
تقي زاده
Le Hamas condamne la réouverture de l’ambassade du Paraguay à Qods
Le mouvement de résistance palestinien Hamas a fermement condamné la décision du président paraguayen Santiago Pena de déplacer l’ambassade du pays latino-américain de Tel-Aviv à Qods occupée, qu’Israël revendique comme sa « capitale ».
Dans un communiqué publié ce vendredi 13 décembre, le Hamas a déclaré que la décision de Pena constituait une « violation des droits du peuple palestinien sur sa terre et sa capitale éternelle ».
Le mouvement de résistance palestinien a ajouté que cette décision « viole les règles du droit international et les résolutions des Nations unies » qui considèrent Qods comme un territoire palestinien occupé.
Le Paraguay a rouvert son ambassade à Qods lors d’une cérémonie jeudi, à laquelle ont assisté le président Santiago Pena, qui a pris ses fonctions l’année dernière, et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
France : François Bayrou nommé Premier ministre
Le nom du successeur de Michel Barnier est enfin connu, Emmanuel Macron a choisi de nommer le centriste François Bayrou, patron du Modem, Premier ministre.
Après une visite en Pologne « écourtée » jeudi, Emmanuel Macron a finalement nommé au terme d’un long suspense François Bayrou Premier ministre. À 73 ans, celui-ci devient le sixième chef de gouvernement du président Macron et le quatrième de l’année 2024.
Neuf jours après la censure du gouvernement de Michel Barnier, Emmanuel Macron a dévoilé le nom du nouveau Premier ministre. François Bayrou a été reçu pendant plus d’une heure et demie à l’Élysée ce matin et il a été nommé ce midi. La passation de pouvoir entre les deux hommes s’est déroulée en fin de journée à Matignon.
Le nouveau Premier ministre a prononcé ses premiers mots lors du discours de passation de pouvoir avec Michel Barnier, en direct du perron de Matignon ce vendredi. « Devant une situation d’une telle gravité, ma ligne de conduite sera de ne rien cacher, de ne rien négliger et de ne rien laisser de côté », a-t-il affirmé. Il a également donné ses deux priorités de mandat : l’égalité des chances et l’école. Il dénonce « le mur de verre qui s’est construit entre la base, et le pouvoir ». « Je pense (également) à l’école, qui n’a pas cessé d’être dans ma vie un point fixe », a-t-il insisté, avec une certaine pudeur.
Le Premier ministre est désormais chargé de former un gouvernement qui pourra résister à une motion de censure grâce au soutien de la droite, du bloc central et d’une partie de la gauche selon le plan d’Emmanuel Macron.
Le discours du Leader sur la crise syrienne mènera à l'échec les complots israélo-américains (Analyse)
Dans son premier discours prononcé après la chute du gouvernement de Bachar al-Assad en Syrie, le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a déclaré que les évènements qui se sont déroulés en Syrie au cours de la semaine dernière ont été orchestrés dans les salles de commandement des États-Unis et du régime israélien.
Le complot de « changement de régime », qui était en préparation depuis longtemps, a pris de l’ampleur immédiatement après que le régime israélien a accepté un cessez-le-feu au Liban à la fin du mois dernier, à la suite de son échec à atteindre ses objectifs militaires après près de 70 jours d’agression effrénée.
Originaires de la ville d’Alep, au nord-ouest du pays, les groupes armés dirigés par Hayat Tahrir al-Cham (HTC) ont fait des avancées rapides et surprenantes, forçant finalement Bachar al-Assad à quitter le pays dimanche dernier.
« Il ne fait aucun doute que ce qui s’est passé en Syrie a été planifié dans les salles de commandement des États-Unis et d’Israël, et nous en avons des preuves », a déclaré le Leader de la Révolution islamique lors d’une réunion qui s’est tenue ce mercredi 11 décembre à Téhéran.
« L’un des pays voisins de la Syrie y a également joué un rôle, mais les principaux planificateurs sont les États-Unis et le régime sioniste », a-t-il ajouté, sans mentionner le nom du pays.
