
تقي زاده
Israël : l'épouse de Benjamin Netanyahou reconnue coupable
Pétroliers : le Japon contredit les USA
Le chef de la société de transport maritime Japonais a déclaré vendredi 14 juin que lors de l’attaque contre les deux pétroliers dans le golfe d'Oman, deux objets volants avaient endommagé le pétrolier japonais.
Yutaka Katada, Président de la compagnie de transport maritime japonaise Kokuka Sangyo a déclaré lors d'une conférence de presse : « Après que les membres de l'équipage du pétrolier Kokuka Courgeous ont été évacués, le pétrolier en question a pris le large en direction du port Khor Fakkan aux côtés des Émirats arabes unis.
Katada a ajouté que selon les membres de l’équipage un objet volant s’était approché du pétrolier et que ces derniers avaient vu par la suite un trou dans le pétrolier. Plus tard certains membres de l'équipage ont assisté à une deuxième attaque.
Le président de la compagnie maritime japonaise a également déclaré qu'il n'y avait aucune possibilité pour que le pétrolier transportant 25 000 tonnes de méthanol ait été endommagé par une torpille.
Des déclarations qui selon Associated Press sont en contradiction avec les accusations portées par Washington contre Téhéran. En effet, les Américains ont prétendu que les forces iraniennes avaient retiré une mine non explosée qu’elles avaient accrochée au préalable sur le pétrolier.
L'armée américaine a publié une vidéo pas trop "visionnable" au demeurant qui montre un bateau de la marine iranienne en train de retirer une soit-disant mine non explosée fixée à la coque du pétrolier japonais Kokura Courageous.
La vidéo a été rendue publique jeudi 13 juin par le commandement central américain.
Mer d'Oman : la réunion du CS de l'ONU n'a rien donné
La réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU consacrée à l'incident des deux pétroliers ayant explosé dans la mer d'Oman s'est achevée sans résultat.
Une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l'ONU s’est tenue à huis clos ce jeudi soir 13 juin à la demande des États-Unis et portant sur les dernières attaques survenues contre deux pétroliers dans le golfe Persique.
Mansour Ayyad al-Otaibi, représentant du Koweït auprès de l’ONU qui exerce aussi la présidence du Conseil de sécurité, a déclaré devant un parterre de journalistes que des débats préliminaires avaient eu lieu sur le sujet.
«Aucune preuve n’a été fournie pour étayer les accusations et il est indispensable de poursuivre les enquêtes », a-t-il ajouté.
Deux pétroliers ont été ciblés ce jeudi 13 juin d'une attaque d'origine indéterminée en mer d'Oman, en plein golfe Persique. Cet incident survenu dans un passage maritime stratégique à l'échelle internationale a immédiatement fait grimper les prix du pétrole.
Le message de Tel-Aviv au Japon
« L’explosion des pétroliers dans la mer d’Oman était une œuvre d’Israël pour envoyer un message au Premier ministre japonais », a-t-on appris d’un professeur d’université et expert des crises internationales.
Ibrahim Fraihat, professeur d’origine palestinienne de l’Université de Georgetown et expert des crises internationales à l’Institut de recherche de Doha, a déclaré que certaines parties tentaient de faire échouer la mission de médiation du Premier ministre japonais en Iran.
Interviewé par la chaîne de télévision al-Jazeera, le docteur Ibrahim Fraihat a qualifié d’« historique » la visite d’Abe Shinzo en Iran, ajoutant qu’elle revêtait une importance toute particulière et cela à plusieurs égards.
« C’est le régime israélien qui a attaqué les pétroliers dans la mer d’Oman. Israël voulait dire, à travers cette attaque, au Premier ministre japonais qu’il ne devait pas assurer une médiation entre l’Iran et les États-Unis », a déclaré Ibrahim Fraihat.
Il a ajouté qu’au contraire de John Bolton, Donald Trump ne voulait pas une guerre avec les Iraniens. « Tout ce qu’il veut, c’est de faire asseoir l’Iran à la table du dialogue sous les conditions qu’il a déjà annoncées ».
L’Iran et la Chine renforcent leurs liens à Bichkek
Le président iranien a rencontré son homologue chinois en marge du Sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS), en cours au Kirghizistan.
Lors de cette rencontre, l’Iranien Hassan Rohani s’est félicité de la mise en œuvre réussie des accords, signés entre l’Iran et la Chine, ajoutant que les relations Pékin-Téhéran avaient aussi un caractère stratégique.
