تقي زاده

تقي زاده

dimanche, 16 septembre 2012 20:58

La prime pour exécuter Rushdie augmentée

Téhéran- La fondation religieuse iranienne 15 Khordad qui a mis à prix la tête de Salman Rushdie depuis 1989, a augmenté à 3,3 millions de dollars la prime pour l'assassinat de cet écrivain britannique après les troubles suscités dans le monde musulman par un film islamophobe.

Selon l’Agence Internationale de Presse Coranique, la Fondation du 15 Khordad avait mis la tête de Rushdie à prix en février 1989 après une "fatwa" (décret religieux) de l'imam Khomeiny, chef de la révolution islamique iranienne, appelant tous les musulmans à tuer l'écrivain pour son livre "Les Versets Sataniques" jugé blasphématoire.

La prime promise par cette organisation a été augmentée de 500.000 dollars, à 3,3 millions USA, a déclaré son chef Hassan Saneî.

"Tant que l'ordre historique d’imam Khomeiny de tuer l'apostat Salman Rushdie n'aura pas été exécuté, les attaques contre l'islam comme celle de ce film offensant le prophète se poursuivront", a déclaré l'ayatollah Sanei.

"L'ordre de tuer Rushdie avait été donné pour éradiquer les racines de la conspiration anti-islamique, et il serait très approprié de l'exécuter en ce moment. C'est pourquoi j'ajoute 500.000 USD à la récompense pour tuer Rushdie", a-t-il ajouté.

Un film dénigrant l'islam réalisé aux Etats-Unis "Innocence of Muslims" a provoqué des manifestations violentes cette semaine dans plusieurs pays musulmans, dont un assaut sanglant contre le consulat des Etats-Unis à Benghazi (Libye) durant lequel l'ambassadeur américain a été tué.

dimanche, 16 septembre 2012 20:53

L'ère de l'Imam Dja'far as-Sadiq (a.s)

L'Imam Al Sâdeq (psl) assista aux quarante dernières années du pouvoir de Bèni Omeyyeh et aux vingt premières années de celui de Bèni El Âbbess : Il était témoin de l'une des plus ignobles duperies de l'histoire des musulmans, en l'occurrence, l'usurpation du pouvoir par les Abbassides au nom d'Ahlul Bayt (pse) !

Les racines de la révolution Abbasside

Après la mort de Mohammed Ibn Al Hanafieh, fils de l'Imam Ali (psl) ; son fils Abou Hachem décida de créer une organisation secrète pour préparer le terrain à une révolution générale contre les omeyyades et pour venger les sangs des martyrs de Achoura'.

L'ouvre d'Abou Hachem était totalement secrète et particulièrement efficace : Au bout de quelques années, il réussit à recruter des militants partout dans le califat et plus particulièrement dans la région de Khorassan.

Tous les sympathisants d'Abou Hachem croyaient ouvrer pour l'avènement d'un pouvoir d'Ahlul Bayt (pse), et au bout de quelque temps, leur nombre s'accrut de telle sorte qu'ils pouvaient organiser des milices bien entraînées et fortement équipées.

Jusqu'à son décès, Abou Hachem n'avait pas eu de contacts spéciaux avec ses cousins les Abbassides (Bèni El Âbbess) ; mais la volonté de Dieu voulut que son décès soit à leur demeure à El Hamimeh ; et ne voyant personne de ses disciples près de lui, il laissa son testament à son cousin Ali Ibn Abdoullah Ibn El Âbbess.

Le plus grave dans cette affaire c'est que le testament d'Abou Hachem comprenait tout l'organigramme de l'organisation secrète et une recommandation à l'exécuteur testamentaire de continuer l'ouvre révolutionnaire jusqu'à l'établissement du pouvoir de Ahlul Bayt (pse) et ce en appelant les musulmans à obéir au "plus acceptable de la famille de Mohammed (pslp)."

Toute la légitimité de l'ouvre secrète d'Abou Hachem reposait bien sur ce concept :

"l'acceptable" de la famille du prophète (pslp). Et tout le monde pouvait imaginer cet "accable" comme il le souhaitait !

Les fils de Ali Ibn Abdoullah Ibn El Âbbess continuèrent le développement de l'œuvré d'Abou Hachem. Et lorsque les sympathisants de Khorassan furent assez nombreux pour déclarer l'insurrection, le commandant général des milices de Khorassan de la part de l'organisation secrète, Abou Mouslem El Khorassani, commença une campagne d'épuration impitoyable contre toute trace du pouvoir omeyyade.

Abou Mouslem El Khorassani était un homme particulièrement efficace, et son comportement dur ainsi que son scrupule lui avaient facilité des victoires éclatantes sur les Omeyyades.

Toute la révolution d'Abou Mouslem El Khorassani fut sous la barrière de la vengeance des sangs d'Ahlul Bayt (pse) ! Et chaque fois qu'on lui demandait à qui il va livrer le pouvoir après son succès, il répondait toujours : à Al Reda de Ahlul Bayt, qui signifie l'homme "acceptable" parmi Ahlul Bayt !

La trahison des Abbassides

Quand l'armée des Khorassaniens arriva à l'Irak et conquérait la Koufa, les populations musulmanes s'attendaient à voir apparaître l'Imam de Ahlul Bayt pour prendre la direction du nouvel état. Mais elles furent surprises de voir Abou El Âbbess, fils de Ali Ibn Abdoullah Ibn El Âbbess, faire un discours solennel dans lequel il se déclara être l'homme accepté par Ahlul Bayt !

Tout cela s'était passé à l'époque où l'Imam Al Sâdeq (psl) était la personnalité la plus connue et la plus aimée par les musulmans, et personne ne se doutait qu'il était l'unique homme vraiment acceptable parmi tous les Ahlul Bayt (pse).

La trahison des Abbassides était donc démasquée. Mais ils étaient si forts et si puissants et l'armée des Khoracèniens leur étaient si fidèles que personne n'avait osé s'opposer à leur pouvoir. Et surtout, parce qu'ils étaient encore en train de combattre les derniers bastions du pouvoir Omeyyade dont tous les musulmans espéraient l'anéantissement total !

La position de l'Imam Al Sâdeq (psi)

Devant l'imposture de ses cousins Abbassides, l'Imam Al Sâdeq (psl) choisit une politique d'opposition pacifique qui consiste à ne jamais légitimer l'usurpation d'une part, et à se consacrer à la grande mission culturelle que son père l'Imam Al Bâqer (psl) avait déjà inauguré : le développement de la Grande académie islamique pour faire face à toutes les attaques venant des autres cultures non islamiques, aux déviations et aux falsifications «dés hérétiques» des charlatans et des faux savants.

Le pouvoir Abbasside, à ses débuts, n'avait ni la force ni le temps de gêner l'ouvre de l'Imam Al Sâdeq (psl) qui eut ainsi une bonne occasion pour exécuter sa grande mission culturelle.

Six avions de combat américains ont été détruits et deux ont été endommagés de façon significative lors de l'attaque des talibans dans la nuit de vendredi à samedi contre la base en Afghanistan , a annoncé dimanche la force de l'Otan (Isaf).

Les dégâts contre le camp Bastion, dans la province du Helmand (sud), sont encore plus importants qu'on le pensait, trois postes de ravitaillement ayant également été détruits et six hangars d'avions ayant été atteints, selon un communiqué.

Jamais de telles pertes matériels n'avaient été infligées en dix ans de conflit en Afghanistan aux forces de la coalition, a reconnu une source sécuritaire occidentale.

Deux marines américains ont été tués dans l'attaque menée contre la base dans laquelle est stationné le prince Harry et neuf autres membres de la coalition -- huit militaires et un civil -- ont été blessés, selon le nouveau bilan de l'Isaf.

L'attaque à l'arme légère et à l'aide d'obus et de roquettes contre le camp Bastion a duré plus de quatre heures et a été très intense.

Selon le dernier bilan communiqué dimanche par la coalition, quinze insurgés bien équipés, armés et qui avaient répété l'attaque, ont pénétré dans la base, habillés d'uniformes de l'armée américaine et munis de fusils automatiques, de lance-roquettes et de gilets de kamikaze.

Qari Yusuf Ahmadi, un porte-parole taliban, avait affirmé samedi à l'AFP que l'objectif n'était pas le prince Harry.

Qom- Ayatoullah Ahmad Khatami a dit: «Les insultes et les offenses aux sacro-saints islamiques ont prouvé de plus en plus la faiblesse et l’impuissance de l’Arrogance mondiale devant le progrès et le développement de la communauté islamique. »

Selon l’Agence Internationale de Presse Coranique, Ayatoullah Ahmad Khatami en présences des oulémas et des intellectuels religieux de Qom a dit : « Les manifestations massives contre ce film anti-islam représentent l’éveil du monde musulman devant les complots diaboliques des ennemis ».

« Les dirigeants et les ennemis de l'islam ne pouvaient pas s'opposer à cette vague islamique et ont été obligés de se rallier au mouvement et de combattre l'islam de façon cachée et indirecte en introduisant des doutes sur la religion.

Si le prétexte de la liberté d'expression est convainquant comment expliquer la censure des négationnistes, l'interdiction de leurs livres et leur comparution en justice ? Ces comportements infantiles ne nuisent en rien à l'islam, si la calomnie avait été efficace elle l'aurait été à l'époque du Prophète (AS) et aurait empêché la propagation de l'islam.

Les ennemis s'imaginent qu'ils peuvent éteindre la lumière de l'islam et du Coran par de tels actes dans se rendre compte que ceux qui s'opposent au Coran sont les premiers à bruler et à en subir les conséquences. Les musulmans donneront à l'occasion de la prière du vendredi, une réponse cinglante à ces arrogants et à leurs alliés, qui n'oseront plus répéter de tels actes.

Le facteur le plus important considéré dans la production et la diffusion de ce film blasphématoire consiste à enrayer l’extension de la vague de l’éveil islamique et à empêcher que les peuples des pays occidentaux se convertissent à l’Islam », a-t-il conclu.

Qom- A l'approche des élections présidentielles aux Etats-Unis, il est normal que les politiciens américains et les lobbies sionistes s'acharnent contre l'islam et les musulmans pour qu'Obama obtienne plus de voix, il s'agit en fait d'une manœuvre purement politique.

L'Ayatollah Mohsen Gharavian, professeur au Centre d'enseignement islamique de Qom et à l'université Djame'at-ol-Mustafa (SAWA), dans un entretien avec l'Agence Internationale de Presse Coranique, a déclaré que les Etats-Unis, avec le dernier film anti islamique, testaient la sensibilité religieuse des musulmans.

"Nous condamnons ce film de ce chrétien égyptien vivant aux Etats-Unis, qui est une atteinte à la réputation du Prophète de l'islam (SAWA) et un acte odieux programmé par les sionistes. Cette propagande qui date de plus de 200 ans, est usée et nos religieux ont répondu à ces critiques et ces accusations dans de nombreux livres. Ce geste peut aussi être interprété comme une réaction à la réussite de l'Iran au sommet des non alignés à Téhéran, qui a mis en colère le gouvernement américain et l'a poussé à de tels actes.

A l'approche des élections présidentielles aux Etats-Unis, il est normal que les politiciens américains et les lobbies sionistes s'acharnent contre l'islam et les musulmans pour qu'Obama obtienne plus de voix, il s'agit en fait d'une manœuvre purement politique. Les mouvements d'éveil islamique qui touchent une à une, les dépendances des Etats-Unis dans la région, sont aussi la cause de leur colère. Les musulmans doivent rester engagés et leur union empêchera les ennemis de réaliser leurs objectifs malfaisants dans cette région", a-t-il dit.

dimanche, 16 septembre 2012 20:11

INVOCATION DE L’IMAM HOUSSEN (AS) A ARAFAT

INVOCATION DE  L’IMAM HOUSSEIN (AS) A ARAFAT


 

L’Imam Hussein (as) s’était arrêté à Arafat, à gauche de la montagne, en face de la qiblat, avec humilité et crainte. Il (as) avait levé la main au niveau du visage comme un malheureux mendiant puis avait dit :

Louange à Dieu qui n’a pas d’objecteur à Son Décret, ni d’opposant à Son Don, ni d’œuvre d’un artisan semblable à Son Œuvre.

Il est Le Généreux Donateur. Il a créé les espèces de créations originales et a fabriqué à la perfection Ses créatures par Sa Sagesse.

Les avant-gardes ne lui sont pas cachées ni les dépôts ne sont perdus chez Lui. Il récompense tout artisan, enrichit quiconque se contente de peu, fait miséricorde à quiconque l’Implore, fait descendre tout ce qui est bénéfique et le Livre Rassemblant [tout], par la lumière éclatante.

Il est Celui qui entend les invocations, qui dissipe les peines, qui élève les degrés, qui réprime les oppresseurs.

Point de Dieu autre que Lui. Rien ne l’égale, rien ne Lui ressemble et Il est Celui qui entend tout, qui voit tout, Le Bienveillant, le Bien Informé. Il est Puissant sur toute chose.

Notre Dieu, j’aspire à Toi et j’atteste que la Souveraineté est à Toi, persuadé que Tu es mon Seigneur et que vers Toi est mon retour.

Tu m’as commencé par Ta Bienfaisance avant que je ne sois quelque chose dont on fasse mention, Tu m’as créé de la terre, ensuite Tu m’as logé dans les lombes, à l’abri des vicissitudes du temps et de la variation des époques et des années.

Je suis resté me déplaçant des lombes à l’utérus, au fil des jours passés et des siècles écoulés.

Tu ne m’as pas fait sortir, par Compassion envers moi, par Bonté pour moi et par Bienfaisance à mon égard, dans l’Etat des chefs des mécréants qui ont violé Ton Pacte qui ont traité de menteurs Tes Messagers, mais Tu m’as fait sortir pour la voie juste qui m’a précédé, que Tu m’as facilitée et dans laquelle Tu m’as fait croître.

Et avant cela, Tu as été bienveillant envers moi [en m’octroyant] une belle fabrication et de nombreux bienfaits.

Tu as commencé ma création à partir d’un spermatozoïde, puis Tu m’as logé dans trois ténèbres entre la chair, le sang et la peau.

Tu ne m’as pas pris à témoin de ma création et Tu n’as rien laissé me concernant en mon pouvoir.

Ensuite Tu m’as fait sortir pour la voie juste qui m’a précédé, dans ce monde-ci, étant complet et sain.

Tu m’as protégé alors que j’étais un petit garçon, Tu m’as nourri de lait délicieux, Tu as attendri le cœur des nourrices sur moi, tu m’as confié aux mères utérines.

Tu m’as protégé des malheurs des djinns et Tu m’as préservé des excès et de la privation.

Que Tu sois Exalté, ô très Miséricordieux, ô tout Miséricordieux.

Jusqu’au jour où, lorsque j’ai commencé à parler, Tu as complété Tes Bienfaits répandus sur moi.

Tu m’as élevé en force (en croissance) chaque année jusqu’au jour où ma nature primordiale fondamentale (fitrat) fût achevée et ma sagacité arrivée à maturité.

Tu m’as imposé ton Argument en m’inspirant Ta Connaissance. Tu as suscité en mon cœur l’admiration pour les merveilles de Ta Sagesse, tu m’as éveillé à ce que Tu as créé en belles créatures dans Ton ciel et Ta terre et Tu m’as avisé de Te remercier et de T’évoquer.

Tu m’as imposé de T’obéir et de T’adorer. Tu m’as fait comprendre ce que Tes Messagers ont amené avec eux, Tu m’as facilité l’obtention de Ta Satisfaction. Tu m’as comblé de tout cela par Ton Aide et Ta Bonté.

Tu m’as imposé de T’obéir et de T’adorer. Tu m’as fait comprendre ce que Tes Messagers ont amené avec eux, Tu m’as facilité l’obtention de Ta Satisfaction. Tu m’as comblé de tout cela par Ton Aide et Ta Bonté. Tu m’as facilité l’obtention de Ta Satisfaction. Tu m’as comblé de tout cela par Ton Aide et Ta Bonté.

Ensuite alors que Tu m’as créé de la meilleure argile, Tu n’as pas accepté pour moi un bienfait sans un autre.

Tu m’as prodigué différentes sortes [de moyens] de subsistance et de richesses par ta Grâce immense et incommensurable pour moi ainsi que par Ta Bienfaisance éternelle à mon égard.

Au point que, tout en ayant achevé [de m’octroyer] l’ensemble des Bienfaits et écarté de moi tout mécontentement, mon ignorance ainsi que mon audace à Ton égard ne T’ont pas empêché de me signaler ce qui me rapprocherait de Toi ni de me faire parvenir ce qui me rendrait proche de Toi.

Car si je T’appelle, Tu me réponds ; si je Te demande, Tu me donnes : si je T’obéis, Tu me remercies ; si je Te remercie, Tu m’augmentes. Tout cela, venant compléter Tes Bienfaits sur moi et Tes Bontés à mon égard.

Alors Gloire à Toi, Gloire à Toi, ô Celui qui innove et qui recommence ! O Le Très Loué, le Majestueux. Tes Noms sont sanctifiés et Ta Grâce est immense.

Aussi, ô mon Dieu, lequel de Tes Bienfaits dénombrer ou évoquer, ou lequel de Tes dons Te remercier, alors qu’ils sont, ô Seigneur, plus nombreux que ce qu‘énumèrent ceux qui dénombrent ou ce que connaissent ceux qui retiennent par cœur ?!.

Et qu’ensuite, les maux et les calamités que Tu as écartés et repoussés de moi sont plus nombreux que la santé et le bien-être qui me sont apparus.

Et moi, j’atteste, ô mon Dieu, au nom de l’authenticité de ma foi, des nouages des déterminations de la certitude, de la pureté et de la clarté de mon Unicité, de la profondeur cachée de ma conscience, des connexions des conduits de la lumière de ma vue, des traits de la face de mon front, des ouvertures perçantes de mon âme, des ailes tendres de l’arête du nez, des canaux du tympan de mes oreilles, de sur quoi mes deux lèvres ont été rassemblées et appliquées, des mouvements de prononciation de ma langue, de la base du palais de ma bouche et de mes mâchoires, de la plantation de mes molaires, du canal par lequel je mange et je bois, de ce qui porte la « mère de ma tête » (l’encéphale ou le tronc cervical), de l’accès des veines le long de ma nuque, de ce que comprend l’enveloppe de ma poitrine, de ce qui porte mon artère aortique, de ce qui sert à suspendre le voile de mon cœur, des morceaux des bords de mon foie, de ce autour de quoi plane l’épigastre de mes côtes, des cavités arrondies de mes articulations, de ce qui rassemble mes deux jambes, de l’extrémité de mes phalanges, de ma chair et de mon sang, de mes cheveux, de ma peau, de mes nerfs, de ma charpente osseuse, de mes os, de mon cerveau, de mes veines, de l’ensemble de mes membres, de ce qui a poussé pendant les jours où j’ai été allaité, de ce la terre a porté de moi, de mon sommeil et de mon éveil, de mon calme et des mouvements de mon inclination et de ma prosternation,

[j’atteste] que si j’essayais, si je m’efforçais de réaliser un remerciement pour l’un de Tes bienfaits, durant les ères et les époques, même en les ayant vécues, je ne le pourrais que par Ta Grâce, ce qui m’obligerait à TE remercier à nouveau, [d’un remerciement] perpétuellement renouvelé, élogieux, imminent.

Oui ! Si je désirais, moi avec Tes créatures qui comptent, évaluer la quantité de Tes Bienfaits précédents et antérieurs, je n’en ferais pas le tour ni en nombre ni en durée.

Hélas ! Comment n’en serait-il pas ainsi quand, Toi, Tu nous as informé, dans Ton Livre Parlant et la Nouvelle sincère, que (Sourate 14 IBRAHIM verset 34)

 si vous vouliez compter les Bienfaits de Dieu, vous ne sauriez les dénombrer. 

Ton livre dit la vérité, Notre Dieu ainsi que Tes nouvelles

Et Tes prophètes et Tes Messagers ont transmis ce que Tu as descendu sur eux de Ta révélation et ce que Tu as légiféré de Ta Religion pour eux et par eux.

Sauf que moi, ô mon Dieu, j’atteste de mon effort et de mon sérieux, de la limite de mes capacités et de ma force et je dis avec foi et certitude :

Louange à Dieu qui ne s’est pas donné de fils qui hériterait de Lui, qui n’a pas d’associé dans Sa Royauté qui s’opposerait à Lui dans ce qu’Il a créé, ni de protecteur pour le défendre contre l’humiliation, qui le soutiendrait dans ce qu’Il a fabriqué.

Gloire à Lui ! Gloire à Lui ! (Sourate 21 LES PROPHETES verset 22)

 S’il y avait une divinité dans les deux (le ciel et la terre) autre que Dieu, ils seraient corrompus  et se briseraient.

Gloire à Lui ! L’Unique, l’Un, l’Impénétrable, qui  n’engendre pas et n’est pas engendré. Nul n’est égal à Lui.  (Sourate IKHLASS)

Louange à Dieu, d’une louange qui égale la louange de Ses anges proches et de Ses Prophètes Messagers !

Que Dieu prie sur la meilleure [de Ses Créatures] Mohammed, le sceau des Prophètes et sur sa famille, les saints, les purs, les sincères et qu’il les protège.

Ensuite il se laissa entraîné par la question, puis se concentra sur l’invocation et dit, les larmes ruisselant de ses yeux :

Notre Dieu ! Fais en sorte que je Te craigne comme si je Te voyais, rends-moi heureux par ma piété à Ton égard, ne me fais pas souffrir à cause de ma désobéissance à Toi, choisis-moi dans Ton Décret immuable, bénis-moi dans Ta Prédestination, au point que je n’aime pas l’anticipation de ce que Tu as retardé ni le report de ce que Tu as avancé.

