
تقي زاده
L’Iran appelle à la résistance mondiale contre « l’intimidation illégale américaine »
Un haut responsable iranien a critiqué les États-Unis pour avoir porté atteinte à l’identité nationale et à la souveraineté des pays du monde, appelant à une résistance mondiale contre « l’intimidation illégale » de Washington.
Le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale iranien, Ali Chamkhani, a fait ces remarques mardi dans un discours prononcé devant la 10e réunion internationale des hauts représentants pour les questions de sécurité à Ufa, en Russie.
Il a décrit les États-Unis du président Donald Trump comme « le pays le plus belliqueux de l’histoire », le dénonçant pour avoir déstabilisé le système de sécurité international par le biais de l’unilatéralisme et de sanctions extraterritoriales.
« Si un grand nombre de pays décidaient de résister à l’intimidation et au chantage illégaux des États-Unis, nous pourrions les faire reculer et adopter un comportement rationnel et responsable dans le système international », a-t-il ajouté.
Le responsable iranien de la sécurité s’est également plaint du fait que les États-Unis utilisaient le système monétaire et bancaire ainsi que les réseaux financiers internationaux comme un moyen d’agresser les pays indépendants.
« Aucune autre appellation que le terrorisme économique ne convient pour décrire ce comportement des États-Unis », a-t-il déclaré.
Washington a non seulement poursuivi la politique de renversement des gouvernements et de déstabilisation des États, mais a également imposé des sanctions secondaires à tous les États sur la base de son programme de terrorisme économique, a ajouté le haut responsable iranien.
Chamkhani a également appelé les pays indépendants à créer des « mécanismes multilatéraux » pour briser la domination des États-Unis sur le système monétaire mondial.
Faisant référence au blacklistage par les États-Unis du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), il a souligné que la force d’élite faisait partie des forces armées iraniennes et avait un brillant bilan en matière de lutte contre le terrorisme.
Quneitra : manifestation en soutien aux habitants du Golan
Les habitants du Golan occupé ont observé une grève générale et sont descendus dans la rue afin d’exprimer leur colère contre les récentes mesures du régime israélien visant à mettre la main sur leurs fermes et champs.
Simultanément à l’appellation d’une colonie, située au Golan occupé, du nom du président américain Donald Trump, les habitants du Golan ont observé une grève générale et sont descendus dans la rue.
Les habitants du Golan ont également protesté contre l’installation par les forces israéliennes de géantes éoliennes dans leurs terres agricoles.

Dans la foulée, Cheikh Soleiman, un habitant du Golan qui était détenu pendant des années dans une geôle du régime israélien, a affirmé, dans un contact téléphonique avec le correspondant de l’Agence de presse syrienne Sana à Quneitra, que la grève générale avait débuté, mardi 18 juin au matin, et qu’elle englobait tous les services publics et que tous les magasins et les écoles étaient fermés.
Il a ajouté que les habitants se dirigeront ensuite à l’est de la ville de Majdal Shams pour exprimer leur opposition à tout plan d’expansion sur leurs terres.
L’installation de géantes éoliennes sur les terres agricoles des habitants du Golan représente un grave danger pour la population du Golan occupé en raison de leurs effets néfastes et risques pour la santé, en particulier pour les habitants à proximité des éoliennes. Beaucoup d’habitants ont été obligés de quitter leurs domiciles.
Une manifestation similaire a eu lieu à Aïn al-Tineh, située dans la province de Quneitra, signe de soutien à la grève et au rassemblement des habitants du Golan.
La Russie met en garde les USA contre toute tentative de provoquer une guerre avec l’Iran
La Russie a exhorté les États-Unis à renoncer à leurs projets « provocateurs » de déployer davantage de troupes au Moyen-Orient, mettant en garde Washington contre ses tentatives « délibérées » de « provoquer la guerre » avec l’Iran.
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, a déclaré ce mardi à Moscou que son pays avait mis en garde Washington et ses alliés régionaux à plusieurs reprises contre « l’augmentation irréfléchie et imprudente des tensions dans une région explosive ».