« L’Iran a toujours respecté ses engagements dans le cadre de l’accord nucléaire alors que les États-Unis s’en sont retirés sans aucune raison acceptable. Les pressions faites par l’administration américaine à l’Iran et à la Chine visent à soumettre l’Asie, voire la planète à la domination des États-Unis », a déclaré le président iranien qui a ensuite souligné que la résistance de Téhéran et de Pékin face à l’unilatéralisme des États-Unis irait dans le sens des intérêts des deux pays.
« La nation iranienne a, à plusieurs reprises, démontré qu’elle ne pilait pas l’échine aux pressions étrangères et qu’elle devenait, au contraire, de plus en plus unie et soudée », a précisé M. Rohani.
Concernant l’essor des coopérations avec la partie chinoise, le président Rohani a déclaré : « Il existe de multiples domaines pour coopérer avec la Chine. Ayant une situation géographique privilégiée, l’Iran est prêt à contribuer dans le « projet de la Ceinture et la Route » [autrement appelé : « le projet de la Nouvelle Route de la Soie »]. On s’intéresse également à donner un coup de pouce à nos coopérations avec la Chine en matière d’énergie, de transport, d’industrie, de politique, de culture, de tourisme et de lutte contre le terrorisme ».
Les radars de l'aéroport d'Abha frappés par Qasef K2
Pour la deuxième fois en une semaine, l’unité de drone de l’armée et des Comités populaires du Yémen a frappé vendredi l'aéroport d'Abha, située dans la localité d’Asir au sud-ouest de l’Arabie saoudite où tous les vols ont été suspendus.
L'Iran répond aux accusations de Washington
L'Iran a fermement réagi aux allégations du secrétaire d'État américain qui a à son habitude, accusé gratuitement Téhéran pour les incidents survenus dans la mer d’Oman.
S400 : Les USA menacent de sanctionner l’Inde
Soucieux du projet de New Delhi d’acheter des systèmes russes S-400, les États-Unis n’écartent pas la possibilité de sanctions et précisent que l’Inde doit faire un « choix stratégique en matière de partenariat ».
La première sous-secrétaire d'État adjointe pour l'Asie centrale et du Sud, Alice Wells, a fait état de ce qui pourrait attendre l’Inde si cette dernière se procurait des systèmes de missiles sol-air russes S-400, précisant que l’utilisation de ces armes pourrait s’avérer incompatible avec celle des armes américains.
« À un moment donné, il faut faire un choix stratégique en matière de partenariat, un choix en matière de systèmes d’armements et des plateformes que le pays introduira », a-t-elle déclaré devant le comité des affaires étrangères de la Chambre des représentants.
Selon elle, cette question de sanctions visant l’Inde sera examinée et les États-Unis continuent à discuter des moyens d’«aider l’Inde» à ne pas s’en procurer.
Le 5 octobre dernier, le président russe, Vladimir Poutine et le Premier ministre, Narendra Modi ont signé un contrat de 5,4 milliards de dollars prévoyant la livraison de cinq batteries de S-400 Triumph à l’Inde. Les négociations pour l’achat de ces systèmes antiaériens russes étaient en cours depuis de nombreux mois, en dépit des menaces de sanctions américaines planant dans l’air.
Donald Trump a déclaré le 10 octobre que l'Inde allait « bientôt connaître » sa réponse à cette signature de contrat avec la Russie.
Sdérot : forte réponse de la résistance
Suite au lancement d’une roquette palestinienne contre Sdérot, l’armée israélienne a ordonné l’ouverture de tous les refuges situés aux alentours de la bande de Gaza.
Les sources israéliennes ont affirmé jeudi 13 juin qu’une roquette avait été tirée à partir de la bande de Gaza contre Sdérot.
Selon les médias israéliens, la roquette a touché un bâtiment sans pour autant faire de victime.
L’armée israélienne a déclaré jeudi que des sirènes d’alerte avaient retenti dans le sud de la Palestine occupé en prétendant que le Dôme de fer avait détruit cette roquette.
Depuis 2007, Gaza est sous le siège du régime israélien ; ce qui a provoqué la pauvreté et le chômage en baissant considérablement le niveau de vie des Gazaouïs.
Quelque 1 800 000 Palestiniens habitent dans la bande de Gaza, la plus grande prison à ciel ouvert du monde, privés de leurs droits fondamentaux tels celui de se déplacer, de bénéficier d’un métier, d’une éducation adéquate, etc…
Selon les médias palestiniens, suite au lancement de cette roquette contre Sdérot l’armée israélienne a ordonné l’ouverture de tous les refuges situés aux alentours de la bande de Gaza.
