Après avoir observé les références historiques de Donald Trump (le compromis constitutionnel de 1789, les exemples d’Andrew Jackson et de Richard Nixon) et la manière dont ses partisans perçoivent sa politique, Thierry Meyssan analyse son action anti-impérialiste. Il ne s’agit pas pour le président états-unien d’opérer un retour en arrière, mais au contraire d’abandonner les intérêts de la classe dirigeante transnationale afin de développer son économie nationale.

تقي زاده
Des milliers de Syriens rentrent chez eux dans le sud
Au terme de deux semaines de bombardements aériens sur les secteurs rebelles de la province, un accord sur un cessez-le-feu a été conclu vendredi, fruit de tractations entre Moscou, allié de la Syrie, et les groupes insurgés.
Femmes et enfants ont pris place à bord de camionnettes ou de tracteurs transportant parfois des chèvres, des matelas et des chaises en plastique, pour retourner chez eux dans l'est de la province, selon un correspondant de l'AFP sur place.
La présence des États-Unis à al-Tanf empêche l’éradication de Daech (Moscou)
La présence militaire des États-Unis dans la région d’al-Tanf, au sud de la Syrie, empêche l’éradication du groupe terroriste Daech, a affirmé la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.
Maria Zakharova a souligné le jeudi 5 juillet lors d’une conférence de presse que l’éradication définitive des terroristes en Syrie était en grande partie compliquée par la présence militaire américaine illégale et totalement injustifiée dans la région d’al-Tanf.
« En effet, c’est devenu une cachette pour les éléments de Daech qui n’ont pas été éliminés. Les Américains empêchent l'accès des forces syriennes à ce vaste territoire », a-t-elle précisé.
Les États-Unis, qui dirigent la soi-disant coalition anti-Daech, ont commencé, au premier trimestre 2014, à créer des bases militaires dans l’est et le nord de la Syrie, sous prétexte de combattre les terroristes de Daech.
Missiles prohibés d'Israël à Hudaydah (Khaleejonline)
Certaines sources de la commission du renseignement du Sénat américain ont dit au site d’information "Khaleejonline" que la coalition saoudienne utilisait des armes israéliennes au cours de son offensive contre le port de Hudaydah, sur la cote ouest yéménite.
Des sources proches de la commission du renseignement du Sénat américain ont dit sous couvert d’anonymat au site web "Khaleejonline" qu’Israël avait livré des "missiles prohibés" à l’aviation saoudienne pour mener sa guerre au Yémen. Selon elles, Riyad les utilise lors du bombardement des provinces contrôlées par Ansarallah, entre autres Hudaydah.
Israël aurait bombardé le siège du Hezbollah irakien à Abou Kamal
Alon Ben David, journaliste militaire israélien, rejette de facto la responsabilité américaine ou britannique dans la frappe du 17 juin contre le QG des Hachd al-Chaabi à Abou Kamal, sur les frontières syriennes avec l'Irak, affirmant que ce sont 'les avions de combat israéliens qui ont bombardé le siège de Kataeb Hezbollah (Hezbollah irakien)". Selon des sources bien informées, si la Grande-Bretagne et Israël tentent de se faire endosser la responsabilité de ce crime, c'est en partie pour sauver la peau du "maître US" désormais bien exposé aux risques d'une vengeance des Hachd al-Chaabi d'Irak.
Le chroniqueur militaire de Jerusalem Post, Alon Ben David dit que le bombardement du siège de Kataeb Hezbollah (Hezbollah irakien) situé à la frontière avec la Syrie est l'oeuvre d'Israël. Il refuse évidemment de dévoiler les sources qui lui ont fourni cette information.
Golan : Israël désemparé face à l’avancée de l’armée syrienne
Le régime israélien vient de se rendre compte de la réalité sur le terrain en Syrie qui consiste à l’avancée rapide des forces de l’armée syrienne dans la province de Deraa vers la région du Golan occupé. Israël est militairement et politiquement en état d’alerte.
