
تقي زاده
Nucléaire : l’Iran installe de nouvelles centrifugeuses
Un rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) paru jeudi, affirme que l'Iran s'est lancé dans l'installation de centrifugeuses plus modernes sur son site d'enrichissement d'uranium de Natanz (centre du pays).
"Le 6 février 2013, l'agence a observé que l'Iran avait commencé l'installation de centrifugeuses IR-2m" à Natanz peut-on lire dans le rapport. "C'est la première fois que des centrifugeuses plus avancées que les IR-1 ont été installées" sur ce site d'enrichissement d'uranium. Selon l'agence viennoise, 180 centrifugeuses ainsi que des coffrages vides pour centrifugeuses ont été installés sur le site.
A moins d'une semaine de nouveaux pourparlers sur le programme nucléaire iranien, la confirmation de l'installation en Iran de nouvelles centrifugeuses a provoqué la colère des Etats-Unis et d'"Israël".
Une "nouvelle provocation" pour Washington
Le département d'Etat américain a aussitôt réagi, qualifiant l'installation des centrifugeuses d'acte de "provocation", même si ce rapport n'est "pas une surprise". "L'installation de nouvelles centrifugeuses modernes constituerait une nouvelle escalade et une violation continue des obligations de l'Iran conformément aux résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU et de l'AIEA. Cela marquerait un pas provocateur supplémentaire", a prétendu la porte-parole du département d'Etat Victoria Nuland.
Le bureau du premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, a lui qualifié de "grave" le rapport de l'AIE, accusant que l'Iran "était aujourd'hui plus proche que jamais d'obtenir du matériel enrichi pour une bombe atomique".
"Israël" a allégué que le rapport "prouve que l'Iran continue à avancer rapidement vers la ligne rouge que le premier ministre avait dessinée lors de son discours aux Nations unies".
Téhéran affirme que son enrichissement d'uranium est poursuivi uniquement à des fins civiles et dément vouloir se doter de la bombe atomique. Ali Asghar Soltanieh, le représentant iranien à l'AIEA, a assuré qu'il n'avait "aucune preuve de détournement de matières et activités nucléaires à des fins militaires".
La mission iranienne auprès de l'ONU avait récemment réaffirmé dans un communiqué la nature pacifique du programme nucléaire de Téhéran et estimé que le droit légitime de l'Iran à l'enrichissement d'uranium devait être pleinement reconnu par le groupe 5+1. La mission a par ailleurs jugé futile la double approche adoptée par les Occidentaux car les pressions feront capoter les efforts diplomatiques.
Pasdarans :"nous avons accès aux réserves stratégiques du monde"!
Le commandant en chef des Gardiens de la révolution islamique, le général Jaafari a appelé les puissances hostiles à l'Iran à corriger leur attitude à l'égard de l'Iran compte tenu des réalités existantes et de la puissance de la république islamique , aet de renoncer aussi à la politique de menace et d'intimidation.
Le général Jaafari s'exprimait au cours d'une visite aux unités submersibles et balistiques du CGRI dans le golfe Persique et en mer d'Oman .
" Nous contrôlons les réserves stratégiques du monde et en qualité de gardiens des réserves stratégiques de cette partie du monde , nous ne pensons qu'à la stabilité de notre région" a-t-il souligné.
Et de poursuivre:" Notre marine agit dans une vaste perspective géopolitique et cette manière de voir fait partie de notre stratégie de défense".
Et de conclure: "Compte tenu de nos potentialités et de notre puissance défensive et offensive effective , l'ordre hégémonique se doit de changer de politique et de ligne de conduite à l'égard de l'Iran".
Pourquoi dans le groupe de six personnes déterminées par Oumar selon les textes et les arguments l’imam Ali (as) n’a pas revendiqué son califat ?
