تقي زاده

تقي زاده

Pendant que la France joue son rôle, au Mali, que François Hollande récite, béatement, son texte et que les médias peinent à trouver un contenu à leur couverture de cette «guerre», des choses beaucoup plus importantes se passent en coulisse. En coulisse, mais au vu et au su de tout le monde, car il n’est plus besoin de se cacher. Tant que les grands médias n’en parlent pas, ça n’existe pas. Et ils n’en parleront pas.

On a vu, dans un précédent article comment des forces spéciales américaines étaient en train de se déployer dans la région de Kourémalé, ville frontière entre la Guinée et le Mali. Parallèlement à ce déploiement, on a vu une forte activité sécuritaire de la part des autorités guinéennes pour contrer d’éventuelles infiltrations des djihadistes maliens non seulement dans leur pays, mais aussi dans les pays voisins. Etant donné l’invraisemblance de cette narrative, nous avions soupçonné d’autres objectifs derrière ce déploiement. Il semble que nous avions vu les choses à minima.

Là où tout le monde parlait d’Areva, de reconquête d’une ancienne colonie, de Françafrique et autres facteurs géopolitico-économiques n’intéressant que la France seule, on constate qu’il y avait bien plus que cela. Certes, ces facteurs ont pu jouer ; mais comme outils ou catalyseurs. Ils ont pu aussi avoir été utilisés comme moyen pour détourner les regards pendant que les choses sérieuses se développent progressivement, étape par étape, dans les coulisses. La France, avec sa « légitimité » africaine, n’aurait joué qu’un rôle d’enfumage avec la complicité de chefs d’états africains mis en place par le système.

Pendant que l’Opération Serval suit son cours, se modifiant de jour en jour pour s’adapter à la nouvelle donne, les américains préparent déjà les épisodes suivants. Partant des évènements du Mali, devenu comme un épicentre, ils s’intéressent à tous les pays alentour. D’abord, on a vu la prise d’otage sanglante de In Amenas qui ne doit rien au hasard. Ensuite on a constaté que la Guinée était sur les dents, prête à combattre les terroristes qu’on annonce déjà sur son territoire. A l’Est, au Niger, on apprend qu’une base de drones Predator vient de voir le jour. Le président nigérien Mahamadou Issoufou justifie cette présence par la nécessité de protéger ses frontières des infiltrations de groupes djihadistes. A l’Ouest du Mali c’est la Mauritanie. La frontière entre les deux pays s’étend de l’Algérie au Sénégal. La Mauritanie est concernée dans ce conflit au plus haut point, même si on en parle peu. De fait, des choses s’y passent. Outre les conseillers habituels, américains ou français, en matière de lutte contre le terrorisme, c’est une véritable petite force armée qui s’y est déjà constituée, armée et entrainée par les américains. Cette force, que l’on peut qualifier d’internationale est basée à Néma, à l’extrême Sud-Est de la Mauritanie, non loin de la frontière malienne. Comme pour montrer l’importance que les Etats-Unis accordent à ce dispositif, le général Carter Ham, Haut-commandant des forces armées américaines en Afrique (Africom), est venu saluer mercredi les soldats engagés dans des exercices militaires avec des opérations aéroportées et au sol. Le plus curieux c’est que ces exercices militaires, connus sous le nom de "Flintlock 2013″ avaient été programmés, depuis…2011.

Le dispositif est donc bien en place. Je ne parle pas des forces françaises à la poursuite de fantômes dans les sables du Mali et qui semblent disparaitre dans la nature avant même que les chefs militaires n’aient terminé la mise au point de leurs attaques. Le vrai dispositif semble avoir été bien mûri, et de longue date, non pas à l’Elysée, mais à Washington. Hollande, en est-il le jouet ou le complice ? Ou les deux ? Quelle que soit la réponse, elle nous ramène à un Hollande plus normal, loin de cette image d’un petit bonhomme mal à l’aise dans son armure de César ou d’Alexandre à la reconquête de l’Afrique. Hollande serait donc celui que nous avons toujours connu, poussé à la présidence après avoir été «WeightWatcher isé», relooké, briefé, et après plusieurs séances de répétitions devant sa glace pour s’approprier les postures mitterrandiennes.