La chaîne 13 israélienne a déclaré que l'armée du régime réagira de manière plus forte que la nuit dernière aux attaques palestiniennes en affirmant être désormais au seuil d'une nouvelle escalade des tensions.
Avigdor Liebermann, l’ex-ministre des affaires militaires du régime israélien et président du parti « Israel Beytenou », a déclaré à ce sujet qu'il faut « enterrer ceux qui recherchent un cessez-le-feu dans la bande de Gaza ».
Alon Dvidi, chef de la colonie de Sdérot, a déclaré que « cette mauvaise situation » ne pourrait pas durer et qu'une opération militaire était nécessaire pour éteindre la colère d’Israël.
Il est à noter que cette frappe au missile a eu lieu à la suite de l’attaque des chasseurs israéliens contre une zone agricole dans une région située à l'est de la ville de Rafah au sud de Gaza.
Plus tôt, les sources médiatiques avaient rapporté qu'un certain nombre de colons vivant aux alentours de la frontière avec gaza avaient quitté la région pour des raisons sécuritaires.
La nouvelle vague de conflits entre les groupes de résistance palestiniens et le régime israélien a débuté le 6 mai 2019 avec une attaque de chasseurs israéliens sur la bande de Gaza qui a tout de même donné lieu à une importante riposte de la part de la Résistance palestinienne.
Les missiles de la Résistance, tirés en représailles aux attaques incessantes de Tel-Aviv contre Gaza, ont fait quatre victimes et 41 blessés, côté israélien.
Lieder iranien: Je ne répondrai jamais à Trump, cela ne mérite pas de réponse
Le leader de la révolution islamique en Iran a déclaré que Téhéran ne s'assoirait plus jamais à la table des négociations avec les États-Unis pour ne pas faire confiance à ce pays.
"La République islamique d’Iran ne fait pas du tout confiance aux États-Unis et ne répéterons jamais l'expérience amère de la conversation précédente avec ce pays dans le cadre du pacte nucléaire, car aucune nation libre et sage n'accepte le dialogue sous extorsion de fonds ", a souligné l'Ayatollah Seyed Ali Khamenei lors d'une réunion avec le Premier ministre de Japon, Shinzo Abe.
C’est ainsi que le leader a répondu à une offre de dialogue du président américain Donald Trump, celle présentée par le Premier ministre japonais lors de cette réunion. "Je ne considère pas que Trump soit digne d'échanger des messages, et nous n'avons pas et n'aurons pas de réponse pour lui", a-t-il déclaré à Abe.
L'ayatollah Khamenei, bien qu'il ait reconnu la bonne foi et le sérieux d'Abe dans son offre de médiation entre Téhéran et Washington, a affirmé qu'il ne croyait pas en l'honnêteté de la proposition de dialogue de Trump.
Dans une autre partie de ses déclarations, le chef a également accusé de pur "mensonges" une récente déclaration de Trump selon laquelle son administration "n'était pas derrière un changement de régime en Iran".
"Le changement de régime en Iran", a poursuivi le dirigeant, est un désir ardent de tous les présidents américains au cours des quarante dernières années, mais aucun d’entre eux n’a pu ni ne pourra atteindre son objectif ".
En outre, rejetant l'accusation usée sans fondement du magnat américain selon laquelle l'Iran "cherche à acquérir des armes nucléaires", a souligné que la République islamique s'opposait à ce type d'armes de destruction massive.
"Une fatwa (décret religieux) que j'ai publié précédemment interdit toute tentative de fabrication d'armes atomiques. Mais vous devez garder à l'esprit que si nous avions essayé de le faire, Je n’aurais rien pu faire ", a précisé le chef de la révolution islamique.
Le Premier ministre japonais est arrivé mercredi dans le pays persan dans le cadre d'une visite officielle de deux jours.
Comme plusieurs médias l'ont proposé, la visite sera axée sur les tensions entre l'Iran et les États-Unis, qui ont monté en flèche depuis mai 2018, date à laquelle le président Donald Trump s'est retiré unilatéralement de l'accord nucléaire de 2015 et a réimposé des embargos sur la République islamique
Tokyo a clairement exprimé son soutien au Plan global d'action commune (PIAC ou JCPOA), nom de l'accord entre l'Iran et le Sextet - qui a ensuite été intégré par les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, la Russie et la Chine, plus l'Allemagne - et a exhorté son allié américain à le remplir.
Mais, outre les embargos sur l'Iran, Trump a imposé des sanctions aux pays tiers qui font des affaires avec l'Iran, ce qui pourrait affecter le Japon, qui est fortement dépendant du pétrole persan.