تقي زاده

تقي زاده

Le secrétaire général du Hezbollah libanais a prononcé un discours à l’occasion du 19e anniversaire de la victoire de la Résistance sur le régime sioniste et la libération totale du Liban, le 25 mai 2000.
Il a commencé son discours en saluant l’anniversaire de la libération du Liban, considérée comme « la fête de la Résistance et de la libération » dans le pays, sans manquer de faire allusion à l’importance de la journée de Qods de cette année.

« Nous avons tous entendu les déclarations des responsables américains à propos du début de la mise en œuvre du “Deal du siècle”. Le premier pas sera franchi lors du Forum économique de Bahreïn, les prochaines étapes seront réalisées plus tard », a ajouté Seyyed Hassan Nasrallah.

Il a tenu à rendre hommage la position unifiée de tous les groupes palestiniens qui ont boycotté la réunion de Bahreïn.

« Aujourd’hui est un grand jour historique pour le Liban et la région tout entière en ce qui concerne le conflit arabo-israélien ; car cet événement a eu d’importants résultats d’ordre militaire, politique et culturel et il a changé l’équation du conflit dans la région », a précisé le secrétaire général du Hezbollah.

« Si les troupes israéliennes entrent dans le sud [du Liban], elles seront anéanties sous les yeux des médias du monde », a déclaré Seyyed Hassan Nasrallah.

« La création d’un nouveau rapport de force au Liban » constitue pour lui le résultat le plus important de la victoire en 2000. « Cette victoire a montré qu’il y a au Liban un pouvoir qui est en mesure de chasser Israël sans qu’il ait obtenu le moindre acquis », a-t-il indiqué.

« De nos jours, on ne considère plus le Liban comme un pays faible dans le conflit arabo-israélien et quiconque suit les infos et écoute les points de vue des sionistes se rend compte qu’ils nomment ce “pouvoir réel” au Liban “la menace stratégique ou centrale”. Mais je voudrais utiliser un autre terme pour désigner le Hezbollah libanais. Ce dont l’ennemi qualifie de “menace”, nous le qualifions de “pouvoir défensif” ou de “pouvoir de riposte” », a souligné Seyyed Hassan Nasrallah.

Il a souligné que « sans la Résistance et la libération du Liban en 2000, Trump aurait offert à Israël le sud du Liban comme il l’a fait avec Qods et le Golan ».

« La Résistance est donc un pouvoir qu’on doit préserver », a-t-il ajouté.  

Dans une autre partie de ses propos, Nasrallah a insisté sur le fait que les fermes de Chebaa, les hauteurs de Kfarchima et le village de Ghajar, situé sur le plateau du Golan occupé, appartiennent au Liban, sans manquer de saluer la position du président Michel Aoun et du commandant de l’armée sur ce sujet.  

Seyyed Hassan Nasrallah a déclaré que le président syrien Bachar al-Assad lui avait dit qu’il fournirait toutes les installations nécessaires au retour des réfugiés, mais qu’il existait un obstacle politique et que le gouvernement libanais ne doit pas s’en priver uniquement parce que les États-Unis et certains pays arabes le souhaitent.

Il a déclaré qu’on ne permettait pas aux réfugiés de rentrer en Syrie, en leur faisant peur ou en tentant de les persuader de rester au Liban.
 
mardi, 28 mai 2019 13:08

Le Martyr De L’Imam Ali (as)

L'Imam Ali (Que la Paix et le Salut d'Allah soient sur lui) avait prophétisé sa mort plusieurs jours auparavant. Le Prophète l’avait également prophétisé et avait dit:" Ô Ali, je vois devant mes yeux ta barbe couverte de sang de ton front".
Au dix-neuvième jour du mois béni de Ramadan de l'an 40 AH, Imam Ali (ps) ), le cousin, le gendre, le chef de l’armée de notre vénéré Prophète (psl), Amir Al Mou'minine, Le prince des Croyants l'Imam Ali Ibn Abi Taleb (ps) a été frappé, à son insu, à la mosquée de Kûfa(Iraq) à l’aube, pendant la prière de Fajr, par un kharijite, à savoir Abdurrahmân Ibn Muljim.
 