Notre Dieu ! Place ma richesse au niveau de mon âme, la certitude dans mon cœur, la sincérité dans mes actes, la lumière dans ma vision, la clairvoyance dans ma religion.

Laisse-moi jouir de mes membres, fais en sorte que mon ouïe et ma vue soient mes héritiers. (Qu’elles obéissent à mes ordres)

Rends-moi victorieux contre ceux qui ont été injustes à mon encontre, montre-moi ma vengeance contre eux ainsi que mon dessein et que j’y trouve du plaisir.

Notre dieu ! Dissipe mon chagrin, couvre mes parties intimes, pardonne-moi mes fautes, chasse mon démon, libère mes gages (paye mes dettes), donne-moi, ô mon dieu, le degré élevé dans l’Au-delà et le Premier.

Notre Dieu ! A Toi la Louange pour m’avoir créé et m’avoir fait alors entendant et voyant, à Toi la louange pour m’avoir créé et m’avoir alors fait une créature parfaite, par Miséricorde pour moi alors que Tu n’avais pas besoin de ma création.

Seigneur ! Par le Fait que Tu m’as créé et que Tu as alors parfait ma nature profonde ;

Seigneur, Par le fait que Tu as commencé ma création et que Tu as alors perfectionné ma forme ;

Seigneur ! Par le fait que Tu as été Bienfaisant envers moi et que Tu m’as donné la santé de mon âme ;

Seigneur ! Par le fait que Tu m’as protégé et que Tu m’as fait réussir ;

Seigneur ! Par le fait que Tu m’as comblé de bienfaits et que Tu m’as alors guidé ;

Seigneur ! Par le fait que Tu m’as gratifié et que Tu m’as octroyé tout bien ;

Seigneur ! Par le fait que Tu m’as nourri et que Tu m’as donné à boire ;

Seigneur ! Par le fait que Tu m’as enrichi et que Tu m’as comblé ;

Seigneur ! Par le fait que Tu m’as aidé et que Tu m’as chéri ;

Seigneur ! Par le fait que Tu m’as couvert de Ton voile pur et que Tu m’as facilité [les choses] par Ta fabrication suffisante ;

Prie sur Mohammad et sur la famille de Mohammad et soutiens-moi contre les fléaux des époques et les infortunes des nuits et des jours ;

Sauve-moi des affres de ce monde et des angoisses de l’Au-delà

Et préserve-moi du mal que font les oppresseurs sur terre.


Notre Dieu ! De ce dont j’ai peur, préserve-moi, et de ce dont je me méfie, protège-moi.

Sauvegarde-moi dans moi-même et dans ma religion, protège-moi durant mon voyage

Et supplée à ma famille et à mes biens pour moi. Bénis ce que Tu m’as donné.

Humilie-moi à mes yeux et grandis-moi aux yeux des gens.

Sauvegarde-moi du mal des djinns et des hommes. Ne me confonds pas à cause de mes péchés

Et ne m’humilie pas à cause de mon for intérieur. Ne me mets pas à l’épreuve à cause de mes actes.

Ne me retire pas Tes Bienfaits. Ne me confie pas à un autre que Toi.

Mon Dieu, à qui me confierais-Tu? A un proche qui se coupera de moi ou à quelqu’un d’éloigné qui se mettra en colère contre moi, ou bien encore à ceux qui me méprisent? Et Toi, Tu es mon Seigneur et le Maître de mon ordre [mon sort].

Je me plains auprès de Toi de mon dépaysement et de l’éloignement de ma demeure ainsi que de mon humiliation devant celui à qui Tu as transféré l’autorité de mon ordre.

Mon Dieu ! N’abats pas Ta colère sur moi, car si Tu ne te mets pas en colère contre moi, rien ne m’importe alors. Gloire à Dieu !

Excepté que Ton salut est plus étendu pour moi. Aussi je Te demande, ô Seigneur, par la lumière de Ta face, par laquelle la terre et les cieux ont brillé, les ténèbres ont été dissipées, l’ordre des premiers et des derniers a été arrangé, que Tu ne me fasses pas mourir sous Ta Colère et que Tu ne descendes sur moi Ton Courroux.

A Toi la concession, à Toi la concession jusqu’à ce que Tu sois Satisfait avant cela.

Point de divinité autre que toi, Seigneur du pays d’Al-Harâm [la Mecque], des stations sacrées (al masha’r al hâram)

Et de la maison al a’tiq [la Kaabah], sur laquelle Tu as descendu la Bénédiction et que Tu as rendu sûre pour les gens.

O Celui qui a pardonné les très graves péchés par Sa mansuétude ! O Celui qui a comblé de bienfaits par sa faveur ! O celui qui a donné l’abondance par sa Générosité ! O Provision dans mon besoin ! O Compagnon dans ma solitude ! O Secours dans ma détresse ! O Maître de mon Bienfait.

O mon Dieu et le Dieu de mes pères Ibrahim, Ismaïl, Isaac et Yaacoub, Seigneur de Gabriel, Mikaïl et Isrâfil et Seigneur de Mohammad, le sceau des Prophètes, et de sa famille, les Elus !

O Celui qui a descendu la Tora, l’Evangile, les Psaumes et la Loi et qui a fait descendre ka-ha yâ-â-sâd , ta ha et yâ sîn, et le sage Coran.

Tu es mon refuge lorsque les routes me fatiguent dans leur étendue, et que la terre devient étroite malgré son ampleur. Et sans Ta Miséricorde, j’aurais été perdu.

Tu es celui qui me relève de mes faux-pas. Et sans Ta Dissimulation de mes [péchés], j’aurais été confondu.

Tu es mon soutien dans la victoire contre mes ennemis. Et sans ton Aide, j’aurais été vaincu.

O Celui qui s’est réservé la Grandeur et l’Elévation. Aussi Ses Proches Elus se glorifient-ils de Sa Gloire !

O Celui devant qui les rois se sont humiliés « ont placé la marque de l’humiliation à leur cou », ayant peur de Son Autorité.

Il connaît la perfidie des regards et ce qui est caché dans les cœurs et le mystère de ce qui arrive avec le temps et les époques.

O Celui que nul ne sait comment Il est sauf Lui.

O Celui que nul ne sait qui Il est sauf Lui.

O Celui dont nul ne connaît ce qu’Il connaît sauf Lui.

O Celui qui a pressé la terre sur l’eau, qui a limité l’air par le ciel.

O Celui qui a les noms les plus nobles. O Celui qui détient les Bienfaits qui ne se tarissent jamais.

O Celui qui a dirigé la caravane vers Joseph dans le désert, qui l’a fait sortir du puits et l’a fait roi après l’esclavage.

O Celui qui l’a rendu à Yaacoub auprès que [ce dernier] devint aveugle de tristesse tant il était oppressé par la douleur.

O Celui qui a écarté le mal et le fléau d’Ayoub, qui a retenu les mains d’Ibrahim lors du sacrifice de son fils après qu’il fût devenu vieux et que les années se furent écoulées.

O Celui qui a exaucé Zaccharia et lui a offert Yehyia et ne l’a pas laissé seul, isolé.

O Celui qui a fait sortir Younès du ventre de la baleine.

O Celui qui a fendu la mer pour Bani Israël et les a alors sauvés tandis que Pharaon et ses soldats périrent noyés.

O Celui qui a envoyé les vents annonciateurs de (la bonne nouvelle devant) Sa Miséricorde. O Celui qui ne se hâte pas contre Sa créature qui lui a désobéi.

O Celui qui a délivré les magiciens après une longue période d’abjuration, alors qu’ils étaient dans son bienfait, mangeaient de Sa richesse et adoraient un autre que Lui.

Et qu’ils L’avaient contredit et Lui avaient attribué un semblable. Ils ont traité de menteurs Ses Messagers.

O Dieu ! O Dieu ! O Celui qui commence ! O Novateur ! Point de semblable à Toi ! O Permanent ! Point de limite pour Toi,

O Vivant alors qu’il n’y a pas de vie ! O Celui qui donne la vie aux morts.

O  Celui qui se tient auprès de chaque homme comme témoin de ce qu’il fait.  (Sourate 13 LE TONERRE verset 33)

O Celui qui ne m’a pas privé bien que mon remerciement soit minime, qui ne m’a pas confondu malgré la gravité de mes fautes et qui ne m’a pas dénoncé bien qu’Il m’ait vu commettre les péchés.

O Celui qui m’a protégé pendant mon enfance. O Celui qui m’a gratifié quand j’ai grandi.

O Celui dont les dons pour moi ne se comptent pas, dont les bienfaits ne peuvent être remerciés [tant il sont nombreux].

O Celui qui s’est présenté à moi par le Bien et la Bonté et auquel j’ai répondu par le mal et le péché.

O Celui qui m’a guidé vers la foi avant de connaître le remerciement pour Ses Bienfaits.

O Celui que j’ai appelé [alors que j’étais] malade et qui m’a guéri, [alors que j’étais] nu et qui m’a habillé, [alors que j’étais] affamé et qui m’a rassasié, [alors que j’étais] assoiffé et qui m’a abreuvé, [alors que j’étais] humilié et qui m’a considéré, [alors que j’étais] ignorant et qui m’a appris , [alors que j’étais] seul et m’a multiplié, [alors que j’étais] absent et m’a ramené, [alors que j’étais] indigent et qui m’a pourvu, [alors que je] demandais la victoire et qui m’a rendu victorieux, [alors que j’étais] riche et qui ne m’a pas privé [de Ses Bienfaits], et qui lorsque je me suis abstenu de [demander] tout cela, a [pourtant] pris l’initiative [de me donner par Sa faveur].

Aussi, à Toi la Louange et le Remerciement ! O Celui qui m’a relevé de mes faux-pas ! O Celui qui a soulagé mes peines !

O Celui qui a répondu à mon appel ! O Celui qui a dissimulé mes parties intimes ! O Celui qui a pardonné mes péchés ! O Celui qui m’a fait parvenir sa demande !

O Celui qui m’a donné la victoire sur mon ennemi ! Si je faisais le compte de Tes Bienfaits, de Tes Dons et de Tes généreuses Gratifications, je ne le pourrais pas.

O mon Maître, c’est Toi qui combles de faveurs, c’est Toi qui dispenses les bienfaits, c’est Toi qui fais le bien, C’est Toi qui embellis, c’est Toi qui améliores, c’est qui parfais, c’est Toi qui pourvois à la subsistance, C’est Toi qui donnes la réussite, c’est Toi qui octroies, c’est Toi qui enrichis, c’est Toi qui procures (les richesses), C’est toi qui abrites, c’est Toi qui suffis, c’est Toi qui guides, c’est Toi qui préserves, C’est Toi qui dissimules, c’est Toi qui pardonnes, c’est Toi qui élèves, c’est Toi qui raffermis, C’est Toi qui renforces, c’est Toi qui assistes, c’est Toi qui aides, c’est Toi qui soutiens, C’est Toi qui portes secours, c’est Toi qui guéris, c’est Toi qui donnes la santé, C’est Toi qui honores, c’est Toi qui es Béni et Très Elevé.

Aussi à Toi la louange, toujours. A Toi les Remerciements continuellement, perpétuellement.


Ensuite, ô mon Dieu, c’est moi qui ai reconnu mes péchés, alors pardonne-les-moi.

C’est moi qui ai fait du mal, c’est moi qui ai fauté, c’est moi qui ai pensé à mal, c’est moi qui ai ignoré, c’est moi qui ai été négligent, c’est moi ai été distrait, c’est moi qui ai pris la décision, c’est moi qui ai prémédité, c’est moi qui ai promis, c’est moi qui ai manqué [à ma promesse], c’est moi qui ai failli [à ma parole], c’est moi qui ai fait des aveux, c’est moi qui ai reconnu Tes Bienfaits à mon égard et ai avoué mes péchés alors pardonne-les-moi.

O Celui à qui les péchés de Ses serviteurs ne portent pas préjudice et qui n’a pas besoin de leur obéissance.

Il fait réussir celui de Ses serviteurs qui agit bien avec Son Aide et sa Miséricorde.

Aussi à Toi la Louange, mon dieu, mon Maître,

Mon Dieu, Tu m’as ordonné et je T’ai désobéi. Tu m’as interdit [de faire quelque chose] et j’ai accompli ce que Tu m’avais interdit.

Aussi, n’ai-je aucune excuse pouvant m’innocenter, aucune force me permettant de triompher.

Alors avec quoi vais-je me présenter à Toi, ô mon Maître ? [Muni] de mon ouïe ou de ma vue ? de ma langue ou de ma main ? Ou encore de mes pieds ? Ne sont-ils pas tous chez moi des Bienfaits que Tu m’as [accordés] ?

Et moi, au moyen de tout cela, je T’ai désobéi, ô mon Maître,

Aussi, à Toi, l’argument et la voie [pour me châtier].

O Celui qui m’a protégé de la réprimande des pères et des mères, du déshonneur des tribus et des frères, des châtiments des tyrans.

S’ils avaient eu connaissance, ô mon Maître, de ce que Tu as vu de moi, il ne m’auraient pas donné un délai mais m’auraient repoussé et se seraient séparés de moi.

Aussi me voici, ô mon Dieu devant Toi, ô mon Maître, soumis, humble, oppressé, misérable, n’ayant aucune excuse pouvant m’innocenter, ni aucune force me permettant de triompher, ni aucun argument me permettant de discuter, ni aucune parole [me permettant] de me disculper ni d’un éventuel désaveu d’avoir accompli une mauvaise action.

Et si je le niais, ô mon Maître, comment cela me serait-il profitable alors que tous mes membres sont témoins contre moi de ce que je fais.

De plus, je sais avec certitude, sans aucun doute, que Tu m’interrogeras sur les choses le plus grandioses,

Que Tu es L’Arbitre, Le Juste, qui ne lèse pas. Ta justice est ma perte et [en même temps] mon échappatoire de toute Ta Justice.

Car si Tu me châties, ô mon Dieu, c’est du fait de mes péchés après [l’accomplissement] de Ta preuve contre moi.

Et si Tu me pardonnes, c’est grâce à Ta Mansuétude, à Ta Libéralité et à Ta Générosité.

Point de divinité autre que Toi, Gloire à Toi, car j’étais au nombre des injustes.

Point de divinité autre que Toi, Gloire à Toi, car j’étais au nombre de ceux qui implorent Ton Pardon.

Point de divinité autre que Toi, Gloire à Toi, car j’étais au nombre des monothéistes.

Point de divinité autre que Toi, Gloire à Toi, car j’étais au nombre des apeurés.

Point de divinité autre que Toi, Gloire à Toi, car j’étais au nombre des effrayés,

Point de divinité autre que Toi, Gloire à Toi, car j’étais au nombre des confiants,

Point de divinité autre que Toi, Gloire à Toi, car j’étais au nombre des aspirants,

Point de divinité autre que Toi, Gloire à Toi, car j’étais au nombre de ce qui déclarent (point de divinité autre que Toi).

Point de divinité autre que Toi, Gloire à Toi, car j’étais au nombre de ceux qui sollicitent.

Point de divinité autre que Toi, Gloire à Toi, car j’étais au nombre de ceux qui célèbrent les louanges [de Dieu].

Point de divinité autre que Toi, Gloire à Toi, car j’étais au nombre de ceux qui disent « Dieu est le plus Grand ».

Point de divinité autre que Toi, Gloire à Toi, mon Seigneur et le Seigneur de mes premiers pères.

Notre Dieu, voici mon éloge de Toi en Te glorifiant, ma sincérité pour T’évoquer en proclamant Ton Unicité et ma gratitude envers Tes Bienfaits, en les dénombrant,

Même si je suis persuadé que je ne pourrais pas les compter tant ils sont nombreux, abondants et manifestes,

Depuis les temps très anciens jusqu’à maintenant, lorsque Tu T’es engagé, dès les premiers moments où Tu m’as créé et m’as donné la vie jusqu’à maintenant, a me prévenir de la pauvreté, à écarter de moi le malheur, à m’assurer la facilité, à repousser de moi la difficultés, à me délivrer des calamités, à me donner la santé corporelle et le salut dans ma religion.

Ainsi, même si l’ensemble des mondes, des premiers aux derniers, venait à m’aider pour évoquer Tes Bienfaits, je ne le pourrais pas et eux non plus.

Que Tu sois Sanctifié et Elevé, Seigneur Généreux, Sublime, Miséricordieux.

On ne peut dénombrer Tes dons, ni arriver à Te louer ni à Te remercier pour Tes Bienfaits.

Prie sur Mohammad et la famille de Mohammad et achève sur nous Tes Bienfaits et rends-nous heureux par notre obéissance à Toi.

Gloire à Toi ! Point de divinité autre que Toi. Notre Dieu, Tu réponds à celui qui est dans la nécessité, Tu éloignes le mal, Tu sauves celui qui est dans l’affliction, Tu soignes le malade, Tu enrichis le pauvre, Tu panses celui qui s’est brisé, Tu as pitié du petit, Tu assistes le vieux.

Il n’y a pas de soutien en deçà de Toi, ni de puissant au-dessus de Toi. Tu es le Très Elevé, le Grand.

O celui qui libère l’entravé, le prisonnier. O celui qui pourvoit aux besoin du petit enfant.

O Celui qui protège l’effrayé qui cherche asile. O celui qui n’as pas d’associé ni d’assistant.

Prie sur Mohammad et la famille de Mohammad et donne-moi, ce soir, mieux que ce que Tu as donné et accordé à aucun de Tes Serviteurs, en bienfaits distribués, en grâces renouvelées, en épreuves repoussées, en calamités écartées, en appels entendus, en bonnes actions acceptées et mauvaises actions dissimulées, car Tu es Bienveillant, Bien Informé de ce que Tu veux, Puissant sur toute chose.

Notre dieu, Tu es le plus proche à être sollicité, le plus rapide à répondre, le plus généreux à pardonner, Le plus enclin, à donner, le plus [attentionné] à écouter celui qui demande.

O Le Tout miséricordieux de ce monde-ci et de l’Au-delà, le Très Miséricordieux de ces deux mondes.

Personne n’est sollicité comme Toi, en nul autre que Toi, les espoirs sont placés.

Je T’ai appelé et Tu m’as répondu. Je t’ai sollicité et Tu m’as exaucé.

J’ai aspiré à Toi, tu m’as fait Miséricorde. J’ai placé ma confiance en Toi, Tu m’as sauvé. Je me suis réfugié vers Toi, Tu m’as défendu.

Notre Dieu, prie sur Mohammad, Ton serviteur, Ton messager, Ton Prophète et sur l’ensemble de sa famille sainte et pure, et achève pour nous Tes Bienfaits. Gratifies-nous de Tes dons. Inscris-nous au nombre de ceux qui Te sont reconnaissants et qui invoquent Tes Bienfaits.

Exauce-nous, exauce-nous Seigneur des Mondes !

Notre Dieu ! O Celui qui a possédé et qui a alors mesuré ! O Celui qui a mesuré et qui a alors dominé !

O Celui qui a désobéi et qui a alors dissimulé ! O Celui à qui on a demandé le pardon et qui a alors pardonné !

O but de ceux qui demandent et de ceux qui désirent. O summum de l’espoir de ceux qui supplient.

O Celui qui a englobé toute chose dans Son Savoir et a inclus les repentants par Bonté, Miséricorde et Mansuétude.

Notre Dieu, nous nous adressons à Toi, durant cette soirée que Tu as honorée et magnifiée par Mohammad, Ton Prophète, Ton messager, la meilleure de Tes créatures, Ton fidèle dans Ta révélation, l’annonceur de la bonne nouvelle et l’avertisseur, la lanterne lumineuse.

Tu en as fait don aux Musulmans et tu l’as érigé en miséricorde pour les mondes. Notre Dieu, prie sur Mohammad et la famille de Mohammad, comme Mohammad en est digne, ô Sublime.

Prie sur lui et toute sa famille, les élus, les saints, les purs et couvre-nous de Ton Pardon, car c’est vers Toi que s’élèvent les voix en différentes langues.

Accorde-nous, notre Dieu, dans cette soirée, une part de tout bien que Tu partages entre Tes serviteurs,

Une lumière par laquelle Tu nous guides, une miséricorde que Tu répands, une bénédiction que Tu fais descendre,

Une santé que Tu étends, une richesse que Tu déploies, ô le plus Miséricordieux des miséricordieux.

Notre Dieu, retourne-nous, en ce moment, ayant réussi, ayant remporté le succès, accepté et bénéficiant du butin.

Ne nous fais pas perdre espoir. Ne nous retire pas Ta Miséricorde. Ne nous prive pas de ce que nous espérons de Ta Faveur,

Ne nous place pas parmi les démunis de Ta Miséricorde, de ceux qui ont perdu espoir de recevoir ce qu’ils espèrent de Ton Don.

Ne nous renvoie pas, égarés, chassés, de Ta porte, ô le plus Généreux des généreux, le plus Noble des nobles.

Nous nous sommes tournés vers Toi avec assurance, et nous sommes venus intentionnellement visiter Ta Maison sacrée,

Alors aide-nous dans [l’accomplissement] des rites [du Hajj] et parachève pour nous notre Hajj. Pardonne-nous et sauve-nous [des péchés].

Déjà nous avons tendu vers Toi, nos mains marquées par l’humiliation de la reconnaissance [de nos péchés].

Notre Dieu, accorde-nous ce que nous T’avons demandé ce soir et suffis-nous à tout ce pour quoi nous T’avons demandé de faire le nécessaire.

Nul ne nous suffit autre que Toi. Il n’y a pas de Seigneur pour nous autre que Toi.

Ton règlement est exécutoire pour nous, Ton savoir nous englobe, Ton arrêt est justice pour nous.

Décrète pour nous le bien et place-nous parmi les gens de bien.

Notre Dieu, accorde-nous, par Ta Largesse, une récompense grandiose et un trésor généreux, une aisance permanente et pardonne-nous tous nos péchés.

