Les citoyens européens, encouragés à rejoindre la lutte armée en Syrie aux côtés des mercenaires pro-Occidentaux, ne peuvent être poursuivis pour intelligence avec l’ennemi et haute trahison dans la mesure où ils peuvent se réclamer du soutien de l’Otan et de ses États membres. Les États européens ne peuvent les juger sans examiner la responsabilité première de leurs propres dirigeants dans la guerre contre la Syrie.

تقي زاده
Djihadisme et haute trahison
Le président Donald Trump a demandé à ses alliés occidentaux de rapatrier leurs djihadistes prisonniers des Forces démocratiques syriennes et de les juger sur leur sol. Le Royaume-Uni s’y est opposé, tandis que la France n’envisage des retours que cas par cas.
En se retirant du territoire syrien, les États-Unis admettent que les Forces démocratiques syriennes ne sont pas une armée proprement dite, mais juste une force supplétive sous encadrement US. De même, ils admettent qu’il n’y a pas d’État kurde en Syrie, de « Rojava », que celui-ci n’était qu’une fiction créée pour les journalistes. Par conséquent, la « Justice kurde » n’était qu’une mise en scène et les moyens d’en appliquer des décisions disparaîtront dans quelques semaines. Les détenus islamistes devront être soit libérés, soit remis à la République arabe syrienne qui les jugera selon ses lois dérivées du droit français. Or cet État pratique la peine de mort à laquelle les Européens sont aujourd’hui opposés.
En droit, les citoyens de pays européens qui sont partis faire le jihad en Syrie ont entretenu une « intelligence avec l’ennemi » et, éventuellement, commis un crime de « haute trahison » en combattant des intérêts européens. Mais, au vu des actes des États occidentaux dans cette guerre, aucun jihadiste occidental ne sera condamné dans son propre pays pour ces chefs d’inculpation.
La fin de cette guerre nous ramène à la réalité. Pendant 8 ans, les Européens ont prétendu découvrir avec surprise une « révolution » populaire contre une « dictature alaouite ». Or, les actes posés par des États européens sont aujourd’hui faciles à exposer et à prouver. Ils ne correspondent pas du tout à cette narration : ils ont préparé depuis 2003 les événements qui ont débuté en 2011, et les ont organisés jusqu’à aujourd’hui [1]. Cette guerre a duré si longtemps que ses mensonges ont été découverts.
Si des jihadistes européens devaient être jugés pour intelligence avec l’ennemi, voire pour haute trahison, le tribunal ne pourrait retenir contre eux que leurs atrocités contre des Syriens et, éventuellement, leurs crimes chez eux contre leurs concitoyens —le fanatisme n’étant pas un délit—. Il conclurait que seuls les dirigeants occidentaux devraient être jugés pour haute trahison.
Avant toute chose, précisions que l’objection selon laquelle des groupes jihadistes comme al-Qaïda et Daesh ne sont pas assimilables à des États reconnus ne tient pas. En effet, il est évident que des organisations disposant de tels moyens militaires ne peuvent exister sans le soutien d’États.
À titre d’exemple, voici comme je construirais en France une plaidoirie pour la défense de ces fanatiques :
Les jihadistes ne sont pas des traîtres, mais des soldats
1. Les prévenus n’ont fait qu’agir à la requête du gouvernement français en allant se battre contre la République arabe syrienne et son président, Bachar el-Assad. Les autorités françaises n’ont cessé de qualifier la République arabe syrienne de « dictature alaouite » et ont appelé à assassiner le président Bachar el-Assad.
Ainsi, l’actuel président du Conseil constitutionnel, M. Laurent Fabius, alors qu’il était ministre des Affaires étrangères, a déclaré « Après avoir entendu les témoignages bouleversants des personnes ici (...) quand on entend ça et je suis conscient de la force de ce que je suis en train de dire : M. Bachar el-Assad ne mériterait pas d’être sur la Terre » ; une prise de position particulièrement forte pour un pays qui a abrogé la peine de mort.
Pour qu’il n’y ait aucune confusion et que l’on comprenne bien que cet appel au meurtre ne s’adressait pas simplement aux Syriens, mais à tous les Français, la Ville de Paris, à l’initiative de son maire, Mme Anne Hidalgo, a organisé à la Tour Eiffel une journée de solidarité avec l’opposition syrienne. Un bureau de recrutement avait alors été installé au pied de la Tour dont la presse s’est faite l’écho.
Certes par la suite, ce soutien s’est montré moins visible et à partir de 2016, c’est-à-dire cinq ans après le début des événements, les autorités françaises ont pris des mesures pour stopper effectivement les départs en Syrie. Mais à aucun moment, elles n’ont contredit leurs déclarations précédentes de sorte que les prévenus pouvaient croire que la France tentait de se conformer à des engagements internationaux, mais qu’elle n’avait pas changé de position sur la légitimité de cette action.
2. Tous les prévenus ont bénéficié de l’aide indirecte du gouvernement français durant leur jihad. L’ensemble des groupuscules jihadistes a été financé et armé de l’étranger. Les appels d’offre du Pentagone attestent que celui-ci a mis en place des filières permanentes pour importer des armes en Syrie [2]. Les enquêtes de la presse non-alignée ont permis d’établir, preuves à l’appui, que plusieurs dizaines de milliers de tonnes d’armes ont été illégalement importées en Syrie au cours de l’opération Timber Sycamore, d’abord contrôlée par la CIA, puis par le fonds d’investissement privé KKR [3]. Au moins 17 États, dont l’Allemagne et le Royaume-Uni ont participé à ce trafic. Au demeurant, s’il n’est pas prouvé que la France y a directement participé, elle est impliquée dans la répartition et la distribution de ces armes, via le LandCom (commandement des Forces terrestres) de l’Otan dont elle a rejoint le commandement intégré.
