تقي زاده

تقي زاده

Le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid al-Mouallem, rencontra son homologue iranien et le directeur du Conseil suprême de la sécurité nationale de l'Iran.

Walid al-Mouallem qui se rend en Iran afin de tenir des entretiens avec les responsables iraniens, rencontra, aujourd'hui (samedi), le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi, et le directeur du Conseil suprême de la sécurité nationale de l'Iran, Saïd Jalili.

Il est prévu que les deux ministres des Affaires étrangères tiennent une conférence de presse après leur entretien.

Avant de voyager à Téhéran, Walid al-Moualem s'était rendu à Moscou et avait discuté, lors des rencontres avec les autorités russes, de crise syrienne et des solutions régionales et internationales pour stopper ce problème.

Ali Akbar Salehi, ministre iranien des Affaires étrangères, a parlé jeudi d'un "tournant" dans les négociations sur le programme nucléaire de Téhéran après la réunion d'Almaty avec les grandes puissances.

"J'appelle cela un jalon. Il s'agit d'un tournant dans les négociations", a-t-il déclaré à la chaîne de télévision autrichienne ORF à l'occasion d'une visite à Vienne.

"Nous progressons vers des objectifs qui seront satisfaisants pour les deux parties. Je suis très optimiste et plein d'espoir", a poursuivi le chef de la diplomatie, selon la version allemande des propos qu'il a tenus en anglais.

Ali Akbar Salehi s'était dit "très confiant" la veille quant à l'issue des discussions avec les "Six" (Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie, Chine et Allemagne). Le seul fait que les deux parties soient convenues de se revoir dans un mois montre que les pourparlers progressent, a-t-il ajouté sans plus de précision sur la réunion qui s'est déroulée mercredi et jeudi au Kazakhstan.

Téhéran a précisé que la prochaine réunion au niveau des experts se tiendrait à Istanbul le 18 mars. Cette réunion technique sera suivie de la reprise des discussions en bonne et due forme les 5 et 6 avril à Almaty.

L'agence de presse autrichienne APA a quant à elle interrogé le chef de la diplomatie iranienne au sujet de la production d'uranium enrichi à 20%, point critique des discussions avec les Six. L'Iran assure que cet uranium est produit pour alimenter son réacteur de recherches médicales de Téhéran.

Sur les 250 kg d'uranium iranien d'ores et déjà enrichis à 20%, une centaine a été conditionnée sous forme de plaques pour alimenter ce réacteur, a expliqué Ali Akbar Salehi.

"Jusqu'ici, nous avons produit deux de ces plaques par mois. A l'avenir, nous voulons en produire trois, quatre et peut-être même davantage chaque mois. Voilà comment nous voulons réduire le stock d'uranium enrichi à moyen terme", a-t-il poursuivi.

Le chef du gouvernement israélien, Benjamin Netanyahu, a exhorté mercredi la communauté internationale à menacer l'Iran de "sanctions militaires", prétendant que les mesures économiques prises n'ont pas enrayé son programme nucléaire.

La réunion d'Almaty était la première du genre depuis huit mois. Selon des sources diplomatiques occidentales, les Six ont proposé d'assouplir les sanctions sur le commerce de l'or et d'autres métaux précieux en contrepartie d'une fermeture du centre d'enrichissement iranien de Fordow.

mardi, 26 février 2013 22:12

3e Intifada : Netanyahu panique !

Le PM sioniste se heurte, désormais, à l'une des crises les plus aiguës de son mandat : la révolte incontrôlable, dans les territoires palestiniens, déclenchée, suite à la mort du prisonnier palestinien, Arafat Jeradat. Netanyahu a convoqué une réunion d'urgence de son cabinet sécuritaire, pour savoir comment faire face aux manifestations et à la grève de la faim de 3.000 prisonniers palestiniens. Il a même contacté Tony Blair, au sein du Quartette sur le Proche-Orient. Il a évoqué le test du missile "Arrow", lundi, n'écartant pas l'hypothèse d'en faire usage, pour assurer la sécurité d'Israël!!

Le fait que certains leaders de l'opposition, en Syrie, refusent d'en finir avec la violence, laisse perplexe, a indiqué, mardi, le Porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Alexandre Loukachevitch.