Ce soir-là, la veille de 19 du mois de Ramadan, Il fut l'invité de sa fille Sayeda Zeynab ( ps). Elle avait dressé une table composée du pain d'orge, du sel et du lait pour son Père.
Lorsqu'il s'installa près de la table il (ps) dit : « Quand as tu déjà vu ton père manger deux nourritures différentes sur une table ? »
Elle voulu retirer le sel pour qu'il rompe le jeûne avec du pain d'orge et du lait. Il (ps) lui ordonna plutôt d'enlever le lait.
Il (ps) rompit le jeûne avec du pain sec et du sel. Pourquoi ?
Parce qu'il ne fallait pas qu'au Hedjaz et Yamamah, il se trouve quelqu'un dont sa nappe soit plus pauvre que celui d'Ali (ps).
 
Quand il arriva à la Mosquée de Kouffa pour ses prières du matin, il réveilla tous ceux qui dormaient là, Abdul Rahmane bin Mouljam inclus, qui dormait à plat ventre, cachant son sabre empoisonné.
L'Imam (ps) lui dit qu’il était mauvais de dormir face à terre alors qu’il avait un sabre sous ses vêtements qu’il allait l’utiliser pour de mauvaises intentions.
 
Puis, l'Imam Ali (ps) fit le Azane (Appel à la prière) et se mit à conduire la prière. À la 1ere rakaat, alors qu’il se relevait de la prosternation, il a été frappé sur la tête avec le sabre empoisonné par ibn Mouljam, qui causa une profonde blessure.
 
Dans la confusion, ibn Mouljam s’est enfui. L'Imam (ps) a fini son second soujoud (prosternation) et demanda à L'Imam Hassan (ps) de terminer la prière. Il prononça les mots " Fouztou birabbil Kaaba" ( Je jure sur Le Seigneur de la Kaaba qu’il m’a couronné de salut)!
 
Le meurtrier fut attrapé et emmené devant l'Imam Ali (ps). Quand L'Imam vit les cordes attachant ibn Mouljam trop serrées, il ordonna qu’elles soient rendues moins serrées et dit aux musulmans de le traiter humainement. En entendant cela, ibn Mouljam se mit à pleurer ; l'Imam lui dit: "Il est trop tard pour se repentir. Est-ce que j’étais un mauvais Imam ou un gouverneur injuste?"
Il ordonna qu’ibn Mouljim ne soit pas torturé.
 
L'Imam (as)fut emmené chez lui et quand il vit la lumière du jour il dit :" Ô jour ! Tu pourras témoigner que jamais de la vie de Ali, tu ne m’as trouvé endormi alors que tu te levais".
 
L'Imam Ali ( as) mourut deux jours plus tard le 21 du mois de Ramadan 40 Ap.H, succombant à sa blessure. Il fut inhumé à Najaf par l'Imam al-Hassan (as) et l'Imam al-Hussein (as).
 
Ainsi fut le cousin, le gendre, l’Imam des croyants, le frère du Prophète, celui pour lequel Dieu révéla l’union de son âme à celle du Prophète (psl) :
« A ceux qui te contredisent à son propos, maintenant que tu en es bien informé, tu n'as qu'à dire : "Venez, appelons nos fils et les vôtres, nos femmes et les vôtres, nos propres personnes (Anfosana) et les vôtres, puis proférons exécration réciproque en appelant la malédiction d'Allah sur les menteurs ».(Sourate 3, verset 61)
Hussein Rouyvaran, expert du Moyen-Orient et assistant politique et international de l’Association de défense du peuple palestinien, lors d'une réunion du Conseil de coordination de la municipalité de Téhéran le 26 mai 2019, pour l’organisation de la Journée mondiale de Qods, a déclaré que le Coran et l’imam Khomeiny avaient annoncé la fin d’Israël.
 
L’auteur du livre « La destruction d’Israël » a déclaré : « Ce livre énonce que, selon une promesse faite dans la Torah, Israël sera détruit en 2022, 40 ans après les attaques contre Sabra et Shatila. Selon la promesse divine, la victoire de la Palestine se réalisera grâce à des miracles humains. Trump a annoncé que dans les prochaines semaines, son « accord du siècle » sera présenté qui constitue un grave danger pour la cause palestinienne. Cet accord a été élaboré sur la demande du régime sioniste et vise la Cisjordanie. 20 documentaires sur la Palestine ont été enregistrés qui devraient être diffusés dans les prochains jours ».
 
Majid Safataj, écrivain, chercheur et auteur de l'encyclopédie sur la Palestine, a évoqué lors de la réunion, la négligence des réseaux virtuels dans la présentation de la question de la Palestine, et déclaré : « Nous avons plusieurs clips sur la stratégie de l'Imam Khomeiny qui a dit que si chaque musulman verse un seau d'eau sur Israël, Israël sera inondé, que nous pouvons diffuser à la télévision ».