3. Les prévenus ayant appartenu aux groupes se réclamant d’Al-Qaïda ont bénéficié de l’aide directe du gouvernement français. C’est ce qu’atteste une lettre remise par l’ambassadeur Bachar Jaafari au Conseil de sécurité, le 14 juillet 2014. Datée du 17 janvier de la même année, et signée par le commandant-en-chef de l’Armée syrienne libre (ASL), elle expose la répartition des munitions offertes par la France aux jihadistes et précise qu’un tiers est attribué par Paris à l’Armée syrienne libre et que les deux autres tiers doivent être transmis à al-Qaïda (dit en Syrie « Front al-Nosra »). Monsieur Fabius ne disait-il pas qu’« al-Nosra fait du bon boulot » [4] ?
Les prévenus ayant obéi aux instructions du gouvernement français et ayant reçu indirectement des armes et directement des munitions de l’État français ne sauraient être accusés d’intelligence avec l’ennemi et de haute trahison.
Ce sont les dirigeants européens qui sont des traîtres à leur pays
Au contraire, les dirigeants français qui ont publiquement affirmé leur respect des Droits de l’homme et ont secrètement soutenu les jihadistes devraient avoir à en répondre devant les tribunaux. Ils devraient également expliquer en quoi la République arabe syrienne qu’ils désignent comme l’« ennemi » de la France a porté atteinte aux intérêts français.
Au début du conflit, il était d’usage de rappeler que, en 1981, durant la guerre civile libanaise, la Syrie avait fait assassiner l’ambassadeur de France Louis Delamare. Cependant, outre que trente ans séparent cet événement du début de la guerre contre la Syrie, il avait déjà été sanctionné en réplique par un attentat contre le bureau national de la conscription militaire à Damas qui fit 175 morts ; attentat ultérieurement revendiqué par le directeur de la DGSE de l’époque, l’amiral Pierre Lacoste.
Il a également été dit que la République arabe syrienne avait porté atteinte aux intérêts français en assassinant l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri. La France a soutenu et soutient toujours une organisation hybride dite « Tribunal spécial pour le Liban » pour juger les présidents libanais et syrien Émile Lahoud et Bachar el-Assad. Or, cette organisation (qui joue à la fois le rôle de procureur et de magistrats du siège) a retiré ses accusations après que les témoignages sur lesquels elles étaient établies s’avérèrent des faux rémunérés par l’accusation. Plus personne ne croit à cette accusation mensongère, sauf les employés de cette organisation et leurs commanditaires, pas même les enfants du défunt. Ainsi, Bahaa Hariri, le fils aîné de Rafic Hariri, rendait chaleureusement visite au président Bachar el-Assad, le mois dernier.
Pour mener une guerre contre un pays ami, la Syrie, les dirigeants français ont soutenu sans hésitation des jihadistes. Ce faisant, ils ont non seulement porté atteinte à l’image de la France dans le monde, mais aussi aux intérêts français : ils mettaient fin à une fructueuse collaboration anti-terroriste et se rangeaient délibérément du côté des terroristes. Certains de leurs protégés sont par la suite revenus en France de leur propre initiative y commettre des attentats.
Ces dirigeants devraient donc être poursuivis devant la Justice française pour complicité avec des organisations terroristes ayant commis des crimes en France, pour intelligence avec l’ennemi et pour haute trahison.
[1] Voir Sous nos yeux. Du 11-Septembre à Donald Trump, éditions Demi-lune, 2017. Ouvrage disponible en d’autres langues : anglais, espagnol,italien, russe (momentanément épuisé) et turc.. Et prochainement en arabe.
[2] « De Camp Darby, des armes US pour la guerre contre la Syrie et le Yémen », par Manlio Dinucci, Traduction Marie-Ange Patrizio, Il Manifesto(Italie), Réseau Voltaire, 18 avril 2017.
[3] « Des milliards de dollars d’armes contre la Syrie », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 18 juillet 2017.
[4] Cité in « Pression militaire et succès diplomatique pour les rebelles syriens », par Isabelle Maudraud, Le Monde, 13 décembre 2012.
Quand le projet de destruction du cimetière de Baqi et des mausolées des Saints Imams (as) a-t-il été décidé, quand a-t-il été mis en place et par qui ?
