تقي زاده

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Le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a reçu, vendredi matin 7 février, un groupe de commandants de l’armée de l’air et de la défense aérienne de l’armée de la République islamique d’Iran, à l’occasion de la Décade de l’aube, anniversaire de la victoire de la Révolution islamique de 1979.

À l’occasion de l’anniversaire de l’allégeance historique du 8 février 1979 du personnel de l’armée de l’air à l’Imam Khomeini (que son âme repose au paradis), les commandants et le personnel de l’armée de l’air et de la défense aérienne de l’armée de la République islamique d’Iran ont rencontré le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Khamenei, ce vendredi matin.

Le Leader de la Révolution islamique a évoqué la question des négociations avec les États-Unis et a affirmé : « Tout d’abord, il faut souligner que des négociations avec les États-Unis n’ont aucun effet sur la résolution des problèmes du pays. Nous devons bien le comprendre ; on ne doit pas nous faire croire que si nous nous asseyons à la table des négociations avec ce gouvernement, certains problèmes seront résolus. Non, négocier avec les États-Unis ne résout aucun problème. Pourquoi ? L’expérience le confirme ! »

« Dans les années 2010, nous avons négocié avec les États-Unis pendant environ deux ans, et un accord a été conclu. Bien sûr, les États-Unis n’étaient pas seuls, plusieurs autres pays y étaient impliqués, mais les États-Unis en étaient le pivot. [... ] Dans cet accord, la partie iranienne a fait preuve de beaucoup de générosité et a fait de nombreuses concessions à l’autre partie. Cependant, les Américains n’ont pas respecté cet accord », a renchéri le Leader.

Et de poursuivre: « La personne qui est actuellement au pouvoir a déchiré l’accord. Il a dit qu’il le déchirerait, et il l’a fait. Ils ne l’ont pas respecté. Avant même son arrivée (au pouvoir), ceux avec qui cet accord avait été signé ne l’ont pas respecté. Cet accord était censé permettre de lever les sanctions américaines, mais les sanctions américaines n’ont pas été levées ! Pour couronner le tout, les Nations Unies ont fait peser une menace constante sur l’Iran. Ce traité est le fruit des négociations qui ont duré près de deux ans. »

L’Ayatollah Khamenei a déclaré que les Américains étaient occupés à travailler, bien que sur le papier, « pour changer la carte du monde », l’Iran étant également l’un des objets de leurs plans.

« S’ils nous menacent, nous les menacerons. S’ils mettent leur menace à exécution, nous ferons de même. S’ils attaquent la sécurité de notre nation, nous attaquerons leur sécurité sans hésitation », a réitéré le Leader de la Révolution islamique. 

« C’est une leçon tirée du Coran et des enseignements de l’islam, et il est de notre devoir d’agir en conséquence. Nous espérons que Dieu Tout-Puissant nous permettra de réussir dans l’accomplissement de notre devoir », a conclu l’Ayatollah Khamenei. 

Par Amir-Khosro Fathi 

La Révolution islamique de 1979 en Iran, menée par l'Ayatollah Khomeini et le peuple iranien, a eu des répercussions bien au-delà des frontières iraniennes. En Afrique, et particulièrement au Nigéria, elle a inspiré un mouvement islamique chiite dirigé par le Cheikh Ibrahim Zakzaky.

Son engagement idéologique et politique s’inscrit dans une dynamique de résistance à l'impérialisme et à l’influence occidentale, rappelant les principes fondateurs de la Révolution iranienne. 

La Révolution Islamique de 1979 : une source d’inspiration 

La Révolution islamique d'Iran a été un tournant majeur dans l'histoire contemporaine. Elle a renversé le régime fantoche du Shah, perçu comme un instrument des puissances occidentales, et a instauré un gouvernement basé sur le principe du Velayat-e faqih (gouvernance du juriste-théologien). L’écho de cette révolution a traversé les frontières, influençant de nombreux mouvements à travers le monde, y compris en Afrique. 

Le message central de cette révolution – la souveraineté islamique, la justice sociale et la lutte contre l'impérialisme – a résonné particulièrement au sein des populations musulmanes africaines, souvent marginalisées et sous influence des puissances coloniales et post-coloniales occidentales. 

L’émergence du Mouvement islamique au Nigeria 

Au Nigeria, Cheikh Ibrahim Zakzaky est devenu la figure de proue du mouvement islamique chiite, largement inspiré par la Révolution iranienne. Étudiant brillant, il a été marqué par les idées de l'Ayatollah Khomeini et a commencé à diffuser les principes de la Révolution parmi la jeunesse nigériane musulmane. 

