تقي زاده

تقي زاده

mercredi, 26 septembre 2012 15:18

Imàm Mohammad Taqi (as)

L'Imam Mohammad Ibn Ali at-Taqi, parfois nommé al-Djawâd ou Ibn al-Rizâ est le fils du huitième Imam.

I1 est né en 195/809 à Médine et, selon des traditions shi'ites, est mort martyr en 220/835, empoisonné par sa femme, la fille de Ma'mûn, sur l'instigation du calife Abbasside Mu'tasim.

Il fut enterré aux côtés de son grandpère, le septième Imam, à Kâzimayn.

Il devint Imam après la mort de son père, sur Ordze divin et par décret de ses prédécesseurs.

Au moment de la mort de son père, il était à Médine. Ma'mûn l'appela à Baghdâd qui était alors la capitale du califat et lui manifesta extérieurement beaucoup de bienveillance.

Il donna même sa fille en mariage à l'Imam et le garda à Baghdâd. En réalité, il voulait de cette manière exercer une étroite surveillance sur l'Imam, à la fois de l'extérieur et de l'intérieur de sa famille.

L'Imam passa quelques temps à Baghdâd et puis, avec le consentement de Ma'mûn, repartit pour Médine où il resta jusqu'à la mort de Ma'mûn.

Quand Mu'tasim devint calife, il appela l'Imam à Baghdâd, et comme on l'a dit plus haut, le fit empoisonner par sa femme.

mercredi, 26 septembre 2012 15:16

Imàm Ali Razà (as)

L'Imam Ridâ {Ali Ibn Mussâ) est le ils du septième Imam et selon des sources sûres, est né en 143/765 et mourut en 203/817. Le huitième Imam parvint à l'imamat après la mort de son père, sur Ordre divin et décret de ses prédécesseurs. La période de son imamat coincida avec le califat de Hârun et de ses fils Amin et Ma'mûn. Après la mort de son père , Ma'mûn entra en conflit avec son frère Amin, conflit qui se termina par des guerres sanglantes et par l'assassinat d'Ami'n, à la suite duquel Ma'mûn devint calife. Jusqu'alors, la politique du califat Abbasside envers les shi'ites était devenue progressivement plus dure et plus cruelle. De temps à autre, un des partisans d'Ali (Alawis), se révoltait, provoquant des guerres et des rebellions qui causèrent de grandes difficultés au califat.

Les Imams shi'ites ne coopéraient pas avec les instigateurs de rebellions et se tenaient à l'écart de leurs affaires. Les shi'ites de cette époque, qui formaient une population importante, continuaient de considérer les Imams comme leurs guides religieux auxquels l'obéissance était due et comme les véritables califes du Prophète. Ils estimaient le califat très éloigné de l'autorité sacrée de leurs Imams, car le califat ressemblait à la cour des rois de Perse et des empereurs romains et était dirigé par des gens plus préoccupés de gouvernement mondain que d'application des principes religieux. La persistance d'une telle situation était dangereuse et constituait une sérieuse menace pour le califat.

Ma'mûn essaya de trouver une nouvelle solution à ces difficultés politiques qui, depuis soixante dix ans n'avaient pu être résolues par ses prédécesseurs Abbassides.

Pour arriver à ses fins, il choisit le huitième Imam comme successeur, espérant ainsi surmonter deux difficultés: premièrement, empêcher les descendants du Prophète de se rebeller contre le gouvernement puisqu'ils en feraient eux-mêmes partie, et deuxièmement faire perdre aux gens leur croyance spirituelle et leur attachement intérieur aux Imams. Ceci se réaliserait en laissant les Imams s'enfoncer dans les affaires mondaines et la politique du califat qui avait toujours été considéré par les shi'ites comme mauvais et impur. De la sorte leur organisation religieuse s'écroulerait et ils ne représenteraient plus un danger pour le califat.

Ces desseins une fois accomplis, l'éloignement de l'Imam ne présenterait aucune difficulté pour les Abbassides. Afin de mettre en action son projet, Ma'mûn demanda à l'Imam de venir de Médine à Marw. Lorsqu'il y arriva, Ma'mûn lui offrit d'abord le califat et ensuite, la succession au califat. L'Imam s'excusa et refusa la proposition, mais il fut finalement conduit à accepter le principe de la succession, à condition qu'il ne se mêlât pas des affaires gouvernementales ni de la nomination et de la révocation des agents gouvernementaux.

Cet événement eut lieu en 200H/814. Mais Ma'mûn réalisa rapidement qu'il avait commis une erreur, car il y eut une propagation rapide du shi'isme un attachement croissant du peuple à l'Imam et une audience étonnante de l'Imam auprès du peuple et même de l'armée et des agents gouvernementaux.

Ma'mûn chercha un remède à ses difficultés et fit empoisonner l'Imam. Après sa mort, l'Imam fut enterré dans la ville de Tûs en Iran, qui se nomme actuellement Mashad. Ma'mûn fit preuve d'un grand intérêt pour la traduction des œuvres intellectuelles et scientifiques en arabe. Il organisa des réunions dans lesquelles les savants des différentes religions et sectes se réunissaient et menaient des débats scientifiques et académiques. Le huitième Imam participa également à ces assemblées et se mêla aux discussions avec les savants d'autres religions. Plusieurs de ces débats sont enregistrés dans les collections de hadiths shi'ites.

 

 

mercredi, 26 septembre 2012 15:15

Imàm Moussé Kàzime (as)

L'Imam Mussâ Ibn Dja'afar a.l-Kazim, le fils du sixième Imam est né en 128/744 et fut empoisonné en prison en 183/799. Il devint Imam après la mort de son père, par Ordre divin et décret de ses prédécesseurs. Le septième Imam était contemporain des califes Abbassides, Mansûr, Hâdi, Mahdî et Hârun. II vécut à une époque très difficile, en secret, jusqu'à ce que, fnalement, Hârun partit pour le Hadj et fit arrêter l'Imam à Médine alors qu'il priait dans la Mosquée du Prophète. Il fut enchainé et emprisonné, puis emmené de Médine à Bassorah et de Bassorah à Baghdâd où, pendant des années, il fut transféré d'une prison à une autre. Finalement, il mourut empoisonné à Baghdâd dans la prison Sindi Ibn Shâhak, et fut enterré dans le cimetière des Qorayshites qui se trouve actuellement dans la ville de Kazimayn en Irak.

mercredi, 26 septembre 2012 15:13

Imàm Djàffar Sàdiq (as)

L'Imam Dja'afar Ibn Mohammad, as Sâdiq, fils du cinqième Imam, est né en 83/702. I1 mourut martyr en 148/765 selon les traditions shi'ites, empoisonné par ordre du calife Abasside, al Mansûr. Après la mort de son père, il devint Imam par Ordre divin et décret de ses prédécesseurs. Durant son imamat, le sixième Imam, jouit de plus grandes libertés et d'un climat plus favorable pour la propagation des enseignements religieux. Ce répit fut la conséquence de révoltes en terre islamique, notamment le soulèvement de Moswaddah visant à renverser le califat omeyyad, et des guerres sanglantes qui aboutirent finalement à sa chute. Les circonstances plus favorables à l'enseignement shi'ite étaient aussi le résultat du terrain que le cinquième Imam avait préparé pendant son imamat de vingt ans par la propagation des enseignements véritables de l'Islam et des sciences de la famille du Prophète.