En revenant sur certains fondamentaux, à défaut de comprendre ce qui se passe réellement, on peut, du moins, éliminer certaines assertions souvent tentantes. Un de ces fondamentaux est que la France a perdu son indépendance en matière de politique étrangère et n’a plus aucune marge de manœuvre à cet égard. Pour toute décision dans ce domaine, elle doit consulter ses partenaires et les Etats-Unis en particulier, y compris pour l’Afrique où les appétits de l’oncle Sam sont montés en flèche depuis que les chinois sont dans la place. Comment alors croire que Hollande peut, comme ça, du jour au lendemain, décider de déclencher une action militaire, au nom de la grandeur passée de la France dans cette région ? Et cela dans une zone où les Etats-Unis disposent de pions solides – un président de CEDEAO ancien du FMI, un Premier ministre ancien chercheur de la NASA, un putschiste déclencheur de tout ce chaos, formé dans les écoles militaires américaines ? On avance souvent les intérêts d’Areva au Niger. Là aussi les fondamentaux montrent que Areva n’est pas seule dans ce pays. Entre autres, on y trouve, pour l’extraction de l’uranium, l’Australie, le Canada et la Chine. Donc Areva n’est pas le seul maître à bord, comme on l’entend souvent. Pourquoi les Canadiens ou les Australiens, qui ont pourtant autant sinon plus d’intérêts à défendre, n’envoient-ils pas leurs soldats au Niger ? Du coup la France apparait comme un simple pion sur un échiquier, ne maîtrisant rien sinon sa propre mission.

Pendant ce temps, le «djihadisme» avance en Afrique. C’est du moins ce que l’on prépare les esprits à accepter. Comme on l’a vu dans un autre article, les djihadistes, armés de leur charia et de leurs bombes artisanales, précèdent toujours les interventions militaires. L’Afrique n’échappera pas à la règle. On parle déjà d’obscurs projets d’islamisation du continent. On peut parier que dans les mois à venir, divers experts vont palabrer sur le sujet. Des plus sceptiques jusqu’aux plus alarmistes, tous contribueront à en faire un sujet d’actualité brulant. La première bombe qui explosera quelque part mettra tout le monde d’accord. Ce sera reparti pour un tour.

"L'Agence internationale de l'Energie atomique, (AIEA) doit présenter des documents justifiant sa demande de visiter le site militaire de Partchin", a déclaré le président de l'Organisation de l'Energie atomique de l'Iran."Si l'Agence souhaite visiter le site de Partchin, elle doit présenter des raisons solides et crédibles, et dans ce cas, les autorités militaires du pays seront consultées", a précisé, mercredi dernier, Fereydoun Abbassi, lors d'une interview accordée à l'IRNA, en mettant l'accent sur le fait que ce site est destiné à des activités militaires, non nucléaires. "Une telle demande est injustifiable et ne fait que politiser la question", a déclaré, mercredi, le représentant iranien, auprès de l'AIEA, Ali Asqar Soltaniyeh, en réponse à la demande du Directeur général de l'Agence, Yukiya Amano, de visiter de nouveau le site de Partchin, avant de parvenir à un accord, à ce propos. 'La RII respecte toujours les lois internationales et en aucun cas ne renoncera à ses droits nucléaires légitimes", a affirmé, Ali Asqar Soltaniyeh. "Alors qu’on pensait que l'équipe négociatrice de l'Agence se rapprochait, au deuxième jour des négociations, à Téhéran, en février dernier, d’un accord, on lui a, soudain, demandé, depuis le siège de l'Agence, de suspendre les négociations", a précisé Ali Asqar Soltaniyeh. "L'Iran ne doit, donc, pas être reconnu comme responsable de l'échec de ces négociations", a-t-il ajouté. "L'Iran n'est pas contre une visite du site de Partchin, mais il ne peut pas ouvrir, sans aucune raison, les portes de ses centres militaires aux inspecteurs de l'Agence. Le site de Partchin ne fait pas partie des activités nucléaires de l'Iran, et selon les lois mêmes de l'Agence internationale de l'Energie atomique, Téhéran n'est pas tenu d’autoriser l'inspection de ce centre. Et pourtant, en 2005, ils l'ont visité, à deux reprises", a-t-indiqué. Dans son dernier rapport sur les activités nucléaires de l'Iran, Amano a déclaré : "Pour que l'Agence puisse donner une garantie crédible, sur la non-existence d'une dérive, dans le programme nucléaire de l'Iran, ce pays doit multiplier ses coopérations". L'évocation de cette question équivaut à accuser l'Iran, sans aucune preuve, et à soulever des doutes sur le programme nucléaire de l'Iran. En effet, le fonctionnement de l'Agence montre que cette instance est sortie de ses responsabilité d’ordre technique, et en se focalisant sur des allégations fallacieuses, notamment, sur le site militaire de Partchin, a suscité des tapages médiatiques et des pressions sur l'Iran. Dans certains cas, en diffusant des informations confidentielles, sur les activités nucléaires de l'Iran, conduisant à l'assassinat des savants atomistes, l'Agence a compromis la sécurité de ses membres. Tenant comte de ces réalités et de considérations politiques, l'Iran insiste pour que de telles visites, qui s'effectuent hors du cadre du système de l'AIEA et qui ne sont pas inclus dans les obligations des membres vis-à-vis de cette instance, un accord établissant un cadre bien défini soit mis en place.

