
تقي زاده
Pourquoi les USA ont-ils décidé de maintenir 400 soldats US en Syrie dont la moitié à al-Tanf?
Alors qu'un vaste mouvement d'évacuation des agents US en Syrie est en cours, le président US annonce vouloir maintenir 400 forces spéciales américaines dans ce pays. Moins de 24 heures après les déclarations de la porte-parole de la Maison-Blanche qui faisait part de la décision des États-Unis de maintenir 200 forces militaires en Syrie même après le retrait officiel des troupes américaines, le nombre a été doublé : un haut responsable de l’administration américaine a déclaré que les États-Unis laisseraient environ 400 soldats américains répartis entre deux régions différentes de la Syrie. L’objectif : s'il est vrai que le discours officiel US s'en tient toujours à l'antienne « contrer l'influence iranienne », certains analystes voient derrière cette annonce des velléités autrement dangereuses pour les alliés occidentaux de Washington.
Vers la formation d’une marine des Hachd al-Chaabi à Bassora
Un commandant des Hachd al-Chaabi (Unités de mobilisation populaire d’Irak) a fait part de la formation du premier noyau de la marine des Hachd al-Chaabi à Bassora.
Selon l’agence de presse russe Sputnik, Abou Karar al-Ebadi, un commandant des Hachd al-Chaabi, qui s’exprimait lors des cérémonies marquant la fin des cours de formation de dizaines de combattants des Unités de mobilisation d’Irak, a souligné : « Eu égard aux formations qu’ils ont passées, ils sont capables de former le premier noyau de la force navale des Hachd al-Chaabi à Bassora. »
Principal port du pays, la ville de Bassora est située sur le Chatt el-Arab (Arvandroud), estuaire commun des fleuves Tigre et Euphrate, à 55 km en amont du golfe Persique et à 550 km de Bagdad.
Abou Karar al-Ebadi a ajouté que ces combattants irakiens avaient tous passé des cours de formation de plongée et de navigation et qu’ils étaient en mesure de mettre sur pied la première unité de la marine des Hachd al-Chaabi à Bassora.
Il a affirmé que si on mettait tous les équipements nécessaires à leur disposition, ces combattants irakiens patrouilleraient aux côtés des forces navales de l’armée irakienne.
Il y a quelques mois, d’autres commandants des Hachd al-Chaabi avaient fait part de leur volonté de créer une marine liée aux Unités de mobilisation populaire, au sein de la division des opérations de Salaheddine.
« Le pouvoir de dissuasion de la Résistance connaîtra bientôt un bond en avant »
Dans une interview accordée à l’agence de presse Tasnim, l’amiral Ali Chamkhani, représentant du Guide suprême de la Révolution islamique et secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale, s’est penché sur les dernières évolutions politiques et sécuritaires ayant trait à la région en général et à l’Iran en particulier.
« La décision de Trump de retirer ses troupes de Syrie s’explique par les réalités de la région auxquels sont confrontés les États-Unis. L’une des plus importantes, que ce soit en Syrie ou ailleurs dans la région, est que les alliés des États-Unis ont essuyé un revers cuisant face à la volonté des peuples de la région, ce qui a coûté très cher à Washington aussi bien financièrement que politiquement et militairement. Trump est un homme d’affaires et ne peut pas se permettre de dépenser sans rien obtenir. De ce point de vue, le retrait américain découle d’une politique basée sur la réalité sur le terrain. L’annonce du transfert des forces américaines en Irak est plutôt un acte de propagande. Le gouvernement irakien, le Parlement et la nation s’opposent fermement à la présence des forces américaines dans leur pays. La présence américaine en Irak est très critiquée et les Américains sont confrontés à un défi majeur. À mon avis, d’ici la fin de 2019, les États-Unis devront quitter le reste de la région.

L’idée de former d’une coalition contre l’Iran a vu le jour sous l’administration Obama. Plusieurs pays, dont ceux du sud du golfe Persique, entretiennent des relations amicales avec l’Iran et ils ne voient aucune nécessité de former une coalition militaire et sécuritaire contre l’Iran. Des pays comme le Qatar, Oman et le Koweït essaient de prévenir toute tension. À l’intérieur des Émirats arabes unis, il y a des dirigeants qui souhaitent coopérer et dissiper les malentendus.
Pourquoi les USA ont-ils décidé de maintenir 400 soldats US en Syrie dont la moitié à al-Tanf?
Alors qu'un vaste mouvement d'évacuation des agents US en Syrie est en cours, le président US annonce vouloir maintenir 400 forces spéciales américaines dans ce pays. Moins de 24 heures après les déclarations de la porte-parole de la Maison-Blanche qui faisait part de la décision des États-Unis de maintenir 200 forces militaires en Syrie même après le retrait officiel des troupes américaines, le nombre a été doublé : un haut responsable de l’administration américaine a déclaré que les États-Unis laisseraient environ 400 soldats américains répartis entre deux régions différentes de la Syrie. L’objectif : s'il est vrai que le discours officiel US s'en tient toujours à l'antienne « contrer l'influence iranienne », certains analystes voient derrière cette annonce des velléités autrement dangereuses pour les alliés occidentaux de Washington.
Frontières irako-syriennes : les Hachd traquent les officiers occidentaux ?
