"L'Agence internationale de l'Energie atomique, (AIEA) doit présenter des documents justifiant sa demande de visiter le site militaire de Partchin", a déclaré le président de l'Organisation de l'Energie atomique de l'Iran."Si l'Agence souhaite visiter le site de Partchin, elle doit présenter des raisons solides et crédibles, et dans ce cas, les autorités militaires du pays seront consultées", a précisé, mercredi dernier, Fereydoun Abbassi, lors d'une interview accordée à l'IRNA, en mettant l'accent sur le fait que ce site est destiné à des activités militaires, non nucléaires. "Une telle demande est injustifiable et ne fait que politiser la question", a déclaré, mercredi, le représentant iranien, auprès de l'AIEA, Ali Asqar Soltaniyeh, en réponse à la demande du Directeur général de l'Agence, Yukiya Amano, de visiter de nouveau le site de Partchin, avant de parvenir à un accord, à ce propos. 'La RII respecte toujours les lois internationales et en aucun cas ne renoncera à ses droits nucléaires légitimes", a affirmé, Ali Asqar Soltaniyeh. "Alors qu’on pensait que l'équipe négociatrice de l'Agence se rapprochait, au deuxième jour des négociations, à Téhéran, en février dernier, d’un accord, on lui a, soudain, demandé, depuis le siège de l'Agence, de suspendre les négociations", a précisé Ali Asqar Soltaniyeh. "L'Iran ne doit, donc, pas être reconnu comme responsable de l'échec de ces négociations", a-t-il ajouté. "L'Iran n'est pas contre une visite du site de Partchin, mais il ne peut pas ouvrir, sans aucune raison, les portes de ses centres militaires aux inspecteurs de l'Agence. Le site de Partchin ne fait pas partie des activités nucléaires de l'Iran, et selon les lois mêmes de l'Agence internationale de l'Energie atomique, Téhéran n'est pas tenu d’autoriser l'inspection de ce centre. Et pourtant, en 2005, ils l'ont visité, à deux reprises", a-t-indiqué. Dans son dernier rapport sur les activités nucléaires de l'Iran, Amano a déclaré : "Pour que l'Agence puisse donner une garantie crédible, sur la non-existence d'une dérive, dans le programme nucléaire de l'Iran, ce pays doit multiplier ses coopérations". L'évocation de cette question équivaut à accuser l'Iran, sans aucune preuve, et à soulever des doutes sur le programme nucléaire de l'Iran. En effet, le fonctionnement de l'Agence montre que cette instance est sortie de ses responsabilité d’ordre technique, et en se focalisant sur des allégations fallacieuses, notamment, sur le site militaire de Partchin, a suscité des tapages médiatiques et des pressions sur l'Iran. Dans certains cas, en diffusant des informations confidentielles, sur les activités nucléaires de l'Iran, conduisant à l'assassinat des savants atomistes, l'Agence a compromis la sécurité de ses membres. Tenant comte de ces réalités et de considérations politiques, l'Iran insiste pour que de telles visites, qui s'effectuent hors du cadre du système de l'AIEA et qui ne sont pas inclus dans les obligations des membres vis-à-vis de cette instance, un accord établissant un cadre bien défini soit mis en place.