
تقي زاده
Les USA menacent de sanctionner l’Inde, si elle achète les S-400 russes
Washington resserre l’étau autour de l’Inde, après que New Delhi a dit ne pas vouloir renoncer au contrat signé avec la Russie sur les S-400. Les Américains ont déclaré que les transactions avec les Russes risquent d’enclencher les sanctions prévues par le CAATSA (Countering America’s Adversaries Through Sanctions Act).
Après que l’Inde a décidé d’acheter le système de défense antiaérienne russe S-400, l’administration américaine a décidé de multiplier les pressions sur l’Inde.
« En ce qui concerne le S-400, nous exhortons tous nos alliés et partenaires, y compris l’Inde, à renoncer aux transactions avec la Russie qui risquent de déclencher les sanctions imposées par la CAATSA », a déclaré un responsable américain sous le couvert de l’anonymat lors d’un point de presse en se référant à la loi de 2017 qui menace de sanctionner d’autres pays pour l’achat d’armes russes.
Cet avertissement intervient après que New Delhi eut clairement annoncé qu’il n’envisageait pas d’abandonner l’accord de plusieurs milliards de dollars qu’il avait signé avec Moscou en octobre dernier. Les États-Unis restent l’un des principaux fournisseurs d’armes en Inde, mais le message de vendredi était une autre indication de la possibilité d’une dérogation attendue pour les S-400.
Des éléments de Daech tués sur la côte occidentale de la Caspienne
Deux éléments du groupe terroriste Daech ont été tués dans la République du Daghestan (sud de la Russie) alors qu’ils planifiaient des attaques contre des agents de la force publique, a annoncé le Comité national antiterroriste (NAK) de la Russie.
Selon la déclaration du NAK, des armes et des munitions auraient été retrouvées sur le site de la fusillade. Il n'y a pas eu de blessés parmi les civils ou les forces de sécurité, a déclaré la NAK.
Si les Etats-Unis attaquent, Téhéran peut rendre la guerre pénible
Les mesures du corps des gardes iraniens ont alarmé les Etats-Unis, un pays qui devra faire face à "des réalités douloureuses" s’il entre en guerre avec le pays persan.
"L'augmentation des tensions [...] met en lumière une triste réalité à laquelle le [ministère de la Défense] du Pentagone est confronté depuis des années. Même si l'armée des États-Unis dépasse celle de l'Iran, Téhéran pourrait encore faire une différence. Une guerre limitée sera pénible ", a écrit vendredi le Washington Post.
Le journal a également évoqué le démantèlement d'un drone espion américain RQ-4 Global Hawk par le Corps iranien des gardiens de la révolution, dans le sud de la Perse, après que l'avion eut violé l'espace aérien du pays République islamique
Le Washington Post a également cité un rapport du Service de recherche du Congrès (CRS, pour son acronyme en anglais) publié le mois dernier, selon lequel l'armée iranienne aurait plus de 700 000 soldats, dont une armée conventionnelle d'environ 350 personnes. 000 soldats. Cela n'inclut pas le Corps des gardiens, une force spéciale qui compte 125 000 soldats supplémentaires dans son armée et 20 000 soldats dans sa marine, ajoute-t-il. Il souligne que cette force d'élite patrouille dans le détroit stratégique d'Hormuz et supervise les programmes de missiles de l'Iran.
Il cite également un rapport du Centre d'études stratégiques et internationales publié en 2018, selon lequel les missiles balistiques et de croisière ainsi que les défenses anti-aériennes du pays persan "ne peuvent pas être ignorés".
Il indique également que, selon le document CRS, l'Iran, entre autres armes, dispose de systèmes de missiles anti-aériens, tels que le S-300, capables de frapper des objets à une altitude de 15 milles. Téhéran possède également une flotte de plus de 300 avions, avec des chasseurs MIG-29 et des bombardiers Su-24 de fabrication russe.
En fait, le Washington Post conclut que les responsables américains sont effrayés par les capacités du corps des gardiens de la révolution islamique et par le pouvoir des forces armées iraniennes.
Dans ce contexte, le général de brigade Amir Ali Hajizade, commandant de la division aérospatiale du CGR, a assuré ce samedi que ni les forces armées ni le peuple iranien ne se félicitaient de la guerre, mais étaient tout à fait disposés à défendre le Pays. Si ce type d'agression contre la souveraineté du pays se répète, la réponse sera la même, prévient-il.
MQ-4C : Trump remercie l’Iran
« Il y avait un avion avec 38 personnes hier, avez-vous vu cela ? Je pense que c’est une grande histoire. Ils l’avaient en ligne de mire et ils ne l’ont pas abattu. Je pense qu’ils étaient très sages de ne pas faire ça. Et nous apprécions qu’ils ne l’aient pas fait. Je pense que c’était une très sage décision », a déclaré Trump en s’adressant aux journalistes avant de partir pour Camp David samedi.
