
تقي زاده
Trump se trouve face à la puissance de la Résistance
« Nous avons tous entendu les déclarations des responsables américains à propos du début de la mise en œuvre du “Deal du siècle”. Le premier pas sera franchi lors du Forum économique de Bahreïn, les prochaines étapes seront réalisées plus tard », a ajouté Seyyed Hassan Nasrallah.
Il a tenu à rendre hommage la position unifiée de tous les groupes palestiniens qui ont boycotté la réunion de Bahreïn.
« Aujourd’hui est un grand jour historique pour le Liban et la région tout entière en ce qui concerne le conflit arabo-israélien ; car cet événement a eu d’importants résultats d’ordre militaire, politique et culturel et il a changé l’équation du conflit dans la région », a précisé le secrétaire général du Hezbollah.
« Si les troupes israéliennes entrent dans le sud [du Liban], elles seront anéanties sous les yeux des médias du monde », a déclaré Seyyed Hassan Nasrallah.
« La création d’un nouveau rapport de force au Liban » constitue pour lui le résultat le plus important de la victoire en 2000. « Cette victoire a montré qu’il y a au Liban un pouvoir qui est en mesure de chasser Israël sans qu’il ait obtenu le moindre acquis », a-t-il indiqué.
« De nos jours, on ne considère plus le Liban comme un pays faible dans le conflit arabo-israélien et quiconque suit les infos et écoute les points de vue des sionistes se rend compte qu’ils nomment ce “pouvoir réel” au Liban “la menace stratégique ou centrale”. Mais je voudrais utiliser un autre terme pour désigner le Hezbollah libanais. Ce dont l’ennemi qualifie de “menace”, nous le qualifions de “pouvoir défensif” ou de “pouvoir de riposte” », a souligné Seyyed Hassan Nasrallah.
Il a souligné que « sans la Résistance et la libération du Liban en 2000, Trump aurait offert à Israël le sud du Liban comme il l’a fait avec Qods et le Golan ».
« La Résistance est donc un pouvoir qu’on doit préserver », a-t-il ajouté.
Dans une autre partie de ses propos, Nasrallah a insisté sur le fait que les fermes de Chebaa, les hauteurs de Kfarchima et le village de Ghajar, situé sur le plateau du Golan occupé, appartiennent au Liban, sans manquer de saluer la position du président Michel Aoun et du commandant de l’armée sur ce sujet.
Seyyed Hassan Nasrallah a déclaré que le président syrien Bachar al-Assad lui avait dit qu’il fournirait toutes les installations nécessaires au retour des réfugiés, mais qu’il existait un obstacle politique et que le gouvernement libanais ne doit pas s’en priver uniquement parce que les États-Unis et certains pays arabes le souhaitent.
Il a déclaré qu’on ne permettait pas aux réfugiés de rentrer en Syrie, en leur faisant peur ou en tentant de les persuader de rester au Liban.
Le Martyr De L’Imam Ali (as)
Le plus grand danger pour la cause palestinienne
Iran met en garde l’ennemi contre toute erreur de calcul
Le Corps des gardiens de la Révolution islamiques est prêt à utiliser des "armes iraniennes", pas encore dévoilée pour faire couler las navires de guerre US. «L'Amérique envoie deux navires de guerre dans la région. S'ils commettent la moindre bêtise, nous enverrons ces navires au fond de la mer, accompagnés de leurs équipages et de leurs avions, à l'aide de deux missiles ou de deux nouvelles armes secrètes », a déclaré au général de brigade, Morteza Qorbani, conseiller auprès du commandement en chef du CGRI, cité par l'agence de presse iranienne Mizan.

«L’Amérique […] envoie deux navires de guerre dans la région. S'ils commettent la moindre bêtise, nous enverrons ces navires au fond de la mer, accompagnés de leurs équipages et de leurs avions, à l'aide de deux missiles ou de deux nouvelles armes secrètes », a déclaré au général Morteza Qorbani, conseiller du commandement en chef du CGRI, cité par l'agence de presse iranienne Mizan.
La déclaration intervient alors que le Pentagone vient d'accuser sans preuve le CGRI d'avoir planifié des explosions visant les pétroliers dans le port émirati de Fujaïrah. Vendredi, le conseiller à la Sécurité US, Bolton a repris ces accusations en affirmant que l'Iran était également impliqué dans l'attaque le 14 mai contre le pipeline saoudien mais aussi dans le tir de roquette contre l'ambassade US à Bagdad.