"Le rejet, par certains leaders de l'opposition, d'une possibilité d'en finir avec la violence et les souffrances du peuple syrien, en établissant des contacts, sans préalable, avec le gouvernement, est difficile à comprendre, et suscite un profond regret", lit-on, dans le commentaire de M.Loukachevitch.

Selon le diplomate, dans le cadre d'un tel dialogue, il serait possible de résoudre l'ensemble des problèmes désignés, dans le Communiqué de Genève, de rétablir le calme et la sécurité, sur le sol syrien, de garantir "le maintien d'une Syrie souveraine et unie où tous les groupes de la population, indépendamment de leur appartenance ethnique et confessionnelle ou de leurs sympathies politiques, vivraient en liberté, dans un contexte de paix, de stabilité et de démocratie". "Nous poursuivrons les efforts nécessaires, pour aider les Syriens à atteindre cet objectif", lit-on, dans le texte.

 

La mission de la Résistance islamique est de défendre le Liban, et le Hezbollah n'interviendra jamais, dans les affaires syriennes, a annoncé Hassan Nasrallah. Tous les jours, l’opposition au gouvernement syrien annonce avoir trouvé des cadavres des membres du Hezbollah libanais, partout, en Syrie. Pourtant on ne voit jamais d’images de ces cadavres ! Même, quand quelqu’un est mort, dans un accident de la route ou en raison de la chute du toit d’une maison, les opposants syriens prétendent qu’il s’agissait d’un membre du Hezbollah libanais mort en Syrie ! Les médias, qui diffusent les points de vue des opposants au gouvernement syrien, prétendent que les membres du Hezbollah libanais s’impliquent, directement ou indirectement, dans les affaires intérieures de la Syrie. Pour vérifier ces rumeurs, la chaîne de télévision libanaise Al-Jadid a envoyé un reporter, dans la région frontalière d’al-Qassir, en Syrie (province de Homs).

Est-ce qu’il faut donner raison aux rebelles syriens, quant ils prétendent que les cadavres des combattants du Hezbollah ont été cachés quelque part, dans les régions, à population chiites de la Syrie ? Ces régions syriennes ne sont pas aussi vastes que les déserts du Nevada, aux Etats-Unis, pour qu'on puisse, si facilement, y cacher tant de cadavres ! La province de Homs n’est que quatre fois plus grande que le Liban, et au Liban, on ne peut même pas cacher la nouvelle d’une poule écrasée par une voiture !

La vérité est tout à fait différente de ce que prétendent les rebelles syriens. Dans le district syrien d’al-Qassir, près de la frontière du Liban, il y a une vingtaine de villages, où vivent des Libanais, depuis le XIXe siècle. Ces Libanais participent même aux élections qui ont lieu, de temps en temps, au Liban.

Des groupes armés de l’opposition syrienne, surtout, le Front d’Al-Nosra et d'al-Farouq tentent, depuis longtemps, d’obliger ces habitants libanais du district d’al-Qassir à quitter leurs foyers, afin qu’ils puissent piller leurs biens. Des individus armés, qui se battent contre le gouvernement syrien, ont pris en main le contrôle de cette région, il y a un mois. Ils se sont mis à expulser les habitants, en prétendant qu’ils sont des Chiites ou des Maronites, mercenaires de Michel Aoun, (alors que beaucoup de ces Chrétiens étaient orthodoxes).

Quand les rebelles avaient encerclé ce district, une délégation des habitants de la région est venue au Liban, pour rencontrer le secrétaire général du Hezbollah, Seyed Hassan Nasrallah. Les membres de cette délégation lui ont dit que l’armée syrienne n’était plus en mesure de pouvoir assurer leur sécurité, et qu’ils étaient menacés de massacre par les rebelles syriens. Ils lui ont, donc, demandé de les protéger contre les opposants syriens. Seyed Hassan Nasrallah leur a répondu que les forces du Hezbollah étaient basées, dans le Sd du Liban, et quelles ne pouvaient pas abandonner leur position. Le message du secrétaire général du Hezbollah libanais était tout à fait clair : «Le Hezbollah n’enverra jamais aucun combattant, en Syrie, même si tous les Chiites syriens y étaient massacrés. Nous pouvons vous offrir des formations militaires, nous pouvons vous donner des armes, pour vous défendre, mais nous ne viendrons jamais en Syrie».