L'Imam profita des circonstances pour répandre les sciences religieuses tout au long de son imamiat, contemporain de la fin des omeyyads et dudébut du califat Abbasside. Il instruisit plusieurs savants dans les différents domaines des sciences spéculatives et traditionnelles (aqli' wa naqli) tels Zarârah, Mohammad Ibn Muslim, Mu'min Tâq, Hishâm Ibn Hakam, Abân Ibn Taghlab, Hishâm Ibn Sàlim, Hurayz, Hishâm Kalbi Nassâbah et Djâbir Ibn Hayân l'alchimiste. Même certains savants sunnites importants comme Sufyân Thawri, Abu Hanifah, le fondateur de l'école Hanafi,Qâdi Sukûni, Qâdï Abu al Bakhtari, et d'autres, eurent l'honneur d'être parmi ses étudiants. On raconte que de ses cours sortirent quatre mille savants dans le hadith et autres sciences. Le nombre de hadiths rapportés des cinquième et sixième Imams dépasse celui des hadiths rapportés du Prophète et des autres dix Imams réunis.

Mais vers la fin de sa vie, l'Imam fut soumis à de sévères restrictions de la part du calife Abbasside, al Mansûr , qui ordonna de torturer et d'assassiner beaucoup de descendants du Prophète qui étaient shi'ites, du point qu'il surpassa en cruauté les Omeyyads. Sur ses ordres, ils furent arrêtés par groupes, certains jetés dans des prisons profondes et sombres et torturés jusqu'à la mort; d'autres furent décapités, enterrés vivants ou placés dans les fondations ou entre les murs de constructions et emmurés vivants.

Hishâm, le calife omeyyad, avait ordonné que le sixième Imam fut arrêté et en présence de son pére, le cinquième Imam, emmené à Damas. Plus tard, l'Imam Sadiq fut arrêté par Saffâh, Ie calife Abbasside, et emmené en Iraq. Finalement Mansûr le fit arrêter de nouveau et emmener à Sâmarrah où il fut gardé à vue. Mansûr était rude et irrespectueux envers l'Imam et projeta plusieurs fois de le tuer. Finalement l'Imam fut autorisé à retourner à Médine où il passa le reste de sa vie dans la retraite, jusqu'à ce qu'il soit empoisonné à la suite des intrigues de Mansûr.

A l'annonce de la nouvelle du martyre de l'Imam, Mansûr écrivit au gouverneur de Médine, lui ordonnant de se rendre à la maison de l'Imam sous prétexte d'exprimer ses condoléances à la famille, et de demander à voir et à lire le testament de l'Imam. Quiconque était choisi par l'Imam comme son héritier et successeur devait être décapité sur place. Le but de Mansûr était évidemment de mettre un terme à toute la question de l'imamat et des aspirations shi'ites. Quand le gouvemeur de Médine, conformément aux ordres reçus, lut le testament, il vit que l'Imam avait choisi quatre personnes plutôt qu'une seule pour administrer son testament : le calife lui-même, le gouverneur de Médine, Abdallah Aftah, le fils aîné de l'Imam et Mussâ, le plus jeune fils. De cette manière le complôt de Mansûr échoua.

mercredi, 26 septembre 2012 15:11

Imàm Mohammad Baqir (as)

L'Imam Mohammd Ibn Ali Bâqir (le mot Bâqir signifie celui qui coupe et dissèque les sciences, un titre que le Prophète lui donna) fils du quatrième Imam, est né en 57/675. Alors âgé de quatre ans, il était présent à l'événement de Karbala. Après son père, par Ordre divin et décret de ses prédécesseurs, il devint Imam. Il mourut en l'an 114/732, empoisonné, selon certaines traditions shi'ites, par Ibrâhim Ibn Walid Ibn Abdallah, le neveu de Hishâm, le calife omeyyad.

Pendant l'imamat du cinquième Imam et en conséquence des injustices perpétrées par les omeyyads, des révoltes et des guerres éclatèrent chaque jour quelque part dans le monde islamique. De plus, des querelles à l'intérieur de la famille omeyyad elle même occupèrent le califat et laissèrent un peu de liberté aux membres de la famille du Prophète. Par ailleurs, la tragédie de Karbala et l'oppression subie par la famille du Prophète dont le quatrième Imam était le symbole vivant, attirèrent beaucoup de musulmans vers les Imams. Ces facteurs permirent au peuple et surtout aux shi'ites d'aller en grand nombre à Médine rejoindre le cinquième Imam. Certaines conditions qui n'avaient jamais existé sous ses prédécesseurs, se présentèrent au cinquième Imam pour répandre les vérités relatives à l'Islam et aux sciences de la famille du Prophète . La preuve en est les innombrables traditions attribuées au cinquième Imam et le grand nombre d'hommes illustres et de savants shiites formés par lui dans les différentes sciences islamiques. Ces noms sont enregistrés dans les biographies des hommes célèbres de l'Islam.

mercredi, 26 septembre 2012 14:59

Imàm Zaynoul Abédine (as)

L'Imam as-Sadjdjad (Ali Ibn Houssein nommé Zayn al-Abidin et As-sadjdjad) était le fils du troisième Imam et de la princesse Shahrbânou, la fille du Roi d'Iran Yazdegerd III. Il était le seul survivant des fils de l'Imam Houssein, car ses trois frères, Ali Akbar, âgé de vingt cinq ans, Dja'afar de cinq ans et Ali Asghar (ou Abdallah) qui était un nourrisson furent tués à Karbala.

L'Imam accompagnait son père dans ce voyage qui se termina si fatalement à Karbala; mais à cause d'une maladie grave et de son inaptitude à porter les armes, il fut empêché de participer à la guerre sainte et échappa au martyre. Il fut envoyé avec les femmes à Damas. Après une période d'emprisonnement, il fut renvoyé avec tous les honneurs à Médine, car Yazid voulait se concilier l'opinion publique. Mais une seconde fois, sur ordre du calife omeyyad, Abdal Malik, il fut enchainé et envoyé de Médine à Damas, puis renvoyé de nouveau à Médine.

Après ce dernier retour à Médine, le quatrième Imam se retira complètement de la vie publique, ferma la porte de sa demeure aux étrangers et passa son temps en adoration. Il fut en relation seulement avec l'élite des shi'ites tels Abou Hamzah Themâli, Abou Khâlid Kâbouli et leurs semblables. Cette élite répandit parmi les shi'ites les sciences religieuses qu'elle apprit de l'Imam. De cette manière, le shi'isme s'étendit considérablement pendant l'imamat du cinquième Imam. Parmi les oeuvres du quatrième Imam le livre nommé " Sahifah Sadjdjadiyah>> qui consiste en cinquante sept prières se rapportant aux plus sublimes sciences divines est connu comme " le psautier de la famille du Prophète."

