تقي زاده

تقي زاده

L’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) estime qu’au moins 2 000 familles ont été déplacées de force à Jénine en Cisjordanie occupée en raisons des raids meurtriers menés par le régime israélien depuis la mi-décembre.

Le directeur des affaires de l’UNRWA en Cisjordanie, Roland Friedrich, a déploré que les multiples incursions et les raids à grande échelle lancés par le régime sioniste contre le camp de réfugiés de Jénine au cours de l’année écoulée l’aient rendu « presque inhabitable ».

Le régime israélien a mené, mardi 21 janvier, une série de raids violents contre les Palestiniens à Jénine en Cisjordanie occupée, et ce, seulement deux jours après qu’un cessez-le-feu a été entré en vigueur à Gaza pour y ramener un calme relatif.

L’ampleur des attaques israéliennes a empêché l’UNRWA de fournir « des services complets au camp » à l’heure actuelle, a ajouté M. Friedrich, notant que les nouvelles restrictions israéliennes imposées à l’UNRWA, qui doivent entrer en vigueur dans une semaine, vont encore « saper » la mission de l’agence.

Selon les services de santé palestiniens, au moins 10 personnes ont été tuées et 35 blessées lors du raid de mardi.

 

Le président américain, Donald Trump, réitère sa position antérieure en s’engageant à imposer des droits de douane à l’Union européenne. Il ajoute aussi qu’un droit de douane de 10 % sur les importations chinoises pourrait être mis en place dès le 1er février.

Mardi 21 janvier, un jour après avoir prêté serment, Trump s’est adressé aux journalistes à la Maison-Blanche, où il a souligné la nécessité de s’attaquer aux déséquilibres commerciaux entre les États-Unis et l’Union européenne (UE). « Ils nous traitent très, très mal. Ils vont donc devoir payer des droits de douane […] on ne peut pas obtenir d’équité sans cela », a-t-il déclaré en faisant référence à l’UE.

Trump avait auparavant accusé l’UE de ne pas importer suffisamment de produits américains, disant qu’il travaillerait à « redresser la situation » en imposant des droits de douane ou en encourageant une augmentation des achats de pétrole et de gaz.

S’exprimant lors d’une réunion annuelle des élites mondiales à Davos, en Suisse, mardi 21 janvier, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a fait savoir que l’Europe était prête à négocier avec Trump.

« Notre priorité sera donc d’établir une coopération rapide, de discuter des intérêts communs et d’être prêts à négocier », a indiqué la responsable européenne, avant d’ajouter : « Nous serons pragmatiques, mais nous nous en tiendrons toujours à nos principes pour protéger nos intérêts et promouvoir nos valeurs ».

La Résistance palestinienne combat farouchement les forces d’occupation israéliennes qui envahissent Jénine dans le cadre de la dernière offensive militaire du régime, qui a jusqu’à présent tué près d’une douzaine de personnes et en a blessé des dizaines d’autres.

Les Brigades des Martyrs d’Al-Aqsa ont affirmé que leurs combattants s’étaient livrés mardi à des affrontements armés intenses avec les forces israéliennes, utilisant des tirs nourris et des engins explosifs.

Des rapports de terrain indiquent qu’un engin explosif palestinien a visé un véhicule blindé de transport de troupes israélien à Jénine, faisant des blessés parmi les soldats. Un correspondant d’Al Mayadeen a rapporté que l’armée israélienne s’efforçait d’évacuer les blessés du lieu de l’explosion.

Le ministère palestinien de la Santé a annoncé mardi soir que le bilan de l’agression israélienne en cours à Jénine s’élevait à neuf morts et à environ 40 blessés.

Lors d’une interview accordée mardi à la chaîne d’information libanaise, Al Mayadeen, un ancien commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) Mohssen Rezaï a déclaré que la guerre de génocide du régime israélien contre Gaza a détruit « l’avenir imaginaire du régime ».

Ce membre du Conseil de discernement du bien de l’Ordre islamique a insisté dans cet entretien sur le rôle important des fronts de soutien au Liban, au Yémen et en Irak dans la réussite du peuple palestinien. Il a noté que la guerre contre Gaza, suivie des conflits au Liban et en Syrie, faisait partie d’un « projet américano-israélien en Asie de l’Ouest, qui aurait pu s’étendre à l’Asie de l’Est ». 