Le général Salami a exposé les restes du drone américain Global Hawk, abattu par la DCA iranienne.
« Le drone américain était accompagné d’un avion de patrouille maritime P-8 qui était à la portée de tir des missiles du CGRI », a ajouté le général de brigade Hajizadeh, le commandant en chef des forces aérospatiales du CGRI.
« Nous aurions pu frapper l’avion P-8 américain qui avait 35 personnes à son bord ; mais nous ne l’avons pas fait, car en frappant le drone américain, nous avons voulu adresser un avertissement aux forces américaines », a-t-il ajouté.
Le Boeing P-8 Poseidon dont parle le général Hajizadeh est un avion de patrouille maritime fabriqué par la compagnie Boeing, et qui a fait sa première sortie en 2009, pour remplacer le Lockheed P-3 Orion.
Doté de missiles antinavires et d’un système de télécommunication et de radars sophistiqués pour être efficace dans les guerres électroniques, le P-8 est le premier avion militaire au monde conçu pour mener des opérations conjointes avec des drones.
Le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a annoncé ce jeudi 20 juin au matin qu’un drone d’espionnage américain de classe Global Hawk avait été abattu par sa défense aérospatiale à proximité du mont Mobarak, situé dans le district de Jask, après avoir violé l’espace aérien iranien.
Le drone américain MQ-4C Global Hawk a été intercepté et détruit par le système de défense aérienne 3-Khordad de fabrication iranienne.
Les Américains toujours en difficulté en Irak
Dans un article paru ce samedi 22 juin sur le site Mehr News, Ramin Hossein Abadian, expert du Moyen-Orient, a expliqué comment Washington fait pression sur l’Irak pour qu’il signe des contrats avec les entreprises américaines, notamment celles qui sont actives dans le domaine de l’énergie et de l’électricité.
La nouvelle méthode des Américains consiste à exercer le plus de pression possible sur le pays afin qu’il cède. « Washington fait pression sur l’Irak pour la signature de nouveaux contrats », a déclaré Ali al-Ghanemi, qui fait partie de la commission pour la sécurité et la défense du Parlement irakien.
« La pression américaine sur l’Irak intervient alors que les sociétés américaines avaient déjà montré leur incapacité à fournir l’électricité du pays », a-t-il ajouté, avant de préciser que les projets déjà signés n’avaient débouché sur aucune avancée.
La Maison-Blanche a récemment prolongé de quatre mois l’exemption de l’Irak des sanctions anti-iraniennes. L’objectif des États-Unis est de conclure des contrats majeurs dans les secteurs de l’électricité et de l’énergie afin que l’Irak n’ait plus besoin dans quatre mois des ressources énergétiques iraniennes, a souligné Hossein Abadian.
Selon l’expert iranien, les différents partis et factions politiques irakiens sont unanimes sur la nécessité de rejeter les demandes excessives des États-Unis, étant donné que leur pays bénéficie actuellement d’une quasi-autosuffisance dans le domaine énergétique.
Les récents agissements des autorités et des députés irakiens en vue de ratifier une loi pour expulser les forces américaines du pays prouvent que les États-Unis font une erreur de calcul et ont adopté une politique erronée vis-à-vis de l’Irak.
Ainsi, juste au moment où un contrat de 53 milliards de dollars du géant US ExxonMobil et l’Irak, destiné à accroître la production de pétrole de l’Irak dans ses gisements du Sud, était sur le point d’être signé, les négociations entre les deux parties au contrat ont été suspendues sous le prétexte de ce que les Américains appellent « des problèmes de sécurité ».
En mai dernier, le gouvernement irakien avait critiqué le géant ExxonMobil pour avoir évacué son personnel travaillant sur le site pétrolier de West Qorna dans le sud de l’Irak sous le prétexte de les protéger contre ce que les responsables d’Exxon appelaient les dangers de l’escalade des tensions dans la région.
Sputnik évoque la possession par l’Iran d’un «missile légendaire ultra-secret»
Une agence de presse russe parle d'un « missile légendaire ultra-secret » dont doit disposer l’Iran pour pouvoir renverser le fameux RQ-4 Global Hawk.
L’agence de presse russe Sputnik a rapporté que l’Iran doit détenir un « missile légendaire ultra-secret » pour abattre un drone que les Américains ont présenté comme étant un système dont l’interception et la destruction sont impossibles.
Jeudi 20 juin à l’aube, un avion d’espionnage américain de type RQ-4 Global Hawk a été abattu par la DCA iranienne après avoir violé l’espace aérien de la République islamique d’Iran.
La nouvelle a été d’abord démentie par les responsables américains mais elle a finalement été confirmée par le CENTCOM.
Dans la foulée, Ulrike Franke, chercheuse au Conseil européen des relations internationales et experte en drones, a déclaré que le RQ-4 Global Hawk n’aurait pas dû être détruit et que cet événement avait fait perdre la face aux États-Unis.