 

Selon le penseur et chercheur syrien Nazal Na'issah, cité par Al Alam, "Les Etats Unis n'ont absolument pas changé de position envers la Syrie et ils veulent coûte que coûte la chute du régime Assad" " en effet la tournée de Kerry n'a vait pas d'autres objectifs que de coordonner les plans destinés à renverser Assad et à trouver des moyens pour l'accélérer". " le scénario US vise à détruire entièrement toutes les villes syriennes, terrible scénario dont il faut empêcher la réalisation sous peine de voir la Syrie se réduire à néant "! interrogé sur le rôle de la Turquie, le penseur syrien a affirmé : " c'est faux de dire que la Turquie a renoncé à provoquer la chute du régime Assad , elle ne l'a pas pu et c'est à défaut de réussir l'effondrement d'Assad, que la Turquie parle désormais de la solution diplomatique " cet opposant de longue date du régime Assad a dénoncé au même titre "une opposition extérieur qui n'a fait que se concentrer sur la propagande et des slogans sans lendemain. alors que ce qui est nécessaire voire urgent c'est de prendre des initiatives concrètes".

 

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Deux millions de vénézuéliens, 22 dirigeants du monde et les représentants de 54 pays ont rendu, déjà, un dernier hommage à la dépouille mortelle du Président Chavez exposée à l'académie militaire de Caracas.

Depuis trois jours, les queues de plusieurs kilomètres se font, devant l'académie. A la dernière nouvelle, le Président Ahmadinejad vient d'arriver, à Caracas, pour rendre un dernier hommage à son "ami", avec qui il a partagé la même énergie, le même enthouisasme, à lutter contre "l'hégémonie américaine".

 

le commandant adjoint du Corps des Gardiens de la Révolution islamique, le général Salami souligne "le déclin inévitable des Etats Unis , une superpuissance qui est l'Etat le plus endetté du monde "!! " le pouvoir de dissuasion qui nous assure la sécurité, le calme et la sécurité dont nous jouissons aujourd'hui est la partie intégrante de notre stratégie de défense et il est le résultat des décennies de dévouements, d'efforts de nos frères d'armes dont beaucoup ont peri sur les champs de bataille"" les Etats Unis dictent la politique internationale alors que dans ce pays, dit foyer de prospérité, vivent plus de 50 millions de personnes au dessus de seuil de pauvreté"!! " c'est beaucoup quand on prétend diriger le monde, quand ont prodigue des leçons à la planète terre , quand on impose les plus cruelles des sanctions aux populations civiles si celles ci ose dresser la tête"!! le général a ajouté : " le peuple iranien, fort des directives de son leader a réussi en grande partie à surmonter les sanctions"

 

 

 

On les croyait limités, au seul Golan, et bien, on se trompait! Les appareils d'écoute et d'espionnage "made in Israel" viennent d'être découverts, près des côtes syriennes, par l'armée nationale syrienne. Les équipements portent les étiquettes de leur constructeur.

Selon Sama, "ces appareils, très sophistiqués, sont destinés à la mise à l'écoute et à prendre des images, et ils étaient abandonnés, près des côtés syriennes". Cette information a, également, été confirmée par le journal "Yediot Aharonot". Al-Nosra et d'autres milices terroristes agissent, en Syrie, en étroite collaboration avec le régime sioniste. C'est, d'ailleurs, avec leur appui, que les Israéliens ont obtenu les informations nécessaires, pour frapper le centre de recherche de l'armée syrienne, dans la banlieue de Damas.