« L’histoire présente de façon très précise les déclarations d’Ibn Taymiyya, théoricien du wahhâbisme, dans son livre Minhaj as-Sunnah an-Nabawiyyah, vol 2 p 437, qui dit :
فالمشاهد المبنية على قبور الأنبياء و الصالحين من العامة و من أهل البيت كلها من البدع المحدثة المحرمة في دين الإسلام
« Les mausolées construit sur les tombes des prophètes, des croyants et des Ahl-ul-bayt (membres de la famille du prophète) sont des inventions interdites en islam, et une forme de polythéisme »
Les religieux chiites et sunnites, et de grandes personnalités sunnites comme Al-Dhahabi et Sobki, réagirent vivement à ces déclarations et accusèrent Ibn Taymiyya d’hypocrisie et de Zindīq qui est un terme islamique appliqué par les musulmans aux personnes considérées comme ayant des opinions ou des pratiques contraires aux dogmes de l'Islam, et il fut envoyé à la prison de Ghalhe Dameshgh où il décéda en 728 de l’hégire. Personne n’entendit plus parler d’Ibn Taymiyya excepté par son élève Ibn Qayyim al-Jawziyya, qui continua à défendre ses idées et écrivit dans son livre Zad al-Ma'ad, à la page 661 :
يجب هدم المشاهد التي بنيت على القبور التي اتخذت أوثانا و طواغيت تعبد من دون الله و لا يجوز إبقاؤها بعد القدرة على هدمها و إبطالها يوما واحدا، فإنها بمنزلة اللات و العزى أو أعظم شركا عندها.
« Il est obligatoire de détruire les mausolées construits sur les tombes des personnalités de
l’islam qui sont une forme d’idolâtrie et une adoration d’autre que Dieu. Garder ces mausolées quand on peut les détruire, même un jour, est un grand péché. Ces mausolées sont comme les temple d’Al Lat et d’Al-Uzza, et pire encore ».
Quant à savoir quand ce projet a été exécuté, il faut dire que ce fut à la deuxième période des Al-Saouds en Arabie saoudite et en Hedjaz.
En 1344 de l’hégire, un mufti wahhabite nommé Abdoullah ben Soliman ben Saoud, décédé en 1359, rassembla les ulémas de Médine et exigea d’eux par la force, des fatwas sur l’obligation de détruire les mausolées des saints Imams (as), déclarant :
« La prière de ces ignorants près des tombeaux de personnalités religieuses, est une forme de polythéisme et d’idolâtrie »
Les ulémas de Médine, se souvenant des assassinats des religieux lors de la prise de la Mecque et de Taëf, et des assassinats perpétrés à Karbala et à Najaf, émirent donc les fatwas sur l’obligation de détruire les mausolées des Imams (as) et des personnalités de l’histoire de l’islam, et interdirent de prier près de leurs tombes.
En 1344, ce projet fut mis à exécution et suscita de vives réactions dans les milieux chiites et sunnites.
Le chiisme est-il une invention iranienne ?
L’ayatollah Sobhani, en réponse à cette question a déclaré : « D’après les documents et les preuves historiques que nous avons, le chiisme existait à l’époque du prophète (as) qui l’avait lui-même lancé, et à l’époque du prophète (as) et après son décès, un groupe de partisans d’Ali (as) existait dont tous les membres étaient des Arabes des tribus de descendants d’Ismail (as) ou des tribus du sud.
Certains orientalistes ignorant les origines du chiisme, l’ont attribué aux Iraniens et ont déclaré que chez les Iraniens, existait une royauté qui se transmettait de père en fils, et que les Iraniens après l’entrée de l’islam, appliquèrent ce système à l’islam et considérèrent Ali (as) et ses descendants (as) comme les successeurs du prophète (as), de père en fils.
Cette idée est totalement fausse et ne peut servir d’argument. Premièrement, chez les peuples passés où le prophète avait le statut le plus élevé, ce statut apparemment se transmettait de père en fils, et le Coran dit à ce sujet :
« أَمْ يَحْسُدُونَ النَّاسَ عَلَى مَا آَتَاهُمُ اللَّهُ مِنْ فَضْلِهِ فَقَدْ آَتَيْنَا آَلَ إِبْرَاهِيمَ الْكِتَابَ وَالْحِكْمَةَ وَآَتَيْنَاهُمْ مُلْكًا عَظِيمًا» (Coran, Nissa 56)
« Envient-ils aux gens ce qu’Allah leur a donné de par Sa grâce ? Or, Nous avons donné à la famille d’Abraham le Livre et la Sagesse ; et Nous leur avons donné un immense royaume »
Quand Abraham (as) fut désigné au rang d’Imam, il demanda à Dieu que ce soit aussi le cas de ses descendants, Dieu accepta mais seulement pour ses descendants juste et bienfaisants, et dit :
وَإِذِ ابْتَلَى إِبْرَاهِيمَ رَبُّهُ بِكَلِمَاتٍ فَأَتَمَّهُنَّ قَالَ إِنِّي جَاعِلُكَ لِلنَّاسِ إِمَامًا قَالَ وَمِنْ ذُرِّيَّتِي قَالَ لَا يَنَالُ عَهْدِي الظَّالِمِينَ» (Coran, Baghara 124)
Et rappelle-toi] quand ton Seigneur eut éprouvé Abraham de différentes façons et qu’il sortit (victorieux) de ces épreuves, le Seigneur lui dit : « Je vais faire de toi un Imam pour les gens » - « Et parmi ma descendance ? » demanda-t-il - « Mon engagement, dit Allah, ne s’applique pas aux injustes »
Les successeurs des prophètes faisaient tous partie de leur famille, même dans l’Arabie saoudite à l’époque de l’idolâtrie, et à la mort du chef d’une tribu, le pouvoir ne sortait pas de la famille. Cela montre que la succession du pouvoir dans la famille, n’était pas une particularité des Iraniens, mais existait aussi dans les autres sociétés. Si cette question est la raison de l’adhésion des Iraniens à l’islam, elle aurait dû aussi attirer les gens d’autres sociétés car elle existait dans tous les systèmes à cette époque.
