Le durcissement des sanctions et des pressions politiques, assorti de la multiplication des menaces militaires, fait partie des méthodes dont se servent, depuis des années les Etats-Unis, pour entraver le progrès et l'innovation réalisés par l'Iran dans le domaine du savoir-faire nucléaire pacifique. Daniel Glaser, sous-secrétaire au Trésor, chargé de la lutte contre le financement du terrorisme a entamé sa tournée devant le conduire, à Moscou, à Pékin et Hong Cong. L'objectif en est de s'entretenir avec les hautes autorités de ces pays des sanctions internationales et de celles imposées, récemment, par les Etats-Unis, à l'Iran et à la Corée du Nord. Et, ce alors que les autorités américaines ont adopté, ces derniers jours, de nouvelles sanctions contre l'Iran. Ces sanctions visent, de plein fouet, la monnaie nationale de l'Iran, son industrie automobile et pétrochimique. Les sanctions sont un levier auquel eu et ont, toujours, recours, les autorités américaines pour barrer la route aux acquis de la RII dans le domaine du savoir-faire nucléaire. L'année dernière, les sanctions visaient, généralement, l'achat du brut iranien. De concert avec les Etats-Unis, certains pays européens ont imposé un embargo pétrolier à l'Iran. Cependant, le secrétaire d'Etat américain, John Kerry a, de nouveau, fait part mercredi du renouvellement de l'exemption d'un nombre de pays des sanctions de Washington contre l'Iran. La Chine, l'Inde, la Malaisie, la Corée du Sud, le Singapour, l'Afrique du Sud, le Sri Lanka, la Turquie et le Taïwan ont été exempté de 180 jours des sanctions pétrolières imposées par Washington contre Téhéran pour avoir réduire leurs importations de brut iranien. En décembre dernier, ces pays avaient déjà été exemptés pour 6 mois de ces sanctions. Rappelons que les pays qui ont imposé des sanctions contre l'Iran souffrent, eux-mêmes, des difficultés économiques beaucoup plus sévères. La conjoncture économique européenne et celle des autres alliés des Etats-Unis montrent que le taux de croissance économique de ces pays est tombé au plus bas niveau. Le chômage, la stagnation et l'inflation ont exacerbé les contribuables et la crise des dettes pèse, lourdement, sur leurs gouvernements, les contraignant à opter pour des cures d'austérité. Mais ces sanctions sont une facette des actes d'harcèlement des Etats-Unis contre l'Iran. A l'approche des élections présidentielles iraniennes le 14 juin 2013, les hommes d'Etat américain ont mis, à leur ordre de jour, une série d'actes organisés. En utilisant des leviers économiques, l'Occident cherche croit-il, à dissuader le peuple iranien à participer aux élections, à l'exhorter à se dresser contre l'Etat, mais, les 34 années d'expérience déjà vécu depuis la victoire de la révolution islamique montrent que les ennemis du peuple iranien ont échoué non seulement en ce qui concerne les sanctions mais encore dans leurs complots fomentés contre la RII.