Une stratégie sournoise à double tranchant !
Israël cherche à exploiter la situation en cours en Syrie en canalisant les conditions de sorte qu’il puisse à la fois affaiblir l’opposition et éliminer l’autorité du gouvernement central. Les Israéliens n’ont pas encore finalisé leur position vis-à-vis des évolutions en cours en Syrie, ceci étant ils veulent accueillir une frange des anti-syriens.
Quoique Tel-Aviv ne cesse de répéter qu’il n’avait pas l’intention de s’impliquer directement dans la guerre civile en Syrie, il voudrait bien cependant soutenir un certain nombre de groupes armés anti-syriens. N’oublions pas aussi que, selon le Herald Tribune, Washington a demandé à Tel-Aviv d’attaquer au Golan occupée, les militaires de l’armée régulière syrienne qui se rendent dans cette région. Toutefois Israël précise au fil du temps sa décision envers la crise syrienne et va fixer sa position.
Il préférait tantôt ne pas changer son attitude d’antan vis-à-vis de l’ordre syrien pour pouvoir garder la situation telle quelle dans la région occupée du Golan mais plus tard il a préféré qu’avec le changement de pouvoir en Syrie, il ne reste plus aucune trace du puissant ordre central à Damas.
Il est même dit qu’Israël envisage de franchir le pas suivant censé soutenir le plan du démembrement et de la partition de la Syrie, car une puissante Syrie a toujours été un sérieux danger pour Israël. Ceci étant, dès le déclenchement de la crise syrienne, Tel-Aviv cherchait une personne parmi les opposants de l’ordre syrien en Europe pour garantir son avenir.
Une source bien informée proche de l’opposition à l’ordre syrien a déclaré à ce propos : dès l’éclatement de la crise, Tel-Aviv via des Israéliens qui s’intéressent aux questions arabes et ceux qui travaillent dans les centres de recherches américains et européens ainsi que les hommes d’affaires sionistes et les banquiers proches des lobbys sionistes, a cherché à recruter des amis parmi les opposants à l’ordre syrien en Europe.
Entre temps, un chercheur israélien qui, dans le passé, était le vice-conseiller militaire d’Israël à Washington, était pendant longtemps, dès le déclenchement de la crise syrienne, en rapport avec les responsables de la coalition anti-syrienne.
« Les Israéliens avaient établi des contacts en 2004 en France, avec un général syrien, qui avait pris sa retraite vers la fin des années 90, syrienne ; pendant ce temps-là, ce général retraité s’était engagé dans le commerce, et Israël était en contact avec lui jusqu’à 2011, a indiqué une source proche de l’opposition de l’ordre syrien.
Selon les autorités israéliennes, au début de la crise syrienne, Tel-Aviv avait l’intention a essayé de faire nommer ce haut gradé en retraite à la tête du QG de l’ASL (armée syrienne libre) mais étant donné qu’il était depuis longtemps en retraite, il avait automatiquement perdu sa priorité par rapport à ceux qui avaient quitté l’armée récemment. Les Israéliens insistent toujours d’employer ce général en tant qu’option à qui ils ont confiance, ce qui les a poussé à vouloir l’imposer à l’ASL, en tant que leur représentant au Golan ; afin qu’il soit chargé du commandement d’une région sans militaire syrienne au Golan, s’il s’avère nécessaire de former une telle zone.
Les attaques de la semaine passée des groupes armés opposés à l’ordre syrien – Ajnad al-Cham (les soldats de Cham), Front islamique et Front al-Nosra – dans la banlieue de Qunaytareh, qui ont mené à l’occupation de Tal Al-Ahmar occidental, ont eu lieu avec les aides indirectes d’Israël ; cette région se trouve près de la province de Deraa au sud de la Syrie, de sorte qu’Israël à l’aide de puissants dispositifs de brouillages qu’il a installés dans le Jebal al-Cheikh, a brouillé la coordination de l’armée dans ces conflits.
Pour l’heure, selon les informations parvenues, Israël a accueilli, depuis le déclenchement de la crise en Syrie, au moins 600 terroristes anti-syriens dans ces hôpitaux.
Certes une telle collaboration de la part d’Israël avec les groupes armés anti-syriens n’est pas unilatérale, ces groupes en réponse aux services rendus par les israéliens à leurs blessés, ont assassinés des figures politiques et scientifiques.