Deuxièmement, comme nous l’avons dit, le chiisme est né et s’est développé à Médine, à l’époque du prophète (as), avant que les Iraniens se convertissent à l’islam.
Quand l’Emir des croyants (as) arriva officiellement au califat, il eut à faire face à trois groupes, celui des briseurs d’allégeance, celui des oppresseurs et celui des Khavaridjs, et ses armées étaient constituées essentiellement d’Arabes du Yémen et d’Hedjaz.
Les documents historiques précisent que la partie principale de l’armée de l’Imam Ali (as) était constituée de Koraïchites, de tribus yéménites, des Banu Aws et des Banû Khazraj. Les Math'hij, les Hamdan, les Kindah, les Tamim et les Modh constituaient l’armée de l’Imam Ali (as) dont les commandants étaient tous arabes, comme Ammar Yasser,
Hashem Merghal, Malik Ashtar, Sa'sa'a bin Sohan et son frère Zayd ibn Suhan, et c’est avec cette armée que l’Imam Ali (as) a vaincu les oppresseurs et les Khavaridjs, sans que jamais, les Iraniens ne jouent un rôle important dans cette armée.
De plus les Iraniens ne sont pas les seuls à avoir suivi le chiisme que beaucoup d’Arabes ont aussi suivi.
Certains orientalistes ont critiqué ce point de vue présenté par Reinhart Pieter Anne Dozy, orientaliste néerlandais, qui considérait le chiisme comme un phénomène iranien, et ont précisé que le chiisme était un mouvement typiquement arabe. Le célèbre orientaliste allemand, Julius Wellhausen, a écrit que le peuple irakien et spécialement les gens de Koufa, à l’époque de Muawiya, étaient chiites, et que les tribus et leurs chefs avaient les mêmes principes et les mêmes convictions.
Un autre orientaliste nommé Ignaz Goldziher, a déclaré : « C’est une erreur de croire que le chiisme est né chez les Iraniens, car tous les mouvements en faveur de Ali (as) sont nés en Arabie.
Adam Mez, orientaliste allemand et fondateur des études islamiques à l'université de Bâle, a déclaré quant à lui, que le chiisme n’était pas une réaction des Iraniens à l’entrée de l’islam, que le chiisme existait dans toute la péninsule arabe excepté dans les villes de La Mecque, de Sanaa, d’Oman, d’Hedj et de Sa'dah, et que la majorité des Iraniens en dehors de la ville de Qom, étaient sunnites, ajoutant que certains Iraniens considéraient même Muawiya comme un prophète.
Ces orientalistes qui avaient fait des études plus profondes sur l’islam que Reinhart Pieter Anne Dozy, ont tous rejeté l’idée d’un chiisme iranien, bien que les Iraniens aient manifesté par la suite, un plus grand intérêt que les autres pays islamiques pour le chiisme, comme l’ont
reconnu les deux écrivains égyptiens, Ahmad Amin Mesri et le cheikh Mohammad Abu Zahra.
Ahmad Amin Mesri qui n’a pas d’attaches spéciales avec le chiisme, a déclaré : « L’adhésion à Ali (as) a commencé avant l’islamisation des Iraniens, mais le chiisme s’est développé grâce aux Iraniens ».
Si sa première idée est exacte, la seconde elle, est fausse car le chiisme n’a qu’un seul sens et signifie l’acceptation de l’islam authentique et des enseignements du prophète (as).
Le cheikh Mohammad Abu Zahra a déclaré que les Iraniens avaient appris les principes du chiisme aux Arabes, et que le chiisme n’était pas un phénomène iranien, ajoutant que des ulémas partisans de l’école des Ahl-ul-bayt (as) avaient fui l’oppression des Abbassides et des Omeyyades, et s’étaient réfugiés dans le Khorasan et la région de Fars où ils développèrent le chiisme, surtout à l’époque où les partisans de Zayd Ibn Ali (as) s’étaient réfugiés en Iran.
Comment peut-on prétendre que le chiisme est une invention des Iraniens alors que les religieux sunnites du premier siècle, sont d’origine iranienne, comme Bokhari, Muslim, Al-Tirmidhî, Hakim al-Nishaburi, Ibn Majah, An-Nasa'i et Abolfazl Beyhaghi, et ceux qui les suivirent.
Les premiers Iraniens qui se sont convertis à l’islam, se sont convertis au sunnisme et sont restés sunnites pendant plusieurs siècles, les chiites peu nombreux, étant dispersés dans diverses régions du Pays.
Le chiisme s’est développé en Iran, avec l’arrivée des Arabes chiites yéménites à Qom et à Cachan, à la fin du premier siècle de l’hégire, alors que l’islam est entré en Iran, la 17ème année de l’hégire.
Le chiisme est donc apparu en Arabie, et s’est développé sur le même modèle islamique originel dans le monde de l’islam.
Au début nous avons dit que le caractère héréditaire du califat avait été pour certains orientalistes, la raison de l’apparition du chiisme en Iran alors que c’était aussi le cas du sunnisme après l’assassinat d’Uthman jusqu’au 7ème siècle. Après la mort du second Muawiya, troisième calife omeyyade qui succéda à son père Yazid, c’est Marvan qui prit le pouvoir qui se transmit de père en fils jusqu’en 132.