Le Corps des gardiens de la Révolution islamiques est prêt à utiliser des "armes iraniennes", pas encore dévoilée pour faire couler las navires de guerre US. «L'Amérique envoie deux navires de guerre dans la région. S'ils commettent la moindre bêtise, nous enverrons ces navires au fond de la mer, accompagnés de leurs équipages et de leurs avions, à l'aide de deux missiles ou de deux nouvelles armes secrètes », a déclaré au général de brigade, Morteza Qorbani, conseiller auprès du commandement en chef du CGRI, cité par l'agence de presse iranienne Mizan.

Le général Morteza Qorbani, conseiller du commandement en chef du CGRI (Archives)

«L’Amérique […] envoie deux navires de guerre dans la région. S'ils commettent la moindre bêtise, nous enverrons ces navires au fond de la mer, accompagnés de leurs équipages et de leurs avions, à l'aide de deux missiles ou de deux nouvelles armes secrètes », a déclaré au général Morteza Qorbani, conseiller du commandement en chef du CGRI, cité par l'agence de presse iranienne Mizan.

La déclaration intervient alors que le Pentagone vient d'accuser sans preuve le CGRI d'avoir planifié des explosions visant les pétroliers dans le port émirati de Fujaïrah. Vendredi, le conseiller à la Sécurité US, Bolton  a repris ces accusations en affirmant que l'Iran était également impliqué dans l'attaque le 14 mai contre le pipeline saoudien mais aussi dans le tir de roquette contre l'ambassade US à Bagdad. 

Ces provocations suscitent de profondes inquiétudes aux Etats-Unis. 76 généraux, amiraux et ambassadeurs américains à la retraite ont signé une lettre ouverte au président américain Donald Trump, le pressant de ne pas provoquer une guerre avec l'Iran : "Une guerre contre l'Iran, par choix ou par erreur de calcul, aurait des répercussions dramatiques sur le Moyen-Orient déjà déstabilisé et entraînerait les États-Unis dans un autre conflit armé à un coût financier, humain et géopolitique immense", indique la lettre.

 

Un hélicoptère militaire américain détruit en Afghanistan. Certains évoquent une attaque des talibans.

Des passagers et des membres de l’équipage à bord d’un hélicoptère de l’armée américaine auraient ainsi été blessés lorsque l’hélicoptère dans lequel ils se trouvaient a été détruit lors d’un « atterrissage brutal » en Afghanistan, a annoncé samedi un responsable américain.

Selon le colonel David Butler, porte-parole des forces américaines en Afghanistan, un hélicoptère CH-47 Chinook a heurté le sol « avant d’avoir pu déposer ses passagers » lors d’une mission dans la province de Helmand.

Butler a déclaré que l’hélicoptère avait été totalement détruit lors du crash.

« Les soldats afghans et américains ont été blessés, mais ils sont tous dans un état stable et ils devraient se rétablir », a-t-il déclaré à l’AFP, en ajoutant : « Aucun acte hostile ou encore groupe ennemi ne serait impliqué. »

Pour autant, certaines sources locales parlent d’une attaque des talibans.

Les Chinook, facilement reconnaissables parce qu’ils ont un rotor à l’avant et un autre à l’arrière, sont les appareils de base des forces étrangères en Afghanistan et sont utilisés pour transporter des troupes et des fournitures à travers tout le pays.

En Allemagne, deux hauts responsables ont déclaré que le pays a besoin d'un islam plus progressiste allant de pair avec le mode de vie européen, a rapporté la Deutsche Welle (DW), jeudi.
L'appel a été publié par le ministre allemand de la Santé, Jens Spahn et le ministre-président de l’Etat fédéral du Schleswig-Holstein et président du Conseil fédéral allemand, Daniel Gunther, dans le quotidien régional Rheinische Post.
 
«Au lieu de tolérer les symboles d’une forme d’islam réactionnaire et misogyne, nous devons promouvoir le développement d’un islam européen qui partage nos valeurs afin de préserver notre mode de vie européen libre», ont écrit les deux hommes politiques.
 
Dans leur appel, Spahn et Gunther mentionnent notamment la burka. «Lorsque les femmes et les filles apparaissent complètement voilées dans les universités et les écoles, nous n’avons pas seulement le choix de résister, nous devons résister», affirment-ils.
 