Le responsable iranien a également évoqué la guerre contre le Liban, affirmant que l’occupation israélienne s’était imaginé pouvoir atteindre le fleuve Litani en prenant pour cible le secrétaire général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah.

« Ce ne fut pas le cas », a-t-il poursuivi, expliquant que l’occupation israélienne n’avait pas d’autre choix que de se retirer du Sud-Liban compte tenu des capacités et de l’aptitude au combat de la Résistance islamique.

 

Une source au sein des Forces de sécurité intérieure libanaises a confirmé qu’un haut responsable du mouvement de résistance libanais, Hezbollah avait été tué par des assaillants à l’identité inconnue dans le district de la Bekaa occidentale, au Liban, à la frontière avec la Syrie.

La source a déclaré que « des hommes armés à l’identité inconnue, circulant à bord de deux véhicules, ont ouvert le feu sur Cheikh Mohammed Hammadi alors qu’il se tenait devant sa maison dans la ville de Machghara, à l’est du Liban ».

Hammadi a reçu plusieurs balles et a été transporté d’urgence à l’hôpital de la ville voisine de Sohmor, où il a succombé à ses blessures, a ajouté la source.

Les météorologues américains ont prévenu que de nouveaux vents violents allaient frapper la Californie du Sud alors que la région continue de faire face à des incendies dévastateurs qui ont ravagé les communautés de Los Angeles.

Les vents ont diminué mardi après-midi après avoir atteint un pic de 60 mph, mais les météorologues prévoient que « des conditions de rafales reviendront mercredi pendant au moins deux jours de plus », a déclaré Ryan Kittell, météorologue au bureau de Los Angeles du National Weather Service.

De nouvelles fortes rafales de vent devraient revenir par intermittence au cours des prochains jours, avec des rafales maximales prévues dans les régions montagneuses atteignant jusqu’à 100 mph.

Les vents frais, qui surviennent dans un contexte de sécheresse persistante, marquent la fin d’un bref répit dans des conditions météorologiques dangereuses à haut risque d’incendie.

 

Par Ghorban-Ali Khodabandeh

Le 47e président des États-Unis est officiellement investi le lundi 20 janvier. Absents de la cérémonie en dehors de quelques dirigeants d’extrême droite, les Européens se préparent à un deuxième mandat placé sous le signe de la confrontation.

Alors que Donald Trump est de retour à la Maison-Blanche, il est bien difficile de savoir à quoi vont ressembler les échanges entre les dirigeants européens et le nouveau président des États-Unis. En effet, Donald Trump inquiète une partie de ses alliés européens, à la fois sur le plan géopolitique comme le plan économique.

Quelle position l’UE doit-elle adopter face à ce nouveau rapport de force ? Faut-il désormais observer une distance plus importante vis-à-vis de Washington ? Ou au contraire conserver coûte que coûte les liens préférentiels entre l’UE et son allié outre-Atlantique ?

Si la nécessité de conserver des liens importants avec l’allié américain est mise en avant, plusieurs expertes mettent en garde contre la vulnérabilité de l’Union européenne et appellent à une transformation majeure de la relation transatlantique.

À quoi pourraient ressembler les relations entre l’UE et les États-Unis sous Donald Trump ?

Deux mois et demi après son élection, le 5 novembre dernier, Donald Trump a été investi lundi comme le 47e préside des États-Unis. Au terme d’une cérémonie à Washington, le républicain a prêté serment devant plusieurs milliers de spectateurs, mais aussi un parterre d’invités présents pour l’occasion… et une seule dirigeante européenne, la Première ministre italienne Giorgia Meloni.

La présence de la responsable n’est pas anodine : au moment où l’Europe cherche la bonne relation à entretenir avec Donald Trump, celle-ci fait le choix de la proximité affichée avec le républicain. Une position qui n’est pas forcément la même dans chacun des États membres de l’Union européenne, dont les diplomates redoutent parfois les premiers mois de ce second mandat trumpien. Avant même qu’il soit investi, Donald Trump a par exemple déjà ferraillé avec le Danemark. Ces dernières semaines, il avait menacé à maintes reprises de s’emparer du territoire autonome du Groenland, rattaché à Copenhague.