Les Américains ont non seulement soutenu ces groupes armés au fil des ans pour saper le gouvernement démocratiquement élu de Bachar al-Assad, mais ils ont également imposé des sanctions paralysantes destinées à affaiblir l’économie syrienne et à attiser le mécontentement au sein de la population.
Le président américain, Joe Biden, a qualifié l’effondrement du gouvernement d’Assad d’« acte de justice fondamental », attribuant le mérite aux États-Unis et à leurs alliés, en particulier au régime israélien, d’avoir « affaibli les soutiens de la Syrie ».
« Notre approche a modifié l’équilibre des pouvoirs au Moyen-Orient », a déclaré Biden à l’issue d’une réunion avec son équipe de sécurité nationale ce lundi 9 décembre.
Donald Trump, qui devrait reprendre la Maison-Blanche le mois prochain, a déclaré ce samedi, un jour avant l’annonce de la chute du gouvernement de Bachar al-Assad, que Washington « ne devrait rien avoir à faire » avec les développements en Syrie, donnant littéralement carte blanche aux membres du HTC pour s’emparer de la capitale syrienne.
« Ce n’est pas notre combat ; laissons-le se dérouler ; ne vous impliquez pas », a-t-il posté sur sa plateforme Truth Social.
Des documents révèlent que les États-Unis ont tenté sans succès pendant des années de renverser le gouvernement d’Assad, le considérant comme un obstacle majeur dans leurs efforts pour saper l’Iran et l’Axe de la Résistance.
L’une des principales organisations impliquées dans le projet américain de « changement de régime » en Syrie est la Force opérationnelle d’urgence syrienne (son sigle anglais : SETF), financée par l’Agence américaine pour le développement international (son sigle anglais : USAID), un mandataire de la Central Intelligence Agency (CIA).
Le lendemain du renversement du gouvernement d’Assad, le directeur exécutif du SETF, Mouaz Moustafa, a rencontré le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, pour discuter de ce qu’il a qualifié de l’achèvement réussi de la mission américaine.
Le régime israélien, qui prospère sur le chaos et l’instabilité, soutient les groupes armés depuis des années, travaillant avec eux dans les coulisses pour déstabiliser le gouvernement d’Assad à Damas.
Le « discours de victoire » de Benjamin Netanyahu prononcé après la chute d’Assad depuis le Golan occupé a fait part de l’importance du gouvernement sortant en Syrie pour le Front de la Résistance, aux yeux des faucons de guerre à Tel-Aviv.
Après la chute du gouvernement de Bachar al-Assad, le régime israélien a carte blanche pour s’emparer illégalement de davantage de terre en Syrie et lancer des frappes aériennes à sa guise, sans opposition ni condamnation de la part des factions militaires qui ont pris le contrôle de Damas.
Le complot américano-israélien visant à « changer le régime » en Syrie a été soutenu par certains pays de la région, comme l’a souligné le Leader de la Révolution islamique. Toutefois, les principaux architectes du plan restent les États-Unis et Israël.
La chute d’Assad marque-t-elle la fin du Front de la Résistance ? L’Ayatollah Khamenei a affirmé que la Résistance continuerait à englober toute la région plus fortement que jamais, soulignant que l’Axe de la Résistance ne dépend pas d’individus ou de gouvernements.
Le site Press TV a publié lundi un article soulignant que la Résistance n’a jamais compté sur un individu ou une entité. Même avant que la Syrie ne devienne un centre logistique pour la Résistance, des groupes comme le Hezbollah s’étaient déjà imposés comme des forces redoutables.
« Voilà ce qu’est la Résistance, voilà ce qu’est le Front de la Résistance. Plus vous insistez, plus il devient fort ; plus vous commettez de crimes, plus il devient motivé et déterminé. Plus vous vous battrez avec eux, plus ils s’étendront », a déclaré le Leader de la Révolution islamique dans son discours de mercredi.
La République islamique d’Iran a soutenu sans faille le gouvernement et le peuple syriens pendant toutes ces années, en fournissant une aide solide et importante à la demande du gouvernement d’Assad.