Dans les années 1980, il a fondé le Mouvement islamique du Nigeria (IMN), prônant un islam politique et militant. Il remettait en cause la légitimité de l’État nigérian, perçu comme corrompu et inféodé aux intérêts occidentaux. Il appelait également à une gouvernance islamique plus juste et équitable, en écho à l’Iran post-révolutionnaire. 

Le mouvement de Zakzaky s'est heurté aux autorités nigérianes qui recevaient des directives de la part des pays occidentaux, qui voyaient en lui une menace. Plusieurs affrontements ont eu lieu entre ses partisans et l’armée, culminant en 2015 avec une répression sanglante à Zaria, où des centaines de membres de l'IMN ont été tués et Zakzaky lui-même emprisonné avec son épouse. 

Portrait de Cheikh Ibrahim Zakzaky 

Cheikh Ibrahim Zakzaky est né en 1953 dans l'État de Kaduna, au nord du Nigéria. Il a étudié à l’Université Ahmadu Bello, où il s’est distingué par son militantisme religieux et politique. À l’origine, il appartenait au mouvement sunnite avant d’être profondément influencé par la Révolution iranienne et de se convertir au chiisme. 

Il a voyagé en Iran, où il a rencontré des érudits influents et adopté les enseignements de l'Ayatollah Khomeini. De retour au Nigéria, il a utilisé ses connaissances pour structurer un mouvement islamique chiite, malgré un environnement souvent hostile aux minorités chiites. 

Cheikh Zakzaky est un fervent défenseur de la cause palestinienne et un opposant déclaré à l’influence occidentale en Afrique. Il prône un islam socialement engagé, critique envers les élites corrompues et militant contre les interventions étrangères. Sa popularité s’est accrue grâce à ses discours dénonçant l’injustice et son appel à une révolution morale et politique inspirée par le modèle iranien. 

Son engagement lui a valu plusieurs incarcérations et persécutions. En 2015, après des affrontements avec l'armée nigériane, il a été arrêté et détenu pendant plusieurs années dans des conditions très dures, suscitant des protestations internationales. Finalement libéré en 2021, il continue d’incarner la lutte pour la reconnaissance des chiites au Nigéria et la contestation d’un système jugé oppressif. 

L'expansion de l'idéologie révolutionnaire en Afrique 

L'influence de la Révolution islamique d'Iran en Afrique ne se limite pas au Nigeria. Plusieurs autres pays ont vu l’émergence de groupes chiites s’inspirant de l’exemple iranien, notamment au Sénégal, en Côte d’Ivoire et en Tanzanie. Ces groupes ont tissé avec la République islamique d’Iran qui leur fournissait un soutien idéologique, éducatif et parfois logistique. 

L’un des aspects marquants de cette influence est la mise en avant de la cause palestinienne et la critique du néocolonialisme, des thèmes centraux également portés par les mouvements révolutionnaires africains. 

Un modèle de résistance et de réappropriation souveraine 

L’un des principaux héritages de la Révolution islamique d'Iran pour les mouvements africains est l’idée de souveraineté totale face aux ingérences étrangères. Tout comme l’Iran a rompu avec l’axe occidental impérialiste en 1979, des leaders comme le Cheikh Zakzaky ont cherché à affranchir leurs communautés de l’influence de l’État nigérian perçu comme vassal des intérêts occidentaux. 

Cette dynamique trouve un écho dans d’autres mouvements panafricanistes et souverainistes du continent, qui aspirent à une autonomie politique et économique. La remise en cause de l’ordre établi et des élites inféodées aux puissances étrangères est un trait commun entre ces révolutions. 

L’impact de la Révolution islamique d’Iran en Afrique, notamment au Nigeria, illustre la puissance des idées et leur capacité à remodeler les dynamiques politiques et sociales. Cheikh Zakzaky incarne cette transmission de l’idéologie révolutionnaire à travers un engagement militant contre l’impérialisme et pour un islam politique en rupture avec les systèmes corrompus en place. 

Si la répression étatique, sous l’ordre des pays occidentaux, tente d’affaiblir le mouvement islamique nigérian, son influence demeure vivace, alimentée par un sentiment de marginalisation et un rejet des structures politiques occidentalisées. L’héritage de la Révolution iranienne continue donc de résonner en Afrique et à travers le monde, façonnant des luttes contemporaines pour la souveraineté et l’émancipation. 

Amir-Khosro Fathi est analyste politique iranien basé à Bruxelles. 