Le quatrième Imam mourut (selon certaines traditions shi'ites, empoisonné par Walid ibn Abdoul Malik, sur instigation du calife omeyyad Hishâm) en 95/712 après trente cinq ans d'imamat.

mercredi, 26 septembre 2012 09:13

Zyàraté Ashourà

Assalàmo 'alayka yâ abà abdillàh

assalàmo 'alayka yabna rassoulillàhi

assalàmo yabna amiril mo'minine wabna sayyidil wassiyyîne

assalàmo 'alayka yabna fàtimatazzahra sayyidati nisâ~il 'àlamine

assalàmo 'alayka yâ khayratallàhi wabna khayratihi

assalàmo 'layka yâ sàrallàhi wabna sàrihi wal witral mawtour

assalàmo 'alayka wa alal arwàhillati hallat bifinâ~ika wa anàkhata birahlika 'alaykoum minni djamîyane salàmoullàhi abadane màbakîto wa bakyal laylo wannahàro yâ abà 'abdillàh laqad azomatir raziyato wa djallatil mossibato bikà 'alayna wa 'alà djamiyé ahlil islàmi wa djallat wa azomat mossibatoka fissamàwàti 'alà djamiyé ahlissamàwàti fa la'nallàho oummatane assassat assàssaz zoulmi wal djawri 'alaykoum ahlalbayti wa la'nallàho oummatane dafa'atakoum 'ane makàmikoum wa azàlatakoum 'ane maràtibikomoullati rat'bakomoullàho fihà wa la'nallàho oummatane katalatakoum wa la'nallàho momahhédine lahoum bittamkini minekitàlikoum wabari'ato ilallàhi wa 'ilaykoum minnhoum wa mine ashyâ~ihim wa atbâ~ihim wa awlyâ~ihim yâ abà 'abdillàh salawàtoullàhi wa salàmohou 'alayka inni silmoun liman sàlamakoum wa harboun limane hàrabakoum ilà yawmil kyàmati wa la'nallàho àla zyàdine wa àla marwàne wa la'nallàho bani oumayyat kàtibatane wa la'nallàhoubna mardjàne wa là'nallàho oumarabna sa'adi wa la'nallàho shimrane wa la'nallàho oummatane assardjat wa aldjamat wa tanakkabat wa tahayyat likitàlika biabi annta ou oummi salawàtoullàhi wassalàmohou 'alayka walaqad azoma mossàbi bika fa ass'aloullàhallazi akrama makàmaka wa akramani bika ayyarzoukni talaba sàrika ma'a imàmine mannsourine mine ahlibayti Mohammadine sallallàho 'alayhi wa àlihi

Allàhoummadj 'alani inndaka wadjîhane bil housseini 'alayhis salàme fiddounya wal àkhirah, yâ abà 'abdillàh salawàtoullàhi wa salàmohou 'alayka inni atakarrabo ilallàhi wa ilà rassoulihi wa ilà amiril mo'minine wa ilà fàtimata wa ilal hassani wa ilayka bimowàlàtika wabil barà-ati mimmane kàtalaka wanassaba lakal harba wabil barà-ati mimmane assa assàssaz zoulmi wal djawri 'alaykoum wa abra-o ilallàhi wa ilà rassoulihi sallallàho 'alayhi wa àlihi wassallam mimmane assassa assàssa zàlika wabna 'alayhi bounyànahou wa djarà fî zoulmihi wa djawrihi 'alaykoum wa ilà ashyâ~ ikoum bari-ato ilallàhi wa 'alà rassoulihi wa ilaykoum minnhoum wa atakarrabo ilallàhi çoumma 'ilaykoum bimowàlàtikoum wa mowàlàti waliyékoum wabil barà-ati mine a'adâ~ ikoum wannàssibina lakomoul harba wabil barà-ati mine ashyâ~ihim wa atbâ~ihim wa awliyâ~ihim yâ abà 'abdillàhi inni silmoune limane sàlamakoum wa harboune limane hàrabakoum wa waliyoune limane wàlàkoum wa 'adouwwoune liman 'adàkoum fass aloullàhallazi akramani minni bima'rifatikoum wamà'rifati awliyà~ikoum warazaknyal barà-ata mine a'adâ~ikoum wa ayyadj'alani mà-akoum fiddounya wal àkhirah, wa ayyossabbitli inndakoum kadama sidqine fiddounya wal àkhirah wa ass-alahou ayyoballighniyyil makàmal mahmoudallazi lakoum inndallàhi wa ayyarazoukani talaba sàri ma'a imàmine mahdiyyine zàhirine nàtiqine bil haqqi minekoum wa ass-aloullàh bihaqqikoum wabisha' anillazi lakoum inndahou ayyoti'yani bimossàbi bikoum afzala màyyo'tiyé mossàbane bimossibatine yàlhà mine mossibatine, mossibatane mà azamhà wa a'azam raziyat-hà fil islàmi wafi djamiy'é ahlissamàwàti wal arzi , allàhoummadj 'alani fi makàmi hàzà mimmane tanàlohou mineka salawàtoune wa rahmatoune wa maghfiratoune, allàmoudj 'al mahyàya mahya Mohammadine wa àli Mohammad salawàtoka wassalàmoka 'alayhim

**(le jour de Ashoura=) allàhoumma inna hàzà yawmoun tabarrakat bihi banou oumayyah**

(autre jour=) allàhoumma inna yawma katlil Housseini salawàtoka 'alayhi yawman tabbarakat bihi banou oumayyat

wabni àkilatil akbàdil la'înabnoul la'îné 'alà lissànika walissàni nabiyka sallallàho 'alayhi wa àlihi fi koulli mawtinine wa mawkifine waqafa fihi nabiyika salawàtoka 'alayhi wa àlihi, allàhoummal 'ann abà soufiyàna wa mo'àwiyatabna abi soufiyàne wa yazid ibné mo'àwiyah, 'alayhim wa àla marwàne minnkal la'nato 'abadal 'àbidine wa hàzà yawmoun farihat bihi àlo ziyàdine wa àlo marwàne 'alayhimoul la'nato bikatléhimoul Houssein salawàtoullàhi 'alayhi , allàhoumma fa zà'if 'alayhi moul'ann mineka wal 'azàbal alim, allàhoumma inni atakarrabo 'alayka fi hàzal yawmi wafi mawkifi hàzà ayyàmi hayyàti bil barà-ati minnhoum walla'annti 'alayhim wabil mawàlàti li nabiyika wa àli nabiyika 'alayhimous salàme.