« L’Iran continuera de soutenir la Syrie », a confirmé ce dimanche le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi, soulignant que la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Syrie doivent être respectées et que son destin doit être déterminé par son propre peuple, et non par des puissances extérieures.
Dans sa récente interview télévisée, Araghchi a laissé entendre que l’Iran avait offert son assistance à l’armée syrienne pour repousser l’offensive des groupes armés, tout en déclarant que les forces armées syriennes étaient incapables de monter elles-mêmes une résistance efficace.
S’exprimant sur des inquiétudes concernant l’impact de la chute d’Assad sur l’Iran, l’Ayatollah Khamenei a rassuré : « Grâce à Dieu le Tout-Puissant, l’Iran fort est en pleine puissance et il le sera encore plus ».
Il y a des mois, l’Iran avait informé Bachar al-Assad de l’avancée des groupes armés, ce qui est confirmé par de récents rapports officiels, selon le Leader qui a ajouté que la nouvelle situation en Syrie ne durerait pas longtemps.
Le Leader de la Révolution islamique a déclaré que quand l’armée syrienne n’a pas réussi à résister aux offensives des groupes armés, l’implication directe de la République islamique d’Iran dans la bataille est devenue intenable.
Le débat actuel sur la longévité des groupes armés dirigés par le HTC et la stabilité de la nouvelle entité au pouvoir met en évidence les défis multiformes auxquels ils sont confrontés, tant sur le plan interne qu’externe. Ces défis ne présagent rien de bon pour leur avenir à court ou à long terme.
« Par la grâce de Dieu, les zones occupées de la Syrie seront libérées finalement par la jeunesse syrienne zélée. N’ayez pas de doute, car cela se produira. Les États-Unis seront également expulsés de la région par le Front de la Résistance », a précisé l’Ayatollah Khamenei dans son discours.
Le Leader de la Révolution islamique a évoqué les objectifs divergents des différentes parties actuellement actives en Syrie. Certains souhaitent occuper des territoires au Nord et au Sud, tandis que les États-Unis cherchent à renforcer leur présence dans la région.
« Le temps montrera qu’aucun d’entre eux n’atteindra ces objectifs », a-t-il affirmé.
Faisant référence à la menace posée par Daech, l’Ayatollah Khamenei a considéré ce groupe terroriste comme une « bombe d’insécurité » destinée à déstabiliser l’Iran, la Syrie et toute la région, ajoutant que l’Iran était sa cible ultime.
Il a salué les efforts des militaires iraniens sous la direction du général Qassem Soleimani, haut commandant antiterroriste, pour protéger les lieux sacrés, rétablir la sécurité et mettre un terme à la propagation alarmante du terrorisme au-delà de l’Irak et de la Syrie.
« Ils [les militaires iraniens] ont organisé, armé et préparé la jeunesse locale, pour qu’elle puisse se dresser contre Daech et, à terme, le vaincre », a déclaré le Leader, faisant l’éloge du rôle du général Soleimani.
Qualifiant de « consultative » la présence militaire de l’Iran en Syrie et en Irak, l’Ayatollah Khamenei a indiqué que cette présence ne signifiait pas un remplacement de leurs armées. « Nos militaires ont établi des centres de commandement principaux, défini des stratégies et sont intervenues lorsque cela était nécessaire et, surtout, elles ont mobilisé la jeunesse locale », a-t-il ajouté.
Le Leader de la Révolution islamique a rappelé la solidarité historique de la Syrie avec l’Iran, notamment pendant la guerre imposée par le régime de Saddam Hussein, soutenu par l’Occident.
« Alors que presque le monde entier soutenait Saddam contre nous, le gouvernement syrien a fourni une aide vitale à l’Iran en bloquant l’oléoduc reliant l’Irak à la Méditerranée, privant ainsi Saddam de ses revenus », a-t-il déclaré.
En ce qui concerne les leçons apprises de cet évènement, le Leader de la Révolution islamique a déclaré que la crise en Syrie était porteuse de leçons et d’avertissements, dont l’un était le danger de la négligence envers l’ennemi.
« L’ennemi a agi rapidement, mais les responsables syriens auraient dû anticiper et se préparer à de telles actions », a-t-il déclaré, ajoutant que les agences de renseignement iraniennes avaient averti à plusieurs reprises le gouvernement syrien.