« Ce que nous voyons maintenant, ce sont des tentatives incessantes des États-Unis d’augmenter de manière tout à fait provocatrice les pressions politiques, psychologiques, économiques et, oui, militaires sur l’Iran. Elles [de telles mesures] ne peuvent être considérées que comme un moyen délibéré de provoquer la guerre », a-t-il ajouté.
« Si tel est le cas, les États-Unis devraient s’abstenir de tout renforcement de leur présence et d’autres mesures, notamment en traînant et en poussant leurs alliés dans diverses parties du monde à intensifier la pression sur l’Iran », a déclaré Riabkov.
Les États-Unis ont récemment adopté une attitude quasi guerrière contre l’Iran. Le Pentagone a annoncé lundi que les États-Unis enverraient 1 000 soldats américains supplémentaires et davantage de ressources militaires au Moyen-Orient.
Israël et les Émirats arabes unis sont à l’origine de l’attaque contre les pétroliers (NTH News)
Une source yéménite a fait état de réunions entre le service de renseignement israélien Mossad et les responsables de certains pays de la région du golfe Persique pour former un groupe afin de mener des actes de sabotage dans la mer d’Oman et l’océan Indien.
Dans un contexte où les États-Unis ont fait marche arrière en ce qui concerne des opérations militaires contre l’Iran et alors que deux pétroliers viennent d’être ciblés dans les eaux de la mer d’Oman, certaines sources révèlent l’implication d’Israël et de certains pays riverains du golfe Persique visant à déclencher une guerre mondiale, a rapporté NTH News.
Le site d’information yéménite citant l’ancien membre de la Knesset, Taleb Abu Arar, a souligné qu’Israël était impliqué dans l’attaque contre quatre pétroliers dans le port émirati de Fujaïrah et que le régime israélien et les pays de la région tentaient de dégrader la situation et de plonger la région dans une guerre.
Plusieurs réunions de consultation ont été récemment tenues entre des responsables israéliens et émiratis, lors desquelles ils ont convenu de former un groupe armé extrémiste ayant pour mission de mener des actes de sabotage dans la mer d’Oman, l’océan Indien et dans certaines régions du sud de l’Asie, a indiqué NTH News citant des sources anonymes.
La Russie défend pleinement le CGRI
Le directeur du Service des renseignements extérieurs de la Russie a déclaré que le Corps des gardiens de la Révolution islamique avait joué un rôle majeur dans la lutte contre Daech en Syrie et en Irak.
Dans un discours, prononcé lors de la 10e réunion internationale des hauts responsables de la sécurité, en cours à Oufa en Bachkortostan, le chef du renseignement extérieur russe Sergueï Narychkine a déclaré, ce mardi 18 juin, que les États-Unis imposaient des sanctions unilatérales aux autres sans prendre en compte les opinions de leurs proches alliés.
« Ce n’est plus un secret. Pendant les dernières années, l’imposition de sanctions est devenue le moyen privilégié par Washington et ce qui est très préoccupant, c’est que ces sanctions entrent en vigueur d’une manière arbitraire, automatique et dévastatrice », a expliqué Sergueï Narychkine.
Il a ajouté que les Américains ne prenaient en compte ni les conséquences à long terme de ces sanctions, ni l’opinion de leurs partenaires économiques les plus proches.
Sergueï Narychkine s’est ensuite attardé sur la décision des États-Unis de placer le nom du Corps des gardiens de la Révolution islamique sur la liste des organisations terroristes : « Le Corps des gardiens de la Révolution islamique a joué un rôle majeur dans la lutte contre Daech en Syrie et en Irak. »
Il a ajouté que les pays occidentaux avaient dépensé des milliards de dollars pour soutenir les terroristes en Syrie.
A Pékin, le MAE syrien dénonce le terrorisme
En visite en Chine, le ministre syrien des Affaires étrangères a fait part du souhait de Damas de prendre part activement à l’initiative « la Ceinture et la Route » et de poursuivre ses bonnes relations avec Pékin. Lors de sa rencontre avec le vice-président chinois, Wang Qishan, le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem, a remercié Pékin pour son soutien au gouvernement et ses aides humanitaires au peuple syrien. Mais cette aide risque d'aller au-delà de l'humanitaire. A Idlib, des milliers de terroristes d'origine chinoise se battent avec férocité contre l'armée syrienne et ses alliés. Quelque 18 000 terroristes qaïdistes d'origine chinoise seraient engagés dans ces combats à titre de supplétifs de l'armée turque, et ils font partie des mercenaires les plus coriaces. Basés dans le village Zanbaki sur les frontières avec la Turquie, ces qaïdistes qui parlent turc et pas chinois refusent catégoriquement de regagner la Chine. La Chine restera-t-elle indifférente face à ce phénomène?
