
تقي زاده
Attaque chimique : le Pentagone menace de nouveau Damas
Selon Bloomberg, Michael Mulroy, sous-secrétaire américain à la Défense, a mis en garde la Syrie contre l’utilisation d’armes chimiques par Damas.
« Les États-Unis et leurs alliés réagiront rapidement et de manière appropriée à cette action éventuelle de la Syrie », a affirmé Michael Mulroy.
Chaque fois que l’armée syrienne resserre l’étau autour des groupes terroristes en Syrie, les pays occidentaux sortent la carte des accusations d’attaque chimique, des pertes humaines et autres prétextes pour endiguer la lutte antiterroriste menée par le gouvernement de Damas.
Il convient de noter que le 7 avril 2017, en pleine nuit, l’armée américaine a lancé 59 missiles de croisière Tomahawk contre la base aérienne d’al-Chaayrate, dans la province de Homs, au centre de la Syrie.
Irak : deux personnes ont été tuées dans des explosions
En Irak, une personne a trouvé la mort et trois autres ont été blessées lors de deux explosions à Tikrit dans la province de Salaheddine.
Des sources irakiennes ont fait part de la mort d’au moins deux personnes lors d’une double explosion terroriste dans la province de Salaheddine.
Dans la province de Kirkouk, deux bombes ont explosé tuant deux civils et en blessant trois autres.
La première bombe a visé les forces de la police fédérale dans le village d’al-Saadouniyeh, tuant une personne et en blessant deux autres. Une autre bombe a explosé dans le village d’al-Asrya, tuant une personne et blessant un policier.
« Une attaque des terroristes daechistes contre un village dans la province de Diyala, dans l’est de l’Irak, a été repoussée », ont annoncé des sources irakiennes.
« Les combattants de la 110e brigade des Hachd al-Chaabi dans la province de Diyala ont repoussé l’attaque de Daech contre le village de Bani Kaab près de la localité d’al-Saadiya, dans le nord de cette province.
Le commandement de la police fédérale a fait part dans un communiqué de la découverte de deux bombes dans la province de Diyala et de l’arrestation d’un terroriste recherché ces deux derniers jours.
Russie: un éventuel dialogue entre Téhéran et Washington n’a pas besoin d’intermédiaire
La Russie a qualifié de ridicules les rumeurs sur un compromis avec les États-Unis sur le retrait de l’Iran de Syrie.
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a dit que l’Iran et les États-Unis n’ont pas besoin d’intermédiaire pour engager le dialogue. « Les rumeurs selon lesquelles les États-Unis et Israël seraient tombés d’accord avec la Russie sur le retrait de l’Iran de Syrie sont ridicules », a affirmé Maria Zakharova.
« Selon ces rumeurs ridicules et insensées, Washington et Tel-Aviv auraient proposé à la Russie de reconnaître le gouvernement syrien, présidé par Bachar al-Assad, en contrepartie du retrait de l’Iran de Syrie », a affirmé à la chaîne al-Jazeera la porte-parole de la diplomatie russe.
La semaine dernière, les médias israéliens et saoudiens ont alimenté ces bruits de couloir, en prétendant que les États-Unis et Israël avaient fait des propositions à la Russie en contrepartie d’un départ de l’Iran du territoire syrien.
« Un dialogue entre l’Iran et les États-Unis nécessite une volonté politique de leur part. Les deux pays sont capables de nouer le dialogue sans aucun intermédiaire », a-t-elle précisé.
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a également annoncé que son pays était prêt à apaiser les tensions dans la région en faisant jouer ses relations avec les pays riverains du golfe Persique.
Ces derniers mois, après que les États-Unis eurent commencé à multiplier leurs menaces en envoyant un porte-avions dans la région, les tensions sont montées d’un cran entre Washington et Téhéran, et certains pays ont tenté d’intervenir afin de calmer la situation.
Simultanément, les médias saoudiens et israéliens ont prétendu la semaine dernière que les États-Unis et le régime de Tel-Aviv auraient fait des propositions à Moscou en contrepartie d’un retrait de l’Iran de Syrie.
Selon le rapport d’Asharq al-Awsat, les États-Unis sont prêts à reconnaître Bachar al-Assad en tant que président légitime de la Syrie si la Russie parvient à mettre fin à l’influence iranienne en Syrie.
Le quotidien Asharq al-Awsat a également rapporté que des délégations israélienne, américaine et russe devraient se réunir secrètement en juin pour débattre de la question.