 

Le Guide Suprême de la Révolution Islamique qui avait reçu jeudi 7 mars le président et les membres du conseil des experts du Guide a estimé que la précipitation, la colère et la brutalité de l’ennemi étaient des signes du progrès de l’ordre islamique.

Selon le site du bureau du Guide Suprême de la Révolution Islamique, l’honorable Imam Khamenei, a reçu jeudi le président et les membres du conseil des experts, présentant lors de cette audience une parfaite analyse des avancées et des progrès du peuple iranien, 34 ans après la victoire de la révolution islamique, estimant qu’il était nécessaire d’avoir une vue de long terme sur les idéaux et les objectifs de l’ordre islamique.

« La foi en Islam, une volonté ferme, la confiance en peuple et la préservation et le renforcement de l’esprit sont les principaux facteurs de la poursuite du mouvement en avant et de la réalisation de grands succès et la solution des problèmes provisoires », a-t-il dit.

Estimant qu’une vue de long terme sur les questions liées au management du pays et les objectifs et les idéaux de l’ordre comptaient parmi les importants facteurs de la poursuite de la marche en direction des objectifs fixés pour l’ordre islamique, le Guide Suprême de la Révolution Islamique a ajouté : « A long terme, il existe une bonne connaissance des objectifs et de l’itinéraire pris par l’ennemi et sur la même base, les problèmes et les hauts et bas sont prévisibles. »

Estimant que les circonstances actuelles sont beaucoup plus difficiles et plus compliquées que la période de lutte précédant la victoire de la révolution islamique, l’Imam Khamenei a indiqué : « Dans les circonstances actuelles, il faut éviter la courte vue et les regards à court terme, et en ayant la foi en Islam et en s’appuyant sur le peuple, assurer la poursuite de la marche en avant. »

Le Guide suprême de la révolution islamique a estimé que l’un des devoirs des oulémas et des religieux consistait en le maintien et le renforcement de l’espoir chez le peuple notamment la jeunesse, soulignant : « Il faut toujours souffler dans le four de l’espoir, d’autant plus que les signes de l’espoir sont nombreux. »

L’Imam Khamenei a présenté la poursuite des réussites croissantes du peuple iranien comme l’un des signes de l’espoir, soulignant : « La grandeur actuelle et le fait que le peuple iranien sert du centre intellectuel dans le monde de l’Islam, la domination du discours religieux dans le pays, les progrès scientifiques et technologiques, l’influence politique et internationale de l’ordre islamique et les démarches infrastructurelles entreprises au niveau de la justice, sont les importants acquis que l’on ne pouvait croire avant la révolution islamique ou aux premiers temps suivant sa victoire. »

Présentant ces acquis comme signes du progrès de l’ordre islamique, il a ajouté : « Un autre signe de ces progrès, résiden dans la précipitation, la colère et la brutalité de l’ennemi dans l’action. »

Le Guide Suprême de la Révolution Islamique a souligné : « Si l’ordre islamique n’avait eu de progrès, les ennemis n’étaient pas si précipités et en colère. »

Estimant que le nucléaire est l’un des défis à venir de l’ordre islamique, le Guide Suprême de la Révolution Islamique a souligné : « Certes ce défi ne nous a nui et ne nous nuira pas. »

Faisant allusion à la récente réunion des 5+1 à Almati au Kazakhstan, il a indiqué : « Au cours de cette rencontre, les occidentaux n’ont franchi aucun pas important, qui soit considéré comme un avantage, mais ils ont seulement reconnu une petite partie de nos droits. »

L’honorable Imam Khamenei a présenté les boycotts comme un autre défi, ajoutant : «Il semble que les boycotts aient pour prétexte le nucléaire, mais ils cherchent un objectif de long terme que les occidentaux suivent. »

Qualifiant d’un sujet important la massive participation de la population au défilé du 10 février, le Guide Suprême de la Révolution Islamique a souligné : « Les évaluations faites par les experts et les gens expérimentés montrent que la participation du peuple au défilé du 10 février était plus dense, plus chaleureuse et plus enthousiastes que les années précédentes. »

Faisant allusion aux futures élections présidentielles iraniennes, l’Imam Khamenei a émis l’espoir que le président élu pourra obtenir la satisfaction divine et approcher le peuple de leurs grands vœux.