(Puis dire ce dou'à 100 fois , à défaut: 1 fois)

Allàhoumma 'ann awwala zàlimine zalama haqqa Mohammadinw wa àli Mohammadinw wa àkhir tàbi-îne lahou 'alà zàlika , allàhoummal 'anil hissàbatallati djàhadatil Houssein 'alayhis salàme, salawàtoka 'alayhi wa shâ'yat wa bâ'yat wa tâb'at 'alà katlihi, allàhoummal 'annhoum djamiya

(Puis dire ce dou'à 100 fois , à défaut: 1 fois)

Assalàmo 'alayka yâ abà 'abdillàh wa 'alal arwàhillati hallat bifinâ~ika wa anàkhata birahlika 'alayka minni salàmoullàhi 'abadane màbaqito wa baqyal laylo wannahàro walà djà'alahoullàho àkhiral ahdi minni li zyàratika

Assalàmo 'alal Houssein wa 'alà 'Ali yabnal Houssein wa 'alà awlàdil Houssein wa 'alà ass-hàbil Housseinillazina badjalou mohadjahoum dounal Housseiné 'alayhissalàm.

(Puis dire une fois)

Allàhoumma khoussa annta awwala zàlimine bil la'ni minni wa ba'ada bihi awwalane soummassàniya wasslissa warràbiya, allàhoummal 'ann yazidibné mo'àwiyah khàmissane wal 'ann obaydallàh ibné ziyàdine wabna mardjàne wa oumarabna sa'adi wa shimrane wa àla abi soufyàne wa àla ziyàdine wa àla marwàne ilà yawmil kiyàmah.

(Puis dire au Sidjdà)

Allàhoumma lakal hamdo hamdas shàkirine laka 'alà mossàbihim, alhamdo lillàhi 'alà 'azimi raziyati, allàhoummar zoukni shafà'atal Houssein 'alayhis salàme yawmal woroudi wa sabbitli kadama sidqine inndaka ma'al Housseiné wa awlàdil Housseiné wa ass-hàbil Housseinil lazina bazalou mohadjjahoum dounal Housseiné 'alayhissalàme.

Al-Hussayn: un être purifié, donc infaillible

- Selon al-Samhoudi (et selon Anas cité par Ahmad ibn Hanbal):

"Le Prophète venait chaque matin à la porte de Ali, Fatima al-Hassan et al-Hussayn, et, tenant les deux poteaux (de la porte), il s'écriait trois fois "A la prière, à la prière, à la prière", et de réciter ce verset coranique: "Ô vous les Gens de la Maison (Ahl al-Bayt): Dieu veut éloigner de vous la souillure et vous purifier totalement". (Coran, XXXIII, 33)

Cité par Abbas Mahmoud al-Aqqad (et par Ibn Kathir)

Le Prophète, al-Hussayn et le Jour de la Résurrection

L'Imam Ali, cité par Ahmad ibn Hanbal, a raconté:

"Un jour le Messager de Dieu est entré chez moi, alors que je dormais (...). Fatima, al-Hassan et al-Hussayn étaient là. I1 dit alors à Fatima: "Moi, toi, ces deux-là et ce dormeur, nous occuperons ensemble une même place le Jour de la Résurrection".

Le Maître de la Jeunesse du Paradis

Abi Sa`ïd al-Khidri, cité par Ahmad ibn Hanbal, témoigne: "Le Prophète a dit: al-Hassan et al-Hussayn sont les deux maîtres de la jeunesse du Paradis".

cité par Ibn Kathir

Ibn Sâbit, cité par Ahmad ibn Hanbal, témoigne: "Al-Hussayn Ibn Ali entra un jour dans la mosquée. Jâbir Ibn Abdullah dit alors: "Celui qui aimerait voir le maître de la jeunesse du Paradis, qu'il regarde celui-ci (al-Hussayn). C'est ce que j'ai entendu du Prophète".

Le Prophète: le premier à pleurer du martyre d'al-Hussayn

L'Imam Ali , cité par Ahmad ibn Hanbal a raconté:

"Un jour, en entrant chez le Messager de Dieu, j'ai vu que ses yeux débordaient de larmes. Aussi lui demandai-je: - Qu'est-ce qui te fait pleurer Ô Messager de Dieu? -L An e Gabriel, dit-il, vient de me quitter. I1 m'a informé qu'al-Hussayn serait tué près de l'Euphrate. Et me demandant, "veux-tu sentir la terre où il sera tué"?, il tendit sa main, ramassa une poignée de terre et me la donna. Je n'ai pu alors empêcher mes yeux de déborder de larmes".

cité par Ibn Kathir

Les larmes d'al-Hussayn fendaient le cœur du Prophète

Lorsque le Prophète entendait al-Hassan ou al-Hussayn pleurer, il disait à sa fille Fatima:

- Pourquoi cet enfant pleure-t-il? Ne sais-tu pas que ses pleurs me font mal?

cité par Abbas Mahmoud al-Aqqad

Le Prophète et al-Hussayn: Deux êtres d'une même essence

A1-Tarmadi, citant Ya`li Ibn Marrah, rapporte ce témoignage: "Le Prophète dit: "Hussayn fait partie de moi et je fais partie de Hussyan. Dieu aime qui aime al-Hussayn. Al-Hussayn est un saint (sibt) parmi les saints".

Cité par Ibn Kathir

Soutenir al-Hussayn est un devoir

Le père de Ach`ath Ibn Samih a dit: "J'ai entendu le Messager de Dieu dire: "Mon fils c'est-à-dire al-Hussayn - sera assassiné sur une terre dénommé Karbalâ'. Quiconque l'y verra, qu'il le soutienne".

cité par Ibn Kathir

Al-Hussayn: critère de la fidélité au Prophète

Abou Hurayrah, cité par Ahmad ibn Hanbal témoigne: "Le Prophète, (P) regardant al-Hassan, al-Hussayn et Fatima (leur mère), dit: Je serai en guerre contre quiconque aura été en guerre contre vous et en paix avec quiconque aura été en paix avec vous".

cité par Ibn Kathir

Mon Dieu: Aime al-Hussayn

Selon Ibn Ahmad: "Le Prophète étreignait al-Hassan et al-Hussayn en disant: Mon Dieu, je les aime. Aime-les donc"!

cité par Ibn Kathir

Aimer al-Hussayn, c'est aimer le Prophète

Ahmad ibn Hanbal rapporte le témoignage suivant d'Abi Hurayrah: "Le Prophète a dit: "Celui qui aime al-Hassan et al-Hussayn, m'aura aimé, et celui qui les déteste m'aura détesté".

cité par Ibn Kathir

A1-Hussayn et les occupants du Ciel

Selon al-`Izâr Ibn Harith: "Un jour, alors que `Amr Ibn al-`Âç était assis à l'ombre de la Ka`ba, et qu'il vit venir al-Hussay, il dit: - Voici parmi les habitants de la terre le plus aimé des habitants du Ciel.

cité par Ibn Kathir

Un Symbole Universel

C'est cette tendresse dont a fait preuve le Prophète à l'égard d'al-Hussayn, qui a élevé ce dernier au rang de ces personnages exemplaires dont les nations et les peuples font le symbole de 1'amour et de la fierté, ou celui de la douleur et du sacrifice, et qui deviennent, de ce fait, les bien-aimés de tout un chacun l'objet de sympathie et de tendresse de tout le monde comme si l'on était lié à eux par un lien d'amour et de parenté".