Ne nous mène pas à notre perte avec ceux qui y sont. Ne nous retire pas Ta Bienveillance et Ta Miséricorde, ô le plus Miséricordieux des miséricordieux.

Notre dieu, place-nous, en ce moment, au nombre de ceux qui T’ont sollicité et à qui Tu as donné, qui T’ont remercié et à qui Tu as augmenté Tes Dons,

Qui sont revenus à Toi et que Tu as accueillis, qui se sont excusés de leurs péchés auprès de Toi et à qui Tu as pardonnés.

Ô Maître de la Majesté et de la Noblesse ! Notre Dieu, purifies-nous, diriges nous, acceptes notre humilité !

O le Meilleur de celui qui est sollicité.

O le plus Miséricordieux de ceux à qui on demande miséricorde. O Celui à qui n’échappe pas la fermeture des paupières ni l’observation des yeux, ni ce qui est installé dans le for intérieur, ni ce qu’implique les secrets des cœurs.

Sauf que tout cela, Ton savoir les a déjà dénombrés et Ta mansuétude les a déjà contenus.

Gloire à Toi ! Tu es Très élevé au-dessus de ce que disent les oppresseurs, d’une hauteur incommensurable.

Les sept cieux et les terres célèbrent Ta louange ainsi que ce qui y sont.

Il n’y a rien qui ne célèbre pas Ta Louange. A toi La louange, La Gloire, et l’Elévation suprême de la Dignité.

O Maître de la Majesté et de la Noblesse, de la Faveur, des Bienfaits et des Soutiens énormes, tu es le Libéral, le Généreux, le Bienveillant, le Miséricordieux.

Notre Dieu, répands sur moi Ta richesse licite, donne-moi la santé au niveau de mon corps et de ma religion, rassure-moi de mes peurs, libère-moi (la nuque) du feu.

Notre Dieu, n’use pas de stratagèmes contre moi, ne m’entraîne pas progressivement [du fait de mes péchés] et ne me trahis pas. Écarte de moi le mal des djinns et des hommes corrompus.

Ensuite, il leva la tête et regarda le ciel, les yeux remplis de larmes, comme s’ils étaient deux grandes outres, puis dit à voix haute :

O le plus Entendant de ceux qui entendent, ô le plus Voyant de ce qui regardent, ô le plus Prompt de ce qui font les comptes, ô le plus Miséricordieux des miséricordieux, Prie sur Mohammad et la famille de Mohammad, les nobles et bienheureux descendants du Prophète.

Je te présente, Notre Dieu, ma demande. Si Tu me la satisfaits, ce dont Tu m’aurais privé ne m’aurais pas nuit, si Tu m’en prives, ce que Tu m’aurais donné ne m’aurais pas été profitable.

Je Te demande de me libérer (la nuque) du feu.

Point de divinité autre que Toi, Uniquement Toi. Point d’associé à Toi. A Toi la royauté, A toi la Louange. Tu es Puissant sur toute chose, ô Seigneur, ô Seigneur.

Il répétait « ô Seigneur » et son entourage était occupé à invoquer Dieu pour lui-même, à écouter l’Imam (as) et à pleurer avec lui. Ensuite il poursuivit ainsi :

Mon Dieu, je suis l’indigent dans ma richesse, comment ne le serai-je pas dans ma pauvreté !

Mon Dieu, je sui l’ignorant dans mon savoir, comment ne le serai-je pas dans mon ignorance !

Mon Dieu, la diversité de Tes arrangements et la rapidité des oscillations de Tes Décrets ont empêché Tes serviteurs les plus versés dans la connaissance de Toi, de s’endormir sur le don et de désespérer de Toi dans le Malheur !

Mon Dieu, ce qui convient à ma bassesse [provient] de moi, et ce qui convient à Ta générosité [provient] de Toi.

Mon Dieu, Tu T’es toi-même attribué la Bienveillance et la Bonté à mon égard avant l’existence de ma faiblesse, vas-Tu m’en priver après la présence de ma faiblesse ?

Mon Dieu, si de bonnes actions proviennent de moi, c’est par Ta Faveur et je T’en suis obligé

Et si apparaissent de chez moi des mauvaises actions, c’est par Ta Justice et Tu as l’argument contre moi.

Mon Dieu, comment me confierais-Tu à d’autres alors que Tu T’es porté garant pour moi ?

Comment serais-je opprimé puisque Tu es mon Défenseur ?

Comment serais-je déçu puisque Tu es celui qui me fait bon accueil ? Me voici, me recommandant à Toi par mon besoin de Toi.

Comment Te solliciter par ce qui ne peut pas T’atteindre ?

Ou comment me plaindre de ma situation auprès de Toi alors qu’elle ne T’est pas inconnue ?

Ou comment me plaindre de ma situation auprès de Toi alors qu’elle ne T’est pas inconnue ?

Ou comment expliquer mon propos alors qu’il est de Toi et qu’il T’est clair ?

Comment mes espoirs seraient-ils déçus alors qu’ils Te sont présentés ?

Comment mes états ne seraient-il pas bons alors qu’ils se dressent en Toi ?

Mon Dieu, comme Tu es Bienveillant avec moi malgré l’immensité de mon ignorance ! Comme Tu es Miséricordieux avec moi malgré la laideur de mes actions !

Mon Dieu, comme Tu es Proche de moi, comme je suis éloigné de Toi ! Comme Tu es Bon avec moi, alors qu’est-ce qui me voile de Toi ?

Mon dieu, j’ai su, [à partir] de la diversité de Tes traces et les transformations des états, que ce que Tu veux de moi, est de Te faire connaître à moi dans toute choses, jusqu’à ne pas T’ignorer en quoique que ce soit.

Mon dieu, chaque fois que ma bassesse me rend muet, Ta Générosité me pousse à parler. Chaque fois que mes attributs me désespèrent, Tes Grâces me réconfortent.

Mon Dieu, celui dont les bonnes actions sont mauvaises, comment ses mauvaises actions ne seraient-elles pas mauvaises ?

Celui dont les vérités sont dénuées de tout fondement, comment ses allégations ne seraient-elles pas dénuées de tout fondement ?

Mon Dieu, Ton Jugement exécutoire et Ta Volonté impérieuse ne laissent aucun propos à celui qui tient des propos, ni aucune affaire à celui qui détient des affaires.

Mon dieu, combien d’actes d’obéissance ai-je bâtis et combien d’états ai-je érigés dont Ta Justice a détruit le crédit et même dont Ta Faveur m’a démuni !

Mon Dieu, Tu sais, Toi, que si mon obéissance à Ton égard n’a pas duré dans les faits de façon catégorique, par contre elle a duré en amour et en détermination.

Mon dieu, comment (se) décider alors que Tu es l’Impérieux et comment ne pas (se) décider alors que Tu es le Commandant !

Mon Dieu, ma dispersion dans les traces implique l’éloignement du lieu de la Rencontre, alors concentre-moi sur Toi par un service qui me conduit à Toi.

Comment Te déduire par ce qui est, en son existence, dépendant de Toi ?

Autre que Toi aurait-il une apparition que Tu n’aurais pas, de sorte qu’il soit, lui, celui qui Te fait apparaître ?

Quand as-Tu disparu pour que Tu aies besoin d’un indice qui Te signale ?

Quand T’es-Tu éloigné pour que ce soient les traces, elles, qui me conduisent à Toi ?

Aveugle est l’œil qui ne Te voit pas alors que Tu es son Gardien ! Perdante est l’affaire du serviteur en qui Tu n’as pas placé une part de Ton Amour.

Mon Dieu, Tu m’as ordonné de revenir aux traces alors ramène-moi à Toi, drapé de lumières et guidé par l’inspiration, afin de revenir à Toi [à partir] d’elles,

Comme je suis entré vers Toi d’elles, le fin fonds de l’âme protégé du regard sur elles, l’ardeur (spirituelle) débarrassée du fait de compter sur elles car Tu es Puissant sur toute chose.

Mon Dieu, cette humiliation qui est mienne T’est apparente à Toi, et cet état qui est mien ne T’est point caché. Je Te demande de me conduire à Toi.

Par Toi, je T’ai déduit alors guide-moi à Toi par Ta Lumière. Fais-moi T’adorer avec sincérité devant Toi.

Mon Dieu, apprends-moi de Ta Science emmagasinée et protège-moi de Ton Voile protégé.

Mon Dieu, réalise-moi par les vérités de Tes Proches et fais-moi suivre la voie des exaltés [par Toi].

Mon Dieu, supplée mon intendance par Ton Intendance, et mes choix par Tes choix et fais-moi m’arrêter aux centres où je me trouve dans la nécessité (de Toi).

Mon dieu, fais-moi sortir de l’avilissement de moi-même et purifie-moi de mes doutes et de mon associationnisme, avant que je ne sois enterré.

C’est par Toi que je cherche victoire, alors donne-la-moi (la victoire). C’est sur Toi que je compte, alors ne me confie pas à d’autres. C’est Toi que je sollicite, alors ne me déçois pas.

C’est à Ta Faveur que j’aspire alors ne m’en prive pas. C’est à Toi que je me suis accroché alors ne m’éloigne pas. A Ta porte, je me suis posté alors ne me chasse pas.

Mon Dieu, Ta Satisfaction est sanctifiée d’être le résultat d’un cause en provenance de Toi, alors comment pourrais-elle l’être par une cause en provenance de moi ?

Mon Dieu, Tu Te suffis à Toi-même, à l’abri de l’atteinte de toute utilité en provenance de Toi, alors comment ne Te passerais-Tu pas de moi ?

Mon Dieu, Ton arrêt (al qadâ) et Ton décret (al qadr) me font espérer mais mes passions m’ont rendu prisonnier des suppôts des désirs, alors sois pour moi mon Défenseur jusqu’à ma donner la victoire et la clairvoyance et accorde-moi de Tes Faveurs jusqu’à T’Epargner mes demandes.

C’est Toi qui a illuminé les cœurs de Tés élus jusqu’à ce qu’ils Te connaissent et T’aient unifié, et Toi, Tu as fait disparaître des cœurs de ceux qui T’aiment, les autres au point qu’ils n’aiment plus que Toi et ne se réfugient qu’en Toi.

Tu es pour eux l’Ami Intime alors que les mondes les ennuient. C’est Toi qui les as guidés lorsque les signes leur devinrent manifestes.

Qu’a trouvé celui qui T’a perdu et qu’a perdu celui qui T’a trouvé ?

Car est déçu celui qui s’est contenté d’un autre que Toi et est perdu celui qui s’est détourné de Toi.

Comment espérer en un autre que Toi alors que c’est Toi qui arrêtes les bienfaits ?

Comment demander à un autre que Toi alors que Tu n’as pas changé l’habitude de combler ?

O Celui qui a fait goûter à ceux qu’Il aime la douceur de Sa compagnie, alors ils se dressent devant Toi, pour Te courtiser.

O Celui qui a revêtu Ses proches élus de Son Auguste Parure, alors ils se dressent devant Lui, pour implorer Son Pardon.

C’est Toi qui es Celui qui se souvient avant ceux qui se souviennent. C’est Toi qui prends l’initiative des Bienfaits avant que les serviteurs ne s’adressent à Toi.

C’est Toi qui prodigues les dons avant que les solliciteurs ne Te le demandent. Tu es Le Donateur. Puis, pour ce que Tu nous as donné, Tu T’es placé comme emprunteur.

Mon dieu, demande-moi pas Ta Miséricorde jusqu’à parvenir à Toi, attire-moi par Ta grâce jusqu’à arriver auprès de Toi.

Mon Dieu, je n’ai pas cessé d’avoir espoir en Toi, même si je T’ai désobéi. De même, ma crainte de Toi ne me quitte pas même si je T’ai obéi.

Déjà les mondes m’ont poussé vers Toi et ma connaissance de Ta Générosité m’a fait me précipiter vers Toi.

Mon Dieu, comment être déçu alors que Tu es mon espoir ! Comment être offensé alors que Tu es mon support !

Mon Dieu, comment me glorifier alors que Tu m’as établi dans l’humiliation et comment ne pas me glorifier alors que Tu m’as relié à Toi.

Mon Dieu, comment ne pas être dans le besoin alors que c’est Toi qui m’as logé parmi les pauvres, et comment être dans l’indigence alors que c’est toi qui m’as enrichi par Ta générosité.

C’est Toi, point de divinité autre que Toi, qui T’es fait connaître à toute chose, ainsi nulle chose ne T’ignore.

C’est Toi qui T’es fait connaître à moi dans Toute chose, alors je T’ai vu apparent dans toute chose et Tu es le manifeste pour toute chose.

O celui qui s’est maintenu par le fait de sa Miséricorde, le Trône disparaissant dans Son Essence.

Tu as fait disparaître les traces par d’ [autres] traces. Tu as effacé les autres (tout ce qui n’est pas Dieu dans une différenciation qui n’est pas Dieu) par les atmosphères orbitales de lumières.

O Celui qui s’est voilé dans les tentes de Son trône, empêchant les regards de l’atteindre.

O Celui qui s’est manifesté par la plénitude de Sa Splendeur, Sa Sublimité se réalisant alors de la Maintenance.

Comment [pourrais-] Tu disparaître alors que Tu es le Manifeste ou comment [pourrais-] Tu T’absenter alors que Tu es l’Observateur, le Présent ?

Tu es puissant sur Toute chose. A Dieu uniquement la Louange !


َاَلْحَمْدُ للهِ الَّذى لَيْسَ لِقَضآئِهِ دافِعٌ، وَلا لِعَطائِهِ مانِعٌ، وَلا كَصُنْعِهِ صُنْعُ صانِع، وَهُوَ الْجَوادُ الْواسِعُ، فَطَرَ اَجْناسَ الْبَدائِعِ، واَتْقَنَ بِحِكْمَتِهِ الصَّنائِعَ، لا تَخْفى عَلَيْهِ الطَّلائِعُ، وَلا تَضيعُ عِنْدَهُ الْوَدائِعُ، جازى كُلِّ صانِع، وَرائِشُ كُلِّ قانع، وَراحِمُ كُلِّ ضارِع، وَمُنْزِلُ الْمَنافِعِ الْكِتابِ الْجامِعِ، بِالنُّورِ السّاطِعِ، وَهُوَ لِلدَّعَواتِ سامِعٌ، وَلِلْكُرُباتِ دافِعٌ، وَلِلدَّرَجاتِ رافِعٌ، وَلِلْجَبابِرَةِ قامِعٌ، فَلا اِلهَ غَيْرُهُ، وَلا شَىءَ يَعْدِلُهُ، وَلَيْسَ كَمِثْلِهِ شَىءٌ، وَهُوَ السَّميعُ الْبَصيرُ، اللَّطيفُ الْخَبيرُ، وَهُوَ عَلى كُلِّ شَىء قَديرٌ، اَللّهُمَّ اِنّى اَرْغَبُ إِلَيْكَ، وَاَشْهَدُ بِالرُّبُوبِيَّةِ لَكَ، مُقِرّاً نَّكَ رَبّى، اِلَيْكَ مَرَدّى، اِبْتَدَأتَنى بِنِعْمَتِكَ قَبْلَ اَنْ اَكُونَ شَيْئاًمَذكوراً، وَخَلَقْتَنى مِنَ التُّرابِ، ثُمَّ اَسْكَنْتَنِى الاَْصْلابَ، آمِناً لِرَيْبِ الْمَنُونِ، وَاخْتِلافِ الدُّهُورِ والسِّنينَ، فَلَمْ اَزَلْ ظاعِناً مِنْ صُلْب اِلى رَحِم، فى تَقادُم مِنَ الاَْيّامِ الْماضِيَةِ، وَالْقُرُونِ الْخالِيَةِ، لَمْ تُخْرِجْنى لِرَأفَتِكَ بى، وَلُطْفِكَ لى، وَاِحْسانِكَ اِلَىَّ، فى دَوْلَةِ اَئِمَّةِ الْكُفْرِ الَّذينَ نَقَضُوا عَهْدَكَ، وَكَذَّبُوا رُسُلَكَ، لكِنَّكَ اَخْرَجْتَنى للَّذى سَبَقَ لى مِنَ الْهُدى، الَّذى لَهُ يَسَّرْتَنى، وَفيهِ اَنْشَأْتَنى، وَمِنْ قَبْلِ رَؤُفْتَ بى بِجَميلِ صُنْعِكَ، وَسَوابِغِ نِعَمِكَ، فابْتَدَعْتَ خَلْقى مِنْ مَنِىّ يُمْنى، وَاَسْكَنْتَنى فى ظُلُمات ثَلاث، بَيْنَ لَحْم وَدَم وَجِلْد، لَمْ تُشْهِدْنى خَلْقى، وَلَمْ تَجْعَلْ اِلَىَّ شَيْئاً مِنْ اَمْرى، ثُمَّ اَخْرَجْتَنى لِلَّذى سَبَقَ لى مِنَ الْهُدى اِلَى الدُّنْيا تآمّاً سَوِيّاً، وَحَفِظْتَنى فِى الْمَهْدِ طِفْلاً صَبِيّاً، وَرَزَقْتَنى مِنَ الْغِذآءِ لَبَناً مَرِيّاً، وَعَطَفْتَ عَلَىَّ قُلُوبَ الْحَواضِنِ، وَكَفَّلْتَنِى الاُْمَّهاتِ الرَّواحِمَ، وَكَلاْتَنى مِنْ طَوارِقِ الْجآنِّ، وَسَلَّمْتَنى مِنَ الزِّيادَةِ وَالنُّقْصانِ، فَتَعالَيْتَ يا رَحيمُ يا رَحْمنُ، حتّى اِذَا اسْتَهْلَلْتُ ناطِقاً بِالْكَلامِ، اَتْمَمْتَ عَلَىَّ سَوابِغَ الانْعامِ، وَرَبَّيْتَنى آيِداً فى كُلِّ عام، حَتّى إذَا اكْتَمَلَتْ فِطْرَتى، وَاعْتَدَلَتْ مِرَّتى، اَوْجَبْتَ عَلَىَّ حُجَتَّكَ، بِاَنْ اَلْهَمْتَنى مَعْرِفَتَكَ، وَرَوَّعْتَنى بِعَجايِبِ حِكْمَتِكَ، وَاَيْقَظْتَنى لِما ذَرَأتَ فى سَمآئِكَ وَاَرْضِكَ مِنْ بَدائِعِ خَلْقِكَ، وَنَبَّهْتَنى لِشُكْرِكَ، وَذِكْرِكَ، وَاَوجَبْتَ عَلَىَّ طاعَتَكَ وَعِبادَتَكَ، وَفَهَّمْتَنى ما جاءَتْ بِهِ رُسُلُكَ، وَيَسَّرْتَ لى تَقَبُّلَ مَرْضاتِكَ، وَمَنَنْتَ عَلَىَّ فى جَميعِ ذلِكَ بِعَونِكَ وَلُطْفِكَ، ثُمَّ اِذْ خَلَقْتَنى مِنْ خَيْرِ الثَّرى، لَمْ تَرْضَ لى يا اِلهى نِعْمَةً دُونَ اُخرى، وَرَزَقْتَنى مِنْ اَنواعِ الْمَعاشِ، وَصُنُوفِ الرِّياشِ بِمَنِّكَ الْعَظيمِ الاَْعْظَمِ عَلَىَّ، وَاِحْسانِكَ الْقَديمِ اِلَىَّ، حَتّى اِذا اَتْمَمْتَ عَلَىَّ جَميعَ النِّعَمِ، وَصَرَفْتَ عَنّى كُلَّ النِّقَمِ، لَمْ يَمْنَعْكَ جَهْلى وَجُرْأَتى عَلَيْكَ اَنْ دَلَلْتَنى اِلى ما يُقَرِّبُنى اِلَيْكَ، وَوفَّقْتَنى لِما يُزْلِفُنى لَدَيْكَ، فَاِنْ دَعْوَتُكَ اَجَبْتَنى، وَاِنْ سَأَلْتُكَ اَعْطَيْتَنى، وَاِنْ اَطَعْتُكَ شَكَرْتَنى، وَاِنْ شَكَرْتُكَ زِدْتَنى، كُلُّ ذلِكَ اِكْمالٌ لاَِنْعُمِكَ عَلَىَّ، وَاِحْسانِكَ اِلَىَّ، فَسُبْحانَكَ سُبْحانَكَ، مِنْ مُبْدِئ مُعيد، حَميد مجيد، تَقَدَّسَتْ اَسْمآؤُكَ، وَعَظُمَتْ آلاؤُكَ، فَأَىُّ نِعَمِكَ يا اِلهى اُحْصى عَدَداً وَذِكْراً، أَمْ اَىُّ عَطاياكَ أَقُومُ بِها شُكْراً، وَهِىَ يا رَبِّ اَكْثرُ مِنْ اَنْ يُحْصِيَهَا الْعآدّوُنَ، أَوْ يَبْلُغَ عِلْماً بِهَا الْحافِظُونَ، ثُمَّ ما صَرَفْتَ وَدَرَأْتَ عَنّى اَللّهُمَّ مِنَ الضُرِّ وَالضَّرّآءِ، أَكْثَرَ مِمّا ظَهَرَ لى مِنَ الْعافِيَةِ وَالسَّرّآءِ، وَاَنَا اَشْهَدُ يا اِلهى بِحَقيقَةِ ايمانى، وَعَقْدِ عَزَماتِ يَقينى، وَخالِصِ صَريحِ تَوْحيدى، وَباطِنِ مَكْنُونِ ضَميرى، وَعَلائِقِ مَجارى نُورِ بَصَرى، وَاَساريرِ صَفْحَةِ جَبينى، وَخُرْقِ مَسارِبِ نَفْسى، وَخَذاريفِ مارِنِ عِرْنَينى، وَمَسارِبِ سِماخِ سَمْعى، وَما ضُمَّتْ وَاَطبَقَتْ عَلَيْهِ شَفَتاىَ، وَحرِكاتِ لَفظِ لِسانى، وَمَغْرَزِ حَنَكِ فَمى وَفَكّى، وَمَنابِتِ اَضْراسى، وَمَساغِ مَطْعَمى وَمَشْرَبى، وَحِمالَةِ اُمِّ رَأْسى، وَبُلُوغِ فارِغِ حبائِلِ عُنُقى، وَمَا اشْتَمَلَ عَليْهِ تامُورُ صَدرى، وَحمائِلِ حَبْلِ وَتينى، وَنِياطِ حِجابِ قَلْبى، وَأَفْلاذِ حَواشى كَبِدى، وَما حَوَتْهُ شَراسيفُ اَضْلاعى، وَحِقاقُ مَفاصِلى، وَقَبضُ عَوامِلى، وَاَطرافُ اَنامِلى وَلَحْمى وَدَمى، وَشَعْرى وَبَشَرى، وَعَصَبى وَقَصَبى، وَعِظامى وَمُخّى وَعُرُوقى، وَجَميعُ جَوارِحى، وَمَا انْتَسَجَ عَلى ذلِكَ اَيّامَ رَِضاعى، وَما اَقلَّتِ الاَْرْضُ مِنّى، وَنَوْمى وَيقَظَتى وَسُكُونى وَحرَكاتِ رُكُوعى وَسُجُودى، اَنْ لَوْ حاوَلْتُ وَاجْتَهَدْتُ مَدَى الاَْعصارِ وَالاَْحْقابِ لَوْ عُمِّرْتُها اَنْ أُؤَدِّىَ شُكْرَ واحِدَة مِنْ أَنْعُمِكَ مَا اسْتَطَعْتُ ذلِكَ اِلاّ بِمَنِّكَ الْمُوجَبِ عَلَىَّ بِهِ شُكْرَكَ اَبَداً جَديداً، وَثَنآءً طارِفاً عَتيداً، اَجَلْ وَلوْ حَرَصْتُ اَنَا وَالْعآدُّونَ مِنْ اَنامِكَ، أَنْ نُحْصِىَ مَدى اِنْعامِكَ، سالِفِهِ وَآنِفِهِ ما حَصَرْناهُ عَدَداً، وَلا اَحْصَيناهُ اَمَداً، هَيْهاتَ أنّى ذلِكَ وَاَنْتَ الُْمخْبِرُ فى كِتابِكَ النّاطِقِ، وَالنَّبَأِ الصّادِقِ، وَاِنْ تَعُدُّوا نِعْمَةَ اللهِ لا تُحْصُوها، صَدَقَ كِتابُكَ اَللّهُمَّ وَاِنْبآؤُكَ، وَبَلَّغَتْ اَنْبِيآؤُكَ وَرُسُلُكَ، ما اَنْزَلْتَ عَلَيْهِمْ مِنْ وَحْيِكَ، وَشَرَعْتَ لَهُمْ وَبِهِمْ مِنْ دينِكَ، غَيْرَ أَنّى يا اِلهى اَشْهَدُ بِجَُهْدى وَجِدّى، وَمَبْلَغِ طاعَتى وَوُسْعى، وَأَقُولُ مُؤْمِناً مُوقِناً، اَلْحَمْدُ للهِ الَّذى لَمْ يَتَّخِذْ وَلَداً فَيَكُونَُ مَوْرُوثاً، وَلَمْ يَكُنْ لَهُ شَريكٌ فى مُلْكِهِ فَيُضآدَُّهُ فيَما ابْتَدَعَ، وَلا وَلِىٌّ مِنَ الذُّلِّ فَيُرْفِدَهُ فيما صَنَعَ، فَسُبْحانَهُ سُبْحانَهُ، لَوْ كانَ فيهِما آلِهَةٌ اِلاَّ الله لَفَسَدَتا وَتَفَطَّرَتا، سُبْحانَ اللهِ الْواحِدِ الاَْحَدِ الصَّمَدِ الَّذى لَمْ يَلِدْ وَلَمْ يُولَدْ، وَلَمْ يَكُنْ لَهُ كُفُواً اَحَدٌ، اَلْحَمْدُ للهِ حَمْداً يُعادِلُ حَمْدَ مَلائِكَتِهِ الْمُقَرَّبينَ، وَاَنْبِيآئِهِ الْمُرْسَلينَ، وَصَلَّى اللهُ عَلى خِيَرَتِهِ مُحَمَّد خاتَمِ النَّبِيّينَ، وَآلِهِ الطَّيِبينَ الطّاهِرينَ الُْمخلَصينَ وَسَلَّمَ.