« On ne sait pas si ces avertissements sont parvenus aux autorités supérieures ou s’ils ont été perdus quelque part, mais il est clair qu’une telle négligence peut avoir des conséquences désastreuses », a-t-il affirmé.
« Il ne faut jamais sous-estimer l’ennemi ni se laisser tromper par son sourire. Souvent, il parle doucement, mais cache un poignard derrière son dos, attendant la bonne occasion », a souligné le Leader de la Révolution islamique.
Ce qui se passe en Syrie est le résultat d'un complot israélo-américain (Leader)
Le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a déclaré que ce qui s’est passé en Syrie était un « complot conjoint des États-Unis et d’Israël ».
« Il ne faut pas douter un seul instant que ce qui se passe en Syrie est le résultat d’un complot israélo-américain », a souligné le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, lors d’un discours adressé à la nation iranienne, toutes couches confondues, ce mercredi 11 décembre.
« L’un des pays voisins de la Syrie a également joué un rôle, mais les principaux planificateurs sont les États-Unis et le régime sioniste », a affirmé le Leader de la Révolution islamique.
L’Ayatollah Khamenei a mis fin aux spéculations sur l’affaiblissement de l’Axe de la Résistance après que des groupes armés et des terroristes takfiristes ont envahi la capitale syrienne, assurant que la Résistance en deviendra plus puissante encore.
Le Leader de la Révolution islamique a déclaré : « Voilà ce qu’est la Résistance, voilà ce qu’est le Front de la Résistance. Plus vous insistez, plus il devient fort ; plus vous commettez de crimes, plus il devient motivé et déterminé. Plus vous vous battrez avec eux, plus ils s’étendront, et je vous le dis, par la puissance divine, le domaine de la Résistance couvrira toute la région plus qu’avant ».
Le Leader de la Révolution islamique a rejeté certaines analyses selon lesquelles un affaiblissement présumé du Front de la Résistance affaiblirait l’Iran.
« Pour ceux dont l’analyse méconnaît la véritable signification de la Résistance, il peut sembler que la Résistance se soit affaiblie et que l’Iran islamique sera lui aussi affaibli. Mais je vous dis, grâce à Dieu le Tout-Puissant, l’Iran fort est en pleine puissance et il le sera encore plus », a souligné l’Ayatollah Khamenei.
Plaidoyer en faveur du Liban et soutien pour la Syrie
Le Leader de la Révolution islamique a déclaré que de hauts responsables des forces armées iraniennes et des organisations militaires lui avaient écrit, suppliant d’être autorisés d’aller au Liban parce qu’ils ne pouvaient pas supporter ce qui arrivait au Liban et au Hezbollah sous l’assaut israélien.
« Comparez cela à la situation et à la morale d’une armée qui ne peut pas endurer et qui fuit », a déclaré l’Ayatollah Khamenei.
Le Leader de la Révolution islamique a affirmé que la République islamique d’Iran avait fait tous les préparatifs nécessaires pour aider la Syrie, mais que les États-Unis et le régime israélien ont fermé toutes les voies aériennes et terrestres menant vers la Syrie.
L’Ayatollah Khamenei a affirmé : « Nous étions prêts même dans les circonstances difficiles. Ils sont venus me voir et m’ont dit qu’ils avaient préparé tous les moyens nécessaires pour les Syriens et qu’ils étaient prêts à partir. Mais le ciel était fermé, la terre était fermée. Le régime sioniste et les États-Unis ont fermé à la fois le ciel de la Syrie et les voies terrestres, et il n’était donc pas possible d’y aller. »
« Si les Syriens avaient eu leur mot à dire contre l’ennemi, l’ennemi n’aurait pas pu fermer leur espace aérien ni leurs voies terrestres : et nous aurions pu les aider », a ajouté le Leader de la Révolution islamique.
« La Résistance va s’étendre »
L’Ayatollah Khamenei a déclaré que les agents de l’Arrogance mondiale se réjouissent des événements survenus en Syrie, pensant qu’avec la chute du gouvernement syrien, qui soutenait la Résistance, le Front de la Résistance est devenu faible.