En ce qui concerne les embargos mis en œuvre par les ennemis contre la république islamique d'Iran, le Guide Suprême de la Révolution Islamique a évoqué une autre réalité.

« La réalité c’est que les pays soumettant l’Iran aux embargos, souffrent aujourd’hui des problèmes beaucoup plus difficiles qu’ils n’arrivent pas à résoudre », a-t-il dit.

L’Imam Khamenei a souligné : « Les Etats-Unis et l’Europe se trouvent aujourd’hui entre deux dilemmes et en tout état de cause, ils se dirigent vers la dépréciation de leur puissance économique. »

Dans le domaine moral et des qualités humaines qui influent sur nos relations avec Dieu, nous-mêmes, les autres et le monde qui nous entoure, il y a des choses positives et des choses négatives qui influent sur notre comportement.

Lors de la récente réunion organisée au Centre des activités coraniques universitaires, sur « la morale dans le système économique islamique », l’Hodjat-ol-islam Sayed Hussein Mir Moezzi, membre du Comité d’élaboration des modèles islamiques de progrès et de consommation, et chercheur au Centre de recherches culturelles et islamiques, a déclaré que le système économique islamique était fondé sur la morale alors que le système capitaliste occidental était fondé sur le profit.

« Dans le domaine moral et des qualités humaines qui influent sur nos relations avec Dieu, nous-mêmes, les autres et le monde qui nous entoure, il y a des choses positives et des choses négatives qui influent sur notre comportement. Il faut faire une distinction entre la morale et le droit, cette distinction a une grande influence dans le domaine économique. La première différence entre ces deux concepts, réside dans leur objectif. Le droit est là pour instaurer un ordre et la justice, alors que la morale a pour objectif le développement de l’être humain. La morale est un domaine individuel réservé à l’être humain, mais le droit est appliqué par des instances gouvernementales qui doivent aussi prendre des mesures en cas d’infraction aux règles fixées par la législation.

Ce point est très important. Le centre des systèmes économiques est constitué par des comportements que les gens ont choisis eux-mêmes alors que les lois ne définissent que des contours et des limites. Il existe donc deux sortes de moyens pour orienter le système économique, le premier est aux mains du gouvernement qui définit les politiques à suivre et constitue ce qu’on appelle « les mains visibles ».

Dans ce programme, le gouvernement entre en action et oriente comme il le désire, le sort de millions de citoyens. Dans le cas où nous voulons lutter contre la pauvreté, si la fraternité et le gout pour la justice règnent dans la société, c’est la société qui contribuera elle-même à la disparition de la pauvreté, sans que le gouvernement n’intervienne sauf dans des cas précis où il peut aider par des subventions, à déraciner complètement la pauvreté dans le pays. Mais si dans cette société, c’est l’égoïsme et la recherche du profit qui dominent, il est évident qu’aucune mesure ne sera prise au niveau de la société et l’appauvrissement ira en s’accroissant. C’est le gouvernement qui devra prendre en charge ces activités et nager à contre courant en imposant des impôts pour lutter contre la pauvreté.

Ce système existe depuis des années et n’a pas eu les résultats souhaités. Nous voyons actuellement les pauvres des pays capitalistes descendre dans la rue pour protester contre l’indifférence des riches. Dans la mondialisation, les riches qui ne pensent qu’à leurs profits, estiment que les capitaux doivent être investis dans des domaines lucratifs et rentables. Par conséquent, s’ils peuvent faire de plus grands profits en investissant à l’étranger, ils doivent le faire sans se soucier de l’avenir et des travailleurs de leur pays. C’est ce que nous appelons la mondialisation à l’occidentale.

Par contre, dans une société où un système moral islamique domine, l’économie se dirigera d’elle-même, vers les objectifs islamiques avec l’aide éventuelle du gouvernement. C’est ce qui différencie l’économie islamique de l’économie libérale occidentale », a-t-il dit.