« Le développement des relations avec la Chine est la priorité diplomatique de Damas qui attache une importance particulière à ses relations avec Pékin et dans tous les domaines », a affirmé Mouallem lors d'un point de presse conjoint avec son homologue chinois. Il a fait savoir que la Syrie et la Chine se tiennent aujourd’hui dans le même camp face aux sanctions économiques imposées par les États-Unis aux peuples des deux pays.
Riyad a-t-il peur d'être dénoncé par Le Caire?
L’Iran et l’Égypte sont en contact au sujet des évolutions au Moyen-Orient, notamment après l’incident des pétroliers en mer d’Oman.
De hauts responsables égyptiens ont confié au site d’information Al-Araby Al-Jadeed que Le Caire venait d’établir un canal de communication pour contacter Téhéran, notamment après les récents événements dans la région.
« La semaine dernière, un groupe de responsables iraniens se sont rendus au Caire, où ils ont rencontré des responsables du Service de renseignement général égyptien. Les diplomates iraniens et égyptiens se sont penchés sur la situation dans le golfe Persique, les récentes attaques visant des pétroliers en mer d’Oman, l’explosion de pétroliers saoudiens au Fujaïrah, la situation à Gaza et au Yémen et les attaques d’Ansarallah visant les aéroports d’Abha et de Najran », a-t-on appris d’Al-Araby Al-Jadeed.
« Les hommes d’État égyptiens pensent qu’il est peu probable que l’Iran soit impliqué dans la récente attaque en mer d’Oman, mais ils accusent les Iraniens d’avoir été derrière les frappes d’Ansarallah contre les aéroports saoudiens », indique Al-Araby Al-Jadeed.
Les mêmes sources égyptiennes ont ajouté que le dossier de Gaza dominait les discussions entre Le Caire et Téhéran puisque l’Égypte était en charge de la médiation entre les groupes palestiniens et le régime israélien pour un cessez-le-feu à Gaza.
Elles réaffirment que les contacts entre l’Égypte et l’Iran sont au niveau sécuritaire et non pas diplomatique. « C’est pourquoi ces contacts ne signifient pas la reprise des relations politiques entre Le Caire et Téhéran », précisent-elles.
Al-Nujaba : "Trump sera enterré sur sa "colline" dans le Golan occupé!"
Ce mardi, les agences de presse israéliennes ont fait état des sirènes qui auraient retenti en Galilée. ElNashra a même évoqué la colonie israélienne de Dishon qui aurait été l'épicent de cet avertissement. Le porte-parole de l'armée israélienne a plus tard parlé d'une fausse alerte. N'empêche que le Nord d'Israël comme son Sud traversent une période de forte turbulence, les colons se sentant constamment exposés aux "possibles frappes " à venir. Netanyahu a beau baptisé une colonie au Golan du nom de Trump, la situation est autrement périlleuse pour le régime israélien. Alors qu'Israël compte sur la Russie pour mettre la Résistance à la porte de la Syrie, pour pouvoir s'accaparer facilement des contrées arabes entières, la Résistance irakienne vient de se rappeler à la bonne mémoire d'Israël.
Coopération Iran-Russie tourne à plein régime
En marge de la quinzième réunion de la Commission mixte de coopérations économiques et commerciales Iran-Russie, les deux partenaires, sanctionnés par les États-Unis, viennent de conclure un nouvel accord en matière énergétique.
À l’issu de la troisième réunion du groupe de travail sur l’énergie (Energy Working Group) tenue le lundi 17 juin à Téhéran, l’Iran et la Russie ont en effet signé un protocole d’accord en matière énergétique. Le texte a été signé par Amir Hossein Zamaninia, vice-ministre iranien du Pétrole chargé des Affaires internationales et du Commerce et co-signé par Anatoly Yanovsky, vice-ministre russe de l'énergie.