Washington vise l’industrie pétrochimique iranienne
Le vendredi 7 juin, le Trésor américain a annoncé avoir imposé de nouvelles sanctions à l’industrie pétrochimique iranienne, notamment à son plus grand holding pétrochimique, en les accusant de soutenir financièrement le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI).
Les nouvelles sanctions ciblent la Compagnie des industries pétrochimiques du golfe Persique (PGPIC) ainsi que son réseau de 39 filiales et agents de vente établis à l’étranger, a indiqué le Trésor américain dans un communiqué. Selon ce dernier, la PGPIC et son réseau de filiales représentent 40 % de la capacité de production pétrochimique totale de l’Iran et sont responsables de 50 % des exportations pétrochimiques totales de l’Iran.
Au cours de ces dernières semaines, Washington a accru la pression exercée sur Téhéran avec une série de sanctions et de menaces militaires. Les autorités iraniennes ont souligné que Téhéran ne participerait pas à des négociations tant que Washington ne cesserait pas d’exercer des pressions sur lui.
Jafar Rabiee, directeur général du holding pétrochimique du golfe Persique, a déclaré en réponse aux nouvelles sanctions de Washington que « malgré tout, nous continuerons nos activités ».
« Dans la conjoncture actuelle, nous sommes confrontées à une guerre économique et les sanctions sont une des armes de la partie adverse. Or nous devons avancer calmement et contenir nos émotions pour ne pas avantager l’adversaire », a-t-il fait remarquer.
Mise en place d’un groupe de travail pour contrer les sanctions visant l’industrie pétrochimique
« À notre avis, l’industrie pétrochimique n’est pas sensible aux sanctions et a une grande résistance. Néanmoins, nous devons nous préparer à toute situation », a déclaré Behzad Mohammadi, directeur général de la Société nationale iranienne de la pétrochimie (NIPC).
« Le commerce des produits pétrochimiques est différent de celui du pétrole. Les règles qui régissent leurs exportations sont différentes. Dans le secteur pétrochimique, il y a au moins 350 types de produits qui sont exportés vers des centaines d’acheteurs et des dizaines de destinations. Par conséquent, c’est un secteur flexible. Les moyens de transport de ces produits sont divers, ils peuvent être terrestres et maritimes. En fait, la diversité des produits et des clients empêche tout régime de sanction. Pourtant, nous avons créé un groupe de travail sur les sanctions en collaboration avec le holding des exportations », a expliqué M. Mohammadi.
Le marketing avant la production
Fariborz Karimayi, vice-président de l’Association des employeurs iraniens de l’industrie pétrochimique, a déclaré dans un entretien avec Tasnim News que, selon la logique commerciale, tous les producteurs pétrochimiques dans le monde pensent à l’étude du marché avant leurs productions.
« Étant donné que le niveau élevé de la production pétrochimique en Iran que, depuis de nombreuses années, certains producteurs de produits pétrochimiques sont dépendants de la production iranienne, je ne pense pas que notre industrie puisse être sanctionnée si simplement. Dans le secteur pétrochimique, pour le producteur, changer de fournisseur n’est pas chose aisée. Les produits pétrochimiques sont des produits de valeur, c’est-à-dire que ce sont des produits qui suivent un long processus de transformation requérant les plus hautes technologies. Ce ne sont pas des réserves minérales dont la matière première proviendrait d’une mine », a-t-il indiqué.
Difficile de sanctionner les produits pétrochimiques pour les États-Unis
M. Karimayi ajoute que « dans le secteur de la raffinerie, il est impossible de changer aussi facilement la source d’approvisionnement en pétrole brut et d’imposer de nombreux coûts à l’industrie ».
« Si vous obligez à un client de produits pétrochimiques de changer de fournisseur, vous lui imposez de nouvelles dépenses. Il vous faut lui présenter des producteurs qui puissent compenser la production pétrochimique iranienne, ce qui représente des millions de dollars, voire des milliards de dollars d’investissements dans ce secteur. »
Déclarations contradictoires des USA concernant la capacité militaire iranienne
Le représentant spécial américain pour l’Iran, Brian Hook, a déclaré que les autorités iraniennes avaient recours à des mensonges et à des tromperies pour créer « une fausse impression de leurs activités et de leurs véritables intentions ». Selon Hook, l’Iran cherche à « convaincre et tromper » les gens qu’ils « sont du bon côté et que les États-Unis sont l’agresseur ».
Le représentant spécial s’est appuyé sur « de nombreux précédents historiques » pour justifier son point de vue.
« L’Iran a retouché des images de lancements de missiles pour faire croire que sa capacité balistique s’est renforcée. Il a également retouché l’image d’un avion obsolète en vue de le faire passer pour un avion de chasse furtif », a-t-il déclaré dans une vidéo.