Puis il s’enfonça dans la supplication et la prière de demande, et dit, les yeux en larmes :

اَللّهُمَّ اجْعَلْنى اَخْشاكَ كَاُنّى اَراكَ، وَاَسْعِدْنى بِتَقوايكَ، وَلا تُشْقِنى بِمَعْصِيَتِكَ، وَخِرْلى فى قَضآئِكَ، وَبارِكْ لى فى قَدَرِكَ، حَتّى لا أُحِبَّ تَعْجيلَ ما اَخَّرْتَ وَلا تَأخيرَ ما عَجَّلْتَ، اَللّهُمَّ اجْعَلْ غِناىَ فى نَفْسى، وَالْيَقينَ فى قَلْبى، وَالاِْخْلاصَ فى عَمَلى، وَالنُّورَ فى بَصَرى، وَالْبَصيرَةَ فى دينى، وَمَتِّعْنى بِجَوارِحى، وَاجْعَلْ سَمْعى وَبَصَرىَ الْوارِثَيْنِ مِنّى، وَانْصُرْنى عَلى مَنْ ظَلَمَنى، وَاَرِنى فيهِ ثَاْرى وَمَآرِبى، وَاَقِرَّ بِذلِكَ عَيْنى، اَللَّهُمَّ اكْشِفْ كُرْبَتى، وَاسْتُرْ عَوْرَتى، وَاغْفِرْ لى خَطيئَتى، وَاخْسَأْ شَيْطانى، وَفُكَّ رِهانى، وَاْجَعْلْ لى يا اِلهى الدَّرَجَةَ الْعُلْيا فِى الاْخِرَةِ وَالاُْوْلى، اَللّهُمَّ لَكَ الْحَمْدُ كَما خَلَقْتَنى فَجَعَلْتَنى سَميعاً بَصيراً، وَلَكَ الْحَمْدُ كَما خَلَقْتَنى فَجَعَلْتَنى خَلْقاً سَوِيّاً رَحْمَةً بى، وَقَدْ كُنْتَ عَنْ خَلْقى غَنِيّاً، رَبِّ بِما بَرَأْتَنْى فَعَدَّلْتَ فِطْرَتى، رَبِّ بِما اَنَشَأْتَنى فَاَحْسَنْتَ صُورَتى، رَبِّ بِما اَحْسَنْتَ اِلَىَّ وَفى نَفْسى عافَيْتَنى، رَبِّ بِما كَلاَتَنى وَوَفَّقْتَنى، رَبِّ بِما اَنَعْمَتَ عَلَىَّ فَهَدَيْتَنى، رَبِّ بِما اَوْلَيْتَنى وَمِنْ كُلِّ خَيْر اَعْطَيْتَنى، رَبِّ بِما اَطْعَمْتَنى وَسَقَيْتَنى، رَبِّ بِما اَغْنَيْتَنى وَاَقْنَيْتَنى، رَبِّ بِما اَعَنْتَنى وَاَعْزَزْتَنى، رَبِّ بِما اَلْبَسْتَنى مِنْ سِتْرِكَ الصّافى، وَيَسَّرْتَ لى مِنْ صُنْعِكَ الْكافى، صَلِّ عَلى مُحَمَّد وَآلِ مُحَمَّد، وَاَعِنّى عَلى بَوائِقِ الدُّهُورِ، وَصُرُوفِ اللَّيالى وَالاَْيّامِ، وَنَجِّنى مِنْ اَهْوالِ الدُّنْيا وَكُرُباتِ الاْخِرَةِ، وَاكْفِنى شَرَّ ما يَعْمَلُ الظّالِمُونَ فِى الاَْرْضِ، اَللّهُمَّ ما اَخافُ فَاكْفِنى، وَما اَحْذَرُ فَقِنى، وَفى نَفْسى وَدينى فَاحْرُسْنى، وَفى سَفَرى فَاحْفَظْنى، وَفى اَهْلى وَمالى فَاخْلُفْنى، وَفى ما رَزَقْتَنى فَبارِكْ لى، وَفى نَفْسى فَذلِّلْنى، وَفى اَعْيُنِ النّاسِ فَعَظِّمْنى، وَمِنْ شَرِّ الْجِنِّ وَالاِْنْسِ فَسَلِّمْنى، وَبِذُنُوبى فَلا تَفْضَحْنى وَبِسَريرَتى فَلا تُخْزِنى، وَبِعَمَلى فَلا تَبْتَِلْنى، وَنِعَمَكَ فَلا تَسْلُبْنى، وَاِلى غَيْرِكَ فَلا تَكِلْنى، اِلهى اِلى مَنْ تَكِلُنى اِلى قَريب فَيَقطَعُنى، اَمْ اِلى بَعيد فَيَتَجَهَّمُنى، اَمْ اِلَى الْمُسْتَضْعَفينَ لى، وَاَنْتَ رَبّى وَمَليكُ اَمْرى، اَشْكُو اِلَيْكَ غُرْبَتى وَبُعْدَ دارى، وَهَوانى عَلى مَنْ مَلَّكْتَهُ اَمْرى، اِلهى فَلا تُحْلِلْ عَلَىَّ غَضَبَكَ، فَاِنْ لَمْ تَكُنْ غَضِبْتَ عَلَىَّ فَلا اُبالى سُبْحانَكَ غَيْرَ اَنَّ عافِيَتَكَ اَوْسَعُ لى، فَأَسْأَلُكَ يا رَبِّ بِنُورِ وَجْهِكَ الَّذى اَشْرَقَتْ لَهُ الاَْرْضُ وَالسَّماواتُ، وَكُشِفَتْ بِهِ الظُّلُماتُ، وَصَلُحَ بِهِ اَمْرُ الاَْوَّلينَ وَالاْخِرِينَ، اَنْ لا تُميتَنى عَلى غَضَبِكَ، وَلا تُنْزِلْ بى سَخَطَكَ، لَكَ الْعُتْبى لَكَ الْعُتْبى حَتّى تَرْضى قَبْلَ ذلِك، لا اِلهَ اِلاّ اَنْتَ، رَبَّ الْبَلَدِ الْحَرامِ وَالْمَشْعَرِ الْحَرامِ، وَالْبَيْتِ الْعَتيقِ الَّذى اَحْلَلْتَهُ الْبَرَكَةَ، وَجَعَلْتَهُ لِلنّاسِ اَمْنَاً، يا مَنْ عَفا عَنْ عَظيمِ الذُّنُوبِ بِحِلْمِهِ، يا مَنْ اَسْبَغَ النَّعْمآءَ بِفَضْلِهِ، يا مَنْ اَعْطَى الْجَزيلَ بِكَرَمِهِ، يا عُدَّتى فى شِدَّتى، يا صاحِبى فى وَحْدَتى، يا غِياثى فى كُرْبَتى، يا وَلِيّى فى نِعْمَتى، يا اِلهى وَاِلهَ آبائى اِبْراهيمَ وَاِسْماعيلَ وَاِسْحاقَ وَيَعْقُوبَ، وَرَبَّ جَبْرَئيلَ وَميكائيلَ وَاِسْرافيلَ، وَربَّ مُحَمَّد خاتَمِ النَّبِيّيينَ وَآلِهِ الْمُنْتَجَبينَ، مُنْزِلَ التَّوراةِ وَالاِْنْجيلَ، وَالزَّبُورِ وَالْفُرْقانِ، وَمُنَزِّلَ كهيعص، وَطه وَيس، وَالْقُرآنِ الْحَكيمِ، اَنْتَ كَهْفى حينَ تُعيينِى الْمَذاهِبُ فى سَعَتِها، وَتَضيقُ بِىَ الاَْرْضُ بِرُحْبِها، وَلَوْلا رَحْمَتُكَ لَكُنْتُ مِنَ الْهالِكينَ، وَاَنْتَ مُقيلُ عَثْرَتى، وَلَوْلا سَتْرُكَ اِيّاىَ لَكُنْتُ مِنَ الْمَفْضُوحِينَ، وَاَنْتَ مُؤَيِّدى بِالنَّصْرِ عَلى اَعْدآئى، وَلَوْلا نَصْرُكَ اِيّاىَ لَكُنْتُ مِنَ الْمَغْلُوبينَ، يا مَنْ خَصَّ نَفْسَهُ بِالْسُّمُوِّ وَالرِّفْعَةِ، فَاَوْلِيآؤهُ بِعِزِّهِ يَعْتَزُّونَ، يا مَنْ جَعَلَتْ لَهُ الْمُلُوكُ نَيرَ الْمَذَلَّةِ عَلى اَعْناقِهِمْ، فَهُمْ مِنْ سَطَواتِهِ خائِفُونَ، يَعْلَمُ خائِنَةَ الاَْعْيُنِ وَما تُخْفِى الصُّدُورُ، وَغَيْبَ ما تَأتِى بِهِ الاَْزْمِنَةُ وَالدُّهُورُ، يا مَنْ لا يَعْلَمُ كَيْفَ هُوَ اِلاّ هُوَ، يا مَنْ لا يَعْلَمُ ما هُوَ اِلاّ هُوَ، يا مَنْ لا يَعْلَم يَعْلَمُهُ، اِلاّ هُوَ يا مَنْ كَبَسَ الاَْرْضَ عَلَى الْمآءِ، وَسَدَّ الْهَوآءَ بِالسَّمآءِ، يا مَنْ لَهُ اَكْرَمُ الاَْسْمآءِ، يا ذَا الْمَعْرُوفِ الَّذى لا يَنْقَطِعُ اَبَداً، يا مُقَيِّضَ الرَّكْبِ لِيُوسُفَ فِى الْبَلَدِ الْقَفْرِ، وَمُخْرِجَهُ مِنَ الْجُبِّ وَجاعِلَهُ بَعْدَ الْعُبودِيَّةِ مَلِكاً، يا رآدَّهُ عَلى يَعْقُوبَ بَعْدَ اَنِ ابْيَضَّتْ عَيْناهُ مِنَ الْحُزْنِ فَهُوَ كَظيمٌ، يا كاشِفَ الضُّرِّ وَالْبَلْوى عَنْ اَيُّوبَ، وَمُمْسِكَ يَدَىْ اِبْرهيمَ عَنْ ذَبْحِ ابْنِهِ بَعْدَ كِبَرِ سِنِّهِ، وَفَنآءِ عُمُرِهِ، يا مَنِ اسْتَجابَ لِزَكَرِيّا فَوَهَبَ لَهُ يَحْيى، وَلَمْ يَدَعْهُ فَرْداً وَحيداً، يا مَنْ اَخْرَجَ يُونُسَ مِنْ بَطْنِ الْحُوتِ، يا مَنْ فَلَقَ الْبَحْرَ لِبَنى اِسْرآئيلَ فَاَنْجاهُمْ، وَجَعَلَ فِرْعَوْنَ وَجُنُودَهُ مِنَ الْمُغْرَقينَ، يا مَنْ اَرْسَلَ الرِّياحَ مُبَشِّرات بَيْنَ يَدَىْ رَحْمَتِهِ، يا مَنْ لَمْ يَعْجَلْ عَلى مَنْ عَصاهُ مِنْ خَلْقِهِ، يا مَنِ اسْتَنْقَذَ السَّحَرَةَ مِنْ بَعْدِ طُولِ الْجُحُودِ، وَقَدْ غَدَوْا فى نِعْمَتِهِ يَأكُلُونَ رِزْقَهُ، وَيَعْبُدُونَ غَيْرَهُ، وَقَدْ حادُّوهُ وَنادُّوهُ وَكَذَّبُوا رُسُلَهُ، يا اَللهُ يا اَللهُ، يا بَدىُ يا بَديعُ، لا نِدَّلَكَ، يا دآئِماً لا نَفَادَ لَكَ، يا حَيّاً حينَ لا حَىَّ، يا مُحْيِىَ الْمَوْتى، يا مَنْ هُوَ قآئِمٌ عَلى كُلِّ نَفْس بِما كَسَبَتْ، يا مَنْ قَلَّ لَهُ شُكْرى فَلَمْ يَحْرِمْنى، وَعَظُمَتْ خَطيئَتى فَلَمْ يَفْضَحْنى، وَرَآنى عَلَى الْمَعاصى فَلَمْ يَشْهَرْنى، يا مَنْ حَفِظَنى فى صِغَرى، يا مَنْ رَزَقَنى فى كِبَرى، يا مَنْ اَياديهِ عِنْدى لا تُحْصى، وَنِعَمُهُ لا تُجازى، يا مَنْ عارَضَنى بِالْخَيْرِ والاِْحْسانِ، وَعارَضْتُهُ بِالاِْساءَةِ وَالْعِصْيانِ، يا مَنْ هَدانى لِلاْيمانِ مِنْ قَبْلِ اَنْ اَعْرِفَ شُكْرَ الاِْمْتِنانِ، يا مَنْ دَعَوْتُهُ مَريضاً فَشَفانى، وَعُرْياناً فَكَسانى، وَجائِعاً فَاَشْبَعَنى، وَعَطْشاناً فَاَرْوانى، وَذَليلاً فَاَعَزَّنى، وَجاهِلاً فَعَرَّفَنى، وَوَحيداً فَكَثَّرَنى، وَغائِباً فَرَدَّنى، وَمُقِلاًّ فَاَغْنانى، وَمُنْتَصِراً فَنَصَرَنى، وَغَنِيّاً فَلَمْ يَسْلُبْنى، وَاَمْسَكْتُ عَنْ جَميعِ ذلِكَ فَابْتَدَاَنى، فَلَكَ الْحَمْدُ وَالشُّكْرُ، يا مَنْ اَقالَ عَثْرَتى، وَنَفَّسَ كُرْبَتى، وَاَجابَ دَعْوَتى، وَسَتَرَ عَوْرَتى، وَغَفَرَ ذُنُوبى، وَبَلَّغَنى طَلِبَتى، وَنَصَرَنى عَلى عَدُوّى، وَاِنْ اَعُدَّ نِعَمَكَ وَمِنَنَكَ وَكَرائِمَ مِنَحِكَ لا اُحْصيها، يا مَوْلاىَ اَنْتَ الَّذى مَنْنْتَ، اَنْتَ الَّذى اَنْعَمْتَ، اَنْتَ الَّذى اَحْسَنْتَ، اَنْتَ الَّذى اَجْمَلْتَ، اَنْتَ الَّذى اَفْضَلْتَ، اَنْتَ الَّذى اَكْمَلْتَ، اَنْتَ الَّذى رَزَقْتَ، اَنْتَ الَّذى وَفَّقْتَ، اَنْتَ الَّذى اَعْطَيْتَ، اَنْتَ الَّذى اَغْنَيْتَ، اَنْتَ الَّذى اَقْنَيْتَ، اَنْتَ الَّذى آوَيْتَ، اَنْتَ الَّذى كَفَيْتَ، اَنْتَ الَّذى هَدَيْتَ، اَنْتَ الَّذى عَصَمْتَ، اَنْتَ الَّذى سَتَرْتَ، اَنْتَ الَّذى غَفَرْتَ، اَنْتَ الَّذى اَقَلْتَ، اَنْتَ الَّذى مَكَّنْتَ، اَنْتَ الَّذى اَعْزَزْتَ، اَنْتَ الَّذى اَعَنْتَ، اَنْتَ الَّذى عَضَدْتَ، اَنْتَ الَّذى اَيَّدْتَ، اَنْتَ الَّذى نَصَرْتَ، اَنْتَ الَّذى شَفَيْتَ، اَنْتَ الَّذى عافَيْتَ، اَنْتَ الَّذى اَكْرَمْتَ، تَبارَكْتَ وَتَعالَيْتَ، فَلَكَ الْحَمْدُ دآئِماً، وَلَكَ الشُّكْرُ واصِباً اَبَداً، ثُمَّ اَنَا يا اِلهَى الْمُعَتَرِفُ بِذُنُوبى فَاغْفِرْها لى، اَنَا الَّذى اَسَأتُ، اَنَا الَّذى اَخْطَأتُ، اَنَا الَّذى هَمَمْتُ، اَنَا الَّذى جَهِلْتُ، اَنَا الَّذى غَفِلْتُ، اَنَا الَّذى سَهَوْتُ، اَنَا الَّذِى اعْتَمَدْتُ، اَنَا الَّذى تَعَمَّدْتُ، اَنَا الَّذى وَعَدْتُ، وَاَنَا الَّذى اَخْلَفْتُ، اَنَا الَّذى نَكَثْتُ، اَنَا الَّذى اَقْرَرْتُ، اَنَا الَّذِى اعْتَرَفْتُ بِنِعْمَتِكَ عَلَىَّ وَعِنْدى، وَاَبُوءُ بِذُنُوبى فَاغْفِرْها لى، يا مَنْ لا تَضُرُّهُ ذُنُوبُ عِبادِهِ، وهُوَ الَغَنِىُّ عَنْ طاعَتِهِمْ، وَالْمُوَفِّقُ مَنْ عَمِلَ صالِحاً مِنْهُمْ بِمَعُونَتِهِ وَرَحْمَتِه، فَلَكَ الْحَمْدُ اِلهى وَسيِّدى، اِلهى اَمَرْتَنى فَعَصَيْتُكَ، وَنَهَيْتَنى فَارْتَكَبْتُ نَهْيَكَ، فَاَصْبَحْتُ لا ذا بَرآءَة لى فَاَعْتَذِرُ، وَلاذا قُوَّة فَاَنْتَصِرَُ، فَبِأَىِّ شَىء اَسْتَقْبِلُكَ يا مَوْلاىَ، اَبِسَمْعى اَمْ بِبَصَرى، َاْم بِلِسانى، اَمْ بِيَدى اَمْ بِرِجْلى، اَلَيْسَ كُلُّها نِعَمَكَ عِندى، وَبِكُلِّها عَصَيْتُكَ يا مَوْلاىَ، فَلَكَ الْحُجَّةُ وَالسَّبيلُ عَلىَّ، يا مَنْ سَتَرَنى مِنَ الاْباءِ وَالاُْمَّهاتِ اَنْ يَزجُرُونى، وَمِنَ الْعَشائِرِ وَالاِْخْوانِ اَنْ يُعَيِّرُونى، وَمِنَ السَّلاطينِ اَنْ يُعاقِبُونى، وَلَوِ اطَّلَعُوا يا مَوْلاىَ عَلى مَا اطَّلَعْتَ عَلَيْهِ مِنّى اِذاً ما اَنْظَرُونى، وَلَرَفَضُونى وَقَطَعُونى، فَها اَنَا ذا يا اِلهى بَيْنَ يَدَيْكَ يا سَيِّدى خاضِعٌ ذَليلٌ، حَصيرٌ حَقيرٌ، لا ذُو بَرآءَة فَاَعْتَذِرَ، وَلا ذُو قُوَّة فَاَنْتَصِرَُ، وَلا حُجَّة فَاَحْتَجُّ، بِها، وَلا قائِلٌ لَمْ اَجْتَرِحْ، وَلَمْ اَعْمَلْ سُواً، وَما عَسَى الْجُحُودُ وَلَوْ جَحَدْتُ يا مَوْلاىَ يَنْفَعُنى، كَيْفَ وَاَنّى ذلِكَ وَجَوارِحى كُلُّها شاهِدَةٌ عَلَىَّ بِما قَدْ عَمِلْتُ، وَعَلِمْتُ يَقيناً غَيْرَ ذى شَكٍّ اَنَّكَ سآئِلى مِنْ عَظائِمِ الاُْمُورِ، وَاَنَّكَ الْحَكَمُ الْعَدْلُ الَّذى لا تَجُورُ، وَعَدْلُكَ مُهْلِكى، وَمِنْ كُلِّ عَدْلِكَ مَهْرَبى، فَاِنْ تُعَذِّبْنى يا اِلهى فَبِذُنُوبى بَعْدَ حُجَّتِكَ عَلَىَّ، وَاِنْ تَعْفُ عَنّى فَبِحِلْمِكَ وَجُودِكَ وَكَرَمِكَ، لا اِلهَ اِلاّ اَنْتَ سُبْحانَكَ اِنّى كُنْتُ مِنَ الظّالِمينَ، لا اِلهَ اِلاّ اَنْتَ سُبْحانَكَ اِنّى كُنْتُ مِنَ الْمُسْتَغْفِرينَ، لا اِلهَ اِلاّ اَنْتَ سُبْحانَكَ اِنّى كُنْتُ مِنَ الْمُوَحِّدينَ، لا اِلهَ اِلاّ اَنْتَ سُبْحانَكَ اِنّى كُنْتُ مِنَ الْخائِفينَ، لا اِلهَ اِلاّ اَنْتَ سُبْحانَكَ اِنّى كُنْتُ مِنَ الْوَجِلينَ، لا اِلهَ اِلاّ اَنْتَ سُبْحانَكَ اِنّى كُنْتُ مِنَ الَّراجينَ، لا اِلهَ اِلاّ اَنْتَ سُبْحانَكَ اِنّى كُنْتُ مِنَ الرّاغِبينَ، لا اِلهَ اِلاّ اَنْتَ سُبْحانَكَ اِنّى كُنْتُ مِنَ الْمُهَلِّلينَ، لا اِلهَ اِلاّ اَنْتَ سُبْحانَكَ اِنّى كُنْتُ مِنَ السّائِلينَ، لا اِلهَ اِلاّ اَنْتَ سُبْحانَكَ اِنّى كُنْتُ مِنَ الْمُسَبِّحينَ، لا اِلهَ اِلاّ اَنْتَ سُبْحانَكَ اِنّى كُنْتُ مِنَ الْمُكَبِّرينَ، لا اِلهَ اِلاّ اَنْتَ سُبْحانَكَ رَبّى وَرَبُّ آبائِىَ الاَْوَّلينَ، اَللّهُمَّ هذا ثَنائى عَلَيْكَ مُمَجِّداً، وَاِخْلاصى بِذِكْرِكَ مُوَحِّداً، وَاِقْرارى بِآلائكَ مَعَدِّداً، وَاِنْ كُنْتُ مُقِرّاً اَنّى لَمْ اُحْصِها لِكَثْرَتِها وَسُبوغِها، وَتَظاهُرِها وَتَقادُمِها اِلى حادِث، ما لَمْ تَزَلْ تَتَعَهَّدُنى بِهِ مَعَها مُنْذُ خَلَقْتَنى وَبَرَأتَنى مِنْ اَوَّلِ الْعُمْرِ، مِنَ الاِْغْنآءِ مِنَ الْفَقْرِ، وَكَشْفِ الضُّرِّ، وَتَسْبِيبِ الْيُسْرِ، وَدَفْعِ الْعُسْرِ، وَتَفريجِ الْكَرْبِ، وَالْعافِيَةِ فِى الْبَدَنِ، وَالسَّلامَةِ فِى الدّينِ، وَلَوْ رَفَدَنى عَلى قَدْرِ ذِكْرِ نِعْمَتِكَ جَميعُ الْعالَمينَ مِنَ الاَْوَّلينَ وَالاْخِرينَ،، ما قَدَرْتُ وَلاهُمْ عَلى ذلِكَ، تَقَدَّسْتَ وَتَعالَيْتَ مِنْ رَبٍّ كَريم، عَظيم رَحيم، لا تُحْصى آلاؤُكَ، وَلا يُبْلَغُ ثَنآؤُكَ، وَلا تُكافى نَعْمآؤُكَ، فَصَلِّ عَلى مُحَمَّد وَآلِ مُحَمَّد، وَاَتْمِمْ عَلَيْنا نِعَمَكَ، وَاَسْعِدْنا بِطاعَتِكَ، سُبْحانَكَ لا اِلهَ اِلاّ اَنْتَ، اَللَّهُمَّ اِنَّكَ تُجيبُ الْمُضْطَرَّ، وَتَكْشِفُ السُّوءَ، وَتُغيثُ الْمَكْرُوبَ، وَتَشْفِى السَّقيمَ، وَتُغْنِى الْفَقيرَ، وَتَجْبُرُ الْكَسيرَ، وَتَرْحَمُ الصَّغيرَ، وَتُعينُ الْكَبيرَ، وَلَيْسَ دُونَكَ ظَهيرٌ، وَلا فَوْقَكَ قَديرٌ، وَانْتَ الْعَلِىُّ الْكَبيرُ، يا مُطْلِقَ الْمُكَبِّلِ الاَْسيرِ، يا رازِقَ الطِّفْلِ الصَّغيرِ، يا عِصْمَةَ الْخآئِفِ الْمُسْتَجيرِ، يا مَنْ لا شَريكَ لَهُ وَلا وَزيرَ، صَلِّ عَلى مُحَمَّد وَآلِ مُحَمَّد، وَاَعْطِنى فى هذِهِ الْعَشِيَّةِ، اَفْضَلَ ما اَعْطَيْتَ وَاَنَلْتَ اَحَداً مِنْ عِبادِكَ، مِنْ نِعْمَة تُوليها، وَآلاء تُجَدِّدُها، وَبَلِيَّة تَصْرِفُها، وَكُرْبَة تَكْشِفُها، وَدَعْوَة تَسْمَعُها، وَحَسَنَة تَتَقَبَّلُها، وَسَيِّئَة تَتَغَمَّدُها، اِنَّكَ لَطيفٌ بِما تَشاءُ خَبيرٌ، وَعَلى كُلِّ شَىء قَديرٌ، اَللَّهُمَّ اِنَّكَ اَقْرَبُ مَنْ دُعِىَ، وَاَسْرَعُ مَنْ اَجابَ، وَاَكْرَمُ مَنْ عَفى، وَاَوْسَعُ مَنْ اَعْطى، وَاَسْمَعُ مَنْ سُئِلَ، يا رَحمنَ الدُّنْيا والاْخِرَةِ وَرحيمُهُما، لَيْسَ كَمِثْلِكَ مَسْؤولٌ، وَلا سِواكَ مَأمُولٌ، دَعَوْتُكَ فَاَجَبْتَنى، وَسَأَلْتُكَ فَاَعْطَيْتَنى، وَرَغِبْتُ اِلَيْكَ فَرَحِمْتَنى، وَوَثِقْتُ بِكَ فَنَجَّيْتَنى، وَفَزِعْتُ اِلَيْكَ فَكَفَيْتَنى، اَللَّهُمَّ فَصَلِّ عَلى مُحَمَّد عَبْدِكَ وَرَسُولِكَ وَنَبِيِّكَ، وَعَلى آلِهِ الطَّيِّبينَ الطّاهِرينَ اَجْمَعينَ، وَتَمِّمْ لَنا نَعْمآءَكَ، وَهَنِّئْنا عَطآءَكَ، وَاكْتُبْنا لَكَ شاكِرينَ، وَلاِلائِكَ ذاكِرينَ، آمينَ آمينَ رَبَّ الْعالَمينَ، اَللّهُمَّ يا مَنْ مَلَكَ فَقَدَرَ، وَقَدَرَ فَقَهَرَ، وَعُصِىَ فَسَتَرَ، وَاسْتُغْفِرَ فَغَفَرَ، يا غايَةَ الطّالِبينَ الرّاغِبينَ، وَمُنْتَهى اَمَلِ الرّاجينَ، يا مَنْ اَحاطَ بِكُلِّ شَىء عِلْماً، وَوَسِعَ الْمُسْتَقيلينَ رَأفَةً وَحِلْماً، اَللّهُمَّ اِنّا نَتَوَجَّهُ اِلَيْكَ فى هذِهِ الْعَشِيَّةِ الَّتى شَرَّفْتَها وَعَظَّمْتَها بِمُحَمَّد نَبِيِّكَ وَرَسُولِكَ، وَخِيَرَتِكَ مِنْ خَلْقِكَ، وَاَمينِكَ عَلى وَحْيِكَ، الْبَشيرِ النَّذيرِ، السِّراجِ الْمُنيرِ، الَّذى اَنْعَمْتَ بِهِ عَلَى الْمُسْلِمينَ، وَجَعَلْتَهُ رَحْمَةً لِلْعالَمينَ، اَللَّهُمَّ فَصَلِّ عَلى مُحَمَّد وَآلِ مُحَمَّد، كَما مُحَمَّدٌ اَهْلٌ لِذلِكَ مِنْكَ يا عَظيمُ فَصَلِّ عَلَيْهِ وَعَلى آلِهِ، الْمُنْتَجَبينَ الطَّيِّبينَ الطّاهِرينَ اَجْمَعينَ، وَتَغَمَّدْنا بِعَفْوِكَ عَنّا، فَاِلَيْكَ عَجَّتِ الاَْصْواتُ بِصُنُوفِ اللُّغاتِ، فَاجْعَلْ لَنا اَللّهُمَّ فى هذِهِ الْعَشِيَّةِ نَصيباً مِنْ كُلِّ خَيْر تَقْسِمُهُ بَيْنَ عِبادِكَ، وَنُور تَهْدى بِهِ، وَرَحْمَة تَنْشُرُها، وَبَرَكَة تُنْزِلُها، وَعافِيَة تُجَلِّلُها، وَرِزْق تَبْسُطُهُ، يا اَرْحَمَ الرّاحِمينَ، اَللَّهُمَّ اقْلِبْنا فى هذَا الْوَقْتِ مُنْجِحينَ مُفْلِحينَ مَبْرُورينَ غانِمينَ، وَلا تَجْعَلْنا مِنَ الْقانِطينَ، وَلا تُخْلِنا مِنْ رَحْمَتِكَ، وَلا تَحْرِمْنا ما نُؤَمِّلُهُ مِنْ فَضْلِكَ، وَلا تَجْعَلْنا مِنْ رَحْمَتِكَ مَحْرُومينَ، وَلا لِفَضْلِ ما نُؤَمِّلُهُ مِنْ عَطآئِكَ قانِطينَ، وَلا تَرُدَّنا خائِبينَ وَلا مِنْ بابِكَ مَطْرُودينَ، يا اَجْوَدَ الاَجْوَدينَ، وَاَكْرَمَ الاَْكْرَمينَ، اِلَيْكَ اَقْبَلْنا مُوقِنينَ، وَلِبَيْتِكَ الْحَرامِ آمّينَ قاصِدينَ، فَاَعِنّا عَلى مَناسِكِنا، وَاَكْمِلْ لَنا حَجَّنا، وَاْعْفُ عَنّا وَعافِنا، فَقَدْ مَدَدْنا اِلَيْكَ اَيْديَنا فَهِىَ بِذِلَّةِ الاِْعْتِرافِ مَوْسُومَةٌ، اَللَّهُمَّ فَاَعْطِنا فى هذِهِ الْعَشِيَّةِ ما سَأَلْناكَ، وَاكْفِنا مَا اسْتَكْفَيْناكَ، فَلا كافِىَ لَنا سِواكَ، وَلا رَبَّ لَنا غَيْرُكَ، نافِذٌ فينا حُكْمُكَ، مُحيطٌ بِنا عِلْمُكَ، عَدْلٌ فينا قَضآؤُكَ، اِقْضِ لَنَا الْخَيْرَ، وَاجْعَلْنا مِنْ اَهْلِ الْخَيْرِ، اَللَّهُمَّ اَوْجِبْ لَنا بِجُودِكَ عَظيمَ الاَْجْرِ، وَكَريمَ الذُّخْرِ، وَدَوامَ الْيُسْرِ، وَاغْفِرْ لَنا ذُنُوبَنا اَجْمَعينَ، وَلا تُهْلِكْنا مَعَ الْهالِكينَ، وَلا تَصْرِفْ عَنّا رَأفَتَكَ وَرَحْمَتَك، يا اَرْحَمَ الرّاحِمينَ، اَللّهُمَّ اجْعَلْنا فى هذَا الْوَقْتِ مِمَّنْ سَاَلَكَ فَاَعْطَيْتَهُ، وَشَكَرَكَ فَزِدْتَهُ، وَتابَ اِلَيْكَ فَقَبِلْتَهُ وَتَنَصَّلَ اِلَيْكَ مِنْ ذُنُوبِهِ كُلِّها فَغَفَرْتَها لَهُ يا ذَالْجَلالِ وَالاِْكْرامِ، اَللّهُمَّ وَنَقِّنا وَسَدِّدْنا واقْبَلْ تَضَرُّعَنا، يا خَيْرَ مَنْ سُئِلَ، وَيا اَرْحَمَ مَنِ اسْتُرْحِمَ، يا مَنْ لا يَخْفى عَلَيْهِ اِغْماضُ الْجُفُونِ، َولا لَحْظُ الْعُيُونِ، وَلا مَا اسْتَقَرَّ فِى الْمَكْنُونِ، وَلا مَا انْطَوَتْ عَلَيْهِ مُضْمَراتُ الْقُلُوبِ، اَلا كُلُّ ذلِكَ قَدْ اَحْصاهُ عِلْمُكَ، وَوَسِعَهُ حِلْمُكَ، سُبْحانَكَ وَتَعالَيْتَ عَمّا يَقُولُ الظّالِمُونَ عُلُوّاً كَبيراً، تُسَبِّحُ لَكَ السَّماواتُ السَّبْعُ، وَالاَْرَضُونَ وَمَنْ فيهِنَّ، وَاِنْ مِنْ شَىء اِلاّ يُسَبِّحُ بِحَمْدِكَ، فَلَكَ الْحَمْدُ وَالَْمجْدُ، وَعُلُوُّ الْجَدِّ، يا ذَالْجَلالِ وَالاِْكْرامِ، وَالْفَضْلِ وَالاِْنْعامِ، وَالاَْيادِى الْجِسامِ، وَاَنْتَ الْجَوادُ الْكَريمُ، الرَّؤُوفُ الرَّحيمُ، اَللَّهُمَّ اَوْسِعْ عَلَىَّ مِنْ رِزْقِكَ الْحَلالِ، وَعافِنى فى بَدَنى وَدينى، وَآمِنْ خَوْفى، وَاعْتِقْ رَقَبَتى مِنَ النّارِ، اَللّهُمَّ لا تَمْكُرْ بى، وَلا تَسْتَدْرِجْنى، وَلا تَخْدَعْنى، وَادْرَأ عَنّى شَرَّ فَسَقَةِ الْجِنِّ وَالاِْنْسِ.