Alors que les forces de l’armée syrienne poursuivent leur opération dans le sud du pays, les terroristes vont de défaite en défaite et le régime israélien se sent de plus en plus menacé, a rapporté la chaîne de télévision Al-Manar.
Alors que l’éradication des terroristes dans le sud de la Syrie touche à sa fin et que l’armée syrienne va bientôt se déployer sur les frontières du Golan occupé, Israël demande expressément le retour à l’accord conclu en 1974 entre Israël et la Syrie et l’application de toutes ses clauses, dont le désengagement des forces armées des deux parties, ce qui témoigne encore de sa défaite face à Damas et de ses efforts pour renforcer sa souveraineté sur le sud de la Syrie.
Ce que prépare Donald Trump
- Alors que le souffle des pales de l’hélicoptère présidentiel a fait voler la casquette d’un Marine qui monte la garde, Donald Trump la ramasse et la lui replace sur la tête.
Cet article fait suite à « Comment se positionne Donald Trump ? », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 19 juin 2018.
Le problème
En 1916, durant la Première Guerre mondiale, Lénine analysait les raisons qui conduisirent à l’affrontement entre les empires de son époque. Il écrivit alors : L’impérialisme, stade suprême du capitalisme. Dans cet ouvrage, il précisait ainsi sa pensée : « L’impérialisme est le capitalisme arrivé à un stade de développement où s’est affirmée la domination des monopoles et du capital financier, où l’exportation des capitaux a acquis une importance de premier plan, où le partage du monde a commencé entre les trusts internationaux et où s’est achevé le partage de tout le territoire du globe entre les plus grands pays capitalistes ».
Les faits ont confirmé la logique de concentration du capitalisme qu’il décrivait. Elle a substitué en un siècle un nouvel empire aux précédents : « L’Amérique » (à ne pas confondre avec le continent américain). À force de fusions-acquisitions, quelques sociétés multinationales ont donné naissance à une classe dirigeante globale que l’on peut voir se congratuler chaque année en Suisse, à Davos. Ces gens ne servent pas les intérêts du peuple états-unien et ne sont d’ailleurs pas nécessairement états-uniens, mais instrumentent les moyens de l’État fédéral US pour maximiser leurs profits.
Donald Trump a été élu comme président des États-Unis sur sa promesse de revenir à l’état antérieur du capitalisme, celui du « rêve américain » par la libre-concurrence. On peut certes poser a priori, comme Lénine, que ce rétablissement est impossible, le nouveau président s’est pourtant engagé dans cette voie.
Le cœur du système capitaliste impérial est exprimé par la doctrine du Pentagone, formulée par l’amiral Arthur Cebrowski : le monde est désormais divisé en deux. D’un côté des États développés et stables, de l’autre des États pas encore intégrés à la globalisation impériale et donc voués à l’instabilité. Les forces armées US ont pour mission de détruire les structures étatiques et sociales des régions non-intégrées. Depuis 2001, elles ont patiemment détruit le « Moyen-Orient élargi » et s’apprêtent aujourd’hui à faire de même dans le « Bassin des Caraïbes ».
Force est de constater que la manière dont le Pentagone appréhende le monde s’appuie sur les mêmes concepts que ceux utilisés par des penseurs anti-impérialistes comme Immanuel Wallerstein, Giovanni Arrighi ou Samir Amin.
La tentative de solution
L’objectif de Donald Trump consiste donc à la fois à réinvestir les capitaux transnationaux dans l’économie US et à ramener le Pentagone et la CIA de leur fonction impérialiste actuelle à la Défense nationale. Pour ce faire, il doit se retirer des traités commerciaux internationaux et dissoudre les structures intergouvernementales qui fixent l’ordre ancien.
Défaire les traités commerciaux internationaux
Dès les premiers jours de son mandat, le président Trump a retiré son pays de l’Accord de partenariat transpacifique qui n’avait pas encore été signé. Ce traité commercial avait été conçu au plan stratégique pour isoler la Chine.