Selon la confession des amis et des ennemis, l’imam Ali (as) est le plus courageux des compagnons et défenseur de l’islam et du prophète (ç). Ici, il ne craignait rien ni personne en dehors de Dieu. Et il n’a jamais reculé ne serait qu’un seul instant lorsque l’intérêt de l’islam était en jeu. Quel homme juste et honnête peut nier le courage et l’incroyable sacrifice de l’imam Ali (as) dans les évènements déterminants de l’histoire tels que : la nuit où il dormit à la place du prophète (ç) pour que celui-ci aille à Médine, sans compter les guerres que l’islam a livré après ? L’imam ne s’est jamais tu chaque fois que l’intérêt de la communauté islamique exigeait de parler. Il s’exprimait alors clairement et avec fermeté en utilisant des expressions précises pour exprimer ses mérites par rapport au califat après la mort le messager de Dieu. Et le fait que personne en dehors de lui ne méritait être calife après le prophète (ç) ressort alors d’un certain nombre de preuves et de l’autorité du meilleur qu’il était après le prophète (ç), afin que la vérité soit évidente pour tout le monde. En guise d’exemple, dans un conseil organisé pour désigner le calife (un conseil dont Oumar avait élu les membres avant de mourir) il évoque ses qualité et ses mérites, son passé, ainsi que son historique dans ce conseil : «lorsque la mort du prophète s’approcha, il décida afin de désigner son calife d’organiser un conseil. Alors il convoqua six personnes parmi les Koureysh (Ali ibn Abou Talib) Ousmane ibn A’afane, Zoubeyr ibn Awam, Talha ibn Oubeidoullah Abdou Rahmane Aof, et Sa’ad ibn Abi Wakas). Oumar ordonna que ces personnes se réunissent dans sa maison après sa mort et qu’il n’en sorte que si l’un aurait obtenu l’allégeance des autres. Il dit : « si quatre personnes accordent à une personne, et qu’une autre personne s’opposé, il faut tuer celui qui s’opposera. Si trois personnes donnent l’allégeance et deux personnes s’opposent, il faut tuer ces deux personnes »[1]
Les chiites[2] et les sunnites rapportent dans les hadiths qu’Ali (as) évoqua ses mérites dans ce conseil et il leur démontra que le califat était son droit et que personne ne méritait ce poste que lui. Ibn Hajjar Heythami écris dans son livre « Al Sawa’ikoul Maraka » : « l’imam Ali prononça un long discours dans ce conseil de six personnes. Une partie de son discours s’adressait ainsi aux membres du conseil : « je jure auprès de Dieu, y t-il parmi vous en dehors de moi quelqu’un à qui le prophète a dit : « le jour du jugement, tu seras l’axe de répartition entre le paradis et l’enfer » ? Tout le monde répondit non »[3]
Ibn Abi Hadid qui estime le texte de ce discours est réputé dans les milieux sunnites apporte un peu d’explications par rapport à cet évènement : « Ali dit dans cette assise : « je jure par Dieu en dehors de moi y a-t-il quelqu’un parmi vous que le prophète a désigné comme son frère (pacte de fraternité) au moment où certains musulmans consolidaient leur lien de fraternité avec d’autres ? Ils dirent non. Alors l’imam Ali (as) dit : «en dehors de moi y a-t-il quelqu’un parmi vous à propos de qui le prophète à dit : « quiconque dont je fus le maitre, Ali est également son maitre » ? Ils répondirent non. L’imam Ali (as) reprit : « en dehors de moi y a-t-il quelqu’un parmi vous à propos de qui le prophète a dit : « tu es par rapport à moi comme Aroune était par rapport à Moïse avec la différence selon laquelle il n’y a aura plus de prophète après moi » ? Ils répondirent non. L’imam Ali (as) reprit : «en dehors de moi y a-t-il quelqu’un parmi vous que le prophète avait choisi pour aller communiquer le contenu de la sourate Baraha ? Lorsqu’il dit : « soit c’est moi-même qui pars communiquer cette sourate, ou alors quelqu’un qui est de moi »? Ils dirent non. Savez que les compagnons du prophète (ç) l’ont abandonné et fuis lorsque la guerre était devenue compliquée, mais moi je n’ai jamais fuis ? Ils confirmèrent une fois de plus les propos de l’imam Ali (as). L’imam Ali (as) dit encore : «ne savez vous vous pas que je suis le premier et que par rapport à vous je suis le plus proche du prophète (ç) ? Ils répondirent oui »[4]