Après l’arrivée au pouvoir des Abbassides, leur disparition en 656 et durant l’empire ottoman, le pouvoir était un pouvoir qui se transmettait de père en fils. Par conséquent, il n’est pas juste de dire que le chiisme est un phénomène iranien et si les chiites considèrent que les Imams (as) sont les descendants d’Ali (as), c’est à cause des déclarations du prophète (as) le jour de Ghadir, auxquelles nous avons fait allusion auparavant. Cependant cette succession n’était pas héréditaire dans le sens qu’on lui donne normalement concernant le transfert du pouvoir, car c’est parfois le fils ainé ou le fils le plus jeune qui « hérita » de l’Imamat. Après l’Imam Sadegh (as), c’est Moussa Ibn Jaafar, le plus jeune de ses fils, qui devint l’Imam de la communauté.
Les personnes qui pensent que le chiisme est une invention des Iraniens, ne connaissent pas l’histoire religieuse de l’Iran jusqu’au 10ème siècle, car avant l’arrivée au pouvoir des Safavides en 905, à part les villes de Rey, Cachan, Sabzewār et Qom, toutes les villes étaient sunnites et c’est seulement au début du 10ème siècle que le chiisme s’est répandu.
Le livre « Ehsan al Taghasim » sur la géographie humaine et politique des villes d’Iran, de Mohammad ben Ahmad Shams-al-din al Moghadassi, rédigé en 375, précise : « Il existe dans le Khorasan, des chiites et des Mutazilites, mais la majorité des musulmans et des régions d’Arbil et de l’ouest de l’Iran, sont de confession hanafite excepté dans la région de Shash qui est shaféite, et les régions
d’Azerbaïdjan (Arménie) qui sont hanbalites. La ville de Rey a des hanafites, des hanbalites et des chiites, les habitant de Dinevar sont des partisans de Sufyān al-Thawrī, dans les régions du Khûzistân, les gens d’Ahwaz et de Ramhormoz sont hanbalites, et la moitié de la population d’Ahwaz est chiite sans compter les hanafites et les shaféites qui sont nombreux dans la région. La majorité des Iraniens sont sunnites et partisans de Muawiya, ceux de Kerman sont shaféites, et dans la région de Sand, les gens sont sunnites en majorité. Les gens de Multan (Pakistan) sont chiites et dans l’appel à la prière, utilisent les formules chiites, mais dans les villages, les religieux hanafites sont très nombreux ».
L’explorateur marocain Ibn Battuta (1304-1368) a raconté qu’un religieux chiite, l’Allameh Helli, s’était lié d’amitié avec le prince irakien Khodabandeh, qu’il avait converti au chiisme ainsi que l’armée mongole. Certaines villes le suivirent mais les habitants de Bagdad se sont rassemblés et ont refusé de l’écouter, menaçant même le messager du roi. Ce fut aussi le cas des villes de Chiraz et d’Ispahan.
Al Qâdî 'Iyâd (476 - 544 de l'hégire) d'origine andalouse, affilié à l'école juridique malikite et à l'école théologique ash'arite, dans la préface de son livre « Tartib al Madarek » sur l’école malékite, a écrit : « Les enseignements de l’imam Malek ont été propagés au Khorasan et autour de l’Irak, par Yahya ben Yahya Tamimi et ses partisans qui pendant de longues années, diffusaient des fatwas dans ces régions. Cette école fit son entrée à Kazvin et dans les régions montagneuses de l’Iran à Hamadān et Kermânchâh, où dominait les hanafites et les shaféites.
Carl Breukelman (17 septembre 1868 - 6 mai 1956), orientaliste européen et spécialiste des langues du Moyen-Orient, a déclaré que
quand le roi safavide « Ismaël » est arrivé à Tabriz, cette ville avait 300000 habitants dont 1/3 de chiites et 2/3 de sunnites.
Ces éléments puisés chez les historiens montrent que jusqu’à la fin du 10ème siècle de l’hégire, l’Iran était un pays sunnite et que le chiisme s’est développé à l’époque des Safavides.
Ali ibn al-Athir dans son livre « Al-Kāmil fit-Tārīkh » (L’Histoire au complet) a écrit : « Le sultan Mahmoud a restauré le mausolée de l’Imam Reza (as) que son père avait détruit car il avait vu en rêve, l’Imam Ali (as) qui lui avait demandé jusqu’à quand cela durerait, comprenant que l’Imam Ali (as) était mécontent de la situation qui existait au mausolée.
Ma’moun, roi abbasside, avait décidé d’écrire un livre sur les méfaits de Muawiya, mais Yahya ben Akthar qui était un juge, l’en dissuada disant que les gens n’aimeraient pas entendre ce genre de chose au sujet de leur calife. Cela montre bien que les Iraniens suivirent le chiisme bien après son apparition en Arabie et en Irak.
