
تقي زاده
Maduro : l’administration Trump ressemble aux Ku Klux Klan
Le président vénézuélien accuse son homologue américain de vouloir déclencher une guerre du pétrole.
Nicolas Maduro a accusé, ce mardi 26 février, les États-Unis d’intervention dans la crise en vue de déclencher une guerre du pétrole en Amérique latine.
« L’administration radicale de Trump, qui agit comme le Ku Klux Klan, entend provoquer une guerre du pétrole. Toutes les mesures prises par l’administration américaine sont vouées à l’échec. Les Américains tentent de donner naissance à une crise pour ainsi légaliser une intervention militaire US au Venezuela et impliquer l’Amérique latine dans une guerre », a déclaré Nicolas Maduro.
Le président légal du Venezuela a réaffirmé que la visite du vice-président américain Mike Pence à Bogota s’inscrivait dans le cadre des tentatives de la Maison-Blanche pour mettre sur pied un gouvernement parallèle au Venezuela.
« La nation vénézuélienne est pacifiste et modeste et elle a le droit de vivre en paix », a-t-il souligné.
Nicolas Maduro a ensuite demandé à Donald Trump de changer de cap quant au Venezuela : « Moi, en tant que président du Venezuela, je suis prêt à entamer un dialogue direct avec votre administration et vous-même. Nous sommes de l’Amérique latine et vous, vous êtes de l’Amérique du Nord. Il faut que nous options pour une stratégie du XXIesiècle et non pas pour une solution de l’époque de la Guerre froide. Il faut en finir avec l’époque de la Guerre froide. Nous sommes des démocrates qui croient en un nouveau type de socialisme et nous avons le droit d’avoir une idéologie et des critères différents. C’est la raison pour laquelle Trump devra toujours être prêt à regarder l’autre côté de la pièce de monnaie et le vrai Venezuela. Il devra changer de cap et opter pour une nouvelle voie. »
Deal du siècle : Kushner, le mauvais négociateur
Le ministre israélien de l’Éducation et chef du parti « Nouvelle droite », Naftali Bennett, estime que le plan du président américain Donald Trump pour le soi-disant règlement du conflit israélo-palestinien, connu sous le nom du « Deal du siècle », menace l’existence d’Israël.
Dans un communiqué publié le lundi 25 février, le ministre israélien de l’Éducation, Naftali Bennett, a affirmé que le Deal du siècle serait dévoilé après les élections législatives israéliennes en avril et qu’il aurait un impact économique significatif sur la région.
« Et ce plan nous fera revenir exactement à l’équation qui nous a apporté la mort de plus d’un millier de personnes et des milliers d’attaques à la roquette », a-t-il ajouté, cité par l’édition arabe de la chaîne RT.
L’information tombe alors que le gendre et conseiller spécial du président américain, Jared Kushner, a lancé, une nouvelle fois, une tournée dans des pays arabes du Moyen-Orient, afin de préparer l’adoption du Deal du siècle. Au cours de ces visites, Kushner est accompagné de Jason Greenblatt, envoyé spécial des États-Unis pour le Moyen-Orient.
Au premier jour de leur tournée moyen-orientale, Jared Kushner et Jason Greenblatt ont rencontré le cheikh Khalifa ben Zayed Al Nahyane, l’émir des Émirats arabes unis, et le Sultan Qabus d’Oman.
Sans faire aucune allusion précise au Deal du siècle dans son interview avec la chaîne Sky News Arabia à Abou Dhabi, Jared Kushner a prétendu que « nous voulons consulter les pays de la région et connaître leurs avis sur les meilleurs moyens de faire avancer l’affaire ».
Après des S-300 et des Pantsir syriens, les missiles antimissiles russes se prolifèrent au Moyen-Orient
En même temps que les États-Unis ont annoncé leur retrait du traité FNI, la Russie a donné un coup d'accélérateur à la promotion de son potentiel balistique. En février dernier, la Défense russe a dévoilé la version améliorée de son système de missile anti-aérien Pantsir-ME qu'ont salué avec grand intérêt de nombreux pays, dont ceux du Moyen-Orient.