Après la pandémie, la guerre en Ukraine et la crise énergétique inflationniste qui s’ensuivit, le retour à la Maison-Blanche de Donald Trump, ce 20 janvier, pose un nouveau défi à une Union européenne en décrochage économique. En effet, l’UE est mal armée pour faire face à un président américain qui se dit prêt à recourir à la coercition économique ou à la force militaire pour annexer de nouveaux territoires, à se retirer de l’OTAN, ou encore à se lancer dans une guerre commerciale avec les autres blocs.

Selon les analystes, il faut d’abord replacer l’élection de Donald Trump au sein de plusieurs tendances structurelles qui ont redéfini ces dernières années la relation de l’UE aux États-Unis. La doctrine économique du nouveau président américain – l’Amérique d’abord – n’a en réalité pas vraiment évolué depuis le premier passage du milliardaire au pouvoir.

Cette configuration s’inscrit dans un mouvement plus général depuis une vingtaine d’années aux États-Unis, avec l’émergence d’un « nouveau consensus de Washington » partagé entre républicains et démocrates. Ce concept, mêlant volonté de puissance commerciale et protectionnisme économique, « va guider la politique économique du président Trump ». Barrières douanières, nouvelle politique tarifaire, plus grand contrôle des importations et des exportations… Le clan Trump prépare l’Europe à une relation économique encore plus contraignante que lors de son premier mandat.

Un « deal » sur la défense européenne en échange de la paix commerciale ?

L’Union européenne veut proposer à Donald Trump qu’elle investisse davantage pour sa défense, mais lui réclamer en échange de ne pas lancer de guerre commerciale, a déclaré lundi Stéphane Séjourné, vice-président de la Commission européenne, en charge de la stratégie industrielle.

« Le deal avec les États-Unis, c’est oui pour un désengagement de la défense européenne et pour construire des garanties de sécurité européennes en plus de l’OTAN, mais nous ne pouvons pas le faire avec une guerre commerciale à nos portes. Et les budgets nationaux ne sont pas en capacité de monter partout à 3 % (du PIB) le budget de la défense », a-t-il dit.

Le retour à la Maison-Blanche de l’imprévisible Donald Trump fait craindre aux Européens que Washington se désengage progressivement de la sécurité européenne.

Le dirigeant américain a déjà dit vouloir que les pays de l’OTAN augmentent leur budget de défense à 5 % du PIB, répétant à l’envi que ses membres ne payent pas suffisamment pour la protection assurée par les États-Unis.

Dans ce rapport de force incertain, plusieurs chefs d’État européens, dont le Français Emmanuel Macron, appellent à un renforcement de la sécurité au niveau de l’UE, sans parvenir à convaincre toutes les chancelleries dans ce projet à ce stade.

Même si Donald Trump ne mettra probablement pas à exécution toutes ses menaces, « personne en Europe ne prend aucun sujet évoqué jusqu’ici à la légère », assure un autre diplomate. Les chancelleries du continent ont été plutôt rassurées par les messages envoyés par Washington au sujet de l’Ukraine. Donald Trump ne compte plus résoudre le conflit « en vingt-quatre heures », mais désormais en quelques mois. Signe qu’il ne veut pas d’un accord à tout prix, qui serait défavorable à Kiev.

Près de trois ans après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et alors que le président américain Donald Trump prend ses fonctions, les Européens se demandent comment ils pourraient peser et ne pas être exclus d’éventuels pourparlers de paix cette année.

Les diplomates de l’Union européenne (UE) s’inquiètent surtout d’un scénario dans lequel Donald Trump serait tenté d’organiser des discussions bilatérales avec Vladimir Poutine au détriment des Européens.

Sur le front commercial, la Commission a déjà préparé des représailles potentielles à des hausses de droits de douane sur les produits européens. L’UE s’est dotée, dans la précédente législature, de puissants instruments de défense commerciale.

Les dirigeants européens auront l’occasion d’échanger sur le lien transatlantique dès le 3 février, lors d’une réunion informelle organisée au château de Limont, près de Liège en Belgique. L’objet principal de la rencontre est la défense européenne et les moyens de financer la montée en puissance de l’industrie de défense européenne.

Comment résoudre le problème Musk ?

Le magnat de la tech, Elon Musk est en relation avec de nombreux responsables politiques dans le monde. Les gouvernements européens n’ont pas encore trouvé comment gérer le fait d’être dans son collimateur.