http://www.hajij.com/fa/moral/questions/item/141-1390-02-22-14-32-29
Ibn Taymiyya, un ennemi des Ahl-ul-Bayt (as)
L’hostilité d’Ibn Taymiyya envers les Ahl-ul-Bayt (as) citée chez certains religieux sunnites
Les documents qui suivent de certains religieux sunnites, confirment l’hostilité d’Ibn Taymiyya, surnommé Cheikh ol islam, envers les Ahl-ul-Bayt (as) :
* Ibn Hajar al-Asqalani a dit au sujet d’Ibn Taymiyya que Dieu l’avait créé piteux, aveugle et sourd, et que les spécialistes l’avaient confirmé. (Al Fatwa al Hadith p 114)
* Hassan Zahed Farhan Maleki a déclaré que Soliman bin Saleh Kharashi dans son livre de défense d’Ibn Taymiyya, avait écrit : « J’ai entendu le cheikh Hassan Maleki dire lors d’une réunion, qu’Ibn Taymiyya ressentait une certaine animosité envers Ali ». (Livre sur l’Histoire de l’islam p 35)
* L’Allameh Zahed Kossari, dans sa critique d’Ibn Taymiyya, a écrit : « Ses paroles sont remplies d’animosité envers Ali » (Al Hawi fi Sira al Tahawi p 26)
* Hassan ben Ali Saghaf a déclaré : « Ibn Taymiyya qu’on appelait cheikh-ol-islam, était une référence pour un certain groupe alors qu’il était un ennemi des Ahl-ul-Bayt et de l’Imam Ali (as) et avait accusé Fatemeh (as) d’hypocrisie. (Al Tanbieh wal rad Saghaf p 7)
* L’Allameh cheikh Kamal al Hout, dans son livre contre Ibn Taymiyya, a ouvert un chapitre sur ses déclarations au sujet de l’Imam Ali (as).
* Le cheikh Abdoullah Habashi a déclaré : « Ibn Taymiyya était opposé à l’Imam Ali (as) et disait que ses guerres avaient été au détriment des musulmans. (Al maghalat p 200)
* Nasser al Din Al Bani (professeur wahhabite) au sujet du hadith de la wilayat cité par le prophète (as) qui a dit « Il (Ali) est le maitre de tout musulman après moi », a écrit : « Il est étonnant que le cheikh ol islam, Ibn Taymiyya, ait démenti et rejeté ce hadith dans le Minhaj as-Sunnah an-Nabawiyyah vol 4 p 104, malgré l’existence de sources justes pour ce hadith, à moins qu’il voulait par-là, critiquer et rejeter les chiites. (Livre des hadiths justes de Qom, hadith 2223)
* Le cheikh Abdoullah Ghamari, dans sa critique d’Ibn Taymiyya, a déclaré que les religieux de son époque l’avaient accusé d’hypocrisie à cause de son opposition à Ali (as).
* Ibn Hajar Asghani, dans sa biographie d’Ibn Taymiyya, a déclaré que beaucoup de ses exagérations et ses insultes à l’Allameh Helli, étaient des critiques et des insultes à l’Imam Ali (as). (Lissan al Mizan vol 6 p 319 et 320), dans une autre partie il écrit aussi : « Ibn Taymiyya a accusé l’Imam Ali (as) d’avoir 17 fois, dit des choses contraires au Coran » (Al Dorar al Kamenah, vol 1 p 153) et « les gens avaient des avis différents à son sujet, certains l’accusant d’hypocrisie, d’autres d’athéisme et d’autres de croire à la matérialité de Dieu », à cause de ses déclarations sur l’Imam Ali (as). (Al Dorar al Kamenah, vol 1 p 155)
Est-ce que, C'est une forme de chirk de solliciter l’aide d'intercesseurs?
Afin d’éclaircir la question, nous dirons que l’intercession est un droit réservé à Dieu, comme le dit le Coran:
﴿ قُلْ لِلّهِ الشَّفاعَةُ جَميعاً ﴾
Dis: «L’intercession appartient à Dieu». 1
Or, solliciter l’intercession d'un autre que Dieu, revient à solliciter Ses serviteurs. Une telle sollicitation, en vérité, ne consiste-t-elle pas à adorer autre que Dieu et n'est-elle pas en contradiction avec le Tawhîd dans l’adoration?
Réponse
L’objet du chirk ici, n’est pas un associationnisme au niveau de l’Essence divine, du pouvoir de créer ou de la gestion du monde, mais une forme d'associationnisme dans les actes et dans l’adoration.
Il est clair que l’explication de cette question exige une définition précise du terme «acte d’adoration» (ibâda), car nous savons tous que l'acte d’adoration ne signifie pas l'humilité devant n'importe quelle créature ni une demande à un quelconque serviteur de Dieu.
D'après le Noble Coran, les anges se sont prosternés devant Adam –les bénédictions de Dieu soient sur lui–:
﴿فَإذا سَوَّيْتُهُ وَنَفختُ فِيْهِ مِنْ رُوحِي فَقَعُواْ لَهُ ساجِدِيْنَ فَسَجَدَ الْمَلائِكَةُ كُلُّهُمْ أَجْمَعُونَ ﴾
«Lorsque Je l’aurai harmonieusement formé et que J’aurai insufflé en lui de Mon Esprit: Tombez prosternés devant lui! Tous les anges se prosternèrent». 2
Cette prosternation avait été exécutée sur l'ordre de Dieu et n’était pas un acte d'adoration d'Adam –les bénédictions de Dieu soient sur lui–, sinon Dieu ne l'aurait jamais ordonnée.
De même, nous savons que les fils de Ya‘qûb et Ya‘qûb lui-même, se sont prosternés devant Yûsuf –les bénédictions de Dieu soient sur lui–.
