تقي زاده

تقي زاده

Les daechistes ont été évacués dans la nuit de mercredi à jeudi 21 février de l’est de l’Euphrate, en vertu d’un accord tripartite signé entre les États-Unis, les Forces démocratiques syriennes (FDS) et le groupe terroriste Daech.

Les FDS, en pleine coopération avec la coalition internationale prétendument anti-Daech, ont retiré les terroristes de Daech de leur dernier bastion situé dans l'est de l'Euphrate, sur la base d'un accord tripartite secret.

 

Lors d’une rencontre, mercredi 20 février à Damas, avec le chef d’état-major de l’armée uruguayenne, le brigadier-général Marcelo Montaner, le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal Miqdad a réitéré le droit du gouvernement et du peuple syriens de reprendre le Golan du joug du régime israélien.

« La réintégration du Golan syrien jusqu’aux frontières de 1967 revient aux droits légitimes et indéniables de la Syrie conformément à la résolution 242 du Conseil de sécurité des Nations unies et à d'autres résolutions de cette instance internationale qui considère le Golan comme faisant partie intégrante de la Syrie », a déclaré le vice-ministre syrien des Affaires étrangères.

« Ces résolutions qualifient d’illégitime l’occupation de ce territoire par le régime d'Israël », a-t-il ajouté.

L’annonce faite par Téhéran de la construction d’un sous-marin entièrement conçu et fabriqué par des experts iraniens a été une surprise pour beaucoup d’observateurs dans le monde.

Le site web du magazine américain The National Interest a publié, le 20 février, un article signé par Mark Episkopos, assistant de recherche à la revue et doctorant en histoire à l’American University (Washington D.C.) qui a examiné les répercussions internationales de la construction en Iran des premiers sous-marins de fabrication nationale.

« Téhéran est sur le point de devenir une puissance régionale autonome: les nouvelles en provenance de l’Iran font état de la livraison officielle du premier sous-marin de fabrication nationale à la marine iranienne », lit-on dans l'article.

Le président du Parlement iranien souligne que l’AIEA a confirmé à 13 reprises l’engagement total de l’Iran à l’accord sur le nucléaire avec les grandes puissances (PGAC), tandis que les États-Unis se sont retirés de cet accord sous des faux prétextes et encouragent les autres signataires à en sortir aussi. 

Participant à un forum, le mercredi 20 février, à l’Université Renmin de Chine à Pékin, M. Ali Larijani a annoncé que la République islamique d’Iran soutenait les principes de non-ingérence et du respect de la souveraineté nationale des nations souveraines, en mettant en garde contre le soutien de Washington aux organisations terroristes pour renverser les gouvernements légitimes dans divers pays du monde comme l’Afghanistan, l’Irak, la Syrie ou la Libye.

Le président du Parlement iranien a aussi condamné la politique américaine d’imposer unilatéralement des sanctions économiques et des taxes aux autres pays comme la Chine et l’Iran.

« Les grandes civilisations comme la Chine et l’Iran n’accepteront jamais l’unilatéralisme américaine. Aujourd’hui, l’entité sioniste d’Israël, qui n’est pas un véritable État mais une bureaucratie du mal, cherche à semer le chaos au Moyen-Orient afin de pouvoir bafouer les droits du peuple opprimé palestinien dans le cadre du projet américain "Deal du siècle" », a déclaré Ali Larijani en appelant la communauté internationale à une action conjuguée contre ce projet diabolique pour sauver la paix et la stabilité régionale et internationale.

Quant au projet chinois de « La Ceinture et la Route » (Nouvelle Route de la soie), Ali Larijani a déclaré que la République islamique d’Iran était prêt à coopérer avec le pays ami et frère, la Chine, dans divers volets de ce grand projets dont les infrastructures, l’énergie et le transport.

Il a affirmé que le projet de « La Ceinture et la Route » se fondait sur trois fondements: le dialogue, les intérêts communs et la coopération de toutes les nations sur la base de l’État de droit et le multilatéralisme pour assurer les intérêts communs de toutes les parties dans le cadre d’un projet gagnant-gagnant: « Aujourd’hui, certaines grandes puissances nient les droits d’autres nations et cherchent à étendre leur domination idéologique et intellectuelle sur le monde en prétendant que le modèle qu’ils préconisent serait l’unique modèle de développement pour toutes les sociétés. Dans ce contexte, un projet comme celui de "La Ceinture et la Route" contribuera au développement des liens parmi les nations afin qu’elles créent une voie menant à plus de compréhension réciproque. »

La tension entre le Venezuela et les États-Unis est monté d’un cran tellement que les analystes n’excluent pas le risque d’une confrontation éventuelle entre la Marine américaine et le Venezuela dans l'océan Atlantique.