ثمّ رفع رأسه وبصره الى السّماء وعيناه ماطرتان كأنّهما مزادتان وقال بصوت عال:

Puis il leva la tête et le regard bers le ciel, ses yeux inondés, et dit à haute voix:

يا اَسْمَعَ السّامِعينَ، يا اَبْصَرَ النّاظِرينَ، وَيا اَسْرَعَ الْحاسِبينَ، وَيا اَرْحَمَ الرّاحِمينَ، صَلِّ عَلى مُحَمَّد وَآلِ مُحَمَّد السّادَةِ الْمَيامينَ، وَاَسْأَلُكَ اَللَّهُمَّ حاجَتِى اَّلتى اِنْ اَعْطَيْتَنيها لَمْ يَضُرَّنى ما مَنَعْتَنى، وَاِنْ مَنَعْتَنيها لَمْ يَنْفَعْنى ما اَعْطَيْتَنى، اَسْأَلُكَ فَكاكَ رَقَبَتى مِنَ النّارِ، لا اِلهَ اِلاّ اَنْتَ، وَحْدَكَ لا شَريكَ لَكَ، لَكَ الْمُلْكُ، وَلَكَ الْحَمْدُ، وَاَنْتَ عَلى كُلِّ شَىء قَديرٌ، يا رَبُّ يا رَبُّ.


وكان يكرّر قوله يا رَبُّ وشغل من حضر ممّن كان حوله عن الدّعاء لانفسهم واقبلوا على الاستماع له والتّأمين على دعائه، ثمّ علت أصواتهم بالبكاء معه وغربت الشّمس وأفاض النّاس معه.

Ici se termine le du‘â’ d’al-Hussain (p) le jour de ‘Arafah. Mais Sayyid Ibn Tâwûs rajouta après la fin de ce du‘â’ qui se termine par : «yâ rab yâ rab yâ rab » (يا رَبِّ يا رَبِّ يا رَبِّ) (Ö Seigneur, ô Seigneur, ô Seigneur), ce qui suit :