Des centaines de jeunes hommes des villages syriens ont reçu des formations militaires, pendant quelques semaines, dans le Sud du Liban, et ils ont regagné leurs villages, en possession d’une petite quantité d’armes et de munitions. C’étaient ces mêmes personnes, qui ont affronté, récemment, les groupes armés, qui avaient attaqué leurs villages et en ont tué une soixantaine.

Des chaînes de télévision, qui soutiennent les opposants au gouvernement syrien, surtout, les chaînes Al-Jazira et Al-Arabiya ont diffusé les images des affrontements, dans le district d’al-Qassir, et ont prétendu que les habitants, qui résistaient aux attaques des rebelles, étaient les combattants du Hezbollah libanais.

Les experts militaires savent que les combattants du Hezbollah, très bien formés, auraient pu nettoyer une telle région, en quelques heures, et obliger les rebelles à la quitter, sur le champ. Pourtant, ils n’étaient pas là ! Il est vrai que les rebelles ont subi de très lourdes pertes, pendant leur attaque contre le district d’al-Qassir, mais en réalité, c’étaient les habitants d’al-Qassir, eux-mêmes, qui se sont défendu contre les groupes armés.

Selon des sources bien informées, les groupes armés ne veulent plus attaquer Al-Qassir, de peur d’y subir encore des pertes importantes, mais on dirait que le courant libanais de Saad Hariri et les Qataris les ont mis sous pression, pour qu’ils reprennent leurs assauts contre le district d’al-Qassir.

Les négociations entre l'Iran et les 5+1 ont débuté, aujourd'hui, mardi, à Almaty, la vieille capitale kazakhe.

Selon les rapports parvenus, lors de ce tour des négociations, de nouvelles propositions seront présentées, par l'Occident, à la RII. "Il y a eu des progrès, lors de ces négociations", a déclaré, Michael Mann, le Porte-parole de Catherine Ashton, la Cheffe de la diplomatie de l'UE, à l'issue du premier tour des négociations. "Nous espérons que l'Iran saisira cette occasion et qu'il se mettra à la table des négociations, en faisant preuve de davantage de flexibilité, pour franchir des pas concrets, dans un climat empreint de confiance", a ajouté, Michael Mann. Cette approche signifie que l'autre partie insistera toujours pour dire que la balle est dans le camp de l'Iran. Certains médias occidentaux ont évoqué leur point de vue unilatéral, sur les négociations d'Almaty, et tentent toujours de mettre l'Iran, dans une position, qui le contraindrait à faire preuve de flexibilité sur son nucléaire. Actuellement, l'Iran enrichit de l'uranium à 3/5% qui est propre aux centrales nucléaires d'électricité. L'Iran produit, également, de l'uranium enrichi à 20 %, pour son réacteur de recherche de Téhéran. Toutes ces activités s'effectuent, sous la supervision des inspecteurs de l'Agence internationale de l'Energie atomique(AIEA) et dans le cadre du Traité de Non-prolifération des armes nucléaires (TNP). "Téhéran mène ses activités, conformément à ses engagements dans le cadre du TNP, et défendra, lors des négociations d'Almaty, ses droits nucléaires", a affirmé le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale et haut négociateur nucléaire de l'Iran, Saïd Jalili. L'un des prétextes invoqués, par les pays occidentaux, c'est que ces activités provoquent une course aux armements, chez les pays voisins. Lors de sa récente visite, au Moyen-Orient, le Premier ministre britannique, David Cameron, avait prétendu que l'Iran cherche à se doter d'une bombe atomique. "Si une telle autorisation est donnée à ce pays, cela engendrera une course aux armements nucléaires, à travers tout le Moyen -Orient", avait ajouté Cameron. En mars dernier, le Président américain, Barack Obama, avait exprimé, dans ces mêmes termes, ses inquiétudes. Toutes ces allégations, sur les activités nucléaires iraniennes, sont, de fond en comble, ridicules, et c'est ce que l'Occident ne comprend pas ou plutôt veut ignorer, en faisant fi des réalités. Or, une nouvelle proposition, de la part de l'Occident, est la seule hypothèse positive qui pourra baliser le terrain à l'Iran, afin qu’il puisse franchir des pas positifs. De ce point de vue, les attentes ne doivent pas être irrationnelles, si on veut mettre fin à une décennie de tapage médiatique, sur le nucléaire iranien.

L'Iran et les grandes puissances se retrouvent mardi à Almaty pour tenter de surmonter leurs divergences sur la question du nucléaire iranien après plus de huit mois d'interruption dans leurs négociations.