Le Leader de la Révolution islamique a déclaré : « Le Front de la Résistance n’est pas un élément matériel qui se brise, s’effondre ou se détruit. La Résistance est une foi. C’est une pensée, c’est une décision sincère et définitive. La Résistance est une école de pensée et c’est une école de croyance. La foi d’un groupe de personnes ne s’affaiblit pas, mais se renforce sous la pression. »
L’Ayatollah Khamenei a expliqué ensuite comment la propagation du mal renforce la motivation et la détermination des combattants de la Résistance, et conduit à l’expansion du Front de la Résistance.
« Quand ils verront les crimes odieux de l’ennemi, ceux qui doutaient de résister ou non, sortiront de ce doute ; et ils se rendront compte qu’ils doivent se lever, résister et même risquer leur vie dans le combat contre l’oppresseur ; et c’est ça la signification de la Résistance », a déclaré le Leader de la Révolution islamique.
L’Ayatollah Khamenei a évoqué le cas du Hezbollah et l’apparente « infortune » qui s’est abattue sur la Résistance libanaise avec l’assassinat par Israël du secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah.
À ce propos, le Leader de la Révolution islamique a déclaré : « Le Hezbollah a perdu quelqu’un comme Seyyed Hassan Nasrallah. Est-ce une petite chose ? Mais les attaques du Hezbollah et la puissance de son poing puissant sont devenues plus intenses qu’avant. L’ennemi l’a également compris et a dû accepter le cessez-le-feu. »
Les groupes armés étrangers et les Américains seront expulsés de Syrie
L’Ayatollah Khamenei a évoqué ensuite les divisions parmi les groupes armés en Syrie, affirmant que chaque groupe a son propre agenda et que chacun cherche à délimiter son propre territoire.
Selon le Leader de la Révolution islamique, ces groupes armés seront finalement expulsés de Syrie par « la jeunesse syrienne zélée », tout comme les Américains qui cherchent à renforcer leur emprise dans le pays.
L’Ayatollah Khamenei a ajouté : « Chacun de ces attaquants a son propre agenda et leurs objectifs sont différents. Certains d’entre eux cherchent à s’emparer de territoires dans le nord ou dans le sud de la Syrie. Les États-Unis cherchent également à renforcer leur présence dans la région. Mais le temps montrera que, si Dieu le veut, aucun d’entre eux n’atteindra ses objectifs. Les zones occupées de la Syrie seront libérées finalement par la jeunesse syrienne zélée. N’ayez pas de doute, car cela se produira. »
Le Leader de la Révolution islamique a déclaré : « L’emprise américaine ne sera pas non plus solide. Par la grâce et la puissance de Dieu, les États-Unis seront également expulsés de la région par le Front de la Résistance. »
L'exploitation par Israël des discordes parmi les musulmans est à l’origine des événements régionaux, selon le président iranien
Le président iranien Massoud Pezeshkian a souligné que les événements qui s’étaient récemment déroulés dans la région révèlent que le régime israélien profite des discordes au sein des pays musulmans pour poursuivre ses actes d'agression.
Lors d'un tête-à-tête avec le ministre turc du Commerce Omer Bolat mercredi à Téhéran, le président iranien a affirmé : « Ce qui se passe dans la région montre que le régime sioniste a profité des discordes au sein des pays musulmans pour attaquer Gaza, le Liban et la Syrie, et tuer des musulmans. Si nous mettons de côté nos différends, le monde musulman deviendra plus fort que jamais et le monde interagira avec nous sur la base du respect mutuel. »
Il a exhorté les musulmans à régler leurs problèmes « de manière fraternelle » et à renforcer le pouvoir du monde musulman « par la pratique et non par les paroles ».
Le monde doit se mobiliser pour empêcher Israël de détruire davantage les infrastructures syriennes, déclare Araghchi
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a exhorté la communauté internationale à prendre des mesures immédiates pour empêcher une nouvelle agression israélienne en Syrie.