Certains grands savants sunnites rapporte d’Amer ibn Waseleh : « Amil rapporte que : « j’entendais les propos de ce groupe de six personnes depuis derrière la porte. J’entendais Ali (as) dire : « Les gens ont donné l’allégeance à Aboubakr or je jure par Dieu que j’étais le plus méritant par rapport à Aboubakr pour être calife. Mais éviter que les gens reviennent encore à l’époque de l’ignorance, pour éviter qu’il y ait des conflits et des tiraillements, je me suis tût…Ensuite les gens donnèrent l’allégeance à Oumar or j’étais le plus méritant que lui. Mais une fois de plus, je me tût pour préserver l’islam ».[5] Ce hadith apparait dans d’autres ouvrages sunnites avec un peu de différence.[6]
Il est écris dans les hadiths chiites qu’après la fin des propos de l’imam Ali (as), les membres du groupe de ce conseil se consultèrent et dirent : « nous connaissons ses mérites et nous savons qu’il est la personne la plus méritante pour être calife, mais en ce qui concerne la répartition des biens de la trésorerie et des autres avantages il ne préférera personne par rapport à l’autre. Si nous faisons de lui le calife, il se comportera avec nous comme il le fera avec les autres communs des personnes… »[7]
Raison pour laquelle il faut dire que la seule reproche que les membres de ce conseil ont trouvé à l’imam Ali (as) est qu’il était juste. C’est de la même manière que lors de l’évènement de Sakifa on avait trouvé le prétexte qu’il avait fait tomber beaucoup de gens lors des guerres et c’est pour cette raison qu’on l’à mis de côté »[8]
[1] - Ihtijaj d’Ahmad ibn Ali, vol 1, page 147, les editions Mortadha, Mashhad, 1403 hégire lunaire.
[2] - Id.
[3] - Al Sawahikoul Maraka d’Ahmad ibn Hajjar Heythami, page 24, 2ème impression, les éditions le Caire, 1385 hégire lunaire.
[4] - Sharhou Nahjul balagha ibn Abi Hadid, recherches d’Abou Fazhl Mohammad Ibrahim, vol 2, page 61, 1ère impression, Darul Ihya Koutoub ul arabiya, 1378 hégire lunaire.
[5] - Kanzul ummal Mouttaqi Hindi, vol 7, page 524, les édiitons institute Ressalat, Beyrouth 1409, hegira lunaire; Tarikh ul Madinat ul Damashq, ibn Assakir, vol 42, page 434, les recherché d’Ali Shiri, Darul fiqh, Beyrouth, 1415 hégire lunaire.
[6] - Manaquib ul Khorazmi, Mouhafak ibn Ahmad Khorazmi, page 217, institute pour la publication des oeuvres islamiques, Qom 1414 hégire lunaire.
[7] - Ihtijaj, vol 1, page 210.
[8] - Tarikh Ummam wouol Moulouk, Mohammad ibn Jarir Tabari, les recherches de Mohammad Aboul Fazhl Ibrahim, vol 4, page 229, Darul Touras, Beyrouth, Liban.
Boycotte du pétrole iranien = fermeture de 6 puits de pétrole US!!
John Cole, professeur à l’université de Michigan et spécialiste des questions énergétiques et moyen-orientales dans un article publié sur son blog a fait allusion à un rapport publié il y a quelque temps par The Washington Post, sur la montée des prix du carburants en hiver ajoutant que ce rapport ne parlait pas de raisons de cette augmentation et par conséquent, il ne pouvait pas donner une perspective claire sur le pourquoi de cette question. Selon le site iranien Tabnak, Le quotidien Washington Post s’est interrogé avec surprise de cette flambée des prix, sans jamais rappeler que l’administration américaine, sous les pressions des lobbies pro-israéliens, a fait en sorte qu’en 20011, les exportations pétrolières iraniennes soient réduites de 40 pourcent et ne permet même pas aux autres pays d’acheter du pétrole iranien. Selon ce rapport, les prix du carburant ont atteint cet hiver le plus haut niveau dans l’Histoire des Etats-Unis. La moyenne des prix du carburant est de 3,75 dollars le litre et en Europe, c’est encore plus cher. Evaluer le prix du carburant n’est pas chose compliquée et il obéit à la loi de l’offre et de la demande. Toujours d’après ce rapport, la production mondiale du pétrole est actuellement de 90 millions de barils par jour alors que la consommation dépasse de beaucoup ce chiffre. C’est ainsi que les cours montent. Si un million de baril du pétrole iranien était sur le marché, les prix ne seraient pas ce qu’ils sont aujourd’hui. Il faut donc savoir que les coûts du raffinement du pétrole salé contenant du souffre est plus cher que celui du brut léger iranien et remplacer le pétrole iranien par celui du Nigéria sera naturellement beaucoup plus couteux.
