
تقي زاده
Un comité spécial a été chargé d’examiner le dossier des soldats drogués israéliens
Un comité spécial a été formé sur fond de préoccupations de Tel-Aviv quant à l’usage croissant de drogues par les soldats israéliens.
La multiplication des rapports préoccupants quant à l’usage croissant de drogue par les soldats de l’armée israélienne a poussé Aviv Kokhavi, chef d’état-major de l’armée, à ordonner la mise en place d’un comité spécial pour examiner le dossier et rendre bientôt les résultats de sa recherche.
Selon i24news, « les soldats dont l’usage de drogue est avéré seront privés de leur pension mensuelle ».
Par ailleurs, neuf soldats israéliens se sont suicidés en 2018 selon des chiffres publiés par l’armée du régime israélien.
Malgré les mesures préventives des responsables militaires, le nombre des tentatives de suicide au sein de l’armée israélienne reste très élevé.
Israël, dont les forces militaires ont été vaincues en 2006 par le Hezbollah, se targue d’avoir l’une des armées les plus performantes de la région. Et pourtant, l’état-major israélien est bien conscient des failles organiques dont souffre son armée, notamment l’absence de motivation des jeunes soldats.
Pyongyang demande à Washington d’arrêter ses hostilités un an après le sommet de Singapour
Un an après le sommet de Singapour, l'espoir de progrès dans les négociations nucléaires entre les États-Unis et la Corée du Nord s'estompe.
Les médias nord-coréens ont appelé mardi 11 juin les États-Unis à "retirer leur politique hostile" à l'égard de Pyongyang, sans quoi les accords conclus lors du sommet, réunissant le leader de la Corée du Nord et le président américain, à Singapour il y a un an pourraient devenir « une feuille de papier vierge».
La déclaration sur l'agence de presse d'État nord-coréen, KCNA, faisant écho à un avertissement similaire la semaine dernière, reflétait l'impasse dans les pourparlers bilatéraux depuis le deuxième sommet entre Donald Trump et Kim Jong Un à Hanoi en février dernier.
Lors de la réunion de Hanoï, Washington a recherché un accord plus immédiat et plus complet sur la dénucléarisation, tandis que Pyongyang souhaitait un processus progressif et exigeait la levée des principales sanctions économiques en échange de la fermeture de son complexe nucléaire de Yongbyon, ce que les États-Unis ont jusque refusé.
Depuis Hanoi, Pyongyang a accusé Washington d’avoir agi de "mauvaise foi" et lui a donné jusqu’à la fin de l’année de changer d’approche.
La DSGE et la CIA planifient des opérations sous fausse bannière
Une délégation franco-néerlandaise vient de se rendre à Raqqa, ville du nord-est de la Syrie qui devrait servir de capitale à un État kurde indépendant. La délégation composée de militaires et de diplomates a rencontré des séparatistes kurdes de Syrie et apporté son plein appui à l’émergence d’un Kurdistan autonome syrien. Parallèlement à ce genre d’agissements, Raqqa est le théâtre d’une multiplication des explosions visant les Forces Démocratiques Syrienne (FDS).
Les observateurs ne sont pas dupes. Dans le jeu particulièrement trouble que mène Washington au nord de la Syrie, il cherche à trouver une justification pour la poursuite de l’occupation militaire de Raqqa. En effet, les explosions qui se produisent de temps à autre à Raqqa et visent sans exception les FDS, ne sont jamais revendiquées au point que certains chefs tribaux y voient une implication de ces mêmes FDS qui auraient agi sur l’ordre des États-Unis.
Selon ce rapport, l’objectif de ces explosions orchestrées consiste à faire croire que Daech est toujours présent dans la région et à justifier ainsi le maintien de la présence militaire des États-Unis et de l’OTAN à l’est de l’Euphrate.
USA: les bombardiers stratégiques B-1B dans un état de défaillance
Le dernier rapport du Congrès américain fait part de la crise dans la flotte aérienne de l’armée de l’air américaine. Selon un récent rapport du Sénat, l’une des raisons de la crise est le problème structurel de la flotte de bombardiers stratégiques de l’US Air Force.
La situation en ce qui concerne l’état de préparation au combat des bombardiers stratégiques B-1B de l’US Air Force est catastrophique, l’avion est utilisé depuis des décennies sans être remplacé et seules quelques unités d’équipement sont prêtes pour la mission de combat.