Dans un message publié mercredi sur la plateforme de médias sociaux X, Araghchi a condamné les assauts prolongés d'Israël en Syrie depuis la chute du gouvernement de Damas le dimanche 8 décembre qui a causé des dommages considérables aux infrastructures de défense et civiles syriennes.
« Le régime israélien a pris des mesures pour détruire presque toutes les infrastructures liées à la défense et civiles en Syrie », a-t-il mis en garde.
L'armée libanaise a stationné ses forces dans la ville frontalière de Khiam après le retrait des forces israéliennes
L'armée libanaise a annoncé avoir envoyé des troupes dans la ville de Khiam, près de la frontière avec les territoires occupés, suite au retrait des forces israéliennes dans le cadre d'un récent accord de cessez-le-feu.
Dans un communiqué publié mercredi, l'armée libanaise a annoncé que ses unités avaient été « déployées sur cinq positions » autour de Khiam en coordination avec la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), ajoutant que cette opération constitue « la première phase de déploiement dans la zone, en même temps que le retrait de l'ennemi israélien ».
« Le déploiement sera achevé dans la prochaine phase, tandis que des unités spécialisées » surveilleront la ville pour « retirer les munitions non explosées », a-t-il précisé.
Le Premier ministre libanais Najib Mikati a déclaré que le déploiement de troupes à Khiam « constitue une étape fondamentale pour renforcer le déploiement de l'armée dans le sud, en application de la décision de cessez-le-feu ».
L'Assemblée générale de l’ONU exige à une écrasante majorité un cessez-le-feu immédiat à Gaza
L'Assemblée générale des Nations Unies a adopté à une majorité écrasante une résolution appelant à la fin, tant attendue, de la guerre de génocide menée par le régime israélien dans la bande de Gaza depuis octobre 2023.
Cette résolution a été adoptée mercredi par 158 voix pour. Israël, Les États-Unis et sept autres pays ont voté contre, tandis que 13 autres se sont abstenus.
La résolution appelle à « un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent » à Gaza, où la guerre, lancée à la suite d'une opération de représailles menée par les groupes de résistance de la bande côtière, a jusqu'à présent coûté la vie à quelque 44 805 Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants.
Le nouveau drone de la marine du CGRI va « surprendre le monde »
Le commandant de la marine du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) a affirmé que cette force se dotera bientôt d'un nouveau véhicule aérien sans pilote révolutionnaire et particulièrement avancé.
Le contre-amiral Alireza Tangsiri a annoncé, mercredi en marge de la 12e édition de l'Exposition aérospatiale internationale de la République islamique sur l'île de Kish, dans les eaux sud de l’Iran que le nouveau drone conjointement développé par le CGRI et le ministère iranien de la Défense « surprendra le monde ».
« Ce drone étant mis au service de la marine du CGRI évoluera l'horizon de la coopération entre la marine du CGRI et le ministère de la Défense » a noté le contre-amiral Tangsiri, affirmant que cet aéronef ne serait pas le dernier exemple de collaboration entre les deux parties.
« Nous allons évoluer l'horizon [de la coopération bilatérale] » en dévoilant le drone », a-t-il noté.
À Gaza, 96 % des enfants ressentent une mort imminente, et près de la moitié souhaitent mourir
Une nouvelle étude a révélé la peur omniprésente de la mort que la guerre génocidaire menée depuis 14 mois par le régime israélien dans la bande de Gaza a insufflée dans le cœur des enfants de cette bande côtière.
L'enquête, dont les résultats ont été publiés mercredi, a été réalisée par une ONG basée à Gaza et sponsorisée par l'organisation caritative War Child Alliance, basée à Londres.
L'enquête a révélé que jusqu'à 96 % des enfants du territoire estimaient que leur mort était imminente et que 49 % souhaitaient réellement mourir.
L’évaluation a également révélé que 92 % des mineurs « n’acceptaient pas la réalité », 79 % souffraient de cauchemars et 73 % présentaient des symptômes d’agressivité.
Réalisée en juin, l'enquête a interrogé les parents ou les tuteurs de 504 enfants issus de familles où au moins un enfant était handicapé, blessé ou non accompagné.