochement avec les Etats-Unis. Et la Russie perdrait son influence géopolitique dans cette région", estime Korottchenko.
Revenir aux S-300
Depuis vingt ans, l'Iran adopte une politique visant à bloquer toute tendance séparatiste dans le Caucase du Nord russe, ajoute Korottchenko. La République islamique n'a jamais accordé d’aide aux séparatistes tchétchènes ou nord-caucasiens – ni politiquement ni financièrement. Dans ce sens l'Iran est une ligne arrière sûre de la Russie, un allié stratégique. Si le gouvernement changeait, ces liens s’en trouveraient modifiés", souligne l’expert.
"Dans ces circonstances, aussi paradoxal que cela puisse paraître, le régime iranien en place est extrêmement bénéfique pour Moscou. Bien sûr, la levée des sanctions contre l'Iran doit être l'un des axes centraux de la politique étrangère russe. En principe, la Russie a toutes les cartes en main pour annuler ses anciennes décisions sur l'embargo concernant la livraison des systèmes de missiles sol-air S-300 à l'Iran et d’éviter la plainte déposée par Téhéran", souligne Korottchenko.
Système de missiles sol-air S-300P - © RIA Novosti
L'expert remarque également qu'à l'heure actuelle l'Iran ne mène pas de programme nucléaire car il est impossible de cacher ou de rendre indétectable le cycle de production nucléaire.
"Dès qu'un pays se lance dans la recherche nucléaire militaire, le renseignement technique et satellite détecte l’infrastructure. Dans le cas de l'Iran il n'existe aucune preuve de lancement d'une production militaire. Il développe uniquement son programme nucléaire civil, dépourvu d'élément militaire", déclare Korottchenko.
Néanmoins, la confirmation de ses engagements pour le TNP et le refus d'utiliser l'arme nucléaire ne seront pas non plus pris en compte par l'Occident car le véritable objectif des Etats-Unis vise à remplacer l'élite politique iranienne - et les Américains ne sont absolument pas préoccupés par le programme nucléaire ou balistique de Téhéran, conclut Korottchenko.
Al Nosra se dirige vers l'Europe?
L'arrestation de 12 terroristes d'Al Nosra par la police turque alors qu'ils étaient en possesion du gaz toxique sarin a provoqué d'abord l'indignation,
ensuite des questions et enfin des demandes d'explications. Après la Russie, c'est la Syrie qui exige à la Turquie des explications claires au sujet de cette découverte , propre à mettre en cause lke discours calomniateurs d'Erdogan et de son équipe à l'encontre de l'armée syrienne. selon des nalaystes, la découverte de ce gaz toxique entre les mains des Nosratistes est le signe d'une extension de la menace chimique au delà des frontières syriennes. Taleb Ebrahim, expert politique syrien a annoncé au micro d'Al Alam que " ces substances chimiques ont été chargé à bord des convois en Libye à destination de la Syrie et elles devraient être utilisées pour permettre aux rebelles d'accuser l'armée syrienne. en effet ces substances sont exclusivement entre les mains d'Al Nosra qui est le seul à pouvoir l'utiliser .. Al Nosra a des objectifs qui ne sont pas supperposables sur ceux d'autres composantes de l'opposition . je crois personnellement qu'Al Nosra se dirige peu à peu vers l'Europe et il est en mesure de frapper des objectifs en Turquie et même au delà. nous l'avons dit à mainte reprise , le jeu perilleux de la Turquie ne restera pas limité aux frontières syriennes"