LA GNOSE ET LE CHIISME

On peut avec plusieurs arguments et de différentes manières établir la relation étroite entre la vraie gnose et l’école chiite. Et même beaucoup de gnostique parlent de l’uniformité dans entre ces deux entités. Nous avons par exemple Sayyed Heidar Amoli l’un des illustres gnostiques islamiques qui dit à ce sujet : «la vision du chiisme et la gnose constituent une seule réalité et aboutit à une même vérité car la source et la référence de l’ensemble des sciences chiites conduisent à l’imam Ali (as) et après lui, ses enfants et les petits fils. Et de même, en ce qui concerne la vraie gnose (Al Soufiya). En effet, il n’attribue leurs connaissances et leurs illuminations qu’à lui et à ses enfants. Nous sommes sans ignorer que la base de la gnose et les suites gnostiques aboutissent soit à Koumeil ibn Ziyad Nakhi l’un des disciples particuliers de l’imam Ali (as) ou à Hassan Basri. Hassan Basri fait partie des grands disciples et des épris de l’imam Ali (as). D’autres se rattachent à l’imam Ja’far Sadiq (as) qui fait partie des petits enfants de l’imam Ali (as) et qui est l’imam investi par Dieu…Non seulement les imams chiites étaient les leaders de la législation, les guides de la voie et également les éducateurs et les initiateurs. »[1]

L’analyse de l’unicité réelle entre ces deux demande un cadre beaucoup plus élargie qu’on peut analyser aussi bien du point de vue historique que par rapport au contenu. Mais ce qui est sûr, c’est le pivot central de la gnose. Que ce soit du point de vue théorique, que des facteurs externes, qui n’est rien d’autre que l’homme parfait, le reflet de Dieu vivant, les imams chiites indubitablement constituent les cas les vrais exemples de ce rang élevé. Et à l’époque de l’occultation c’est-à-dire l’époque de la fin du temps, l’imam du temps plus précisément le douzième imam est le maitre de tous les gnostiques. Christ et le Messie (les gnostiques vivants) sont les représentants et les disciples de l’imam du temps.

Donc, non seulement dans le chiisme on a beaucoup de gnostiques, nous avons plusieurs gnostiques qui tirent leurs enseignements de la source pure des imams. On peut dire de manière générale que la nature même de l’imamat et de la succession dans le chiisme n’est fondée que sur l’élévation spirituelle, la connaissance de Dieu qu’on trouve en l’imam. C’est ce qu’on appelle « Wilayat ul Takwiniya » ou encore l’autorité dans l’ordre universel. Dans la définition gnostique, l’imam signifie le cœur de l’univers. La cime du monde contingent qui est la manifestation de l’ensemble des attributs et des noms de Dieu.

LA SUITE DU SOUFISME

La question de l’acquisition et de la connexion dans la suite de l’itinéraire gnostique provient de la relation d’attachement et d’intégrité entre gnostiques complets et le maitre. En guise d’exemple, on peut parler de la relation entre Shams, Tabrizi et Molawi. Toutefois, tout épris qui établi une relation avec un gnostique n’atteint pas forcément le cadre le plus complet d’initiation. D’autre part, nous savons que plusieurs gnostiques par voie intérieure ont acquis la source d’illumination (certes, selon les chiites, cela provient de l’orientation interne de l’imamat ». Raison pour laquelle la plupart d’entre eux, malgré le fait qu’ils aient la permission de beaucoup de gnostiques, ils ne se rattachent pas à une personne particulière ou à une procédure déterminée par un contemporain en ce qui concerne leur acquisition de la vérité mystique. Nous avons par exemple Ibn Arabi qui présente Hizr comme son maitre.

Vu le contexte, après leurs morts, plusieurs gnostiques dans leur voie, leur illumination, on continuait à rattacher leur illumination à lui, malgré le fait que parfois certains ont été victime d’altération. Ce sujet parvenu à un point où une simple connexion à une série de pratiques mystiques ou une race et autres ne sauraient suffire pour exprimer l’appartenance à une école mystique originale.

Ce qui est sûr est qu’il a toujours existé parmi les gens des gnostiques complets et des hommes de Dieu et ils peuvent apparaitre dans n’importe quel costume à n’importe quel lieu. Et ils peuvent aider à l’initiation et l’éducation de ceux qui aspirent à élever leur âme. En effet, Dieu n’est pas avare et tout croyant véridique qui a besoin qu’on lui tienne la main verra arriver de la part de Dieu un gnostique authentique qui l’aidera à suivre le vrai chemin.