Par ailleurs, ce qui se passe, c’est que les sanctions profiteront à l’Iran, car la hausse des cours du brut aidera l’Iran de gagner plus, et de l’autre côté, une partie des exportations du pétrole iranien sera effectuée par le secteur privé qui ne fait pas l’objet de l’embargo pétrolier. Les néoconservateurs, fervents partisans des sanctions contre l’Iran, avaient promis que ces sanctions ne portaient pas atteinte à l’économie américaine, car l4arabie saoudite, comblera la lacune, mais la capacité de Riyad pour remplir cette mission a suscité des doutes. D’après cet article, la quantité du pétrole saoudien produit au dernier trimestre 2012 a baissé par rapport à l’été et les problèmes de sécurité au Nord d’Irak et en Libye persistaient toujours. Il faut rappeler aussi que les exportations du pétrole syrien et sud-soudanais se sont arrêtées pour cause de guerre civile et la production britannique dans la mer du nord a aussi enregistré une baisse pour des raisons techniques. En outre, contrairement à ce qu’espéraient les néoconservateurs, les demandes ne sont pas fixes et la relance économique asiatique fera augmenter la demande internationale, ce qui rendra encore plus grave l’impact des sanctions imposées à l’Iran. Même l’idée d’une hausse de la demande pourrait conduire à la flambée des prix. La montée des cours du pétrole West Texas Intrermediate qui approchent des 100 dollars nuira surement à l’économie américaine, et comme l’a dit The Washington Post, augmentera les pressions sur les ouvriers et les hommes d’affaires. On nous dit souvent que les forages à l’intérieur des Etats, malgré leurs nuisances environnementales, sont populaires, mais on ne nous dit pas que les sanctions contre l’Iran valent à peu l’équivalent de fermeture de 6 puits de pétrole aux Etats-Unis. «Mais le fait que le quotidien Washington post et d’autres médias américains ne font guère d’attention à cette guère pétrolière déclenchée par les Etats-Unis contre l’Iran et son impact sur les prix du pétrole et du carburant m’étonne énormément», conclut dans sa note cet universitaire américain.
Algérie menacé par Doha : un Etat en confetti?
Le Premier ministre du Qatar a-t-il menacé le représentant de l'Algérie à la Ligue arabe d'un méchant «votre tour viendra» ? Personne n'en est vraiment certain mais le sujet intéresse énormément d'Algériens. Qui pour pourfendre un «confetti» qui se prend pour le centre du monde, une sorte de «Qatar Oum-Eddounia» qui ferait rire conjointement - c'est rare - les persifleurs d'Algérie et d'Egypte ! Qui pour y voir une «preuve» de plus que l'Algérie est la prochaine dans la «liste» du complot ourdi alors que manifestement les Algériens ont cessé de suivre quiconque se pique d'essayer de les mettre dans la rue. Après tout, ils ont cher payé pour ne plus foncer tête baissée derrière des hommes et des sigles qui ne disent ni qui ils sont, ni ce qu'ils veulent et par quels moyens ils le veulent. Depuis le «régime dégage» du début 2011 qui n'a pas drainé grand monde et l'absentéisme électoral, les Algériens envoient avec entêtement un message subliminal aux gens du système : vous avez créé l'impasse, débrouillez-vous avec ! Et la tonitruante lettre de Hocine Malti ne fait que les convaincre de rester à l'écart des bagarres du système. C'est leur affaire, pas celle des Algériens ! Bref, les Algériens ont appris avec les vicissitudes à ne plus s'engager dans les fictions, ils préfèrent attendre du solide, du sérieux, quitte à déplaire à ceux qui pourfendent leur «immobilité» et leur «renoncement». C'est dire qu'Al-Jazira et le Gaz du Qatar réunis ne seront pas en mesure de faire un «printemps» si tant est qu'ils le veulent ! Il reste que ce bouillonnement dans Internet, ce buzz autour d'une altercation qui est peut-être purement imaginaire, mérite une explication ou une mise au point.