اِلهى اَنَا الْفَقيرُ فى غِناىَ فَكَيْفَ لا اَكُونُ فَقيراً فى فَقْرى، اِلهى اَنَا الْجاهِلُ فى عِلْمى فَكَيْفَ لا اَكُونُ جَهُولاً فى جَهْلى، اِلهى اِنَّ اخْتِلافَ تَدْبيرِكَ، وَسُرْعَةَ طَوآءِ مَقاديرِكَ، مَنَعا عِبادَكَ الْعارِفينَ بِكَ عَنْ السُّكُونِ اِلى عَطآء، وَالْيأْسِ مِنْكَ فى بَلاء، اِلهى مِنّى ما يَليقُ بِلُؤُمى وَمِنْكَ ما يَليقُ بِكَرَمِكَ، اِلهى وَصَفْتَ نَفْسَكَ بِاللُّطْفِ وَالرَّأْفَةِ لى قَبْلَ وُجُودِ ضَعْفى، اَفَتَمْنَعُنى مِنْهُما بَعْدَ وُجُودِ ضَعْفى، اِلهى اِنْ ظَهَرَتِ الَْمحاسِنُ مِنّى فَبِفَضْلِكَ، وَلَكَ الْمِنَّةُ عَلَىَّ، وَاِنْ ظَهَرْتِ الْمَساوىُ مِنّى فَبِعَدْلِكَ، وَلَكَ الْحُجَّةُ عَلَىَّ اِلهى كَيْفَ تَكِلُنى وَقَدْ تَكَفَّلْتَ لى، وَكَيْفَ اُضامُ وَاَنْتَ النّاصِرُ لى، اَمْ كَيْفَ اَخيبُ وَاَنْتَ الْحَفِىُّ بى، ها اَنَا اَتَوَسَّلُ اِلَيْكَ بِفَقْرى اِلَيْكَ، وَكَيْفَ اَتَوَسَّلُ اِلَيْكَ بِما هُوَ مَحالٌ اَنْ يَصِلَ اِلَيْكَ، اَمْ كَيْفَ اَشْكُو اِلَيْكَ حالى وَهُوَ لا يَخْفى عَلَيْكَ، اَمْ كَيْفَ اُتَرْجِمُ بِمَقالى وَهُوَ مِنَكَ بَرَزٌ اِلَيْكَ، اَمْ كَيْفَ تُخَيِّبُ آمالى وَهِىَ قَدْ وَفَدَتْ اِلَيْكَ، اَمْ كَيْفَ لا تُحْسِنُ اَحْوالى وَبِكَ قامَتْ، اِلهى ما اَلْطَفَكَ بى مَعَ عَظيمِ جَهْلى، وَما اَرْحَمَكَ بى مَعَ قَبيحِ فِعْلى، اِلهى ما اَقْرَبَكَ مِنّى وَاَبْعَدَنى عَنْكَ، وَما اَرْاَفَكَ بى فَمَا الَّذى يَحْجُبُنى عَنْكَ، اِلهى عَلِمْتُ بِاِخْتِلافِ الاْثارِ، وَتَنقُّلاتِ الاَْطْوارِ، اَنَّ مُرادَكَ مِنّى اَنْ تَتَعَرَّفَ اِلَىَّ فى كُلِّ شَىء، حَتّى لا اَجْهَلَكَ فى شَىء، اِلهى كُلَّما اَخْرَسَنى لُؤْمى اَنْطَقَنى كَرَمُكَ، وَكُلَّما آيَسَتْنى اَوْصافى اَطْمَعَتْنى مِنَنُكَ، اِلهى مَنْ كانَتْ مَحاسِنُهُ مَساوِىَ، فَكَيْفَ لا تَكُونُ مُساويهِ مَساوِىَ، وَمَنْ كانَتْ حَقايِقُهُ دَعاوِىَ، فَكَيْفَ لا تَكُونُ دَعاوِيَهِ دَعاوِىَ، اِلهى حُكْمُكَ النّافِذُ، وَمَشِيَّتُكَ الْقاهِرَةُ لَمْ يَتْرُكا لِذى مَقال مَقالاً، وَلا لِذى حال حالاً، اِلهى كَمْ مِنْ طاعَة بَنَيْتُها، وَحالَة شَيَّدْتُها، هَدَمَ اِعْتِمادى عَلَيْها عَدْلُكَ، بَلْ اَقالَنى مِنْها فَضْلُكَ، اِلهى اِنَّكَ تَعْلَمُ اَنّى وَاِنْ لَمْ تَدُمِ الطّاعَةُ مِنّى فِعْلاً جَزْماً فَقَدْ دامَتْ مَحَبَّةً وَعَزْماً، اِلهى كَيْفَ اَعْزِمُ وَاَنْتَ الْقاهِرُ، وَكَيْفَ لا اَعْزِمُ وَاَنْتَ الاْمِرُ، اِلهى تَرَدُّدى فِى الاْثارِ يُوجِبُ بُعْدَ الْمَزارِ، فَاجْمَعْنى عَلَيْكَ بِخِدْمَة تُوصِلُنى اِلَيْكَ، كَيْفَ يُسْتَدَلُّ عَلَيْكَ بِما هُوَ فى وُجُودِهِ مُفْتَقِرٌ اِلَيْكَ، اَيَكُونُ لِغَيْرِكَ مِنَ الظُّهُورِ ما لَيْسَ لَكَ، حَتّى يَكُونَ هُوَ الْمُظْهِرَ لَكَ، مَتى غِبْتَ حَتّى تَحْتاجَ اِلى دَليل يَدُلُّ عَليْكَ، وَمَتى بَعُدْتَ حَتّى تَكُونَ الاْثارُ هِىَ الَّتى تُوصِلُ اِلَيْكَ، عَمِيَتْ عَيْنٌ لا تَراكَ عَلَيْها رَقيباً، وَخَسِرَتْ صَفْقَةُ عَبْد لَمْ تَجْعَلْ لَهُ مِنْ حُبِّكَ نَصيباً، اِلهى اَمَرْتَ بِالرُّجُوعِ اِلَى الاْثارِ فَاَرْجِعْنى اِلَيْكَ بِكِسْوَةِ الاَْنْوارِ، وَهِدايَةِ الاِْسْتِبصارِ، حَتّى اَرْجَعَ اِلَيْكَ مِنْها كَما دَخَلْتُ اِلَيْكَ مِنْها، مَصُونَ السِّرِّ عَنِ النَّظَرِ اِلَيْها، وَمَرْفُوعَ الْهِمَّةِ عَنِ الاِْعْتِمادِ عَلَيْها، اِنَّكَ عَلى كُلِّ شَىء قَديرٌ، اِلهى هذا ذُلّى ظاهِرٌ بَيْنَ يَدَيْكَ، وَهذا حالى لا يَخْفى عَلَيْكَ، مِنْكَ اَطْلُبُ الْوُصُولُ اِلَيْكَ، َوِبَكَ اَسْتَدِلُّ عَلَيْكَ، فَاهْدِنى بِنُورِكَ اِلَيْكَ، وَاَقِمْنى بِصِدْقِ الْعُبُودِيَّةِ بَيْنَ يَدَيْكَ، اِلهى عَلِّمْنى مِنْ عِلْمِكَ الَْمخْزُونِ، وَصُنّى بِسِتْرِكَ الْمَصُونِ، اِلهى حَقِّقْنى بِحَقائِقِ اَهْلِ الْقُرْبِ، وَاسْلُكْ بى مَسْلَكَ اَهْلِ الْجَذْبِ، اِلهى اَغْنِنى بِتَدْبيرِكَ لى عَنْ تَدْبيرى، وَبِاخْتِيارِكَ عَنِ اخْتِيارى، وَاَوْقِفْنى عَلى مَراكِزِ اضْطِرارى، اِلهى اَخْرِجْنى مِنْ ذُلِّ نَفْسى، وَطَهِّرْنى مِنْ شَكّى وَشِرْكى قَبْلَ حُلُولِ رَمْسى، بِكَ اَنْتَصِرُ فَانْصُرْنى، وَعَلَيْكَ اَتَوَكَّلُ فَلا تَكِلْنى، وَاِيّاكَ اَسْأَلُ فَلا تُخَيِّبْنى، وَفى فَضْلِكَ اَرْغَبُ فَلا تَحْرِمْنى، وَبِجَنابِكَ اَنْتَسِبُ فَلا تُبْعِدْنى، وَبِبابِكَ اَقِفُ فَلا تَطْرُدْنى، اِلهى تَقَدَّسَ رِضاكَ اَنْ يَكُونَ لَهُ عِلَّةٌ مِنْكَ، فَكَيْفَ يَكُونُ لَهُ عِلَّةٌ مِنّى، اِلهى اَنْتَ الْغِنىُّ بِذاتِكَ اَنْ يَصِلَ اِلَيْكَ النَّفْعُ مِنْكَ، فَكَيْفَ لا تَكُونُ غَنِيّاً عَنّى، اِلهى اِنَّ الْقَضآءَ وَالْقَدَرَ يُمَنّينى، وَاِنَّ الْهَوى بِوَثائِقِ الشَّهْوَةِ اَسَرَنى، فَكُنْ اَنْتَ النَّصيرَ لى، حَتّى تَنْصُرَنى وَتُبَصِّرَنى، وَاَغْنِنى بِفَضْلِكَ حَتّى اَسْتَغْنِىَ بِكَ عَنْ طَلَبى، اَنْتَ الَّذى اَشْرَقْتَ الاَْنْوارَ فى قُلُوبِ اَوْلِيآئِكَ حَتّى عَرَفُوكَ وَوَحَّدوكَ، وَاَنْتَ الَّذى اَزَلْتَ الاَْغْيارَ عَنْ قُلُوبِ اَحِبّائِكَ حَتّى لَمْ يُحِبُّوا سِواكَ، وَلَمْ يَلْجَأوا اِلى غَيْرِكَ، اَنْتَ الْمُوْنِسُ لَهُمْ حَيْثُ اَوْحَشَتْهُمُ الْعَوالِمُ، وَاَنْتَ الَّذى هَدَيْتَهُمْ حَيْثُ اسْتَبانَتْ لَهُمُ الْمَعالِمُ، ماذا وَجَدَ مَنْ فَقَدَكَ، وَمَا الَّذى فَقَدَ مَنْ وَجَدَكَ، لَقَدْ خابَ مَنْ رَضِىَ دُونَكَ بَدَلاً، وَلَقَدْ خَسِرَ مَنْ بَغى عَنْكَ مُتَحَوِّلاً، كَيْفَ يُرْجى سِواكَ وَاَنْتَ ما قَطَعْتَ الاِْحْسانَ، وَكَيْفَ يُطْلَبُ مِنْ غَيْرِكَ وَاَنْتَ ما بَدَّلْتَ عادَةَ الاِْمْتِنانِ، يا مَنْ اَذاقَ اَحِبّآءَهُ حَلاوَةَ الْمُؤانَسَةِ، فَقامُوا بَيْنَ يَدَيْهِ مُتَمَلِّقينَ، وَيا مَنْ اَلْبَسَ اَوْلِياءَهُ مَلابِسَ هَيْبَتِهِ، فَقامُوا بَيْنَ يَدَيْهِ مُسْتَغْفِرينَ، اَنْتَ الذّاكِرُ قَبْلَ الذّاكِرينَ، وَاَنْتَ الْبادى بِالاِْحْسانِ قَبْلَ تَوَجُّهِ الْعابِدينَ، وَاَنْتَ الْجَوادُ بِالْعَطآءِ قَبْلَ طَلَبِ الطّالِبينَ، وَاَنْتَ الْوَهّابُ ثُمَّ لِما وَهَبْتَ لَنا مِنَ الْمُسْتَقْرِضينَ، اِلهى اُطْلُبْنى بِرَحْمَتِكَ حَتّى اَصِلَ اِلَيْكَ، وَاجْذِبْنى بِمَنِّكَ حَتّى اُقْبِلَ عَلَيْكَ، اِلهى اِنَّ رَجآئى لا يَنْقَطِعُ عَنْكَ وَاِنْ عَصَيْتُكَ، كَما اَنَّ خَوْفى لا يُزايِلُنى وَاِنْ اَطَعْتُكَ، فَقَدْ دَفَعْتَنِى الْعَوالِمُ اِلَيْكَ، وَقَدْ اَوْقَعَنى عِلْمى بِكَرَمِكَ عَلَيْكَ، اِلهى كَيْفَ اَخيبُ وَاَنْتَ اَمَلى، اَمْ كَيْفَ اُهانُ وَعَلَيْكَ مُتَكَّلى، اِلهى كَيْفَ اَسْتَعِزُّ وَفِى الذِّلَّةِ اَرْكَزْتَنى، اَمْ كَيْفَ لا اَسْتَعِزُّ وَاِلَيْكَ نَسَبْتَنى، اِلهى كَيْفَ لا اَفْتَقِرُ وَاَنْتَ الَّذى فِى الْفُقَرآءِ اَقَمْتَنى، اَمْ كَيْفَ اَفْتَقِرُ وَاَنْتَ الَّذى بِجُودِكَ اَغْنَيْتَنى، وَاَنْتَ الَّذى لا اِلهَ غَيْرُكَ تَعَرَّفْتَ لِكُلِّ شَىء فَما جَهِلَكَ شَىءُ، وَاَنْتَ الَّذى تَعَرَّفْتَ اِلَىَّ فى كُلِّ شَىء، فَرَاَيْتُكَ ظاهِراً فى كُلِّ شَىء، وَاَنْتَ الظّاهِرُ لِكُلِّ شَىء، يا مَنِ اسْتَوى بِرَحْمانِيَّتِهِ فَصارَ الْعَرْشُ غَيْباً فى ذاِتِهِ، مَحَقْتَ الاْثارَ بِالاْثارِ، وَمَحَوْتَ الاَْغْيارَ بِمُحيطاتِ اَفْلاكِ الاَْنْوارِ، يا مَنِ احْتَجَبَ فى سُرادِقاتِ عَرْشِهِ عَنْ اَنْ تُدْرِكَهُ الاَْبْصارُ، يا مَنْ تَجَلّى بِكَمالِ بَهآئِهِ، فَتَحَقَّقتْ عَظَمَتُهُ مَنْ الاِْسْتِوآءَ، كَيْفَ تَخْفى وَاَنْتَ الظّاهِرُ، اَمْ كَيْفَ تَغيبُ وَاَنْتَ الرَّقيبُ الْحاضِرُ، اِنَّكَ عَلى كُلِّ شَىء قَدير، وَالْحَمْدُ للهِ وَحْدَهُ.

En bref, le meilleur des actes de piété en ce jour c’est le du ‘â’. Ce jour se détache d’ailleurs des autres jours comme étant le jour de du‘â’ dans pendant lequel on doit prier beaucoup pour les les frères croyants, les vivants et les morts.

De même il est recommandé de lire la troisième ziyârah universelle (al-Ziyârah al-Jami ‘ah al-Thâlithah[ix][9]). Et à la fin du jour de ‘arafah il est recommandé de dire :

يا رَبِّ انَّ ذُنُوبى لا تَضُرُّكَ، وَاِنَّ مَغْفِرَتَكَ لى لا تَنْقُصُكَ، فَاَعْطِنى ما لا يَنْقُصُكَ، وَاغْفِرْ لى ما لا يَضُرُّكَ

Yâ rab! Inna thunûbî lâ tadhurruka, wa inna magh-firataka lî lâ tunqiçuka, fa-‘tinnî mâ lâ yunqiçuka wa-gh-fir lî mâ lâ yadhurruka

(Ö Seigneur ! Certes mes péchés ne sauraient Te nuire, et Ton pardon pour moi ne saurait Te diminuer! Donne-moi donc ce qui ne Te diminue pas et pardonne-moi ce qui ne Te nuit pas!)

Et :

Allâhumma lâ tahrimnî khayra mâ ‘indaka li-charri mâ ‘indî, fa-inanta lam tarhamnî bi-ta‘abî wa naçabî falâ tahrimnî ajr-al-muçâi ‘alâ muçîbatihi

اَللّـهُمَّ لا تَحْرِمْنى خَيْرَ ما عِنْدَكَ لِشَرِّ ما عِنْدى فَاِنْ اَنْتَ لَمْ تَرْحَمْنى بِتَعَبى وَنَصَبى فَلا تَحْرِمْنى اَجْرَ الْمُصابِ عَلى مُصيبَتِهِ.

(Ô mon Dieu! Ne me prive pas du meilleur de ce que Tu possèdes à cause du pire de ce qu’ai, car si Tu ne me fais pas miséricorde pour ma fatigue et de mon épuisement, ne me prive pas de la rétribution due à l’affligé pour son affliction).

Il est enfin très important de ne pas manquer la lecture du du‘â’ al-‘Acharât suivant , juste avant le coucher du soleil dont la lecture est prescrit d’ailleurs pour tous les matins et les soirs et dont le meilleur temps de lectue est le vendredi avant le maghrib:

DU‘â’ al-‘Acharât

بِسمِ اللّهِ الرَّحمنِ الرَّحيمِ

دُعاء العَشَرات

سُبْحانَ اللهِ وَالْحَمْدُ للهِ وَلا اِلـهَ إلاّ اللهُ وَاللهُ اَكبَرُ وَلا حَوْلَ ولا قُوَّةَ إلاّ بِاللهِ الْعَلِيِّ الْعَظِيم، سُبْحانَ اللهِ آناءَ اللَّيْلِ وَاَطْرافَ النَّهارِ، سُبْحانَ اللهِ بِالْغُدُوِّ وَالاصالِ، سُبْحانَ اللهِ بِالْعَشِيِّ وَالاِْبكارِ، سُبْحانَ اللهِ حينَ تُمْسُونَ وَحينَ تُصْبِحُونَ وَلَهُ الْحَمْدُ فِي السَّماواتِ وَالاَْرْضِ وَعَشِيَّاً وَحينَ تُظْهِرُونَ، يُخْرِجَ الْحَيَّ مِنَ الْمَيِّتِ وَيُخْرِجُ الْمَيِّتَ مِنَ الْحَيِّ وَيُحْييِ الاَْرْضَ بَعْدَ مَوْتِها وَكَذلِكَ تُخْرَجُونَ، سُبْحانَ رَبِّكَ رَبِّ الْعِزَّةِ عَمّا يَصِفُونَ وَسَلامٌ عَلَى المُرْسَلينَ وَالْحَمْدُ للهِ رَبِّ الْعالَمِينَ، سُبْحانَ ذِي المُلْكِ وَالْمَلَكُوتِ، سُبْحانَ ذِي الْعِزَّةِ وَالْجَبَرُوتِ، سُبْحَانَ ذِي الْكِبْرِياءِ وَالْعَظَمَةِ الْمَلِكِ الْحَقِّ المُهَيْمِنِ (الْمُبينِ) الْقُدُّوسِ، سُبْحانَ الله الْمَلِكِ الْحَيِّ الَّذِي لا يَمُوتُ، سُبْحانَ اللهِ الْمَلِكِ الْحَيِّ الْقُدُّوسِ، سُبْحانَ الْقائِمِ الْدّائِمِ، سُبْحانَ الْدّائِمِ القائِمِ، سُبحَانَ رَبِّيَ الْعَظيِمِ، سُبْحانَ رَبِّيَ الاَْعْلى، سُبْحانَ الْحَيِّ القَيُّومِ، سُبْحانَ الْعَلِيِّ الاَْعْلى، سُبْحانَهُ وَتَعالى، سُبُّوحٌ قُدُّوسٌ رَبُّنا وَرَبُّ الْمَلائِكَةِ وَالرُّوحِ، سُبْحانَ الدّائِمِ غَيْرِ الْغَافِلِ، سُبْحانَ الْعالِمِ بِغَيْرِ تَعْلِيم، سُبْحانَ خالِقِ ما يُرى، ومَا لا يُرى سُبْحانَ الَّذي يُدْرِكُ الاَْبْصارَ وَلا تُدْرِكُهُ الاْبْصارُ وَهُوَ اللَّطيفُ الْخَبِيرُ، اَللّـهُمَّ إنّي اَصْبَحْتُ مِنْكَ في نِعْمَة وَخَيْر وَبَرَكَة وَعافِيَة فَصَلِّ عَلى مُحَمَّد وَآلِهِ وَاَتْمِمْ عَلَيَّ نِعْمَتَكَ وَخَيْرَكَ وَبَرَكاتِكَ وَعافِيَتِكَ بِنَجاة مِنَ الْنَّارِ، وَارْزُقْنِي شُكْرَكَ وَعافِيَتَكَ وَفَضْلَكَ وَكَرامَتَكَ اَبَداً ما اَبْقَيْتَنِي، اَللّـهُمَّ بِنُورِكَ اهْتَدَيْتُ وَبِفَضْلِكَ اسْتَغْنَيْتُ وَبِنِعْمَتِكَ اَصْبَحْتُ وَاَمْسَيْتُ، اَللّـهُمَّ اِنّي اُشْهِدُكَ وَكَفى بِكَ شَهِيداً وَاُشْهِدُ مَلائِكَتِكَ واَنْبِياءِكَ وَرُسُلَكَ وَحَمَلَةَ عَرْشِكَ وَسُكَّانَ سَماواتِكَ وَاَرْضِكَ (وَاَرَضيكَ) وَجَميعَ خَلْقِكَ بِاَنَّكَ اَنْتَ اللهُ لا اِلـهَ إلاّ اَنْتَ وَحْدَكَ لا شَرِيكَ لَكَ واَنَّ مُحَمَّداً صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَآلِهِ عَبْدُكَ وَرَسُولُكَ وَاَنَّكَ عَلى كُلِّ شَيء قَدِيرٌ، تُحْيي وَتُميتُ وَتُميتُ وتُحْيي وَاَشْهَدُ اَنَّ الْجَنَّةَ حَقٌّ وَاَنَّ النَّارَ حَقٌّ، وَ (اَنَّ) النُّشُورَ حَقٌّ، وَالْسَّاعَهَ اتِيَةٌ لا رَيْبَ فيهَا، وَاَنَّ اللهَ يَبْعَثُ مَنْ فِي القُبُورِ، وَاَشْهَدُ اَنَّ عَلِيَّ بْنَ اَبي طالِب اَميرُ الْمُؤْمِنِينَ حَقّاً حَقّاً، وَاَنَّ الاْئِمَّةَ مِنْ وُلْدِهِ هُمُ الاْئمَّةُ الهُداةُ الْمَهْدِيُّونَ غَيْرُ الضّالّينَ وَلاَ المُضِلِّينَ وَاَنَّهُمْ أَوْلِياؤٌكَ الْمُصْطَفَوْنَ وَحِزْبُكَ الْغالِبُونَ وَصِفْوَتُكَ وَخِيَرَتُكَ مِنْ خَلْقِكَ وَنُجَباؤُكَ الَّذِينَ انْتَجَبْتَهُمْ لِدينِكَ وَاخْتَصَصْتَهُمْ مِنْ خَلْقِكَ، واصْطَفْيَتَهُمْ عَلى عِبادِكَ، وَجَعَلْتَهُمْ حُجَّةً عَلَى العالَمينَ صَلَواتُكَ عَلَيْهِمْ والسَّلامُ وَرَحْمةُ اللهِ وَبَرَكاتُهُ، اَللّـهُمَّ اكْتُبْ لي هذِهِ الشَّهادَهَ عِنْدَكَ حَتّى تُلَقِّنّيهاَ يَوْمَ الْقِيامَةِ وَانْتَ عَنّى راض اِنَّكَ عَلى ما تَشاءُ قَديرٌ، اَللّـهُمَّ لَكَ الْحَمدُ حَمداً يَصْعَدُ اَوَّلُهُ وَلا يَنْفَدُ اخِرُهُ، اَللّـهُمَّ لَكَ الْحَمدُ حَمْداً تَضَعُ لَكَ السَّماءُ كَنَفَيْها (كَتْفَيْها) وَتُسَبِّحُ لَكَ الاْرْضُ وَمَنْ عَلَيْها، اَللّـهُمَّ لَكَ الْحَمْدُ حَمْداً سَرْمَداً اَبَداً لاَ انْقِطاعَ لَهُ وَلا نَفادَ وَلَكَ يَنْبَغي وَاِلَيْكَ يَنْتَهي فِيَّ وَعَلَيَّ وَلَدَيَّ وَمَعي وَقَبْلي وَبَعْدي وَاَمامِي وَفَوْقي وَتَحْتي وَاِذا مِتُّ وَبَقيتُ فَرْداً وَحيداً ثُمَّ فَنيِتُ، وَلَكَ الْحَمْدُ اِذا نُشِرْتُ وَبُعِثْتُ يا مَوْلايَ. اَللّـهُمَّ وَلَكَ الْحَمْدُ وَلَكَ الشُّكْرُ بِجَميعِ مَحامِدِكَ كُلِّها عَلى جَميعِ نَعْمائِكَ كُلِّها حَتّى يَنْتَهِيَ الْحَمْدُ اِلى ما تُحِبُّ رَبَّنا وَتَرْضى، اَللّـهُمَّ لَكَ الْحَمْدُ عَلى كُلِّ اَكْلَة وَشِربَة وَبَطْشَة وَقَبْضَة وَبَسْطَة وَفي كُلِّ مَوْضِعِ شَعْرَة، اَللّـهُمَّ لَكَ الْحَمْدُ حَمْداً خالِداً مَعَ خُلُودِكَ ولَكَ الْحَمْدُ حَمْداً لا مُنْتَهى لَهُ دُونَ عِلْمِكَ وَلَكَ الْحَمْدُ حمداً أمدَ لهُ دُونَ مشيَّتِكَ، وَلَكَ الحمدُ حَمداً لا أخرَ لقائِلهِ إلاّ رِضاكَ وَلَكَ الْحَمْدُ عَلى حِلْمِكَ بَعْدَ عِلْمِكَ وَلَكَ الْحَمْدُ عَلى عَفِْوكَ بَعْدَ قُدرَتِكَ وَلَكَ الْحَمْدُ باعِثَ الْحَمْدِ وَلَكَ الْحَمْدِ وارِثَ الْحَمْدُ ولَكَ الْحَمْدُ بَديعَ الْحَمْدِ وَلَكَ الْحَمْدُ مُنْتَهَى الْحَمْدِ وَلَكَ الْحَمْدِ مُبتَدِعَ الْحَمْدِ وَلَكَ الْحَمْدُ مُشْتَرِيَ الْحَمْدِ وَلَكَ الْحَمْدُ وَلِيَّ الْحَمْدِ وَلَكَ الْحَمْدُ قَديمَ الْحَمْدِ وَلَكَ الْحَمْدُ صادِقَ الوَعْدِ وَفِيَّ الْعَهْدِ عَزيزَ الجُنْدِ قائِمَ الَْمجْدِ وَلَكَ الْحَمْدُ رَفيعَ الدَّرَجاتِ مُجيبَ الدَّعَواتِ مُنزِلَ (مُنَزَّلِ) الاْياتِ مِنْ فَوْقِ سَبْعِ سَماوات عَظيمَ الْبَرَكاتِ مُخْرِجَ النُّورِ مِنَ الظُّلُماتِ مَنْ فِي الظُّلُماتِ ومٌخْرِجَ اِلىَ النُّورِ، مُبَدِّلَ السَّيِّئاتِ حَسَنات، وَجاعِلَ الْحَسَناتِ دَرَجات، اَللّـهُمَّ لَكَ الْحَمْدُ غافِرَ الذَّنْبِ وَقابِلَ التَّوْبِ شَديدَ الْعِقابِ ذَا الطَّوْلِ، لا اِلـهَ إلاّ اَنْتَ اِلَيْكَ الْمَصيرُ، اَللّـهُمَّ لَكَ الْحَمْدُ فِي الَّليْلِ اِذا يَغْشى، وَلَكَ الْحَمْدُ فِي النَّهارِ اِذا تَجَلّى، وَلَكَ الْحَمْدُ فِي الاخِرَةِ وَالاُْولى، وَلَكَ الْحَمْدُ عَدَدَ كُلِّ نَجْم وَمَلَك فِي السَّماءِ، وَلَكَ الْحَمْدُ عَدَدَ الثَّرى وَالْحَصى وَالنَّوى، وَلَكَ الْحَمْدُ عَدَدَ ما في جَوِّ الَّسماءِ، وَلَكَ الْحَمْدُ عَدَدَ ما فى جَوْفِ الارْضِ، وَلَكَ الْحَمْدُ عَدَدَ اَوْزانِ مِياهِ الْبِحارِ، وَلَكَ الْحَمْدُ عَدَدَ اَوْراقِ الاَْشْجارِ، وَلَكَ الْحَمْدُ عَدَدَ ما عَلى وَجْهِ الاَْرْضِ، وَلَكَ الْحَمْدُ عَدَدَ ما اَحْصى كِتابُكَ، وَلَك الْحَمْدُ عَدَدَ ما اَحاطَ بِهِ عِلْمُكَ، وَلَكَ الْحَمْدُ عَدَدَ الاِْنْسِ وَالْجِنِّ وَالْهَوامِّ وَالطَّيْرِ وَالْبَهائِمِ والسِّباعِ، حَمْداً كثيراً طَيِّباً مُباركاً فِيهِ كَما تُحِبُّ رَبَّنا وَتَرْضى، وَكَما يَنْبَغي لِكَرَمِ وَجْهِكَ وَعِزِّ جَلالِكَ. ثمّ تقول عشراً: لا اِلـهَ إلاّ اللهُ وَحْدَهُ لا شَريكَ لَهُ، لَهُ الْمُلْكُ وَلَهُ الْحَمْدُ وَهُوَ اللَّطيفُ الْخَبيرُ. وعشراً: لا اِلـهَ إلاّ اللهُ وَحْدَهُ لا شَريكَ لَهُ، لَهُ الْمُلْكُ وَلَهُ الْحَمْدُ يُحْيي وَيُميتُ ويُميتُ وَيُحْيي وَهُوَ حَيٌّ لا يَمُوتُ بِيَدِهِ الْخَيْرُ وَهُوَ عَلى كُلِّ شَيء قَديرٌ. وعشراً: اَسْتَغْفِرُ اللهَ الَّذِي لا اِلـهَ إلاّ هُوَ الْحَيُّ الْقَيُّومُ وَاَتُوبُ اِلَيْهِ. وعشراً: يا اَللهُ يا اَللهُ، وعشراً: يا رَحْمنُ يا رَحْمنُ وعشراً: يا رَحيمُ يا رَحيمُ وعشراً: يا بَديعُ السَّماواتِ وَالاَْرْضِ وعشراً: يا ذَا الْجَلالِ وَالاِْكْرامِ وَعشراً: يا حَنّانُ يا مَنّانُ وَعَشراً: يا حيُّ يا قَيُّومُ وعشراً: يا حَيُّ لا اِلـهَ إلاّ اَنْتَ وعشراً: يا اَللهُ يا لا اِلـهَ إلاّ اَنْتَ وَعشراً: بِسْمِ اللهِ الرَّحْمنِ الرَّحِيمِ وعشراً: اَللّـهُمَّ صَلِّ عَلى مُحَمَّد وَآلِ مُحَمَّد وعشراً: اَللّـهُمَّ افْعَلْ بي ما اَنْتَ اَهْلُهُ وعشراً: آمينَ آمين َوعشراً: قُلْ هُوَ اللهُ اَحَدٌ ثمّ تقول: اَللّـهُمَّ اصْنَعْ بي ما اَنتَ اَهْلُهُ وَلا تَصْنَعُ بي ما اَنَا اَهْلُهُ فَاِنَّكَ اَهْلُ التَّقْوى وَاَهْلُ الْمَغْفِرَةِ، وَاَنَا اَهْلُ الذُّنُوبِ وَالْخَطايا فَارْحَمْني يا مَوْلايَ وَاَنْتَ اَرْحَمُ الرّاحِمينَ.

