تقي زاده

تقي زاده

Le Premier ministre arménien, Nikol Pachinian, a été reçu ce mercredi par le Leader de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei.

Au cours de cette rencontre, le Guide suprême a qualifié les relations entre Téhéran et Erevan de bonnes et d’historiques, avant de mettre l’accent sur la nécessité de la hausse du niveau des échanges entre l’Iran et l’Arménie.

« Contrairement au souhait des Américains, les relations irano-arméniennes doivent rester amicales, solides et constantes », a déclaré le Leader de la Révolution islamique.

Évoquant les très bonnes relations des Iraniens avec leurs concitoyens arméniens et les sacrifices des familles arméniennes pendant la guerre imposée par l’Irak de Saddam Hussein (1980-1988), l’honorable Ayatollah Khamenei a déclaré : « Je me suis rendu chez les familles des martyrs arméniens à Téhéran et nous sommes fiers de la dévotion et du sacrifice de nos martyrs arméniens tout comme de ceux de nos martyrs musulmans. »

Le Leader de la Révolution islamique a insisté sur le développement de la coopération irano-arménienne dans le cadre des intérêts communs des deux pays avant de déclarer : « Les dirigeants américains ne sont pas du tout dignes de confiance et ils sèment partout la division, le conflit et la guerre. Ils s’opposent aussi à l’approfondissement des relations entre l’Iran et l’Arménie mais nous avons le devoir de consolider notre coopération malgré leur opposition. »

Rappelant les relations historiques entre l’Iran et l’Arménie, l’honorable Ayatollah Khamenei a déclaré que conformément aux enseignements de l’Islam, l’Iran tenait à respecter ses voisins en soulignant que les hauts responsables de l’administration américaine, comme John Bolton, conseillé à la sécurité nationale du président des États-Unis, n’avaient aucune considération pour les relations humaines.

Dans une autre partie de ses propos, le Leader de la Révolution islamique a déclaré que le règlement des différends autour la région du Haut-Karabakh passerait par des discussions directes et constantes entre les autorités arméniens et azerbaïdjanaises, en soulignant que Téhéran était prêt à aider les deux parties sur ce conflit.

Au cours de cette rencontre à laquelle a assisté aussi le président iranien Hassan Rohani, le Premier ministre arménien, Nikol Pachinian a déclaré que ses négociations à Téhéran avaient débouché sur la conclusion d’accords constructifs entre les deux pays.

Des avions de chasse et des hélicoptères israéliens ont frappé, mercredi 27 février, des zones situées au sud de la bande de Gaza.

Selon le site web de la chaîne de télévision Palestine Al-Yawm (Paltoday), des chasseurs et des hélicoptères israéliens ont tiré au moins 4 missiles sur les positions du mouvement de la Résistance islamique de la Palestine, Hamas, à l’ouest de Khan Younès.

La visite du président syrien à Téhéran et ses rencontres avec les responsables iraniens ont porté un coup dur à l’alliance États-Unis/Israël/régimes rétrogrades arabes car l’un des motifs avancés pour faire la guerre à la Syrie était de rompre l’alliance Syrie/Iran, a déclaré un expert du Moyen-Orient.

Le site web libanais El-Nashra a fait paraître, ce mercredi 27 février, un article rédigé par Hassan Hardan qui s’est penché sur les conséquences de la visite de Bachar al-Assad à Téhéran.

Selon l’écrivain, les États-Unis ont proposé en pleine guerre syrienne par l’intermédiaire de l'Arabie saoudite au président Bachar al-Assad d’abandonner ses relations avec l'Iran en échange de garanties pour qu’il reste au pouvoir, d'incitations financières et de la fin des conspirations contre lui. Après s’être heurté au refus d’Assad de rompre avec l’Iran, Washington et Riyad ont fait tout leur possible en rassemblant les terroristes de tout bord pour renverser le gouvernement syrien.

Dans ce contexte, la première visite du président syrien Bachar al-Assad à Téhéran depuis le début de la guerre en Syrie, visite qui intervient une dizaine de jours après la conférence de Varsovie, symbolise l'apogée de la victoire de l'axe de la Résistance sur les terroristes et leurs soutiens, a indiqué Hassan Hardan.

Les ministres français et australien des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian et Marise Payne, ont évoqué cette question lors d’une conférence de presse à Paris sur la manière de continuer à soutenir les Kurdes des Forces démocratiques syriennes (FDS) après la défaite de Daech sur le champ de bataille.

Le chef de la diplomatie française a déclaré : « Nous pensons qu’il est absolument souhaitable de rester aux côtés des FDS, pour leurs sacrifices considérables dans la lutte contre Daech. Par conséquent, la décision américaine de maintenir des forces militaires en Syrie est une bonne chose ».