En effet, ces derniers ont manifesté leur intérêt pour le dernier système de missile/canon de défense aérienne embarqué Pantsir-ME, a déclaré lundi à TASS, Viktor Kladov, le directeur de la Coopération internationale et de la Politique régionale de la société de haute technologie, Rostec. Cette information ne devra nullement plaire aux États-Unis, dont les Patriot constituent l'ossature de la DCA des pays arabes du golfe Persique.
«Nous voyons un grand intérêt de cette arme pour les pays du Moyen-Orient et pas seulement pour ceux-ci. Nous sommes confiants que le Pantsir-ME en tant que version adaptée du Pantsir-S1 à la mer offre de très grandes perspectives de marché, mais il est aujourd'hui trop tôt pour parler de tout accord spécifique, comme le système l'a démontré il y a quelques jours à peine », a déclaré le responsable de Rostec.
L’Iran appelle l’Inde et le Pakistan à la retenue
L’Inde frappe un « camp d’entraînement pour miliciens » au Pakistan.
L’Inde a annoncé avoir mené des frappes aériennes « préventives » contre un camp d’entraînement de miliciens au Pakistan, peu après que l’armée pakistanaise eut accusé New Delhi d’avoir violé son territoire dans la région du Cachemire.
Le ministre indien des Affaires étrangères Vijay Gokhale a déclaré, le mardi 26 février, que des avions de l’armée de l’air indienne avaient lancé des raids aériens contre une base d’entraînement de miliciens à Balakot, dans le Cachemire.
Selon une source gouvernementale indienne, environ 300 miliciens auraient été tués au cours des frappes.
Le Pakistan, cependant, a nié qu’il y ait eu des victimes.
Le camp appartiendrait à un groupe armé basé au Pakistan, qui se fait appeler Jaysh-e-Mohammad, lequel a revendiqué l’attaque visant un convoi de sécurité indien à Pulwama, le 14 février, dans le Cachemire. Cette attaque a coûté la vie à une quarantaine de soldats indiens.
Quoique l’Inde ait promis de riposter à cette attaque, le ministre indien des Affaires étrangères a déclaré que les frappes aériennes de mardi étaient de nature « préventive ».
« Face à un danger imminent, nous avons ressenti la nécessité d’une frappe préventive », a déclaré le ministre indien des Affaires étrangères.
Il a ajouté que de tels camps d’entraînement « ne pourraient pas exister à l’insu des autorités pakistanaises ».

Plus tôt dans la journée, le Pakistan a déclaré que l’Inde avait violé son espace aérien lorsque ses avions militaires avaient franchi la ligne de contrôle au Cachemire.
Le général Asif Ghafoor, porte-parole de l’armée pakistanaise, a déclaré mardi sur Twitter que des avions indiens « avaient lâché, avec beaucoup de hâte, leurs charges près de Balakot alors qu’ils s’échappaient. Cela n’a pas fait de victimes ni de dégâts ».
Il a ajouté que les avions indiens avaient fait face à « une réponse rapide et efficace de la part de l’armée de l’air pakistanaise ».
Le général Ghafoor a également publié quatre photos sur son compte Twitter montrant « le site bombardé ». Les photos montrent ce qui semble être un cratère causé par une bombe dans une zone forestière.
Le ministre pakistanais des Affaires étrangères Shah Mehmood Qureshi a également réagi aux frappes aériennes indiennes, dans un message publié sur son compte Twitter, appelant New Delhi à ne pas défier le Pakistan.
La Russie dit au chef d’état-major de l’US Air Force de « se souvenir de la guerre du Vietnam »
Après que le chef d’état-major de l’US Air Force, Dave Goldfein, a vanté les capacités d’infiltration du F-35 Lightning II la semaine dernière, les autorités russes ont ressenti le besoin de lui donner un avertissement.