Et Dire aussi 10 fois :

لا حَوَلَ وَلا قُوَّهَ إلاّ بِاللهِ تَوَكَّلْتُ عَلَى الْحَيِّ الَّذي لا يَمُوُتُ وَالْحَمْدُ للهِ الَّذي لَمْ يَتَّخِذْ وَلَداً وَلَمْ يَكُنْ لَهُ شَريكٌ في الْمُلْكِ وَلَمْ يَكُنْ لَهُ وَلِيٌّ مِنَ الذُّلِّ وَكَبِّرْهُ تَكْبيراً

Louange à Allah, Seigneur des mondes!

O Allah, à Toi la Louange, Innovateur/Créateur des cieux et de la terre, Maître de la Majesté et de la Munificence, Seigneur des seigneurs, Dieu de tout ce qui est déifié, Créateur de toute créature, Héritier [suprême] de toute chose, rien ne Lui ressemblant, la connaissance d’aucune chose ne Lui échappant, Il englobe toute chose et Il est Vigilant sur toute chose!

Tu es Allah, Point de divinité autre que Toi, Tu es l’Un, l’Unique, le Singulier, le Singularisé.

Tu es Allah, point de divinité autre que Toi, le Généreux, le Très-Offrant, l’Incommesurable, le Superbe, le Grand, le Fier.

Tu es Allah, point de divinité autre que Toi, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux, le Très-Savant, le Très-Sage.

Tu es Allah, point de divinité autre que Toi, le Généreux, le plus Généreux, le Perpétuel, le plus Perpétuel.

Tu es Allah, point de divinité autre que Toi, le Premier avant tout un et le Dernier après tout nombre.

Tu es Allah, point de divinité autre que Toi, le Proche dans sa Hauteur et le Très-Haut dans Sa Proximité.

Tu es Allah, point de divinité autre que Toi, le Maître de la Splendeur, de la Gloire, de la Grandeur et de la Louange.

Tu es Allah, point de divinité autre que Toi, le Maître de la Splendeur, de la Gloire, de la Grandeur et de la Louange.

Tu es Allah, point de divinité autre que Toi, qui as créé les choses d’aucune origine, qui as modelé ce que Tu as modelé sans aucun modèle, qui as inventé Tes Inventions sans imitation.

C’est Toi qui as fixé la mesure de toute chose, qui as (beaucoup) facilité toute chose et bien arrangé ce qui est en dessous de Toi.

C’est Toi qu’aucun associé n’aide dans Ta création, qu’aucun suppléant n’assiste dans Ton Ordre et qui n’as pas de témoin ni de semblable.

C’est Toi qui as voulu et ce que Tu as voulu est irrévocable, qui as décrété de façon immuable est Justice, qui as jugé et ce que tu as jugé est Equité.

C’est Toi qu’aucun lieu ne renferme, au pouvoir duquel aucune autorité ne s’oppose, à qui aucune preuve, aucune évidence ne résistent.

C’est Toi qui as dénombré toute chose, qui as placé un terme à toute chose, qui as fixé la mesure de toute chose.

C’est Toi dont l’Identité ne peut être [saisie] par les conjectures, dont la Modalité ne peut être [saisie] par les entendements, dont l’emplacement de la Localisation ne peut être atteint par les regards.

C’est Toi que rien ne limite pour que Tu sois limité, que rien ne représente pour que Tu sois présent, que rien n’engendre pour que Tu sois engendré.

C’est toi qui n’as pas d’adversaire qui Te résisterait, ni de semblable qui Te multiplierait, ni d’égal qui Te contrecarrerait.

C’est Toi qui as commencé, inventé, innové, créé (de rien) et perfectionné ce que Tu as fabriqué.

Gloire à Toi! Combien est majestueux Ton Ordre, combien est sublime Ta Place dans les endroits, combien est éclatante de vérité Ta Loi!

Gloire à Toi! Subtil, combien Subtil! Bon, combien Bon! Sage, combien Sage!

Gloire à Toi! Roi combien inaccessible! Généreux, combien Prodigue! Elevé, combien Elevé! Détenteur de la Splendeur, de la Gloire, de la Grandeur et de La Louange!

Gloire à Toi! Tu as répandu Tes Richesses, la guidance a été connue grâce à Toi, aussi celui qui T’a recherché pour l’Au-delà et pour ce monde-ci, T’a trouvé!

Gloire à Toi! Ce qui passe dans Ton Savoir T’est soumis, ce qui est au-dessous de Ton Trône s’abaisse devant Ta Grandeur et toute Ta création se laisse se soumettre à Toi!

Gloire à Toi qui n’es pas senti, ni tâté, ni touché, qui n’es pas abusé, dont [le Pouvoir] n’est pas retiré, qui n’est pas contesté, ni rivalisé, ni disputé, ni trahi, ni dupé!

Gloire à Toi! Ta voie est aplanie, Ton Ordre est Guidance et Tu es Vivant, Impénétrable.

Gloire à Toi! Ta Parole est Jugement, Ton Décret immuable est Sentence irrévocable et Ta Volonté Résolution.

Gloire à Toi! Nul ne s’oppose à Ta Volonté ni ne change Tes Propos!

Gloire à Toi! Celui qui subjugue les seigneurs, possède des signes éclatants, édifie les cieux et crée les âmes!

A Toi la Louange, Louange qui dure de Ta Pérennité!

A Toi la Louange, Louange éternelle par Tes Bienfaits!

A Toi la Louange, Louange qui équivaut à Ta Fabrication!

A Toi la Louange, Louange qui augmente Ta Satisfaction!

A Toi la Louange, Louange avec la louange de tout ce qui loue, Remerciement que le remerciement de tout ce qui remercie est dans l’incapacité de réaliser; Louange qu’il ne faudrait que pour Toi et avec laquelle on ne se rapprocherait que de Toi; Louange par laquelle la première reste permanente et par laquelle la permanence de la dernière est exigée; Louange qui double avec la marche du temps et s’accroît en se multipliant, successivement; Louange que les gardiens sont incapables de dénombrer et qui s’ajoute à ce qu’ont assigné les scribes dans Ton Livre; Louange qui fait contrepoids à Ton Arche glorieuse et qui contrebalance Ton Trône élevé; Louange dont la récompense se complète chez Toi, et dont la rétribution absorbe toute rétribution; Louange dont l’apparent correspond à son intérieur et dont l’intérieur correspond à la sincérité de l’intention [dans cette louange]; Louange qu’aucune créature n’a louée de semblable et dont personne ne connaît sa vertu autre que Toi; Louange qui aide celui qui s’est appliqué à la multiplier et qui renforce celui qui dépasse la mesure pour s’en acquitter; Louange qui rassemble toute louange que Tu as créée et qui englobe ce que Tu as créé après; Louange qu’aucune autre louange n’est plus proche de Ta Parole qu’elle et que personne d’autres de ceux qui Te louent n’a louée!

Louange qui, du fait de son abondance, implique davantage [de bienfaits] de Ta Générosité et qui est suivie d’autres augmentations par Ta Longanimité, de Ta Part; Louange que la noblesse de Ton Visage exige et qui fait face à la gloire de Ta Majesté!

Seigneur, prie sur Mohammad et sur la famille de Mohammad, le choisi, l’élu, l’honoré, le rapproché, de la meilleure de Tes Prières et bénis-le de la plus complète de Tes Bénédictions et fais-lui Miséricorde de la plus accomplie de Tes Miséricordes!

Seigneur, prie sur Mohammad et sur sa famille, d’une prière pure qu’aucune prière ne surpasse en pureté, prie sur lui d’une prière croissante qu’aucune autre prière n’est plus croissante (qu’elle), prie sur lui d’une prière satisfaisante, qu’aucune prière n’est plus élevée (qu’elle)!

Seigneur, prie sur Mohammad et sur sa famille, d’une prière qui le satisfait et augmente sa satisfaction, prie sur lui d’une prière qui Te satisfait et qui s’ajoute à Ta Satisfaction de lui, prie sur lui d’une prière avec laquelle seulement Tu acceptes de prier sur lui et Tu ne vois personne d’autre que lui en être digne!

Seigneur, prie sur Mohammad et sur sa famille, d’une prière qui dépasse le summum de Ta Satisfaction, dont la continuité se joint à Ta Permanence et qui ne s’épuise pas comme ne s’épuise pas Ta Parole!

Seigneur, prie sur Mohammad et sur sa famille, d’une prière qui contient les prières de Tes Anges, de Tes Messagers et de ceux qui T’obéissent, qui englobe celles de Tes serviteurs des djinns et des hommes et de ceux qui ont répondu à Ton Appel, et qui rassemble la prière de toutes les sortes de créatures que Tu as créées et que Tu as produites!

Seigneur, prie sur Mohammad et sur sa famille, d’une prière qui englobe toute prière précédente et suivante, prie sur lui et sur sa famille, d’une prière satisfaisante pour Toi et pour qui [se trouve] en dessous-de Toi, qui donne naissance, avec cela, à des prières, qui multiplie avec elle, ces prières, en elle et qui augmente avec la répétition des jours d’un surcoît d’augmentation que nul ne dénombre autre que Toi!

Seigneur, prie sur les gens vertueux de Sa Maison que Tu as choisis pour Ton Ordre, que Tu as placés comme réceptacles de Ton Savoir, gardiens de Ta Religion, Tes lieu-tenants sur terre, arguments contre Tes serviteurs.

Tu les as totalement purifiés des impuretés et des souillures par Ta Volonté, Tu as fait d’eux le moyen pour T’atteindre et la voie pour arriver à Ton Paradis.

Seigneur, prie sur Mohammad et sur sa famille, d’une prière qui les comble de Tes Dons et de Ta Générosité, qui parfait pour eux les choses, par Tes Dons et Tes Gratifications, qui leur procure une part abondante de Tes Bénéfices et de Tes Avantages!

Seigneur, prie sur lui et sur sa famille, d’une prière qui n’a pas de terme à son début, ni de fin à son terme, ni de limite à sa fin!

Seigneur, prie sur eux, de la pesée de Ton Trône et de ce qu’il y a en deçà, du contenu de Tes cieux et de ce qu’il y a au-dessus, du nombre de Tes terres et de ce qu’il y a en dessous et entre elles, d’une prière qui les rapproche de Ta Proximité, qui soit satisfaisante pour Toi et pour eux, toujours reliée à des prières semblables.

O Allah, Tu as raffermi Ta Religion à tout instant par un Imam que Tu as érigé en bannière pour Tes serviteurs, en phare pour Tes pays, après avoir attaché sa corde à la Tienne, et fait de lui le moyen pour obtenir Ta Satisfaction.

Tu as imposé l’obéissance à lui et Tu as mis en garde contre la désobéissance à lui, Tu as ordonné qu’on exécute ses ordres, qu’on s’abstienne de faire ce qu’il interdit, que nul ne l’anticipe ni ne tarde auprès de lui, car il est la forteresse de ceux qui cherchent refuge, la caverne des croyants, l’anse de ceux qui s’y accrochent, la splendeur des mondes.

O Allah, inspire à Ton Ami/aimé (Wali) le remerciement de ce que Tu lui as donné et inspire-nous la même chose qu’à lui en lui, donne-lui, de Ta Part, un pouvoir triomphal, accorde-lui une victoire facile, assiste-le de Ton Soutien le plus noble, renforce-le et raffermis-le, fortifie son bras et suis-le de Tes Yeux, place-le sous Ta Protection et secours-le par Tes Anges, assiste-le de Tes soldats victorieux, instaure par lui Ton Livre, Tes Prescriptions, Ta Législation et les pratiques de Ton Messager (que Tes prières, ô Allah, soient sur lui et sur sa famille), donne vie, par lui, aux marques de Ta Méthode que les oppresseurs ont liquidées, retire, par lui, de Ta Religion, la rouille de l’injustice et écarte, par lui, de Ton Chemin, les adversités, fais disparaître, par lui, ceux qui ont dévié de Ton Chemin et fais anéantir, par lui, ceux qui veulent rendre tortueuse Ta Voie droite, adoucis son abord pour Tes Elus et étends sa force contre Tes ennemis, accorde-nous sa bonté, sa miséricorde, son affection et sa tendresse, fais que nous soyons au nombre de ceux qui l’écoutent, qui lui obéissent, qui recherchent sa satisfaction et qui participent à sa victoire et à sa défense, recherchant en cela Ta Faveur et celle de Ton Messager (que Tes prières, ô Allah, soient sur lui et sur sa famille).

O Allah, prie sur leurs proches/élus, qui reconnaissent leurs rangs, se conforment à leur méthode, suivent leurs traces, s’accrochent à leur anse, se cramponnent à leur tutorat, ont confiance en leur Imamat, sont soumis à leur ordre, s’efforcent de leur obéir, attendent [de voir] leurs jours, étendent leurs regards sur eux, des prières bénies, pures, grandissantes, incessantes.

Transmets-leur Tes Salutations ainsi qu’à leur esprit, rassemble leur ordre à la piété, réforme pour eux leurs affaires, reviens vers eux car Tu es Celui qui revient sans cesse, le Très-Miséricordieux, le meilleur de ceux qui pardonnent, place-nous avec eux dans la demeure de la Paix par Ta Miséricorde, ô le plus Miséricordieux des miséricordieux.

O Allah, aujourd’hui c’est le jour de ‘Arafat, jour que Tu as honoré, ennobli, magnifié, durant lequel Tu étends Ta Miséricorde, Tu accordes Ton Pardon, Tu dispenses Tes Dons avec abondance et de cela Tu en as fait une faveur à Tes serviteurs.

O Allah, et moi, je suis Ton serviteur que Tu as comblé de bienfaits, avant que de l’avoir créé et après l’avoir créé.

Ainsi, tu l’as placé au nombre de ceux que Tu as guidés vers Ta Religion, que Tu as rendus convenables à Ta Vérité, que Tu as assurés à Ta corde, que Tu as fait entrer dans Ton Parti, que Tu as conseillés pour l’allégeance à Ton Ami/aimé (wali) et pour l’hostilité à Tes ennemis.

Ensuite, Tu lui as donné un Ordre et il ne s’est pas exécuté, Tu l’as rabroué et il n’en a pas tenu compte, Tu lui as interdit de faire des péchés, il a enfreint Ton Ordre [pour faire] ce que Tu lui as interdit, non par entêtement (contre toi) ni par orgueil (par rapport à Toi), mais parce que ses passions l’ont appelé vers ce que Tu lui avais interdit et vers ce quoi Tu l’avais mis en garde, aidé en cela par Ton ennemi qui est aussi le sien.

Il s’est aventuré vers lui, [tout en] connaissant Tes Avertissements, espérant Ton Pardon, confiant en Ta Clémence. Il aurait été plus juste de la part de Ton serviteur qu’il ne le fasse pas, vu ce que Tu lui as donné.