Les deux hommes politiques ont déclaré dans leur message commun que les «déportations» infructueuses suite à une non-intégration d’une personne migrante sont souvent considérées comme des «fardeaux pour la population locale».
 
Pour rappel, Spahn est un homme politique conservateur qui voulait remplacer la chancelière Angela Merkel, tandis que Gunther était considéré comme un membre libéral de l’Union chrétienne-démocrate (UDC).
Une cérémonie a été organisée le 23 mai 2019, au salon de la 27ème exposition coranique de Téhéran, pour fêter les 16 ans de l’Agence iranienne de presse coranique (Iqna) qui publie des articles sur des sujets coraniques en 19 langues.
Sayed Abbas Salehi, ministre de la Culture et de l'orientation islamique, Abdul Hadi Faghizadeh, responsable de l'exposition coranique, Seyed Hamid Reza Tayebi, responsable du Djihad universitaire, l’Hodjat-ol-islam Seyed Mahmoud Do’aï, rédacteur en chef du journal « Etelahat », l’Hodjat-ol-islam Mohammad Reza Nurallahian, conseiller à la Bibliothèque nationale, Hasan Bayadi, spécialiste coranique, Fatemeh Zolghadr, Zahra Sa’idi, l’Hodjat-ol-islam Ahmad Salek et l’Hodjat-ol-islam Ahad Azadighah, députés du parlement, étaient présents à cette réunion.


Sayed Mohammad Javad Shushtari, président de l'Association coranique universitaire et directeur général d'Iqna, a déclaré que l’agence avait fait de grands progrès pendant ces 16 années, grâce aux efforts de personnalités comme Dr. Montazeri, Dr. Tayebi, Dr. Khaki et Dr. Sabraferzam qu’il fallait remercier.


« L’agence est passée de 43 langues à 19 langues à cause du manque de soutiens financiers et nous espérons que l’honorable Assemblée consultative islamique résoudra les problèmes financiers de l'agence. Chacun doit contribuer à introduire de plus en plus les sujets coraniques dans le cyberespace, et l'Agence de presse Iqna envisage des programmes spéciaux cette année », a-t-il dit.


Seyed Mohammad Reza Tayebi, chef du Djihad universitaire et membre du Conseil suprême de la révolution culturelle, à l'occasion du 16ème anniversaire de l'Agence de presse Iqna, a salué les efforts des responsables de l'agence et déclaré :
« Le djihad universitaire est le fruit de la révolution islamique et promeut la culture coranique. Cet organisme a franchi une nouvelle étape dans la technologie de l'information avec à la création de l'agence de presse coranique. L'un des programmes du djihad universitaire consiste à créer et à renforcer les études interdisciplinaires coraniques qui pour être efficaces, ont besoin d'un financement et de soutiens adéquats ».


L’application Iqna qui fournit des nouvelles continues et constitue un pas en avant dans la promotion du contenu coranique dans le cyberespace, a ensuite été présentée puis Sayed Abbas Salehi, ministre de la Culture et de l'Orientation islamique, a évoqué l’anniversaire de la libération de Khorramchahr et les quarante ans de la révolution islamique : 
« Au cours des quarante dernières années, les activités coraniques se sont développées de telle sorte que la communauté chiite d'Iran et ses leaders coraniques sont réputés dans le monde islamique. La révolution islamique a créé des opportunités pour les activités coraniques dans notre pays et la création de réseaux coraniques, de la Radio Coranique, des arts coraniques et d’une collection impressionnante d’informations coraniques. Un des événements marquants en République islamique, a été la création de l'Agence de presse coranique Iqna et du djihad universitaire qui a contribué au développement scientifique du pays. L'agence de presse Iqna est une encyclopédie coranique qui ne se limite pas à un transfert d'informations coraniques mais a mis à son ordre du jour, la production de contenus coraniques », a-t-il dit. 

Donald Trump a confirmé de nouvelles ventes d'armes à l'Arabie saoudite et aux Emirats arabes unis arguant de «l'agression iranienne» pour se passer de l'avis du Congrès. Celui-ci a immédiatement réagit contestant la décision et la méthode employée.
L'administration américaine de Donald Trump a annoncé le 24 mai de nouvelles ventes d'armes à l'Arabie saoudite et aux Emirats arabes unis, en invoquant «l'agression iranienne» pour contourner un Congrès de plus en plus hostile à l'attitude de Riyad. Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a confirmé le recours à une procédure d'«urgence» pour débloquer 22 contrats d'armement en souffrance, qui concernent également la Jordanie, pour un montant total d'environ 8,1 milliards de dollars.