﴿وَرَفَعَ أبَوَيْهِ عَلَى الْعَرْشِ وَخَرُّوْا لَهُ سُجَّداً ﴾
«Il fit monter son père et sa mère sur le trône et ses frères tombèrent prosternés». 3
Si cet acte d'humilité était une forme d’adoration de Yûsuf –les bénédictions de Dieu soient sur lui–, le prophète Ya‘qûb –les bénédictions de Dieu soient sur lui– qui jouissait de l’infaillibilité- ne l'aurait pas accompli, ni ne l'aurait permis à ses enfants, car il n’y a pas de manifestation d’humilité plus grande que le fait de se prosterner devant quelqu'un.
Il faut donc faire une distinction entre l’humilité devant une créature et l’adoration de Dieu. L’adoration vient de la crainte de Dieu, par contre l'humilité peut se manifester vis-à-vis d'une créature de Dieu, mais que l'on ne considère pas capable d'actes divins comme l’aménagement du monde ou le pardon des péchés. Ce respect envers une personne ne signifie pas qu'on lui confère des actes divins et ne dépassera pas la vénération des anges pour Adam –les bénédictions de Dieu soient sur lui– ou le respect des fils de Ya‘qûb envers Yûsûf –les bénédictions de Dieu soient sur eux.
Imaginer que le droit d'intercession ait été confié à des intercesseurs qui peuvent s'en servir sans mesure et sans conditions, est assurément une forme de chirk(associationnisme), car cela revient à solliciter d’un autre que Dieu, des actes qui lui reviennent.
Par contre, si un groupe de serviteurs de Dieu ont l’autorisation d’intercéder pour les pécheurs et que la condition la plus importante de cette autorisation soit la satisfaction divine, il est clair que la sollicitation d’une telle intercession de la part d'un serviteur pieux, ne signifie pas que nous associons quelqu'un à Dieu, dans les affaires divines. Au contraire, nous sollicitons d’une personne un acte qui est de son niveau.
Nous savons que du vivant du Prophète –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille– les pécheurs venaient lui solliciter le pardon. Or le Prophète –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille– n’entretenait pas avec eux une quelconque relation de chirk.
Dans le "Sonan" de Ibn Mâdjah, il est rapporté du Noble Prophète –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille–:
»أتدرونَ ما خيّرنى ربّي اللّيلة؟ قلنا الله ورسوله أعلم. قال فانّه خيّرنى أن يدخل نصف امّتي الجنّة وبين الشّفاعة فاخترت الشّفاعة. قلنا يا رسول الله ادع الله أن يجعلنا من أهلها قال هي لكلّ مسلمٍ «
Savez-vous entre quelles choses, Dieu, ce soir, m’a donné le choix?
Nous dîmes: «Dieu et le Prophète le savent mieux». 4
Il dit: «Il m’a donné le choix entre le fait que la moitié de ma communauté aille au Paradis et l’intercession, j’ai choisi l’intercession.
Nous dîmes: «Prophète de Dieu, demande à ton Dieu qu’Il nous rende dignes de cette intercession.
Il dit: L’intercession peut s'appliquer à chaque musulman.
Dans ce Hadith, les compagnons du Prophète –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille– sollicitent clairement l’intercession du Prophète et disent: «أدع الله...».C'est à dire: Demande à ton Dieu… .
Le Noble Coran dit aussi:
﴿ ولَوْ انَّهُمْ إذْ ظَلَمُوا أنْفُسَهُمْ جاءُوكَ فَاسْتَغْفُرُوا الله واستَغْفَرَ لَهُمُ الرَّسُول لَوَجَدُوا الله تَوَّاباً رَحيماً ﴾
«Si ces gens qui se sont fait du tort à eux-mêmes, venaient à toi en implorant le pardon de Dieu et si le Prophète demandait pardon pour eux, ils trouveraient sûrement Dieu prêt à accepter leur repentir et à leur faire miséricorde». 5
Le Coran rapporte des fils de Ya‘qûb –les bénédictions de Dieu soient sur lui–:
﴿ قالُوا يا أبانا اسْتَغْفِر لَنا ذُنُوبَنا اِنّا كُنّا خاطِئِيْنَ ﴾
Ils dirent: «Père, implore, pour nous, le pardon de nos péchés; nous avons commis une faute. 6
Et le prophète Ya‘qûb –les bénédictions de Dieu soient sur lui– leur donna la promesse de l’expiation sans qu'ils soient accusés de chirk.
﴿ قالَ سَوْفَ أسْتَغْفِرُ لَكُمْ رَبّيْ إنَّهُ هُوَ الْغَفورُ الرَّحِيْمُ﴾
Il dit: «Je vais demander pour vous, le pardon de mon Seigneur. Il est Celui qui pardonne, il est miséricordieux».7
La réunion de l'Organisation de la coopération islamique à propos de Cachemire
Selon la déclaration de l'Organisation de la coopération islamique, la constitution de cette réunion est à la demande du Pakistan.