Aussi me voici devant Toi, humble, misérable, soumis, craintif, apeuré, reconnaissant l’énormité des péchés que je porte, la gravité des fautes que j’ai commises, cherchant asile dans Ta Rémission [des péchés], cherchant refuge dans Ta Miséricorde, persuadé qu’aucun protecteur ne [peut] me protéger de Toi, qu’aucun obstacle ne [peut] m’interdire [l’accès] à Toi.

Aussi, reviens à moi comme Tu reviens à celui qui a commis [une faute], par Ton Pardon, prodigue-moi ce que Tu prodigues de Ton Indulgence à celui qui a tendu les mains d’imploration vers Toi, accorde-moi ce qui n’a pas été trop grand pour Toi d’accorder (de) Ton Pardon à celui qui a espoir en Toi.

Assigne-moi en ce jour une part par laquelle j’obtiens un lot de Ta Satisfaction, ne me renvoie pas sans rien obtenir de ce que Tes serviteurs qui T’adorent, reçoivent.

Et, moi, même si je n’ai rien à présenter de ce qu’ils ont avancé en bonnes actions, je T’ai déjà avancé [ma croyance] en Ton Unicité et mon désaveu de tout adversaire, de tout égal, de tout semblable à Toi.

Je suis venu à Toi par les portes que Tu as ordonné qu’on prenne, je me suis approché par cette approche unique, sans laquelle personne ne s’est trouvé près de Toi.

Ensuite, j’ai continué cela par le retour à Toi, l’humilité et la soumission à Toi, la bonne opinion de Toi, la confiance en ce qu’il y a chez Toi; à cela, j’ai ajouté mon espoir en Toi et il est rare que celui qui a placé son espoir en Toi ait été déçu.

Je Te présente la demande d’un vil, d’un humilié, d’un misérable, d’un pauvre, d’un apeuré, de quelqu’un qui implore Ton Aide, et avec cela [je Te demande] avec crainte, soumission, en cherchant Ta Protection, Ton Refuge, et non pas arrogant de l’orgueil des orgueilleux, ni prétentieux du fait de T’avoir obéi, ni impudent du fait de l’intercession de ceux qui intercèdent.

Après cela, je suis le plus minable des minables, le plus méprisable des méprisables, semblable à l’atome ou moins que cela, ô Celui qui ne hâte pas [le châtiment] de ceux qui font de mauvaises actions, qui ne repousse pas ceux qui vivent dans l’aisance, ô Celui qui dispense le Pardon pour ceux qui trébuchent, qui octroie un sursis à ceux qui se trompent!

Moi, je suis le malfaisant qui le reconnaît, le fautif qui a trébuché, moi qui se montre audacieux devant Toi, moi qui T’ai désobéi volontairement, moi qui me dérobe aux regards de Tes serviteurs et qui parais en plein jour devant Toi, moi qui crains Tes serviteurs et qui suis rassuré avec Toi, moi qui ne suis pas effrayé par Ta Puissance ni n’ai peur de Ta Force redoutable, je suis le coupable envers lui-même, l’hypothéqué par ses malheurs, celui qui a peu de pudeur et qui est très fatigué.

Par la grâce de celui que Tu as choisi parmi Tes créatures et de celui que Tu as élu pour Toi-même, par la grâce de celui que Tu as sélectionné parmi Tes créatures et de celui que Tu as préféré pour Tes affaires, par la grâce de celui à l’obéissance duquel Tu as lié l’obéissance qui T’est due, et de celui à propos duquel Tu as transformé l’acte de désobéissance contre lui en un acte de désobéissance contre Toi, par la grâce de celui à la loyauté duquel Tu as associé la loyauté qui T’est due, et de celui à l’hostilité duquel Tu as rattaché l’hostilité contre Tes ennemis, couvre-moi en ce jour de ce que Tu as couvert celui qui est venu vers Toi, se disculpant, cherchant la protection de Ton Pardon, se repentant vers Toi, accorde-moi ce que Tu as accordé aux gens qui T’obéissent, qui sont dans Ta Proximité et qui ont un rang élevé auprès de Toi, immunise-moi comme Tu as immunisé celui qui a respecté Ton Pacte, qui s’est fatigué dans Ton Essence [par l’adoration et l’obéissance à Toi] et s’est efforcé dans Ta Satisfaction, ne m’en veux pas à cause de mes négligences envers Toi, des dépassements de mes limites concernant Tes prescriptions légales, de mes transgressions de Tes Jugements, ne me laisse pas revenir aux péchés par une trop grande Indulgence de Ta Part (en me donnant du temps), comme quelqu’un qui m’aurait privé de ce qui est bien chez lui et qui ne T’aurait pas associé dans la descente de ses bienfaits sur moi.

Mets-moi en garde contre le sommeil des insouciants, la somnolence des gaspilleurs, l’assoupissement de ceux qui font défection, dispose de mon cœur pour ce que Tu as demandé de faire aux dévoués, pour ce que Tu as demandé en actes d’adoration aux adorateurs, pour ce par quoi Tu as sauvé les insouciants, protège-moi de ce qui m’éloigne de Toi, de ce qui s’interpose entre moi et ma part venant de Toi, de ce qui me détourne de ce que je cherche auprès de Toi, facilite-moi la voie des bonnes actions vers Toi, le surpassement vers elles selon ce que Tu as ordonné et la compétition en elles pour ce que Tu veux, ne m’anéantis pas avec ceux qui négligent Tes Menaces, ne me mène pas à la perte avec ceux qui s’exposent à Ton Abomination, ne me fais pas périr avec ceux qui ont dévié de Ton Chemin, secours-moi des confusions des calamités, sauve-moi des affres des épreuves, protège-moi de l’emprise de la concession d’un délai, fais écran entre moi et un ennemi qui m’égarerait, une passion qui me mènerait à la perte, une restriction qui m’accablerait, ne Te détourne pas de moi comme Tu T’es détourné de celui dont Tu n’es pas satisfait, après Ta Colère, ne me fais pas perdre espoir en Toi de sorte que le désespoir de Ta Miséricorde l’emporte sur moi, ne m’éprouve pas par ce que je n’ai pas la capacité [de supporter] de sorte que Tu m’accablerais par ce que Tu me fais porter, par la faveur de Ton Amour, ne me renvoie pas de Tes Mains comme Tu as renvoyé celui dans lequel il n’y a aucun bien, dont Tu n’as pas besoin et pour lequel il n’y a pas de retour, ne me rejette pas comme Tu as rejeté celui qui est tombé dans le discrédit de Ta Part ou celui sur lequel s’est abattu l’opprobre de Ta Part.

Au contraire, prends-moi par la main, [préserve-moi] de la chute de ceux qui se sont égarés, des illusions de ceux qui se sont écartés de la voie droite, des erreurs de ceux qui se sont trompés, de la mauvaise passe de ceux qui sont perdus, préserve-moi de ce par quoi Tu as mis à l’épreuve des classes de Tes serviteurs et de Tes esclaves, fais-moi atteindre les rangs de celui que Tu as placé sous Ta Providence, que Tu as gratifié et dont Tu es Satisfait, Tu lui as alors fait vivre une vie honorable et Tu l’as fait mourir heureux.

Encercle-moi du collier du renoncement à ce qui annule les bonnes actions et fait fuir les bénédictions, fais sentir à mon cœur [la nécessité de] s’abstenir des actions mauvaises et laides, des péchés ignominieux, ne m’occupe pas à autre chose que je n’atteins que par Toi, qui ne Te rend pas satisfait de moi, arrache de mon cœur l’amour pour ce vain bas monde qui me prive de ce qu’il y a chez Toi, qui fait obstacle à la recherche du moyen d’[aller] à Toi, qui me fait négliger le rapprochement de Toi, embellis pour moi l’isolement pour m’entretenir avec Toi, nuit et jour, accorde-moi une immunité qui me rapproche de la crainte de Toi, qui m’empêche de commettre Tes Interdits, qui me libère de la captivité des péchés graves, accorde-moi la purification de la souillure des péchés et retire-moi la saleté des péchés, revêts-moi de l’habit de Ton Salut et enveloppe-moi du vêtement de Ta Santé, répands sur moi la surabondance de Tes Dons, manifeste pour moi Ta Faveur et Ta Longanimité, assiste-moi de Ta Réussite et de Ton Redressement, aide-moi à rendre l’intention pure, les propos satisfaisants et les actes louables, ne me laisse pas compter sur ma puissance et ma force sans compter sur les Tiennes, ne me rends pas honteux le jour où je serai ressuscité pour Ta Rencontre et ne me démasque pas devant Tes Elus, ne me fais pas oublier de T’évoquer et ne retire pas de moi le fait de Te remercier.

Au contraire, obliges-y moi dans les situations d’omission, au moment de négligence des ignorants de Tes Bienfaits, inspire-moi de Te louer pour ce que Tu m’as accordé et de reconnaître ce dont Tu m’as comblé, rends mon désir de Toi au-dessus de celui de ceux qui Te désirent et rends ma louange de Toi supérieure à celle de ceux qui Te louent, ne me délaisse pas au moment où j’ai besoin de Toi, ne me mène pas à la perdition par ce que j’ai pris de Toi, ne me renvoie pas comme Tu as renvoyé ceux qui Te sont récalcitrants car je suis soumis à Toi.

Je sais que l’Argument est à Toi, que Tu es le Premier en ce qui concerne la Faveur, que Tu es celui qui rend le plus en Bienfaits, que Tu es le Maître de la Pitié et du Pardon, que pour Toi, le fait de pardonner est prioritaire au fait de châtier et que pour Toi, le fait de couvrir est plus proche de Toi que le fait de divulguer.

Aussi fais-moi vivre une vie bonne qui rassemble ce que je veux et qui me fasse atteindre ce que j’aime de sorte que je n’accomplisse pas ce que Tu détestes et que je ne commette pas ce que Tu as interdit et fais-moi mourir de la mort de celui dont la lumière court devant lui et à sa droite, abaisse-moi devant Toi et donne-moi l’honneur auprès de Tes créatures, humilie-moi quand je m’isole avec Toi et élève-moi devant Tes serviteurs, rends-moi indépendant de celui qui n’a pas besoin de moi et augmente en moi le besoin et l’indigence de Toi, protège-moi de la réjouissance des ennemis devant mes malheurs, de la descente des épreuves, de l’humiliation et de la fatigue, enveloppe ce que Tu as vu de moi par ce que s’enveloppe Celui qui pourrait employer Sa Force terrible s’il n’y avait pas Sa Mansuétude, qui pourrait punir pour les péchés s’il n’y avait pas Son Indulgence.

Si Tu veux une épreuve ou un mal par une communauté, alors sauves-en moi en me protégeant auprès de Toi, si tu ne m’as pas mis dans une situation d’affront dans Ton monde-ci, alors ne me mets pas dans une situation semblable dans l’Au-delà, ajoute pour moi Tes derniers Bienfaits aux premiers, Tes Bénéfices renouvelés aux anciens, ne prolonge pas la durée de ma vie par laquelle mon cœur durcirait, ne me frappe pas d’un malheur qui ferait disparaître mon éclat, ne m’inflige pas une bassesse qui diminuerait mon destin ni d’une faiblesse qui me ferait ignorer mon rang, ne m’effraye pas d’une frayeur qui me ferait perdre espoir ni d’une peur qui me mettrait dans le désarroi, fais en sorte que je redoute Tes Menaces, que je prenne garde de Tes Mises en demeure et de Tes Avertissements, que je sois apeuré pendant la lecture de Tes Versets, remplis ma nuit en me tenant en éveil pour T’adorer, en me faisant me consacrer aux prières nocturnes pour Toi, en me faisant détacher du monde par [un sentimentde] quiétude en Toi, en me faisant descendre ce dont j’ai besoin par Toi et en m’octroyant de m’affranchir de Ton Feu et de me protéger de Ton Châtiment réservé à ses habitants, ne me laisse pas aveugle dans mon despotisme, ni insouciant dans ma négligence même un temps, ne fais pas de moi un exemple de Ton Châtiment pour celui que Tu exhortes, ni de Ta Torture pour qu’il en tire leçon, ni une occasion de scandale pour celui qui regarde, n’use pas, avec moi, de stratagèmes comme Tu le fais avec d’autres, ne m’échange pas pour quelqu’un d’autre, ne change pas mon nom, ne remplace pas mon corps, ne me prends pas comme objet de dérision pour Ta création, ni de raillerie pour Toi, ni comme domestique sauf pour Ta Satisfaction, ni comme serviteur sauf par vengeance pour Toi, procure-moi la fraîcheur de Ton Pardon, la douceur de Ta Miséricorde, Ton Repos, Ton Parfum, le jardin de Ton Délice, fais-moi goûter la saveur d’être libéré de toute activité pour [me consacrer à] ce que Tu aimes par largesse de Ton Opulence, [fais-moi goûter] l’effort dans ce qui me rapproche de Toi, auprès de Toi.

Offre-moi en cadeau précieux un de Tes Chefs-d’œuvre, rends mon commerce rentable, mon revenu non déficitaire, fais-moi redouter Ton Rang, suscite en moi le désir de Ta Rencontre, fais-moi revenir [à Toi] d’un repentir sincère avec lequel il ne reste plus aucun péché ni petit ni grand, ne m’en laisse aucun ni apparent ni caché, arrache le ressentiment de ma poitrine à l’encontre des croyants, fais-moi éprouver de la sympathie envers les humbles, sois avec moi comme Tu l’es avec les Purs, recouvre-moi de la parure des pieux, place en moi une langue véridique pour ceux qui viennent après, une évocation croissante pour les derniers, fais-moi rejoindre l’esplanade des premiers, achève de répandre Tes Bienfaits sur moi, manifeste leurs marques d’honneur à mon égard, remplis mes mains de Tes Abondances, accorde-moi Tes Dons généreux, mets-moi en compagnie des meilleurs de Tes Amis/aimés dans les jardins que Tu as décorés pour Tes Purs-Elus, couvre-moi de Tes nobles Dons dans les stations promises à ceux que Tu aimes, réserve-moi, auprès de Toi, une place où me réfugier en toute sécurité, un endroit où habiter et prendre du plaisir, ne me juge pas d’après la gravité de mes péchés, ne me mène pas à la perte le jour où les secrets seront dévoilés, fais disparaître de moi tout doute et confusion, rends pour moi la Vérité comme une voie de toute miséricorde, offre-moi en abondance une part des dons que Tu dispenses, dispose pour moi des parts des bienfaits de Tes Faveurs, mets mon cœur en confiance dans ce qu’il y a chez Toi, fais que je ne me préoccupe que de ce qui Te concerne, me dégageant de toute autre chose, utilise-moi comme Tu utilises ceux qui Te sont dévoués, abreuve mon cœur de l’obéissance envers Toi au moment de l’hébétude des raisons, rassemble pour moi la richesse, la chasteté, l’aisance, le pardon, la santé, l’opulence, la tranquillité, le salut, n’annule pas mes bonnes actions pour leur mélange avec mes péchés, ni mes isolements par les incitations au mal de Tes épreuves, préserve-moi de demander à quiconque des mondes, empêche-moi de réclamer ce qu’il y a chez les corrompus et ne fais pas de moi un associé des oppresseurs, que je ne leur sois d’aucune aide, ni d’aucun secours dans leurs efforts d’effacer Ton Livre, protège-moi de façon que je l’ignore, d’une protection qui me prémunisse du mal, ouvre-moi les portes du repentir (vers Toi), de Ta Miséricorde, de Ta Bonté et de Tes Richesses abondantes, car je suis de ceux qui aspirent à Toi, achève pour moi Tes Bienfaits car Tu es le Meilleur des bienfaiteurs, et fais que [je passe] le reste de mes jours au pèlerinage, à la ‘Umrah, à la recherche de Ta Face, ô Seigneur des mondes, prie sur Mohammad et sur sa famille sainte et pure! Que la paix soit sur lui et sur eux pour toujours, éternellement!

Téhéran- Les efforts de l'Arrogance pour faire disparaitre la religion ont été inutiles, les musulmans grâce à leur interprétation du Coran et le modèle de la République islamique d'Iran, ont réussi à se soulever contre les dictateurs.

Sadiq Ramazani Golafza'i, attaché culturel à l'ambassade de la République islamique d'Iran en Tunisie, interrogé par l'Agence iranienne de presse coranique sur la nature des récents mouvements dans les pays islamiques, a déclaré que la religion était un des principaux facteurs de ces mouvements et que même les groupes laïcs estimait que les principes religieux dominaient et dirigeaient les mouvements révolutionnaires.

"Les efforts de l'Arrogance pour faire disparaitre la religion ont été inutiles, les musulmans grâce à leur interprétation du Coran et le modèle de la République islamique d'Iran, ont réussi à se soulever contre les dictateurs. Nous devons travailler à la présentation de ces mouvements et discuter avec les laïcs, c'est ce que nous avons fait aux services culturels et qui a montré que même les laïcs reconnaissent l'islamicité du printemps arabe.

Contrairement aux déclarations de la partie occidentale sur ces révolutions, présentées comme des mouvements de revendications économiques, les discussions avec les gens ont montré que leur problème n'était pas un problème de nourriture mais un problème idéologique.

Nos études ont montré que ces mouvements s'inspirent de la Révolution islamique d'Iran mais la défense des acquis est une question très importante. Les gens de ces pays doivent savoir que la volonté divine se place dans la continuité de la volonté de changement des peuples. Des réunions sur ce sujet peuvent encourager les gens à poursuivre leur lutte. Il est aussi nécessaire de présenter les principes de la Révolution islamique.

La question du leadership est importante et ces pays sont en train d'étudier les principes du gouvernement islamique présentés par l'Imam Khomeiny(s) et d'autres principes politiques comme la wilayat du Faqih. Il faut que les différentes personnalités lient des liens et se réunissent sous un même drapeau, il est nécessaire de donner une information pour aider les peuples musulmans à se libérer de la tutelle des pays occidentaux", a-t-il déclaré.

Téhéran- L'Occident veut récupérer et détourner les mouvements islamiques dans la région. Comme l'a dit le Guide suprême, les priorités aujourd'hui, sont la présentation correcte des valeurs islamiques, de la culture islamique et de la langue, ces responsabilités sont celle de notre centre depuis 1995, qui doit en organiser les différentes activités.

Mohamad Bagher Khoramshad, responsable du Centre de la culture et des relations islamiques, a fait un discours le 2 septembre 2011, avant le prêche de la prière du vendredi de Téhéran, à l'occasion de la semaine consacrée au réveil et à la nouvelle civilisation islamique, et de la réunion annelle des attachés culturels iraniens à l'étranger.

"L'Occident veut récupérer et détourner les mouvements islamiques dans la région. Comme l'a dit le Guide suprême, les priorités aujourd'hui, sont la présentation correcte des valeurs islamiques, de la culture islamique et de la langue, ces responsabilités sont celle de notre centre depuis 1995, qui doit en organiser les différentes activités.

L'Ayatollah Khamenei a aussi insisté sur la présentation des valeurs révolutionnaires et de la Révolution islamique et de ses enjeux politiques dans le cadre de la diplomatie culturelle. La diplomatie courante a pour objectif d'entrer en contact avec les centres officiels des pays mais la diplomatie culturelle dont nous avons la responsabilité, est d'entrer en contact avec les organisations non gouvernementales et les habitants, c'est ce qu'a fait notre centre qui a actuellement 70 représentations dans différents pays. 15 autres représentations seront mises en route après cette réunion.

Les mouvements de Réveil islamique dans le monde, sont tous le résultat de la résistance de la Révolution islamique. Sans cette Révolution, nous n'entendrions pas les cris d'Allaho Akbar dans toutes les manifestations, après un sommeil et un déclin culturel de 200 ans des pays islamiques. Le pionnier de ce réveil a été Seyed Djamal-o-din Assad Abadi qui a lancé les premiers mouvements fondés sur l'islam et les valeurs coraniques.

La seconde vague a été la Révolution islamique d'Iran qui a entamé la vague actuelle dont nous sommes témoins dans le monde de l'islam. Le problème avant cette Révolution était celui de la théorisation du gouvernement.

La Révolution iranienne a proposé deux modèles à savoir l'islamicité de la Révolution et un modèle de gouvernement fondé sur l'islam et en conformité avec les standards politiques internationaux. Ces deux revendications existent partout dans le monde de l'islam dont les pays sont fatigués de la corruption des dirigeants et de l'oppression du régime sioniste, et sont à la recherche de leur identité islamique. Etant donné la présence de mouvements islamiques influents, l'évolution est en faveur de gouvernements islamiques.

C'est ce que craignent les pays occidentaux qui ne voient pas d'un bon œil la progression de l'islam dans le monde et qui cherchent à trouver et à renforcer dans ces pays des groupes pro-occidentaux, et à s'infiltrer dans les groupes islamiques ou à les affaiblir en développant l'islamophobie et la peur de l'Iran.

Les gens de la région sont à la recherche de la démocratie et d'un modèle islamique politique. Ces mouvements et leurs revendications sont très proches de ceux de la Révolution islamique, comme le montrent les manifestations, le choix du martyre, le rôle des mosquées, les prières collectives, les symboles religieux et l'islamicité des participants.

Le 21ème siècle est le siècle des Révolutions islamiques qui s'inspirent du modèle iranien.

Un nouveau modèle de civilisation est en train de naitre dont la République islamique peut être l'inspiratrice principale", a-t-il déclaré.

Dès le commencement de l'histoire humaine, les femmes étaient présentes dans tous les niveaux sociaux.

Les religions divines ont insisté sur le rôle des femmes dans la famille et la société et elles les ont considérés complémentaire par rapports aux hommes dans la cours de la civilisation humaine. La religion musulmanne, sous la direction du sainte Coran et la tradition prophétique, ont donné un statut honorable aux femmes.

Selon le Coran, les hommes et les femmes doivent construire leur société par et commandement de bien interdiction du mal.

Cela est un élément constructif pour les membres de la société.

Du point de vue coranique, le rôle des femmes dans l’instruction des gens et dans la société est central.