En dépit d'intenses efforts de guerre à Al-Anbar visant à en expulser la Résistance irakienne et éloigner celle-ci des frontières syriennes, les Américains ont du mal à peser sur les rapports de force. Après avoir failli être prises pour cible des Hachd al-Chaabi, les dernières informations font état du retranchement des forces américaines à l'intérieur de leurs points de campement. Une récente information fait par ailleurs état du déploiement des combattants des Hachd sur la totalité de la ligne frontalière avec la Syrie.
Farhan Mohammed al-Dulaimi, membre du Conseil provincial d'al-Anbar en Irak a déclaré vendredi que les forces irakiennes avaient pris le contrôle total des frontières irako-syriennes dans l'ouest de cette province.
Vol d'observation américain au-dessus de la Russie
Les États-Unis lancent des vols de surveillance militaire au-dessus de la Russie pour la 1re fois depuis plus d’un an, et ce après les menaces balistiques proférées par Poutine contre les USA.
Le Pentagone a annoncé, jeudi 21 février, être en train de mener un vol d'observation au-dessus de la Russie. Une décision prise alors que les États-Unis ont annoncé début février leur retrait du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI) signé avec la Russie en 1987. Le président russe Vladimir Poutine a mis en garde contre des représailles militaires face à une éventuelle course aux armements.
Les Palestiniens rouvrent la Porte dorée après 16 ans
Les Palestiniens ont réussi à ouvrir ce vendredi 22 février pour la première fois depuis 2003 la Porte dorée, située à l’est de la mosquée al-Aqsa à Qods, ont rapporté les médias palestiniens.
La Porte dorée, fermée depuis 2003 par le régime israélien, a été ouverte aujourd’hui par les habitants de la ville de Qods suite à un appel de différents groupes palestiniens pour une marche vers la mosquée al-Aqsa.
La situation autour de la mosquée est particulièrement tendue depuis quelques jours après l’assaut violent des militaires israéliens contre les Palestiniens. Les forces israéliennes ont également fermé certaines portes de la mosquée.
Israël vs Russie : le « tueur de S-300 » inefficace
« Nous disposons d’une arme capable d’abattre le “tueur de S-300” », dit un expert basé à l’Académie des sciences militaires de Russie.
Un professeur de l’Académie des sciences militaires de Russie affirme que son pays dispose d’une arme capable de détruire le drone kamikaze que les Israéliens appellent le « tueur de S-300 ».
« Le drone kamikaze dont se vante Israël et sur lequel il compte pour frapper les systèmes de missile S-300 et S-400 ne pourra rien faire face au système anti-drones dont dispose la Russie ; la Russie va certes réagir aux drones “tueurs” », a affirmé Vadim Koziouline, professeur à l’Académie des sciences militaires russes, cité par la chaîne RT.
Selon l’agence de presse Mehr News qui rapporte la nouvelle, cet expert militaire russe a également ajouté :
« Les Russes ont fabriqué plusieurs armements anti-drones, dont le système Krasukha. Ce site est capable d’abattre toutes sortes de drones, aussi sophistiqués qu’ils soient. Le système Krasukha est sans pareil au monde et il est largement capable de détruire le drone “Mini Harpy”, auquel les Israéliens ont donné le nom de “tueur de S-300”. »
Il serait utile de rappeler que le système de guerre électronique Krasukha est capable de perturber complètement le repérage radar d’installations cibles situées dans un rayon de 150 à 300 kilomètres. Le Krasukha est également à même de brouiller les moyens de télécommunication et les systèmes de guerre électronique de l’ennemi.
Son utilisation en tant qu’armement a été adoptée en 2012. Le Krasukha a été livré en 2013 aux forces armées russes. L’armée russe a installé le système anti-radar et anti-drones Krasukha en Syrie. Or, l’armée israélienne dit avoir utilisé le drone Harpy 2 lors des frappes du 21 janvier contre des cibles au sud de Damas.
Moscou et l'axe de résistance font bloc contre le terrorisme
L'ambassadeur de Russie au Liban, Alexander Zasypkin a déclaré que les relations qu’entretient la Russie avec l’axe de la résistance ne se limitaient pas à la lutte antiterroriste, et comprenaient d'autres volets.
« L’objectif de l’axe de la Résistance est de faire face à Israël, nous ne faisons donc pas partie de cet axe. Nous jouons plutôt un rôle de médiateur dans le cadre du processus de paix », a affirmé à la chaîne Al-Jazeera Alexander Zasypkin.

« Moscou apportait un soutien tous azimuts à la Syrie jusqu’à ce qu'une intervention militaire conjointe a été évoquée, bien sûr avec la coopération de nos alliés au sein de la Résistance. Certains tentent vainement de créer des divergences entre nous, mais cela n’arrivera jamais, car chaque partie a sa propre place géographique en Syrie. L’approche de la Russie consiste à établir des relations avec tout le monde à l’exception des terroristes. En dépit de sa divergence de vue avec la Turquie, Moscou est en contact avec Ankara. Mais nos relations avec l’axe de la Résistance sont plus solides », a-t-il souligné.
Vendredi de combat à Gaza, à Qods et en Cisjordanie
Alors que les habitants de la ville de Qods ont réussi à rouvrir la Porte dorée, située à l’est de la mosquée al-Aqsa, les Gazaouis ont pris part, dans le même temps, à la 48e manifestation de la Marche du grand retour, qui pour l’heure s’est soldée par la mort d’un enfant palestinien et a fait plusieurs blessés.
Fermée depuis 2003 par le régime d’Israël, la Porte dorée a été ouverte ce vendredi 22 février après que différents groupes palestiniens eurent appelé à une marche vers la mosquée al-Aqsa.