Dans le nord de la bande de Gaza, Israël a mis hors service les établissements hospitaliers en les ciblant directement ; ceci en plus d’un siège étouffant et des tueries, des violences et des agressions à l’encontre des patients, des blessés et du personnel soignant.

Alors que les forces d’occupation israéliennes ont repris tôt ce lundi matin leurs offensives militaires contre les civils de Beit Lahia, des raids meurtriers ont également été lancés contre des habitations de la zone avant d’encercler l’hôpital Kamal Adwan, qui était encore partiellement opérationnel, tout comme deux autres hôpitaux dans le nord de la bande de Gaza.

Comme le rapportent les équipes Euro-Med sur le terrain, les forces israéliennes ont utilisé les détenus palestiniens comme boucliers humains, les obligeant à avertir le personnel de l’hôpital que toutes les personnes déplacées et celles accompagnant les patients devaient quitter les lieux et se rendre dans les zones contrôlées par les forces israéliennes.

L’assaut a duré plusieurs heures, et a fait entre 30 et 50 victimes dans les rues et les maisons avoisinantes de l’hôpital Kamal Adwan. Des témoins rapportent que des recherches sont en cours pour retrouver d’autres victimes.

Le commandant en chef de l’armée iranienne, le général de division Abdolrahim Moussavi, a déclaré que les forces armées de la République islamique restaient constamment prêtes à faire face à toute menace.

Le général Moussavi parlait lundi 9 décembre lors d’une cérémonie organisée à l’Université de commandement et d’état-major de l’armée iranienne, connue sous le nom de DAFOOS, après que des groupes armés, dirigés par Hayat Tahrir al-Cham (HTC), se sont emparés de la capitale syrienne à la suite d'une attaque éclair dimanche.

« Comme toujours, les forces armées ont le devoir d'être constamment prêtes à faire face à toute menace imaginable et cet état de préparation est permanent », a-t-il affirmé.

Il a assuré la nation iranienne du haut niveau de préparation des forces armées et a précisé que « notre pays ne s’appuie pas seulement sur ses forces armées ».

L'Iran est un pays « unique » au monde où la nation entière défend les idéaux nationaux et où les forces armées remplissent leurs fonctions, a-t-il ajouté.

Les responsables iraniens ont souligné que le pays n’hésiterait pas à renforcer ses capacités militaires, notamment sa puissance de missiles, qui sont entièrement destinées à la défense et à la dissuasion, ajoutant que les capacités de défense de l’Iran ne feraient jamais l’objet de négociations.

Le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a plus d’une fois appelé à des efforts pour renforcer les capacités de défense du pays.

La mort d’au moins une douzaine de personnes est à déplorer après qu’un drone appartenant à la Turquie a frappé un village à population kurde dans la province de Raqqah, dans le nord de la Syrie.

Dans un communiqué publié lundi, les Forces démocratiques syriennes (FDS), dirigées par les Kurdes, ont indiqué que la frappe avait été menée sur le village d’al-Mistriha où 12 civils, dont six enfants, ont péri. Alors que l’Observatoire syrien des droits de l’homme a chiffré le nombre de victimes à onze, notant qu’il s’agissait de membres d’une même famille.

Parallèlement, des éléments de l’Armée nationale syrienne (ANS), soutenus par la Turquie, ont lancé de leur côté une offensive contre les FDS, soutenues elles, par les États-Unis contre la ville de Manbij, dans le nord de la Syrie.

Lundi toujours, des responsables turcs des services de sécurité, s’exprimant sous le couvert de l’anonymat, ont fait savoir que « le contrôle de Manbij a été assuré », sans fournir d’autres détails.

Les éléments armés de l’ANS ont été, rappelons-le, déployés dans le nord-est de la Syrie en octobre 2019 après que les forces militaires turques ont lancé une invasion transfrontalière dans le cadre d’une tentative déclarée de repousser les membres des Unités de protection du peuple kurde (YPG).

À noter qu’Ankara considère les YPG comme une organisation terroriste liée au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qui réclame une région kurde autonome en Turquie depuis 1984.

Lundi 9 décembre, un drone de combat lancé depuis le Yémen a frappé un immeuble situé au centre des territoires occupés par Israël. Cela se produit alors que les forces armées yéménites poursuivent leurs opérations contre différentes cibles israéliennes en représailles à la guerre sanglante menée par le régime de Tel-Aviv contre les Palestiniens de la bande de Gaza.

Dans un communiqué, l’armée israélienne a déclaré que le drone avait frappé ce lundi le balcon de l’appartement dans la ville de Yavné, située à environ 20 kilomètres au sud de Tel-Aviv, après que les systèmes de défense aérienne n’ont pas réussi à le détecter.

Le drone n’a pas été détecté avant son impact et aucune sirène d’alarme n’a été déclenchée, a confirmé l’armée israélienne, ajoutant qu’elle lancera une enquête sur ce sujet. 

Aucun blessé n’a été signalé dans l’attaque, qui a causé des dommages à cet immeuble dans la ville de Yavné, selon les médias israéliens.

L’Iran est disposé à négocier et à dialoguer avec les pays occidentaux au sujet de son programme nucléaire, sans pour autant se prêter au chantage, a indiqué le Premier vice-président Mohammad Reza Aref lors de la visite, lundi 9 décembre, d’une exposition consacrée aux réalisations de l’industrie nucléaire iranienne au siège de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OEAI), à Téhéran.