C’est un milliardaire trublion, à l’avant-garde des technologies vertes, propriétaire d’un puissant réseau social — et il a l’oreille du président élu des États-Unis.

Il n’est donc pas étonnant que les gouvernements européens se préoccupent de savoir comment gérer Elon Musk, tout en évitant ses critiques erratiques et souvent mal informées sur leur politique intérieure.

Le propriétaire de Tesla et de X — pressenti pour mener une campagne d’efficacité administrative au cours du second mandat de Donald Trump — n’hésite pas à critiquer les gouvernements en place et à soutenir les mouvements d’opposition de la droite populiste. Bien qu’il se plaigne d’ingérence étrangère lorsque d’autres tentent de s’impliquer dans la politique américaine.

Sa principale cible semble être le gouvernement travailliste britannique dirigé par le Premier ministre Keir Starmer. Mais il a également vivement critiqué le chancelier allemand Olaf Scholz et soutenu les mouvements de droite dure dans les deux pays.

D’autres dirigeants européens ont tenté de courtiser Musk dans l’espoir d’éviter son ire et d’adoucir leurs relations avec Trump, que Musk a aidé en finançant sa campagne à hauteur de millions de dollars.

Emmanuel Macron a invité le propriétaire de Tesla et de Twitter à la réouverture de la cathédrale Notre-Dame et souhaite qu’il participe à un sommet sur l’intelligence artificielle à Paris.

Musk n’a pas encore apporté son soutien à Marine Le Pen et à l’extrême droite française. Mais le président Macron — qui, comme Scholz en Allemagne, est politiquement fragile et confronté à des turbulences internes — cherche désespérément à le rallier à sa cause.

La Première ministre italienne Georgia Meloni a tissé ses propres liens avec Musk. Et le président ukrainien Volodymyr Zelensky a été contraint de se montrer gentil avec lui lors d’un appel post-électoral avec Trump, malgré de profonds désaccords sur la réponse à apporter à l’invasion russe.

Les dirigeants européens attendent de voir où Musk portera son attention une fois que Trump aura pris ses fonctions. La seule certitude est que les anciennes règles de la diplomatie ne sont plus d’actualité.

Les Européens victimes d’un nombre incalculable de vulnérabilités

À en croire des analystes, « face aux Américains, les Européens sont paralysés, car ils sont victimes d’un nombre incalculable de vulnérabilités ». La double menace – « d’agression » à l’est, « d’abandon » à l’ouest – fragilise la position de l’UE. Ils estiment que « l’attachement » à l’Histoire de nombreux gouvernements européens, incapables de se défaire de l’image des Américains, contraint aussi l’UE à un rôle limité face à Washington. Dans l’optique de ces observateurs, les chancelleries européennes n’arrivent pas à comprendre que les États-Unis pourraient être un problème, voire un ennemi, pour les intérêts européens. »

Quoi qu’il en soit, il s’agit d’un tournant décisif pour la politique américaine et l’avenir des relations bilatérales avec l’Union européenne, loin de réjouir la plupart des habitants du Vieux Continent.

Selon les résultats d’une enquête menée par le think tank « Conseil européen pour les relations internationales » publié mercredi 15 janvier, 38 % des personnes interrogées dans onze Etats membres de l’Union européenne redoutent le retour au pouvoir du milliardaire pour leur pays.

L’imprévisibilité du républicain en matière de politique étrangère, notamment dans son approche à l’égard de l’OTAN et de la guerre en Ukraine, suscite en effet de plus en plus d’inquiétudes à travers l’Europe. Par exemple sur le soutien des États-Unis à leurs alliés en cas de conflit.

Certes, les Européens ont déjà « pratiqué » une première administration Trump, de 2017 à 2020. Les récentes déclarations à l’emporte-pièce du président impulsif depuis le scrutin du 5 novembre, le contrôle des deux chambres par les républicains et le soutien d’une partie de la tech laissent toutefois présager un second mandat plus radical et agressif, susceptible de créer la division en Europe.

Quatre années ont passé depuis le départ tumultueux de Donald Trump de la Maison-Blanche et il n’a pas changé. On prend les mêmes tactiques éprouvées et on recommence. Créer le chaos de façon à mettre les autres parties sur la défensive, avant de s’engager dans une vraie négociation pour obtenir ce qu’il souhaite, telle est la stratégie du président le plus inattendu de l’histoire des États-Unis.