Ces provocations suscitent de profondes inquiétudes aux Etats-Unis. 76 généraux, amiraux et ambassadeurs américains à la retraite ont signé une lettre ouverte au président américain Donald Trump, le pressant de ne pas provoquer une guerre avec l'Iran : "Une guerre contre l'Iran, par choix ou par erreur de calcul, aurait des répercussions dramatiques sur le Moyen-Orient déjà déstabilisé et entraînerait les États-Unis dans un autre conflit armé à un coût financier, humain et géopolitique immense", indique la lettre.
Un hélicoptère militaire américain détruit en Afghanistan
Un hélicoptère militaire américain détruit en Afghanistan. Certains évoquent une attaque des talibans.
Des passagers et des membres de l’équipage à bord d’un hélicoptère de l’armée américaine auraient ainsi été blessés lorsque l’hélicoptère dans lequel ils se trouvaient a été détruit lors d’un « atterrissage brutal » en Afghanistan, a annoncé samedi un responsable américain.
Selon le colonel David Butler, porte-parole des forces américaines en Afghanistan, un hélicoptère CH-47 Chinook a heurté le sol « avant d’avoir pu déposer ses passagers » lors d’une mission dans la province de Helmand.
Butler a déclaré que l’hélicoptère avait été totalement détruit lors du crash.
« Les soldats afghans et américains ont été blessés, mais ils sont tous dans un état stable et ils devraient se rétablir », a-t-il déclaré à l’AFP, en ajoutant : « Aucun acte hostile ou encore groupe ennemi ne serait impliqué. »
Pour autant, certaines sources locales parlent d’une attaque des talibans.
Les Chinook, facilement reconnaissables parce qu’ils ont un rotor à l’avant et un autre à l’arrière, sont les appareils de base des forces étrangères en Afghanistan et sont utilisés pour transporter des troupes et des fournitures à travers tout le pays.
Des responsables allemands appellent à l’adoption d’un «islam européen»
16 ans d’activités médiatiques à l’ombre du Coran
Sayed Mohammad Javad Shushtari, président de l'Association coranique universitaire et directeur général d'Iqna, a déclaré que l’agence avait fait de grands progrès pendant ces 16 années, grâce aux efforts de personnalités comme Dr. Montazeri, Dr. Tayebi, Dr. Khaki et Dr. Sabraferzam qu’il fallait remercier.
« L’agence est passée de 43 langues à 19 langues à cause du manque de soutiens financiers et nous espérons que l’honorable Assemblée consultative islamique résoudra les problèmes financiers de l'agence. Chacun doit contribuer à introduire de plus en plus les sujets coraniques dans le cyberespace, et l'Agence de presse Iqna envisage des programmes spéciaux cette année », a-t-il dit.
Seyed Mohammad Reza Tayebi, chef du Djihad universitaire et membre du Conseil suprême de la révolution culturelle, à l'occasion du 16ème anniversaire de l'Agence de presse Iqna, a salué les efforts des responsables de l'agence et déclaré :
« Le djihad universitaire est le fruit de la révolution islamique et promeut la culture coranique. Cet organisme a franchi une nouvelle étape dans la technologie de l'information avec à la création de l'agence de presse coranique. L'un des programmes du djihad universitaire consiste à créer et à renforcer les études interdisciplinaires coraniques qui pour être efficaces, ont besoin d'un financement et de soutiens adéquats ».
L’application Iqna qui fournit des nouvelles continues et constitue un pas en avant dans la promotion du contenu coranique dans le cyberespace, a ensuite été présentée puis Sayed Abbas Salehi, ministre de la Culture et de l'Orientation islamique, a évoqué l’anniversaire de la libération de Khorramchahr et les quarante ans de la révolution islamique :
« Au cours des quarante dernières années, les activités coraniques se sont développées de telle sorte que la communauté chiite d'Iran et ses leaders coraniques sont réputés dans le monde islamique. La révolution islamique a créé des opportunités pour les activités coraniques dans notre pays et la création de réseaux coraniques, de la Radio Coranique, des arts coraniques et d’une collection impressionnante d’informations coraniques. Un des événements marquants en République islamique, a été la création de l'Agence de presse coranique Iqna et du djihad universitaire qui a contribué au développement scientifique du pays. L'agence de presse Iqna est une encyclopédie coranique qui ne se limite pas à un transfert d'informations coraniques mais a mis à son ordre du jour, la production de contenus coraniques », a-t-il dit.