Cela va «soutenir nos alliés, renforcer la stabilité du Moyen-Orient et aider ces nations à faire de la dissuasion et à se défendre de la République islamique d'Iran», a affirmé Mike Pompeo, promettant de n'avoir recours qu'une seule fois à cette procédure contestée. Accusant les élus d'avoir bloqué la fourniture de munitions et d'assistance à l'entretien d'avions militaires ces derniers mois, il a estimé que le partenariat avec ces pays arabes était une «pierre angulaire» de la «stratégie de sécurité nationale des Etats-Unis».

Le Congrès américain avait approuvé début avril une résolution exhortant le président Trump à cesser toute assistance à la coalition menée par l'armée saoudienne, qui intervient depuis 2015 dans la guerre au Yémen. Le milliardaire républicain a mis son veto à ce texte, mais il est fort probable que les élus se seraient opposés à toute nouvelle vente d'armes à l'Arabie saoudite comme ils l'ont déjà fait récemment.

La procédure habituelle veut que les ventes d'armes ne se concrétisent que si le Congrès ne s'y oppose pas dans un délai de 90 jours après leur notification par le département d'Etat. Les parlementaires démocrates sont immédiatement montés au créneau pour dénoncer un tour de passe-passe «sans précédent» et «inacceptable». Le sénateur Bob Casey a évoqué un «mépris total pour le Congrès» et son collègue Chris Van Hollen un «abus de pouvoir».

Selon le numéro deux de la commission des Affaires étrangères du Sénat Bob Menendez, le gouvernement a «invoqué une obscure disposition» législative sur les exportations de munitions à guidage de précision pour passer outre l'avis du Congrès, évoquant l'absence d'une explication claire ce qui constitue aujourd'hui une urgence».

Le commandant en chef adjoint du Corps des gardiens de la Révolution islamique, le général de brigade Ali Fadavi, le confirme: les navires US sont soumis à un strict contrôle du CGRI chaque fois qu'ils traversent le nord du détroit d'Hormuz. Ces propos sont tenus peu après que Fox News a annoncé vouloir proposer à la Maison Blanche un projet prévoyant le déploiement de troupes dans la région du golfe Persique.

Le commandant en chef adjoint du Corps des gardiens de la Révolution islamique, le général de brigade Ali Fadavi, le confirme: les navires US sont soumis à un strict contrôle du CGRI chaque fois qu'ils traversent le nord du détroit d'Hormuz. Ces propos sont tenus peu après que Fox News a annoncé vouloir proposer à la Maison Blanche un projet prévoyant le déploiement de troupes dans la région du golfe Persique.

En réaction aux menaces militaires US, le nouveau commandant en chef adjoint du CGRI a affirmé que les forces iraniennes contrôlent parfaitement le trafic des navires américains qui appareillent dans le golfe Persique. « Tous les agissements des navires américains sont surveillés au millimètre près et leur navigation dans le nord du détroit d’Hormuz est soumise au contrôle du CGRI », a affirmé le général de brigade Ali Fadavi.

« L'hostilité des Américains a commencé il y a plus de 40 ans et se poursuit de plus belle. C'est dans leur nature que d'être pervers et pernicieux. Mais il est peut-être grand temps pour les États-Unis de se demander à quoi les a conduits cette animosité sans fin à l'égard de l'Iran. Quels en sont les acquis, si tant est qu'il y ait des acquis ? Qu'ils nous signalent surtout un seul cas où leur politique aurait réussi à nous faire reculer », a-t-il précisé.

Plus loin dans ses propos, le général de brigade Favadi a rappelé l'époque où quelque 327 navires de guerre étrangers appareillaient dans les eaux du golfe Persique. « L'Iran n'était peut-être pas autant puissant qu'aujourd’hui, et pourtant il a entrepris des démarches qui a ôté toute initiative aux Américains, provoquant même une panique noire dans leurs rangs. À l'époque, c'étaient effectivement les États-Unis qui avaient peur de nous et il en est de même aujourd'hui », a-t-il noté.