« Nous nous attendons à ce que les autorités américaines améliorent davantage les conditions de cette mise en œuvre, le concept opérationnel qui l’accompagne et lorsque nous disposerons de ce type d'informations, nous pourrons prendre une décision », a-t-il ajouté.

Le président des États-Unis, Donald Trump, a annoncé le retrait de Syrie des troupes américaines en décembre 2018.

Suite à de vives critiques de la part des experts en matière de sécurité, mais aussi des proches alliés de Washington, Donald Trump est revenu sur sa décision en affirmant qu'environ 200 soldats resteraient indéfiniment en Syrie. Ce chiffre a ensuite été porté à 400.

Selon le plan de Trump, un petit nombre de soldats américains resteraient en Syrie pour créer une force multinationale chargée de surveiller une soi-disant zone de sécurité le long de la frontière entre la Syrie et la Turquie.

La zone tampon est censée empêcher les affrontements entre la Turquie et les forces kurdes des FDS soutenues par les États-Unis.

Autre objectif de Trump : empêcher l’armée syrienne et ses alliés de reprendre le contrôle d’autres localités de cette région située dans le nord syrien.

Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlüt Çavusoglu, a déclaré mardi que le projet américain de maintenir une force symbolique en Syrie témoignait d’un « manque de stratégie » de la part de Washington.

 

jeudi, 28 février 2019 08:12

Le gaz russe arrivera bientôt en Chine

La construction du gazoduc reliant la Russie à la Chine est achevée à 99%, a annoncé le géant russe de l'énergie Gazprom.

Selon certaines informations, la société envisage de commencer à fournir du gaz à la Chine via la ligne Force de Sibérie dès décembre 2019.

Gazprom a révélé qu’en 2019, la société prévoyait d’investir environ 2,24 milliards de dollars dans le projet. Le gazoduc devrait fournir 38 milliards de mètres cubes de gaz naturel russe à la Chine chaque année.

Gazprom et la China National Petroleum Corporation (CNPC) ont conclu un accord de 30 ans pour la fourniture de gaz via le gazoduc Force de Sibérie en 2014.

En septembre 2018, Gazprom a annoncé que la partie russe du gazoduc reliant les centres de production de gaz de Yakoutie à la frontière chinoise était presque terminée. La construction du gazoduc sur le territoire chinois est également presque terminée.

Un ex-général israélien considère que les Russes devraient rester en Syrie, car cela permettra encore aux Israéliens de crier au loup et d'ameuter le monde entier et notamment leur grand allié, les États-Unis. Un expert politique du Moyen-Orient estime quant à lui que les différends opposant la Russie à Israël entraîneront au final le maintien d’Assad au pouvoir.

Adnan Abou Amer, analyste des questions du Moyen-Orient, a fait paraître, le 24 février, un article sur le site web Arabi 21, à propos des relations israélo-russes.

Au début de son article, Adnan Abou Amer s’est référé aux récents propos du général israélien Eli Ben Meir, un ancien agent des renseignements d’Israël : « Le Premier ministre israélien est pour le maintien des relations entre Israël et la Russie puisque cette dernière reste et restera dans la région et que sa présence signifie la multiplication des problèmes du Moyen-Orient. Cela pousse Israël à protéger sa sécurité nationale sans même que les Américains s’informent du changement de relations entre Moscou et Tel-Aviv ».

Dans un article, publié par le quotidien israélien Maariv, le général israélien a écrit que les régions voisines d’Israël étaient la scène d’évolutions très délicates et sans précédent qui pourraient avoir des impacts soit dévastateurs, soit productifs sur Israël.

« Les relations entre la Russie et Israël devraient s’approfondir étant donné les évolutions militaires et politiques de la région dont la récupération par Damas de la souveraineté syrienne, l’alliance entre l’Iran, la Syrie, le Hezbollah et les miliciens qu’ils soutiennent, la libération des territoires qui étaient sous le contrôle de Daech et d’autres groupes d’opposition et enfin la décision de Donald Trump de retirer ses troupes de Syrie », a souligné Eli Ben Meir.

Selon Eli Ben Meir, « les tensions opposant la Turquie aux Kurdes syriens constituent une autre source de menace pour Israël tout comme l’influence de l’Iran et du Hezbollah auprès du gouvernement syrien ».

Le général israélien a souligné que la Russie et les États-Unis n’avaient pas réussi à empêcher, ni à restreindre l’implantation de l’Iran en Syrie. « Or, ils ont pu entraver les activités de l’Iran pour qu’il soit obligé de ralentir le rythme de ses agissements. D’autre part, les frappes d’Israël ont affaibli les efforts constants de l’Iran et de ses alliés en Syrie et les ont empêchés de poursuivre leurs agissements », a-t-il ajouté.  