« Si la Russie devait voir un F-35 dans son espace aérien, nous enverrons alors un court message au chef d’état-major de l’armée américaine : “Souvenez-vous du Vietnam” », a tweeté l’ambassade de Russie aux États-Unis selon le site d’Air Force Times. « Un F-35 ne sera jamais seul », a-t-elle ajouté.
Le message russe était accompagné d’une courte vidéo du tir de missiles sol-air. Le tweet de l’ambassade de Russie était une réponse aux commentaires de Goldfein à la Brookings Institution mardi : « Si la Chine, la Russie ou un autre de nos rivaux sur la planète voyait un F-35 dans leur espace aérien... cela équivaudrait à un court message : “Nous sommes ici !” S’ils voient un F-35, ce qui est très improbable, cela veut dire qu’il n’est pas seul. Il fait partie d’un groupe d’infiltration », avait-il affirmé.
La Russie a également mis au point un chasseur de cinquième génération, appelé le Soukhoï Su-57. Comme le F-35, le Su-57 est conçu pour abattre les cibles aériennes, terrestres et navales ainsi que pour détruire les systèmes de commandement des forces aériennes ennemies.
Pour rappel, Vladimir Poutine a averti, mercredi dernier, que la Russie comptait déployer des missiles capables d’atteindre « les territoires où se trouvent les centres de décision » menaçant le pays. Une déclaration en réponse à l’installation de nouveaux systèmes américains en Europe.
Par ailleurs, la télévision d’État russe a dressé dimanche la liste des installations militaires américaines (Pentagone, Camp David, etc.) que Moscou ciblerait en cas de frappe nucléaire, et a déclaré qu’un missile hypersonique que la Russie est en train de mettre au point serait capable de les atteindre en moins de cinq minutes.
La visite en Iran d’Assad, une évolution stratégique « inédite »
« Le président syrien, Bachar al-Assad se rend en personne à Téhéran pour féliciter le Leader de la Révolution islamique l’ayatollah Ali Khamenei, à l’occasion du 40e anniversaire de la Révolution islamique qu’il a décrite comme un exemple à suivre pour l’édification d’un État fort, capable de défendre les intérêts de son peuple et de protéger ce dernier. C’est un tournant stratégique », selon l’éditorialiste de Raï al-Youm, Abdel Bari Atwan.
Celui-ci y voit une étape qui témoigne d’un développement stratégique sans précédent pour les raisons suivantes :
« En effet, c’est la première fois que le président Assad quitte Damas pour une capitale autre que Moscou depuis le début de la guerre il y a huit ans. C’est le signe d’un état de confiance réciproque parfait combiné à un travail de renseignement hors pair et tout cela sur fond d’un redressement de la situation en Syrie. Mais au-delà, le fait que le président Assad ait choisi Téhéran comme première destination après la victoire sur Daech prouve la profondeur des relations stratégiques qui unissent les deux pays sur le front du combat commun qu’ils mènent contre le projet américain dans la région. C’est d’ailleurs ce qui ressort des propos du Leader de la Révolution islamique. »
L'ayatollah Khamenei est une personnalité internationale
Premièrement le martyre Navab a influencé la pensée du Guide suprême iranien. Après Navab, c'est Imam Khomeiny qui avait largement influencé les idées révolutionnaires de l'ayatollah Khamenei, a-t-il précisé.
L'ayatollah Khamenei est une personnalité internationale. Il connait bien la langue, la littérature et les grandes personnalités littéraires du monde arabe. Sa maitrise de la langue arabe lui permet de s'exprimer en arabe avec tous les arabophones, a-t-il marqué.
Le monde musulman d'aujourd'hui est un monde mort. Il a besoin d'être réveillé et l'ultime objectif de l'ayatollah Khamenei consiste à faire réveiller le monde musulman. Le réveil du monde musulman est une priorité pour réaliser l'unité islamique, a-t-il suivi.