Plus loin dans ses propos, il a ajouté: « L’Iran surveille le moindre agissement des navires américains dans le golfe Persique où ces derniers ne peuvent appareiller sans demander au préalable le feu vert de nos forces. C'est un état de fait qui date d'ailleurs de plusieurs années. Notre contrôle sur la partie nord du détroit d'Hormuz est encore plus strict. Les bâtiments ne pourront le traverser sans que le CGRI leur en donne l'autorisation. Il y a quelques années, le CGRI a pensé qu'il est nécessaire que le personnel naviguant à bord des bâtiments étrangers puisse communiquer en persan. Et bien les Américains respectent depuis cette règle et ils ont un locuteur persanophone à bord à chaque fois que l'un de leurs navires veut traverser le détroit d'Hormuz. » 

Selon l'agence de presse russe Sputnik, sept navires de l’US Navy, dont le porte-avions USS Abraham Lincoln, et une batterie de missiles antiaériens Patriot ont récemment été déployés dans le golfe Persique après la montée de tension entre les deux pays.

Le 19 mai, le commandant en chef du CGRI, Hossein Salami, a affirmé que « l'Iran est plus qu'à aucun autre moment de son histoire prêt à se défendre contre toute menace et agression. Cet état de préparation, on l'atteint en dépit des restrictions et des sanctions et malgré les mesures radicales prises à l'encontre du pays. Nos ennemis savent parfaitement qu'un État qui se développe en dépit de ce genre de pression, ne se résignera jamais ».

Le déploiement d'un groupe aéronaval américain dans la région du golfe Persique a fait monter la tension, certains observateurs n'écartant plus la possibilité d'une confrontation militaire USA/Iran. L'Iran a déployé entre autres, ses puissantes batteries de missiles antimissiles Bavar 373 (S-300 iranien) sur sa côte sud ainsi que son système Talash. Ce dernier est composé de missiles capables d'atteindre des cibles volantes évoluant à une hauteur de 20 000 mètres.

L'Iran possède de loin la défense aérienne la plus solide de la région, une défense qui a déjà été mise à l'épreuve des faits.

Le nord du détroit d’Hormuz est situé entre la mer d’Oman et le golfe Persique. Il s'agit d'un verrou stratégique difficilement navigable par une force navale expéditionnaire faisant face, de surcroît, à une force balistique iranienne conséquente.

Le Pentagone vient d'accuser l'Iran "d'avoir planifié" des explosions qui ont frappé des pétroliers le 12 mai dernier à Fujaïrah aux Émirats arabes unis. Cette accusation intervient alors que le président US a annoncé vendredi le déploiement de 1500 marines dans le golfe Persique en lieu et place de 120 000 ou 5 000 ( selon des versions) annoncé précédemment. 

Les États-Unis viennent d’accuser le Corps des gardiens de la Révolution islamique "d’avoir planifié l’attaque qui a visé début mai plusieurs pétroliers à Fujaïrah aux Émirats arabes unis". Pour le Pentagone qui n'avance aucune preuve à l'appui de cette accusation, "il s'agit d'un acte visant à contrer la nouvelle approche de Washington face à Téhéran" : « Nous attribuons l'attaque contre les navires à Fujaïrah au CGRI », a déclaré le contre-amiral Michael Gilday, directeur de l'état-major de l’armée américaine.

Michael Gilday ajoute que les mines limpets (type de mines sous-marines déposé par des nageurs de combat, NDLR), ont été utilisées pour mener cette attaque et ces engins appartenaient au CGRI. Il a toutefois refusé d’expliquer comment les mines auraient été transférées vers le port émirati sans que les États-Unis ou encore la France qui possèdent des bases militaires aux Émirats s'en aperçoivent. 

Ces remarques ont été faites lors d’une conférence de presse organisée par le Pentagone pour faire part de la décision américaine d'envoyer 1 500 marines dans le golfe Persique. L'envoie de ces 1500 militaires, en lieu et place de 120 000 annoncés précédemment, a été confirmé par Donald Trump vendredi, et dans le cadre de ce qu'il a qualifié de "mesures préventives". 

Bolton tente de légaliser les agissements hostiles américains

Quelques heures après l'accusation formulée contre le Corps des gardiens de la Révolution islamique, le conseiller à la sécurité nationale US John Bolton, est monté lui aussi sur les créneaux pour accuser l'Iran d’être à la fois "derrière l’attaque de Fujaïrah", "l’explosion d’un oléoduc en Arabie saoudite" et "l’attaque à la roquette visant la zone verte de Bagdad où se trouvait l’ambassade des États-Unis en Irak".

John Bolton a ajouté que tous ces événements justifiaient l’inquiétude de la Maison-Blanche quant aux agissements de l’Iran dans la région.

« Nous disposons des renseignements détaillés sur les menaces iraniennes dans la région », a-t-il encore prétendu.