Les grandes puissances du groupe 5+1 (Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie, Chine et Allemagne) ont cependant annoncé lundi qu'elles allaient faire une "bonne offre" à Téhéran lors de cette rencontre prévue à partir de 13H00 locales (07H00 GMT).

"Nous avons préparé une bonne offre actualisée, que nous croyons équilibrée et qui constitue une base juste pour des discussions constructives", a déclaré Michael Mann, le porte-parole de Catherine Ashton, chef de la diplomatie de l'Union européenne en contact avec Téhéran au nom du groupe 5+1.

M. Mann a ajouté que la nouvelle offre devrait mettre fin aux "inquiétudes internationales sur le caractère exclusivement pacifique du programme nucléaire iranien mais répond en même temps aux idées avancées par Téhéran".

"Nous espérons que l'Iran saisira cette opportunité en faisant preuve de flexibilité" pour faire avancer les négociations, a-t-il poursuivi.

Mais selon une source proche des négociateurs du groupe 5+1, les grandes puissances insistent toujours sur leurs conditions avancées à Bagdad début 2012, à savoir l'arrêt par l'Iran de l'enrichissement d'uranium à 20%, la fermeture du site d'enrichissement de Fordo, près de Qom (150 km de Téhéran) et difficile à détruire, et l'envoi à l'étranger du stock d'uranium enrichi à 20% déjà produit.

"Cela constitue toujours la base des demandes du groupe 5+1", a ajouté cette source ayant requis l'anonymat.

Un diplomate occidental proche des négociations a précisé que les grandes puissances allaient proposer la levée de certaines sanctions en échange de concessions de Téhéran, sans donner plus de précisions.

Le Conseil de sécurité a adopté six résolutions, dont quatre assorties de sanctions, mais les Etats-Unis et les pays de l'Union européenne ont adopté leurs sanctions unilatérales économiques qui visent en particulier les exportations pétrolières et tout le secteur bancaire iranien, dans le but d'obliger l'Iran de céder sur son programme nucléaire.

Le dernier round des négociations remonte à juin 2012 à Moscou, lorsque Téhéran avait présenté ses propres propositions demandant la reconnaissance de son droit à l'enrichissement d'uranium.

Téhéran refuse de céder sur l'enrichissement à 20%, la fermeture du site de Fordo et exige la levée des sanctions internationales.

"Le monde attend une réponse constructive, rationnelle et valable aux propositions de Téhéran à Moscou", a déclaré lundi soir le chef des négociateurs nucléaires iraniens, Saïd Jalili lors d'une rencontre avec le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev.

L'Iran insiste sur le fait que l'enrichissement à 20% est utilisé pour produire du combustible pour son réacteur de Téhéran, qui produit des radio-isotopes, alors que les Etats-Unis, leurs alliés et Israël l'accusent de chercher à fabriquer l'arme atomique sous couvert de son programme nucléaire pacifique.

Les Etats-Unis et des pays occidentaux parlent d'un dialogue efficace, mais ils continuent d'imposer à l'Iran des diverese sanctions économiques et culturelles.

Un homme soupçonné d'avoir tué l'opposant tunisien Chokri Belaïd et son complice présumé ont été arrêtés lundi, a appris l'AFP auprès deux sources policières qui ont décrit les deux hommes comme appartenant à la mouvance salafiste.

Le tueur présumé était un artisan de 31 ans spécialisé dans les meubles en aluminium et a été arrêté à Carthage, dans la banlieue de Tunis, selon ces sources.

Le deuxième homme est soupçonné d'être le motard qui a permis la fuite du tireur le matin du 6 février après que Chokri Belaïd a été abattu à bout portant en bas de son domicile à Tunis.

Les deux sources interrogées par l'AFP ont indiqué que les deux suspects appartenaient à la mouvance radicale salafiste et que leur arrestation avait été facilitée par le témoignage d'une femme, témoin des faits, qui a été placée sous protection policière.

Plusieurs médias en ligne tunisiens ont indiqué que deux militants salafistes présumés avaient été arrêtés pour le meurtre de l'opposant.

Le porte-parole du ministère de l'Intérieur n'a pas répondu aux multiples tentatives de l'AFP de le joindre.