Suite au déploiement d’une unité de porte-avions (CSG) dans l'océan Atlantique au large des côtes de la Floride, des analystes perçoivent la récente décision de la Marine US comme une démonstration de force et d'intimidation contre le Venezuela.

La flotte de la Marine américaine est composée du porte-avions USS Abrahm Lincoln (CVN-72), d'un croiseur antimissile et de quatre destroyers, en plus d'une frégate de la marine espagnole, invitée à participer à l’opération anti-Maduro des États-Unis.

Ces derniers jours, il a été signalé que les porte-avions en question avaient tenté de traverser des détroits. Il s'agit d’une manœuvre nécessaire pour entrer dans la mer des Caraïbes, selon l’agence de presse cubaine Prensa Latina. Ladite manœuvre se réalise en même temps que la Maison Blanche resserre l’étau autour du gouvernement légitime de Nicolás Maduro dans l’espoir de le forcer à passer le relais au président autoproclamé, Juan Guaido soutenu par l'Occident. 

Parallèlement aux États-Unis, Israël et leurs alliés dans la région se sont mobilisés pour mettre en vigueur, coûte que coûte, le plan "Deal du siècle". Israël a multiplié les attaques contre les territoires palestiniens. Les avions de combat israéliens ont bombardé mercredi soir le camp de réfugiés Al-Barij à Gaza.

La station de radio locale Al-Aqsa a annoncé que les avions de combat israéliens ont bombardé mercredi soir l’est du camp de réfugiés palestiniens Al-Barij, au centre de la bande de Gaza.

La source palestinienne a par ailleurs fait part du bombardement du camp de réfugiés Al-Aouda à Gaza, sans donner plus de détails de ces derniers raids. 

Le porte-parole de l’armée israélienne, Afikhai Adrai, a prétendu qu’un avion de chasse israélien avait visé une position militaire appartenant au Hamas dans la bande de Gaza en représailles à l’envoi des ballons incendiaires depuis Gaza vers le sud des territoires occupés.

La Russie a annoncé la destruction d’un navire qui portait les systèmes de défense antimissiles S-400 à destination de la Chine en raison d’une tempête qui a eu lieu dans la Manche, entre le Royaume-Uni et la France.

Un responsable russe a déclaré que la cargaison de systèmes de défense antimissiles S-400 qui aurait dû être livrée aux Chinois, avait été détruite par une tempête dans la Manche.

« Les systèmes de défense antimissiles S-400 de type 40N6 ont été détruits et n’ont jamais été livrés à la partie chinoise. Certains de ces appareils seraient probablement tombés dans l’eau.

Sergueï Tchemezov, chef exécutif de la société d'État russe, Rostec, a présenté également de nouveaux détails à ce propos, lors d’une conférence de presse, tenue au Salon international de la Défense (Idex) aux Émirats arabes unis.

« Le contrat avait été signé entre nous et les Chinois, il y a longtemps. Nous devrions leur livrer des systèmes de défense antimissiles S-400 de type 40N6, mais le navire qui les transportait a été détruit par une tempête et nous sommes actuellement en train de fabriquer de nouveaux systèmes antimissiles pour les livrer aux Chinois », a-t-il déclaré.

Ce mercredi, 20 février, le président Vladimir Poutine s’est adressé à l’Assemblée fédérale, les deux chambres du parlement russe réunies, pour son discours annuel. Son discours a été consacré aux défis de l’agenda intérieur du gouvernement, mais il est également revenu sur les questions de sécurité nationale, évoquant notamment la conception de nouveaux armements et la position de Moscou envers le retrait des États-Unis du Traité FNI.

Lors de son discours ce mercredi devant l’Assemblée fédérale, le président russe a appelé les États-Unis à cesser leur politique contre-productive adoptée envers la Russie.

Après avoir décrit la situation économique de la Russie et les progrès militaires de son pays, le président Poutine est revenu sur le retrait américain du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI) pour expliquer que Moscou n’avait pas l’intention d’installer des missiles à portée intermédiaire en Europe mais qu’elle prendrait des mesures de représailles si les États-Unis y installaient les leurs.

Le président russe a menacé implicitement les États-Unis de représailles balistiques : « Je vais le dire clairement et ouvertement : la Russie sera contrainte de déployer des armements qui pourront être utilisés non seulement contre les territoires d'où peut provenir une menace directe, mais aussi contre les territoires où se trouvent les centres de décision d'utilisation de missiles qui nous menacent. »

Le président Poutine a en outre souligné que contrairement aux propagandes de certains pays occidentaux, la Russie ne constituait pas une menace militaire pour l’Europe. Le chef d’État russe a déclaré : « Les actions militaires de la Russie répondent à ce que font les États-Unis et leurs alliés et sont de nature défensive. Les politiques de Washington sont à courte vue, destructives et portent finalement atteinte aux intérêts de l’Amérique. Toutes les actions militaires de la Russie ont pour objectif de garantir sa sécurité nationale. »

Le général de brigade, Amir Ali Hajizadeh, commandant de la Force aérospatiale du Corps des gardiens de la Révolution islamique, a rejeté les récentes déclarations de responsables américains selon lesquelles Washington aurait réussi à saboter le programme balistique de Téhéran, les qualifiant d’un « très grand mensonge ».