Experte américaine : le drone abattu était un monstre d’espionnage coûteux
« Les États-Unis ont perdu la face », a déclaré une experte américaine en réaction à la destruction d’un RQ-4 Global Hawk par la République islamique d’Iran.
Citée par la Radio Free Europe, chercheuse au Conseil européen des relations internationales et experte en drones, Ulrike Franke a déclaré que le RQ-4 Global Hawk n’aurait pas dû être détruit et que cet événement avait fait perdre la face aux États-Unis.
« L’Iran vient de détruire le drone de surveillance le plus grand et le plus cher du monde qui sert l’US Navy », ajoute Ulrike Franke.
Selon l’experte américaine, « connu sous le nom de "l’aspirateur d’informations", le système du drone abattu est marqué par une série de technologies de pointe qui permettent des opérations de surveillance et de reconnaissance ».
Ulrike Franke a ensuite commencé à expliquer d’autres avantages du drone abattu : « Global Hawk a la capacité de voler à très haute altitude et pour une longue durée. Il vole à une altitude de 90 kilomètres, une capacité qui va au-delà de celle des avions commerciaux et il peut voler pendant plus de 24 heures. Il existe même des versions du RQ-4 Global Hawk qui sont capables de rester dans les airs jusqu’à 35 heures ».
Des navires de guerre indiens ont été envoyés dans le golfe Persique
Les navires INS Chennai et INS Sunayna ont été déployés dans le golfe d'Oman et le golfe Persique pour mener des opérations de sécurité maritime, a annoncé la marine indienne, citée par l'agence Press Trust of India (PTI). L'objectif est "de rassurer les navires sous pavillon indien opérant et transitant par le golfe Persique et le golfe d'Oman, suite aux incidents de sécurité maritime survenus dans la région", a souligné la marine indienne.
Des chasseurs de la marine indienne survoleraient aussi la région dans ce but, selon le communiqué de la marine indienne qui ajoute que le Centre de fusion de l'information maritime (CRFIM) surveille également de près la circulation des navires dans le golfe Persique.
« Nous sommes déterminés à sécuriser le commerce maritime et la circulation des navires indiens dans la région et à rétablir la paix et la stabilité dans l'océan indien », a annoncé la marine indienne.
Plutôt, l’organisation indienne chargée de la navigation avait averti ses navires franchissant le détroit d'Hormuz, le golfe Persique et la mer d'Oman de prendre toutes les précautions nécessaires et de mettre en œuvre les mesures de sécurité.
Les tensions dans la région du golfe Persique se sont intensifiées après le déploiement de plusieurs navires américains.
De nombreux experts ont exprimé leurs inquiétudes quant à l'envoi des navires américains en mettant en garde contre les incursions militaires dans la région.
INSTEX : un plan B se négocie en ce moment avec Pékin et Moscou
L’Iran est en train de négocier avec la Russie et la Chine sur la création éventuelle d’un mécanisme de règlement pour le cas où l’Union européenne échouerait dans la mise en œuvre du mécanisme financier INSTEX.
Le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranienne, l’amiral Ali Chamkhani, actuellement en visite en Russie, a déclaré ce mercredi à l’agence de presse TASS que Téhéran est en train de mener des discussions avec Moscou et Pékin au sujet de la création d’un mécanisme de paiement au cas où l’Union européenne échouerait à mettre sur pied le système INSTEX.
M. Chamkhani a déclaré que si le projet d’INSTEX échouait, l’Iran augmenterait naturellement ses transactions financières avec la Russie et la Chine.
« Les discussions sont en cours et chaque partie propose de nombreuses idées. Mais il est préférable de ne pas en parler pour le moment, en attendant que la faisabilité de ces propositions soit confirmée », a ajouté l’amiral Chamkhani.
Interrogé sur la lenteur des travaux de mise en application de l’INSTEX, M. Chamkhani a répondu que la partie européenne semble ne pas avoir la volonté nécessaire pour accélérer l’aboutissement du projet.
« Moscou ne permettra pas que la présence des troupes US au M.O se transforme en un mauvais scénario pour l’Iran » : Kosachev
« La Russie ne permettra pas que la présence des troupes américaines au Moyen-Orient se transforme en un mauvais scénario pour l’Iran », a déclaré Konstantin Kosachev.
Le président de la Commission des Affaires étrangères du Conseil de la Fédération de Russie a déclaré, mercredi 19 juin, que l’augmentation du nombre des militaires américains au Moyen-Orient ne favorisera non seulement pas la normalisation de la situation mais en plus elle donnera à l’Iran une raison de plus pour se retirer de l’accord nucléaire.
Konstantin Kosachev a souligné aussi que la tolérance de Washington vis-à-vis de Pyongyang montrait bien que la possession des armes nucléaires restait la seule issue pour prévenir les offensives américaines.
Il est utile de rappeler que Patrick Shanahan, secrétaire américain à la Défense par intérim, vient d’annoncer l’envoi d’un millier de soldats au Moyen-Orient.