Raison pour laquelle, on ne saurait limiter la gnose dans un cadre relatif à une suite Soufite historique comme ils l’entendent. Au contraire, dans certains cas, la recherche gnostique n’a pas été un succès au sein des suites Soufites particulières de l’époque présente. On ne saurait considérer toute relation ou tout attachement d’une suite gnostique comme hérité de la vraie école divine qui exprime la nature même de la doctrine et de la législation des prophètes. Hafiz dit d’ailleurs : « la critique du Soufisme ne veut pas dire toute chose visible car la plupart des voies qu’on suit conduit en enfer.

Selon les gnostiques, le critère d’identification d’un vrai gnostique parmi les imposteurs et cet effet extraordinaire de l’amour divin qui illumine l’existence de la personne et cet effet se transmet dans la vie d’un vrai initié qui durant un bon bout de temps le ressent au fin fond de lui contrairement à celui qui prétend juste avec leurs bouches qu’ils sont des gnostiques et qui avec des propos et des affirmations prétendent suivre les propos des grands maitres de gnose. Une attitude qui aboutit à l’égarement des disciples qui viendront s’attacher à lui. Cela a conduit à ce que beaucoup de gens aient une vision particulièrement négative sur la nature de la gnose elle-même.

GNOSE ISLAMIQUE DANS LE MONDE ACTUEL

La gnose islamique à une époque où la puissance de la technologie et ses effets ont envahi le monde ainsi que la corruption et la dépravation peut avoir plus de rôle pour sauver l’homme. La concrétisation d’une telle gnose est possible, elle fait également partie des nécessites car non seulement la piété de l’âme ne peut se consolider que dans la perception spirituelle et on ne peut pas juste se contenter de l’aspect apparent.

D’ailleurs, d’un point de vue, la compréhension de ces obstacles dans le monde moderne et le déploiement des différentes formes qui choses qui noient l’âme dans les turpitudes, l’athéisme et pousse à la toxicomanie et les suicides démontrent que plusieurs hommes sont entrée dans la gnose par contrainte à la fin du temps. Et ils présentent le plus de capacité à retourner totalement vers la spiritualité. Une spiritualité directe, effective que l’homme peut acquérir à travers la science et l’illumination. A partir de là, l’homme accèdera à la richesse de l’âme et manifestera une sorte de désintéressement total par rapport aux choses de ce bas monde et de la ruse qu’’elle présente c’est-à-dire les choses de ce bas monde.

Nous rappelons au début que la gnose n’est pas quelque chose qui se distingue de la religion et de la doctrine. Elle est même la vraie nature de la religion. Raison pour laquelle le programme de la gnose pratique dans le fond s’inspire de la législation divine. Avec la seule différence que la législation divine trouve un aspect beaucoup plus avec la lumière de la gnose est orienté vers un but beaucoup plus élevé. La législative en soi signifie la voie et la connaissance de Dieu. Et le but final de la gnose mène à cette même connaissance de Dieu. La législation islamique ne se limite pas essentiellement à une série de rites et de pratiques religieuses répandues aujourd’hui dans la société. Ce sont des directives pratiques, essentielles pour préserver la substance interne de l’homme et le propulser vers la propulsion, la connaissance de soi, et la connaissance de Dieu.

Si la législative et la piété sont observées selon les niveaux (qui le tout en fait constitue les dispositions morales de l’âme de l’homme), l’être développera en soi la capacité de recevoir la lumière spirituelle interne. On appelle cela « Carica » (la voie). Cette voie a n’abouti à rien d’autre que la vérité «Hakika ».

Le premier pas dans la voie de l’élévation de l’âme vers Dieu et de l’initiation passe d’abord par le repenti et la décision absolue d’abandonner le péché, afin de remplir de manière générale les conditions nécessaires pour recevoir les directives divines. Ces directives peuvent se manifester à l’initié à différents moyens. L’opportunité de s’inspirer des hommes et d’élever ceux qui ont suivi une voie et qui sont devenus des modèles divins est un élément important pour obtenir les directives divines particulières. Bref, ce qui est important dans l’initiation est l’évolution dans la voie de la gnose et le fait de se faire tenir la main par un professeur accompli. L’homme le plus heureux est celui qui est en relation avec un tel homme complet.