Dans un discours, prononcé mardi 19 février au soir, le général de brigade, Amir Ali Hajizadeh a mis en exergue les progrès, réalisés par l’Iran, dans la production de missiles avancés et a déclaré : « En ce qui concerne la puissance balistique iranienne, les ennemis mendient des négociations avec nous car notre puissance balistique s’est renforcée ».

Il a également rejeté les déclarations de certains responsables américains selon lesquelles les États-Unis auraient réussi à s’infiltrer dans les systèmes balistiques iraniens et à les perturber. « C'est un très gros mensonge, car s'ils le font, ils doivent nous dire pourquoi ils veulent négocier sur cette question ».

Le commandant du Corps des gardiens de la Révolution islamique a ajouté que les allégations américaines n'étaient rien de plus qu'un mensonge et un grand fiasco de la politique étrangère de l’Amérique.

Il paraît que Benjamin Netanyahu a déjà eu la réponse qu’il cherchait sans même qu’il ait été obligé de se donner la peine de se déplacer à Moscou. En effet, le Premier ministre israélien voulait se rendre à Moscou pour tester la position de la Russie et de ses alliés si Israël venait à bombarder des cibles syriennes et iraniennes en Syrie. L’annulation de sa visite constitue une réponse claire à sa question.

En décidant d’effectuer une visite à Moscou, Netanyahu cherchait des réponses à propos de la réaction de Moscou et surtout de la participation potentielle de ce dernier à une éventuelle bataille intermittente en pleine guerre, ce qu’Israël préfère appeler « une bataille entre deux guerres ».

À noter que l'Iran et la Syrie ont informé leur allié russe que toute frappe israélienne recevrait une réponse immédiate de leurs parts.

D’une part, Israël souhaite ajourner le retrait des troupes américaines de Syrie en déclenchant une bataille mais pas une guerre au sens large. Attaquer les cibles militaires syriennes et iraniennes après un avertissement clair des deux pays, cela pourrait renforcer les chances du Premier ministre israélien dans sa course au pouvoir étant donné que les élections israéliennes s’approchent à grand pas.

Mais toutes ces estimations sur la comète exigent que le trio Syrie-Iran-Hezbollah ne réagisse point car en cas de réaction de sa part, les chances de Netanyahu de remporter un autre mandat vont se réduire à zéro.

Si l’armée israélienne attaque le territoire syrien, ça sera la Syrie qui y répondra au premier chef mais si les forces iraniennes et celles du Hezbollah sont touchées, la bataille sera encore plus vaste. Dès que les missiles de haute précision commenceront à s’abattre sur les Israéliens, en provenance du territoire syrien, les chances de réélection de Netanyahu disparaîtront totalement d’autant plus que les Israéliens considèrent déjà comme  « inutiles » les aventurismes de leur Premier ministre.

C’est pourquoi il importait à Netanyahu de savoir si la Russie soutiendra ses alliés en Syrie en cas d’attaque de représailles contre Israël.   

Les médias israéliens ont fait part, ce mercredi 20 février, de l’annulation du déplacement de Benjamin Netanyahu à Moscou sous prétexte d’un emploi de temps surchargé du Premier ministre israélien sur fond des élections à venir le 9 avril.

« Benjamin Netanyahu se focalise actuellement sur les courses électorales, car il devrait unir les droites », a annoncé la chaîne 13 de la télévision israélienne pour ainsi justifier l’annulation de la visite du Premier ministre israélien à Moscou.

Dans le cadre d’un plan qui avait été auparavant confirmé par Tel-Aviv et Moscou, Benjamin Netanyahu aurait dû se rendre, jeudi 21 février, à Moscou pour discuter avec les hauts responsables russes de la donne au Moyen-Orient dont les « tentatives de l’Iran de s’implanter en Syrie ». On se doute désormais que le président russe Vladimir Poutine accorde plus qu’une conversation téléphonique à Netanyahu.

Si Vladimir Poutine avait accepté de rencontrer Benjamin Netanyahu, cela aurait été la première rencontre entre ces deux hommes d’État après la destruction d’un Il-20 russe lors d’une attaque israélienne contre la Syrie. L’incident qui a eu lieu fin de l’été 2018, a été qualifié par le ministère russe de la Défense d’« irresponsable ».

Depuis cet événement, Benjamin Netanyahu a annoncé, à plusieurs reprises, sa décision de rencontrer Vladimir Poutine mais la nouvelle a été, à chaque fois, démentie par la partie russe.