Le représentant spécial semble faire référence au rapport publié en 2008 par le New York Times, qui alléguait qu’une image d’un essai de tir de missile publiée par le journal iranien Sepah News contenait un missile supplémentaire.
Usage de missiles SAM portatifs par les groupes armés d’Idlib
L’usage de missiles SAM portatifs par les groupes armés d’Idlib aura un impact fort limité sur la poursuite des opérations aériennes syro-russes.
Le bombardier Soukhoï Su-22M4 des forces aériennes syriennes, qui a été touché dans la matinée du 7 juin 2019 par un missile sol-air de courte portée au nord de Hama, est parvenu à se poser sur un aérodrome militaire, rapporte le site Strategika51.
Cet incident met en lumière la multiplication des systèmes de missiles SAM portatifs de type 9K38 Igla de fabrication russe, le Feinu-6 et ses variantes nord-coréennes, et enfin le fameux FIM-92 Stinger entre les mains des groupes armés comme l’organisation terroriste Hayat Tahrir al-Cham.
Un usage croissant de ce type de missiles faciles à porter et à dissimuler aurait un impact limité sur les opérations continues des forces aériennes syriennes et russes au nord de Hama et dans la province d’Idlib.
Des bombardiers tactiques, des appareils légers d’attaque au sol, comme l’Albatros L-39, ou des hélicoptères d’attaques s’envolent régulièrement de la base aérienne syrienne T-4 à Homs pour mener des raids ou des opérations de soutien aérien tactiques à des unités au sol engagées sur le front d’Idlib.
En réalité, les hélicoptères de transport de troupes et ceux destinés à l’attaque sont les plus vulnérables à ce genre de missiles, même si la plupart des hélicoptères d’attaque sont non seulement équipés de contre-mesures thermiques, mais évoluent souvent à des altitudes très basses, à quelques dizaines de mètres au-dessus du théâtre des opérations où pullulent des systèmes de DCA ou assimilés, qui rendent l’usage de missiles sol-air portatifs assez difficile.
Des combats acharnés opposent actuellement l’armée syrienne et ses alliés aux groupes armés de l’enclave rebelle d’Idlib, qui tentent depuis deux mois d’effectuer des sorties et d’obtenir une percée en territoire loyaliste dans la province de Hama, dans un effort de couper les arrières de l’armée syrienne jusqu’au littoral méditerranéen, où se situent les bases russes et le gros des forces militaires de la Syrie.
Poutine défend le programme de missiles iranien contre les pressions américaines
Le président russe Vladimir Poutine défend le programme de missiles iranien contre les fausses déclarations de certains États, dirigées par les États-Unis.
Le dirigeant russe a exprimé jeudi son soutien au programme de missiles de la République islamique, tout en considérant le développement de la capacité de l'Iran en matière de missiles comme "une question à part entière" de l'accord nucléaire signé en 2015 entre Téhéran et le Groupe 5 + 1 États-Unis, Royaume-Uni, France, Russie et Chine, plus l'Allemagne).
Avec ces déclarations, proposées dans un entretien avec les responsables des principales agences de presse internationales, Poutine a réfuté les affirmations américaines et certains de ses alliés, à propos d'une prétendue violation de l'accord nucléaire par l'Iran, avec le développement de son programme de missiles.
"En ce qui concerne le contrôle des programmes nucléaires, l'Iran est le pays le plus vérifiable du monde. Ce ne sont pas des mots vides, mais bien des rapports répétés de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) ", a souligné M. Poutine.
Dans le même ordre d'idées, le président russe a déclaré que l'AIEA, après avoir inspecté les activités nucléaires de l'Iran dans de nombreux cas dans le cadre du pacte nucléaire, n'avait pas trouvé de cas de violation de ce fait par l'Iran.
Poutine a également dénoncé le départ des États-Unis de l'accord nucléaire, le considérant comme une "mesure dangereuse" et "destructive", mais prédit que la politique de pression de la Maison Blanche contre Téhéran conduira Washington "vers une impasse".
Il a également exprimé le soutien total de Moscou au gouvernement et au peuple iraniens. "Malgré les sanctions et les mesures coercitives (américaines), la Russie continuera à honorer tous ses engagements et accords avec l'Iran", a déclaré M. Poutine.
La Russie a condamné à plusieurs reprises les politiques arbitraires de l'administration américaine à l'égard de Téhéran et a notamment inculpé les mesures coercitives et les sanctions unilatérales de Washington imposées au peuple iranien, notant qu'avec cette politique les États-Unis il ne laisse pas de place pour négocier.