L'Egypte est le premier pays étranger avec lequel l'ayatollah Khamenei a noué des relations étroites avant la victoire de la Révolution islamique. L'Egypte est l'endroit favori de grandes personnalités islamiques comme Sayed Jamal Assadabadi qui soutenait sans délai l'idée du rapprochement islamique, a-t-il poursuivi.
25ième marche navale des Palestiniens dans la Bande de Gaza
La marche a eu lieu aujourd'hui dans les frontières nordiques de la Bande de Gaza.
Selon les médias palestiniens, la marche fait partie des activités liées aux grandes manifestations du retour qui vise à briser le blocus injuste de Gaza.
Tous les Libanaise soutiennent la Résistance avec l'existence de l'occupation
Indiquant la réunion de deux jours de Charme el-Cheikh entre les pays arabes et l'Union européenne a dit: lors de cette réunion, nous avons insisté que le dialogue entre les pays de la Méditerranée augmente l'entente et la compréhension de ces pays.
La mesure du Royaume-Uni qui consiste à mettre la branche politique du Hamas sur sa liste des groupes terroristes n'a aucune mauvaise influence. Je veux dire aux Libanaises cette question n'a aucune influence directe et mauvaise sur le Liban parce que nous sommes habitués à de telles questions, a-t-il précisé.
Quand-même, si le monde entier se rassemble et dit que la Résistance est un groupe terroriste, cela n'aura aucune valeur pour les Libanais, a-t-il marqué.
Avec l'existence de l'occupation (des Israéliens), le gouvernement, le parlement, les organisations étatiques et tous les Libanaise soutiennent la Résistance (Hamas).
La fête des mères au Pakistan et les réunions religieuses consacrée à Hazrat Fatemeh (sa)
Selon les services culturels iraniens à Karachi, Zohreh Marzieh a organisé des réunions avec des associations féminines dans diverses villes et Husseiniya, et d’autres programmes animés par des diplômées du centre islamique, avec la distribution de cadeaux et de friandises.
A cette occasion au Pakistan, les réunions scientifiques et les conférences sur Hazrat Zahra (sa) se sont multipliées, avec la récitation du Coran, des discours, la présentation de Fatemeh Zahra (sa), la position et le rôle des femmes dans le développement spirituel de la société, la présentation des enseignements d’Hazrat Zahra (sa), des concours de lecture de livres sur le même sujet, et des chants en persan, en arabe et en ourdou.
Dans la société pakistanaise, le recours à Hazrat Zahra (sa) est très important, même dans les familles sunnites. Dans ces cérémonies, après avoir récité le saint Coran, le hadith « Kassa », sur le statut et l’infaillibilité des membres de la famille prophétique (as) est récité, et les femmes, en particulier les jeunes filles, sont invitées à suivre l’exemple d’Hazrat Zahra (sa) et son modèle de vie simple, et font des dons aux femmes et aux filles qui portent son nom.
Les femmes chiites, organisent des réunions aux noms de l’Imam Hassan Mojtaba (as), d’Abolfazl Abbas (as) et d’Hazrat Marzieh (sa) qui jouissent d’une haute estime dans les milieux chiites. Dans la communauté musulmane pakistanaise, chiite et sunnite, et même parmi les hindous, les descendants du Prophète (psl) jouissent d'un statut et d'un respect particuliers. Dans le Sind et dans le sud de la province de Pendjab, ainsi que dans les régions de Gilgit et Balistan, les gens considèrent très mal de marcher devant un Sadat (descendant du prophète) et ils ont une place spéciale dans les cercles culturel et religieux.
Dans certaines régions chiites, lors des divers événements sociaux et culturels, et des mariages, des châles spéciaux sont offerts aux mariés par les Sayeds, descendants du Prophète (psl), en signe de bénédictions, et certaines familles chiites font don d'une robe à l'une des Sadates, descendante du Prophète (psl) à cette occasion.