On attend donc toujours avec impatience que M. Amar Belani, porte-parole des Affaires étrangères - il a fermé son compte Facebook mais il doit être resté «branché» ! -, nous éclaire, comme cela lui arrive parfois, sur la réalité de cette «prise de bec» entre l'ambassadeur d'Algérie au Caire et le Premier ministre, ministre des Affaires étrangères du Qatar. Cela fait partie du service public de l'Etat d'éclairer l'opinion des internautes, ceux qui se sentent «blessés» par «l'arrogance» du très médiatique Premier ministre du Qatar. Le «secret» des débats à la Ligue arabe ne peut être invoqué dans ce genre d'affaires. Si vraiment Cheikh Hamad bin Jassim Al-Thani a menacé l'Algérie, il faut lui répondre de manière publique et claire. Si cette histoire est une fabrication, il faut y mettre fin au nom de «l'amitié» officielle qui existe entre Alger et Doha.
Pour le reste, dans son blog, notre ami et confrère Akram Belkaïd a mis le doigt sur les raisons qui font que le petit Qatar a, aujourd'hui, une présence internationale plus forte que celle d'une Algérie, héritière d'une révolution qui lui a donné une formidable aura internationale. Le Qatar a l'argent et la protection du parapluie américain. Des pays comme l'Algérie ne peuvent concurrencer sur ce registre. Ni d'ailleurs défendre leurs positions comme en témoigne notre attitude défensive sur l'affaire libyenne et sur le Mali. «Pays absent de la scène internationale et producteur d'outardes pour les chasses royales du Golfe Pays que l'on peut donc tancer à volonté : c'est peut-être ainsi que le Qatar regarde aujourd'hui l'Algérie La question étant, à qui la faute ?», écrit-il.
Des hommes d'expérience, comme Abdelhamid Mehri, ont apporté une réponse à cette question : un gouvernement qui n'est pas fondé sur des institutions qui bénéficient d'un appui fort de sa population n'est pas en mesure de défendre sérieusement les intérêts du pays. Et c'est vrai, si l'Algérie ne change pas, si ses institutions ne cessent pas d'être un simple décor, si les citoyens ne sont pas éclairés sur les enjeux par une scène politique libre, animée et diversifiée, notre tour finira par venir
Syrie: Abdellah II, le désormais pro-Assad?
Le roi de Jordanie et le président russe se sont entretenus à Moscou de la crise syrienne.
qu'est-ce qu'ils se sont racontés? Les analystes parlent d’un changement important en faveur du gouvernement de Damas. Le roi Abdallah II de Jordanie vient d’effectuer une visite à Moscou, puis à Ankara pour s’entretenir avec les dirigeants russes et turcs de la crise syrienne. Les observateurs estiment qu’un coup de théâtre important vient de se réaliser en ce qui concerne le changement d’attitude d’Amman par rapport aux évolutions syriennes. La presse moscovite a fait état des pourparlers entre le Roi de Jordanie et le président Vladimir Poutine sur des questions d’intérêt bilatéral dont la possibilité d’une promotion des coopérations militaires, notamment dans le domaine du transfert de la technologie de fabrication d’armements en Jordanie.
Compte tenu de la coopération stratégique et militaire entre la Jordanie et les Etats-Unis, certains analystes pensent que cette action pourrait traduire l’accord implicite de Washington avec le rapprochement d’Amman avec Moscou au sujet des événements qui se produisent en Syrie. A noter que la rencontre du roi de Jordanie et du président Poutine s’est effectué en privé, sans présence d’interprètes. Mais les observateurs estiment que les vrais résultats de ces discussions se montreront, non pas à Moscou, mais le long des frontières de la Jordanie avec la Syrie.
Lors de sa visite moscovite, le roi Abdallah II de Jordanie s’est entretenu avec les autorités russes des investissements bilatéraux dans les domaines économiques. Et le président Poutine a annoncé que la Russie est prêt à aider la Jordanie dans le développement de son économie et son industrie.