Abbas Mahmoud al-Aqqad

Un courage inégalable

I1 n'y a pas dans le genre humain un seul exemple de courage qui puisse équivaloir au courage de cœur dont a fait preuve l'Imam al-Hussayn à Karbalâ.

Abbas Mahmoud al-Aqqad

Un martyr sans égal

I1 n'y a dans le monde aucune famille qui ait engendré autant de martyrs, aussi puissants et réputés qu'en a engendré la famille d'al-Hussayn. Rappelons simplement qu'al-Hussayn est unique dans l'histoire de ce monde à avoir été à la fois martyr, fils de martyr, (frère de martyr) et père d'une lignée de martyrs qui se sont succédés à travers plusieurs centaines d'années.

Abbas Mahmoud al-Aqqad

Une fierté sans égale

A1-Hussayn a acquis une fierté sans égale dans l'histoire de l'humanité, ancienne et moderne, arabe et non arabe.

Abbas Mahmoud al-Aqqad

Le Bon Droit Evident

I1 est difficile de concevoir un conflit dans lequel le bon droit et la vertu de l'un des deux protagonistes puissent être aussi évidents et aussi incontestables que le furent le bon droit et la vertu d'al-Hussayn dans le conflit qui l'opposait à Yazid.

Abbas Mahmoud al-Aqqad

Personne ne peut rester indifférent à l'assassinat d'al-Hussayn

"Tout musulman devrait se sentir affligé par l'assassinat d'al-Hussayn; car il fait partie des plus nobles des Musulmans et des plus savants des Compagnons, et il est le fils de la meilleure fille du Prophète. En outre, il était un serviteur pieux, courageux et sublime".

Ibn Kathir

Un Soulèvement irréprochable

"Nous ne connaissons pas un seul Compagnon ou Suivant qui ait dit, du vivant d'al-Hussayn ou après son assassinat, que le soulèvement de ce dernier avait quelque chose d'illégal".

Al-Mawdoudi

Yazid: Commanditaire de l'assassinat d'al-Hussayn

"Lorsqu'on a dit à Ahmad ibn Hanbal qu'il y avait des gens qui disaient: "Nous aimons Yazid", il répondit: - Mais comment peut-on aimer Yazid tout en croyant en Dieu et au Jour de la Résurrection?

cité par Ibn Taymiyyeh

Mu`âwiya, père de Yazid: Tel père, tel fils

"La primauté de la politique sur la religion, et l'inobservance, pour des raisons politiques, des "peines prescrites", - ces pratiques instituées par Mu`âwiya, -ont porté leurs fruits les plus pourris à l'époque de son successeur, son fils Yazid qu'il avait lui-même choisi. En effet à cette époque trois événements sont intervenus qui ont secoué le monde islamique tout entier:

1 - L'assassinat d'al-Hussayn Ibn Ali

2 - La guerre d'al-Harra, dans laquelle l'armée de Yazid a marché à la fin de l'année 63 H. sur la cité du Prophète, Médine, où elle assassina sept mille musulmans parmi les dignitaires et dix mille parmi la population, et où elle viola les femmes. On dit que "MILLE FEMMES TOMBERENT ENCEINTES" à la suite de ces viols.

3 - L'armée de ce même Yazid, marcha, après Médine, sur la Mecque, détruisit l'un des murs de la Sainte Ka`ba et y mit le feu".

Aboul a`la al-Mawdoudi

Le Crime et le Châtiment

"Rares ont été ceux qui, parmi les assassins d'al-Hussayn, ont pu échapper à un funeste sort: Aussitôt se tiraient-ils d'un malheur ou d'une adversité dans ce bas monde qu'ils tombaient malades, et la plupart d'entre eux ont été atteints de folie".

Ibn Kathir

mercredi, 26 septembre 2012 08:59

Zyàraté Wàréçà

Bismillàhir Rahmànir Rahim

 

Nyat : Je récite le Zyàraté Wàréça qourbatann ilallàh,

***Zyarat-é-Imam Houssein AS

Assalàmo ‘alayka yà abà Abdillah,

Assalàmo ‘alayka yabna Rassoulillàh,

Assalàmo ‘alayka wa rahmatoullahé wa barakàto,

Assalàmo ‘alayka yà wàréça Adama cifwatillàh,

Assalàmo ‘alayka yà wàréça Nouhine nabiyllàh,

Assalàmo ‘alayka yà wàréça Ibràhima khalilillàh,

Assalàmo ‘alayka yà wàréça Moussà kalimillàh,

Assalàmo ‘alayka yà wàréça ‘Issà rouhillàh,

Assalàmo ‘alayka yà wàréça Mohammadine habibillàh,

Assalàmo ‘alayka yà wàréça Amiril mo’ménine waliyllàh,

Assalàmo ‘alayka yabna Mohammadénil Moustafà,

Assalàmo ‘alayka yabna ‘Aliyénil Mourtaz:à,

Assalàmo ‘alayka yabna Fàtémataz-zéhrà,

Assalàmo ‘alayka yabna Khadijatoul Koubrà,

Assalàmo ‘alayka yà çàrallàhé wabna çàréhi walwitral mawtour,

Ash-hado annaka qad aqamtass:alàta wa àtaytaz-zakàta wa amarta bil mà’aroufé wa nahyata ‘anil mounkaré wa atà’atallàh wa rassoulahou hattà atàkal yaqîne,

Falà’nallàho oummatane qatalatka, wa là’nallàho oummatane zalamatka, wa là’nallàho oummatane samé’at bézàléka faraz:éyatbéh,

Yà mawlàya yà abà ‘Abdillàh, ash-hado annaka kouneta nourane fil ‘aslàbish-shàmékhaté wal arhàmil motahharaté lam tonadj-djiskal djàhéliyato béane-djàsséhà walamtoulbiska mine moudlahim-màté séyàbéhà,

Wa ash-hado annaka minedâ~émiddine, wa arkànil mo’ménine,

Wa ash-hado annakal imàmoul bar-rout-taqiyour raz:iyouz zakiyoul hàdil mahdiyo,

Wa ash-hado annal aïm-mata mine wouldéka kalématout taqwa wa ‘alàmoul hodà wal ‘ourwatoul wouçka wal houdj-jatoul ‘alà ahliddounyà,

Wa oush-hédoullàh wa malâ~ékatahou wa ambéâ~ahou wa rassoulohou, anni békoum mo’ménoune wa bé-éyàbékoum moukénoune béshràyé’é dini wakhwàtimé ‘amali waqalbi léqoulbékoum silmoune wa amri lé amrékoum mout-tabé’oune,

S:alawàtoullàhé ‘alaykoum, wa ‘alà arwàhékoum wa ‘alà adjssàdékoum, wa ‘alà adjssàmékoum, wa ‘alà shàhédékoum, wa ‘alà ghâ~ébékoum, wa ‘alà zàhérékoum, wa alà bàténékoum,

 