Ventes d'armes à Riyad : Washington accuse l'Iran, le Congrès proteste
Cela va «soutenir nos alliés, renforcer la stabilité du Moyen-Orient et aider ces nations à faire de la dissuasion et à se défendre de la République islamique d'Iran», a affirmé Mike Pompeo, promettant de n'avoir recours qu'une seule fois à cette procédure contestée. Accusant les élus d'avoir bloqué la fourniture de munitions et d'assistance à l'entretien d'avions militaires ces derniers mois, il a estimé que le partenariat avec ces pays arabes était une «pierre angulaire» de la «stratégie de sécurité nationale des Etats-Unis».
Le Congrès américain avait approuvé début avril une résolution exhortant le président Trump à cesser toute assistance à la coalition menée par l'armée saoudienne, qui intervient depuis 2015 dans la guerre au Yémen. Le milliardaire républicain a mis son veto à ce texte, mais il est fort probable que les élus se seraient opposés à toute nouvelle vente d'armes à l'Arabie saoudite comme ils l'ont déjà fait récemment.
La procédure habituelle veut que les ventes d'armes ne se concrétisent que si le Congrès ne s'y oppose pas dans un délai de 90 jours après leur notification par le département d'Etat. Les parlementaires démocrates sont immédiatement montés au créneau pour dénoncer un tour de passe-passe «sans précédent» et «inacceptable». Le sénateur Bob Casey a évoqué un «mépris total pour le Congrès» et son collègue Chris Van Hollen un «abus de pouvoir».
Selon le numéro deux de la commission des Affaires étrangères du Sénat Bob Menendez, le gouvernement a «invoqué une obscure disposition» législative sur les exportations de munitions à guidage de précision pour passer outre l'avis du Congrès, évoquant l'absence d'une explication claire ce qui constitue aujourd'hui une urgence».
Général Fadavi: Les navires US sont "soumis à un strict contrôle du CGRI"
Le commandant en chef adjoint du Corps des gardiens de la Révolution islamique, le général de brigade Ali Fadavi, le confirme: les navires US sont soumis à un strict contrôle du CGRI chaque fois qu'ils traversent le nord du détroit d'Hormuz. Ces propos sont tenus peu après que Fox News a annoncé vouloir proposer à la Maison Blanche un projet prévoyant le déploiement de troupes dans la région du golfe Persique.
Le commandant en chef adjoint du Corps des gardiens de la Révolution islamique, le général de brigade Ali Fadavi, le confirme: les navires US sont soumis à un strict contrôle du CGRI chaque fois qu'ils traversent le nord du détroit d'Hormuz. Ces propos sont tenus peu après que Fox News a annoncé vouloir proposer à la Maison Blanche un projet prévoyant le déploiement de troupes dans la région du golfe Persique.
En réaction aux menaces militaires US, le nouveau commandant en chef adjoint du CGRI a affirmé que les forces iraniennes contrôlent parfaitement le trafic des navires américains qui appareillent dans le golfe Persique. « Tous les agissements des navires américains sont surveillés au millimètre près et leur navigation dans le nord du détroit d’Hormuz est soumise au contrôle du CGRI », a affirmé le général de brigade Ali Fadavi.
« L'hostilité des Américains a commencé il y a plus de 40 ans et se poursuit de plus belle. C'est dans leur nature que d'être pervers et pernicieux. Mais il est peut-être grand temps pour les États-Unis de se demander à quoi les a conduits cette animosité sans fin à l'égard de l'Iran. Quels en sont les acquis, si tant est qu'il y ait des acquis ? Qu'ils nous signalent surtout un seul cas où leur politique aurait réussi à nous faire reculer », a-t-il précisé.
Plus loin dans ses propos, le général de brigade Favadi a rappelé l'époque où quelque 327 navires de guerre étrangers appareillaient dans les eaux du golfe Persique. « L'Iran n'était peut-être pas autant puissant qu'aujourd’hui, et pourtant il a entrepris des démarches qui a ôté toute initiative aux Américains, provoquant même une panique noire dans leurs rangs. À l'époque, c'étaient effectivement les États-Unis qui avaient peur de nous et il en est de même aujourd'hui », a-t-il noté.