Le président iranien Massoud Pezeshkian a affirmé que la République islamique d’Iran n’accepterait jamais aucun changement géopolitique des frontières dans la région.

Lors d’une rencontre avec Hikmet Hajiyev, assistant du président azerbaïdjanais Ilham Aliyev, le lundi 3 février à Téhéran, le présidant Pezeshkian a noté que la préservation de l’intégrité territoriale des pays de la région faisait partie des principes fondamentaux de la politique étrangère de Téhéran.

« Tout changement des frontières dans la région est absolument inadmissible. Certains agissements des puissances extra-régionales rendent essentiel de favoriser l’unité et la cohésion parmi les pays régionaux et d’éviter tout conflit sous quelque forme que ce soit. »

Le président Pezeshkian a indiqué que l’Iran cherche à élargir les relations et la synergie parmi les pays musulmans et à renforcer la puissance du monde musulman.

« En plus d’établir un consensus et une empathie à l’intérieur du pays, nous cherchons à développer des relations avec les pays voisins et musulmans », a-t-il noté, tout en avertissant que toute division parmi les musulmans risque de susciter la convoitise des ennemis pour intervenir et semer la discorde parmi eux.

Plus loin dans ses propos, M. Pezeshkian a souligné les liens fraternels entre l’Iran et la République d’Azerbaïdjan basés sur le bon voisinage et a exprimé la volonté de Téhéran de promouvoir les liens avec Bakou dans divers domaines politiques, économiques, culturels, ainsi que de défense et de sécurité.

Le président iranien a mis l’accent sur l’importance de supprimer immédiatement les obstacles dans les secteurs du commerce et des transports, avant d’indiquer que Téhéran se réjouissait de l’échange d’expériences avec Bakou.

En outre, M. Pezeshkian a exprimé l’espoir que le président azerbaïdjanais, Ilham Aliyev, se rendrait à Téhéran.

 

Le bureau des médias du gouvernement de Gaza a élevé à 61 709 son bilan des morts dus à la guerre génocidaire israélienne dans le territoire assiégé.

Salama Marouf, chef du bureau des médias, a publié ce chiffre dimanche 2 février, en ajoutant les 14 222 disparus désormais présumés morts aux 47 487 corps déjà transférés dans les hôpitaux.

S’adressant aux journalistes à l’hôpital al-Shifa, il a déclaré que les victimes comprenaient 17 881 enfants, dont 214 nouveau-nés.

Il a également noté que plus de 38 000 enfants palestiniens étaient devenus orphelins à cause de l’offensive israélienne contre Gaza.

« Plus de 6 000 Palestiniens ont été arrêtés par les forces israéliennes et des dizaines d’entre eux ont été torturés à mort en détention », a-t-il ajouté.

« Plus de 2 millions de Palestiniens ont été déplacés de force, et beaucoup ont été contraints de déménager plus de 25 fois en raison de l’absence de services essentiels. »

Dans le même temps, le Programme alimentaire mondial des Nations unies (PAM) a averti que les besoins à Gaza étaient « immenses ».

« Tout espoir de rétablissement nécessitera une réponse humanitaire à grande échelle, avec la collaboration de toutes les agences », a-t-il déclaré dans un message publié sur X.

Plus de corps retrouvés

L’agence de presse turque Anadolu a rapporté que des équipes de la Défense civile palestinienne dans la bande de Gaza auraient retiré, ce lundi 3 février, les restes de 20 Palestiniens tués par Israël au cours du génocide dans le territoire sous blocus.

Les corps ont été récupérés dans des tas de sable sur un terrain vide près d’une école-abri détruite dans la ville de Cheikh Zayed, au nord de Gaza, selon le rapport.

Certains corps ont été retrouvés dans un état de décomposition et de démembrement, tandis que d’autres étaient réduits à quelques os.

Israël a déclenché son assaut sanglant sur Gaza le 7 octobre 2023, après que le groupe de résistance palestinien Hamas a mené une opération historique contre l’entité usurpatrice en représailles à ses atrocités intensifiées contre le peuple palestinien.

 
 

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a appelé la communauté internationale à empêcher Israël de répéter le génocide qu’il a perpétré à Gaza contre les Palestiniens en Cisjordanie occupée, où le régime a intensifié ses raids.

« En dépit du cessez-le-feu à Gaza, Israël poursuit ses crimes et ses massacres en Cisjordanie. Comme l’ont averti les rapporteurs des droits de l’homme, il semble que le génocide va se répéter en Cisjordanie », a averti Esmaïl Baghaï lors d’une conférence de presse hebdomadaire tenue lundi 3 février.