Ne pouvant annuler la signature de son pays de traités en vigueur comme l’Accord de libre-échange nord-américain, il a commencé à les détricoter en imposant divers droits de douane qui en violent l’esprit, mais pas la lettre.
Recadrer ou dissoudre les structures intergouvernementales
Nous l’avons souvent relaté ici, les Nations unies ne sont plus un forum pour la paix, mais un instrument de l’impérialisme US dans lequel quelques États continuent à résister. C’était déjà le cas lors de la politique soviétique de la chaise vide (guerre de Corée) et ce l’est à nouveau depuis juillet 2012.
Le président Trump a directement attaqué les deux principaux outils impérialistes au sein de l’Onu : les opérations de maintien de la paix (qui se sont substituées aux missions d’observation prévues à l’origine par la Charte) et le Conseil des droits de l’homme (dont la seule fonction est de justifier les guerres humanitaires de l’Otan). Il a siphonné le budget des premières et a retiré son pays du second. Il vient par contre de perdre l’élection du directeur de l’Organisation internationale pour les migrations, laissant pour le moment le champ libre au trafic mondial des êtres humains. Il ne s’agit évidemment pas pour lui de détruire l’Onu, mais de la recadrer pour la ramener à sa fonction initiale.
Il vient de torpiller le G7. Cette rencontre, initialement prévue pour échanger des points de vue, était devenue à partir de 1994 un outil de la domination impériale. En 2014, il s’est transformé en un instrument anti-Russe ; conformément à ce qui était devenu la nouvelle stratégie des anglo-saxons visant à « faire la part du feu », c’est-à-dire à éviter une Guerre mondiale en délimitant l’empire aux frontières de la Russie et en isolant celle-ci. Le président Trump s’est évertué durant la réunion de Charlevoix à montrer à ses alliés désemparés qu’il n’était plus leur suzerain et qu’ils devraient se débrouiller seuls.
Enfin, après avoir tenté d’utiliser la France pour dynamiter l’Union européenne, il s’est tourné vers l’Italie où il a envoyé Steve Bannon pour créer un gouvernement anti-système avec l’aide de banques US. Rome a déjà fait alliance avec cinq autres capitales contre Bruxelles.
Réinvestir dans l’économie productive
Par diverses mesures fiscales et douanières, rarement votées par le Congrès et plus souvent prises par décret, le président Trump encourage les grandes sociétés de son pays à rapatrier leurs usines dans son pays. Il s’en est immédiatement suivi une reprise économique qui est à peu près la seule chose que la presse lui reconnaisse.
Cependant, on est très loin de constater un recul de la Finance. Probablement celle-ci continue à prospérer en dehors des USA, donc à pomper les richesses du reste du monde.
Réorienter le Pentagone et la CIA
C’est évidemment le plus difficile. Lors de son élection, le président Trump disposa des voix des hommes de troupes, mais pas de celles des officiers supérieurs et généraux.
Donald Trump est entré en politique le 11 septembre 2001. Il a immédiatement contesté la version officielle des événements. Par la suite, il s’est étonné des contradictions du discours dominant : alors que les présidents Bush Jr. et Obama ont déclaré vouloir éliminer les mouvements jihadistes, on a observé au contraire une multiplication drastique et une globalisation du jihadisme durant leurs mandats allant jusqu’à la création d’un État indépendant en Iraq et en Syrie.
C’est pourquoi, dès son entrée en fonction, le président Trump s’est entouré d’officiers ayant une autorité reconnue dans ses armées. C’était pour lui la seule option, à la fois pour prévenir un coup d’État militaire et pour se faire obéir dans la réforme qu’il souhaitait entreprendre. Puis, il a donné carte blanche aux militaires dans leur ensemble pour tout ce qui concerne la tactique sur le terrain. Enfin, il ne manque aucune occasion pour réaffirmer son soutien aux Forces armées et aux services de Renseignement.