***Zyaraté Djanàbé Ali Akbar (as)

Assalàmo ‘alayka yabna Rassoulillàh,

Assalàmo ‘alayka yabna Nabiyllàh,

Assalàmo ‘alayka yabna Amiril mo’ménine,

Assaàmo ‘alayka yabnal Housseinish shahîd,

Asalàmo ‘alayka ayohashahîd wabnoshahîd,

Assalàmo ‘alayka ayohal mazloum wabnoulmazloum,

Là’nallàho oummatane qatalatka, wa là’nallàho oummatane zalamatka, wa là’nallàho oummatane samé-at bézàléka faraz:éyat béh,

 

***Zyàraté Hazrat ABBAS (as)

Assalàmo ‘alayka yabna Amiril mo’ménine,

Assalàmo ‘alayka ayohal abdouss çàléhoul motio lillàhé wa lé Rassouléhi,

Ash-hado annaka qad djàhadta wa nassahta wa sabarta hattà atàkal yaqîno,

Là’nallàhoz zàlémina lakoum ménal awwaline wal àkhérine wa alhakahoum bé darakil djahim,

 

***Zyaraté Tamàm Shohdà Karbala (as)

Assalàmo ‘alaykoum yà awléyâ~allàhé wa a-hibbâ~ahou,

Assalàmo ‘alaykoum yà ass:féyâ~allàhé wa awid-dâ~ahou,

Assalàmo ‘alaykoum yà ann-s:àra dinillàh,

Assalàmo ‘alaykoum yà ann-s:àra Rassoulillàh,

Assalàmo ‘alaykoum yà ann-s:àra Amiril Mo’ménine,

Assalàmo ‘alaykoum yà ann-s:àra Fatémata saya-daté néssâ~ïl ‘àlamine,

Assalàmo ‘alaykoum yà ann-s:àra abi Moham-madénil Hassanibné ‘Aliyéniz-zakiyîn-nàsséh,

Assalàmo ‘alaykoum yà ann-s:àra abi ‘Abdillàh Al Houssein, bé abi ann-toum wa oummi tibtoum wa tàbatil arz:oul lati fihà dofine-toum wa fouz-toum fawzane ‘azima fayà laytani kounneto mà’akoum fa-afouzo mà’akoum,

Assalàmo ‘alaykoum yà Kassim ibnal Hassan, wa Mouslim ibné Akil, wa Hàni ibné Ourwah wa Habib ibné Mazàhère wal Hour ash-shahidir réyah,

Asslàmo alaykoum djamyane wa rahmatoullàhé wa barakàto,

 

===Faire deux rakàt Namaze : nyat =deux rakàt namaze pour le ziart-é-wàréçà sounnate kourbatan élallàh===

 

TRADUCTION

Zyarat-é-Imam Houssein AS

===((Nyat : Je récite le ziaraté wàréça qourbatann ilallàh)===

Salutation soit sur vous ô père d’Abdillàh

Salutation soit sur vous ô fils du Prophète de Dieu

Salutation, bénédiction et grâce de Dieu soient sur vous

Salutation soit sur vous ô l’héritier d’Adam, le choisi et purifié de Dieu

Salutation soit sur vous ô l’héritier de Noé,l’envoyé de Dieu

Salutation soit sur vous ô l’héritier d’Abraham, l’ami dévoué de Dieu

Salutation soit sur vous ô l’héritier de Moïse, l’interlocuteur de Dieu

Salutation soit sur vous ô l’héritier de Jésus, l’esprit de Dieu

Salutation soit sur vous ô l’héritier de Mohammad, le bien aimé de Dieu

Salutation soit sur vous ô l’héritier de Commandeur des croyants (Ali -as), le vicegérant de Dieu

Salutation soit sur vous ô fils de Mohammad Al Moustafa

Salutation soit sur vous ô fils de Ali Al Mourtazà

Salutation soit sur vous ô fils de Fàtéma Al Zéhrà

Salutation soit sur vous ô fils de Khadija Al Koubrà

Salutation soit sur vous ô celui dont le sang, ainsi que le sang du père, ont été versés pour la cause de Dieu qui , seul , peut le venger

J’atteste que vous avez accompli les prières, donné l’aumône, ordonné le bien, interdit le mal et avez obéi à Dieu et son Prophète jusqu’à la fin

Que la malédiction de Dieu soit sur la communauté qui vous a assassiné, que la malédiction de Dieu soit sur la communauté qui vous a martyrisé et que la malédiction de Dieu soit sur la communauté qui a approuvé cette persécution et oppression

Ô mon Maître, ô le père d’Abdillàh, j’atteste que vous étiez la lumière divine qui provint du sublime et purifié sein maternel et que l’ignorance des déviés ne vous a pas souillé de leur impureté et que leur obscurantisme n’a pas pu assombrir la splendeur de votre genèse

Et j’atteste que vous êtes un des piliers de la foi et le support dont dépendent les croyants

Et j’atteste que vous êtes l’excellent, le pieux, le dévoué, le vertueux, et le leader (imam ) suprême

Et j’atteste que d’autres leaders (imam) dans votre descendance sont l’incarnation de la piété et la référence absolue et possédant l’autorité suprême sur les humains

Et je prends comme témoin Allàh, Ses Anges, Ses Prophètes, et Ses Messagers que j’ai pleinement foi en vous et je suis convaincu de retour de votre règne sur le monde et mon cœur se soumet à votre autorité et mes affaires suivent vos ordres

Que la bénédiction de Dieu soit sur vous, et sur vos âmes, et sur vos corps, et sur vos dépouilles, et sur ceux qui sont parmi vous et sur ceux qui sont invisibles et sur tous parmi vous apparents ou cachés

 

ZYARAT-E-JANABE ‘ALI AKBAR AS

Salutation soit sur vous ô fils du Prophète de Dieu

Salutation soit sur vous ô fils de l’Envoyé de Dieu

Salutation soit sur vous ô fils du Commandeur de croyants

Salutations soit sur vous ô fils du Houssein Le Martyr

Salutation soit sur vous ô Le Martyr fils du Martyr

Salutation soit sur vous ô Le persécuté fils du persécuté

Que la malédiction de Dieu soit sur la communauté qui vous a assassiné et que la malédiction de Dieu soit sur la communauté qui vous a opprimé et persécuté, et que la malédiction de Dieu soit sur ceux qui ont approuvé cette persécution et cet assassinat.

 

ZYARAT-E-HAZRAT ABBAS AS

Salutation soit sur vous ô fils du Commandeur des croyants (Ali as)

Salutation soit sur vous ô le meilleur des serviteurs de Dieu qui a accomplit Son ordre et celui de Son prophète

J’atteste que vous avez accomplit la guerre sainte sur la voie de Dieu, prêché et enduré la patience jusqu’à la fin

Que la malédiction de Dieu soit de votre part sur les oppresseurs des premiers temps et sur ceux des derniers temps et qu’ils (oppresseurs) soient châtiés dans le plus bas dégré de l’enfer.