En marge de cette visite, le haut responsable a rencontré le chef de l’OIEA, Mohammad Eslami, ainsi que des cadres supérieurs de l’industrie nucléaire du pays.

« Aux pays occidentaux, nous disons que la stratégie de la République islamique d’Iran est fondée sur le principe de l’action pour l’action », a-t-il déclaré.

Le président iranien Massoud Pezeshkian a estimé que les factions opposées en Syrie devaient entamer un dialogue pour parvenir à un consensus sur la direction politique du pays.

Après que les groupes armés dirigés par Hayat Tahrir al-Cham (HTC) ont pris le contrôle de la capitale syrienne, entraînant ainsi la chute du gouvernement Assad, le président iranien Massoud Pezeshkian a noté dimanche lors d'une session du cabinet qu’il incombait certes au peuple syrien de prendre les décisions concernant l'avenir de son pays et de son système politique.

Le président Pezeshkian a souligné l’importance de maintenir l’unité et de protéger la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale de la Syrie avant d'exprimer l’espoir que les conflits militaires et la violence cesseraient le plus tôt possible dans ce pays « afin que le peuple syrien puisse décider de son propre destin dans une atmosphère calme, exempte de toute violence, anxiété ou intervention étrangère destructrice ».

Le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, affirme que le régime d’occupation israélien est voué à quitter la région de l’Asie de l'Ouest, insistant sur le fait que les opérations anti-israéliennes en cours menées par les mouvements de résistance régionaux ne seront pas étouffées.

« La Tempête d’Al-Aqsa ne s’éteindra point, et le régime usurpateur sioniste est voué à partir », a écrit le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, le mercredi 27 novembre, sur son compte officiel X en langue persane.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a déclaré qu'il était grand temps pour Israël d'accepter sa défaite à Gaza après avoir été contraint de plaider pour un accord de cessez-le-feu avec le mouvement de résistance libanais Hezbollah.

Dans un message publié le mercredi 27 novembre, sur son compte X, Abbas Araghchi a indiqué que le Hezbollah avait une fois de plus brisé le soi-disant mythe de l'invincibilité d'Israël en le forçant à accepter le cessez-le-feu.

Mardi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a finalement accepté l'accord de trêve, qui devrait mettre fin à l'escalade meurtrière du régime contre le Liban qui dure depuis des mois.

Cette décision intervient après une réunion du cabinet de guerre israélien pour discuter d’une proposition avancée par les États-Unis et la France.

Dans son message, le ministre iranien des Affaires étrangères a noté que Netanyahu avait été contraint de solliciter un cessez-le-feu après avoir essuyé de lourdes pertes dans le sud du Liban.

Au cours de l'année écoulée, a ajouté Araghchi, le Premier ministre israélien a « soutiré des dizaines de milliards de dollars aux contribuables américains pour financer ses crimes de guerre » dans la bande de Gaza et au Liban.

Israël bénéficie du soutien militaire total des États-Unis et d’une couverture politique pour ses actes criminels, a-t-il souligné.

Une enquête publiée par le journal The New York Times a révélé que l'armée israélienne utilise les détenus palestiniens comme boucliers humains dans la bande de Gaza, où le régime israélien mène une guerre génocidaire depuis octobre 2023.

The New York Times a publié, le mercredi 27 novembre, un rapport sur une enquête menée par le journaliste Natan Odenheimer, lauréat du prix Pulitzer, abordant l’utilisation par Israël des détenus palestiniens comme boucliers humains dans la bande de Gaza.

Odenheimer a déclaré qu'il avait décidé d'enquêter sur la question après avoir entendu un soldat israélien parler des Palestiniens envoyés dans des tunnels utilisés par le mouvement de résistance Hamas.

Il a cité le soldat qui a déclaré que « l’armée utilise les prisonniers palestiniens comme boucliers humains, les envoyant dans les tunnels du Hamas avant les forces israéliennes pour sonder ces zones dangereuses ainsi que dans les maisons qu’ils craignent être piégées ».

Dans certains cas, les détenus palestiniens « étaient habillés comme » des forces israéliennes, et dans d’autres, « ils avaient reçu des caméras corporelles à emporter avec eux pour donner une transmission en direct aux soldats israéliens », a ajouté le soldat.

Selon le journaliste, l’une des raisons derrière cette mesure dérangeante étaient la capacité d’un être humain à marcher et à déplacer des objets d’une manière bien plus efficace que les chiens ou les véhicules sans pilote de l’armée.

Dans un communiqué publié ce mercredi 27 novembre sur sa chaîne Telegram, le mouvement de résistance palestinien Hamas a affirmé que le cessez-le-feu avec le Hezbollah libanais a brisé l’illusion du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de remodeler l’Asie de l’Ouest par la force.

Le Hamas a considéré l’acceptation par l’ennemi d’un accord de cessez-le-feu avec le Liban sans que ses conditions déjà fixées soient remplissent comme une étape importante pour briser les illusions de Netanyahu quant à la possibilité de changer la carte du Moyen-Orient par la force et de vaincre les combattants de la Résistance ou de les désarmer.  

« Nous saluons le rôle central joué par la Résistance islamique au Liban, en soutien à la bande de Gaza et à la Résistance palestinienne, ainsi que les grands sacrifices consentis par le Hezbollah et ses dirigeants, menés par le défunt secrétaire général Seyyed Hassan Nasrallah », peut-on lire dans le communiqué du Hamas.