Au moins huit Palestiniens sont morts en martyr et 35 autres ont été blessés dans une violente agression israélienne contre la ville et le camp de réfugiés de Jénine.

Les médias palestiniens ont rapporté que les forces du régime, appuyées par des hélicoptères, ont attaqué Jénine et son camp de réfugiés mardi matin après plusieurs frappes de drones.

La chaîne 12 de la télévision israélienne citée par Al-Jazeera, en annonçant la nouvelle de l’agression militaire du régime sioniste contre la ville et le camp de réfugiés de Jénine, a rapporté que l’armée d’occupation avait choisi le nom de « Mur de fer » pour cette opération qui est menée avec la participation du Shin Bet.

Selon les sources israéliennes, la décision de lancer l’opération à Jénine a été prise par de hauts responsables politiques après une réunion du cabinet de Netanyahu, vendredi 17 janvier. Cette décision a été prise après que la Cisjordanie a été incluse dans la liste des cibles de combat de l’armée israélienne.

Des sources d’information font également état de violents affrontements entre les combattants palestiniens et les soldats israéliens dans le quartier d’Al-Hadaf à Jénine.

Des sources médicales ont annoncé qu’un médecin et une infirmière avaient été blessés à l’hôpital Al-Amal de Jénine suite à l’agression des forces d’occupation.

Le ministère palestinien de la Santé avait plus tôt annoncé le martyre de deux Palestiniens et le transfert de 35 blessés aux hôpitaux Ibn Sina, Al-Amal et Al-Shifa.

La Société du Croissant-Rouge palestinien a annoncé que l’armée israélienne empêche les secouristes de venir en aide aux blessés à Jénine.

Lire aussi : Des colons israéliens attaquent les villes palestiniennes pour protester contre le cessez-le-feu à Gaza

Les Brigades des Martyrs d’Al-Aqsa ont annoncé pour leur part que leurs combattants affrontent l’armée d’occupation sur plusieurs fronts.

Le porte-parole officiel des forces de sécurité de l’Autorité autonome palestinienne a annoncé que plusieurs citoyens palestiniens et membres des forces de sécurité avaient été blessés lors de l’attaque de l’occupation israélienne contre Jénine, et que l’un des membres des forces de sécurité était dans un état critique.

Le journal israélien Haaretz a rapporté citant une source palestinienne que l’armée israélienne avait demandé aux forces de sécurité de l’Autorité autonome palestinienne de se retirer de la ville avant d’envahir Jénine.

 

Un responsable des médias du Hamas a déclaré qu’Israël devrait procéder à la libération de 200 Palestiniens en échange de quatre femmes soldates israéliennes.

Cette annonce a été faite mardi 21 janvier par Nader Fakhouri, responsable du Bureau des médias du Hamas en charge des martyrs, des blessés et des prisonniers.

Fakhouri a précisé que la deuxième phase de l’accord entre les factions de la Résistance palestinienne et l’occupation israélienne débutera le 25 janvier.

Selon ses dires, le samedi prochain, la Résistance palestinienne annoncera les noms des prisonniers israéliens qui seront libérés. En contrepartie, les autorités israéliennes fourniront une liste des prisonniers palestiniens à libérer.

Les relations franco-algériennes et plus particulièrement la question des essais nucléaires de l'ère coloniale se sont invitées au Conseil de la Nation à l’occasion du débat autour du projet de loi relatif à la gestion, au contrôle et à l’élimination des déchets.

Selon un rapport publié par le journal algérien El-Watan, des sénateurs algériens ont emboîté le pas au président du Sénat, Salah Goudjil, pour demander à la France d’assumer ses responsabilités historiques à travers le « nettoyage » et la « décontamination » des sites ayant abrité les essais nucléaires dans le Sahara.

Les essais en surface effectués à Reggane ont causé, selon les sénateurs, la pollution d’une grande partie du Sud algérien.

Dans ce cadre, le président du Conseil algérien de la Nation, Salah Goudjil, a affirmé que Paris doit prendre en charge les répercussions des essais nucléaires effectués dans le désert algérien durant l’ère coloniale.