La flotte de bombardiers supersoniques B-1B Lancer du Pentagone montre son âge et, d’après un comité affilié au Congrès américain, elle a besoin de réparations sérieuses. Sur les 62 avions, moins de 10 sont capables d’effectuer une mission.
Selon le service de renseignements du comité de défense du Sénat américain des problèmes de préparation au combat dans la flotte B-1B placent les capacités de frappe à longue portée des États-Unis « en péril », en raison de nombreux problèmes structurels liés à l’âge des bombardiers. C’est ce qu’a écrit le journal Air Force Times. Actuellement, les législateurs de la Chambre cherchent à contraindre l’armée de l’air à informer le Comité des forces armées de la Chambre d’un plan visant à améliorer l’état de préparation de la classe B-1B d’ici le 1er mars de l’année prochaine, a rapporté le magazine.
Les problèmes de la flotte de bombardiers stratégiques de l’US Air Force sont structurels, le plus jeune avion ayant été fabriqué il y a plus de trente ans, selon ce rapport.
Idlib/Hama: 300 kamikazes chinois prêts à se faire exploser
Les médias chinois suivent avec une extrême sensibilité les évolutions de combats à Idlib et à raison : Quelques 18 000 terroristes qaïistes d'origine chinoise seraient engagés dans ces combats à titre de supplétifs de l'armée turque, et ils font partie des mercenaires les plus coriaces. Basés dans le village Zanbaki sur les frontières avec la Turquie, ces qaïdistes qui parlent turc et pas chinois refusent catégoriquement de regagner la Chine.
Rohani: l'Europe doit résister aux mesures américaines contre l'Iran
Le président iranien souligne la résistance de son pays aux sanctions américaines et exhorte l'Europe à vaincre le "terrorisme économique" de Washington contre l'Iran.
Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : "La République islamique d’Iran n’est pas encore arrivée et ne sera jamais bloquée par des pressions ou des sanctions. Si les pays européens sont convaincus que le JCPOA profite aux relations entre l'Iran et l'Union européenne (UE) et au développement de la paix, de la stabilité et de la sécurité dans la région, ils doivent s'efforcer au plus vite de le sauver et de prendre des mesures concrètes et grave ", a déclaré Hasan Rohani lors d'une réunion avec le ministre allemand des Affaires étrangères Heiko Maas à Téhéran (capitale de la Perse).
Selon le président persan, après la sortie unilatérale des États-Unis de l’accord nucléaire de mai 2018, l’Iran aurait également pu s’en retirer, conformément à l’article 36, mais il a attendu un an pour demander à l’Europe de faire face aux sanctions et aux pressions des États-Unis et de respecter les engagements pris dans l’accord multinationale.
Rohani, cependant, a critiqué les signataires européens de l'accord nucléaire avec Téhéran - officiellement appelé Plan global d'action commune (PIAC ou JCPOA) - "Au cours de la dernière année, ils n'ont pas adopté d'attitude responsable ou appropriée ni pris aucune mesure sérieuse "pour sauver le pacte, a fouetté le président persan.
S'adressant au ministre allemand, Rohani a affirmé que la guerre économique déclarée par les Etats-Unis contre l'Iran, après avoir abandonné le pacte nucléaire, il ne favorise aucun pays; Téhéran, Berlin et les autres parties à l’accord doivent donc prendre des décisions qui préservent les intérêts de chacun des signataires.
"Nous espérons que l'Europe confrontera et s'opposera au terrorisme économique des Etats-Unis contre la nation iranienne et remplira ses obligations conformément au JCPOA", a souligné le président Rohani.
Selon la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU), Téhéran plaide pour la mise en œuvre de l'accord. Rohani a clairement exprimé sa conviction que l'Union européenne, y compris l'Allemagne, jouerait un rôle constructif et contribuer à la mise en œuvre de l'accord signé en 2015 entre l'Iran et le groupe 5 + 1 de l'époque (États-Unis, Royaume-Uni, France, Russie et Chine, plus l'Allemagne).
Pour sa part, Maas a considéré le retrait du Washington du pacte comme une "erreur" et a souligné que l'Allemagne rejetait les mesures erronées de l'administration du président américain Donald Trump, devant l'Iran, et s'efforçait de matérialiser ses obligations dans le cadre de l’accord et le sauver avec l'aide de la France et du Royaume-Uni.