Plus loin dans ses propos, il a ajouté: « L’Iran surveille le moindre agissement des navires américains dans le golfe Persique où ces derniers ne peuvent appareiller sans demander au préalable le feu vert de nos forces. C'est un état de fait qui date d'ailleurs de plusieurs années. Notre contrôle sur la partie nord du détroit d'Hormuz est encore plus strict. Les bâtiments ne pourront le traverser sans que le CGRI leur en donne l'autorisation. Il y a quelques années, le CGRI a pensé qu'il est nécessaire que le personnel naviguant à bord des bâtiments étrangers puisse communiquer en persan. Et bien les Américains respectent depuis cette règle et ils ont un locuteur persanophone à bord à chaque fois que l'un de leurs navires veut traverser le détroit d'Hormuz. »
Selon l'agence de presse russe Sputnik, sept navires de l’US Navy, dont le porte-avions USS Abraham Lincoln, et une batterie de missiles antiaériens Patriot ont récemment été déployés dans le golfe Persique après la montée de tension entre les deux pays.
Le 19 mai, le commandant en chef du CGRI, Hossein Salami, a affirmé que « l'Iran est plus qu'à aucun autre moment de son histoire prêt à se défendre contre toute menace et agression. Cet état de préparation, on l'atteint en dépit des restrictions et des sanctions et malgré les mesures radicales prises à l'encontre du pays. Nos ennemis savent parfaitement qu'un État qui se développe en dépit de ce genre de pression, ne se résignera jamais ».
Le déploiement d'un groupe aéronaval américain dans la région du golfe Persique a fait monter la tension, certains observateurs n'écartant plus la possibilité d'une confrontation militaire USA/Iran. L'Iran a déployé entre autres, ses puissantes batteries de missiles antimissiles Bavar 373 (S-300 iranien) sur sa côte sud ainsi que son système Talash. Ce dernier est composé de missiles capables d'atteindre des cibles volantes évoluant à une hauteur de 20 000 mètres.
L'Iran possède de loin la défense aérienne la plus solide de la région, une défense qui a déjà été mise à l'épreuve des faits.
Le nord du détroit d’Hormuz est situé entre la mer d’Oman et le golfe Persique. Il s'agit d'un verrou stratégique difficilement navigable par une force navale expéditionnaire faisant face, de surcroît, à une force balistique iranienne conséquente.
Golfe Persique: Seulement 900 militaires supplémentaires pour combattre l'Iran!
Le Pentagone vient d'accuser l'Iran "d'avoir planifié" des explosions qui ont frappé des pétroliers le 12 mai dernier à Fujaïrah aux Émirats arabes unis. Cette accusation intervient alors que le président US a annoncé vendredi le déploiement de 1500 marines dans le golfe Persique en lieu et place de 120 000 ou 5 000 ( selon des versions) annoncé précédemment.
Les États-Unis viennent d’accuser le Corps des gardiens de la Révolution islamique "d’avoir planifié l’attaque qui a visé début mai plusieurs pétroliers à Fujaïrah aux Émirats arabes unis". Pour le Pentagone qui n'avance aucune preuve à l'appui de cette accusation, "il s'agit d'un acte visant à contrer la nouvelle approche de Washington face à Téhéran" : « Nous attribuons l'attaque contre les navires à Fujaïrah au CGRI », a déclaré le contre-amiral Michael Gilday, directeur de l'état-major de l’armée américaine.
Michael Gilday ajoute que les mines limpets (type de mines sous-marines déposé par des nageurs de combat, NDLR), ont été utilisées pour mener cette attaque et ces engins appartenaient au CGRI. Il a toutefois refusé d’expliquer comment les mines auraient été transférées vers le port émirati sans que les États-Unis ou encore la France qui possèdent des bases militaires aux Émirats s'en aperçoivent.
Ces remarques ont été faites lors d’une conférence de presse organisée par le Pentagone pour faire part de la décision américaine d'envoyer 1 500 marines dans le golfe Persique. L'envoie de ces 1500 militaires, en lieu et place de 120 000 annoncés précédemment, a été confirmé par Donald Trump vendredi, et dans le cadre de ce qu'il a qualifié de "mesures préventives".
Bolton tente de légaliser les agissements hostiles américains
Quelques heures après l'accusation formulée contre le Corps des gardiens de la Révolution islamique, le conseiller à la sécurité nationale US John Bolton, est monté lui aussi sur les créneaux pour accuser l'Iran d’être à la fois "derrière l’attaque de Fujaïrah", "l’explosion d’un oléoduc en Arabie saoudite" et "l’attaque à la roquette visant la zone verte de Bagdad où se trouvait l’ambassade des États-Unis en Irak".
John Bolton a ajouté que tous ces événements justifiaient l’inquiétude de la Maison-Blanche quant aux agissements de l’Iran dans la région.
« Nous disposons des renseignements détaillés sur les menaces iraniennes dans la région », a-t-il encore prétendu.