 

ZYARAT TAMAM SHOHDA-E-KARBALA AS

Salutation soit sur vous ô les serviteurs dévoués et amis de Dieu

Salutation soit sur vous ô les choisis et bien aimés de Dieu

Salutation soit sur vous ô les supporters de la religion de Dieu

Salutation soit sur vous ô les supporters de Prophète de Dieu

Salutation soit sur vous ô les supporters du père de Mohammad, Al Hassan (as), fils de Ali (as), le pure, le guide, le choisi

Salutation soit sur vous ô les supporters du père d’Abdillàh , Al Houssein (as), que mes parents sacrifient leur vie pour vous, vous êtes les bénits et la terre où vous êtes inhumés est bénite et vous avez tous atteint le meilleurs des succès (en vous sacrifiant sur le chemin d’Allàh), et si j’étais avec vous (à Karbalà) , j’aurais également atteint ce succès (en me sacrifiant avec vous)

Salutation soit sur vous ô Kassim fils de Hassan (as), et Mouslim fils de Akil, et Hàni fils de Ourwàh, et Habib fils de Mazàhère et Hour le Martyr

Salutation, bénédiction et grâce de Dieu soient sur vous

==Ô Allàh, envoi Tes bénédictions sur Mohammad et sa sainte famille

mercredi, 26 septembre 2012 08:56

Imàm Houssein ibné 'Ali, Le maître des Martyrs

L'Imam Houssein (Sayyidous-Shohadâ <>) le deuxième fils d'Ali et Fâtimah, est né en l'an 4 de l'Hégire; après le martyre de son frère, l'Imam Hassan al-Modjtabâ, il devint Imam par Ordre divin et selon la volonté de son frère. L'Imam Houssein fut Imam pour une période de dix ans, dont la totalité, excepté les six derniers mois, coïncida avec le califat de Mou'awiyah.

L'Imam Houssein vécut dans des conditions de répression et de persécution des plus pénibles. Ceci parce que les lois religieuses avaient perdu beaucoup de leur poids et de leur crédit, alors que les édits du gouvernement omeyyad avaient acquis une puissance et une autorité totale. De plus, Mou'awiyah et ses collaborateurs utilisèrent tous les moyens possibles pour écarter définitivement du pouvoir la famille du Prophète et les shi'ites, et supprimer ainsi le nom d'Ali et celui de sa fimille. Par-dessus tout, Mu'awiyah voulait renforcer l'assise du califat de son fils, Yazid, auquel un important groupe de musulmans était défavorable, en raison de son manque de principes et de scrupules. Afin d'écraser toute opposition, Mou'awiyah prit de nouvelles mesures plus sévères. L'Imam Houssein dut endurer toutes sortes d'humiliations de la part de Mou'awiyah et de ses collaborateurs; jusqu'à ce qu'au milieu de l'année 60, Mou'awiyah mourut et que son fils Yazid prit sa place.

Prêter allégeance (bay'ah) était une vieille pratique arabe accomplie dans les occasions importantes, telles que l'intronisation d'un nouveau roi. Ceux qui étaient gouvernés, et surtout les plus connus d'entre eux, donnaient leurs mains en signe d'allégeance, de consentement et d'obéissance à leur prince ou leur roi, leur manifestant ainsi leur approbation. Le désaccord après l'allégeance était considéré comme un déshonneur pour une tribu de même que résilier un contrat après l'avoir signé officiellement était considéré comme un crime. Suivant l'exemple du Prophète, les gens pensaient que l'allégeance, quand elle était prêtée librement et non par force, faisait utorité . Mou'awiyah demanda aux notables de prêter allégeance à Yazid mais n'imposa pas cette requête à l'Imam Houssein, Il avait dit à Yazid dans ses dernières volontés, que si Houssein refusait de prêter allégeance il devait faire comme si de rien n'était, car il avait bien compris les consé-quences désastreuses qu'aurait entrainées le recours à la force.

Mais à cause de son égoïsme et de sa témérité, Yazid négligea le conseil de son père et, immédiatement après la mort de ce dernier, ordonna au gouverneur de Médine d'obtenir de force un serment d'allégeance de l'Imam Houssein, ou alors d'envoyer sa tête à Damas.

Après que le gouvernement de Médine eût informé l'Imam Hossain de cette demande, ce dernier demanda un délai de réflexion avant de répondre et partit dans la nuit avec sa famille vers la Mecque. Il chercha refuge dans le sanctuaire de Dieu, lieu officiel de refuge et de sécurité. Cet événement advint vers la fin du mois de Radjab et le début de Sha'bân de l'an 60 de l'Hégire. Pendant près de quatre mois l'Imam Houssein demeura à la Mecque, en réfugié. Cette nouvelle se répandit à travers tout le monde islamique. D'une part, beaucoup de personnes qui étaient lasses des iniquités de Mou'awiyah et encore plus mécontentes lorsque Yazid devint calife, écrivirent à l'Imam Houssein et lui exprimèrent leur sympathie. D'autre part, un torrent de lettres commença à affluer, spécialement de l'Iraq et surtout de la ville de Kouffa, invitant l'Imam à aller en Iraq et à accepter de prendre la tête de la population locale dans le but de provoquer un soulèvement et de réprimer l'injustice et l'iniquité. Une telle situation était certainement dangereuse pour Yazid.

Le séjour de l'Imam Houssein à la Mecque se prolongea jusqu'à l'époque du pèlerinage, alors que des musulmans de toutes les régions du monde arrivaient par groupes pour accomplir les rites du Hadjdj . L'Imam découvrit que quelques uns des partisans de Yazid étaient entrés à la Mecque comme pèlerins, avec mission de le tuer pendant les rites du Hadjdj, à l'aide d'armes cachées sous leurs habits de pèlerins (ihràm).

L'Imam abrégea les rites du pèlerinage et décida de partir. Il se dressa au milieu de la grande foule des pèlerins et, en un bref discours, annonça qu'il s'apprêtait à partir pour l'Iraq. Dans ce discours, il déclara également qu'il tombera en martyr et demanda aux musulmans de l'aider à atteindre le but qu'il s'était fixé et d'offrir leurs vies sur le chemin de Dieu. Le jour suivant, il partit avec sa famille et un groupe de ses compagnons pour l'Iraq.

L'Imam Houssein était déterminé à ne pas prêter serment d'allégeance à Yazid et savait très bien qu'il sera tué. Il était conscient que sa mort était inévitable en face de la puissance militaire effrayante des Omeyyads, favorisée par la corruption dans certains secteurs, le déclin spirituel, le manque de volonté dans le peuple, surtout en Iraq.

Certaines des personnes en vue de la Mecque se tinrent sur le chemin de l'Imam pour le mettre en garde des dangers que comportait son voyage. Il répondit qu'il refusait de prêter allégeance et d'approuver un gouvernement injuste et tyrannique. Il ajouta qu'il savait que, où qu'il aille, il serait assassiné et qu'il quittait la Mecque pour préserver la Maison de Dieu et éviter que son sang y soit versé.