Le ministre allemand des Affaires étrangères a confirmé l'engagement de l'Iran au pacte au cours de l'année écoulée, même après le départ des États-Unis et a averti que la fin de l'accord affecterait la situation au Moyen-Orient.
Le même jour, Maas a rencontré le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohamad Javad Zarif, au cours de laquelle le diplomate persan a laissé ouverte la possibilité que Téhéran ne remplisse pas ses obligations en vertu de l'article 36 de la JCPOA.
La République islamique exige que la communauté internationale, en particulier la contrepartie européenne du pacte, respecte ses engagements et prenne des mesures concrètes pour sauver l'accord nucléaire et appelle les États-Unis à repenser sa mesure sur l'accord et à indemniser le pays persan pour les dommages causés.
L'ASL auprès d'Israël, recevra bientôt des missiles antiaériens
Les éléments du groupe terroriste de l’Armée syrienne libre (ASL), qui se bat contre l’armée syrienne dans le nord et l’ouest de la province de Hama, espèrent recevoir des missiles anti-aériens des États-Unis. La Turquie qui materne depuis 2011, l'ASL, fait-elle désormais partie de la coalition de guerre US/Israël/OTAN dans le nord syrien? Une délégation des terroristes qaidistes qui se bat contre l'armée syrienne et ses alliés à Idlib et à Hama s'est rendu ces derniers jours à Tel-Aviv, comme pour s'assurer du soutien israélien. Plus d'un analystes affirme désormais qu'à Idlib et à Hama, la Turquie, Israël et les Etats-Unis agissent ensemble.
L’envoyé spécial américain pour la Syrie, James Jeffrey, a annoncé que son pays travaillait avec la Turquie pour établir une zone tampon dans le Nord syrien où les Kurdes ne devraient pas être déployés. Des chefs de guerre des groupes terroristes soutenus par la Turquie se sont chaleureusement félicités de cette décision américano-turque.
Des dizaines d'officiers anti-guerre expurgés, Riyad booste la junte militaire
Les médias mainstream n'en parlent pas mais des milliers de Soudanais qui exigent, deux mois après le départ d'el-Bechir, le retour du pouvoir aux civils, le revendiquent toujours : la fin de la présence des militaires soudanais au Yémen. A La Mecque, l'Arabie saoudite et les Emirats ont largement desserré les bourses et promis argent et soutien politique à la junte militaire mais le corps de l'armée soudanaise qui compte ses morts chaque jour à Jizan, à Najran et à Asir, a du mal à croire aux promesses creuses, faites par Riyad. D'où cette purge que la junte militaire vient de lancer d'abord au sein des services du renseignement du pays.
Dans le premier jour de la « désobéissance civile » au Soudan, le service de renseignement du pays a mis en retrait ses 100 éléments des forces de sécurité.
Après le massacre du sit-in il y a une semaine, l’opposition à la junte militaire au pouvoir au Soudan a organisé dimanche une campagne nationale dénommée « désobéissance civile ». L’initiative vise à dénoncer les putschistes au pouvoir et leur implication dans le bain de sang du 3 juin et la répression qui s’est poursuivie les jours suivants.
En effet, un retour au pouvoir civil est ce qui pourrait arriver de pire au régime de Riyad, un tel pouvoir allant sans doute s'opposer à un déploiement massif des forces soudanaises au Yémen. Les militaires soudanais gracieusement payés par les Salmane sont déployés à Dhale au sud du Yémen, non loin d'Aden mais aussi sur le front sud saoudien, dans ces trois provinces de Jizan, de Najran et d'Asir que l'Arabie saoudite est sur le point de perdre face à l'avancée des forces d'Ansarallah.
La campagne nationale de « désobéissance civile » a été lancée et ses initiateurs estiment qu'elle devra se poursuivre jusqu’à ce que les Soudanais atteignent leur but. Or le mouvement pourrait aboutir à une véritable révolte anti-Riyad et anti-Abou Dhabi avec en toile de fond une opposition manifeste contre la présence de l'armée au Yémen.
Quatre personnes ont été tuées, dimanche 9 juin, au Soudan, où l’Association des professionnels, mouvement de contestation, a donné le coup d’envoi au mouvement de « désobéissance civile » pour pousser le Conseil militaire à remettre le pouvoir aux civils.