Après avoir retiré leurs sièges permanents au président des chefs d’état-major et au directeur de la CIA au sein du Conseil national de sécurité, il a ordonné de cesser de soutenir les jihadistes. Progressivement, on a vu Al-Qaeda et Daesh perdre du terrain. Cette politique se poursuit aujourd’hui avec le retrait du soutien US aux jihadistes au Sud de la Syrie. Désormais, ceux-ci ne forment plus d’armées privées, mais uniquement des groupes épars utilisés pour des actions terroristes ponctuelles.
Dans la même lignée, il a d’abord feint de renoncer à dissoudre l’Otan si celle-ci acceptait d’ajouter à sa fonction anti-Russe, une fonction anti-terroriste. Il commence désormais à montrer à l’Otan qu’elle ne dispose pas de privilèges éternels, comme on l’a vu avec le refus d’accorder un visa spécial pour un ancien secrétaire général. Surtout, il commence à rogner sa fonction anti-Russe. Ainsi négocie-t-il avec Moscou l’annulation des manœuvres de l’Alliance en Europe de l’Est. En outre, il pose des actes administratifs attestant le refus des alliés de contribuer à la hauteur de leurs moyens à la défense collective. De la sorte, il se prépare à faire exploser l’Otan lorsqu’il le jugera possible.
Ce moment n’interviendra que lorsque la destructuration des relations internationales arrivera simultanément à maturité en Asie (Corée du Nord), au Moyen-Orient élargi (Palestine et Iran) et en Europe (UE).
Ce qu’il faut retenir
Le président Trump n’est absolument pas le personnage « imprévisible » qu’on nous décrit. Bien au contraire, il agit de manière tout à fait réfléchie et logique.
Donald Trump prépare une réorganisation des relations internationales. Ce changement passe par un bouleversement complet et soudain, dirigé contre les intérêts de la classe dirigeante transnationale.
Idlib: frappes aériennes russes contre les terroristes
L'armée de l'air russe lance une offensive massive contre les terroristes en représailles à l'attaque contre sa base aérienne de Hmeimim.
Les militaires russes ont mené une opération spéciale dans la banlieue du sud-ouest du gouvernorat d'Idlib pour anéantir les terroristes qui avaient attaqué la base aérienne de Hmeimim.
Selon une source militaire à Lattaquié, les commandos russes ont mené une opération spéciale durant laquelle plusieurs bases du groupe terroriste Hayat Tahrir al-Cham et du Parti islamique du Turkestan ont été bombardé dans le district de Jisr al-Choghour à Idlib.
Ces frappes aériennes, qui sont toujours en cours, ont été menées en représailles à la dernière attaque au drone contre la base aérienne russe de Hmeimim au sud-ouest de Lattaquié.
Selon certains activistes pro-gouvernementaux, pour la première fois les chasseurs russes ont décollé de l'aéroport militaire d'Abu al-Duhur au nord-ouest de la Syrie pour cibler les terroristes.
Il n'y a eu aucune confirmation militaire pour confirmer cette nouvelle, mais l'armée russe maintient une forte présence dans la banlieue sud du gouvernorat d'Idlib.
L'armée russe dispose actuellement d'un poste d'observation dans la ville Abu al-Duhur, or il ne serait pas exclu qu'ils puissent utiliser cette base pour frapper des groupes terroristes.
L’aviation russe a récemment pris pour cible cette partie du gouvernorat d'Idlib en réponse aux attaques de drones armés contre la base aérienne de Hmeimim qui proviendraient des bases des terroristes dans cette partie de la province.
La Chine pourrait avoir l'arme navale la plus puissante du monde d'ici 2025
La Chine pourrait avoir l’arme navale la plus puissante du monde d’ici 2025, selon un rapport du renseignement américain.
« La Chine est sur le point de tester un canon électrique à puissance électromagnétique (railgun en anglais) qui peut être monté sur un navire et qui est capable de frapper une cible à plus de 200 km, à une vitesse de 1,6 km par seconde », selon le magazine américain The National Interest citant des sources anonymes.