Cette réunion qui vérifie la dégradation de la situation au Cachemire après l'attaque survenue à Palvaneh aura lieu au secrétariat général de l'Organisation de la coopération islamique
L'Iran, maître en guerre électronique peut dominer les drones américains (ex-responsable du Pentagone)
« Les Iraniens s’y connaissent en guerre électronique », a déclaré un ancien responsable du Pentagone partageant son point d’une vue lors d’une interview accordée à RT au sujet de la guerre électronique et les succès de l'Iran en matière de rétro-ingénierie. L'ancien responsable du Pentagone faisait allusion à la révélation faite il y a trois jours par le commandant en chef de la force aérospatiale du CGRI, le général Hajizadeh. Images à l'appui, le général a affirmé que l'Iran avait intercepté et pris le contrôle d’un drone RQ-170 US, alors que l'appareil se trouvait en pleine mission dans le ciel syrien. Ainsi Téhéran a-t-il percé non seulement le système de commandement et de contrôle du RQ-170, mais a pris également le contrôle des réseaux de communication avec les satellites militaires américains, qui ont renvoyé des ordres à la station terrestre. C'est colossal comme échec pour les Américains mais aussi pour leurs alliés israéliens.
« Cela fait des années que les Iraniens maîtrisent la guerre électronique et qu'ils sont en mesure de dominer les drones américains », a affirmé Micheal Maloof, ancien responsable du Pentagone en précisant : « C’est une technologie et une capacité dont l’Iran dispose depuis au moins 2011. »
Capturé en 2011, grâce à une cyber-attaque, le drone ultra sophistiqué américain, RQ-170 est tombé dans le piège des forces iraniennes. Après avoir atterri depuis l’Afghanistan, sans vraiment être abîmé, l’appareil a fait l’objet de la rétro-ingénierie effectuée par les spécialistes iraniens, a évoqué Maloof cette information qui à son époque faisait la une des médias internationaux.
Selon Maloof, l’évènement est la face émergée de l’iceberg, si Téhéran parvient à effectuer des démarches encore plus complexes, il pourra s’infiltrer dans les radars, les navires ainsi que les avions américains.
L’armée israélienne prétend avoir dépistée une cyberattaque iranienne contre les missiles israéliens
Le système d’alerte des missiles israéliens a été piraté par les hackeurs iraniens en 2017, a reconnu le chef de la cyberdéfense de l’armée israélienne.
Noam Shaar a prétendu que l'armée israélienne, après avoir détecté les pirates informatiques en 2017 et les avoir surveillés pour discerner leurs intentions avait fini par les bloquer.
Le général israélien a dit que l’armée israélienne avait créé « une autre barrière et un autre système de surveillance » pour pouvoir protéger leurs missiles contre les cyberattaques.
En évoquant la cyberattaque des pirates iraniens contre le système d’alerte des missiles israélien, le chef de la cyberdéfense de l’armée israélienne reconnaît la vulnérabilité de ces systèmes.
La RII aide la Syrie à se relever!
Téhéran tient à poursuivre son soutien au peuple et au gouvernement syriens dans le rétablissement du calme et la reconstruction de leur pays.
« La RII continuer d’être aux côtés de la Syrie dans la lutte contre le terrorisme et ne ménagera aucun effort sur cette voie», a affirmé le président iranien, Hassan Rohani, le lundi 25 février lors de sa rencontre avec son homologue syrien.
« Téhéran aidera Damas à rétablir la stabilité et restera aux côtés du peuple syrien dans le processus de retour des déplacés et pour le conseiller aussi si la demande est faite, au niveau de ses politiques intérieures », a expliqué Rohani.
Le vice-ministre iranien de la Défense a rencontré le chef d'état-major irakien
Le général de brigade Qassem Taghizadeh, a eu une rencontre avec le général de division, Othman al-Ghanmi le chef d’état-major des Forces armées irakiennes.
Le général Taghizadeh qui s’était déplacé en Irak à la tête d’une délégation, vient en effet d’avoir une rencontre aujourd’hui, lundi 25 février avec le général al-Ghanmi, rapporte l'agence de presse iranienne IRNA.
Lors de cette rencontre où était présent aussi, Mostafa Moradian, l’attaché militaire de l’Iran à Bagdad, les deux parties ont discuté des voies d’approfondissement des relations entre les forces armées des deux pays.
Renforcer la stabilité et la sécurité dans la région, passer en revue le dernier état de la coopération entre les deux pays, définir les horizons et les perspectives de coopération en matière de défense et annoncer la volonté d’échanger davantage avec les forces armées irakiennes contre le terrorisme dans la région ont fait parties des thèmes abordés lors de cette réunion par la délégation iranienne.
Le vice-ministre iranien de la Défense a également rencontré séparément le ministre irakien de la Défense par intérim, le général de division, Mohammad Javad al-Abadi.
L’Iran et l’Irak collaborent également avec la Syrie et la Russie depuis trois ans dans le cadre d’un centre d’information quadripartite, basé à Bagdad et dans le but de lutter contre le terrorisme et en particulier le groupe Daech sévissant en Irak et en Syrie.
Cette rencontre se fait à un moment où les sources israéliennes rapportent qu’elles ont l’intention de cibler les Hachd al-Chaabi en Irak. Israël a peur que cette force de mobilisation populaire se dote de missiles balistiques qui mettront les équilibres militaires en cause dans la région. Washington a tenté d’éloigner les Hachd de ses bases situées à la frontière syro-irakienne et dans les régions du nord-ouest de l’Irak, mais il n’a jusque-là pas réussi dans ce dessein. Car en dépit des mises en garde américaines, les Hachd accroissent leurs activités chaque jour un peu plus dans la région irakienne d’al-Anbar, à l’ouest de Mossoul, sur la frontière syro-irakienne. Cette force de mobilisation populaire contrôle la voie internationale qui relie l’Irak, la Syrie et la Jordanie.