Le Kremlin a également défendu le droit légitime de la République islamique de développer son programme de missiles et de renforcer ses capacités de défense.
En dépit des sanctions imposées par l’Occident, l’Iran a obtenu des avancées considérables dans le secteur de la défense, ces dernières années, notamment dans la production et l’utilisation de missiles balistiques et de chasseurs.
L’ayatollah Seyed Ali Khamenei, dirigeant de la révolution islamique en Iran, a de nouveau assuré mardi que le pays persan n’abandonnerait jamais son programme de missiles malgré les pressions américaines.
La ville de Kafr Houd dans le nord-ouest de Hama est libérée
Les opérations de l'armée syrienne aux alentours des provinces de Hama et Idlib où l’accord de Sotchi a été violé à plusieurs reprises, ont débuté le 26 avril dernier. Elles se poursuivent désormais au sud d’Idlib.
Les unités de l’armée syrienne ont infligé de lourds dégâts matériels aux terroristes coupant leur voie de ravitaillement dans la banlieue sud d’Idlib et la banlieue nord de Hama en représailles à la violation du cessez-le-feu dans la zone de désescalade.
En vue de compenser leur défaite, les groupes terroristes ont vainement tenté d’attaquer les positions de l’armée syrienne dans la banlieue nord de Hama. Lors de ces affrontements les terroristes ont subi de lourds dégâts matériels et des pertes en vies humaines.
"Au lieu de s'entre-déchirer, les pays musulmans devront s'unir et faire face à Israël" (Leader)
Aux sermons de la prière de l'Aïd al-Fitr, célébrée ce mardi à Téhéran, l'Ayatollah Khamenei a souligné que le Deal siècle, projet destiné à liquider la Palestine échouera.
Quelques heures plus tard et alors qu'il recevait les ambassadeurs des pays musulmans, le Leader de la Révolution islamique est revenu sur le danger qui menace la Palestine avant de lancer un avertissement aux "complices arabes" du régime d'Israël.
Libération de 23 localités en Syrie au cours des 40 derniers jours
L'armée syrienne et ses alliés ont libéré 23 villages occupés par les terroristes dans la banlieue de la province de Hama, au cours des derniers jours.
Les opérations de l'armée syrienne aux alentours des provinces de Hama et Idlib où l’accord de Sotchi a été violé à plusieurs reprises, ont débuté le 26 avril dernier. Elles se poursuivent désormais au sud d’Idlib.
18 villages au nord et à l’ouest de Hama ainsi que 5 districts au sud de la province d’Idlib ont été libérés des mains des groupes terroristes, rapporte un site médiatique proche de "l’opposition" syrienne, Enab Baladi.
Parmi les villages repris par les forces syriennes, on peut citer Janaba, Tel Osman, Jabriya et Tel Huwash au nord et à l’ouest d’Idlib, al-Qasabiya, Hardaneh, Humayrat et Qaroutiya au sud.
La télévision officielle syrienne a annoncé mercredi 5 juin le début d’autres opérations de l’armée contre les axes de circulation et les lignes de ravitaillement des terroristes à Tarmala, à Nafir et près de Khan Cheikhoun, détruisant la majorité des caches des groupes terroristes tels que le Front al-Nosra et Jaych al-Izza et faisant des tués et blessés parmi ces derniers.
Le 26 mai dernier, la libération du village stratégique de Kafr Nabudah, au nord de la province de Hama à la frontière de la province d'Idlib, est considérée comme une grande avancée sur le champ de bataille. Elle a fait reculer de plusieurs kilomètres les lignes de défense des terroristes.
Selon d’autres dépêches, la Turquie a livré une grande quantité d’armes au Front al-Nosra. Les forces opérant sous le commandement turc à Idlib et Alep au nord de la Syrie ont été déployées dans les zones de conflit en soutien à al-Nosra.
Dans le convoi d’armements fourni se trouveraient des dizaines de véhicules blindés, des rampes de lancement de missiles Grad, des missiles antichars et des missiles Thaad.
Les groupes terroristes dominent toujours la province d’Idlib et une partie du nord de la province de Hama.
En vertu de l'accord conclu entre l’Iran, la Russie et la Turquie le 17 septembre 2018 à Sotchi, la province d'Idlib et le nord de Hama sont définis comme une zone de désescalade. La Turquie a érigé 12 postes d'observation et l'Iran et la Russie en ont créé 8 à Idlib.
Les troupes turques occupent désormais 20 postes d’observation.