« En perspective, un canon, tiré depuis Washington, pourrait atteindre Philadelphie en moins de 90 secondes », indique le rapport.
Le canon électrique est une arme à projectile accéléré par une force électromagnétique, semblable à celle qui fait tourner le moteur homopolaire.
Les canons électriques utilisent de l'énergie électromagnétique à la place de la poudre pour propulser leurs cartouches. Le principe de cette arme consiste à faire circuler un courant électrique très intense couplé à un champ magnétique entre deux rails parallèles qui conduisent l'électricité.
En théorie, un canon électrique devrait être beaucoup moins cher qu’un missile Tomahawk de 1,4 million de dollars qui offre une plus grande portée mais qui peut aussi être abattu ou bloqué. Un navire de guerre pourrait également transporter un grand nombre de petits projectiles railgun à grande vitesse.
Les services de renseignement américains possèdent apparemment des informations remarquablement spécifiques comme quoi chaque round de railgun chinois coûte entre 25 000 $ et 50 000 $.
« Le railgun chinois a été constaté pour la première fois en 2011 et a subi des tests en 2014 », ont déclaré des sources au magazine américain The National Interest.
« Entre 2015 et 2017, l'arme a été calibrée pour frapper des cibles à des distances étendues, ce qui augmente sa létalité. En décembre 2017, l'arme a été montée avec succès sur un navire de guerre et a commencé à être testée en mer, un exploit qu'aucun autre pays n'a accompli », ajoute le rapport.
Les États-Unis ont travaillé sur son propre railgun pendant plus d'une décennie. Le projet a été lancé en 2005 par l’Office of Naval Research (ONR). Le but était de développer une arme avec une vitesse initiale de 32 mégajoules et une portée de cent milles.
OTAN : l’Allemagne s’éloigne des USA
L’Allemagne a qualifié « de tout à fait irréaliste » cet appel lancé par les États-Unis d’augmenter le budget de défense des pays membres de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord, OTAN.
Le président américain, Donald Trump s’est penché ce jeudi sur ce sujet disant: « Nous ne pouvons plus assurer les dépenses de la défense de l'Europe. Parmi les pays membres de l’OTAN, nous sommes le seul pays ayant alloué 4% de notre produit intérieur brut à cette affaire ».
Golan : Israël met en garde l'armée syrienne
Le ministre israélien de la Sécurité publique a menacé le gouvernement syrien d'une attaque militaire.
« Si l'armée syrienne s'approche du Golan occupé, Israël l’attaquera», a averti le ministre israélien de la Sécurité publique.
Le ministre israélien Gilad Erdan, a menacé la Syrie d’une attaque contre ses forces si elles étaient déployées dans la zone tampon entre la Syrie et le Golan occupé.
Depuis 44 ans, la zone frontalière entre la Syrie et le Golan occupé est reconnue par les Nations unies comme une zone démilitarisée.
"Nous devons le dire très clairement, aux Russes comme au gouvernement de Bachar Assad : "nous n'accepterons pas une présence armée des forces militaires syriennes dans les zones tampon ", a-t-il déclaré lors d'un entretien jeudi avec le journal israélien Ynet.
Répondant à la question sur la réaction israélienne en cas de déploiement des forces syrienne dans cette zone, il a répondu :"Israël réagira sans aucun doute".
La semaine dernière, l'armée syrienne a finalement lancé une vaste offensive dans les régions du sud et des provinces de Deraa et de Quneitra après l'échec des pourparlers avec les chefs des groupes terroristes.
Ces deux régions sont proches de la frontière jordanienne et des territoires occupés par Israël, raison pour laquelle l'avancée de l'armée syrienne dans ces régions a suscité la crainte d’Israël et des groupes terroristes.
Depuis le depuis des opérations militaires de l’armée syrienne, des dizaines de villes et de villages ont été libérés dans le Rif nord de la province de Deraa.