« Tout ce qu’Israël a fait jusqu’ici est loin d’empêcher l’Iran d’atteindre ses objectifs. D’autre part, des différends mitigés qui existent entre Israël et la Russie et le temps qui se perd avant que ces deux parties parviennent à un accord donnent un coup de pouce aux activités de l’Iran dans la région ».

L’auteur de l’article liste ensuite quelles événements étant selon lui à l’origine des tensions entre Tel-Aviv et Moscou : « la destruction d’un avion russe au-dessus du territoire syrien par Israël, la livraison des systèmes de défense antimissile S-300 par la Russie à l’armée syrienne et les ingérences de la Russie dans les prochaines élections en Israël via la manipulation de l’opinion publique sur les réseaux sociaux ».

Il a conclu que les différends entre Moscou et Tel-Aviv entraîneraient le maintien du gouvernement Assad.

« La Russie devra savoir que les relations israélo-américaines, étant très proches,  pourraient lui faire peur », a-t-il souligné.

Après leur première rencontre historique, le 12 juin 2018 à Singapour, le président des États-Unis Donald Trump et le leader nord-coréen Kim Jong-un ont entamé leur sommet, ce mercredi, à Hanoï au Vietnam.

Avant leur première entretien en tête-à-tête, Donald Trump et Kim Jong-Un sont apparus ensemble, affichant un air optimiste, devant les journalistes. « Je pense que votre pays a un potentiel économique énorme » a déclaré le président américain au leader nord-coréen au début de la rencontre de ce mercredi, en estimant que le second sommet serait une « réussite ». De son côté, Kim Jong-Un s’est dit « certain » que la rencontre aura de « grands résultats qui seront salués par tous ».

Cependant, derrière ces gestes confiants tant de la part du président Trump que du leader nord-coréen Kim Jong-Un la pression semble augmenter sur l’administration américaine, à l’intérieur des États-Unis, pour obtenir des actes concrets de la part de Pyongyang pour mettre en œuvre son projet de dénucléarisation, d’autant plus que la première rencontre du 12 juin 2018 n’avait débouché sur aucun résultat tangible en raison du maximalisme du locataire de la Maison-Blanche. Les détracteurs démocrates de Donald Trump estiment qu’« il cède plus que prévu ».

Or, les experts prédisent que ce que va désormais exiger Kim à Trump va compliquer les discussions. Kim Jong-un demanderait ainsi la levée des sanctions internationales imposées à son pays et exigerait US un mécanisme diplomatique réel et efficace pour résoudre les problèmes qui existent dans les relations bilatérales. Le leader nord-coréen demanderait aussi la prise de mesures nécessaires pour la signature de la fin officielle de la guerre de Corée (1950-1953). Dans ce cadre, Kim Jong-un demanderait à Donald Trump le démantèlement des bases militaires américaines et le départ de 35.000 soldats de la péninsule coréenne, estiment les observateurs.

Le sommet de Hanoï se tiendra les 27 et 28 février à Hanoï.

Le chef du département des sciences politiques de l’Université russe de l'Amitié des Peuples estime que les relations entre la Russie et Israël sont dépourvues de toute nature stratégique.

Dans un entretien exclusif avec Euronews, Yuri Mikhaïlovich Pochta a déclaré que les relations entre Moscou et Tel-Aviv n’étaient pas de nature stratégique bien que les deux parties coopéraient ensemble sur certains points. 

« Les relations entre Moscou et Tel-Aviv sont largement fondées sur le pragmatisme et une approche constructive. Il est important que les deux parties résolvent leurs problèmes dans le cadre des intérêts communs », a déclaré l’analyste russe.

Concernant la donne en Syrie, Yuri Mikhaïlovich Pochta a souligné qu’Israël était le plus grand allié des États-Unis et que les activités de Moscou dans la région restreignaient la liberté d’action d’Israël.

« Or, le retour de la Russie au Moyen-Orient et sa contribution active dans les conflits en Syrie ont poussé les Israéliens à s’asseoir à la table d’un dialogue permanent avec Moscou aux niveaux diplomatique et militaire », a-t-il expliqué.

Cet après-Midi, la cérémonie d'honneur du réalisateur iranien, Farajollah Salahshour, le défunt réalisateur iranien a eu lieu en présence des artistes, des responsables et son fils au siège de l'agence de presse Taghrib (APT) à Téhéran.
 à l'anniversaire de la disparition de M. Salahshour qui a réalisé des films et des séries avec des thèmes religieux, la cérémonie d'honneur a eu lieu. 

De grandes personnalités, le directeur de la première chaîne iranienne, le réalisateur iranien Jamal Shourjé, le fils de M. Salahshour et des personnalités religieuses et politiques ont participé à la cérémonie.