Ses militants sont ainsi soupçonnés du lynchage à mort d'un représentant d'un parti d'opposition à Tatoutine (sud) à l'automne 2012 ainsi que de l'attaque qui a visé le siège du syndicat UGTT en décembre.

La mouvance salafiste est pour sa part accusée de nombre de coups d'éclats, certains sanglants, en particulier de l'attaque en septembre de l'ambassade des Etats-Unis, qui avait fait quatre morts parmi les assaillants.

L'assassinat de l'opposant anti-gouvernomentaux Chokri Belaïd a plongé la Tunisie dans une crise politique sans précédent depuis la révolution de 2011, précipitant la démission du Premier ministre Hamadi Jebali.

Une Cour d'appel du Qatar a réduit lundi à 15 ans la peine de prison d'un poète, condamné en première instance à perpétuité pour un poème critiquant le pouvoir, a indiqué son avocat à l'AFP.

Mohammed Al-Ajami, alias Ibn al-Dhib, avait été arrêté le 16 novembre 2011 pour un poème critiquant le pouvoir et défendant les révolutions du Printemps arabe.

Il a été condamné le 29 novembre en première instance à la prison à perpétuité pour atteinte aux symboles de l'Etat et incitation à renverser le pouvoir.

La peine a été réduite aujourd'hui par la cour d'appel à 15 ans, a annoncé à l'AFP l'avocat et ancien ministre de la Justice, Mohammed Néjib al-Naïmi, qui a affirmé qu'il allait porter l'affaire devant la cour de cassation.

Il a affirmé que le jugement de la cour d'appel était politisé, comme celui du tribunal de première instance.

L'avocat a fait valoir dans sa plaidoirie qu'il n'y avait aucune preuve que le poète ait prononcé en public le poème pour lequel il est jugé, indiquant qu'il l'avait simplement récité dans son appartement au Caire.

Ce poème rend hommage à la révolution tunisienne et exprime l'espoir que le changement touche d'autres pays arabes, affirmant nous sommes tous la Tunisie face à une élite répressive.

Richissime Etat gazier du Golfe, le Qatar a été épargné par la vague de contestation qui a soufflé sur le monde arabe et se pose en champion des soulèvements anti-gouvernementaux, comme la Syrie, notamment par le biais de sa puissante chaîne satellitaire, Al-Jazeera.

« En 2006, au moment où le monde entier était rassemblé pour imposer la défaite à la résistance libanaise, celle-ci a réussi encore une fois à mettre à l’échec le projet de l’ennemi pour mettre en place un nouveau Moyen Orient », a indiqué Ghazanfar Roknabadi, ambassadeur de la république islamique d’Iran à Beyrouth.

Selon le site de la chaîne Al Manar, s’exprimant lors des cérémonies organisées en souvenir des dirigeants tombés en martyre de la résistance, au centre culturel Imam Khomeiny(s), à Tyr, Ghazanfar Roknabadi a indiqué: « Nous nous tenons à côté des peuples opprimés et soutenons leurs droits à bénéficier de la liberté. Nous nous trouvons tous à côté de la résistance des peuples palestinien et libanais qui a chassé en 2006, l’ennemi sioniste du territoire libanais. »

« En 2006, au moment où le monde entier était rassemblé pour imposer la défaite à la résistance libanaise, celle-ci a réussi encore une fois à mettre à l’échec le projet de l’ennemi pour mettre en place un nouveau Moyen Orient », a-t-il souligné.

L’ambassadeur de la république islamique d’Iran au Liban a précisé : « La résistance a pu gagner la victoire par le djihad et en ayant la confiance en Dieu, au cours de la première et de la seconde guerre de Gaza, imposant une nouvelle équation de dissuasion à l’ennemi sioniste et à ses protecteurs internationaux. »

Mettant l’accent sur le fait que la résistance était le seul moyen de libérer la Palestine depuis Jordan jusqu’à la mer, Roknabadi a fait allusion à la situation prévalant en Syrie, indiquant: « Aujourd’hui la Syrie et le peuple syrien sont punis parce qu’ils se sont alignés du côté de la résistance et pris position contre les pressions internationales et régionales. »

« Les ennemis cherchent à détruire la Syrie et la faire sortir de l’équation régionale qui s’aligne contre l’ennemi sioniste », a-t-il souligné.

« Le dialogue direct entre le gouvernement et l’opposition, a-t-il dit, loin de l’ingérence étrangère, est le seul moyen de sortir de la crise syrienne. »