Sur le chemin de Kouffa et à quelques jours de marche de la ville, il reçut la nouvelle que l'agent de Yazid à Kouffa avait exécuté le représentant de l'Imam dans la cité ainsi que l'un de ses sympathisants bien connu à Kouffa. Leurs pieds avaient été attachés et ils furent traînés dans les rues. La ville et les environs avaient été placés sous stricte surveillance et d'innombrables soldats de l'ennemi attendaient Houssein. Il n'y avait pas d'autre choix pour lui que d'avancer vers la mort. Ce fut là que l'Imam exprima sa ferme détermination à aller de l'avant et à mourir en martyr.

A soixante dix kilomètres de Kouffa dans un désert nommé Karbala, l'Imam et son entourage furent encerclés par l'armée de Yazid: Pendant huit jours, ils demeurèrent là, alors que l'encerclement se rétrécissait et que le nombre des ennemis augmentait. Finalement l'Imam, avec sa famille et un petit nombre de ses compagnons furent encerclés par une armée de trente mille soldats.

Durant ces jours, l'Imam fortifia sa position et fit une sélection parmi ses compagnons. La nuit, il appela ses compagnons et, en une brève allocution déclara qu'il n'y avait rien à espérer sinon la mort et le martyre; il ajouta que, puisque l'ennemi n'était intéressé qu'à sa propre personne, il les libérait de toute obligation afin que, s'ils désiraient fuir dans l'obscurité de la nuit ils puissent sauver leur vie.

Ensuite, il ordonna d'éteindre les lumières et la plupart de ses compagnons, qui l'avaient rejoint par intérêt personnel, se dispersèrent. Seuls restèrent une poignée de ceux qui aimaient la vérité - environ quarante parmi ses proches collaborateurs - et quelques uns des Banou Hâchim. De nouveau, l'Imam rassembla ceux qui restèrent et les soumit à une épreuve. Il s'adressa à eux, compagnons et proches hâchimites, leur répétant que l'ennemi ne s'intéressait qu'à sa personne . Chacun pouvait tirer avantage de l'obscurité de la nuit et échapper au danger. Mais cette fois, les fidèles compagnons de l'Imam répondirent, chacun à sa manière, qu'ils ne dévieraient pas un seul instant du chemin de la vérité dont l'Imam était le guide et qu'ils ne l'abandonneraient jamais. Ils dirent qu'ils défendraient sa famille jusqu'à leur dernière goutte de sang et aussi longtemps qu'ils pourraient tenir un sabre à la main.

Au neuvième jour du mois, un dernier ultimatum l'invitant à choisir entre " prêter serment d'allégeance ou la guerre " fut adressé à l'Imam par l'ennemi. L'Imam demanda un délai pour prier toute la nuit et se détermina à entrer dans la bataille le jour suivant. Au dixième jour de Moharram de l'an 61 (680), l'Imam s'aligna en face de l'ennemi avec son petit groupe de fidèles, de moins de quatre vingt dix personnes se composant de quarante de ses compagnons, et de trente membres de l'armée ennemie qui l'avaient rejoint pendant la nuit et le jour de la bataille ainsi que de sa famille hâchimite: enfants, frères, neveux, nièces et cousins.

Ce jour là, ils se battirent jusqu'à leur dernier souffle, et l'Imam, les jeunes hâchimites et ses compagnons tombèrent tous en martyrs. Parmi ceux qui furent tués figuraient deux enfants de l'Imam Hassan, qui n'étaient âgée que de treize et onze ans, ainsi qu'un enfant de cinq ans et un nourrisson, tous deux fils de l'Imam Houssein.

L'armée de l'ennemi, après la fin de la bataille, pilla le harem de l'Imam et brûla ses tentes. Elle décapita les corps des martyrs, les dévêtit et les jeta sur le sol sans les enterrer. Ensuite, elle emmena les membres du harem - des femmes et des filles sans défense - ainsi que les têtes des martyrs, à Kouffa Parmi les prisonniers, il y avait trois hommes de la famille de l'Imam: un de ses fils, âgé de vingt deux ans, qui était très malade et incapable de bouger, Ali Ibn Houssein, le futur quatrième Imam, le fils de ce dernier, alors âgé de quatre ans, Mohammad Ben Ali, qui devait devenir le cinquième Imam et enfin Hassan Moçannâ, le fils du deuxième Imam qui était également le beau-fils de l'Imam Hossain et gisait blessé pendant la bataille, parmi les morts. Il fut trouvé presque mourant et grâce à l'intervention d'un général ne fut pas décapité. On l'emmena plutôt avec les prisonniers à Kouffa et de là à Damas pour paraître devant Yazid.

L'événement de Karbala, la capture des femmes et des enfants de la Maison du Prophète, leur déplacement de ville en ville comme prisonniers et prisonnières et les discours prononcés par Zaynab, la fille d'Ali, ainsi que par le quatrième Imam, tous deux au nombre des prisonniers, provoquèrent la disgrâce des Omeyyads. De tels abus envers la famille du Prophète neutralisèrent la propagande soutenue par Mou'awiyah depuis des années. L'affaire prit de telles proportions que Yazid désavoua et condamna publiquement les actions de ses agents.

L'événement de Karbala joua un rôle majeur dans le renversement du gouvernement omeyyad, bien que son effet fut retardé. Il renforça également les racines du shi'isme. Comme conséquence immédiate, il y eut les révoltes et les guerres sanglantes qui se poursuivirent pendant douze années. Parmi ceux qui causèrent la mort de l'Imam, aucun ne put échapper à la vengeance punitive.

Quiconque étudie attentivement la vie de l'Imam Houssein et de Yazid et les conditions régnant à l'époque, se convaincra que l'Imam Houssein n'avait d'autre choix que de se faire martyriser. Jurer serment d'allégeance à Yazid aurait signifié une démonstration publique de mépris envers l'Islam, chose impossible pour l'Imam. Car Yazid, non seulement ne manifestait aucun respect pour l'Islam et ses commandements mais encore, foulait publiquement aux pieds, sans la moindre pudeur, ses fondements et ses lois. Les prédécesseurs, même s'ils s'opposaient aux règles religieuses, le faisaient toujours en conservant les apparences de la religion: ils respectaient la religion au moins dans ses formes extérieures. Ils s'enorgueillissaient d'être des Compagnons du Prophète et des autres saints personnages en lesquels le peuple avait confiance. De ceci, on peut conclure du caractère erroné de l'opinion de certains interprètes de ces événements selon qui les deux frères Hassan et Houssein, avaient des goûts différents, l'un choisissant la voie de la paix et l'autre la voie de la guerre, de sorte que l'un des frères fit la paix avec Mou'awiyah tout en étant fort d'une armée de quarante mille hommes, alors que l'autre partit en guerre contre Yazid avec une armée de quarante hommes. Nous voyons que le même Imam Houssein qui refusa de prêter serment à Yazid pour un jour, vécut pendant dix ans sous le gouvernement de Mou'awiyah de la même manière que son frère qui endura aussi pendant dix ans le règne de Mou'awiyah, sans s'opposer à lui.