La série de Youssof-e-Payambar (Josèphe le prophète) est parmi ses réalisations les plus connues dans le monde musulman.
 
Le ministre israélien de l’Éducation et chef du parti « Nouvelle droite », Naftali Bennett, estime que le plan du président américain Donald Trump pour le soi-disant règlement du conflit israélo-palestinien, connu sous le nom du « Deal du siècle », menace l’existence d’Israël.
 Dans un communiqué publié le lundi 25 février, le ministre israélien de l’Éducation, Naftali Bennett, a affirmé que le Deal du siècle serait dévoilé après les élections législatives israéliennes en avril et qu’il aurait un impact économique significatif sur la région.

« Et ce plan nous fera revenir exactement à l’équation qui nous a apporté la mort de plus d’un millier de personnes et des milliers d’attaques à la roquette », a-t-il ajouté, cité par l’édition arabe de la chaîne RT.

L’information tombe alors que le gendre et conseiller spécial du président américain, Jared Kushner, a lancé, une nouvelle fois, une tournée dans des pays arabes du Moyen-Orient, afin de préparer l’adoption du Deal du siècle. Au cours de ces visites, Kushner est accompagné de Jason Greenblatt, envoyé spécial des États-Unis pour le Moyen-Orient.

Au premier jour de leur tournée moyen-orientale, Jared Kushner et Jason Greenblatt ont rencontré le cheikh Khalifa ben Zayed Al Nahyane, l’émir des Émirats arabes unis, et le Sultan Qabus d’Oman.

Sans faire aucune allusion précise au Deal du siècle dans son interview avec la chaîne Sky News Arabia à Abou Dhabi, Jared Kushner a prétendu que « nous voulons consulter les pays de la région et connaître leurs avis sur les meilleurs moyens de faire avancer l’affaire ».


« Les évolutions en cours dans la région et les rapports qui traitent ces évolutions laissent attendre le déclin politique de Benjamin Netanyahu suivi d’un anéantissement du régime israélien », écrit le journal libanais Al-Binaa.

« Nous allons également les informer de certains détails concernant ce qui doit être fait en ce qui concerne, notamment, les perspectives et les potentialités économiques qui se profileront à l’horizon, une fois que ce plan se sera concrétisé », a ajouté le conseiller spécial de Donald Trump.

À noter que l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, deux des principaux soutiens du Deal du siècle américain, s’attellent à l’heure actuelle à intensifier les pressions sur des pays arabes de la région ainsi que sur l’Autorité autonome palestinienne afin d’imposer leur plan qui vise en réalité à détruire la cause palestinienne, plan que les groupes de résistance dans la région ont énergiquement rejeté.

Jared Kushner, mauvais négociateur même aux yeux des Israéliens 

Les méthodes de marchandage du gendre de Trump sont apparemment tellement catastrophiques que même le site web DEBKAfile, proche des milieux du renseignement militaire israélien, n’arrive pas à maîtriser sa colère.

Dans un article paru le lundi 25 février, DEBKAfile écrit :


« Bien que Jared Kushner prétende que le plan de paix américain traite de toutes les questions fondamentales du conflit israélo-palestinien, il n’a pas indiqué de calendrier précis pour sa présentation. »

Dans son interview accordée à Sky News, Jared Kushner a affirmé avoir formulé, avec Jason Greenblatt, des « solutions correctes et fonctionnelles à la question, solutions qui resteront pertinentes pour 2019 ».

L’article de DEBKAfile nous apprend par ailleurs que les Israéliens ne souhaitent pas que le plan de paix américain réunisse les dirigeants palestiniens à Gaza et en Cisjordanie sous un même leadership, et que le litige arabo-israélien s’estompe pour céder la place à l’Iran, pays dans lequel le conseiller spécial de Trump prétend voir « la plus grande menace dans la région ».  


En effet, l’article trouve « irréaliste » l’espoir de l’administration américaine de rassembler les Palestiniens sous une direction unique. « Les médiateurs arabes qui ont travaillé d’arrache-pied pour y parvenir ont jeté l’éponge auparavant », ajoute l’article.

DEBKAfile note par la suite :


« Kushner n’a pas dit clairement si, oui ou non, le plan, sur lequel il travaillait avec Greenblatt depuis près de deux ans, était terminé ou prêt à être présenté. Selon nos sources, certains éléments sont encore en développement. »

Des médias israéliens ont ainsi étalé certains points de l’interview accordée par le conseiller de Trump à la chaîne Sky News, en cette ambiance pré-électorale prévalant en Palestine occupée.

Les commentateurs israéliens auxquelles se réfère le site web DEBKAfile ne digèrent pas facilement que Jared Kushner parle, dans son interview, d’une nouvelle infrastructure économique pour les Palestiniens, sans aborder de vraies solutions politiques au litige israélo-palestinien.