Dans la foulée, il a appelé la communauté internationale à prendre « une mesure sérieuse » pour empêcher la répétition du génocide de Gaza en Cisjordanie, notant : « La communauté internationale ne devrait pas permettre la normalisation de ces crimes ».

« Les dirigeants israéliens doivent être poursuivis pour leurs crimes »

Le porte-parole de la diplomatie iranienne a fait allusion à une alliance anti-israélienne récemment formée aux Pays-Bas, connu sous le nom de « Groupe de La Haye », avant de réitérer le soutien de la République islamique à toute initiative visant à mettre fin aux crimes israéliens.

« L’objectif principal [de cette alliance] est de mettre fin à l’impunité du régime sioniste pour le génocide à Gaza », a-t-il indiqué, ajoutant que l’Iran soutenait toute initiative allant dans ce sens.

Par ailleurs, M. Baghaï a dénoncé l’appui occidental à Israël dans la guerre de Gaza, plus précisément l’envoi d’armes mortelles au régime, avant de noter que les dirigeants israéliens doivent être jugés pour leurs crimes.

Vendredi 31 janvier, des représentants d’Afrique du Sud, de Malaisie, de Namibie, de Colombie, de Bolivie, du Chili, du Sénégal, du Honduras et du Belize auprès des Nations unies ont annoncé la formation du Groupe de La Haye pour mettre fin à l’occupation israélienne et coordonner les mesures juridiques, diplomatiques et économiques contre les violations du droit international par Israël.

Parmi ses objectifs, le groupe vise à empêcher la fourniture d’armes à Israël, qui pourraient être utilisées pour commettre des crimes contre les Palestiniens.

Faisant référence à la puissance aérospatiale du CGRI, le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique, le général de division Hossein Salami qui s’exprimait ce lundi 3 février lors d’un événement tenu dans la capitale Téhéran a déclaré : « Aujourd’hui, une petite fraction de la puissance aérospatiale du CGRI a été utilisée, mais elle a réussi à changer les équations mondiales. »

Le général Salami a également ajouté : « Nos missiles peuvent frapper n’importe quelle cible ennemie dans la région et vaincre tous les systèmes antimissiles ennemis. C’est cette puissance qui a démontré à Aïn al-Assad que nous avons le pouvoir et la volonté d’affronter les ennemis, et cette puissance est la base de notre dissuasion. »

Faisait référence aux frappes de représailles du CGRI contre la base aérienne d’Aïn al-Assad occupée par les États-Unis dans la province occidentale irakienne d’al-Anbar le 3 janvier 2020, le général de division Hossein Salami a réitéré que ces représailles avaient été lancées en réponse à l’assassinat par Washington du général Soleimani, ancien haut commandant antiterroriste iranien, et de ses compagnons lors d’une attaque de drone près de l’aéroport international de Bagdad.

« Aujourd’hui, la marine du CGRI peut combattre l’ennemi n’importe où », a-t-il poursuivi.

Le commandant a décrit le Corps des gardiens de la Révolution islamique comme « plus grand que toutes les autres puissances », affirmant : « Aujourd’hui, il est impossible de décrire la grandeur du CGRI. L’ennemi sera éliminé, mais le CGRI et le Bassij [Force de résistance populaire composée de volontaires] ne le seront pas. »

Salami a ajouté qu’aujourd’hui, le CGRI avait fait d’immenses progrès dans l’amélioration de son arsenal et de ses compétences de combat.

« En termes d’armement, le CGRI est bien plus avancé et bien plus compétent dans ses capacités, restant très motivé pour construire encore plus de puissance. »

« Le CGRI combat les ennemis avant même qu’ils ne commencent la guerre »

Selon le commandant, les forces du CGRI n’ont pas eu peur de sacrifier leur vie pour défendre la nation depuis la victoire de la Révolution islamique iranienne.

Rappelant que dès le début de la Révolution islamique, le CGRI s’est attelé à défendre la révolution, le général Salami a ajouté que « les combattants du CGRI ont atteint l’ennemi ; ils ont appris de l’imam Khomeini qu’il faut combattre l’ennemi avant qu’il n’entre en guerre avec nous. »

Lire aussi : L’Iran a progressé dans tous les domaines au cours des 40 dernières années (Leader)

« Le CGRI s’est développé en plein milieu d’événements majeurs et dangereux et en est sorti plus fort », a-t-il ajouté.

D’après le général Salami, les ennemis étaient certains de pouvoir détruire le CGRI et le Bassij, mais le CGRI, bravant toutes les incertitudes, est entré sur le terrain et en est sorti victorieux grâce à une planification minutieuse et une bonne exécution.