L’ambassadeur de la Grande-Bretagne à Amman, s’est inquiété en apparence de l’avenir politique et économique de toute la région, surtout la Jordanie, mais il a dit aux militants de la société civile jordanienne que les changements en cours pourraient créer une bonne occasion pour l’application de nouvelles réformes en Jordanie, ralenties en raison des événements survenus en Syrie.
Selon les diplomates occidentaux en mission à Amman, des accords ont été conclus pour écarter le Front d’al-Nosra et al-Qaïda de la scène des événements syriennes. En outre, des discussions ont eu lieu au sujet des problèmes des réfugiés syriens en Turquie, au Liban et en Jordanie, sans que la nécessité du départ du président syrien Bachar al-Assad soit évoquée. Cependant, les pourparlers entre les dirigeants jordanien et russe a suscité l’inquiétude du Qatar et les protestations du ministre saoudien des Affaires étrangères, Saoud al-Faysal qui craint un rapprochement entre Amman et Damas. Il est à noter que les opposants syriens perdent de plus en plus leur prestige aux yeux des Jordaniens, notamment les partisans des Frères musulmans jordaniens. Il paraît que la récente visite du roi de Jordanie à Moscou a eu des résultats qui peuvent inquiéter les rebelles armés, mais aussi leurs soutiens au Qatar et en Turquie.
Un drone israélien s'écrase en Syrie (Times of Israël)
Les informatiosn contradictoires se succèdent :
Alors que des images vidéos mettent en scène le crash sur les frontières syro-libanaise d'un avion qui selon les sources militaires officieuses est israélien, Time of Israel parle d'un drone abattu par la DCA syrienne! Un missile sol-air , selon les témoins, aurait intercepté l'apparail qui s'est écrasé dans les forêts Al Rachadya . l'agence de presse libanaise avait annoncé la violation de l'espace aérien libanais par plusieurs avions sionistes.
Iran ."Les 5+1 doivent agir, plus sagement, lors des négociations, au Kazakhstan"
Le haut conseilller du président iranien souhaite que les 5+1 agissent mieux et plus sagement, lors des négociations, au Kazakhstan.
Mojtaba Samareh Hachemi a indiqué, devant les journalistes, qu’on ne peut pas s’exprimer, sur les demandes, avancées, dit-on, par les 5+1, pour les négociations avec l’Iran, à Almaty, au Kazakhstan, car elles ont été exprimées, en effet, par les médias. «Les droits du peuple iranien ne doivent pas être ignorés», a, aussi, insisté le haut conseiller du président iranien. Le nouveau tour de négociations Iran/5+1 se déroulera, mardi 26 février, à Almaty, au Kazakhstan.
La guerre cybernétique américaine contre l’Iran, la Chine et la Russie
Le conseiller du gouvernement américain a fait part de la vaste guerre cybernétique lancée par la Maison Blanche contre la RII, la Chine et la Russie.
Scott Borg, chef exécutif du département des conséquences cybernétiques (US cyber consequences unit) et conseiller du gouvernement US, l’a annoncé, mercredi, sur l’antenne de NBC, ajoutant qu’une course est en cours entre les Etats-Unis, la Chine et la Russie, pour créer les plus puissants virus, vers, rojan chevaux et d’autres outils de la guerre cybernétique, pour lutter les uns contre les autres, ainsi que contre les pays moins développés. Le conseiller du gouvernement américain a affirmé que la RII est, sérieusement, en train de développer ses capacités, dans son armée cybernétique, pour faire face aux attaques cybernétiques.
Les drones US ont tué 4.700 personnes selon un sénateur
Le sénateur américain, Lindsey Graham, a affirmé que les attaques, par drones, de la CIA, au Pakistan, et ailleurs, dans le monde, avaient tué 4.700 personnes, un chiffre encore jamais confirmé, par le gouvernement, a rapporté la presse américaine, mercredi.
Le porte-parole de Lindsey Graham a indiqué à l'AFP qu'il ne faisait que citer un chiffre calculé par une ONG et fréquemment cité dans les médias américains, et qu'il n'avait divulgué aucun comptage officiel. Le bilan des centaines d'attaques de drones contre des membres présumés d'Al-Qaïda, au Pakistan, au Yémen et en Somalie, est un secret d'Etat bien gardé, le gouvernement américain refusant d'évoquer, publiquement, les détails de ce programme.