Si le disciple de dans la voie de a gnose développe une volonté complète, quel que soit où il se trouve, Dieu le guidera. L’étude de la vie des grands gnostiques montre comment les gens de différentes ont été assistés par Dieu dans leurs vies. Et comme ils disent, certains ne s’attendaient même pas qu’un jour, ils allaient rencontrer des grands gnostiques. Raison pour laquelle, la puissance de Dieu pour guider les hommes ne se limite à aucun temps et cette puissance ne connait également aucune limite. De même, le niveau d’affection que les hommes de la vérité ont pour guider les autres hommes est au-delà de ce que les gens qui ont besoin d’être guidés développent en eux. Raison pour laquelle, la sincérité dans la sollicitation reçoit inévitablement une réponse positive de la part de Dieu. Ce qu’on voir rarement à notre époque, c’est l’engagement ferme d’abandonner totalement les choses du bas monde. Autrement dit, la guidance divine particulière attend tout serviteur.

Il convient également de rappeler que les grands gnostiques otn toujours existé dans le monde chiite. Et durant les derniers siècles, la plupart se sont livrés à l’orientation des jeunes initiés et ils ont éduqué beaucoup de disciples. Entre autres, nous avons l’exemple de l’Ayatollah Mirza Ali Agha Kazi, Molla Hossein Kali Hamdani, l’Ayatollah Ansari Hamdani et beaucoup d’autres qui se sont adonnés durant des années à éduquer et enseigner les disciples dans l’école chiite. Et aujourd’hui, plusieurs disciples ou ceux dont ignore l’identité sont en train d’éduquer d’autres initiés.

Pour conclure, nous vous demandons de consulter les articles de l’Ayatollah Mohammad Shouja’i pour avoir une idée générale en ce qui concerne la voie pour l’initiation de la gnose pratique, un ouvrage en trois volumes.[2] Dans cet ouvrage, les étapes de la gnose pratique sont développées avec beaucoup plus de détails : vice et de

1 - La captivation ou la concentration de la divinité.

2 – Le repenti et le retour vers le but principal.

3 – La purification interne ou se débarrasser de tout toutes mauvaises attitudes morales ;

4 – La sollicitation et la lutte.

5 – la première étape de la surveillance de soi.

6 – La deuxième étape de la surveillance de soi.

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[1] - Jami ul Asrar Wouo Manbah ul Anwar de Sayyed Heidar Amoli, page 4, les éditions Ilmi et Farhanghi, 1368.

[2] - vol 1, Les fondements théoriques de la purification de soi. Vol 2, la voie pratique de la purification (1), vol 3 les voies pratiques de la purification (2), cette œuvre a été publiée par les éditions Sourouch (les éditions de la télévision nationale).

"La stratégie minutieuse et intelligente de la RII se dresse devant la dictature, sur la scène internationale", a déclaré le Président du Parlement iranien.

"La prévention de la dictature, sur la scène internationale, constitue la stratégie minutieuse et sage de la RII, et les Américains l'ont, concrètement, constatée, en Afghanistan, en Irak, au Liban, et à Gaza", a précisé, aujourd'hui, jeudi, Larijani, lors du Forum général «Défense nationale, défense tous azimuts», à la faculté suprême de la défense nationale de Téhéran. "Des puissances influant sur la région sont en train de prendre forme, en Asie", a-t-il souligné, en allusion à la multiplication des puissances économiques et médiatiques, dans le monde. En ce qui concerne la croissance accrue des tendances islamiques, dans la région, il a fait savoir que les ennemis cherchent à confisquer cet éveil. "Actuellement, nous assistons au déclin du régime sioniste, dans lequel l'Iran a joué un rôle crucial", a-t-il poursuivi, avant d'ajouter : "Les Occidentaux et certains pays de la région, en tant qu'entremetteurs des puissances hégémoniques, sont décidés à perturber le cours des événements, en Syrie, et les pays dictatoriaux, pour soi-disant instaurer la démocratie, envoient des armes, en Syrie. "Le fait que l'Agence internationale de l'Energie atomique, (AIEA), déclare vouloir dissiper les inquiétudes, par ses inspections, diffère de ce qui intervient, lors des négociations, visant, seulement, à distraire les opinions publiques", a fait remarquer le Président du Parlement iranien, Ali Larijani.