 

L’avion transportant Benjamin Netanyahu à destination des États-Unis a évité l’espace aérien de plusieurs pays européens en raison d’inquiétudes concernant des mandats d’arrêt internationaux.

Le quotidien israélien Maariv, a rapporté ce lundi 3 février que l’avion transportant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait emprunté un itinéraire exceptionnel pour atteindre Washington afin d’éviter de pénétrer dans l’espace aérien de pays ayant déclaré qu’ils exécuteraient des mandats d’arrêt contre lui en cas d’entrée.

Plusieurs médias ont également confirmé que Netanyahu a été contraint de faire ce détour.

Netanyahu est arrivé à Washington dimanche après-midi pour des réunions avec le président américain Donald Trump et de hauts responsables de l’administration.

Plusieurs pays et organisations de défense des droits de l’homme ont critiqué les États-Unis au sujet de la visite en cours du Premier ministre « criminel » israélien. Les deux hommes doivent se rencontrer mardi, dans un contexte d’incertitude généralisée quant aux modalités de la rencontre.

En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre Netanyahu et son ancien ministre des Affaires militaires Yoav Gallant pour crimes de guerre dans la bande de Gaza.

Les juges ont déclaré qu’il y avait des « motifs raisonnables » de croire que Netanyahu et Gallant « ont intentionnellement privé la population civile de Gaza d’objets indispensables à sa survie ».

La Cour a également déclaré que les hommes portaient une « responsabilité pénale » pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité pendant la campagne de génocide à Gaza.

 

Les forces du régime israélien, qui avaient étendu leur occupation en Syrie depuis la chute du gouvernement de Bachar al-Assad, se retirent de plusieurs positions stratégiques à Quneitra, dans le sud-ouest du pays.

Selon certaines informations, les troupes d’occupation se sont retirées des « bâtiments provinciaux et judiciaires » de la ville d’al-Baath, dans le centre de la même province.

Al Jazeera rapporte que les forces israéliennes se sont également partiellement retirées des environs du barrage d’al-Mantara et de la ville d’al-Qahtaniyah situés dans la banlieue de Quneitra.

L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), un organisme de surveillance basé au Royaume-Uni, a pour sa part signalé le retrait des forces « de certains sites qu’elles avaient occupés après la chute du gouvernement syrien ». Cependant, l’OSDH n’a pas précisé les emplacements exacts de ces retraits.

 

Le président de la Chambre de commerce, des industries, des mines et de l’agriculture d’Iran (ICCIMA), Samad Hassanzadeh, a rencontré ce dimanche 2 février l’ambassadeur de Tunisie à Téhéran, Imad Rahmouni. 

Les deux parties ont souligné la nécessité de relancer le Conseil d’affaires conjoint irano-tunisien et ont discuté de l’établissement de vols directs entre Téhéran et Tunis pour faciliter les relations commerciales.

Hassanzadeh a noté que le volume des échanges commerciaux entre l’Iran et la Tunisie ne reflète pas le potentiel économique des deux pays, attribuant cela à un manque d’information parmi les commerçants sur les capacités économiques respectives, rapporte Tehran Times

Le président de l’ICCIMA a mis en avant les forces du secteur privé iranien dans divers domaines, notamment l’industrie alimentaire, la pétrochimie, la sidérurgie, la fabrication de machines, les matériaux de construction, les services techniques et d’ingénierie, ainsi que les services médicaux et de santé. 

Par ailleurs, l’ambassadeur de Tunisie a mis en exergue que, malgré l’excellence des relations politiques entre les deux nations, les relations commerciales n’ont pas encore atteint un niveau comparable.

Pour le commandant en chef de l’armée iranienne, l’échange de prisonniers est le signe de la défaite d’Israël et de la victoire des Gazaouis.

Lors d’une réunion qui s’est tenue dimanche en présence du commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le général de division Hossein Salami, le commandant en chef de l’armée iranienne, le général de division Abdolrahim Moussavi a déclaré que l’échange de prisonniers entre Israël et le mouvement de résistance islamique de la Palestine, le Hamas a mis au grand jour l’étendue de la défaite d’Israël et de la victoire du peuple palestinien dans la bande de Gaza.

Au cours des 15 mois de guerre génocidaire menée par le régime israélien contre les Palestiniens de la bande de Gaza, les ennemis ont véritablement tout fait pour exterminer toute une nation, mais les développements positifs survenus récemment dans le territoire assiégé ont été une source de joie pour les musulmans, a-t-il expliqué.