Les tentatives de déstabilisation des USA ont échoué (Diosdado Cabello)
La Russie se dit prête à augmenter le nombre de ses conseillers militaires au Venezuela. Est-ce dans l'objectif de créer une base militaire? S'il est vrai que le président russe a démenti il y a deux jours cette version largement véhiculée par les médias mainstream, il n'empêche que davantage de conseillers militaires russes signifierait un ancrage militaire encore plus solide de la Russie en Amérique latine, soit aux portes des Etats-Unis. Pour de nombreux observateurs politiques, le projet putschiste de la CIA au Venezuela qui a lamentablement échoué a été habilement tourné par la Russie et la Chine qui imposent désormais leur présence sur le terrain de chasse US. Quant au Venezuela, le pays a réussi là où la quasi totalité des pays latino américains avaient échoué jusqu'ici : il a contré l'extension US.
L’armée russe est prête à envoyer des troupes supplémentaires au Venezuela si nécessaire, a déclaré vendredi le directeur des affaires latino-américaines du ministère russe des Affaires étrangères, Alexander Schetinin.
« Nous avons des contrats avec le Venezuela sur le maintien des livraisons. Tout travail de maintenance nécessite un certain nombre de personnes. Parfois plus, parfois moins. Si nous avons besoin de plus de personnes, nous en enverrons autant que nécessaire », a déclaré le diplomate russe à la question de savoir si Moscou était prêt à augmenter le nombre d'experts militaires assurant la maintenance des équipements au Venezuela, a rapporté RIA Novosti.
Dimanche dernier, The Wall Street Journal a rapporté, citant une source non identifiée, que la Russie avait retiré du Venezuela les principaux experts en matière de défense de la Corostion Rostec.
Peu après le président américain Donald Trump a tweeté que Moscou aurait informé l’administration US d'avoir «enlevé la plupart de ses ressortissants» du Venezuela.
L'Iran dénonce le discours "caméléon" du président français
En quelques heures, le changement de discours est radical : à Bagdad Haiko Mass dit vouloir faire en sorte que l'Iran reste dans l'accord de Vienne, laissant supposer la disponibilité européenne à relancer enfin le mécanisme dit anti-sanction, le ministre allemand des Affaires étrangères modifie son discours sur le tarmac de l'aéroport de Bagdad juste avant de se rendre à Téhéran. Mass qui devrait rencontrer ce lundi le président iranien, Hassan Rohani, à lors que l'ultimatum iranien pour un retrait du PGAC s'approche à grand pas de sa fin, a affirmé vouloir transmettre à Téhéran " les inquiétudes européennes concernant les missiles iraniens".
Les propos ont évidemment provoqué la colère à Téhéran et la réaction du ministre iranien des Affaires étrangères qui a affirmé que l'Europe n'était réellement en droit d'exiger quoique ce soit de l'Iran dans un contexte d'extrême apathie où elle se trouve. Juste avant le ministre des Affaires étrangères, le président du Parlement iranien, Ali Larijani s'en est aussi pris au discours "caméléon" du président Macron qui dit une chose en présence de Donald Trump et son contraire en présence de Hassan Rohani.
Le ministre allemand des Affaires étrangères est arrivé lundi à l’aéroport de la capitale iranienne où il été accueilli par l’ambassadeur allemand en poste à Téhéran. Il devra rencontrer le président Hassan Rohani et son homologue iranien dans le cadre d’"un effort européen concerté". Dans la théorie, cet effort vise à préserver l'accord nucléaire signé en 2015 entre l’Iran et les pays européens de même qu'à mettre en application le nouveau mécanisme financier Iran-Europe « INSTEX » mais dans les faits, tout laisse à croire que Mass débarque à Téhéran pour jeter les bases d'un nouvel accord pour limiter les capacités balistiques iraniennes" ainsi que le souhaite Washington.
Le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, est le plus haut responsable européen qui est venu en Iran depuis que l’Iran a suspendu certains engagements inclus dans l’accord sur le programme nucléaire, en riposte au refus de l'Europe de tenir ses engagements. De lui on attend donc un discours bien différent de celui des Américains dont le retrait du PGAC a littéralement mis au défi l'Europe.